SAC RMN 2014-2015 UE 3 – RMN Diaporama réalisé par les tuteurs de l’ATM² 1 L’IRM (Imagerie par RMN) est une technique d’imagerie médicale utilisant le principe de la Résonance Magnétique Nucléaire (RMN). 2 2 1.1) Moment cinétique 1.2) Moment magnétique 1.3) Rapport gyromagnétique 1.4) Facteur de Landé 1.5) Spin 2.1) Introduction 2.2) Application de B0 2.3) Excitation par un champ radiofréquence (RF) 2.4) Arrêt de la RF 3.1) Signal de RMN 3.2) Les acteurs du signal 3.3) Les différents types de pondérations 3.4) Variation des temps de pousse et de décroissance des tissus 3 1.1) Moment cinétique 1.2) Moment magnétique 1.3) Rapport gyromagnétique 1.4) Facteur de Landé 1.5) Spin 1.6) Susceptibilité magnétique 4 Une particule en mouvement possède un moment cinétique : L Il peut être orbital : L o Il peut être intrinsèque : L i 5 Une particule chargée en mouvement possède un moment magnétique: Il peut être orbital : o Il peut être intrinsèque : i 6 Il existe une relation entre moment cinétique et magnétique telle que : .L est le rapport gyromagnétique. Il caractérise la particule. 7 Cette relation est valable pour les moments intrinsèques et orbitaux : o o .Lo i i .L i avec 0 le rapport gyromagnétique orbital avec i le rapport gyromagnétique intrinsèque 8 La relation entre le rapport gyromagnétique intrinsèque et orbital s’écrit : i gp . o avec gp le facteur de Landé spécifique de la particule 9 Il possède un rapport gyromagnétique orbital oe : Il possède un rapport gyromagnétique intrinsèque e : e g e . oe ge~2 10 Il possède un rapport gyromagnétique intrinsèque H : 11 Le terme de spin est utilisé à la fois pour nommer : le nombre quantique s le moment cinétique intrinsèque Li le moment magnétique intrinsèque i Le nombre quantique s permet de quantifier le module de … Li Li . s(s 1) Avec ħ = h/(2) 12 … et par extension le module de i : i i .L i i i . Li i i . . s(s 1) 13 Le nombre quantique s vaut ½ pour les fermions, c’est-à-dire protons, neutrons et électrons. Pour un noyau qui comporte plusieurs protons et neutrons on va déterminer un spin résultant. Si ce spin résultant est nul on ne peut pas appliquer l’expérience RMN à ce noyau. 14 6 protons : Pas de protons libre 6 neutrons : Pas de neutrons libre Le spin résultant est donc nul 15 6 protons : Pas de protons libre 7 neutrons : 1 neutron libre Le spin résultant est donc de 1/2 16 Le matériau placé dans crée une intensité d’aimantation Et Ainsi χm caractérise le matériau : µ=µ0(1+χm) et χm vide =0 Et Diamagnétisme électronique : distorsion des doublets électroniques Paramagnétisme électronique : orientation des singulets électroniques (ex:produit de contraste) Ferromagnétisme : tous les spins d’une partie du milieu ont la même direction, ce qui crée un champ magnétique 17 cinétique L Moment magnétique Rapport gyromagnétique ɣ Moment Facteur .L de Landé g : dépend des caractéristiques intrinsèques du noyau (masse et charge) spin : On ne peut appliquer l’expérience de RMN que si le spin résultant est non nul Le 18 2.1) Introduction 2.2) Application de B0 2.3) Excitation par un champ radio-fréquence (RF) 2.4) Arrêt de la RF ou relaxation 19 il n’y a pas de champ magnétique intense, les spins ont une orientation aléatoire à cause de l’agitation thermique. Quand 20 Le voxel (= volume élémentaire d’étude constitué de spins) est donc dans un état appelé oursin : Dans cet état la résultante magnétique de l’ensemble est nulle (i = 0). 21 En RMN, les spins sont placés dans un champ magnétique intense B0 ce moment chaque spin s’oriente dans l’axe du champ : A soit dans le même sens (sens parallèle ou spin α) soit dans le sens inverse (sens antiparallèle ou spin β) 22 L’ensemble des spins forme alors un bicône. Les spins ont un mouvement de rotation autour de : c’est le mouvement de précession. 23 Le mouvement de précession est caractérisé par une vitesse angulaire w0 déterminée par la relation de Larmor : 0 2. 0 .B 0 Avec ν0 la fréquence de Larmor (correspond à la fréquence de résonance) 24 1. Apparition d’un couple de torsion => précession Les spins interagissent avec B0 par : un produit vectoriel (responsable de la précession) un produit scalaire (responsable de l’énergie potentielle magnétique qui oriente les spins selon Bo) 25 2. Apparition d’une énergie potentielle magnétique L’application du champ B0 crée une énergie d’interaction E entre les spins et le champ B0. E .B0 z B0 E .cos .B 0 z .B 0 26 On peut exprimer µz comme ceci : z . .m m est le nombre quantique magnétique qui peut prendre 2s+1 valeurs (car m varie entre +s et -s par pas de un). 27 Il possède un proton, son spin est donc de ½ m peut donc prendre 2 valeurs : ½ et -½ mz prend donc 2 valeurs et E aussi (niveau d’énergie des spins parallèles) (niveau d’énergie des spins antiparallèles) 28 Anti-parallèle E . .B0 Parallèle 29 De plus l’angle s’exprime ainsi : dépend donc de m et possède deux valeurs : les spins ont donc 2 inclinaisons possibles 1 et 2 θ2 CRÉATION D’UN BICONE 30 3. Interprétation du bicône : Les spins ont deux composantes: Longitudinale Transversale 31 32 On peut partager l’univers en 2 : L’univers transversal: Les composantes transversales microscopiques s’annulent: MT=0 33 L’univers longitudinal Dans cet univers la proportion des spins parallèles est supérieure à celle des spins anti parallèles : il y a donc une résultante longitudinale ML. ML est parallèle à B0 et de même sens. 34 L’apparition de cette résultante longitudinale constitue la phase de pousse. La pousse se fait au rythme de T1, pendant le temps tr, et est une phase énergétique. ML BICONE M0 M L M 0 .1 e 0,63.M0 Hors B0 OURSIN T1 tr T1 Dans B0 tr 35 Aussi appelée bascule. On envoie des photons à la fréquence de résonance sur les spins placés dans B0. Ainsi Ces photons ont une fréquence égale à la fréquence de Larmor ν0. Ils possèdent un champ magnétique B1 perpendiculaire à B 0 . B1 tourne à la même vitesse angulaire 0 que les spins. 36 ML va basculer pour s’aligner sur B1: il y a apparition d’une aimantation transverse. Ainsi = L’angle de bascule h dépend: -du temps d’application de l’excitation τ -de l’intensité de B1 -du noyau en question (caractérisé par son ) 37 Pendant la bascule dans le plan transverse, l’aimantation globale tourne à la fois autour de B0 et de B1 : Nutation 38 Elle survient à l’arrêt de la radio-fréquence. On a deux phénomènes : Relaxation longitudinale : On a une repousse de la composante longitudinale au rythme T1. Relaxation transverse : On a chute de l’aimantation transverse au rythme T2. 39 Application de B0 : les spins s’organisent en bi-cône et précessent avec une vitesse ω0 et une fréquence ν0. Résultante longitudinale : Excitation par un champ RF: ML va basculer pour s’aligner sur B1, apparition d’une composante transversale: = Arrêt de la RF: Relaxation longitudinale: Relaxation transversale: 40 3.1) Signal de RMN 3.2) Les acteurs du signal 3.3) Les différents types de pondérations 3.4) Variation des temps de pousse et de décroissance des tissus 41 Propriétés intrinsèques du tissu : Densité de spin M0 Temps de relaxation longitudinal T1 Temps de relaxation T2 Propriétés extrinsèques du tissu (modifiables par l’opérateur) Angle de bascule h Temps de repousse tr Temps d’écho te 42 M0 T1 tissulaire. : Temps de relaxation spin-réseau Univers longitudinal Caractérise la pousse Énergétique T2 : Densité de spin, dépend de l’hydratation : Temps de relaxation spin-spin Univers transversal Caractérise la décroissance Non-énergétique / entropique 43 Une pondération est une combinaison de paramètres choisis par l’opérateur: tr, te On utilise différentes pondérations pour étudier les différentes propriétés du tissu: T1, T2, Mo On peut distinguer 3 types de pondérations 44 Pondération tr ~ T1 te très court Pondération en T2 : tr long (>7. T1) te ~T2 Pondération en T1 : en M0 : tr long (>10. T1) te très court 45 46 M0 très faible T1 très long T2 très court En IRM, l’os cortical ne donne pas de signal : il apparait en noir. 47 48 En T1 (caractérise la pousse) : tr ~ T1 te très court En T2 (caractérise la décroissance) : tr long (>7. T1) te ~T2 En M0 (reflète l’hydratation) : tr long (>7. T1) te très court Quelque soit la pondération, on aura une influence de M0 (‘‘hauteur de l’asymptote’’) 49 50