Nephrologie-Proteinuries

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Néphrologie
= médecine des reins,
des voies urinaires,
et des désordres du
« milieu intérieur ».
La néphrologie prend
en charge:
• Les néphropathies.
• L’insuffisance rénale aiguë ou
chronique.
• Les lithiases urinaires.
• L’hypertension artérielle.
• Les troubles électrolytiques.
La proteinurie
• C’est un des symptômes les plus
fréquents des maladies rénales.
• Cela peut être le seul signe, pendant
une période très prolongée.
• L’albumine n’est qu’une des variétés
de proteines.
Signification
• Une proteinurie pathologique ne
préjuge pas de la gravité de
l’affection en cause.
• Elle peut témoigner d’un trouble
fonctionnel, ou de lésions des
structures de l’appareil urinaire.
Rappel physiologique
• La filtration glomérulaire ne laisse
passer qu’une très faible quantité de
proteines (2 à 3 g / L).
• Facteurs principaux:
- poids moléculaire (70 kD).
- charge électrique.
• Le tube rénal réabsorbe la plus
grande partie des proteines (99%).
Proteinurie
physiologique
• < 150 mg / 24 h.
• < 100 mg / m² / 24h.
• Albuminurie < 30 mg / 24 h.
Dépistage d’une proteinurie
• Bandelette urinaire:
Récipient propre et sec.
Lecture après 1 minute.
Echelle colorée ( + = 300 mg / L).
Deux causes d’erreurs:
- plus sensible à l’albumine (faux -).
- faux + par urines alcalines ou concentrées.
• Laboratoire: ECBU avec chimie des urines.
Résultat en grammes / L.
Caractérisation d’une proteinurie
• Dosage sur 24 heures.
LE RECUEIL D’URINES !!!
Nécessite explications, rigueur, motivation.
• Analyse qualitative:
– Electrophorèse: albumine / globulines.
– Immunofixation: Ig G, A, M, chaînes , .
– Chromatographie des acides aminés.
• A défaut de recueil urinaire des 24 h:
Proteines / créatinine > 0,2 (mg/mg)
Interprétation
• Eliminer les causes d ’erreur:
– Sang.
– Infection.
• Proteinuries transitoires: toujours isolées.
– Orthostatique: sujet jeune.
– Fièvre, effort, insuffisance cardiaque.
• Proteinuries permanentes:
= anomalie rénale (sauf exception).
Bilan minimal d’une
proteinurie permanente
•
•
•
•
•
Electrophorèse des proteines urinaires.
Sédiment urinaire.
Créatininémie.
Ionogramme sanguin, glycémie.
Echographie rénale.
Notions importantes
• Micro-albuminurie (30 à 300 mg / 24h).
Néphropathie diabétique +++
Marqueur de risque vasculaire.
• Hématurie microscopique n’explique pas
une proteinurie > 0,5 g / 24h.
• Origine extra-rénale: hémoglobinurie,
myoglobinurie, Bence Jones.
• Origine glomérulaire quasi-certaine si > 2
g / 24h.
CONCLUSION
• Une proteinurie est un signe capital.
• Elle doit faire rechercher une
néphropathie, afin d’en prévenir ou
d’en limiter les conséquences.
• Elle constitue en soi un facteur de
lésions rénales, et justifie un
traitement par IEC ou ARA2.
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