Débuts du parlement en Pologne

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Les traditions démocratiques
en Pologne
Le travail du groupe e-twinning de ZSP1 de Rybnik (Pologne)
Débuts du parlement en Pologne
D'après les usages anciens, les
princes rassemblaient la
chevalerie polonaise, lors des
assemblées, appelées diètes. A
la fin du XVe siècle, la diète se
composait de deux parties : le
roi avec le Sénat (donc le
conseil royal) et la Chambre
des députés.
Les représentants de la
noblesse élus lors des diétines
locales, ainsi que les
représentants des villes les plus
importantes y siégeaient. La
diète polonaise est un des plus
anciens parlements d'Europe.
Les documents législatifs du XVIe siècle
Essor culturel
•
•
L'époque des Jagellons marque le temps
de l'essor culturel de la Pologne. Le
mérite particulier dans le développement
de la culture et de la science en Pologne,
revient tout d'abord à Casimir Jagellon et
Sigismond Ier le Vieux. Les "Chroniques"
de Jan Dlugosz, les sculptures de Wit
Stwosz (Veit Stoss), les écrits historiques
de Filippo Buonaccorsi dit Kallimach ou
enfin les chefs-d’oeuvre littéraires de
Mikolaj Rej, de Jan Kochanowski et
d'Andrzej Frycz-Modrzewski se sont
inscrits pour toujours dans le patrimoine
culturel de la Pologne.
Le traité de Nicolas Copernic, "Des
Révolutions des orbes célestes",
novateur pour son époque, témoigne du
niveau de la science polonaise sous les
Jagellons. Dans cette partie de l'Europe,
le polonais est devenu, pour quelques
siècles, la langue des gens cultivés.
Nicolas Copernic
La chute de l'Etat
•
L'Etat, de plus en plus affaibli, n'était plus
en mesure de faire face aux ambitions
des puissances limitrophes. Ainsi, en
1772, la Russie, la Prusse et l'Autriche
ont accompli le premier partage de la
Pologne, le second partage de la
Pologne s'accomplit en 1793.
•
En 1795, la Russie, l'Autriche et la
Prusse ont entrepris le partage définitif de
la République, après l’échec de
l’insurrection dirigée par Thadée
Kosciuszko. Le roi Stanislas Auguste a
été contaraint à abdiquer. C'est à partir
de ce moment que le nom de la Pologne
a disparu pour des siècles de la carte de
l'Europe.
Thadée Kosciuszko, héros national
polonais de l’époque des partages de la
Pologne
Le XIXe siècle - la lutte pour l’indépendance
•
•
•
•
Tout le XIXe siècle a été marqué par les
essais successifs des Polonais pour
rétablir l’état indépendant.
Les Polonais luttaient aux côtés de
l’armée de Napoléon. Ayant battu
l'Autriche et la Prusse, il a créé, d'une
partie de l'ancien territoire de la
République, le Duché de Varsovie (1807).
Après la chute de Napoléon le Duché a
été incorporé par les Russes.
L’échec de l’Insurrection de Novembre
(1830) a été suivi d’une grande
émigration.
Après l'Insurrection de Janvier (1863),
les Polonais ont connu des répressions
aggravées. La russification a repris en
force et on a supprimé la langue
polonaise dans les écoles et dans
l'administration. Une action similaire a eu
lieu dans la partie annexée par la Prusse,
où la population a été soumise par le
gouvernement à une germanisation
systématique.
Artur Grottger Combat
Le chemin vers la liberté
La Première Guerre mondiale a apporté
une solution à la question polonaise. La
conception politique pro-autrichienne du
commandant des Légions polonaises,
Joseph Pilsudski, s’est avérée la plus
effective. Il escomptait que la Russie
serait vaincue par l'Allemagne et
l'Autriche, et ces dernières vaincues à
leur tour par la France et l'Angleterre.
Cela permettrait la restauration de la
Pologne indépendante, sur les
décombres des pays qui l'occupaient. La
Russie, après la révolution de 1917, s’est
retirée de la guerre, l'Allemagne et
l'Autriche-Hongrie ont capitulé devant les
alliés occidentaux.
Le traité de Versailles, concluant la
Première Guerre mondiale, a confirmé
l’indépendance de la Pologne.
Le commandant des Légions, Joseph Pilsudski
La catastrophe : fin de la brève période d'indépendance
L'existence de la Deuxième République a
été interrompue par l'éclatement de la
Seconde Guerre mondiale. Le 1er
septembre 1939, l'Allemagne a attaqué la
Pologne ; le 17 septembre, l'Union
Soviétique a frappé à l'est. Après un mois
de combats, l'Allemagne et l'URSS ont
partagé la Pologne. Une partie du
territoire a été incorporée directement au
Reich, une autre a été constituée en
Gouvernement Général. Les territoires
orientaux se sont retrouvés sous
l'occupation de l'URSS.
Les Allemends envahissent la Pologne
L’extermination de la population
•
Les deux occupants ont entamé une
politique d'élimination de la population
polonaise. Les camps de concentration
nazis et les camps soviétiques se
remplissaient, l'intelligentsia polonaise
était fusillée massivement, à Palmiry,
Wawer et dans d'autres lieux
d'extermination. 21 000 officiers,
fonctionnaires et intellectuels ont été
déportés en Russie, puis fusillés sous
l'ordre de Staline, surtout à Katyn et à
Kharkov.
•
Près de 3 millions de Juifs ont péri des
mains des nazis dans plusieurs camps
de concentration situés sur le territoire de
la Pologne comme Auschwitz-Birkenau,
Treblinka, Majdanek, Sobibor.
Le camp de concentration Auschwitz
Les communistes au pouvoir
•
Le gouvernement soviétique, à l'aide des
communistes polonais, a supprimé
rapidement l'opposition légale. Les soldats
de l'AK et de WiN (Liberté et
Indépendance) ont fini en prisons ou dans
des camps, les chefs de l'Etat clandestin
polonais ont été emprisonnés à Moscou et
condamnés lors d'un procès falsifié.
•
Dans les années 1948-1956 (dite période
stalinienne), le parti communiste a
gouverné la Pologne de façon totalitaire,
avec l'aide considérable de la police
politique et des "conseillers soviétiques".
Le slogan communiste : Au travail
La création de Solidarité
La période de la "propagande du
succès", comme on désignait l'époque de
Gierek, a pris fin en 1980. La Pologne,
après une nouvelle hausse des prix, a été
traversée par une vague de grèves
particulièrement forte et les ouvriers de
Gdansk ont organisé un Comité de grève
interentreprises. Cette fois-ci, le POUP a
renoncé à utiliser la force.
Les négociations ont été conclues par la
signature des accords, dits d'août (31
août 1980), et par la création du syndicat
indépendant, premier dans le bloc
communiste, NSZZ Slidarnosc avec Lech
Walesa, ouvrier de Gdansk, à sa tête.
Lech Walesa, chef de Solidarité
L’état de guerre
Devant la crise économique et le rôle
grandissant de "Solidarność", le général
Jaruzelski a choisi, sous la pression de
l'URSS, la solution de la force. Le 13
décembre 1981, un état de guerre a été
déclaré en Pologne, quelques milliers de
militants d'opposition ont été internés,
l'armée a écrasé les grèves (le 16
décembre, 9 mineurs ont été tués dans la
mine "Wujek" en Silésie). Plusieurs
militants d'opposition et du mouvement
syndicaliste clandestin ont été
condamnés à la prison, d'autres ont été
contraints d'émigrer.
Le général Jaruzelski proclame l’état de guerre
La Table ronde
En 1988 ont débuté les pourparlers des
représentants de la direction du POUP
avec l'opposition. Pendant l'hiver 1989, à
la suite des débats de la "Table ronde",
on a signé un accord admettant des
élections de la Diète partiellement libres ;
l'opposition devait représenter 35% des
sièges. Les élections du 4 juin 1989 ont
été largement remportées par
"Solidarność". L'époque de la République
de Pologne (désignée comme Troisième
République) a débuté. Les événements
en Pologne ont entraîné la décomposition
du bloc communiste. L'ordre de Yalta a
cessé d'exister.
Le compromis conclu à la "Table ronde" a
marqué un passage pacifique du système
communiste à la démocratie.
La Table ronde
Les sites utilisés:
www.poland.gov.pl
www.polskanova.com
www.archiwa.gov.pl
www.socjalizm.boo.pl
www.priv.twoje-sudety.pl
www.electronicvalley.org
www.otwock.pttk.pl
www.artyzm.com
www.encyklopedia.korba.pl
www.amor-e-ocio.blogspot.com
www.lathandir.blogspot.de
www.liberafoloio.org
www.polonia.es
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