Buddhaṁ saranaṁ gacchiāmi. - Nichiren

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Trois Trésors
Bouddha, Dharma, Sangha
Trois Refuges - Tisarana (pali) - Sanbo-rai
Buddhaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Je prends refuge dans le Bouddha.
Dhammaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Je prends refuge dans le Dharma.
Sanghaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Je prends refuge dans le Sangha.
Dutiyampi Buddhaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Pour la deuxième fois, je prends refuge dans le Bouddha.
Dutiyampi Dhammaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Pour la deuxième fois, je prends refuge dans le Dharma
Dutiyampi Sanghaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Pour la deuxième fois, je prends refuge dans le Sangha.
Tatiyampi Buddhaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Pour la troisième fois, je prends refuge dans le Bouddha.
Tatiyampi Dhammaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Pour la troisième fois, je prends refuge dans le Dharma.
Tatiyampi Sanghaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Pour la troisième fois, je prends refuge dans le Sangha.
Pour écouter cliquez sur l’image
Buddhaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Je prends refuge dans le Bouddha.
Le Bouddha Shakyamuni nous
fournit un modèle de sagesse et de
compassion humaine. En prenant
refuge en lui, nous prenons refuge
dans la possibilité de notre propre
Éveil.
Le concept des ’’trois
corps’’ ou les trois
propriétés du corps de
bouddha (sanjin, trikaya) a
été adopté par le
Mahayana pour organiser
différents aspects du
Bouddha qui apparaissent
dans les sutras.
Nichiren compare les trois
corps du Bouddha à la
lune, au rayonnement de
la lune et à son reflet dans
l'eau.
1- Le Corps de manifestation ou corps de
l'action (ojin, nirmanakaya) : manifestation
du Bouddha en tant que personnage
historique qui atteignit l’Éveil sous l’arbre
bodhi en Inde.
2- Le corps de
rétribution ou propriété
de la sagesse (hoshin,
sambhogakaya). Il peut
être envisagé de deux
façons : la sagesse et la
gloire. Le corps de
sagesse est celui de son
enseignement. Le corps
de gloire se reflète dans
les innombrables
hyperboles de la
littérature et de l'art
religieux de l'ExtrêmeOrient.
3 - le corps de Dharma (hosshin,
Dharmakaya) est un "corps" de bodhéité
atemporelle et omniprésente.
On l'appelle également Corps de l'Ainsité.
C'est la réalité ultime de la Vie,
Le « Corps cosmique" du Bouddha est
également le corps des bouddhas infinis
de nature identique.
Sa représentation était prohibée dans les
premiers siècles du bouddhisme.
Shakyamuni se réfère au Corps du Dharma dans le chapitre XVI du Sutra du Lotus lorsqu'il parle
de l'atemporalité de son Éveil.
Nen zen-nan-shi Ga jitsu
jo-butsu i-rai Mu ryo mu
hen Hyaku-sen-man-noku
Na-yu-ta ko Hi nyo gohyaku-sen-man-noku.
Pourtant, fils de foi sincère,
depuis que je suis vraiment
devenu Bouddha, un temps
incommensurable et infini
de centaines de milliers de
millions de milliards de
nayuta de kalpas s'est
écoulé.
Pour Nichiren, il n'y a pas de
différence de substance entre un
bouddha et un simple mortel ; et il
préfère parler des trois propriétés du
Dharma : ainsité, sagesse, action.
Alors que, pour le Bouddha, les trois
corps sont inséparables et
simultanés, chez le simple mortel, il
existe une grande différence entre la
pensée, la parole et l'action.
Théâtre Kabuki
Dhammaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Je prends refuge dans le Dharma.
Le Tripitaka : recueil de textes fondateurs sur lesquels s'appuie le courant bouddhiste
theravada, canon bouddhique pali. Il est composé de trois « Corbeilles »
1- les sutras
Le Sutta Pitaka
contient plus de
dix mille suttas
2- les Vinayas (discipline )
Corpus de textes ayant trait aux pratiques de la communauté monastique
3 – l’Abhidharma – les commentaires
L'Abhidhamma est consacré
aux exposés psychologiques et
philosophiques de
l’enseignement du Bouddha. Il
traite de la cosmologie, de
l'analyse psychologique, de la
classification des phénomènes
et de la métaphysique.
Zhiyi (538-597), patriarche de l’école Tiantai, propose une classification des sutras 1) selon la
doctrine 2) selon la méthode.
I. Selon la doctrine
1)
2)
3)
4)
enseignements tripitaka : destinés aux shravakas et les pratyekabuddhas,
enseignement commun : mahayana provisoire destiné aux disciples des trois véhicules,
enseignement spécifique ou différencié destiné aux seuls bodhisattvas,
enseignement parfait ou enseignement global ou universel.
L'enseignement parfait
du Véhicule unique.
C'est le Sutra du Lotus
et le Sutra du Nirvana,
l'enseignement le plus
élevé du Bouddha ; il
englobe tous les
enseignements
précédents.
Parabole des 3 chariots
II. Les enseignements selon la méthode :
1) enseignement soudain,
2) enseignement graduel
3) enseignement selon les capacités
4) enseignement indifférencié.
Ce qu’en dit Nichiren
Tous les êtres et leur environnement dans
chacun des dix mondes-états sont eux-mêmes
la réalité du Dharma merveilleux.
(L'ainsité du Dharma merveilleux - Sado, 1273 à Sairen-bo)
Tout comme le poison se change en élixir, une
personne ordinaire se change en bouddha. Voilà
pourquoi on appelle cet enseignement le
Dharma merveilleux.
(Enseignement correspondant à l'esprit du Bouddha - Minobu,
1279, à Niike Saemon-no-jo)
Sanghaṁ saranaṁ gacchiāmi.
Je prends refuge dans le Sangha.
La communauté des croyants fut instaurée par Shakyamuni. Elle comportait les quatre
congrégations : religieux hommes et femmes et laïcs hommes et femmes.
Nichiren dit : « J'espère que ceux qui recherchent la Voie se serviront du temps qu'ils ont en
cette vie pour étudier et transmettre la vérité aux autres ».(Le Maître des Trois Corbeilles Shanwuwei,
Kamakura, 1270)
Le Sangha à travers le temps
Quelques maîtres auxquels nous devons la transmission de l’enseignement du Bouddha
Nagarjuna ( 2ème – 3ème siècle)
Kumarajiva 4ème – 5ème siècle
L'école Tiantai
Zhiyi (538-597)
Guanding (561-632)
Les disciples de Nichiren
Tombes des trois martyrs d’Atsuhara au Taisekiji
Nikko Shonin (1246-1333), un des « six moines aînés » désignés par Nichiren pour lui succéder
Le Sangha à travers l’espace
L’Inde - Rajagriha
Le Mont Minobu - Ermitage de Nichiren
Nichiren dit : Lorsque itai doshin (un même cœur dans des corps différents) prévaut parmi les
hommes, ils sont assurés d'atteindre leur but ; en revanche, s'ils agissent en dotai ishin (un
même corps mais des cœurs différents), ils ne peuvent rien réaliser de remarquable.
Les simples mortels, à l'époque des Derniers jours du Dharma, tout en recevant les bienfaits des
Trois trésors, négligent complètement la reconnaissance. Comment, dans ces conditions,
pourraient-ils atteindre la bodhéité ? (Les quatre dettes de reconnaissance, Izu, 1262 à Kudo Yoshitaka)
NAMU MYOHO RENGE KYO
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