Pr F. Gouin

publicité
ANTIBIOTHERAPIE DES
INFECTIONS INTRA-ABDOMINALES
F.GOUIN
HOPITAL LA TIMONE
MARSEILLE
Cette conférence de consensus fait l'objet d'un numéro spécial des Annales
Françaises d'Anesthésie-Réanimation 2001;20 supplément 2.
INFECTIONS INTRA-ABDOMINALES
Notions générales
Microbiologie
Analyses des grandes séries
Propositions pratiques
Cas particuliers
PRONOSTIC DES PERITONITES
Précocité et qualité du geste
chirurgical
Type de péritonite
Terrain de survenue
Qualité de la réanimation
Type d ’antibiothérapie
INFECTIONS INTRA-ABDOMINALES
PRONOSTIC
* Précocité et qualité du traitement chirurgical
- délai avant l’intervention
- constatations per-opératoires
- possibilités chirurgicales :
qualité du nettoyage de la cavité péritonéale
et du traitement de la cause
aucune évaluation dans la littérature
* Opinion du chirurgien
PRONOSTIC
TYPES DE PERITONITES
* Péritonites secondaires
* Péritonites tertiaires ou post-opératoires
* Péritonites nosocomiales non post-opératoires
* Péritonites primitives
* Péritonites spontanées du cirrhotique
* Péritonites des dialyses péritonéales ambulatoires
PRONOSTIC : TERRAIN, SCORE DE GRAVITE
Ann Surg 1990;212:581-91.
Solomkin et coll
Results of a multicenter trial comparing
imipenem/cilastatin to tobramycin/clindamycin for
intra-abdominal infections.
Etude prospective
Imipénème / Tobramycine + Clindamycine
290 patients , 162 évaluables
Etude du pronostic en fonction :
des scores APACHE II
des traitements
PRONOSTIC : SCORE DE GRAVITE
50
ECHECS
DECES
40
30
%
20
10
0
0à4
5à9
10 à 14
15 à 19
20 à 24
APACHE II
SOLOMKIN et coll , Ann Surg 1990
PRONOSTIC : ANTIBIOTHERAPIE
MOSDELL et coll
Antibiotic treatment for surgical peritonitis.
Ann Surg. 1991;214:543-9.
Etude rétrospective de 480 péritonites
Résultats en fonction du traitement antibiotique initial
20
*
SEJOUR (J)
DECES (%)
*
10
0
EXCESSIF
ADEQUAT
INADEQUAT
PRONOSTIC : ANTIBIOTHERAPIE
Montravers et coll
Emergence of antibiotic-resistant bacteria in cases of
peritonitis after intraabdominal surgery affects the efficacy
of empirical antimicrobial therapy.
Clin Infect Dis. 1996;23:486-94.
100 péritonites post-opératoires
Mortalité
Choc
APACHE > 21
Age > 62
Trt ATB inadequat
Mortalité globale : 39 %
RR
3,6
2,3
1,9
1,6
p
0,01
0,05
0,004
0,009
PERITONITES POST-OPERATOIRES
RESULTATS SELON LE TRT ATB
60
50
57
TRT ADEQUAT
(N = 46)
TRT INADEQUAT
(N = 54)
40
50
39
34
30
20
26
20
10
0
SEJOUR ( J )
REINT ( % )
DECES ( % )
Montravers et coll, CID , 1996
INFECTIONS INTRA-ABDOMINALES
Notions générales
Microbiologie
Analyses des grandes séries
Propositions pratiques
Cas particuliers
BACTERIOLOGIE DES PERITONITES
* Flore polymicrobienne le plus souvent
- BGN du groupe des Entérobactéries :
E.Coli, Klebsiella spp, Enterobacter spp
- Bactéries anaérobies : Bactéroïdes fragilis
- Cocci gram + : streptocoques, entérocoques
* Synergie entérobactéries - anaérobies
* Entérocoques : rôle discuté
* Modifications de sensibilité liées:
aux antibiothérapies antérieures
à l ’hospitalisation
BACTERIOLOGIE DES PERITONITES
Flore polymicrobienne le plus souvent
* Ann Surg 2003; 237:235–245
Ertapenem / Piperac- Tazob : 335 / 396 = 84.6%
* Ann Surg 2004; 239: 409 - 416
péritonites communautaires : 367 / 563 = 65 %
péritonites nosocomiales : 132 / 193 = 68 %
Journal of Antimicrobial Chemotherapy 2002; 50: 569–576
Evaluation of antimicrobial therapy management of 120 consecutive patients
with secondary peritonitis
Albert Sotto, Jean Yves Lefrant, Pascale Fabbro-Peray, Laurent Muller, Jérôme
Tafuri, Francis Navarro, Michel Prudhomme and Jean Emmanuel de La
Coussaye
BACTERIOLOGIE DES PERITONITES
* Péritonites communautaires :
flore habituelle , sensible aux antibiotiques
* Péritonites post-opératoires :
flore modifiée , résistante aux antibiotiques
présence de bactéries inhabituelles
Pseudomonas aéruginosa
présence de levures
antibiothérapie antérieure
Levures
Pseudomonas
aéruginosa
Bactéries résistantes
aux ATB utilisés
INFECTIONS INTRA-ABDOMINALES
Notions générales
Microbiologie
Analyses des grandes séries
Propositions pratiques
Cas particuliers
PERITONITES PEU SEVERES
SPECTRE ETROIT OU LARGE ?
Nombreuses études ne montrant aucune
différence dans les résultats en fonction du
traitement antibiotique
PERITONITES PEU SEVERES
SPECTRE ETROIT OU LARGE ?
Etude prospective, randomisée, double insu
Cefoxitine ( 2 g / 6 h ) : 109 patients, 80 évaluables
Imipénème ( 500 mg / 6 h ) : 104 patients, 74 évaluables
CEFOXITINE
IMIPENEME
APACHE II
7,7 ± 4,4
8,9 ± 5,3
ECHECS
16,2 %
12,2 %
2,7 %
2,5 %
DECES
Christou et coll , Arch Surg 1996
PERITONITES PEU SEVERES
IMIPENEME / CEFUROXIME + METRONIDAZOLE
Etude prospective, randomisée,ouverte
515 patients, 306 évaluables
APACHE II < 10 : 81 et 82 % des cas
Angeras et coll , Scand J Infect Dis , 1996
PERITONITES PEU SEVERES
IMIPENEME / CEFUROXIME + METRONIDAZOLE
100
IMIPENEME
CEFUROXIME + METRO
90
85
91
87
SUCCES %
81
80
70
60
50
CLINIQUES
BACTERIOLOGIQUES
Angeras et coll , Scand J Infect Dis , 1996
PERITONITES PEU SEVERES
MEROPENEME / CEFOTAX + METRO
Etude prospective, randomisée,ouverte
160 patients
APACHE II < 10 : 81 et 88 % des cas
Huizinga et coll , JAC , 1995
MEROPENEME / CEFOTAX + METRO
100
98
97
93
92
SUCCES %
90
80
MEROPENEME
CEFOTAX + METRO
70
60
50
CLINIQUES
BACTERIOLOGIQUES
PERITONITES SEVERES
SPECTRE ETROIT OU LARGE ?
Plusieurs études démontrant une supériorité des
traitements antibiotiques à large spectre :
Carbapénèmes
Pipéracilline + Tazobactame
INFECTIONS INTRA-ABDOMINALES
IMIPENEME / CLINDA + TOBRA
Etude prospective
Imipénème 500 mg / 6 H
Clinda 600 mg / 6 H + Tobra (Pics > 6, Res: 1-2 )
290 patients , 162 évaluables
Etude du pronostic en fonction
des scores APACHE II
des traitements
SOLOMKIN et coll , Ann Surg 1990
PRONOSTIC
ECHECS CUMULES
30
25
TOBRA + CLIND
IMIPENEME
20
% 15
10
5
0
=5
= 10
= 15
= 20
APACHE II
= 25
> 25
SOLOMKIN et coll , Ann Surg 1990
INFECTIONS INTRA-ABDOMINALES
MEROPENEME / CEFOTA + METRO
Etude prospective, randomisée, ouverte
81 patients
100
100
95
87
82
SUCCES %
80
60
75
58
p = 0,008
MEROPENEME
40
20
CEFO + METRO
SERIE GLOBALE
Kempf et coll , Infection , 1996
< 10
> 10
APACHE II
PERITONITES POST-OPERATOIRES
RESULTATS SELON LE TRT ATB
60
50
57
TRT ADEQUAT
(N = 46)
TRT INADEQUAT
(N = 54)
40
50
39
34
30
20
26
20
10
0
SEJOUR ( J )
REINT ( % )
DECES ( % )
Montravers et coll, CID , 1996
PERITONITES POST- OPERATOIRES
% DE TRT INADEQUATS
MONOTH
BITHERAPIE
TRITHERAPIE
ASSOC IMIPENEME
AUTRES ASSOC
TRT INADEQ
5/5
38 / 68
9 /27
( %)
100
56
33
3 / 12
44 / 83
25
53
Montravers et coll, CID , 1996
ANNALS OF SURGERY 2003;237: 235–245
Ertapenem Versus Piperacillin/Tazobactam in the Treatment of
Complicated Intraabdominal Infections Results of a DoubleBlind, Randomized Comparative Phase III Trial
Joseph S. Solomkin, MD,* Albert E. Yellin, MD,† Ori D. Rotstein, MD,‡
Nicolas V. Christou, MD,§ E. Patchen Dellinger, MD,¶ Jose M. Tellado, MD,
Osvaldo Malafaia, MD, Alvaro Fernandez, MD,# Kyuran A. Choe, MD,*
Alexandra Carides, PhD,**Vilas Satishchandran, MS,** Hedy Teppler, MD,**
and the Protocol 017 Study Group
ASSOCIATION D'UN AMINOSIDE
* Traitements avec des bétalactamines inactives
ou d ’activité intermédiaires sur E Coli
* Infections trés sévères
* Persistance en fin d'intervention d'un inoculum
élevé
* Risque de présence de BMR
* Utilité discutée lorsque l ’antibiothérapie est avec
une BL à spectre large
ANTIMICROBIAL AGENTS AND CHEMOTHERAPY, 2000; 44 : 2028–2033
Monotherapy with a Broad-Spectrum Beta-Lactam Is as Effective
as Its Combination with an Aminoglycoside in Treatment of
Severe Generalized Peritonitis: a Multicenter Randomized
Controlled Trial
H. DUPONT, C. CARBON AND J. CARLET
Etude multicentrique
Péritonites généralisées
Piperacilline + Tazobactame : 4 g x 4 / j
versus
Piperacilline + Tazobactame : 4 g x 4 / j
+
Amikacine : 7,5 mg .kg x 2 / j
PIPERACILLINE + TAZOBACTAME
ASSOCIATION D ’UN AMINOSIDE ?
PT
PT + A
99
105
SAPS 2
30 + 11
31 + 11
P Com
53 %
60 %
P PO
36 %
31 %
P Nosoc
11 %
Nb
9%
Dupont et coll , A A C 2000 ; 44 : 2028-33
PIPERACILLINE + TAZOBACTAME
ASSOCIATION D ’UN AMINOSIDE ?
Aucune différence entre les 2 traitements, même en
ajustant sur le score de gravité et sur le type de péritonite
Dupont et coll , A A C 2000 ; 44 : 2028-33
INFECTIONS INTRA-ABDOMINALES
Notions générales
Microbiologie
Analyses des grandes séries
Propositions pratiques
Cas particuliers
ANTIBIOTHERAPIE DES PERITONITES
Aucun antibiotique n’est parfait
Une antibiothérapie empirique précoce est
nécessaire
Le choix dépend
du type de péritonite
du contexte clinique
Les modifications de traitement sont discutées
La durée du traitement est discutée
PERITONITES
PEU OU MOYENNEMENT SEVERES
* Nombreuses études ne montrant aucune
différence dans les résultats en fonction du
traitement antibiotique :
cefoxitine
cefuroxime + métronidazole + aminoside
amoxicilline + IBL + aminoside
cefotaxime + métronidazole
clindamycine + tobramycine
* Eviter les quinolones du fait du risque « écologique »
PERITONITES POST-OPERATOIRES
PERITONITES SEVERES
* Supériorité des
des carbapénèmes
de pipéracilline + tazobactame
* Discussion sur le traitement de l ’entérocoque
des levures
PROBLEMES MICROBIOLOGIQUES
PARTICULIERS
Fréquence et gravité des infections à
Entérocoques
Levures
Traitement systématique ou ciblé ?
Une réponse paraît apportée par les études
récentes
ENTEROCOQUES
Cocci à gram + en chaînettes
* Streptocoques du groupe D sauf :
Streptococcus bovis
Streptococcus equinus
Streptococcus alactolytus
* 14 espèces retrouvées chez l ’homme et
les animaux :
Enterococcus faecalis: 70 à 80 %
Enterococcus faecium: 10 à 20 %
* Toujours résistants aux céphalosporines
ENTEROCOQUES : PATHOGENICITE
* Commensaux du tube digestif
* Germes peu virulents
* Pouvoir pathogène discuté
flore souvent polymicrobiennes
rôle propre de l ’entérocoque ?
* Synergie avec les entérobactéries ( E coli )
et les anaérobies dans de nombreux modèles
animaux d ’infections:
abdominales, urinaires, cutanées
INFECTION AND IMMUNITY.1997; 65 :144–149
Evidence of the Proinflammatory Role of Enterococcus faecalis
in Polymicrobial Peritonitis in Rats
PHILIPPE MONTRAVERS,* JACQUELINE MOHLER, LINE SAINT
JULIEN,AND CLAUDE CARBON
These results suggest that E. faecalis somehow
inhibited phagocytosis and intracellular killing of the
other pathogens and also played an inflammatory
role, which might account for the bacterial synergy
observed in this model.
Burnett R et coll ,
Surgery 1995, 118 :716-721
* Etude du rôle de l ’enterocoque en regroupant
les patients d ’une étude prospective, randomisée
comparant l’impéneme à une association
ciprofloxacine + métronidazole
* 330 patients dont 71 avec isolement d ’entérocoque
L'APACHE II et la présence d'entérocoque
sont des facteurs indépendants d'échecs
Burnett R et coll ,
Surgery 1995, 118 :716-721
40
28
ENTEROCOQUE +
ENTEROCOQUE -
30
14
% 20
10
0
ECHECS
Etude très discutable et très critiquée
British Journal of Surgery 2002; 89 :361-367
Postoperative enterococcal infection after treatment of
complicated intra-abdominal sepsis
A. Sitges-Serra, M. J. Lo pez, M. Girvent*, S. Almirall, J. J.
Sancho
* Etude observationnelle prospective ( 1994-1999 ) :
200 patients ayant une infection intra-abdominale
* Entérocoque isolé lors de la chirurgie initiale chez 42
patients ( 21 %) :
péritonites communautaires : 11 %
péritonites post-opératoires : 53 %
abcès intra-abdominaux : 23 %
abcès et péritonites appendiculaires : 0 %
* Isolats initiaux :
Enterococcus faecalis : 35 = 83 %
Enterococcus faecium : 7 = 17 %
* Complications septiques post-opératoires avec
participation de l ’entérocoque : 34 patients
Enterococcus faecalis : 30
Enterococcus faecium : 4
* 15 réinfections et 19 nouvelles infections
* Mortalité des infections à entérocoque 21 % versus 4 %
Journal of Antimicrobial Chemotherapy 2002; 50: 569–576
Evaluation of antimicrobial therapy management of 120
consecutive patients with secondary peritonitis
Albert Sotto, Jean Yves Lefrant, Pascale Fabbro-Peray, Laurent
Muller, Jérôme Tafuri, Francis Navarro, Michel Prudhomme and
Jean Emmanuel de La Coussaye
* 120 patients admis en réanimation pour péritonite
Multivariate analysis of factors present at the
time of admission associated with death within
30 days
Eur J Clin Microbiol Infect Dis 2004; 23:73–77
S. Harbarth · I. Uckay
Are there Patients with Peritonitis Who Require
Empiric Therapy for Enterococcus?
Crit Care Med 2003; 31:752–757
Can yeast isolation in peritoneal fluid be predicted in intensive
care unit patients with peritonitis?
Hervé Dupont, MD; Agnes Bourichon; Catherine Paugam-Burtz;
Jean Mantz; Jean-Marie Desmonts
Arch Surg 2002;137 : 124-1346
* 271 patients admis en réanimation pour péritonite
* 83 péritonites avec Candida
* Candida albicans : 74 % ; Candida glabrata : 17 %
* Tous les Candida étaient sensibles au fluconazole
* Mortalité des péritonites sans candida : 41 %
Mortalité des péritonites avec candida : 52 %
Mortalité en réanimation
Candida + à l ’examen direct : 22 / 30 = 73 %
Candida - à l ’examen direct : 21 / 53 = 40 %
p = 0,003
Arch Surg 2002;137 : 124-1346
Facteurs indépendants de mortalité dans
les Péritonites avec Candida
OR
p
APACHE II > 17
28,4
< 0,001
Ins resp
10,6
0,003
Origine haute
7,8
0,007
Candida + ex direct
4,7
0,02
Arch Surg 2002;137 : 124-1346
PERITONITES AVEC CANDIDA
* Traitement indispensable si :
examen direct +
culture des prélèvements per-opératoires +
* Aucune valeur des prélèvements de drains
sauf les drainages d ’abcès sous TDM
* Fluconazole dans l ’immense majorité des cas
* Traitement « pré-emptif » dans toutes les
péritonites post-opératoires ?
* Etude prospective randomisée en double insu :
43 péritonites post-opératoires
fluconazole 400 mg / j ( n = 23)
placébo ( n = 20)
INFECTIONS INTRA-ABDOMINALES
PROBLEME DES DOSES
* Modifications de pharmacocinétique
- patients de réanimation
- sepsis sévère
* Adaptation posologique en cas
d’insuffisance rénale
MEROPENEME : 1 Gr / 8 H
PHARMACOCINETIQUE
INF. ABD
VOL. SAINS
Cmax (mcg/ml)
47,6 ± 17,6
61,6 ± 6,8
AUC (mcg.h/ ml)
57,5 ± 20,1
77,5 ±11,5
T 1/2 ( h )
1,04
0,98
Cl (ml/min)
315 ± 72
188 ± 31
V ss (l)
26,7 ± 6,8
12,5 ± 1,5
Bedikian et coll, AAC , 1994
ANTIMICROBLAL AGENTS AND CHEMOTHERAPY 1992; 36: 2766-27
Piperacillin-Tazobactam versus Imipenem-Cilastatin for Treatment of IntraAbdominal Infections
B. BRISMAR, A. S. MALMBORG, G. TUNEVALL, B. WRETLIND, L. BERGMAN,L. 0. MENTZING, P. O. NYSTROM, E.
KIHLSTROM, B. BACKSTRAND,T. SKAU, B. KASHOLM-TENGVE, L. SJOBERG, B. OLSSON-LIIJEQUIST,F. P. TALLY,
L. GATENBECK, A. E. EKLUND AND C. E. NORDlt*
ANTIMICROBLAL AGENTS AND CHEMOTHERAPY 1992; 36: 2766-27
Piperacillin-Tazobactam versus Imipenem-Cilastatin for Treatment of IntraAbdominal Infections
B. BRISMAR, A. S. MALMBORG, G. TUNEVALL, B. WRETLIND, L. BERGMAN,L. 0. MENTZING, P. O. NYSTROM, E.
KIHLSTROM, B. BACKSTRAND,T. SKAU, B. KASHOLM-TENGVE, L. SJOBERG, B. OLSSON-LIIJEQUIST,F. P. TALLY,
L. GATENBECK, A. E. EKLUND AND C. E. NORDlt*
Imipénème : 500 mg / 8 h
Piperacilline + Tazobactame : 4 gr , 500 mg / 8 h
Doses insuffisantes d’Imipénème ?
PERIODE POST-OPERATOIRE
* Traitement des défaillances viscérales
* Critères de modifications du traitement
antibiotique
* Durée du traitement
* Diagnostic et traitement des complications
locales
MODIFICATIONS DE L'ANTIBIOTHRERAPIE
* Resultats microbiologiques
* Prélèvements per-opératoires
examen direct
cultures
* Hémocultures
* Cultures des drains: non
* Complications
Intra-abdominales
Autres infections
Journal of Antimicrobial Chemotherapy 2002; 50: 569–576
Evaluation of antimicrobial therapy management of 120
consecutive patients with secondary peritonitis
Albert Sotto, Jean Yves Lefrant, Pascale Fabbro-Peray, Laurent
Muller, Jérôme Tafuri, Francis Navarro, Michel Prudhomme and
Jean Emmanuel de La Coussaye
Mortalité
* Pas de modifications d ’antibiothérapie :
19 / 71 = 26,7 %
* Modifications d ’antibiothérapie :
11 / 49 = 22,4 %
DUREE DU TRAITEMENT
* 5 à 15 jours selon les circonstances
* Maintien ou changement :
si réintervention et/ou complications
* Arrêt des antibiotique :
apyrexie
évolution abdominale satisfaisante
ANTIMICROBIAL AGENTS AND CHEMOTHERAPY, 2000; 44 : 2028–2033
Monotherapy with a Broad-Spectrum Beta-Lactam Is as Effective
as Its Combination with an Aminoglycoside in Treatment of
Severe Generalized Peritonitis: a Multicenter Randomized
Controlled Trial
H. DUPONT, C. CARBON AND J. CARLET
SIRS ET SEPSIS POST-OPERATOIRES
Etiologies multiples
Evolution de la péritonite initiale
SDRA
Infections nosocomiales
Complications locales
Diagnostic difficile
Moment de survenue
Manifestations cliniques
Imagerie
INFECTIONS INTRA-ABDOMINALES
Notions générales
Microbiologie
Analyses des grandes séries
Propositions pratiques
Cas particuliers
CAS PARTICULIERS
* Péritonites nosocomiales non post-opératoires
* Péritonites des dialyses péritonéales ambulatoires
* Péritonites spontanées du cirrhotique
* Péritonites primitives
Ann Surg 2004;239: 409 - 416
Clinical and Therapeutic Features of Nonpostoperative
Nosocomial Intra-abdominal Infections
Philippe Montravers, MD, PhD,* Annie Chalfine, MD, MPH,† Remy
Gauzit, MD,* Alain Lepape, MD,‡ Jean Pierre Marmuse, MD,§
Corinne Vouillot, PharmD,* and Claude Martin, MD¶
* Etude multicentrique (176 centres) française
* juin 2000 à janvier 2001
* 761 péritonites communautaires
* 247 péritonites nosocomiales non post-opératoires
de chirurgie abdominale
Ann Surg 2004;239: 409 - 416
PCom
PN
Aminop + IBL
23 %
12 %
BL à spectre étendu
34 %
62 %
Ch de trt pour échec
14,5 %
6,8 %
Durée de Trt
9 + 15
12 + 18
PERITONITES DES DPCA
* Manifestations cliniques variables, dépendant
de la virulence du pathogène et du moment
d'infection.
* Diagnostic = examen du liquide péritonéal.
* Au moins 2 des 3 critères suivants:
- Symptômes d'irritation péritonéale
- Dialysat trouble avec plus de 100 leucocytes/mm³
- Culture positive du dialysat
PERITONITES DES DPCA
Le plus souvent causées par un seul micro-organisme,
provenant de la flore cutanée du patient ou de son tractus
respiratoire.
1. Coques Gram (+): 70%
- Essentiellement staph coagulase-négatif (S. epidermidis)
- Egalement S. aureus, streptocoques et entérocoques
2. Bacilles Gram (-): 20-30%
- E. coli, P. aeruginosa (5-10%), Klebsiella spp
3. Autres
- Bactéries anaérobies
- Champignons (majoritairement C. albicans)
- Mycobactéries
* Education des patients à la reconnaissance des signes
précoces d'infection tels qu'un aspect trouble du dialysat.
* Antibiothérapie en milieu ambulatoire.
* Antibiotiques administrés par voie intra-péritonéale
concentrations élevées au site d'infection
ajoutés au dialysat:
- soit de manière continue dans chaque sac de dialysat
- soit de manière intermittente de 2 fois par jour jusqu'à une
fois par semaine.
* En cas de péritonite sévère, les mêmes antibiotiques seront
également administrés par voie intraveineuse.
Choix du traitement empirique
Cefazoline + ceftazidime
La combinaison cefazoline + ceftazidime ne couvre pas les
MRSA.
Antibiothérapie poursuivie pendant 7 à 14 jours.
Dans certains cas plus sévères il peut être nécessaire de la
prolonger au-delà de 14 jours.
Eventuellement C1G + Aminoside
Silva et coll
The recommendations from the International Society for
Peritoneal Dialysis for Peritonitis Treatment: a single-center
historical comparison.
Adv Perit Dial. 2004;20:74-7.
We observed no significant difference in the peritonitis cure
rate from period 1 to period 2 (78% vs. 83).
Shear et coll
Spontaneous bacterial peritonitis.
Dig Dis. 2005;23:39-46.
* Infection du liquide d’ascite sans cause chirurgicale
* Translocations bactériennes de BGN
* Prélèvement du liquide d’ascite:
compte des polynucléaires, biochimie ( protéines,
LDH, Glucose) et cultures
* Traitement empirique si suspicion d’infection
* Antibiotique recommandé : Cefotaxime
* Ne pas passer à côté d’une péritonite secondaire
PERITONITES PRIMITIVES
* Très rares
* Syndrome néphrotiques, Immunodéprimés
* Diagnostic souvent seulement à la laparotomie
* Microbiologie:
Coques Gram + :Pneumocoques, streptocoques
Bacilles Gram Autres: champignons, mycobactéries, virus
* Mortalité tés élevée
Intensive Care Med 2002 28:1829–1831
Alexandra Gavala, Serafim Klimopulos, Dimitrios
Exarchos, Kosmas Konstantinidis, Zoi Daniil, Spyros G.
Zakynthinos, Epaminondas Zakynthinos
Persistent primary peritonitis due to group A
streptococcus and E. coli
* Primary peritonitis caused by GAS is extremely
rare in Adults without the predisposing conditions
described above.
* More specifically, a review of the literature
identified only 17 such prior cases, although many
of them had a significant medical history.
CONCLUSIONS
* Aucun antibiotique n’est parfait
* Une antibiothérapie empirique précoce est
nécessaire
* Le choix dépend :
du type de péritonite
du contexte clinique
* La durée du traitement est discutée
BONNE COLLABORATION
MEDICO CHIRURGICALE
Téléchargement