6. Principes généraux de la motricité digestive : Diaporama 2016

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Motricité digestive:
Notions de base
Aude FERRAN
1
Plan

Eléments nécessaires à la motricité

Activité électrique dans les cellules musculaires digestives



Contractions musculaires



Ondes lentes
Potentiels de pointe/ potentiels d’action
La musculature viscérale
Les différents types de contractions
La régulation de la motricité

Régulation nerveuse



Système nerveux autonome
Système nerveux intrinsèque
Régulation hormonale
2
Activité électrique musculaire

2 types d’activité électrique

Ondes lentes

Potentiels de pointe (potentiels d’action)
3
Activité électrique musculaire

Ondes lentes

Dépolarisations cycliques des cellules musculaires
lisses (potentiel de membrane instable)
Potentiels de membrane
0 mV
-20 mV
Onde lente
seuil de
dépolarisation
-40 mV
-60 mV
10

30
60
secondes
N’entraînent pas de contractions musculaires
4
Activité électrique musculaire

Ondes lentes

Observables sur toute la longueur du tube
digestif sauf sur l’œsophage et la partie
proximale de l’estomac

Contrôlent l’apparition de potentiels de pointe
qui entraînent les contractions musculaires
Donnent le rythme électrique de base

5
Activité électrique musculaire

Ondes lentes

Régulation au niveau de l’estomac
 Pacemaker situé sur la grande courbure de
l’estomac au niveau du corps

Ondes progressent vers le pylore à une
vitesse croissante

5 à 6 ondes lentes/min chez le chien sur
lesquelles se superposent des potentiels de
pointe
6
Activité électrique musculaire

Ondes lentes

Régulation au niveau de l’intestin
Rôle des cellules interstitielles de Cajal

Situées entre les couches musculaires circulaires et
longitudinales

Génèrent spontanément des ondes lentes qui
diffusent aux myocytes

Régulent fréquence et propagation des ondes lentes


16-19/min au duodénum
12-15/min à l’iléon
7
Activité électrique musculaire

Potentiels de pointe (PP)

Véritables potentiels d’action associés à des
contractions musculaires

Apparaissent lorsque, pendant une onde lente, le
potentiel de membrane atteint un potentiel seuil
(-35 mV)

Les potentiels de pointe sont propagés grâce aux
ondes lentes
8
Activité électrique musculaire
Potentiels de membrane
Potentiels d’action
= potentiels de pointe
0 mV
Onde lente
-20 mV
seuil
-40 mV
-60 mV
10
30
60
secondes
Intensité des
contractions musculaires
9
Activité électrique musculaire

Activité musculaire et électrique au niveau de l’estomac
Contractions
musculaires
Activité
musculaire
Absence de contractions
Activité
électrique
10
Muscle lisse viscéral

Musculature lisse
Muqueuse
Sous-muqueuse
Couche musculaire
circulaire
Couche musculaire
longitudinale
Séreuse


Couche musculaire oblique supplémentaire au niveau de
l’estomac
Musculature striée sur l’œsophage et sphincter anal
externe
11
Muscle lisse viscéral

Propriétés du tissu musculaire lisse
viscéral

Jonctions communicantes entre les fibres
= syncytium



Les potentiels d’action se propagent entre les fibres
Toutes les fibres ne doivent pas être forcément innervées
individuellement
Réflexe myogénique des myocytes
les fibres musculaires se contractent de manière réflexe
en réponse à l’étirement
12
Muscle lisse viscéral

Contractions du muscle lisse viscéral

Contractions initiées par une augmentation des
concentrations de calcium cytosolique


Par ouverture de canaux voltage-dépendant
Par relargage à partir du réticulum sarcoplasmique
Activation des protéines contractiles
13
Types de contractions

2 types de mouvements fonctionnels

Péristaltisme = propulsif

Brassage = progressions sur de courtes distances
Types de contractions

Péristaltisme
anneau contractile
Contractions organisées dans le sens
aboral qui permettent l’avancée du
chyme dans le tube digestif
= progression d’un anneau contractile
(toutes les fibres de la circonférence sont contractées en
même temps)
= contraction en amont et relâchement en aval
15
Contraction
circulaire
Contraction
longitudinale
Contraction
circulaire
16
Figure 24.4
Types de contractions

Brassage = progressions du
chyme sur de courtes distances
Contractions dans les sens


Oral-aboral
Aboral-oral
17
Plan

Eléments nécessaires à la motricité

Activité électrique dans les cellules musculaires digestives



Contractions musculaires



Ondes lentes
Potentiels de pointe/ potentiels d’action
La musculature viscérale
Les différents types de contractions
La régulation de la motricité

Régulation nerveuse



Système nerveux autonome
Système nerveux intrinsèque
Régulation hormonale
18
Régulation de la motricité

Régulations des contractions par:

Réflexe myogénique (contraction réflexe locale suite à un étirement)

Système nerveux
Hormones gastro-intestinales

19
Régulation de la motricité

Exemples de stimuli qui peuvent modifier la motricité




Distension de la paroi digestive
Substances (glucides, aa, lipides,…)
pH
Frottements,…
20
Régulation de la motricité
1. régulation nerveuse

Deux types d’innervation des cellules
musculaires digestives

Système nerveux central = extrinsèque
dont les fibres proviennent du système nerveux central

Système nerveux entérique = intrinsèque
Système localisé au tube digestif sur toute sa longueur
21
Régulation de la motricité
1. régulation nerveuse

Système nerveux central autonome


Parasympathique : STIMULE la motricité
Sympathique : INHIBE la motricité
22
Régulation de la motricité
1. régulation nerveuse

Système nerveux autonome

Parasympathique : STIMULE la motricité

Nerf vague innerve quasiment tout le tube digestif
Nerf pelvien innerve le côlon descendant et rectum

Neurotransmetteur :




Acétylcholine
Vasoactive intestinal peptide (VIP)
Gastrin releasing peptide (GRP)
23
Régulation de la motricité
1. régulation nerveuse

Système nerveux autonome

Sympathique : INHIBE la motricité

Neurones préganglionnaires ont leur noyau dans la
moelle épinière thoraco-lombaire




ganglions cœliaques : estomac et intestin grêle
ganglions mésentériques supérieurs : côlon
ganglions mésentériques inférieurs : partie distale du côlon et
rectum
Neurotransmetteur :

Noradrénaline

Somatostatine
Neuropeptide Y

24
Régulation de la motricité
1. régulation nerveuse

Système nerveux
entérique
Plexus myentérique
muqueuse
C. musc
longitudinale
Plexus myentérique entre
couche musculaire circulaire
et longitudinale
= contrôle local de la motricité

C. musc
circulaire
Plexus sous-muqueux entre
couche musculaire circulaire
et la muqueuse
= contrôle local des sécrétions

Plexus sous-muqueux
25
Régulation de la motricité
1. régulation nerveuse

Système nerveux entérique

Plexus myentérique et sous-muqueux

Chaînes de neurones interconnectés sur toute la
longueur du tube digestif

Composés de TRES nombreux neurones
autant que dans la moelle épinière


Neurones effecteurs (moteurs ou glandulaires)
Neurones sensitifs (stimuli chimiques, mécaniques,…)
26
Régulation de la motricité
1. régulation nerveuse

Système nerveux entérique

Peut fonctionner de manière indépendante

Reçoit une innervation du système nerveux
autonome
27
Régulation de la motricité
1. régulation nerveuse

Quelques exemples de régulations
nerveuses par boucles réflexes

Réflexes locaux : système nerveux entérique

Réflexes passant par les ganglions




Réflexe gastro-colique : vidange du côlon
Réflexe entéro-gastrique : inhibition de la motilité gastrique
Réflexe colo-iléal : inhibition de la vidange de l’iléon
Réflexes passant par le SNC


Réflexe de défécation
Iléus paralytique : inhibition de la totalité de la motricité
28
Régulation de la motricité
2. régulation hormonale

Gastrine

Produite au niveau de l’estomac, duodénum et pancréas
lors de distension ou de stimulation par le nerf vague
Stimule les contractions de l’estomac
Stimule la libération d’acide

Motiline

Produite au niveau du jejunum et duodénum en présence
d’un contenu alcalin
Renforce les contractions de l’estomac
29
Régulation de la motricité
2. régulation hormonale

CCK = cholecystokinine (ou pancreozymine)


Produite au niveau du duodénum
Sécrétion stimulée en présence de protéines et de lipides dans
le duodénum
Stimule la vidange de la vésicule biliaire
Stimule la sécrétion d’enzymes pancréatiques
Inhibition de la vidange gastrique

De nombreuses autres hormones gastro-intestinales influent sur la
motricité digestive mais de manière moins importante
30
Conclusion

Motricité digestive régulée par:




Système nerveux autonome
Système nerveux entérique
Hormones gastro-intestinales
Motricité (péristaltisme ou brassage) s’adapte à la
prise alimentaire
Mécanismes de motricité permettent une
digestion et une absorption optimale
31
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