SINUS de la FACE

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SINUS de la FACE
Fonction
• Aération Pharynx, Oreille
• Filtre voies respiratoires
• Participe à structure crâne (allègement)
• Cycle ciliaire
Anatomie
• 4 paires de sinus:
–
–
–
–
frontaux
ethmoidaux
sphénoidaux
maxillaires
• s’agençant autour des fosses nasales qui
contiennent 4 paires de cornets (supr, sup,
moy, inf) et le septum nasal
• 4 méats
Anatomie
• Sinus
– Parois osseuses
– tapissés d’une muqueuse respiratoire
– communiquent entre eux et avec fosses nasales
• Les sinus se développent progressivement:
- cellules ethmoïdales dès la naissance
- cellules mastoïdiennes dès les premiers mois
- sinus maxillaires à partir de 18 mois
- sinus sphénoïdal à partir de 3 ans
- sinus frontaux à partir de 6 à 7 ans
1. Fosse nasale, 2. Cavum,
3 et 14: Ailes du processus
ptérygoïde,
4. Fente ptérygo-palatine,
5. Méat moyen,
6. Ostium du sinus maxillaire,
7. Os zygomatique (malaire),
8. Cloison nasale, 9. Pyramide
nasale,
10. Canal lacrymo-nasal,
11. Cornet moyen,
13. Processus coronoïde de la
mandibule,
15. Condyle mandibulaire.
1. Cellule postérieure reculée (ou
d'Onodi),
2. Cellule postérieure centrale,
3. Cellule postérieure avancée,
4. Système bullaire,
5. Cellule unciformienne, 6. Cellule
méatique antérieure, 7. Cellule
méatique postérieure,
8. Cavité nasale,
9. Canal carotidien, 10. Trou
optique,
13. Os planum (lame papyracée),
1. Cavité nasale, 2. Méat
inférieur,
4. Processus unciforme,
5. Région du méat moyen,
6. Cellule de la bulle, 7.
Racine d'attache verticale
du cornet moyen,
8. Lame criblée, 9. Processus
crista galli,
10. Cellule supra-bullaire,
12. Canal sous-orbitaire,
13. Ostium du sinus
maxillaire et gouttière
uncibullaire,
CNF
Canal naso-frontal
MEATS
Méats
Vue endoscopique
Variantes de la normale
• À risque infectieux
• à risque chirurgical
• à risque de brèche durale
A risque chirurgical:
– Déviation septale (30%)
– variantes du PU (attache, pneumatisation,
déviation)
– canal carotidien (procidence, déhiscence,
implantation septum intersphénoidal)
– pneumatisation clinoïdes ant
– procidence NO
– déhiscence lame orbitaire (papyracée)
– Développement post des cell ethm post (Onodi)
– procidence art eth ant
Variante
Pneumatisation Clinoïdes ant
Nerf optique
Nerf optique
A risque infectieux
– rétrécissement de l’infundibulum maxillaire (moy):
•
•
•
•
•
Cell de Haller
procidence des cell de la bulle
PU: déviation latérale, pneumatisation
cornet moyen: concha bullosa, inversion de courbure
déviation septum nasal
– rétrécissement du méat sup: pneumatisation ou
déviation du vomer
Hyper-pneumatisation de la cellule
unciformienne inf gauche ou cellule de Haller
• A risque de brèche durale:
– hyperpneumatisation sinusienne avec à
l’extrême pneumatocèle
– pneumo-sinus dilatans qui dans un contexte de
céphalée témoigne d'une pneumatisation évolutive
sinusale frontale dans tous les plans de l'espace
amincissant la corticale.
Pathologie infectieuse et/ou
inflammatoire
•
•
•
•
Réaction inflammatoire bénigne
Sinusite aiguë
Sinusite chronique
maladie inflammatoire
Kyste sous-muqueux
Sinusite Aiguë
Sinusite Chronique
Sinusite d’origine dentaire
Granulome apical
Les granulomatoses
• affections rares
• se limitent souvent à la cavité nasale.
• Les lésions les plus fréquentes sont lytiques et intéressent le
septum, d'autres sont plus étendues, leurs densité et signal
se rehaussent après injection.
– le granulome nécrosant des drogués,
– la maladie de Wegener,
– la sarcoïdose,
– le granulome médio-facial de Stewart,
– le rhinosclérome.
Mucormycose sur matériel
d’origine dentaire
Femme 40 ans, diabétique,
Sinusite, puis exophtalmie,
ophtalmoplégie complète droite,
cécité droite, hémiplégie gauche
+cellulite orbitaire
+Thrombophlébite sinusC
+Occlusion CI
• genres Rhizopus, Mucor
et Absidia
Wegener
La polypose naso-sinusienne
(PNS)
Physiopathologie
• maladie inflammatoire chronique de la muqueuse nasosinusienne intégrée ou non dans un contexte allergique, inscrit
ou non dans le cadre d'affection plus générale :
Mucoviscidose, syndrome de WIDAL
(PNS+asthme+intolérance à l'aspirine+déficit immunitaire).
Clinique
• essentiellement, obstruction nasale souvent marquée,
• rhinoscopie antérieure: polypes plus ou moins développés de
part et d'autre du septum nasal.
TDM: Pas d’inj de PdC car pas de rehaussement net de densité au
niveau tissulaire, et de plus contexte allergique.
• au début: épaississement tissulaire diffus qui s'associe à des zones
encore partiellement ventilées.
• Lorsque l'affection évolue, les polypes comblent tout le méat
moyen, l'ethmoïde et la cavité nasale ainsi que les sinus
maxillaires, ou (moins souvent) le sinus frontal voire le sinus
sphénoïdal. Des réactions inflammatoires liquidiennes sont
possibles. Les cloisons des cellules ethmoïdales peuvent être
lysées ainsi que le septum nasal. Atteinte beaucoup plus rare de
l'os planum et de la lame criblée.
!!! Une tumeur maligne de petite taille associée à une PNS est ainsi
assez délicate à mettre en évidence.
PNS
Polypose focale
Toxique
Mucocèle
• aboutissement de l'obstruction d'une cavité. La fermeture de
l'ostium cavitaire est le plus souvent d'origine inflammatoire mais
peut également procéder d'une tumeur bénigne ou d'un
phénomène cicatriciel post-traumatique.
Toute cavité faciale obstruée peut être le siège d'une mucocèle
(région ethmoïdo-frontale ++).
• TDM: soufflure des parois de la cavité. Les parois sont refoulées
et déformées par la contrainte mécanique (accumulation des
sécrétions) puis vont partiellement se résorber. Le contenu
inflammatoire est habituellement hypodense sans PdC.
• IRM: contenu hyperintense en T1 et en T2 dans les cas les plus
typiques mais hypo possible notamment dans les formes
anciennes.
Mucocèle
mucoviscidose
Pathologie tumorale
Tumeurs des cavités naso-sinusiennes:
• Bénignes
• Malignes
Les tumeurs bénignes
– Clinique: obstruction nasale avec ou sans saignement.
– L'examen clinique: présence d'une masse occupant tout ou
une partie de la cavité nasale, le plus souvent biopsiée.
– Dans certains cas si une lésion très vascularisée est suspectée,
l'approche histologique n'est pas proposée, l'imagerie a alors
non seulement pour vocation de préciser l'extension
lésionnelle mais aussi d'apporter un argument étiologique.
» 1. Le papillome inversé
• Il intéresse la région inter-sinuso-nasale ou plus rarement le
sinus sphénoïdal prédominant chez les hommes au-delà de
50 ans. potentialité maligne. La tumeur se rehausse
modérément avec PdC.
• L'IRM en T2 et en coupe frontale fait la différence entre la
lésion, de signal intermédiaire, et la réaction inflammatoire
sinusale maxillaire de signal plus franc.
» 2. Le cholestéatome
• lésion en générale située dans la corticale frontale, de type
primitif ; TDM: formation lacunaire, IRM: signal
intermédiaire en T1, plus franc en T2.
Papillome inversé
» 3. Le fibrome nasopharyngien
• adolescent avec obstruction et épistaxis.
• Tumeur bénigne très vascularisée
• TDM: masse centrée au niveau de la partie postéro-supérieure
des choanes au pourtour du trou sphénopalatin nettement
rehaussée par PdC;
étendue en dehors par la fente ptérygo-palatine vers des régions
profondes de la face,
en dedans la cavité nasale,
en haut le sinus sphénoïdal
et en arrière le nasopharynx.
» 4. Les méningiomes ethmoïdo-nasaux
• Lésions classiques.
• origine sus-ethmoïdale (secondairement étendue à la cavité
nasale par la lame criblée) ou à partir de cellules ectopiques
intranasales.
• La sémiologie clinique est dominée par l'obstruction nasale.
•
Imagerie: lésion très localisée mais parfois très étendue de
l'étage antérieure de la base du crâne à la cavité nasale
lysant la lame criblée de l’ethmoïde.
rehaussées après injection de produit de contraste en TDM
et en IRM.
» 5. L'ostéome
• lésion fréquente siège essentiellement au niveau du sinus frontal.
• céphalées lorsque la lésion obstrue le canal naso-frontal,
responsable d'une sinusite de la cavité intéressée.
» 6. Les autres tumeurs
• Schwannome (nasal), léiomyome, fibrome, hémangiome, kyste
anévrysmal apparaissent bien limitées mais sans caractère
particulier; Dc ne repose que sur l'histologie.
•
D'autres lésions avec plages osseuses : ostéochondrome,
fibrome ossifiant ne sont diagnostiquées qu'après la biopsie.
Ostéome
Ostéoblastome
Les tumeurs malignes:
• Le bilan nécessite d'apprécier l'intégrité ou non de la cavité
nasale contro-latérale, des cellules ethmoïdales, de la lame
criblée et des espaces sous-arachnoïdiens sus-jacents, de l'os
planum et de la cavité orbitaire, des régions profondes de la face.
• L'IRM: bilan d'extension,
nécessite toujours une séquence frontale en T2 pour faire la part
entre la lésion et les réactions inflammatoires environnantes, la
TDM ayant tendance à surestimer la tumeur. Le T1 Gado, utile
pour apprécier l'éventuelle infiltration de certains nerfs crâniens
notamment dans le suivi post-thérapeutique, ne modifie en
général pas le bilan d'extension et en particulier pas les données
fournies par le T2.
• les épithélioma,
• adénocarcinomes de l'ethmoïde: contexte
professionnel : menuisier .
• les mélanomes malins,
• les cylindromes, sarcomes, lymphomes,
plasmocytomes,
• métastases (rein ++).
Tu fosse nasale
Tu sinus max
L'esthesioneuroblastome ou
neuroblastome olfactif
• tumeur très rare se développant aux dépens du nerf olfactif
dans la cavité nasale.
• deux pics de fréquence: vers 20 ans et vers 50 ans.
• Développement lent et surtout local mais peut métastaser au
niveau des ganglions cervicaux, des poumons, des os ou
des méninges du cerveau.
• Symptômes aspécifiques: obstruction nasale, épistaxis,
anosmie.
• Traitement: chirurgie maximale suivie d'une radiothérapie.
Après la chirurgie, l'odorat peut être altéré voire perdu.
survie à 5 ans de l'ordre de 70%.
Esthésioneuroblastome
Etiologie sinusites
Les pseudo-tumeurs
d'origine dentaire
• Le kyste périradiculaire développé autour d'une racine
dentaire se développe vers le haut en direction du sinus
maxillaire en refoulant la paroi.
• Le kyste corono-dentaire se développe sur une dent incluse
et n'englobe que la couronne.
• Les kystes par inclusion épithéliale résiduelle sont les
équivalents mineurs des fentes congénitales de face :
– le kyste du canal incisif,
– le kyste globulo-maxillaire,
– le kyste naso-labial,
– le colobome.
• L'odontome constitue une malformation dentaire d'aspect
pseudo-tumoral. L'odontome composé correspond à un
ensemble de dents plus ou moins mâtures agglomérées en
masse, l'odontome complexe est constitué de toutes les
substances dentaires sans organisation. La TDM montre
une masse dense soufflant la corticale sinusale maxillaire.
La constatation d'une dent de nature intralésionnelle
permet de poser le diagnostic si elle est visible.
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