lien nutrition / violence

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Formation diplomante des Experts de Justice.
Organisée par les Compagnies de Basse-Terre et de Fort de France.
Du vendredi 06 au dimanche 08 décembre 2013
Résidence Cap-Réva, à Marie-Galante.
Relation entre conduites alimentaires et
comportements violents
Docteur Henry JOSEPH
PHYTOBOKAZ
NOS ENVIES NE SONT PAS NOS BESOINS
(nos besoins : protéines , lipides, glucides,
vitamines et oligoéléments,eau )
SITUATION PREOCUPANTE
«Nous sommes entrain de fabriquer
la 1ère génération qui risque de
vivre moins longtemps que ses
parents et qui sera de plus en plus
violente ! »
Comprendre
Il devient crucial de comprendre que plus nous
transformons industriellement nos aliments, plus
nous les appauvrissons en certains éléments
essentiels à la
vie (vitamines, protéines,
minéraux), par contre plus nous les enrichissons
d’autres éléments
néfastes
(sucres, sels,
graisses), ce qui nous rend malade, à cause de
ces déséquilibres nutritionnels.
 Or 8O% de notre alimentation est importée
 Donc pas frais, transformée, donc appauvrie
en éléments essentiels à la vie .

Et que mangeons nous
aujourd’hui?

Essentiellement une restauration rapide ,
raffinée et incontrôlée

Et malheureusement peu d’aliments frais
PERTE D’IDENTITE ALIMENTAIRE
Tout en nous rendant malade
ET POURTANT NOTRE BIODIVERSITE PEUT
SATISFAIRE L’ENSEMBLE DE NOS BESOINS
NUTRITIONNELS ET ALIMENTAIRES !

Nous
avons
espèces
comestibles
220
végétales
composées d’ environ :
• 130 fruits ,
• 60 légumes,
• 20 tubercules
• et une dizaine de noix
et graines.
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RESULTATS





MALADIES CARDIOVASCULAIRES : PREMIERE CAUSE DE
MORTALTE EN GUADELOUPE et MARTINIQUE
(33%) /(37%)
3 FOIS PLUS DE DIABETIQUES ( 10 %)
1 GUADELOUPEN SUR 4 hypertendu
1 ENFANT GUADELOUPEN SUR 4 EST EN SURCHARGE
PONDERALE
La Guadeloupe est le département le plus
criminogène de l’outre mer ( F.A.26/10/09).
2- L’alimentation
d’antan
Avant les années 1970 , que
mangions-nous?
•
Aliments à IG BAS (poyo, patate douce, malanga)
Peu d’hyperglycémie, donc meilleur gestion du
diabète, de l’obésité, maladies cardiovasculaires
MAIS aussi une meilleur gestion de l’insulinémie :
hypoglycémie réactive et agressivité ( violence) .
•
Fruits riches en vitamines et
en antioxydants :
Protection
contre les maladies dégénératives
(cancer, Alzheimer) et gestion TDA/H (violence)
L'index glycémique
une nouvelle notion
Notion d’index glycémique des
aliments
Référence glucose = 100
Aliments à IG élevés :
IG  70
Index glycémique élevé =>
Index
réponse
glycémique
glycémique
bas =>
élevée
rép
Aliments à IG moyens : 55 <IG < 70
Aliments à IG faibles : IG  55
L'index glycémique mesure la capacité d'un glucide donné à élever la glycémie après
QUELQUES NOTIONS DE PHYSIOLOGIE



Le glucose est le nutriment essentiel des cellules. A tout
instant, il est consommé par les différents tissus pour
assurer le maintien de la température du corps, réagir à
l'activité physique ou nourrir la cellule cérébrale...
Le taux de sucre dans le sang est remarquablement fixe
chez l'individu normal ; il fluctue entre 0,7 et 1,10 g/l à
jeun. Cet équilibre est essentiellement sous la
dépendance de l'insuline.
AMIDON – glucose – insuline – stockage – diabète- prise
de poids – maladies cardiovasculaires- insulinémiehypoglycémie réactive – libération d’adrénaline .
Les réserves en glucose
du cerveau ne dépassent
pas 10 minutes ! A noter
qu'au repos, le cerveau
mobilise 60 % du
glucose de l'organisme.
La diététique du cerveau: De
quelle manière s'alimente t-il?
Le cerveau
possède des
cellules spéciales
lui permettant de
se nourrir, il s'agit
des astrocytes.
 Au niveau du
système nerveux
central Il en existe
deux types: l'un


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 Cinquième
N’ABANDONNONS PLUS NOS ALIMENTS A INDEX GLYCEMIQUE BAS
Prévention diabète, Prévention obésité
Prévention des TDA/H : Prévention de
l’hyperactivité et de la violence.

FAIBLE IG :
Igname: IG 45
Malanga : IG 55
Patate douce : IG 50
Poyo vert : IG 40
Pois de bois : IG 30
Avocats e t beaucoup de
fruits et légumes:
IG 0
Fruit a pain : IG 60
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Second
POMME niveau
DE TERRE IG 88
RIZ BLANC IG 80
de
plan
BLANC
IG 80
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 Troisième
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TAUX DE SUCRE DANS LES
ALIMENTS
EN GUADELOUPE
le sucre appelle le sucre".
Dans un repas
"malbouffe" très
chargé en sucres,
la glycémie monte
de façon
spectaculaire
(courbe rouge).
 La réaction
insulinique est
proportionnelle à

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plan
 Cinquième
Le cerveau ne fait pas de
réserve

Le cerveau a besoin d’énergie pour
fonctionner. Il le fait exclusivement avec
un sucre, le glucose. On estime que le
cerveau a besoin de l’équivalent d’un
morceau de sucre par heure. Et comme il
ne peut en constituer des réserves, il doit
pouvoir prélever en permanence la
quantité de glucose qui lui est nécessaire.
Il faut donc consommer des sucres à
distribution lente ( IG BAS) afin de puiser
Evolution approximative de la
consommation de sucre dans les "pays évolués",
au cours des 300 dernières années, par personne et
par an :
 En 1700
2 kilos par personne et par an.
 En 1800
8 kg.
 En 1900
38 kg.
 En 1933
48 kg.
 En 1970
55 kg
et de nos jours, dans certains pays, cette consommation approche les 90 kg
Etude américaine
Stephen J. Schoenthaler, PhD, professeur
de sociologie au campus Stanislas de la
California State University,
 pressentait qu’il pourrait y avoir un lien
entre trois courbes statistiques alarmantes
: le nombre d’incidents violents injustifiés,
la consommation croissante de fast food
et celle de sucres transformés. Il réussit à
convaincre la direction d’un établissement
carcéral de grande taille en Virginie de

Glycémie et comportement

Le sucre, les sodas, la restauration rapide et raffinée
sont certainement des facteurs primordiaux dans le
TDAH. En effet, il existe un lien étroit et de plus en plus
évident entre la charge glycémique élevée de
l’alimentation d’aujourd’hui et le comportement des
enfants et des adolescents. Schoentaler (USA)nous
révèle que chez plusieurs centaines d’adolescents
incarcérés auxquels on a donné une alimentation
stabilisant la glycémie ainsi qu’un apport en magnésium
et vitamine B1, on a constaté une réduction des
agressions physiques de 82 %, des vols de 77 %, et du
refus d’obéir de 65 %. Quand on observe de quelle façon
la délinquance et les troubles du comportements
augmentent, ne serait-il pas intelligent de mettre en
place assez rapidement des mesures nutritionnelles
dans les écoles ( décision récente en Europe juin 2013 )
La libération soudaine d’insuline et la baisse du glucose
sanguin causées par une consommation de sucres
rapides (hypoglycémie réactive) entrainant une
GLUCOPENIE et libération d’ADRENALINE , générant un
comportement agressif, l’hyperactivité et des problèmes
d’attention (Wender et al. 1991). Nutra news fevrier
2004
régime alimentaire et
comportements
 “L’idée qu’il y ait un lien entre régime alimentaire et
comportements asociaux n’est pas nouvelle”, reconnaît
Bernard Gesch. Mais, pour que les théories associant
nutrition et violence commencent à être prises au
sérieux, il a fallu que la chimie et la physiologie révèlent
dans l’alimentation la présence de molécules capables de
réguler les hormones et les neurotransmetteurs – et
donc vraisemblablement le comportement.
Carence en vitamine B et
troubles du comportement
Vitamine B et cerveau
UNE IDEE UNE ACTION
OPERATION LA BANANE A LA CLASSE
Lors des dernières émeutes en Angleterre, la plupart des
commentateurs étaient surpris par l’âge des participants,
de 12 à 15 ans pour la plupart !
 Toutes les analyses sur les causes de ces émeutes
hyper-violentes se sont focalisées sur les raisons socioéconomiques, les problèmes d’intégration ,etc..
 Mais personne n’a évoqué le rôle possible de
l’alimentation !!
 http://www.k-sport.fr/Collection-Micronutrition_a10.html

ALIMENTATION ET
VIOLENCE A L'ECOLE

Publié le 25/04/2006 à 12:00 par malikant

Peu de parents pensent que l'alimentation peut avoir une réelle influence sur le
psychisme et sur l'équilibre de leurs enfants. Et pourtant...
L'exemple de l'école de AARHUS, DANEMARK
Article tiré de "soignez vous" de juin 2001 :
Selon une expérience faite au Danemark, une école de Aarhus a instauré un petit
déjeuner obligatoire pour les écoliers à problème. Dans ce repas, les chips, sucreries,
coca et boissons gazeuses ont été remplacés avantageusement par une nourriture
saine, équilibrée.
Le résultat a été probant : moins de conflits, moins d'absences pour maladie, et...
de bien meilleurs résultats scolaires.
L'exemple d'Appleton,
Wisconsin, Etats Unis
Extrait de biocontact , décembre 2005
Autrefois, dans le collège d'Appleton, circulaient drogue et armes à feu. Profeseurs et
élèves étaient agressés, on ne comptait plus les cas d'absentéisme, d'expulsion et même
de suicide. Puis en 1997, une entreprise locale de produits naturels, Naturak Ovens, a
proposé de supprimer tous les distributeurs automatiques de la cafétéria de l'école et a
servi à la place des repas équilibrés et nutritifs. : crudités, fruits frais, pain complet, plats
traditionnels...
Fini les burgers, les frites, sandwiches, boissons sucrées et snack...
Lentement mais surement, le comportement de jeunes a changé. le violences ont cessé
et les élèves étudiaient plus. Depuis, le principal du collège n'a plus eu a déplorer de
violence, de trafic de drogues, d'absentéisme ou de suicide...
Témoignage d'un élève :"Maintenant que je peux me concentrer, mes relations sont plus
faciles avec les gens". Le principal du collège explique : " je rejette l'argument que ça
coûterait trop cher aux écoles de proposer des repas équilibrés. Je crois qu'un coût en
chasse un autre : je n'ai plus de vandalisme, plus de déchets au sol, plus besoin de
service de sécurité
Trop de bonbons ? Direction
la prison
01/10/2009 | Mise à jour : 07:51

Les enfants qui mangent des sucreries tous les jours présentent plus de risques de
devenir des adultes violents, selon une étude de chercheurs de l’université de Cardiff
(pays de Galles) publiée jeudi.

L’étude, publiée dans le numéro d’octobre du British Journal of Psychiatry, est la
première à examiner les effets de l’alimentation des enfants sur la violence à l’âge
adulte.

L’analyse portant sur plus de 17.415 Britanniques nés en 1970, qui participent à une
étude interdisciplinaire à long terme, a conclu que les enfants de 10 ans qui
mangeaient des sucreries de façon quotidienne ont un taux de condamnation pour
violences plus élevé entre 29 et 34 ans.

Les scientifiques ont observé que parmi les individus violents dans cette tranche
d’âge, 69% avaient mangé des sucreries presque tous les jours dans l’enfance,
tandis que chez les adultes non violents, seulement 42% avaient reçu une dose
quotidienne de sucreries.
RESULTATS
France Antilles du 26 OCTOBRE 2009
bien que les causes de la violence soient multifactorielles,
le contenu de notre assiette a peut être sa part
ALORS FAISONS VITE LE BON
CHOIX
CHOISISSONS DE CONSOMMER
LOCAL (IG BAS) POUR PRESERVER
LES GENERATIONS FUTURES QUI
VIVRONT PLUS LONGTEMPS MAIS
SURTOUT EN BONNE SANTE ET
MOINS VIOLENT.
MERCI A VOUS
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