Nutrition glucidique

publicité
Tennis et Nutrition
Apports énergétiques chez le sportif

Augmentation de dépenses énergétiques
Dépense lié a l'effort
 Augmentation du métabolisme de base

Mais apports énergétiques non différents de la
population générale
rs
e
d
m
9k
ll
/h
e
ss
ba
km
/h
Bo
xe
rd
iq
ue
16
no
rs
e
Sk
i
C
ou
is
si
C
m
yc
pl
lis
e
m
e
30
km
/h
Te
nn
C
ou
ll
tB
al
l
ba
Br
a
H
an
ke
Ba
s
Fo
ot
ub
le
/h
ll
e
ba
km
do
15
is
e
Te
nn
lis
m
C
yc
ar
ch
Vo
lle
y
M
Kcal/heure
1400
1200
1000
800
600
400
200
0

Glucose = Carburant principal de l'effort

Maintien d'une disponibilité en CHO
Retard de la fatigue
Importance du stock de glycogène
Glycogène musculaire épuisé en 90 mn à 75% Vo2max
Role du glycogène hépatique
Jeûne de 48 h: réduction de 80% du glycogène hépatique
400-600 g glucides/j : augmentation de 200%
Nutrition glucidique



Mono- : glucose, fructose, galactose
Di- : lactose, maltose, saccharose, sucrose
Poly- : amidon .. (pelotte de laine)
 Stockage
 Muscle
sous forme de glycogène
: 300-500 g
 Foie : 50-150 g
Index Glycémique

Sucres lents, sucres rapides : Obsolète
Les glucides étaient autrefois classés de façon théorique en sucres
lents et sucres rapides selon leur complexité moléculaire. Cette
classification est fausse, par exemple le fructose présente un faible
indice glycémique (c'est un sucre lent) bien qu'il soit un sucre
simple.
Index glycémique
Indice Glycemique

Capacité d’un aliment à liberer ou à fournir un
taux de glucose important dans notre
circulation

Plus l'indice glycémique d'un aliment est élevé,
plus le taux de glucose s'élève rapidement dans
le sang après sa digestion.
Indice Glycémique
ou Index Glycémique
En Europe, on prend pour référence le glucose ; aux
États-Unis, le pain blanc est souvent choisi comme
référence.
Ainsi, l'« aliment de référence » (le glucose ou le pain
blanc) a toujours un indice glycémique de 100.
Pour passer d'une mesure prenant pour référence le pain
blanc dans le système ayant pour référence le glucose, il
faut multiplier celle-ci par 0,7.
Valeurs d'indices glycémiques et
interprétation

Voici quelques exemples d'indices glycémiques
d'aliments courants. La classification des indices
glycémiques en « faible », « élevé » et « moyen »
n'est pas la même selon les auteurs, de même
que l'indice glycémique d'un aliment n'a pas une
valeur strictement définie. Cependant, les valeurs
indiquées donnent une bonne indication du
pouvoir glycémiant de chaque aliment.
Facteurs de variation de pouvoir glycémiant



L'état physique de l'aliment (solide ou liquide) : un même aliment
sous ces deux formes n'a pas le même indice glycémique (ex.
pomme fruit/jus de pomme).
Le mode de cuisson : la façon dont les aliments ont été cuits (la
température, la durée, les éventuelles matières grasses) peut faire
varier leur pouvoir glycémiant. La purée de pommes de terre par
exemple a un IG d'environ 70 alors que les pommes de terre
cuites au four peuvent avoir un IG allant jusqu'à 90.
Le mode de consommation : la façon selon laquelle sont
consommés les aliments fait aussi varier leur pouvoir glycémiant.
De façon générale, des sucres consommés au cours d'un repas,
notamment en présence de légumes verts, présentent une action
sur la glycémie plus faible que les valeurs tabulaires.
Sucres simples
Sucres rapides
à IG élevé (>74)
Sucres complexes
Glucose, maltose
Pommes de terre au four, purée, frites
Miel
Céréales du petit déjeuner: Corn flakes, Chocopops..
Soda
Pain blanc, baguette
Confiseries type barre chocolatée
Riz cuisson rapide
Carotte, betterave
Semoule de couscous
Gaufre, crêpe
Sucres moyens
à IG moyen (50-74)
Sucres lents
à IG bas (<50)
Saccharose (sucre de table)
Riz basmati, riz thaï
Kiwi, banane, ananas, raisin, cerise
Pain de sègle, pain complet
Crème glacée, chocolat
Porridge, muesli, flocon d'avoine
Raisins secs
Chips, patate douce
Tarte aux pommes, petit beurre
Galette au blé complet
Fructose, dextrose, lactose
Lentilles, haricots secs,pois chiches
Abricots secs
Haricots blancs, haricots rouges
Pamplemousse, poire, pomme, orange
All Bran
Petits pois
Pâtes cuisson "al dente", pâtes aux œufs
Biscuits de Savoie
Pain aux cérales, pain de son
Exemple de classification
Intervalle de valeurs d'IG
Indice glycémique faible inférieur ou égal à 35
La plupart des fruits frais et légumes verts, légumes secs,
céréales en grains, chocolat noir riche en cacao, lait et
produits laitiers(a)*, viandes, oléagineux...
 Indice glycémique moyen Entre 35 et 50
Produits à base de céréales complètes, bananes, abricots
secs, figues sèches, pommes-de-terre à l'eau ou à la vapeur
 Indice glycémique élevé Plus de 50
Pain blanc, riz blanc, pommes-de-terre ou au four ou
purée, confiseries, dattes, barres chocolatées, carottes
cuites*(b), pastèque*(b),

Les sucres: quelques notions
Les sucres sont dans la nature , élaborés par les
plantes, les fruits et les légumes.
Les sucres ou oses sont répartis en:
-monosaccharides: glucose, fructuse et galactose
Sucres de structure la plus simple
-disaccharides: lactose(glucose+galactose),
saccharose(glucose+fructose)
-polysaccharides: amidon, cellulose, glycogene
Les sucres et aliments
-Saccharose (et glucose, fructose)=sucre blanc (betteraves
et canne a sucre), fruits, datte, miel, cacao
-Lactose= lait, fromage
-Amidon= maïs, semoule , blé, pain, céréales, pdt, pois,
lentilles, haricot blanc
Les chaines d’amidon sont détruites par la cuisson et les
enzymes ( d’où l’IG elevé)
Nutrition glucidique avant effort

Résultats contradictoires fonction de q° et nature des
glucides
attention à l’IG ++

Effets délétères du glucose



Hyperinsulinisme source d'hypoglycémie
Augmentation utilisation du glycogène hépatique
Réduction de la β oxydation lipidique
Privilégier aliments à IG bas++

Objectif: augmenter la synthèse du glycogène hépatique



Faible jusqu'à un apport de 250 g/j
Proportionnelle de 250 à 600 g/j
Atténuée à partir de 600 g/j
Nutrition glucidique pendant l'effort

Que prendre : fonction de la vitesse d'apparition dans le sang
dépendant de:


Volume: idéal 150 ml/20 mn
Osmolarité: recherche iso osmolarité







Plasma 290 mosmoles/l
Lait entier 275
Coca Cola: 680
Jus de pomme: 870
Jus d'orange: 935
Jus de raisin: 1170
Température: idéal 10-15°
Apport optimal: 40 à 60 g glucides/h
IG élevé ++
Nutrition glucidique après effort
Resynthèse du glycogène plus rapide juste après l’effort (< 6h) et
avec glucides d'IG haut


d'abord liquide (0-1h)
Puis mixte (1-6h)
45
40
Recharge glycogénique

35
30
25
Glucose
20
Fructose
15
10
5
0
0
2h
4h
Temps post exercice


Intérêt d'une surcompensation
Amélioration de la récupération
6h
Nutrition lipidique





Réserves quasi infinies (10 à 30 kg)
Surconsommation habituelle: 40 – 42%
Apports recommandés en endurance: 30%
A éviter dans les 3 dernière heures
Surtout utilisés pour des VO2max basses
350
Dépense énergétique
300
250
Glycogène musculaire
200
Triglycerides musculaires
Acides gras plasmatiques
150
Glucose plasmatique
100
50
0
25%
65%
Pourcentage de VO2max
85%
Nutrition protidique

Loisir: besoins couverts

Endurance (1 h x 4/semaine): + 20-25%
Equilibre hydrique

Boire avant la sensation de soif

Boissons iso ou hypo-osmolaires

+/- Ajout de sodium: 1,2 g Na/l soit 3 g NaCl
(Boissons de l'effort: 0,8 à 1,5 g NaCl/l)
Nutrition et tennis

Particularité du tennis





Efforts intermittents
Horaire variable
Durée inconnue
Intensité inconnue
Répétitivité (tournois)
Avant la rencontre

J-3 – J-1

Régime de surcompensation (>60% glucides)





Bonne hydratation
Glucides à Ig bas ( pâtes 8 à 10 g/kg/j soit 560g pour 70
kg)
Viande maigre
Produits laitiers maigres, fruits
Maltodextrines ???

Dernier repas: H -3






600 à 800 kcal
Glucides à IG bas
Protéines
Pas de lipides, pas de fibres
Pas de glucides à IG rapide (hypoglycémie)
Bonne hydratation

Ration d'attente




Augmentation progressive de l'IG
Isotonique
Ex: jus d'orange dilué au 1/3 : 200 ml/ 20 mn
Sucres à IG élevé possible dans les derniers
minutes
Pendant la rencontre

Apports glucidiques liquides à IG haut
Capacité d'oxydation des glucides: 1g/mn
 Isotonique (52 g glucose/l) ou hypotonique (chaleur)
 Boisson de l'effort
 Ou préparation artisanale




100 ml jus d'orange = 10 g de glucides
½ eau + ½ jus de fruit soit 50g de glucides/l
¼ c à café de sel

Apports solides possibles




Banane (20 g de glucides/100g)
Fruits secs (63 g de glucides/100g)
Pâte de fruits
Pâte d'amande
Après la rencontre

Recharge glycogénique précoce indispensable


Idéal 0,7 g de glucides/kg/2 h soit 50 g (150 g sur 6 heures)
A la fin de la rencontre





Boisson glucosée isotonique
Boisson bicarbonatée
Après 1 à 2 heures : barres céréales, biscuits secs, gâteau de
riz ou de semoule
Après 2 à 4 heures: repas de structure traditionnelle riche en
glucides avec rapport glucides: protides 3/1 et hydratation
(potage)
Surcompensation réussie avec 10-12 g de glucides/kg/j avec
90% d'IG bas ou moyen
Coca Cola
11 g/ 100g
Orangina
11 g
Jus d'orange
10 g
Jus de raisin
16 g
Banane
20 g
Pomme
12 g
Pâtes
22 g
Pomme de Terre
20 g
Riz blanc
25 g
Quatre quart
64 g
Abricots secs
63 g
Bière
4g
Conclusion





Surcharge glucidique préalable sur 3
jours avec IG bas
Pas de glucides à IG haut avant la
rencontre
Bonne hydratation
Boissons isotoniques
Recharge glycogénique forte et
précoce
Téléchargement