La thyroide en Médecine Générale

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La thyroïde
en médecine générale
en 2008.
Dr Hafida Gury
Diabéto-endocrinologue
Praticien hospitalier
HCC Colmar
Pathologies auto-immunes


Cause la plus fréquente des
dysfonctionnements
thyroidiens:Basedow ,Hashimoto
AC anti-TPO présents chez 10% des
sujets, surtout les
femmes,augmente avec l’âge
Epidémiologie des maladies
thyroïdiennes en France






Carence iodée en France
Besoins quotidiens en iode varie avec
l’age, situations physiologiques (90 à
200ug/j)
Iodurie reflète les apports iodés
10% des enfants ont des apports
insuffisants
75% des femmes enceintes ont une
carence iodée (goitre maternel)
Carence modérée chez les adultes (est)
Epidémiologie

Poursuivre les efforts de prophylaxie
de la carence iodée au niveau
national, particulièrement chez la
femme enceinte
Epidémiologie du goitre





Hypertrophie du corps thyroide sup
à 22ml
Endémique si carence iodée (au
moins 5% de la population)
Absence d’endémie chez les
enfants: 3,5%
Femmes enceintes:10% de goitre
au terme de la grossesse
Adultes:12% de goitre
Epidémiologie du nodule





Formation intra-thyroïdienne sup à
1 cm de grand axe
Fréquence de l’euthyroidie et de la
bégninité(sup à 90%)
Prévalence clinique: 2 à 8% des
patients
Prévalence échographique: 20 à
50%
Autopsie:20 à 65%
Epidémiologie du nodule

Prévalence varie aussi avec l’âge(
augmente), le sexe( femme 4/1,
augmente avec le nombre de
grossesses, l’age, résidence dans
l’Est de la France ), carence iodée,
irradiation cervicale
Epidémiologie du cancer
thyroïdien







1% des cancers en France
2600 cas/an, 400 décès/an
Différenciés:papillaires, vésiculaires
Indifférenciés et anaplasiques
Médullaires: cellules C
Rarement, lymphome, métastases
Autopsie: 10 à 35% de
prévalence(micropapillaire +++)
Epidémiologie des cancers thyroidiens




Augmentation progressive depuis
1978
Diminution des k indifférenciés et
anaplasiques, augmentation des
papillaires et surtout
micropapillaires
Meilleur dépistage et dg + précoce
Ponction cytologique
Le cancer médullaire



5 à 10% des k thyroidiens
Sporadique dans 75%, familial dans
25%(NEM, familial isolé)
Dosage calcitonine devant un
nodule isolé? Enquete génétique
Epidémiologie de l’hypothyroidie






Dysfonctionnement le plus fréquent
Prévalence 0,7 à 7%
Hypo clinique=hausse de TSH et
diminution de T4L
Femme+++
Thyroidite auto-immune,puis
médicamenteuse(apport iodé),
idiopathique
Coma myxoedémateux devenu rarissime
Epidémiologie de l’hypothyroidie



Hypothyroidie sub-clinique ou fruste
fréquente:hausse de TSH et FT4
normale
Femme+++ surtout après 75 ans
(21 %), thyroidite auto-immune, AC
anti-TPO +
Evolution vers l’hypo clinique de 3
à 18%/an, surtout si AC + et TSH
sup à 10
Epidémiologie de l’hypothyroidie


Hypo centrale rare < 5%
En pratique hypo fruste importante
chez la femme enceinte et pour les
risques cardio-vasculaire à long
terme chez la femme agée
Epidémiologie de l’hyperthyroidie





Moins fréquente:0,2%
Maladie de Basedow=cause la plus
fréquente 45%, femme+++, âge
moyen 50 ans
2eme cause le goitre hétéronodulaire hyperfonctionnel:sujet
agé, zone de carence iodée
Adénome toxique:60 ans,femme
Surcharge iodée:amiodarone+++
Epidémiologie de l’hyperthyroidie




Hyperthyroidie sub-clinique
fréquente:TSH basse, T4L normale
3,9% de la population adulte, 5,9% des
plus de 60 ans
Autres causes non thyroidiennes directes:
dépression, corticothérapie,affections
générales…20%
Tenir compte du risque cardiaque et
osseux pour traiter
Epidémiologie des pathologies autoimmunes


Cause la plus fréquente des
dysfonctions
thyroidiennes:Hashimoto et
Basedow
AC anti-TPO positifs chez 10% des
sujets, augmente avec l’age,
femmes+++
Exploration biologique




T4 =reflet de la production thyroidienne
Variation T4L chez les femmes enceintes
et les insuffisants rénaux
T3L=hormone la plus active:20% de
production thyroidienne,le reste
désiodation périphérique de
T4(foie,rein,cerveau…)
Dosage FT3:pas en dépistage,Basedow et
GMHN à T3, K thyroide et hypo centrale
pour le surdosage
Exploration biologique



La TSH:cellules thyréotropes
antéhypophysaire sensibles au
rétrocontrole par les hormones
hypophysaires
TSH corrélée à la T4 circulante de
manière exponentielle
TSH est plus informative que
T4:paramètre le plus précieux pour
apprécier la fonction thyroidienne
Exploration biologique


Les anticorps anti-TPO: Hashimoto,
Basedow,thyroidite du postpartum…(12% dans la population
générale)
AC anti-TG:10% dans la population
générale;associés en général aux
anti-TPO
Exploration biologique



AC anti-récepteur de la TSH:se lient au
récepteur de la TSH sur le thyréocyte
Thyroglobuline:corrélée à la masse de la
glande
Trois indication de dosage:surveillance
des K thyroidien, enquete étiologique des
hypo congénitales, dépistage des
thyrotoxicoses factices
Indications des dosages





Goitre:TSH suffit
Nodule:TSH en 1ere intention
TSH basse:nodule fonctionnel,
extinctif,thyrotoxicose, scintigraphie
TSH haute:thyroidite lymphocytaire
chronique;AC anti-TPO et anti-TG
TSH normale:euthyroidie; ponction
à l’aiguille fine et échographie;
calcitonine
hypothyroidie



TSH augmentée, T4 abaissée
AC anti-TPO,éventuellement antiTG,si négatif anti-récepteur de
TSH(AC bloquants)
Adaptation de la posologie du
ttt:TSH suffit, 6 à 8 semaines après
modification de dose
hyperthyroidie



Baisse de la TSH, quantification par
T4, éventuellement T3 si T4
normale
AC anti-RTSH…
Sous ttt,remontée de la TSH
lente,donc inadaptée à la
surveillance des hyper traitées
thyroidites


AC anti-TPO, si négatif anti-TG dans
les différentes thyroidite autoimmune
AC négatifs dans les non autoimmune
Biologie dans les cancers thyroidiens
différenciés




TG= surveillance du K après
thyroidectomie totale et I131
Si réaugmente en défreination, en
faveur d’une récidive
Doser aussi les AC anti-TG
Adaptation du ttt freinateur se base
sur le dosage de la TSH, freination
fonction du pronostic du cancer
Quel dépistage biologique?




Le nouveau-né
Ttt par
amiodarone,lithium,interféron,ttt
radio-isotopique
Sujets âgés hospitalisés:intervalle
de TSH élargi jusqu’à 10
Femmes enceintes?
Le nodule thyroidien





Hypertrophie localisée de la glande
Palpable si sup à 4-10mm, sujet
mince et longiligne
Échographie dès 2-3mm
Histologie:foyer d’hyperplasie
Cause inconnue:facteurs de
croissance? facteurs favorisants:
familial,femme, carence iodée, age
Nodule thyroidien





Dosage de TSH= indispensable
TSH basse= fonctionnel
échographie avec échodoppler
Scintigraphie
TSH élevée:suspecter thyroidite
auto-immune;anticorps
Nodule thyroidien




Calcitonine:K rare,non
spécificité,cout
À doser si contexte clinique, en préop
Dosage systématique discuté
TG:pour la surveillance des K
opérés
Nodule:cytoponction






1ere intention:sensibilité et
spécificité élevée(80 à 99%)
Mais des faux-négatifs et des limites
Non informative:15%
Lésions bénignes:2 à 4%
Suspectes:17 à 54%
Malignes:55 à 100%
Nodule:scintigraphie




Plus en 1ere intention, sauf si TSH
basse
Performances < à la cyto et l’écho
Seuls 5 à 10% des nodules froids
sont malins
Approche diagnostique
multidisciplinaire conduisant à une
présomption plus ou moins forte de
malignité ou de bénignité
Nodule:caractères suspects





Sexe masculin, ages extremes
ATCD irradiation cervicale
Taille sup à 3 cm, dur, irrégulier
Hypoéchogène en écho,
microcalcificatins,
hypervascularisation, halo
incomplet, contours irréguliers
Anomalies cytonucléaires en cyto
Nodule: CAT






Chirurgie: concerne 30 à 40% des
nodules
Cliniquement,échographiquement et
cytologiquement suspect
Isolé, sup à 3cm, hypoéchogène,
cytologie indéterminée
Volumineux, disgrace esthétique,gene
fonctionnelle
Inquiétude du patient, du médecin…
Adhésion insuffisante à la surveillance
Nodule:surveillance



Pas de consensus
À 6 mois, puis à 1 an,2 ans,5
ans,10 ans
Plus la durée du suivi est
longue,moins grande est la
probabilité de découvrir un K
Nodules occultes




Découverte fortuite,lors d’examen
demandés pour une autres raisons
Le plus souvent < à 10mm, non
palpable
La plupart bénin, 5%
malins=micropapillaire
Surveillance si contexte
rassurant,intervention selon histoire
clinique et cytologie( si sup 10mm)
Le goitre





Physiopathologie:TSH, carence iodée
Facteurs de croissance
Facteurs génétiques
Limites de l’inspection et de la
palpation:dernière phalange du pouce,
classification OMS de grade 0 à 2
Échographie:volume de 8 à
13ml,longueur de45 à 50mm, largeur et
épaisseur de 15 à 18mm
Le goitre








Circonstances de découverte nombreuses, fortuite
Palpation, auscultation
Signes de compression,signes de dysthyroidie
Échographie=examen clé
Biologie minimale=TSH
Hormones libres,anticorps, syndrome
inflammatoire
Si plongeant,radio trachée, scanner(de préférence
non injecté), IRM cervico-médiastinale
Scintigraphie thyroidienne
Le goitre idiopathique



Goitre simple:goitre nu,homogène
ou multinodulaire
Abstention avec surveillance jusqu’à
la chirurgie(thyroidectomie totale)
Traitement freinateur discuté, idem
supplémentation iodée
Goitre idiopathique compliqué



Goitre autonome ou
toxique:GMHN(mutation somatique
activatrice du récepteur de la TSH),
surcharge iodée thérapeutique ou
diagnostique
TSH :hyper infra-clinique,hyper
franche variable
Restaurer l’euthyroidie, puis ttt
radical( chir ou I131)
Goitre idiopathique compressif


Ttt radical par thyroidectomie totale
Tt par I131 en cas de contreindication à la chirurgie
Goitre suspect de malignité




Brusque augmentation de volume,
masse dure et fixée, adp cervicales
Signes de compression
Cytoponction
Biopsie si suspicion de lymphome
ou d’anaplasique
Le goitre symptome




Maladie de Hashimoto: modéré,
ferme,parenchyme hypoéchogène
Association à d’autres maladies
auto-immune(polyendocrinopathie)
Ttt médical
Chir si goitre volumineux ou
suspicion de lymphome
Le goitre symptome




Thyroidite silencieuse et la thyroidite
auto-immune du post-partum
Thyroidite sub-aigue de De Quervain
Thyroidite de Riedel: rare,fibrose
extensive,consistance
pierreuse,association à d’autres fibroses
Maladie de Basedow:rarement un signe
d’appel, mais orientation thérapeutique
Hypothyroidie infra-clinique ou fruste




Élévation isolée de la TSH(sup à 4)
Prévalence élevée de 3 à 15%
Dosage pour des causes très
variées, banales et non spécifiques
Risques=hypothyroidie vraie:5 à
10%/an et complications surtout
cardio-vasculaires
Hypothyroidie infra-clinique



Prévalence augmente avec l’age
Évolution vers l’hypo vraie dépend
de la présence des anticorps et de
leur titre(anti-TPO seul)
5 à 10% des HI évolueront par an
vers l’hypo avec baisse de T4 et
expression clinique
HI



Signes cliniques:asthénie,perte de
mémoire,crampes,dépression,yeux
bouffis,infertilité,hypercholestérolémie…..
Nécessité de contrôle par un 2eme
dosage à 1 mois,avec dosage de T4 libre
Diagnostic différentiel:IR,I surrénale non
substituée,rare adénome
thyréotrope,insuffisance
thyréotrope,maladies intercurrentes
aigues, AC anti-TSH
Causes des HI





Les meme que dans l’hypo franche
La thyroidite chronique auto-immune est
la + fréquente(Hashimoto)
Ttt par I131, après thyroidectomie
partielle(transitoire ou définitive)
Radiothérapie externe des K des voies
aéro-digestives, Hodgkin
Grossesse(recommandations HAS et reco
endocrinologue divergent)
Causes des HI


Médicaments:amiodarone,
lithium,interféron
alpha,tamoxifène,antidépresseurs
tricycliques,inhibiteurs de la
recapture de la sérotonine
Le tabagisme(thiocyanates
goitrigènes)
Complications de l’HI




profil athérogène de l’hypo vraie par
augmentation des LDL,VLDL et HDL
Dans HI,augmentation du
cholestérol total et du LDL
cholestérol
Devant une
hypercholestérolémie,doser la TSH
Régression inconstante des
anomalies sous ttt
HI et effets cardiaques



Altération de la fonction diastolique
et des capacités contractiles à
l’effort
Réversibles après ttt
Augmentation du risque
d’insuffisance cardiaque
Répercussions neuro-musculaires


Non spécifiques, infracliniques
paresthésie,crampes,fatigue,douleur
Sur la qualité de
vie:disparates,contradictoire,si TSH
sup à 10
Quand faut-il traiter l’HI?




Reco HAS avril 2007
TSH sup 10 et/ou AC:risque élevé
de conversion, traitement
TSH< 10,pas d’AC,surveiller à 6
mois puis tous les ans
TSH entre 4 et 10 et signes
cliniques évocateurs ou AC antiTPO,ou hypercholestérolémie:ttt
HI


Pas de dépistage systématique
Dépistage ciblé:femmes sup à 60
ans et ATCD thyroidiens,présence
d’AC anti-TPO,chir ou irradiation
thyroidienne ou cervicale,ttt
médicamenteux à risque thyroidien
L’hyperthyroidie fruste




Plus rare que l’hypo fruste
Occulte, infra-clinique, sub-clinique
TSH < ou = à 0,10mU/l, T4 et T3 sp
Signes cliniques absents, parfois
signe unique
TSH basse sans hyper fruste





Hypothyroidie centrale(TSH basse dans
35% des cas)
Ttt freinateur par T4
Ttt d’une hyperthyroidie avec T3 et T4
normales: TSH peut rester basse pendant
3 mois
Phase aigue des maladies non
thyroidiennes
Ttt:corticoides,aspirine,dopaminergiques,f
urosémide,amiodarone
L’hyper fruste




Plus fréquente après 60 ans
Si goitre associé,progression vers
l’hyper franche de 4 à 5% par an
Risque accru si apport iodé plus
important (produit de
contraste,amiodarone….)
Si TSH effondrée,risque d’hyper
franche de 30% à 2 ans
Causes des hyper frustes








Goitre multinodulaire avec nodules
autonomes ou surcharge iodée
Nodule chaud unique
Maladie de Basedow
Thyroidite lymphocytaire chronique
Thyroidite sub-aigue de De Quervain
Thyroidite du post-partum
Le début de la grossesse
Iatrogène=cause la plus fréquente
Risques de l’hyper fruste




Complications cardiaques par fibrillation
auriculaire:risque relatif de 3 à 10 ans si
TSH < 0,1 chez les plus de 60 ans
ESA, tachycardie,HVG,déficit de la
fonction diastolique,HTA,
hypercoagulabilité
Altération de la qualité de vie
Augmentation du risque de démence?
Risque de l’hyper fruste


Sur le métabolisme osseux,impact
dépend de la durée d’évolution et
des autres facteurs associés comme
la ménopause
Pas d’effet réellement démontré
contrairement à l’hyper franche
Traitement de l’hyper fruste





Reco( pour le goitre)=traiter si TSH < 0,1
si age sup à 60 ans,si pathologie
cardiaque,ostéoporose, symptomes type
palpitation
Préférer I131,surtout si nodule chaud,si
volumineux chir
Le reste=surveillance
En réalité au cas par cas en l’absence de
consensus fort
Si induit par un ttt le diminier
Ttt de l’hyper fruste




Si Basedow fruste, béta-blaquant
Si grossesse, surveillance de l’hyper
fruste( effet TSH-like de HCG)
Si HF révélée par une complication
cardiaque, ttt radical
Si HF et indication d’un examen
iodé,encadrer l’examen par du
perchlorate de potassium avec ou
sans béta-bloquant
Traitements médicaux des
hyperthyroidies: ATS





Thiouraciles:propylthiouracile(PTU 50 mg
en pharmacie hospitalière) et
benzylthiouracile(Basdène 25 mg)
Imidazolés:méthimazole(MMI) et
carbimazole(Néomercazole 5 et 20 mg)
50 mg PTU=2 cp de Basdène
Mécanisme: interfèrent avec la TPO et
inhibent 3 étapes de la biosynthèse des
hormones thyroidiennes
PTU diminue la conversion périphérique
de T4 en T3
Les ATS






Très bonne absorption digestive
MMI durée d’action longue avec une monoprise
quotidienne
PTU :3 prises quotidiennes
Efficace si hyperthyroidie liée à un excès de
synthèse d’hormones( Basedow, nodule)
Inefficace si hyper liée à libération du contenu
hormonal déjà synthétisé( H à l’iode,interféron,
thyroidite à scinti blanche
Les ATS



Dose standard:40 à 60 mg de
Néomercazole soit 30 mg de
méthimazole ou 300 mg de PTU
Contrôle complet de l’hyper en 4 à 6
semaines
Sur la rémission de la maladie de
Basedow, fortes doses
controversées
Les ATS:effets secondaires







Surdosage:hypothyroidie et augmentation du
goitre
Effets immuno-allergiques dose dépendant
Effets mineurs fréquents, surtout cutanés: antiH2 ou substitution
Arthralgies, fièvre:substitution
Effets majeurs= arret de tout
ATS:agranulocytose, anémie, thrombopénie
hépatotoxicité:
Vascularites ANCA positives, lupus, hypoglycémie
par AC anti-insuline
Les autres anti-thyroidiens



Le perchlorate de potassium:dans
les dysthyroidies induites par l’iode
(max 1g/j ),avant injection de
produit de contraste iodé pour
prévenir une hyper chez un patient
porteur d’un goitre
Inhibiteur compétitif du
transporteur de l’iodure
Le lithium
Indications selon la cause de l’hyper





Néomercazole +++
Nodule toxique:ttt radical après
restauration de l’euthyroidie par les ATS(
chir ou I131)
Goitre multi-nodulaire toxique:radical,
hypo immédiate ou à distance
Basedow: médical en 1ere intention
Thyroidite sub-aigue de
DeQuervain:AINS, aspirine,B bloqueurs;si
échec corticothérapie
Traitement des hypothyroidies
Hormones thyroidiennes à dose substitutive
Lévothyrox de 25 à 200 microg
Thyroxine cp à 100 microg et gouttes à 5
microg
Bonne absorption, demi-vie longue de 7
jours, prise quotidienne
Posologie substitutive:1 à 2,5 microg/kg
Préférer la substitution par la T4 seule
Ttt des hypo



Sujet jeune, femmes enceinte, postchir:dose efficace d’emblée
Sujet âgé,risque cardiovasculaire:posologie croissante
(12,5 à 25) ,par plateau( 2 à 4
semaines)
Évaluation sur le dosage de la TSH,
délai d’au moins 6 à 8 semaines
Ttt des hypo



Diminution des besoins en hormones chez
le sujet agé, au cours des ttt
androgéniques chez la femme
Augmentation des
besoins:malabsorptions,cirrhose,grossess
e,ttt de type cholestyramine,sulfate de fer
kayexalate,rifampicine,phénytoine
En règle générale,posologie souvent
stable chez un patient donné
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