ROLE INFIRMIER

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AMPUTATION
LES AMPUTATIONS
DEFINITION
GENERALITES SUR LES AMPUTES
Les indications
ROLE INFIRMIER
Surveillance, confort, surveillance locale, prévention du
décubitus, douleur
PRISE EN CHARGE PSYCHOLOGIQUE
ET RELATIONNELLE
DEFINITION
L’Amputation est un geste chirurgicale
au cours de laquelle s’effectue
l’ablation d’un membre ou d’une partie
saillante.
GENERALITES SUR LES AMPUTES
Les indications
Elle est essentiellement indiquée dans certaines
pathologies ou plus précisément en cas d’évolution
péjoratives c’est le cas entre autres du diabète à
l’origine d’une artériopathie (maladie des artères ne
permettant plus une circulation sanguine efficace) ou
dans d’autres pathologies entraînant une thrombose
(arrêt circulatoire secondaire à la présence d’un
caillot sanguin)
GENERALITES SUR LES AMPUTES
Les indications
L’amputation chirurgicale est également indiquée en
présence d’une tumeur maligne des os ou des parties
molles des membres ou encore en présence d’une
gangrène d’un membre ou la circulation sanguine
n’est plus effective.
Ce sont des personnes dans 65% des cas âgées de
plus de 65 ans
La maladie représente 80% des causes de
l’amputation.
GENERALITES SUR LES AMPUTES
Les indications
Les accidents représentent environ 20% des
amputations, les AVP (moto), les accidents du
travail ou les accidents domestiques nous sommes
dans un contexte d’urgence.
Les amputations congénitales représentent 10 à15
cas pour 100000 naissances.
Les autres causes sont dues aux guerres, aux mines
antipersonnelles.
ROLE INFIRMIER
En post opératoire
Prendre connaissance du type
d’amputation et de sa cause
diabète
artérite
traumatisme
ROLE INFIRMIER
surveillance
Surveillance du pouls
de la tension artérielle pour déceler un
éventuel état de choc
une hémorragie locale.
ROLE INFIRMIER
soins de confort
Installer le malade dans le lit
ROLE INFIRMIER
soins de confort
Pas de coussin sous le moignon
Surélever les pieds du lit pour prévenir
un œdème local
Traction collée si nécessaire (1 kg)
Aider le malade à s’asseoir, à se
mobiliser dans son lit.
ROLE INFIRMIER
Surveillance locale de l’amputation-Soins
Pansement élastique mais non compressif
Vérifier et surveiller le drainage (redon, lame de delbé)
Humidifier le pansement avant l’ouverture du
pansement
Surveiller la coloration (hématome, inflammation) la
cicatrisation est souvent longue
Fermer avec jersey et bande velpeau
Ablation des points de suture au 20e jour selon la
prescription
ROLE INFIRMIER
Surveillance locale de l’amputation-Prévention
Surveiller la trophicité musculaire
ROLE INFIRMIER
Surveillance locale de l’amputation-Prévention
Prévenir les contractures en position vicieuse
Prévenir flexion et abduction de la hanche
pour les amputés de la cuisse
Mettre au fauteuil et exercices d’extension
Faire mobiliser le moignon
(contraction du muscle)
Aider pour le béquillage
ROLE INFIRMIER
Prévention du décubitus
membre sain
Escarres
phlébite
Infection urinaire
Infection pulmonaire
Complications locales
atrophie du moignon
infection
ROLE INFIRMIER
Douleur liée à l’amputation
L’hallucinose survient précocement après l’amputation (c’est
la perception de la partie du corps amputée).
On parle alors du « membre fantôme »
Elle affecte 72% des patients en post –opératoire immédiat
entraînant des douleurs à type de brûlures, crampes,
contractures,décharges électriques
La douleur du moignon due à la section des filets nerveux
Un névrome entrainant des douleurs qui relèvent d’une
irritation ou d’une mauvaise cicatrisation d’un nerf.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient
Etre attentif au choc psychologique du
patient
C’est un patient prévenu mais non
convaincu
C’est pour lui une épreuve et il faudra lui
faire prévoir l’appareillage avec
possibilité de monter ou descendre les
escaliers ceci avec un spécialiste de
l’appareillage
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient
La prise en charge psychologique doit être
précose et obligatoire par une équipe
pluridisciplinaire.
La personne récemment amputée passe par 5
phases plus ou moins longues qui aboutissent
ou non à la phase d’acceptation.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient
L’amputation confronte la personne à
l’immense difficulté de faire face au choc
psychologique provoqué par l’amputation
elle-même, de par l’altération de l’image de
soi qu’elle constitue, et aux conséquences qui
en découlent c’est à dire une incapacité qui
n’est plus récupérable, mais seulement
compensable.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient
La réaction à la perte d’une partie de soi se
marque par une sorte de sentiment
d’anéantissement ;
la diminution d’une partie du potentiel
d’activité physique est ressentie, dans un
premier temps, du fait de son irréversibilité,
comme une atteinte généralisée.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient
La phrase fréquemment utilisée à la suite
d’une amputation est la suivante : « je ne suis
plus rien ».
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient- Les phases
Le déni
«Non, ce n’est pas à moi que cela arrive !».
«C’est un mauvais rêve, je vais bientôt me
réveiller !».
Le patient venant d’être amputé ne peut
accepter la réalité, mais cette étape est
généralement de courte durée.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient- Les phases
L’agressivité et la révolte
«Pourquoi moi ? », «C’est la faute de… ».
La révolte porte bien entendu sur l’injustice
que représente l’amputation, mais tous les
domaines de pensées ou d’activités peuvent
en être affectés, et la moindre contrariété,
même n’ayant aucun rapport avec la santé,
peut entraîner des réactions inhabituelles.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient- Les phases
Le marchandage
«D’accord puisque je n’ai pas le choix ; mais il m’est impossible
d’accepter tout ce que l’on me dit être nécessaire. Je ferai uniquement
ce que j’estime indispensable».
A ce stade, il est fréquent que la personne
amputée refuse de mettre en pratique les conseils
de l’équipe soignante ou de l’entourage, ou refuse
une partie du traitement, sous prétexte
d’incertitude par rapport à la façon de réagir face
à l’amputation
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient- Les phases
la dépression
«Faut pas rêver, je ne serai plus jamais comme avant, mais pourrai-je
vivre autrement ?».
L’idée d’un retour à une vie sans amputation est
progressivement abandonnée, l’image de soi «non
amputée» est restaurée, et l’interrogation quant à
la possibilité de construire une image de soi
«amputée» évolue progressivement.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient- Les phases
la dépression
«Faut pas rêver, je ne serai plus jamais comme avant, mais pourrai-je
vivre autrement ?».
A cette phase, l’information sur l’amputation, l’appareillage,
etc. est bien perçu car les mécanismes de défense initiaux
d’agressivité ont été progressivement remplacés par un contexte
psychologique supportable autorisant des mécanismes de
pensée constructifs. Le sujet amputé est souvent silencieux,
attentif, voire méditatif, parfois aussi dubitatif, mais la charge
émotionnelle qui est moins forte, permet l’écoute et la
compréhension de nouveaux principes de vie.
ROLE INFIRMIER
Etat psychologique du patient- Les phases
l’acceptation
«Je fais ce qu’il faut pour dominer la situation et
pour préserver mon capital santé».
«L’amputation est un handicap, mais je ne suis pas
un handicapé».
Le plaisir de vivre est alors à nouveau
présent, dans un contexte psychologique
associant autonomie, responsabilité,
dynamisme et activité créatrice.
Résumé amputation
PROBLEME
La plaie
Le moignon
La douleur du membre fantôme
Etat général
Acceptation du handicap
OBJECTIFS
Cicatrisation.
Ne s'infecte pas.
Qu'il retrouve son diamètre initial pour permettre un
appareillage
Avec le kiné: prévention des attitudes vicieuses
ACTIONS
Nettoyage scrupuleux de la plaie avec un antiseptique
(ordre des pansements).
Voisin sans infection.
Malade bien installé.
Douleur calmée avant le début du pansement.
Enlever les zones de nécroses.
Si zone suspecte, faire un prélèvement bactériologique.
Rythme pour refaire le pansement.
Souvent utilisation hydrocolloïdes.
Installation surélevée.
Confection du pansement avec des bandes.
Bandage occlusif, pas compressif avec des récurrents
mais pas de circulaires.
Qu'il ne souffre pas.
Demander au médecin une prescription efficace
d'antalgiques.
Pas d'aggravation de son état général.
Surveillance de l'éventuel diabète.
Eviter les escarres (bonne hygiène générale, mise au
fauteuil le lendemain, repas hyperprotidique).
Surveillance du traitement.
Qu'il fasse le deuil de son membre amputé.
Lui faire exprimer ce qu'il ressent.
Lui donner des conseils pour devenir autonome.
Donner des informations sur la rééducation.
Travailler en équipe.
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