Infections nosocomiales

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Infections nosocomiales
Année universitaire:2015/2016
2 eme rotation
Introduction : Problématique
Les infections nosocomiales sont reconnues comme des problèmes
majeurs de santé publique de par :
- leur fréquence, leur coût et leur gravité.
- La prolongation du séjour à l’hôpital,
- l’absentéisme,
- les pertes de salaires, les pertes de productivité, l’invalidité,
des coûts sociaux et des surcoûts financiers considérables et
inacceptables.
- une cause importante de mortalité aussi bien dans les pays
développés que dans les pays en voie de développement
Introduction : Problématique
Dans le cadre de la stratégie de lutte contre le risque infectieux
lié aux soins, les enquêtes de prévalence est un outil
indispensable pour mesurer l’ampleur de problème
Introduction : Problématique
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L'infection nosocomiale (IN) est une infection acquise
après admission à l'hôpital, sans que l'infection ne soit
présente ou en incubation au moment de l'hospitalisation. *
Elle est donc, une complication de l'hospitalisation, un
événement indésirable dans le processus de production de
soins.
Définitions
• Infection acquise à l’hôpital par un patient admis pour une
raison autre que cette infection. Infection survenant chez un
patient à l’hôpital ou dans un autre établissement de santé et
chez qui cette infection n’était ni présente ni en incubation au
moment de l’admission.
• Pour les infections de la plaie opératoire, on qualifie
d’infections nosocomiales celles survenues dans les 30 jours
suivant l'intervention.
• Si il y a mise en place d'un implant ou d'une prothèse, le délai
est d’une l'année après l'intervention « OMS »
Définitions
• Infection apparue au cours ou à la suite d’une
hospitalisation et absente a l’admission à
l’hôpital Apparue dans un délai d’au moins
48h après l’admission lorsque la situation
précise à l’admission n’est pas connue
• - Cas des Infections du site opératoire (ISO) :
apparue dans les 30 jours
suivantl’interventionchirurgicale, ou dans
l’année s’il y a mise en place d’une prothèse
ou d’un implant
« CDC »
Données épidémiologiques
Morbidité
• Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (2005),
plus de 1,4 millions de personnes dans le monde
souffrent de complications infectieuses induites par les
soins .
• Dans le monde de façon générale, on peut retenir :
*une prévalence de 1 à 20 %
*une incidence globale de 5 à 10 %
Mortalité
La mortalité attribuée à ces infections varie de 2 à 8% selon
les sources. En France, elle serait comparable à celle
provoquée par les accidents de la circulation .
Principales formes
Les manifestations cliniques sont très
polymorphes tant par leur localisation que par
leur gravité.
Les infections urinaires
• Elles représentent 40% des IN et surviennent
dans la grande majorité des cas chez des
patients porteurs de sondes vésicales ou au
cours d’une manœuvre urologique.
• Les germes responsables sont des bactéries à
gram négatif (les Entérobactéries), des
levures…etc.
Les infections respiratoires
• Ce sont des pneumopathies dont la contamination s’effectue par
voie aérienne et par intubation. Elle se classe en seconde position
après les infections urinaires. La majorité des pneumopathies
nosocomiales (PN) surviennent chez des malades sous ventilation.
Elles se caractérisent par leur surmortalité importante.
• Les micro-organismes responsables de PN sont les Streptococcus
Pneumoniae, l’Haemophilus, Staphylococcus aureus et les
Entérobactéries.
• Pour les pneumopathies tardives (après une semaine de
ventilation), elles sont dues essentiellement à une flore
plurimicrobienne (pseudomonasaeruginosa, Staphylococcus
aureus). Chez les malades immunodéprimés, on retrouve en plus
les infections par Aspergillus, Legionella .
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Les infections pariétales et post-opératoires (25%)
La source peut être endogène (peau, abord chirurgical du site infecté), elle peut
être exogène (bloc opératoire, soins post opératoires). L’importance des
surinfections pariétales varie selon le site opératoire (classification d’ALTEMEIER c.f
Annexe n). Les micro-organismes responsables sont surtout le Staphylococcus
aureus, les Entérobactéries, les Entérocoques, les Pseudomonas et les
Streptocoques.
Le risque d’ISO augmente avec :
- l’aggravation de l’état préopératoire du patient mesuré par score ASA (c.f Annexe
N° ).
- la durée d’intervention.
- la classe d’intervention (classe de contamination d’ALTEMIER).
Ces trois indicateurs permettent d’obtenir en les combinant l’indice de N.N.I.S.
qui permet de calculer des taux d’ISO pour des patients de niveau de risque
équivalent.
Les facteurs de risque des ISO sont presque toujours en relation avec des
éléments pré et/ou per-opératoires.
• Les infections cutanées et sous cutanées :
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• - les lymphangites (cathéters) augmentant le risque de
septicémie. La contamination s’effectue le plus souvent
au point d’entrée du cathéter ou de l’aiguille, pendant
son insertion ou lors des soins locaux ultérieurs. Les
germes habituellement isolés sont les staphylocoques
(aureus, epidermidis), les bacilles gram négatif
(Entérobactéries, Pseudomonas).
• - les escarres.
• - les surinfections des plaies cutanées (brûlures).
• - la cellulite.
• - Autres localisations :
• - les toxi-infections alimentaires :
• Elles sont dues généralement aux Salmonella et aux virus
des gastro-entérites des nourrissons. Les contaminations
surviennent surtout dans les services de pédiatrie.
• -les septicémies et les bactériémies : leur mortalité est
élevée.
• -les accidents d’exposition au sang.
• -les infections à virus Varicelle Zona et de la rubéole
concernent surtout les membres du personnel soignant et
les patients immunodéprimés qui sont les plus exposés.
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METHODE
1-Type d’étude:
Il s’agit d’une enquête de prévalence ponctuelle (transversale) sur les infections nosocomiales réalisé en un seul jour entre le 20 et le 21 septembre
2015.
2-Population de l’étude:
Tous les patients hospitalisés au niveau CHUC en nombre totale de 443 patients.
Non inclus les services de gynécologie et de nurserie
3-Définition du cas
Tout malade admis au niveau d’un service d’hospitalisation quel que soit son âge et son motif d’admission présentant une infection nosocomiale tel
que définit par l’OMS et le CDC
4-Recueil de données :
*Par : les étudiants de 6eme année (1ére rotation épidémiologie)
*A travers:
- Un interrogatoire des patients.
-Le recours aux dossiers médicaux.
-Recours aux médecins traitants.
* questionnaire: (annexe n )
Un questionnaire standardisé contient 3 parties:
-Identification
-Facteurs du risque
-Infection nosocomiale
5-Outil statistique :
La saisie et l’analyse des données :
Au niveau: SEMEP
Logiciel utilisé : EPI INFO 7
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