CAP 48 - IFSI Salon 2007-2010

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CAS CLINIQUE
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Femme de 51 ans admise pour état délirant
ATCD : psychose, thrombophlébite
cérébrale, épilepsie
TRT : trileptal, dépakine, risperdal
Examen somatique normal, apyrexie
CAS CLINIQUE
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Examen somatique aux urgences
Avis psychiatrique
Hospitalisation en UHCD pour surveillance
CAS CLINIQUE: EN UHCD
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Avis neurologique : réalisation d’un EEG et
modification du traitement anti-épileptique
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Réévaluation après 24 heurs
d’hopitalisation
CAP 48
SALON DE PROVENCE
CADRE LEGAL
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LEGISLATION
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Circulaire du 15 juin 1979
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Décret n° 86-102 du 14 mars 1986
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Circulaire du 14 mars 1990
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Circulaire n° 39/92 DH.PE/DGS.3C/ du 30 juillet 1992
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Décret n°97-616 du 30 mai 1997
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CONVENTION
Entre Le CHG de Salon et le CH de Montperrin
L’URGENCE
En 1991, le groupe de travail de la commission des maladies
mentales définit, ainsi, l’urgence en psychiatrie :
« Il y a urgence à partir du moment où quelqu’un
se pose la question, qu’il s’agisse du patient, de
l’entourage ou du médecin ; elle nécessite une
réponse rapide et adéquate de l’équipe soignante,
afin d’atténuer le caractère aigu de la souffrance
psychiatrique. »
LA CRISE
Selon Nicolas DE COULON :
« la crise est un moment (relativement aigu) de rupture dans l’équilibre
intra psychique et/ou interpersonnel nécessitant un contact avec un/des
professionnels de la santé mentale. »
Pour KAES :
« Les crises que nous avons nécessairement à vivre, et pour vivre, ne sont
pas seulement des crises privées, intimes, individuelles. Elles ont
assurément leur déterminisme propre, leur mode de résolution et leur
signification dans la structure de la psyché du sujet singulier ; elles sont
générées et régies par le conflit inconscient et les multiples divisions
internes du sujet de l’inconscient. Mais pour certaines d’entres elles, elles
ont leur cause dans la relation du sujet avec son environnement d’objets,
électifs ou imposés »
FONCTIONNEMENT
DU CAP 48
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EQUIPE
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LA Fédération de l’Accueil de l’Urgence et de la
Psychiatrie de Liaison
 LE CAP 48
Médicale : 2 TP de 9h à 17h et le samedi matin
Paramédicale : 9 IDE/ ISP - 24h/24h
MISSIONS
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Développer les réponses psychiatriques dans le cadre de l’urgence.
Développer une réponse en amont de l’hospitalisation grâce à un travail de
réseau.
Consultation dans le cadre de la psychiatrie de liaison.
Favoriser les articulations avec les unités fonctionnelles de l’hôpital
Montperrin et les services du CH de SALON.
Arrivée aux urgences
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Examen médical
Demande de consultation psychiatrique
Orientation en accord avec le médecin des urgences
SOINS PSYCHIATRIQUES
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L’ACCUEIL
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Ce temps d’accueil est le temps de la rencontre.
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Le temps de l’accueil doit être privilégié.
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Il doit permettre au patient d’être rassuré.
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Il favorise la « recontextualisation » de la situation et le début de la
mise à distance des événements.
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Cela peut être le temps de la rencontre avec l’entourage.
SOINS PSYCHIATRIQUES
(suite)
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L’OBSERVATION, L’ÉVALUATION
Recueillir les informations d’ordre médical, familial, administratif
et professionnel.
Reconnaître les symptômes définissant un type de pathologie.
Évaluer, analyser, gérer les signes directs et indirects exprimés.
Permettre au patient d’extérioriser son vécu, et de faire entendre sa
souffrance.
Favoriser l’émergence d’une demande de soins.
Par ailleurs, l’accompagnement des proches peut se poursuivre.
SOINS PSYCHIATRIQUES
(suite)
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L’ORIENTATION
Tout au long du travail d’accompagnement, nous avons à l’esprit
l’orientation de la personne :
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Les problèmes relèvent d’une prise en charge immédiate dans un
service spécialisé. (HL, HDT, HO)
Les manifestations sont bénignes, le patient peut retourner chez lui.
La surveillance et l’évaluation nécessitent un temps
d’hospitalisation au CAP 48 pour déterminer une orientation.
SOINS PSYCHIATRIQUES
L’ACCUEIL DES FAMILLES
La rencontre avec les familles comporte plusieurs intérêts:
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Connaissance du contexte de crise
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Relations au sein de la famille
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Antécédents
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Les potentialités de la famille
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La réassurance, les explications, l’écoute…
ETUDES DE CAS
Situation 1
Appel du SAMU pour une personne ayant fait une tentative de
suicide.
L’équipe des urgences demande si une IDE psy peut se rendre sur les
lieux avec eux.
Quelle organisation est mise en place?
Rôle de chacun des intervenants
Prise en charge dans le service des urgences
TRAVAIL EN RESAU
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Les Secteurs adultes
Les secteurs enfants
Les inter secteurs (psy-VIH, FST, SPAD)
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Avec le CHG
Les services de soins avec la psychiatrie de liaison
Le centre de consultation d’alcoologie ambulatoire
La PASS
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Avec le CHM
Avec les partenaires médico-sociaux
Les médecins généralistes
CCAS
Espace-santé-jeunes
La fraternité salonnaise
Autres
ETUDES DE CAS
Situation 1
Le SAMU demande l’intervention des urgences pour une tentative de
suicide à domicile. L’IDE psy accompagne l’équipe de urgences.
Quelle organisation est mise en place?
Quelle est la place de chacun des intervenants?
Prise en charge dans le service des urgences
ETUDES DE CAS
Situation 2
Un groupe de personnes adressé par la police se présente aux
urgences.
Ces personnes ont été victimes d’un braquage sur lieu de travail.
Quelle organisation est mise en place?
Prise en charge dans le service des urgences
ETUDES DE CAS
Situation 3
Une personne est amenée par les pompiers pour agitation à domicile
et propos incohérents.
Quelle organisation est mise en place?
Prise en charge dans le service des urgences
ETUDES DE CAS
ETUDES DE CAS
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Situation 4
Une personne est accompagnée par la Police pour
état d’ébriété sur la voie publique. Elle présente
une agitation psychomotrice.
Quelle organisation est mise en place ?
Prise en charge dans le service des urgences
ETUDE DE CAS
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Situation 5
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Patient détenu au CDD de Salon amené aux
urgences pour tentative de Suicide par pendaison
dans sa cellule.(seconde tentative en
prison).Malgré la surveillance 24h sur 24 des
agents de la pénitenciaire et du personnel
soignant, nouvelle tentative de pendaison en
service le lendemain de son arrivée.
On note un délire de persécution et
d’interprétation. Ne critique pas son geste.
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