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Les troubles du
langage oral et du
langage écrit
Les troubles du langage oral :
- troubles d’articulation
- retard de parole
- retard de langage
- dysphasie
- bégaiement
Les troubles du langage écrit :
- dyslexie
- dysorthographie
- dysgraphie
Les troubles associés :
- dyscalculie
- dyspraxie
- THADA
- précocité
Rôle de l’orthophoniste
Le bilan orthophonique
La rééducation orthophonique
La prévention
Le partenariat avec les enseignants et les services de soins
Développement des sons
De 2 mois à 1 an
 peut produire des sons, mais ceux-ci sont
utilisés au hasard et n’ont aucune valeur
significative
De 1 à 3 ans
 apprend à produire correctement les sons p,b,
m,t, d, n
De 3 à 4 ans
 essaie de produire les consonnes f, v, s , z, ch,
j, r, l… mais elles peuvent encore être mal
articulées
De 4 à 5 ans
 articule bien toutes les consonnes, même si dans
certains mots elles ne sont pas toujours bien
produites
 les consonnes doubles sont parfois difficiles à
produire
 le r et le gn ne sont pas toujours acquis
À 6 ans
 tous les sons doivent être acquis en isolé comme
dans les mots et les phrases (à la répétition
comme dans l’expression spontanée)
Articulation
= capacité à articuler les sons de façon permanente et systématique
nécessite des mouvements précis :
- de la mâchoire inférieure
- de la langue
- des lèvres
- des joues
- du voile du palais
Troubles de l’articulation
= impossibilité à articuler correctement un son de façon permanente et
systématique
f/v ch/j s/z K R L … se traduit par :
ARTICULATION APPROXIMATIVE
Mal maîtrisée
*stigmatisme
*schlintement
*autres
ABSENCE
Radio = adio
Chapeau = apeau
Cacao = ao
REMPLACEMENT
chat = ta
Chou = sou
joue = zoue
CAUSES :
Elles peuvent être très diverses :
* Mauvaise audition
= déficit auditif
L’enfant n’entend pas ou pas bien (en quantité)
* Mauvaise perception des sons
= déficit auditivo-perceptif
L’enfant ne peut différencier 2 sons voisins qui se ressemblent(en qualité).
*Maladresses motrices de la zone bucco-linguale
L’enfant ne réalise pas bien les mouvements :
- de la bouche
- des lèvres
- de la langue
*Immaturité psycho-affective
L’enfant refuse de grandir.
Les parents le maintiennent dans un état de dépendance.
LA PAROLE
SONS
ORGANISATION
Ba
la
va
PRODUCTION
« lavabo »
CAPACITE A ORDONNER LES SONS
Troubles de la parole
LA FORME DU MOT NE PEUT ETRE CORRECTEMENT REPRODUITE
se traduit par :
des omissions : vabo
 des inversions : valabo
 des confusions : bababo
 des ajouts : lavalbo

Troubles du langage
= incapacité à choisir et à ordonner les mots
vocabulaire
incomplet
impropre
forme grammaticale
inadaptée
absente
Retard de langage
Plus ou moins grave
se traduit par :
une absence totale de langage
 une absence totale de phrases
 un jargon ( langage reconnu par l’enfant ou ses proches uniquement)
 des mots simplements juxtaposés, les uns à coté des autres

« papa voitu » = « papa est parti en voiture » ou

« c’est la voiture de papa »
 des verbes non conjugués
 un langage sans grammaire
 un mauvais ou un non emploi des pronoms personnels (je, tu, il…)
 un mauvais ou un non emploi des mots outils ( dans, parce que…)
 des troubles de la compréhension des notions telles que l’espace, le
temps…
 souvent accompagné d’un retard de parole ou de troubles d’articulation

La dysphasie
La dysphasie de développement est un déficit durable
des performances que l’on ne peut pas mettre en lien
avec :
- un trouble sensoriel
- une malformation des organes phonatoire
- une insuffisance intellectuelle
- un trouble neurologique
- un trouble envahissant du développement
- une carence grave affective ou éducative
Les dysphasies d’expression
Ce sont les plus fréquentes ;
Elles touchent les composants de l’expression :
recherche du mot en mémoire ou la production de la
forme du mot si celui-ci appartient au vocabulaire ;
l’organisation des mots en phrases
la mise en sons des mots
l’utilisation à bon escient des mots.
Dans tous les cas, l’enfant comprend mieux qu’il ne s’exprime et
cherche à établir la communication par tous les moyens
possibles (gestes, regards, attitudes, mimiques, dessins…)
Cependant, sa compréhension n’est pas parfaite.
Les dysphasies de réception
Elles sont plus difficiles à diagnostiquer ;
Elles touchent la compréhension de l’enfant :
pas de segmentation et de mise en sens de la chaîne parlée ;
langage social suffisant mais défaillant, notamment pour les
choses abstraites (sens figuré,concepts, maniement du
langage écrit…) ;
difficultés expressives présentes mais jugées secondaires par
rapport aux troubles de la compréhension ;
La compréhension non-verbale est satisfaisante. L’enfant
prélèvera un maximum d’indices visuels, communiquera
beaucoup par le regard et les gestes, aura tendance à
mimer, copier…
Le bégaiement
Trouble de la réalisation de la parole
entravant la communication
1% de la population (environ 650 000
personnes en France)
Dyslexie et retard de langage/parole
30% des dyslexiques ont présentés un retard de langage/parole
7-9% des enfants présentent un retard de langage/parole
UN RETARD DE LANGAGE/PAROLE N’ENTRAINE PAS
OBLIGATOIREMENT UNE DYSLEXIE
UNE DYSLEXIE N’EST PAS OBLIGATOIREMENT PRECEDEE D’UN
RETARD DE LANGAGE
Troubles notés à l’oral :
*inaptitude discriminative
*substitution de consonnes
*suppression de consonnes
*finales omises
*déformations de mots
*difficultés d’organiser les sons
*incapacité à organiser les
phrases
La dyslexie
Déficit durable et significatif du
langage écrit qui ne peut s’expliquer par
une cause évidente :
- Pas de déficience intellectuelle.
- Une vision et une audition normales ou
corrigées avec succès.
- Une scolarisation régulière et adaptée.
- Pas de carence éducative.
- Pas de trouble de la personnalité
Déficit phonologique
Les enfants dyslexiques souffrent d’un
déficit du système de représentation mentale
et de traitement cognitif des sons de la
parole, ce qui nuit à l’apprentissage des
correspondances graphèmes/phonèmes et à
leur manipulation en temps réel au cours de
la lecture.
Le panorama des connaissances sur la
dyslexie se situe à trois niveaux :
Génétique
Cérébral
Cognitif
Il tente de montrer, sur la base des données
disponibles actuellement, que des allèles de certains gènes
peuvent perturber le développement de certaines aires
cérébrales impliquées dans le langage et particulièrement
la parole, et comment il en résulte un déficit du traitement
phonologique qui perturbe l’acquisition de la lecture.
volftirangartulséti
approximativement
Aujourd’hui la maman d’Otrudobaké nous a invités pour son
anniversaire.
« Otrudobaké
»
.
« aujourd’hui »
o+t+r+u+d+o+b+a+k+é
voie d’assemblage
voie d’adressage
La dyslexie « phonologique »
La dyslexie « de surface »
Les dyslexies « mixtes »
…Les difficultés spécifiques
pouvant accompagner les
troubles de la lecture…
La discrimination auditive
La discrimination visuelle
La mémoire visuelle
La mémoire auditive
L’organisation temporo-spatiale
Le langage oral
La coordination motrice
L’attention
DysORTHOGRAPHIE
Trouble significatif et durable de la
production
écrite
sur
le
plan
de
l’orthographe. Ce trouble accompagne
constamment les difficultés de lecture.
DysGRAPHIE
Trouble persistant de la réalisation
du geste graphique, affectant la
forme de l’écriture .
CE2
CM2

CM2
…signes d’appel…
DysCALCULIE
Trouble spécifique affectant les activités
logico-mathématiques (raisonnement logique,
construction et utilisation du nombre).
DysPRAXIE
Trouble de l’exécution des gestes. L’enfant
peut dire ce qu’il faut faire pour réaliser les
gestes (habillage, dessin géométrique,..) et il
ne peut les réaliser correctement.
THADA
Trouble
Hyperkinétique
Avec
Déficit
Attentionnel
Pour parler de THADA on doit noter des
signes
cliniques
tels
que
l’impulsivité,
l’hyperactivité ou l’inattention. Les troubles
doivent avoir commencé avant l’âge de 7 ans
chez l’enfant et être présents depuis plus de
6 mois.
PRECOCITE
Développement intellectuel correspondant à
un âge supérieur.
Ces troubles existent en dehors d’une
déficience intellectuelle ou d’une immaturité.
Une prise en charge adaptée peut leur
permettre d’améliorer leurs performances ou
de détourner leurs difficultés par la mise au
point de stratégies de compensation.
… Rôle de l’orthophoniste…
… Le bilan orthophonique…
Le bilan consiste en l’analyse :
o des aptitudes à l’acquisition du langage écrit dès 5 ans. Cet
examen peut être pratiqué avant et au début de l’apprentissage.
o des troubles du langage écrit, lorsque l’enfant a déjà été
confronté à l’apprentissage.
o de l’histoire médicale de l’enfant, de son développement dans
les premières acquisitions motrices, langagières, de son vécu
concernant la scolarisation, le langage écrit, son trouble.
Les objectifs du bilan :
o évaluer le niveau de langage oral, de lecture et d’écriture
par rapport à une norme pour l’âge,
o déterminer les compétences de l’enfant,
o déterminer la motivation de l’enfant, les objectifs à
atteindre ,
o apprendre à connaître l’enfant pour adapter la rééducation à
sa personnalité,
o rechercher les causes des difficultés observées chez
l’enfant.
Le bilan va permettre de dresser une liste des difficultés et des
compétences de l’enfant, afin d’établir un projet thérapeutique adapté à
ses besoins spécifiques.
Dès lors, l’orthophoniste pose un diagnostic orthophonique de :
o retard de parole,
o retard de langage,
o trouble de l’apprentissage du langage écrit.
Il adresse un compte-rendu de bilan au médecin prescripteur sur lequel
figurent :
o la nécessité d’examens complémentaires,
o la nécessité d’une surveillance, dans le cas où une prise en charge
immédiate ne se justifie pas,
o un projet thérapeutique contenant les objectifs de la prise en charge
si elle est nécessaire ,
o le nombre de séances nécessaires à la rééducation orthophonique
o le trouble diagnostiqué .
Le bilan psychologique
Le bilan psychomoteur
Le bilan ORL
Le bilan ophtalmologique
Le bilan orthoptique
Autres…
Tous ces bilans peuvent être pratiqués en centre, en cabinet libéral
ou au Centre Référent Régional (il en existe un par région).
… La rééducation orthophonique…
Nombre de séances
Objectif des séances
Durée du traitement
Organisation des séances
Pour les examens, il est possible de demander :
- un tiers-temps supplémentaire dans toutes les
situations d’interrogation,
- un secrétaire lors des épreuves, qui transcrira les
réponses de l’enfant, sans influer sur leur contenu.
… Partenariat …
Pourquoi ?
- Définir les besoins de l’enfant.
- Partager les compétences et les expériences.
- Prendre connaissance de l’évolution de l’enfant.
- Permettre à l’enfant d’utiliser ses compétences.
- Mener une action cohérente
- Assurer une continuité entre le travail en orthophonie et le travail
en classe.
Comment ?
- Le secret médical
- Aucun cadre légal ne régit ce type d’échanges. Ils se basent sur le
volontariat et il appartient à chacun d’en déterminer la nécessité pour
l’enfant.
… Pour en savoir plus …
Ministère de l’Education Nationale:
www.eduscol.education.fr
www;education;gouv/banquoutils
www.bienlire.education.fr
Institut national de prévention et d’éducation pour la santé:
www.inpes.sante.fr (rubrique troubles du langage)
Des sites créés par des parents d’enfants dyslexiques :
www.apedys.com
www.motamot.surinternet.net
Un site sur les aides pédagogiques à adopter, la dyslexie à l’école :
www.grenoble.iufm.fr/recherch/cognisciences
www.iufm.fr/foix/documents/divers/dyslexie-htm
www.ais.edres74.ac-grenoble.fr
Orthophonistes:
www.orthophonistes.fr
… Pour en savoir encore plus …
BONNELLE Marc – « La dyslexie en Médecine de l’enfance », Solal
DUMONT Annie – « Réponses à vos questions sur la dyslexie »Solal - 2003
CHEMINAL Renée, BRUN Vincent – « Les dyslexies », Masson, Paris, 2002.
HABIB Michel – « Dyslexie : le cerveau singulier », Solal, Marseille, 1997.
VAN HOUT Anne, ESTIENNE Françoise – « Les dyslexies », Masson, 1998.
PLANTIER Gisèle – « Les malheurs d’un enfant dyslexique » Albin Michel, 2002
« Apprendre à lire, cycle des apprentissages fondamentaux » Observatoire National
de la lecture – CNDP – Odile Jacob
REVOL Olivier – « Même pas grave ! »,JL Lattès, 2006
Principes d’aide transversaux
 Aider l’enfant à prendre conscience de ses particularités
 Veiller à valoriser ses points forts
 L’aider à élaborer des stratégies de compensation
 Évoquer ses difficultés avec les élèves de la classe
 Être vigilant à la fatigabilité de ces élèves toujours en
contrôle
 Prendre en compte leur lenteur
 Veiller à une répartition raisonnée des actions
 Organiser la classe pour un meilleur repérage
 Organiser des « équipes éducatives » régulièrement
Recommandations
particulières
Autour des dysphasies
Autour des dyslexies
Dysphasie de réception
Attirer l’attention de l’enfant quand on lui adresse un message:
Nommer l'enfant
S'assurer d'un contact visuel et même physique (épaule, main)
Mimer le message quand c'est possible
Exagérer les gestes pour frapper l'imagination
Ajuster la complexité du message verbal selon le niveau de compréhension de
l'enfant :
Diminuer la quantité d'information à traiter pour une consigne donnée
Ne donner qu'une consigne à la fois
Utiliser des mots de vocabulaire connus par l'enfant
Favoriser la communication à travers des éléments concrets
Ralentir le débit verbal
L’encourager à se manifester lorsqu’il n’a pas compris
Reformuler le même message:
Utiliser la redondance, la répétition, la paraphrase (sans
surcharge inutile)
Reproduire le message par écrit, par dessins, par
pictogrammes
Vérifier la compréhension verbale de l'enfant :
Permettre à l'enfant de répéter le message entendu
Ajouter les éléments qui manquent
Poser les questions sur le message
Dysphasie d’expression
- Faciliter l’expression verbale, lorsque l’enfant cherche ses mots, en
. utilisant un geste descriptif
. utilisant une association d’idée
. produisant l’ébauche du mouvement articulatoire
- Ne pas faire répéter si le message est déformé mais compris
- Poser une question pour inciter à la reformulation
- Poser des questions pour enrichir la production
- Rester dans une démarche de communication
- Reformuler les productions pour donner un « modèle »
- Rendre disponible des aides visuelles pour
faciliter la communication
- Inciter à produire des gestes
- Amener l'élève à illustrer son message,
son raisonnement, sa démarche
- Développer des habilités
métaphonologiques (nombre de syllabes du
mot à évoquer, phonème initial, terminaison)
- Sensibiliser aux règles morphologiques de
formation des mots (radical et terminaison,
suffixe et préfixe)
En général
- Se rappeler qu’il doit fournir des efforts pour tout ce
qui est automatisé pour les autres, pour suivre le
rythme de la classe:
il est lent
il se fatigue vite
 raccourcir les exercices
 alterner les tâches cognitives
 accorder des pauses
- Renforcer de façon positive ses réussites, ne pas
mettre l’accent sur les erreurs de façon
systématique
Organiser fonctionnellement la classe :


Planifier de façon détaillée les événements de la routine




Complexifier la routine très progressivement
Illustrer la routine par des images, des pictogrammes
Prévoir un support visuel pour signaler les événements spéciaux
Se référer à un calendrier (horaire) pour toute gestion du temps

Établir des règles claires de communication


Établir une routine très simple au début
Ne tolérer qu'un seul élève parle à la fois
Être consistant dans ses demandes, constant dans ses exigences

Être persévérant dans l'application d'un plan d'intervention, le plan
trop élaboré dès le départ risque d'être rigide et difficile
d'application : mieux vaut rajouter des éléments au plan
progressivement que d'en retrancher
Varier


les types d’activités sur le même thème
Prévoir des activités de courte durée
Alterner les activités verbales et celle impliquant de la manipulation

Utiliser les pairs pour vérifier la compréhension d'un enfant
dysphasique

Organiser matériellement la classe :
Éviter

la mobilité de la classe (réorganisation fréquente des
pupitres)
Placer l'enfant près du professeur, loin des fenêtres, loin de la
porte, de manière à ce qu'il puisse voir l'enseignant (ou
l'interlocuteur)


L’aider à se repérer dans le temps et dans l’espace
Éviter la sur-stimulation : trop d'images peut-être aussi
dommageable que trop de mots
Une lecture syllabique déficitaire entraîne des
difficultés de compréhension et une lenteur.
Il s’agit donc de :
- Respecter le rythme de l’enfant.
- S’assurer qu’il a compris ce qu’il a lu.
- Éviter la lecture à voix haute devant toute la classe.
- Réduire les énoncés en allant à l’essentiel.
- Donner des consignes orales.
Une lecture globale déficitaire entraîne des problèmes
de compréhension :
Il s’agit donc d’ :
- Accepter que le mot ne soit pas bien lu, mais donner la
bonne prononciation.
- Eviter la lecture à voix haute devant le groupe classe
Une écriture syllabique déficitaire entraîne une lenteur et de
nombreuses confusions de sons dans les dictées et l’expression
écrite.
Il s’agit donc de :
- Noter les mots correctement écrits.
- Noter le contenu de l’expression écrite et non l’orthographe .
- Lors de prise de note ou de copie de leçon, s’assurer que le
support ne comporte pas d’erreurs (sous peine de fixation des mots
mal orthographiés).
Une écriture orthographique déficitaire entraîne une lenteur et de
nombreuses fautes d’orthographe.
Il s’agit donc de :
- Préparer les dictées avec des objectifs précis.
- Noter le contenu de l’expression écrite et non l’orthographe .
- Lors de prise de note ou de copie de leçon, s’assurer que le support ne
comporte pas d’erreurs (sous peine de fixation des mots mal orthographiés).
Les difficultés d’écriture le poussent à se corriger de lui-même en
raturant les erreurs qu’il a lui-même repérées.
Il s’agit donc de :
- Considérer que ces ratures sont le reflet du désir d’auto-correction.
- Lui donner des repères pour aérer sa copie.
- Proposer des modes de correction propres.
- Utiliser autant que possible le travail sur ordinateur et le correcteur
orthographique.
Sa mémoire verbale est faible :
Il s’agit donc de :
- Proposer le plus souvent possible des schémas de synthèse.
- Lui permettre de travailler sur des cours propres (photocopie
du cahier d’un autre élève par exemple ).
Sa mémoire visuelle est faible :
Il s’agit donc de :
- S’appuyer sur le mode de présentation verbal si la mémoire verbale est plus
fonctionnelle.
- Illustrer par des exemples (meilleure rétention s’il y a une part de vécu).
- Travailler à l’aide de symboles, de codes couleurs pour aller à l’essentiel.
Il s’oriente difficilement dans le temps et dans l’espace :
Il s’agit donc de :
- L’aider à se repérer par des frises chronologiques, en utilisant des symboles
forts.
- Accepter ses difficultés dans l’apprentissage des points cardinaux.
- L’aider à organiser son temps (lors des devoirs à faire en classe, mis aussi à la
maison).
Il se fatigue vite car les efforts sont intenses :
Il s’agit donc de :
- Privilégier l’évaluation des connaissances en début de cours .
- Respecter ses besoins de récréation, de dépense physique .
- Privilégier l’explication des notions importantes en début de cours.
Il éprouve des difficultés à soutenir son attention:
Il s’agit donc de :
- Le placer de préférence près de l’enseignant et à côté d’un élève calme.
- Bien cibler les exigences lors des évaluations (en évitant de faire appel
à trop de compétences à la fois ).
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