ETUDE DES CORRIDORS ECOLOGIQUES DE L’EUROCITE BASQUE Un autre regard Le concept qui sous-tend ce travail • En Europe, 42 % des mammifères indigènes, 43 % des oiseaux, 45 % des papillons et 52 % des poissons d’eau douce sont menacés d’extinction, selon la Commission européenne. • La fragmentation est un facteur majeur de disparition des espèces. 22/04/2017 2 Un contexte bien particulier sur ce territoire • La nature ne connait pas la frontière. Animaux, plantes, gênes, pathologies se déplacent (N/S et S/N) en faisant fi des limites administratives. • La baie de Txindudi est un point bas de la chaine des Pyrénées, l’un des seuls verrous permettant le passage privilégié des espèces. Pose des problèmes spécifiques. Exige des réponses adaptées de la part des organisations politiques. • Le dérèglement climatique est en marche et constitue aujourd’hui, le moteur de cette animation. Beaucoup d’espèces en limite d’aires naturelles. Quelle en sera l’évolution ? • L’eurocité est marquée par deux occupations très différentes de l’espace d’un côté et l’autre de la frontière Intérêt de l’opération • Elle est transfrontalière (adaptation d’une méthode à des contextes, des organisations différentes) • Elle s’appuie sur le volontariat • Elle prend en compte des thèmes aujourd’hui peu traités (la mer, la circulation aviaire,) • Travaux très sérieux d’actualisation de l’occupation du sol, de recherche de référentiel cartographique commun + précision du pixel Ses limites • C’est un schéma. Donc forcement grossier et qui appellera ensuite des précisions, des vérifications sur le terrain • Basé sur l’état des connaissances actuelles (présence d’espèce, connaissance des déplacements) • Surtout des animaux, • Appuyé sur des concepts tirés de l’écologie du paysage (CEMAGREF Grenoble, ECONAT en Suisse), • Permis par l’emploi des nouvelles technologies (capacité des ordinateurs à faire des calculs raster) école anglosaxone des GIS. Intérêt de cette démarche • • • Le réseau permet une nouvelle approche de la préservation de la nature . On passe d’une vision statique (les réserves, les parcs) à une vision dynamique (circulation des espèces), Le réseau oblige à inverser le regard. Ce n’est plus l’espace urbain qui est considéré dans les documents d’urbanisme, mais les autres espaces naturels, agricoles, friches urbaines commerciales et industrielles… La biodiversité n’est plus simplement une affaire de spécialistes mais implique désormais les aménageurs, dans une vision prospective du territoire, 6 De nouvelles perspectives • Un moyen de sensibilisation des acteurs du territoire sur leur responsabilité dans le domaine de la sauvegarde de la biodiversité, • La consécration du verrou naturel que constitue la baie de Txingudi, comme observatoire du changement climatique, • Document pointant des travaux d’effacement de points noirs notamment sur les routes, cours d’eau… qui peuvent être mis en œuvre. Merci de votre attention François Esnault Conseil départemental des Pyrénées atlantiques En charge des Espaces Naturels Sensibles Mail : [email protected] Tel : 05 59 46 51 86 22/04/2017 8