M - Spiral

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Principales sources en émission
atomique
Quantitative
La flamme
Analyse de solutions
Quanti et quali
Analyse de solides
Qualitative
Les plasma
L’arc
LA
L’étincelle
Quanti et quali
1
Emission atomique
I - En flamme :
la photométrie de flamme
II - A partir d’un solide:
- émission d’arc
- émission d’étincelle
III - Les plasmas
plasma d’arc
plasma micro onde
plasma à couplage induit (ICP)
2
Flamme = source d’excitation
Flammes
M*
hn
M°
3
Ionisation dans une flamme
% d’ionisation
Li
Na
K
Cs
Mg
Ca
Sr
Ba
eV
Air/acétylène
O2/acétylène
5,4
5,1
4,3
3,9
7,6
6,1
5,7
5,2
0,01
1,1
9
29
16
26
82
96
0,01
7
17
42
0,01
0,01
2
 atomiser/exciter
mais sans ioniser !
4
Applications analytiques
Dosage du sodium dans le sérum (3,2 g/L en Na)
Potassium présent à forte teneur dans les milieux extra
cellulaire
Le lithium provient de traitements en thérapeutique
psychiatrique
5
L’Arc
L’arc utilise un courant d’intensité élevée 5-30A à un voltage bas
10-25V
La décharge électrique est produite entre deux électrodes dont
l’une contient l’échantillon
La décharge se produit dans l’air la température atteinte dans un
arc se situe entre 4000 et 6000K.
Les échantillons métalliques peuvent être directement utilisés
comme électrode
6
Production de l’Arc
Contre électrode
Contre électrode
échantillon
Électrodes
de graphite
Électrode
pour
échantillons
liquides
7
Détection (Emission Arc et étincelle)
Montage d’un spectromètre d’arc
switch
Circuit
échantillon
Les détecteurs :
prisme
Détecteur

Photomultiplicateur

Film photo (qualitatif, anciennement employé
en quantitatif)

Barrette de diodes

Barettes CCD
8
Exemple de spectres d’arc sur plaque photo
(analyse qualitative)
9
Quantitativité du signal
 Pour une concentration identique l’intensité d’émission varie
fortement suivant la nature de la matrice
 Exemple : si on veut déterminer le fer dans un bois l’échantillon
va se volatiliser rapidement et obscurcir l’émission
Au contraire dans une roche si on forme un arc l’émission sera
plus élevée.
Pour une même teneur en fer (bois et roche) IEm est très variable
10
Etincelles
 L’étincelle est une décharge électrique intermittente de haute
tension et de faible courant
 Une des électrodes est constituée du matériau à analyser
l’autre est faite de tungstène
 La durée d’une décharge est de 10 à 100µs
 Les conditions de cette décharge permettent une émission
moyennée cependant la sensibilité est plus faible qu’en arc
11
Système à Etincelle
Echantillon
Contre électrode W
12
Différent types d’étincelles
 On peut classer les étincelles suivant la valeur de la haute
tension :
- Étincelle à haute tension (10-20kV)
- Moyenne tension (500-1500V)
- Basse tension (300-500V)
 Chaque étincelle donne lieu à un spot, une série d’étincelle
permet de couvrir une surface relativement importante et donc
de moyenner le signal
13
Signal d’émission
I
Preburn
time
temps
1-Augmentation du
nombre d’atomes
dans la décharge
2 - Temps
utile pour
l’analyse
Difficultés de l’analyse simultanée de métaux (éléments) de volatilité différente
14
III – Les plasmas
Historique du Plasma
1830
1879
1897
1922
1929
1942
1960
1964
1974
Faraday décharges électriques
Crookes décharge 4° état de la matière
Thomson découverte de l’électron
Gerdien et Lotz plasma d’arc
Langmuir et Tonks introduction du mot plasma
Babat premières décharges inductives à
athmosphériques
Reed premier plasma inductif
Greenfield et Fassel premier plasma analytique
commercialisation des systèmes ICP
pression
15
Définition d’un plasma

Le plasma est un gaz ionisé macroscopiquement neutre

Gaz partiellement ionisé :
propriétés mécaniques identiques à un gaz / propriétés
électromagnétiques différentes du fait de la présence
d’électrons en mouvement

Pour un gaz X le plasma peut être décrit par la réaction :
q
q
n 1
n 1
X   X n   n  e
Contrairement à une flamme il est nécessaire de fournir une énergie externe sous la
forme d’un champ électrique afin d’ioniser le gaz qui à son tour transmettra une partie
de cette énergie à l’échantillon pour l’atomiser, l’exciter et éventuellement l’ioniser
16
Plasma d’arc : DCP
(W)
Zone d’observation
de l’émission
-
+
+
Ar + échantillon
Arc non porteur de courant ou la décharge est transférée par soufflage ou par une
électrode auxiliaire hors de l’espace inter-électrode
Débits et courants très variables :
2,5 L/min et 10A
20L/min et 200A
17
Plasma micro-onde (MIP)
Circulation du gaz (He, Ar ou Ne)
fréquence :
2450 MHz
Echantillon
Eau de
refroidissement
Observation :
tube et fenêtre
quartz
Employé en tant que détecteur élémentaire en GC (GC MIP AED)
18
Plasma à couplage inductif (ICP)
Domaine de fréquences
autorisées :
Spires
d’induction
27 MHz, 40 MHz
Torche en quartz
Argon
Echantillon + Ar
19
Les différents plasmas
Avantages
Inconvénients
Plasma Arc
faible coût
haute température
(>5000K)
gaz variés
vitesse de gaz élevée
contamination des électrodes
ICP
pas d’électrodes
T° assez élevée
peu d’interférences
coût élevé
MIP
gaz variés
faible puissance et
faible débits de gaz
T° relativement basse
sensible à la quantité
d’échantillon
20
Notion de plasma
Spectrométrie ICP-AES

Propriétés du plasma
températures
densité électronique
problème de l’injection de l’échantillon
mécanismes dans le plasma

Introduction de l’échantillon en ICP
liquides
solides

Le spectromètre
21
Propriétés du plasma : le plasma d’Argon
Un plasma est un équilibre entre particules chargées et neutres
Ar

Ar+ + e-
simple ionisation : nAr+ =ne
Pour certains éléments : double ionisation
Ba

Ba+ + e-
Ba +

Ba+ + + e-
22
Loi de Saha :Rapport de population entre
deux états d’ionisation successifs
La loi de Boltzmann relie les populations des niveaux excités d’un même état d’ionisation
La loi de Saha permet de relier la population totale d’un état ionisé q fois et la population de l’état
ionisé q+1 fois
électrons
Elt+(q+1)
S (T ) 
nq 1.ne
nq
Elt+(q)
2Z q 1 (2m0 k )
S (T ) 
.
Zq
h3
3
2
3
.T
2
  Eion 
exp 

 kT 
23
Notion de plasma
ne   ni  n
i
Densité
d’électrons
Atomes neutres
Ions
Degré d’ionisation du gaz
ni

ni  n
  10 4 fortement
  10
ionisé
4
faiblement
24
Températures dans un plasma
Dans une enceinte en équilibre thermodynamique
Un équilibre thermodynamique complet est caractérisé par le fait que toutes les
particules ont la même énergie, on peut donc définir une seule température =
la température cinétique :
Ecin = (3/2)kTcin
Dans un plasma toutes les particules n’ont pas la même énergie :
(Électrons, libres et liés, atomes et ions …)
Distribution de vitesse maxwellienne
Densité des atomes dans divers niveaux d’énergie : Boltzmann
Densité des atomes ions et électrons : Saha
25
Températures dans un plasma
Température cinétique (Maxwell)
Vitesse (v) d’une particule de masse m distribuée autour d’une valeur
moyenne :
 m
f v   4π v 
 2π kTcin
2
3
 2
  mv 2 
 exp 


 2k Tcin 
T° macroscopique du gaz
Plasma ICP> 4000°-5000°C
Plasma micro ondes 2500°C
26
Températures dans un plasma
Température d’excitation électronique ou de Boltzmann(électrons liésloi de Boltzmann)
  Em
g m exp 
k TEXT
nm


N
Z



T de l’intensité des raies
Température de rotation
La plupart des molécules sont dissociées mais subsistent : C2, O2, CH …
Ces molécules emettent un spectre de rotation/vibration observable
On peut définir une T° de rotation
  ERot 
 Cv 4 

.S . exp 
I  
 Z 
 kTRot 
27
Températures dans un plasma
Température d’ionisation (Saha)
Distribution des différentes espèces dans le plasma
Loi de Saha
3
3
2Z q 1 (2m0 k ) 2
  Eion 
2

S (T ) 
.
.Tion exp 
3
Zq
h
 kTion 
Température électronique Te
Traduit l’énergie des électrons libres (électrons situés dans le continuum au
dessus de l’énergie d’ionisation)
En se des-excitant ils produisent un fond continu d’intensité
 ne 2  Z 2 
  ,Te   C  1/ 2  2  F ,Te 
 Te   
 En réalité : Tcin#Trot#Texc<Tion<Te
(ou Tcin#Trot<Texc<Tion<Te)
Lorqu’on suppose un équilibre thermodynamique local (ETL)
on suppose : Tcin=Tex= T ion= Te=Trot
28
Densité électronique
Densité des particules lourdes : 1024 m-3
Densité électronique 5.1020 à 5.1021 m-3 soit un taux d’ionisation faible
de 0,1%
La densité électronique plus élevée que dans une flamme va minimiser
les phénomènes d’interférences d’ionisation
29
Rayonnement d’un plasma
Différentes espèces dans un plasma :
Électrons e-, Ar+, Ar*, Ar° et ArAr+
Ionisation
Ar
+ eHF

Ar +
+ e-
+ e-
Recombinaison radiative
Ar+
+ e
Ar* +
hn libre –lié ; formation du continuum)
Desexcitation
Ar*
hn

Ar +
(raies d’Ar I )
30
Mécanismes dans le plasma
 Rôle des électrons
M + e
M+
+ e
M + e
M+
+ e
M+*
M
M*
 Rôle des ions argon
Ar+ + M

(DE<2eV)
M* + eM*
M+ + e- + eM*+ + eAr + M *+ + DE
 Rôle des atomes excités
Ar*

Arm + hn
Arm + M 
Ar + M*+ + e (+DE)
Limitation importante : l’ionisation des ions argon
Esum = Eion + Eexc <Eion (Ar)
Lorsque la condition est satisfaite la raie ionique sera sensible
31
Raies sensibles
E excitation raies ioniques + Ei
Eléments dont les raies I sont sensibles :
As, Se, Au, B, Li, Na, Si …
Ei ionistion de l’élément (charge +1)
Eléments dont les raies II sont sensibles :
Al, Ba, Ca, In, Mg …
E0 niveau fondamental
E1 niveau excité de l’atome (raies I)
32
Viscosité de l’Argon
Augmente avec la température :
viscosité
À 300K 2.10-5 kg/m/s
À 6000K 20.10-5 kg/m/s
2000
4000
6000
8000
(T en °K)
10000
33
Conséquence sur l’injection de
l’échantillon
A cause du champ électrique et de la viscosité de l’argon à haute
température, le plasma formé a tendance à rejeter toute particule
étrangère
Champ Hf couplé à la
périphérie du plasma
(effet de peau)
Canal central = zone de
moindre viscosité
34
Torche à plasma
Argon
Aérosol
Torche en quartz : son rôle est de confiner le plasma
Et de permettre l’injection de l’échantillon
35
Torche à plasma
Zone de recombinaison
MO
Zone d’émission des ions
M+ (5000K)
Zone d’observation
Zone d’émission des atomes M
Zone d’induction (10000K)
Zone d’atomisation, désolvatation
atomisation…
36
Mode d’observation du plasma
Coloration provoquée par l’injection d’ytrium Y
Axiale
Radiale
YO rouge
Y*et Y*+ émission dans le bleu
37
Plasma ICP
Système complet
Plasma + observation radiale
38
Introduction de l’échantillon dans un
plasma ICP
L’introduction de l’échantillon en ICP est un point critique de la
chaîne de mesure
source de fluctuations
sources de dérives
interférences
Le plasma est la source d’atomisation d’excitation et d’ionisation.
Le temps de séjour dans un plasma est faible et la conductivité
thermique de l’argon est également faible
l’aérosol liquide ou solide doit être de taille micronique
faible quantité de matière (10 à 30 mg/min)
39
Différents principes d’introduction de
l’échantillon
Échantillon
Gaz
transformation
chimique
transformation
physique
Espèces volatiles
forme de l’analyte
gaz
réaction
Liquide
chauffage
nébulisation
désolvatation
vapeur
aérosol liquide
aérosol solide
Solide
électroérosion
ablation
suspension
aérosol solide
40
Introduction des solutions
 Formation d’un aérosol
Nébulisation pneumatique
Nébulisation ultrasonique
Utilisation d’une désolvatation
four
membrane
 Formation d’une vapeur
four électrothermique
thermospray
41
Nébulisation pneumatique
 Un nébuliseur pneumatique est un nébuliseur qui va utiliser
l’énergie d’un débit de gaz pour créer un aérosol à partir de
l’interaction gaz liquide
 Un accroissement de la quantité d’aérosol est obtenu par
accroissement du débit de gaz
 Le gaz sert également à entraîner l’aérosol formé
42
Différents nébuliseurs employés en ICP
 Nébuliseur à flux concentriques
 Nébuliseur à flux croisés
 Nébuliseur en V ou de type cône
 Une pompe péristaltique permet de s’affranchir des
variations de viscosité des solvants
43
Nébuliseur à flux croisés
250µm
Ar
solution
44
Nébuliseur concentrique
Nébuliseurs concentriques
En verre
En polymère (PFA)
45
Chambre à double passage
Torche
Nébuliseur
Drain
46
Perte des gouttes
Collision et coalescence
Evaporation
Impact et gravité
47
Taille de l’aérosol
20
18
pourcentage
16
14
12
10
Sans filtration
8
6
4
2
0
0
10
20
30
40
50
60
Taille (µm)
Après filtration (scott double passage) rendement = 3%
48
Chambre de nébulisation
Scott double passage
Filtration par sédimentation
Cyclone
torche
torche
drain
49
Chambre conique
Torche
Aérosol
Filtration par impact
drain
50
Modules en Instrumentation
introduction
échantillon
Génération
du signal
séparation
/isolation
du signal
détection
du signal
acquisition
des données
traitement
des données
/ édition
Instrument
51
Le spectromètre
Définitions :
- monochromateur
- polychromateur
Système dispersif :
- le réseau
- équation du réseau (différence de marche, équation)
- ordres, angle de diffraction, domaine spectral
Montages employés en spectrométrie :
- Ebert Fastié
- Czerny –Turner
- Paschen-Runge
- Réseau Echelle
La résolution :
- élargissement physique des raies (plasma)
- élargissement instrumental (spectromètre)
La détection des photons :
52
Isolation de l’information : le spectromètre
Un spectromètre est un instrument spectral qui disperse dans
l’espace une lumière émise par une source de radiation
Qui isole une ou des bandes spectrales spécifiques contenant
les raies des analytes ou des régions contenant le fond
spectral
Qui mesure l’intensité des raies au moyen de un ou plusieurs
détecteurs
Le spectrographe enregistre tout le domaine spectral permis par le
système (plaque photo)
53
Spectromètres
Le monochromateur isole une seule bande spectrale à un
moment donné :
Cette bande peut être fixe ou le monochromateur peut balayer
de façon continue un domaine donné de longueur d’onde, le
monochromateur peut se déplacer séquentiellement d’une
bande à l’autre le système est alors appelé : système
séquentiel.
Un polychromateur est un spectromètre
simultanément plusieurs bandes spectrales.
qui
isole
54
Système dispersif
- Le prisme
- Le réseau de diffraction : série de traits périodiques parallèles
sur une surface plate ou concave (utilisés en réflexion)
Ces traits imposent une variation périodique en
amplitude
et phase à une onde incidente, chaque
trait se comporte comme une source secondaire de
lumière
(Premier réseau conçu par Fraunhofer, premier réseau gravé en 1890
par Rowland)
55
Caractéristiques du réseau
Sa forme : plan ou concave
La densité de traits n (nombre de
traits /mm)
Réseaux plan n>1000 traits/mm
Réseaux concaves n> 1000 traits
/mm
L’angle de blaze, longueur d’onde
de blaze
Réseaux échelle n<100 traits/mm
Longueur d’onde maximale
56
Superposition d’ondes monochromatiques
Même longueur d’onde
Phase décalée
57
Superposition d’ondes monochromatiques
onde 1
onde 1 décalée
Production
d’interférences
constructives
et destructives dans le
plan focal
Addition
58
Plan focal
Lumière incidente
Réseau
59
Plan focal
Des interférences constructives sont produites dans le plan
focal
Ces interférences sont localisées à un angle spécifique b par
rapport à la normale
60
Equation du réseau
Rayons incidents
O
Caractéristiques du réseau :


d distance entre deux traits
successifs (AB = d = 1/n ) n est
la densité de traits
C
A
B
Deux rayons incidents issus de O, arrivent sous un angle
d’incidence 
par rapport à la normale du réseau (---)
Le rayon OB arrivera avec un retard BC par rapport à OA
61
Différence de marche
Rayons incidents ()
rayons diffractés (b)
O


D
b
b
C
A
B
Le rayon partant de A aura un retard AD par rapport au rayon qui repart de
B
Le retard global est BC-AD
Interférence constructive

BC-AD = k
k entier)
62
Différence de marche


D
b
b

C
A
Interférence constructive
B

BC-AD = k
Triangle rectangle ADB : l’angle DBA correspond à b :
Triangle rectangle ACB : l’angle CAB correspond à  :
k entier)
sinb = AD/AB
sin = BC/AB
63
Equation du réseau
Pour des rayons incidents et diffractés de part et d’autre de la normale du
réseau on a :
BC = (1/n)*sin
AD = (1/n)*sinb
la condition BC-AD = k devient : sin  – sin b = kn
k est l’ordre
Pour des rayons incidents et diffractés du même côté par rapport à la
normale au réseau
sin  + sin b2 = kn
b2

64
Ordre zéro
Lorsque k = 0
 b
sin  – sin b = 0
= -b
k = 0  Réflexion
spéculaire, Le réseau se
comporte comme un miroir
k  0 diffraction
65
Longueur d’onde de blaze (miroitement)
q

q

b
A
Le plan réfléchissant est
incliné d’un angle q par
rapport au plan
Le blaze sert à renforcer la
lumière diffractée (k 0)
par rapport à la lumière
réfléchie (k=0)
b
B
q
L’efficacité du réseau est le rapport entre les puissances spectrales
diffractées et incidentes à  et k donnés
Si q = 0 l’efficacité est maximale pour k = 0
Si q  0 l’efficacité est maximale pour un angle incident q.
Cet angle correspond à une longueur d’onde (longueur d’onde de Blaze).
Le montage de Littrow est employé pour déterminer 0 :
2 d sinq = k0
66
2.sinq = kn0
Longueur d’onde de blaze (miroitement)
Exemple pour q = 27,5° et n = 2400 traits/mm la longueur d’onde de
blaze est 385nm dans l’ordre 1 et 192nm dans l’ordre 2
Dans la pratique on indique la longueur d’onde de blaze du réseau
Le domaine utile de longueur d’onde est entre 2/30 et 3/2 0
Soit pour l’exemple 260-580nm dans le premier ordre
67
Longueur d’onde maximale
sin  + sin b = kn
Nécessairement sin < 1 et sinb <1
Donc : 2 = knmax
Ainsi max = 2/kn
Ainsi la plus haute valeur que peut donner un réseau est
Pour un réseau de 2400 traits/mm
830nm
Pour un réseau de 3600 traits/mm
550nm
En pratique le domaine employé est plus faible
 Le choix du réseau est donc lié au domaine de longueur d’onde
à couvrir
(120- 770nm )
580nm-770nm émission des raies principales des alcalins (Li, Na, K ..)
68
Domaine inférieur à 190 nm est utilisable en l’absence d’oxygène
Ordres et angles de diffraction
sin  + sin b = kn
Comme l’ordre k est un entier cela veut dire qu’une même longueur
d’onde peut être observée à différents angles de diffraction b.
On peut déduire de l’équation du réseau le nombre d’ordres pour  et 
donnés :
(sin  – sin (b – q))/n <k< (sin +sin (b – q))/n
(sin  – 1)/n <k< (sin +1))/n
Ex : pour un angle incident de 20° et un réseau de 1200 traits/mm la longueur
d’onde 200nm peut être observée à plusieurs angles de diffraction :
k=5
k=4
k=3
k=2
k=1
b = 59,09 °
b = 38,17 °
b = 22,21 °
b = 7,93 °
b = -5,85 °
k = -1
k = -2
b = -35,6 °
b = -55,29 °
69
Mais pour un angle incident de 20° et un réseau de 1200 traits/mm la
longueur d’onde 500nm ne peut être observée que sur trois angles
différents :
k=2
b = 59,09 °
k=1
b = 14,95 °
k = -1
b = 70,39 °
70
Ordres de diffraction
sin  + sin b = kn
Pour un angle  et un angle b fixés :
k. = cte
Pour k = 1 on observe  pour k= 2 c’est /2 …
Ex : pour un angle incident de 35° , un angle diffracté de 60°et un
réseau de 2400 traits/mm
k. = (sin35 + sin60 )/2400.10-6 = 600
Ordre 1
Ordre 2
Ordre 3
600nm
300nm
200nm
71
Représentation
72
Les montages employés en spectrométrie
atomique
Réseaux plans
Réseaux concaves
Réseaux échelles
73
Monochromateur à réseau plan
Détecteur
réseau
fentes
Source d’émission
74
Ebert-Fastié : Réseau plan, 1 seul miroir concave
Miroir
réseau
Fente d’entrée
du spectromètre
Fente de sortie
du spectromètre
75
Czerny – Turner : Réseau plan, deux miroirs
Miroirs (M1 et M2)
réseau
Fente d’entrée
du spectromètre
Fente de sortie
du spectromètre
76
Montage utilisant un réseau concave
Utilisé pour la diffraction et la collimation
Utilisé pour un polychromateur
(et un monochromateur)
77
Montage de Paschen-Runge : réseau
concave, cercle de Rowland
Réseau
Concave
1 Fente de sortie
Fente d’entrée
78
Montage Paschen-Runge
1
79
Polychromateur
Ensemble de CCDs ou
Fentes de sortie + détecteurs (PM)
1
80
Réseau Echelle

Réseau conventionnel n>1000 traits/mm,

Nombre d’ordre faible <4

Réseau échelle n < 100 traits /mm

Nombre d’ordres élevé k de 35 à 120

Angles d’incidence et de diffraction élevés (petit côté du réseau)
 b
81
Réseau Echelle
 Utilisé à la fois pour un monochromateur et pour un
poly-chromateur
 Nombre d’ordre élevé système de post dispersion
par prisme (ou réseau)
 Spectre en deux dimensions avec une dispersion
croisée
82
Exemples de systèmes ICP à réseau
échelle
Réseau
Superposition des ordres
miroir
83
Dispersion croisée : Réseau échelle
Réseau
ordre
prisme
Longueur d’onde
miroir
84
Echellogramme
ordre
Longueur d’onde
85
Echellogramme
ordre
K 766 nm
60
100
132
Ti 368,5
Cu 221,4 Pb220,3
Al 167nm
Longueur d’onde
86
Instrument
détecteur / source
CID Detector
Focusing
Mirror
Echelle
grating
Prism
Shutter
Slit
(dual)
Collimating
Mirror
87
La Résolution
Élargissement des raies :
- élargissement dans la source
- élargissement dû au spectromètre
88
Résolution et pouvoir de résolution
 La résolution D est la séparation entre deux raies on l’exprime en pm
 Le pouvoir de résolution est le rapport entre la longueur d’onde à
laquelle est effectuée la mesure et la résolution

R
D
 Le pouvoir de résolution est sans unité
89
Profil de raie
Imax
D
Imax/2
Aile de raie
fond
90
Elargissement expérimental
D exp  D
2
phys
Largeur physique de la raie
 Dinstr
2
Élargissement instrumental
= résolution pratique
91
Largeur naturelle des raies
Principe d’incertitude de Heisenberg
h
DE.Dt 
2
On ne peut connaître avec
précision l’énergie interne d’un
atome donnée que si sa durée de
vie est infinie
L’imprécision de l’énergie interne d’un atome sur un niveau excité sera
d’autant plus grande que la durée de vie est faible
1 1 1 
D 
.  
2   n  m 
n est la fréquence
n et m sont les durées de vie
des niveaux En et Em
1/=A probabilité de transition
A 2
D0 

2c
92
Elargissement par effet Doppler
L’élargissement provoqué par effet Doppler est dû à la vitesse
des ions ou des atomes qui émettent.
Dans une source de température T la vitesse moyenne des ces
ions est donnée par la relation de maxwell V = (2RT/m)1/2 (m est
la masse de l’ion ou de l’atome)
La largeur à mi hauteur de la raie est alors (en Å):
T
DD  7,17.10 .
m
7
93
Elargissement par collisions
On distingue
l’élargissement
dû àd’émission
la pression,
et l’élargissement
Sous
quelles conditions
les raies
sont
elles plus fines
de résonance
“naturellement” ?
L’élargissement du à la pression est provoqué par des collisions
entre les atomes émetteurs et les particules neutres
environnantes
P réduite (argon dans un plasma)
(n’est pas possible
avec les instruments
ICP de routine)
L’élargissement
de résonance
est observé
lorsque l’élément X est
présent à haute concentration et va donc pouvoir entrer en
Peu de matière injectée
collision avec lui-même
Cf phénomène d’auto absorption décrit en AAS,
L’élargissement par résonance ne se produit que dans des cas
bien particuliers
Les élargissement par collisions sont généralement plus faibles
par rapport à l’élargissement doppler
94
Elargissements
Elargissement par effet Stark dû à des collisions avec les
particules chargées (ions Ar+ et électrons dans un plasma)
L’effet Stark est proportionnel à la densité électronique il est
donc utilisé afin de mesurer cette densité électronique.
95
Exemples d’élargissements de raies
dans un plasma (T = 5000K)
Effet Doppler
Collisions
avec Ar (neutre)
(élargissements
en m Å )
CaI
CaII
MgI
MgII
SrI
SrII
4227 Å
3933 Å
2852 Å
2802 Å
4607 Å
4215 Å
DD
DL
34
32
29
29
25
23
17
16
8
7
22
18
96
Largeur expérimentale
D exp  D
2
phys
 Dinstr
2
Élargissement instrumental
Largeur physique de la raie
Dans le cas général l’effet doppler est prédominent D D =1-7pm
Dans l’idéal il faut que D instr <D D
(cad limiter l’élargissement instrumental!)
97
Elargissement instrumental
•La résolution est fonction de :
•D th : la résolution théorique donnée par la figure de
diffraction du réseau
•D BP : la bande passante
•D ab : les aberrations optiques
98
Motif de diffraction d’un réseau
Maxima 1
Imax
Dth
0,4 Imax
1°min 2°min
D
D
99
Résolution théorique d’un réseau
Dth
Critère de Rayleigh
Les deux motifs sont
considérés
comme
séparés et donc les
deux
raies
sont
séparées
quand
le
maximum principal du
premier motif coïncide
avec
le
premier
minimum du second
motif
D
Dth
Le pouvoir de résolution théorique dépend des critères du réseau

R
 k .n.w
Dth
k ordre
n densité de traits
W largeur du 100
réseau
Exemples de pouvoirs de résolution
 = 230nm
Traits/mm
ordre
largeur(mm)
du réseau
résolution (pm)
Pouvoir
de résolution
1800
1
84
1,5
150000
2400
2400
1
2
110
110
0,9
0,4
260000
528000
3600
2
140
0,2
1 00 0000
101
Dispersion linéaire réciproque
 La dispersion linéaire réciproque est la capacité du système
dispersif à étaler le spectre dans le champ focal
 Elle est exprimée en nm/ mm. Cette dispersion est d’autant
meilleure que sa valeur est faible.
 La dispersion angulaire est
La dispersion linéaire s’écrit
f est la focale
On en déduit :
: cosb. Db = k.n .D
: Dx = f .Db
D cos b

Dx k .n. f
102
Influence du nombre de traits sur la
dispersion à 230nm
Exemple de valeurs de D/Dx
k*n
nm/mm
1*2400
1*3600
2*2400
2*3600
0,382
0,235
0,157
0,061
103
La bande passante
D BP : la bande passante
La bande passante est le produit de la dispersion linéaire réciproque
par la largeur résultante de la fente
Par exemple :
une dispersion de 0,5 nm/mm
largeur de fente 35µm
BP = 17,5 pm
Conclusion sur D instrumental :
D th : < 1pm
D BP : > 4pm
D ab : # 3pm
104
105
106
introduction
échantillon
Génération
du signal
séparation
/isolation
du signal
Instrument
détection
du signal
acquisition
des données
traitement
des données
/ édition
107
Intérêt de la détection de photons
 Le transport des photons est réalisé grâce à une optique simple
 Les photons ne possèdent pas de masse : pas d’effet mémoire
sur le détecteur
 Ils doivent être convertis en courant électrique par le détecteur
détecteurs
quantitatif
photo-électriques
(spectrométrie)
qualitatif
108
et
Autre système de détection : la plaque
photographique
Avantages :
large domaine spectral
résolution spatiale
Inconvénients :
acquisition simultanée mais
lecture après un délai : le développement
dynamique limitée et non linéaire
109
Détecteurs photo électriques
 Simple canal (une longueur d’onde à la fois):
- tube photomultiplicateur (PM)
- photodiode
 Multicanal (plusieurs longueurs d’ondes simultanément):
- barrette de photodiodes
- dispositif à transfert de charges
110
Tube photomultiplicateur
hn
dynode
e
anode
Cathode
fenêtre
HT
R1
Cathode
R2
R3
dynodes
Anode de collection
111
Tube photomultiplicateur
112
Tube photomultiplicateur
Avantages :
Détecte quelques photons
Mode analogique ou digital
Pas de bruit de lecture
Très grande dynamique
Large gamme spectrale (120 - 900 nm)
Inconvénients :
Monocanal
Coût important pour un système à plusieurs PMs
113
Intérêt d’une détection multicanal
Spectre = information très riche, analyse simultanée d’un
grand nombre d’éléments
En AES : importance d’avoir une mesure simultanée de la
raie et du fond adjacent
Objectif = combiner les avantages d’une
photographique et du tube photomultiplicateur
plaque
Création d’une plaque “photo-électronique ”
114
Différentes détections mulicanal
Dispositif à transfert de charges CTD:
CCD dispositif à couplage de charges (Charge Coupled
Device)
CID dispositif à injection de charges (Charge Injection Device)
Historique :
concept de CCD Bell lab 1969
CCD pour applications scientifiques 1979
CID 1973, en spectro 1983
Applications disposition des pixels
SCD (Perkin Elmer 1992)
DLA (Varian 1999)
115
Principe CTD : charge transfer device
Surface photo sensible
Silicium dopé (produire une charge électrique à partir de
photons)
Ensemble de cellules photosensibles (pixels)
Chaque pixel accumule les e- produits par le flux lumineux
1 pixel = quelques µm de large
chaque pixel alimenté = accumule des charges
suivant le temps d’exposition (temps d’intégration) la
quantité de e- accumulés varie
116
Pixel CTD
Électrodes de porte
Couche métallique
MOS
Couches isolantes
Couche du type n pour éviter le
contact
Des charges stockées avec la surface
Si/SiO2
Surface arrière
Substrat
117
Acquisition
hn
(-)
0V
portes
(+)
(+)
Stockage
Isolant SiO2
(+)
Intégration (lecture)
(-)
Si dopé
champ électrique
Paire trou/ e-
substrat
électrode
(+)
118
Transfert
(-)
0V
portes
Isolant SiO2
(+)
(+)
Stockage
shutter
Intégration (lecture)
champ électrique
Si dopé
substrat
électrode
(+)
119
Transfert des charges
Charges accumulées sur une série de pixels CCD
ampli
120
Détecteurs CCD
121
Connexions CCD
122
Avantages et inconvénients des CCD
Avantages :
plusieurs formats du réseau
large dimension
plusieurs constructeurs = concurrence
faible bruit de lecture
Limitations
blooming
lecture séquentielle
blooming
123
pixel
pixel
pixel
Principe du Pixel CID
Porte de
collection
Porte sensorielle
Après l’acquisition la charge est déplacée vers la porte
sensorielle et est lue
Elle est ensuite soit effacée soit retournée vers la porte
de collection
124
X
CID
Y
 Chaque pixel CID possède son ampli, la détection se fait pixel par pixel
125
Avantages et inconvénients des CID
Avantages
lecture aléatoire des pixels
lecture non destructive
pas de blooming
Inconvénients
important bruit de lecture
un seul fournisseur et un seul format
126
Montages optiques associés aux CTD
Dispersion croisée
: réseau échelle
Réseau concave
127
Optimisation
en ICP-AES
Optimisation = critères + paramètres
128
Critères d’optimisation

sensibilité:

limites de détection: SBR, (Signal to background ratio)

RSDB
S (Signal/Conc)

répétabilité:
RSDS

Résolution
D
129
Paramètres de fonctionnement de l’ICP


Puissance du générateur (P)
Débits de gaz
 gaz plasmagène
 gaz aérosol (D)
 gaz de gainage (G)

Débit pompe (débit solution)

Hauteur d’observation (h), ou centrage x-y

Résolution
 largeur des fentes
 ordre du réseau
 nombre de pixels (si CTD)


Détection : tension et gain PM
Temps d’intégration (ti)
130
Traitement des
données et
impression
système
dispersif
détecteur
production et
transfert
d'énergie
focalisation
système
d'introduction
d'échantillons
131
Influence possible des paramètres
paramètres
puissance
débit
aérosol
hauteur
débit
pompe
S




SBR



RSD
résolution
temps
intégr.


Critères de performance
132
Principe des mesures
 Utiliser l’information émise par une raie:
 intensité de la raie
 intensité du fond
 fluctuations de l’intensité et du fond
 largeur de la raie
 Se ramener dans la mesure du possible à des
rapports d’intensité pour éliminer l’influence de la
détection.
133
Information émise par une raie
RSDS
D
S
RSDB
B
zéro
134
Effet de la puissance incidente sur les intensités de
Mg(I)285 nm et Mg (II) 280 nm D=0.6 L/min
MgII
MgII/MgI
150
15
140
14
130
13
120
12
110
11
100
10
90
9
80
8
70
7
60
6
1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600
800
900
Puissance (W)
135
Rapport Mg II/Mg I
Intensité
Mg I
Influence du débit de la pompe péristaltique (JY
24, Meinhard, 0.75 L/min)
800
plateau
Signal Mg I 285 nm
750
700
650
600
550
500
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
Débit pompe péristaltique (mL/min)
1.4
1.6
136
Influence du type de nébuliseur sur le
plateau
Meinhard C
Vee-PE
CF-PE
CS-PE
Intensité Mg I 280 nm.
30
25
20
15
10
5
0
0
0.2 0.4 0.6 0.8
1
1.2 1.4 1.6 1.8
2
2.2 2.4 2.6 2.8
Débit pompe péristaltique (mL/min)
3
137
2 – la hauteur d’observation
(visée radiale)
raies ioniques
raies atomiques
138
Mg I et Mg II en fonction hauteur
PE 2000, 1 kW, 1 L/min
Mg I
60000
14000
50000
12000
10000
40000
8000
30000
6000
20000
4000
10000
intensité Mg II
Intensité Mg I
Mg II
2000
0
0
2
4
6
8
10
12
14
Hauteur d'observation (mm)
16
18
139
Mg I et Mg II en fonction hauteur
PE 2000, 1.6 kW, 0.6 L/min
Mg II
12000
140000
10000
120000
100000
8000
80000
6000
60000
4000
Intensité Mg II
Intensité Mg I
Mg I
40000
2000
20000
0
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
140
Hauteur d'observation (mm)
Vue axiale: x-scanning (Mg 0.1 ppm)
8000
900
7000
800
6000
700
600
5000
500
4000
400
3000
300
2000
200
1000
100
0
Intensité background
Intensité Mg II 280 nm
Mg II 280 nm background
0
-9
-7
-5
-3
-1
1
3
Position latérale (mm)
5
7
141
Vue axiale: As I 193 nm débit aérosol 1 L/min
As I 193 nm
bkgd
Intensité As I 193 nm
120
100
80
60
40
20
0
-6
-4
-2
0
2
Position latérale (mm)
4
6
142
Optimisation du SBR
143
Effet du débit d’aérosol sur S (Mg 279), B et
SBR (Mg 1 mg/l), Varian Liberty, 1000 W
SBR
S
B
350
120
300
100
80
200
60
150
40
100
50
20
0
0
0.35
S, B
SBR
250
0.40
0.45
0.50
0.55
0.60
0.65
0.70
0.75
Débit aérosol (L/min)
144
Effet du débit d’aérosol sur S (Mg 279),
B et SBR (1 mg/l), TJA 61E Trace, 1150 W
S
B
1000
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
0.35
120
100
80
60
S, B
SBR
SBR
40
20
0
0.40
0.45
0.50
0.55
0.60
0.65
0.70
0.75
Débit aérosol (L/min)
145
Effet du débit d’aérosol sur S (Ni 231), B
et SBR (1 mg/l), JY 138 axial, 950 W
SBR
S
B
8
100
7
90
80
70
5
60
4
50
3
40
30
2
20
1
10
0
0
0.5
0.6
0.7
0.8
Débit aérosol (L/min)
0.9
1
146
S, B
SBR
6
Effet du débit d’aérosol sur S (Ni 231), B, SBR
(1 mg/l), 1100 W
S
B
SBR
120
S, S, SBR, SB1/2R, normalisés
100
80
60
40
20
0
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
Débit aérosol (L/min)
0,8
0,9
147
Influence de la résolution
 Permet de minimiser les interférences spectrales, en
particulier avec les matrices riches en raies (U, W,
Fe, Co,…)
 Les paramètres permettant de modifier la résolution sont liés
au spectromètre uniquement (sélection du réseau, fentes)
 Permet d’améliorer le rapport SBR.
 La résolution aune incidence sur le rapport signal sur fond
148
Elargissement de raie
 Origine de l'élargissement:
 effet Doppler (température de l'ICP)
 collisions avec les autres particules
 effet Stark (électrons et ions)
 structure hyperfine
 Effet sur la largeur à mi-hauteur (FWHM) et sur les
ailes de raies.
149
Exemples de largeur de raies
Effet Doppler prédominant
Raie
largeur
physique
largeur
Doppler
Au II 200.08
0.9 pm
0.8
Cd I 228.80
1.5
1.2
Ca II 393.37
4.1
3.5
Be II 313.11
6.6
5.9
150
Résolution pratique (expérimentale)

La résolution pratique
à l'aide d'une raie fine :
 Cd I 228 nm
 Ba II 233 nm

Elle dépend :
 de la résolution théorique due au réseau
 de la bande passante (dispersion linéaire et
largeurs de fente)
 des
aberrations
optiques
(miroirs,
alignements...)
peut
être
mesurée
151
Exemples de résolution pratique
JY Ultima 2, 2x2400 (10-15)
JY Ultima, 2x2400 (10-15)
JY 38, 1x3600 (10-10)
Shimadzu 8100, 4920 (20-30)
Varian Liberty, 3x1800
PE Opt. 3000, 97x79 (31x12.5)
TJA 25, 2x2400 (25-25)
Varian Vista, 64x94 (25-12.5) /center
PE Opt.3000, 97x79 (62-25)
TJA Iris HR, 147x63 (50-28)/left
Varian Vista, 64x94 (25-12.5) /edge
0
2
4
6
8
10
Resolution at 230 nm (pm)
12
14
152
Résolution pratique et largeur de raie
 Les meilleurs systèmes dispersifs ont une résolution
pratique d’au mieux 5 pm, ce qui est plus large que la
majorité des raies.
 La bande passante spectrale va donc généralement
inclure la plus grande part du profil de la raie.
153
Effet théorique de la bande passante (SBP)
du système dispersif sur le SBR*
SBP
SBP
S
S
B
B
154
SBR - résolution
• TJA 61 E Trace : Pb 220 nm
SBR = 24,4 pour 25 pm (1er ordre)
SBR = 50 pour 13 pm (2nd order)
• PE Optima : Ba 230 nm
SBR = 2,6 pour 7 pixels
SBR = 3,6 pour 5 pixels
SBR = 5,8 pour 3 pixels
SBR = 11,8 pour 1 pixel
155
Influence de la largeur des fentes sur
la limite de détection de Cd
LOD Cd 228 nm (µg/L)
1.2
Temps d’intégration
trop court (0.5 s)
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
0.0
0
10
20
30
40
Largeurs de fente/µm
50
60
70
156
Exemple de suivi de la LOD en fonction du temps
35
LDD (ng/mL)
30
Zn
25
20
Ba
15
10
5
0
0
20
40
60
80
100
120
140
Numéro jour
157
Critères d’optimisation

sensibilité:

limites de détection: SBR,
S
RSDB

répétabilité:
RSDS
158
Bruit : fluctuations involontaires du
signal
 Le bruit de scintillation (flicker) a pour origine le
système d'introduction d'échantillon. Il est constant.
RSDflicker = 
 Le bruit de grenaille (shot) est dû à l'arrivée
aléatoire des photons sur le détecteur. Le RSDshot est
inversement proportionnel au nombre d'évènements
arrivant sur le détecteur.
159
Statistique de Poisson
 La distribution de Poisson est utilisée pour des
événements que l’on peut compter, par exemple
l’arrivée de photons sur un détecteur.
 L’écart-type
augmente
avec
le
d’événements n mesurés:  = (n)1/2
nombre
 Par contre l’écart-type relatif, RSD, diminue avec
n:

n
1
RSD  

n
n
n
160
Expression de RSDshot
 S, force de la raie (sensibilité)
C, concentration
t, temps d'intégration
1
1
RSD shot 

1/2
1/ 2
S.c.t i  z.t i 
161
RSD résultant

RSD  RSD
2
flic ker
 RSD
 2 1 
RSD   

z.ti 


1/ 2
2
shot
1/ 2
162
Contribution du bruit de scintillation
et du bruit de grenaille sur le RSD
2%
0.4%
163
Influence du temps d'intégration, JY 24
et JY 38
JY 38S (f = 1m)
JY 24 (f = 0.6m)
164
A
départ
maîtrise
qualité
O
N
évaluation
initiale
actions
Tests de
contrôle
N
identification
problèmes
O
carte de
contrôle
165
vers B
de A
B
N
nouveau
problème
O
analyse
qualitative
O
sélection
raies et fond
résultats
analytiques
paramètres
par défaut
O
N
résultats
analytiques
optimisation
O
méthode
analytique
validation
N
étalon
interne
résultats
analytiques
O
édition/
rapport
166
• Démarche d’optimisation
167
C
sol.
aqueuses
puissance
O
puissance
standard
O
puissance
élevée
N
organiq./
con. élev.
N
déterm.
alcalins
haute
résolution
O
O
matrice
riche en raies
basse
puissance
résolution
N
basse/moy.
résolution
débit
solution
nébul.
convent.
O
plateau
N
micro
nébuliseur
O
faible
débit
168
vers D
de C
D
optimisé
pour SBR élevé
O
débit
gaz aérosol
Ldd
N
débit aérosol
élevé
hauteur
d'observation
O
ldd
alcalins
compromis
O
fixe
N
raies
ioniques
O
optimisée
N
alcalins
O
optimisée
169
vers E
E
de D
temps integ.
moyen
O
conc.
élevée
O
haute
résolution
temps
d'intégration
N
temps integ.
long
O
basse conc./
fond élevé
N
N
temps integ.
très long
temps integ.
court
O
O
faible
fond
conc.
élevée
O
basse/moy.
résolution
N
temps integ.
moyen
O
basse conc./
fond élevé
N
temps integ.
long
O
faible
fond
méthode
170
analytique
Dans la source d’atomisation
Nébulisation
Gouttelettes
Solution
de diamètre
large
fin
Drain
flamme
M+x
Désolvatation
Composés stables
MO
dissociation
MX
Excitation thermique
Ou radiative
M*
ionisation
M+ + e -
Emission ou fluorescence
172
Fluorescence Atomique
Principe :
1 formation d’une vapeur d’atomes
2 absorption d’un rayonnement incident M>M*
3 ré-émission de l’atome M* lorsqu’il revient
au niveau inférieur
173
Intensité de fluorescence
PF  Pabs
I 0  I  I 0 (1  exp( klc))
PF  ( I 0  I )
PF intensité de fluorescence
Pabs quantité d’énergie absorbée
Y efficacité : nombre d’atomes
fluorescent par rapport aux nombre
d’atomes excités
PF  I 0 (1  exp( klc))
Loi de Beer : T = I/I0
Abs = -Log T = kLc
T = exp(-kLc)
1-(I/I0) = 1 - exp(-kLc)
174
:
Absorption et fluorescence
 Absorption : la quantité de lumière absorbée dépend du
nombre d’atomes présents sur le trajet optique. Le nombre
d’atomes absorbant dépend de la source (flamme, plasma
…)
 Ce nombre d’atomes est soumis aux mêmes interférences
que celle notées en absorption atomique. Plus l’intensité
incidente est élevée plus la quantité de lumière absorbée
est grande I0-I1..
(Alors qu’en absorption atomique c’est le rapport I1/I0 qui importe)
 La fluorescence peut être induite par une lampe à cathode
creuse, une EDL ou un faisceau laser
175
Fluorescence
Fluorescence directe : les électrons sont excités de l’état
fondamental vers un état excité de plus haute énergie(E2). Ils
retournent vers un état d’énergie plus basse (E1) en fluorescant.
 L’absorption
de
l’énergie vers le
niveau E2 est faible
 De plus seule une
fraction des atomes
en E2 donnent le
phénomène
de
fluorescence
E2
Absorption
377,6nm
Fluorescence
535,0nm
E1
Niveau fondamental Th
176
Fluorescence
Fluorescence de résonance : l’absorption et la fluorescence ont lieu
à la même longueur d’onde
Fluorescence
la plus intense
Diffusion de la
lumière
incidente
par
des particules
Auto
absorption du
rayonnement
de
fluorescence
Absorption
589,9nm
Fluorescence
589,9nm
Niveau fondamental Na
177
AAS et AFS : Schéma de Montage
Détecteur de
fluorescence
réseau
Détecteur
d’absorbanc
e
réseau
flamme
178
Avantages

L’intensité de fluorescence peut être augmentée par
l’augmentation de l’intensité de la radiation incidente (excitation
radiative)

Une augmentation du trajet optique augmente l’intensité de
fluorescence

L’intensité est fonction de la population au niveau fondamental
(plus élevée)

On peut utiliser un rayonnement incident et une longueur
d’onde différente pour la mesure
Limitations

Phénomènes d’auto-absorption dans l’atomiseur

Inconvénients classiques de la flamme (MO ne peut être
converti en M*)
179
Domaines d’application de la
fluorescence
Atomiseur :
Flamme, atomisation électrothermique, plasma
Comparaison de
limites de détection (ppm)
flamme N2O/acétylène
Elément
(nm)
AES
AAS
AFS
Ag
As
Bi
328,1
193,7
306,7
223,06
422,7
324,7
253,6
285,2
196,0
470,7
213,8
0,008
10
20
0,001
0,03
0,0001
0,1
Ca
Cu
Hg
Mg
Se
Sr
Zn
0,05
0,0002 0,002
0,01
0,004
10
0,5
0,07
0,003
100
0,1
0,0005 0,005
10
0,001
0,05
0,000001
0,001
0,02
0,001
0,04
0,01
0,0002
180
Système d’introduction sous
forme de gaz
Hydrures, vapeurs froides
181
Génération d’Hydrures
Eléments : As, Bi, Hg, Sb, Se, Sn, Te
Principe : formation de composés volatils à température ambiante
(gaz) dont les étapes d’atomisation, d’excitation nécessitent une
énergie plus faible
 amélioration de la sensibilité
Séparation éléments / matrice (autres constituants)  réductions
d’interférences et amélioration de sensibilité
182
Génération d’Hydrures
Eléments : As, Bi, Hg, Sb, Se, Sn, Te
 Les hydrures sont produits à partir d’une réaction
chimique en solution
 Réaction d’un élément capable de former des hydrures
avec un réducteur (NaBH4) en milieu acide
Mn+
NaBH4 +3 H2O + HCl  H3BO3 + NaCl + 8H  MHn + H2 (en excès)
M, analyte
183
Génération d’Hydrures
 Elements à certains degrés d’oxydation (SnII, AsIII, SeIV …).
Si ce n’est pas le cas, une étape de pré-réduction est nécessaire
 La réaction se produit en milieu acide
 Inhibition de la réaction par certains éléments de transition (ex:
Ni)
 Les réducteurs :
SnCl2

NaBH4 (Sn, As, Se, …)
(Hg)
184
Générateur d’hydrures
• Classiques :
– Réaction dans un réacteur et séparation des hydrures (ou Hg
vapeur) à partir d’un séparateur gaz liquide (batch ou en flux
continu FIA)
Exemple en FIA
Réactif NaBH4
HCl
Hydrures
Echantillon
Ou Hg°
Gaz d’entraînement
Argon ou N2
185
Séparateur gaz / Liquide
Domaines d’application
La génération d’hydrures peut être adaptée à différente sources
:
En AAS : les hydrures volatils sont transférés ans une flamme
ou une cellule en quartz chauffée pour produire la vapeur
d’atomes
En AFS : la production d’hydrogène en excès est employée pour
créer une flamme Air/H2
En ICP : l’apport d’hydrogène dans le plasma améliore les
transferts d’énergie
186
Comparaison de limites de détection
HG-ICP-AES (µg/L) (JY ultima)
Element
 (nm)
CPN
hydrures
• As
189.042
1.50
0.20
• Hg
194.164
0.20
0.03
• Sb
206.833
1.30
0.13
• Se
196.026
1.73
0.21
• Sn
189.989
0.90
0.15
CPN : nebulisation pneumatique
187
Comparaison de limites de détection
(µg/L)
Element
 (nm)
HG AAS
CPN (ICPAES)
• As
189.042
1.0
1,5
• Hg
194.164
0,01
0,2
• Sb
206.833
1,0
1,3
• Se
196.026
1,0
1,7
CPN : nébulisation pneumatique
188
Spectrométrie de masse
Inorganique
189
Définitions
 Un spectromètre de masse est un dispositif qui permet de
séparer un jet d’ions gazeux en ions de différentes masses
m et charges z.
(1° spectromètre de masse années 1920 Aston)
 La spectrométrie de masse
1° utilisation = analyse organique
également pour l’analyse élémentaire et notamment
pour l’analyse isotopique
 La source d’ions en analyse élémentaire : l’étincelle, le
plasma d’arc et plus largement le plasma ICP
 Les spectromètres de masse similaires à ceux de la
spectrométrie de masse organique (différence de gamme
m/z !!!)
190
Principe
Source d’ionisation
Séparation des ions m/z
Détection
191
Source d’ionisation
Le rôle de la source est d’atomiser et d’ioniser les atomes lib
 Thermo ionisation
 Plasma de type ICP
 Source à étincelle
Sources de photons et d’ions
 Décharge luminescente
 Plasma produit par laser
192
Source d’ionisation
 Thermo ionisation
 Plasma de type ICP
Solutions
 Source à étincelle
 Décharge luminescente
Solides
 Plasma produit par laser
193
La Thermo Ionisation (TIMS)
Source d’ionisation : un ou plusieurs filaments chauffés
Chauffage électrique entre 800 et 2000°C
Rôle : évaporer et ioniser l’échantillon
Caractéristiques : fonction de travail = énergie minimale
pour arracher un électron du métal
194
Thermo Ionisation : Principe
Un filament chauffé : évaporation et ionisation sur le
même filament
Deux filaments : les deux processus sont séparés
Le filament est constitué de Ta, Re ou W
T° de fusion très élevées (3000° - 3180° et 3400°C)
Fonction de travail : 4,3 à 4,98 eV
195
Les Echantillons
 Dépôt de gouttelettes d’échantillon sur le filament
 Les éléments sont déposés sous forme de nitrates ou de
chlorures => préparation de l’échantillon nécessaire
(chromatographie d’échange d’ions).
 L’ionisation sera plus efficace pour les éléments de faible
énergie d’ionisation (<7ev) : les alcalins, alcalino-terreux et
lanthanides
 Contamination par des éléments facilement ionisables (Na…)
=> modification l’efficacité d’ionisation
196
Processus d’ionisation
 Formation d’ions monochargés (M+ )
relativement simple
=> spectre
Domaine d’utilisation
 Mesures de rapport isotopiques (nucléaire, géologie)
 Rapports isotopiques = datation de roches et minéraux
197
Le plasma ICP – source d’ionisation
Le plasma à couplage inductif est à la fois une source d’ions et
de photons = adapté à la spectrométrie de masse inorganique
(1° : ICP-MS commercialisé en 1983 (Sciex))
L’ICP permet l’ionisation d’une large majorité des éléments de
la classification à plus de 90%
Ex : Ca 99%
In 99% Fe 96% Pt 62% Se : 33%
P : 33%
198
particules
molécules
ions
atomes
ionisation
+
excitation
vaporisation
désolvatation
dissociation
nébulisation
photons
liquide
Mécanismes dans un plasma ICP
M+*
M
M*
 Rôle des électrons
M
+ e
+
M
+ e
M+ + e - + e M*+ + e-
 Rôle des ions argon
Ar+ + M

Ar + M *+ + DE
 Rôle des atomes excités
Arm + M 
Ar + M*+ +e DE 199
Couplage ICP-MS
 Production des ions dans le plasma
 Extraction des ions
 Focalisation du faisceau d’ions
 Séparation
 Détection
200
Plasma – Production des ions
M+
MO, M
Le confinement de
l’échantillon dans le
canal central facilite
l’extraction des ions
Réponse relative (%ions)
Zone de formation des
ions
M
Ar
201
-3
-2
-1
0
+1
+2
+3
(mm)
Contraintes de l’extraction des ions
 En AES on collecte des photons par un simple système
de collimation
 En MS on doit prélever les ions où ils existent c’est-àdire au centre de la décharge à 5000K à pression
atmosphérique
 Un spectromètre de masse fonctionne sous pression
réduite et à T° ambiante
202
Interface
 Prélèvement des ions
 Passage de la pression atmosphérique à un vide important
 Diminuer a température
 Ne pas perturber l’ionisation (éviter la formation de MO)
Deux cônes (échantillonneur / écorceur)
entre lesquels est créé un vide poussé (pompe)
203
Extraction des ions
Échantillonneur
écorceur
M+
D0
P0
D1
P1
P2
d
pompage2
Xm
pompage1
Di
Pi
d
Xm
diamètre de l’orifice des cônes
pressions dans les différents compartiments
distance spire/interface
distance entre les cônes
204
Extraction des ions

Les ions passent au travers du 1° orifice (sampler refroidi diamètre
1mm)

La zone intermédiaire est placée sous vide (102 Pa – 1mbar ). Le gaz
contenant le flux d’ions se détend pour atteindre une vitesse
supersonique.

La section centrale du jet passe au travers du 2° cône (skimmer
diamètre 1mm)

Le temps passé dans la chambre de détente est de l’ordre de
quelques microsecondes.

Le pompage du gaz entre les deux cônes échantillonneur/écorceur
doit être très efficace :
pompes à diffusion d’huile
205
pompes cryogéniques
pompes turbomoléculaire
Le jet supersonique

Le rapport P0/P1 est environ 1000, ce qui conduit à un jet
supersonique

Le comportement des gaz rares peut être assimilé à celui
d’un gaz parfait

P0  T0   1
  
P1  T1 
 est le rapport entre les capacités thermiques massiques à
pression et à volume constant
Pour un gaz parfait monoatomique  = 1,67
206
Le jet supersonique
Nombre de Mach
(vitesse du flux /vitesse du son dans le milieu)
0, 4


 P0 
2  T0 
2
  1  3   1
Ma 
  1  T1   P1 


Exemple de températures et de Ma
l’interface (P0 =1bar, T0 = 5000K) :
suivant la pression dans
P1 (bar)
T1(K)
Ma
5.10-4
1.10-3
2.10-3
240
315
415
7,7
6,7
5,7
207
Nature des Cônes

Le matériau employé doit avoir une conductibilité thermique
élevée, une bonne résistance chimique

Le cuivre initialement employé est remplacé par le Nickel, ou
le platine (meilleure résistance chimique) pour l’extrémité du
cône d’échantillonnage

Le diamètre et l’état de surface des cônes sont des
paramètres critiques (formation et direction du jet
supersonique)
208
Interaction du plasma avec l’interface
+
+ +
+
+
+ +
+
Interface
 Le plasma est refroidi
par contact avec le
sampler
 Formation d’une zone
de gaz + froide où
peuvent se former des
recombinaisons
(oxydes MO)
ICP
Cône échantillonneur (sampler)
209
Interaction du plasma avec l’interface
 Dans l’interface la composition en ions est proche de celle
du plasma
 Les collisions se produisant dans l’interface se font
majorité entre : atome et atome, ou ion / atome
en
 Entre le plasma et la région après l’écorceur un ion subit en
moyenne 200 collisions
 Ainsi si l’argon contient des espèces réactives (O2, CO2 …)
même à un très faible % (0,1 à 1%).
=> L’ion analyte subira en moyenne 0,2 à 2 collisions avec ces
espèces réactives durant son transit dans l’interface (ArO+, ClO+
…).
210
=> Mais chaque collision ne conduit pas à une réaction
Interaction du plasma avec l’interface


Le plasma est un conducteur électrique
Il possède donc un potentiel (potentiel plasma)

Sur les premiers systèmes un « arcage » était observé entre le
plasma et le cône échantillonneur (1° masse métallique à proximité
du plasma) c’est la décharge secondaire
Deux modifications sont proposées :
(1) Mise à la masse de la spire centrale et application de champ
de phase opposée de part et d’autre
(2) Mise à la masse de l’interface avec la dernière spire
(1)
RF
(2)


RF
RF
211
Energie Cinétique des Ions
 Energie cinétique des ions prélevés fixe la vitesse
des ions à l’entrée de l’optique ionique
 Distribution en énergie cinétique
dégradation de la résolution
+
large
=
 (important pour un filtre quadripôlaire)
212
Mesure de l’énergie Cinétique des Ions
S2
Ecorceur
Détecteur
Echantillonneur
Analyseur
ICP
S3
pompage
pompage
S1
pompage
S1 et S3 écrans électrostatiques (à la masse)
S2 écran dont le potentiel est augmenté graduellement
213
Energie Cinétique des Ions
Exemple : Distribution de l’énergie cinétique des ions Sb+
Signal normalisé
1,0
0,5
0,0
2
4
E moyenne
6
E
8
10
Tension de
“d’arrêt” (V)
max


Potentiel (offset) à l’entrée du filtre quadripôlaire = réduction de Ec
Accélération à l’entrée d’autres analyseurs (secteur)
214
Optique ionique
 En sortie du cône écorceur le faisceau d’ions est divergent
 => nécessaire de focaliser le faisceau afin de le rendre
concentrique à l’axe de l’analyseur = rôle de l’optique
ionique
 L’optique ionique est constituée d’une ou plusieurs lentilles
électrostatiques portées à des potentiels de qq 10° à qq
100° de volts
 Le rayonnement (photons) émis par le plasma est suffisant
pour gêner le détecteur : nécessité d’un système d’arrêt
des photons
215
Montage d’optique ionique
Photon stop Lentilles
ICP
L1
L2
analyseur
L3
+
-
216
Boîte de Bessel : arrêt des photons
Les Analyseurs de Masse
 Production des ions dans le plasma
 Extraction des ions
 Focalisation du faisceau d’ions
 Séparation
- Filtre quadripôlaire
 Détection
- Secteurs (haute résolution et multicollection)
- Temps de vol
217
Le filtre quadripôlaire
Le faisceau d’ions
est placé dans l’axe
du quadripôle
Ion de rapport
masse/charge
m/z
-
+
Trajectoire de l’ion m/z
218
Le filtre quadripolaire
2r0
+V0
y
-V0
z
x
Le champ électrique dans les trois
dimensions est :
2V0 x
dV
Ex  
 2
dx
r0
2V0 y
dV
Ey  
 2
dy
r0
Ez  
dV0
0
dz
Le potentiel appliqué varie en fonction du temps suivant :
V0 = U -V coswt
U : tension continue 20V
V : tension rf 1000V
w fréquence angulaire de la tension rf219
Diagramme de stabilité
La trajectoire des ions dans un filtre quadripolaire peut être calculée
Équation de Mathieu :
d 2u
 a  2q cos( )u  0
2
d
u est x ou y
wt

2
4eU
2eV
a
et q 
2 2
mw r0
mw 2 r02
e est la charge de l’ion et m sa masse
 Les tensions RF et continue
appliquées vont donner une
trajectoire d’oscillation aux
ions
 Pour des valeurs données
de U et de V seuls des ions
de m/z donné auront une
trajectoire stable
220
Séparation des ions
Trajectoire
stable
instable
221
Diagramme de stabilité a = f(q)
L’efficacité de transmission se décrit par un diagramme de stabilité
a= f(q)
a
Trajectoire instable
stable
q
Scan line : U/V = cte
a
q


Le balayage en masse s’effectue en faisant varier U et V
Le quadripôle est par nature un système séquentiel
222
Séparation des ions
Diagramme de stabilité a = f(q)
On fait varier U=f(V) de façon linéaire et on passe de la masse m1
à m2 puis m3
Le fonctionnement d’un quad est bien séquentiel la rapidité est
bien plus élevée qu’un spectromètre optique séquentiel
223
Séparation des ions **
Trajectoire
Pour un
seul m/z
Potentiel dc
Potentiel rf
Plus la pente U=f(V) est élevée plus la résolution est
224
Séparation des ions
Diagramme de stabilité a = f(q)
a
q
Dq1
Dq2
225
Filtre quadripôlaire
 Système séquentiel
 Résolution limitée
 Vide moins important que pour les autres analyseurs
 Coût réduit
226
Filtre quadripôlaire – les appareils
Perkin Elmer
Elan 9000
Thermo
X7
Varian ICPMS série 800
227
Agilent 75000
Spectromètres à secteurs
Objectif : Recherche d’une amélioration de la résolution pour
s’affranchir des interférences liées à la production de
polyatomiques dans le plasma
Principe : Le spectromètre à secteur utilise a propriété de
déflection de la trajectoire d’un ion dans un champ magnétique
228
Spectromètres à secteur
dispositif
A la sortie de la source à un ion de masse m et de charge e
on applique une tension d’accélération U :
Ecin
1 2
 mv  e.U
2
Lorsque l’ion est soumis à un champ magnétique :
F = B.e.v
F est la force résultant de l’application d’un champ
magnétique d’intensité B sur un ion de charge e, de
vitesse v)
L’ion est détourné de sa trajectoire linéaire et prend une trajectoire
courbe de rayon rm
mv2
F
rm
mv2
d' où Bev 
rm
2
m rm B 2

e
2U
229
Spectromètres à secteur magnétique
Équation générale
2
m rm B 2

z
2U
Pour une valeur de B seul un
ion de rapport m/z donné
passera par une fente située
sur le rayon de courbure rm
230
Spectromètres à secteur
Champ électrostatique
Placé dans un champ électrostatique, un ion de masse m suit
une force F:
mv2
F  z.E 
re
La trajectoire de l’ion est fonction de son énergie
cinétique  filtration en énergie
 La combinaison d’un secteur magnétique à un secteur
électrostatique produit une filtration en masse
231
Spectromètres à double secteur :
Nier Johnson
Secteur électrostatique
Secteur magnétique
+
+
Focalisation en
m/z
+
-
Focalisation en
énergie
ions
détection
232
Spectromètres à secteurs : MattaushHerzog
Secteur électrostatique
Ions
Secteur magnétique
Détection
Multi collecteur
Focalisation en
énergie
233
Spectromètres à secteurs
 Géométries de Nier-Johnson (B+E ou E+B), Mattaush
Herzog
 Accélération des ions 3-8kV
 Pas d’arrêt des photons de part la courbure de la
trajectoire
(fond très bas)
 Pouvoir de résolution variable 3000-20000 (!!supérieur
aux quadripôles!)
 Très sensible mais la sensibilité décroît avec la résolution
234
Spectre sur Thermo Element2
28Si
12C16O
14N
2
235
Exemple de résolution
236
Résolution d’une interférence
polyatomique
237
Spectromètres Temps de vol (TOF)
Principe : les ions sont formés ou échantillonnés en paquets
puis accélérés pour obtenir une énergie cinétique fixe
Ils sont envoyés dans un tube de longueur L le temps de vol t
c’est-à-dire la durée de parcours du tube de longueur L est lié à
la vitesse v de l’ion :
v = L/t
L’énergie cinétique est apportée par l’application d’un potentiel
d’accélération U :
Ecin
1
 mv 2
2
 m 
Le temps de vol est donc : t  L 

2Uz


0,5
238
Spectromètres à Temps de Vol
principe
source
L
Détecteur
tube
Zone d’accélération
2 ions de même m/z dans la
zone d’accélération
239
Réflectron
*
Générateur HF
Optique ionique
Ion gate
Détection
Torche ICP
Extraction
des ions
240
Spectromètres temps de vol

Le temps de vol est proportionnel à (m)0,5
la variation de temps de vol entre deux ions de masses
proches est très faible d’où la nécessité d’une acquisition
très rapide du signal

Nécessité d’une électronique très rapide (coût !)

Un spectromètre à temps de vol génère 20000 à 30000
spectres à la seconde  analyse simultanée
multiélémentaire

Système idéal pour la mesure des rapports isotopiques et
des signaux transitoires

Défaut : tous les ions arrivent au détecteur y compris Ar+,
ArAr+
241
Spectromètres temps de vol

Cycle de

Extraction
des
ions
modulation du faisceau

Rendement élevé en ions pas de limitation en
masse

Utilisation d’une porte synchronisée pour piéger
les ions Ar.
travail : injection des ions par
impulsions
Une nouvelle injection ne peut être réalisée que
lorsque les ions lourds de l’injection précédente
sont
détectés.
par
cycles:
242
ICP-TOF MS
1 appareil sur le marché : GBC Optimass9500
243
Les Analyseurs de Masse
 Production des ions dans le plasma
 Extraction des ions
 Focalisation du faisceau d’ions
 Séparation
- Filtre quadripôlaire
 Détection
- Secteurs (haute résolution et multicollection)
-Temps de vol
-Trappe à ions
-Quadripôle + cellule collisions/réactions
244
Autres Spectromètres
 Trappe à ions :
la trappe joue un double rôle : stockage des ions
extraction séquentielle des ions pour obtenir un spectre de
masse
 Principe : (voisin de celui d’un quadripôle)
2 barres  reliées
2 barres  2 électrodes en forme d’hyperbole
La trappe est une électrode en forme d’anneau de section
hyperbolique
L’anneau se situe entre deux électrodes d’entrée et de sortie
Les caractéristiques sont r0 et z0 (rayon et hauteur)
245
Trappe à ions
246
Trappe à ions
ouvert
fermé
fermé
Fermé
fermé
ouvert
247
Comparaison des résolutions et
pouvoirs de résolutions sur différent
spectromètres
248
Pouvoir de résolution
Imax
R=m/Dm
0,01Imax
Dm
M
résolution (u.m.a)
Pouvoir de résolution sans unité
249
Pouvoir de résolution des différents
spectromètres
Systèmes
résolution ou pouvoir de résolution
Quadripôle
(Dm) 0,3 à 1uma
Temps de vol
(M/ Dm ) 1800
Secteurs
(M/ Dm ) 7500-20000
Trappe à ions
(M/ Dm ) 1400
250
Interférences isobariques
Analyte
résolution
Ion interférent
Pouvoir de
nécessaire
28Si+
14N14N+
32S+
160160+
53Cr+
37Cl16O+
56Fe+
40Ar160+
75As+
40Ar35Cl+
80Se+
40Ar40Ar+
165Ho+
149Sm16O+
960
1800
2600
2500
7800
9700
77000
251
Amélioration de la résolution d’un filtre
quadripôlaire
252
Inconvénients de l’ ICP-QMS

Résolution limitée

Interférents produits à partir du plasma:

inhérent au plasma: 36,38,40Ar+, Ar2+, X2+

espèces formées dans le plasma: XO+, XOH+,…(ClO+)

Interférent formés dans l’interface :

«argon-based ions»: ArO+, ArCl+, ArN+,...
Analyseur :
Plasma
Optique ionique :
Séparation
production des Interface :
Focalisation des ions /résolution
ions de certains Extraction des ions +
polyatomiques Production de
ployatomiques oxydes
…
253
Inconvénients de l’ ICP-QMS

Résolution limitée

Interférents produits à partir du plasma:

inhérent au plasma: 36,38,40Ar+, Ar2+, X2+

espèces formées dans le plasma: XO+, XOH+,…(ClO+)

Interférent formés dans l’interface :

«argon-based ions»: ArO+, ArCl+, ArN+,...
Analyseur :
Plasma
Optique ionique :
Séparation
production des Interface :
Focalisation des ions
ions de certains Extraction des ions + + réactions en phase gaz /résolution
polyatomiques Production de
ployatomiques oxydes
254
…
Méthodes utilisées pour s’affranchir des
interférences polyatomiques/isobariques
Principe :
Production de réactions chimiques en phase gaz Réactions/collisions avec
l’ion interférent : (réactions/collisions cells)
(à l’intérieur du spectromètre de masse)

Utilisation d’un gaz de réaction (H2, NH3,CH4), associé à un
"buffer gas" (He)

Neutralisation des ions interférents (un composé neutre n’est pas
détecté en spectrométrie de masse)
 ions  atomes neutres
 Réaction pour produire un ion de masse différente
 ions  ions de masse différente
255
Réactions de neutralisation des interférents
Réactions "thermodyamiquement possibles"
Réactions de cinétique rapide

Réactions de transfert de charge :
ArO+ + NH3  ArO + NH3+
Ar+ + NH3  Ar + NH3+
Ar+ + H2  Ar + H2+

Réactions de transfert de proton :
ArH+ + NH3  Ar + NH4+
ArH+ + H2  Ar + H3+

Réactions de transfert d’atomes :
M+ + N2O  MO+ + N2
256
Réactions et conséquences sur le spectre de masse
Gaz
Interférent/élément
Produit(s)
de réaction
Vitesse
cm3 molécule-1 s-
H2
H2
+
+
ArO+
Fe+

H2O+, ArOH+
k=3.7 10-10
pas de réaction
NH3
+
ArO+

NH3+ + ArO
k= 1.4 10-9
NH3
+
Fe+
Fe(NH3)+
k= 9.1 10-12
+
257
17
56
17
56
Interférences polyatomiques / isobariques
Eléments
Abondance
Interférent
Origine
Résolution
Isotopique (%)
nécessaire
Ca
96.94
40Ar
Fe
91.75
40Ar16O
Se
000
V
49.62
40Ar40Ar
99.75
35Cl16O
As
100
40Ar35Cl
Plasma
>70 000
"
> 2 600
"
Matrice
"
> 10
> 2 600
> 7 800
258
Rôle d’une cellule de collision
 Neutraliser les interférents
Permettre l’utilisation des isotopes majoritaires habituellement interférés

Amélioration des LODs
56Fe
51V
80Se
75As
dans un milieu contenant Cl
 Phénomène de thermalisation du faisceau d ’ions
En sortie de l’interface l’énergie cinétique des ions est importante et sa
dispersion est grande
Les collisions successives avec le "buffer gas" diminuent l’énergie
cinétique des ions


La transmission du faisceau est améliorée
Amélioration de l’efficacité des réactions dans la cellule
259
Hélium 2mL/min
20 ppb Fe
eau
ArO
Hélium 2mL/min + Hydrogène 1 mL/min
20 ppb Fe
eau
260
Exemple de montage d’un ICP QMS avec
cellule de réactions/collisions
ANALYSER
CHAMBER
INTERMEDIATE
CHAMBER
INFINITY
LENS
EXPANSION
CHAMBER
COLLISION
CELL
TORCH
QUADRUPOLE ANALYSER
GAS
INLET
TURBO
PUMP
TURBO
PUMP
ROTARY
PUMP
Courtesy of P. Shaw
261
Effet de l’ Hélium sur 80Se/40Ar40Ar
80
Se
ArAr
10000000
1000000
100000
10000
1000
100
10
1
0
2
4
6
8
10
12
Hélium (mL/min)
262
Effet d’un mélange Hélium et Hydrogène sur 80Se/40Ar40Ar
Hydrogène = 0.5mL/min
80Se
ArAr
SBR
LOD(ppt)
100000
10000
1000
100
10
1
0
2
4
6
8
10
Hélium (mL/min)
263
Effet de l’Hélium sur le rapport (%)
S Net (CCT)
S Net (standard)
160
He 2 mL/min
Net signal (%) : CCT/ sans CCT
140
208Pb
He 8 mL/min
He 10 mL/min
120
115In
238U
139La
75As
100
56Fe
80
54Fe
82Se
51V
60
24Mg
40
7Li
20
0
0
40
80
120
m/z
160
200
240
264
Effet du mélange Hélium et Hydrogène sur
51V
/ 35Cl16O
Helium = 4mL/min
51V
ClO
1000000
100000
10000
1000
0
1
2
3
4
Hydrogène (mL/min)
5
6
265
Effet d’un mélange hélium et NH3 sur 51V/35Cl16O
Helium (3mL/min)
51V
ClO
LOD eau (ppt)
LOD HCl
10000000
1000000
100000
10000
1000
100
10
1
0,1
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
NH3 (mL/min)
266
Effet de NH3 sur le rapport (%)
S Net (CCT)
S Net (standard)
160
0.1 mL/min NH3
Net signal (%) : CCT/ sans CCT
140
0,2 mL/min NH3
120
115 In
0,4 mL/min NH3
139 La
208 Pb
238 U
100
82Se
80
56Fe
54Fe 75As
60
51V
40
24Mg
7Li
20
0
0
25
50
75
100
125
m/z
150
175
200
225
250
267
Avantages /limitations


Permet de s‘affranchir de certains interférents polyatomiques
(ArAr+, ArO+, ArCl+ …)
D’où l’utilisation des isotopes majoritaires = amélioration des
limites de détection

Nécessité de connaître les réactions produites dans la cellule,
pas de gaz universel

Ne permet pas d’atteindre les limites de détection d’un
spectromètre à secteurs !

Mais employé pour la mesure de rapports isotopiques
(géologie, nucléaire…)
268
 Production des ions dans le plasma
 Extraction des ions
 Focalisation du faisceau d’ions
 Séparation
 Détection
269
Principaux détecteurs
 Détecteur de Faraday
 Multiplicateurs d’électrons à dynodes discrètes
 Channeltron
270
Détecteur de Faraday
Résistance de mesure
convertisseur
voltage/fréquence
Collecteur de faraday


Mesure directe de courants 10-15 A (104 ions /sec)
Mesure des signaux intenses (détecteur analogue)
271
Système à deux étages
Multiplicateur d’électrons à dynode discrètes à deux étages
Comptage du signal
Voltage négatif
Multiplicateur d’électrons
Voltage positif
Mesure du signal analogue
272
Le Channeltron

C’est un multiplicateur d’électrons sans dynodes discrètes


Cône de verre recourbé
Intérieur recouvert d’un dépôt d’oxyde semi-conducteur
(contenant de l’oxyde de plomb)
Électrons
secondaires
préamplificateur
+
-3kV


1 ion 108 électrons
Mesure des signaux très faibles (ion counting)
Un channeltron a une durée de vie limités (nombre maximum
273
d’ions accumulés)
Applications de la spectrométrie de
masse inorganique
Détermination de très faibles concentrations en éléments
(toxicologie, environnement …)
Utilisation de rapports isotopiques :
- mesurer les concentrations par dilution isotopique
- rapport isotopique = f(origine d’un échantillon : sols …)
274
Composition isotopique de vins
1,18
206Pb/207Pb
Vin
Sol
Essence
1,10
2,36
208Pb/207Pb
2,42
Mesure des isotopes 206Pb, 207Pb et 208Pb
Détermination de l’origine du vin et de l’origine de la contamination en plomb
275
Concentration du plomb en fonction de
l’année
année
276
Sources pour l’analyse de solides en MS
et OES
 Glow discharge : décharge luminescente (SDL en français)
GD-AES, GD-MS, principe, applications
 Laser induced plasma spectrometry :
source en OES ou en ICP-MS
Décharge Luminescente : Formation
Anode (+)
Décharge
Cathode (-)
278
Décharge Luminescente : Formation
 Spectrométrie d’arc ou d’étincelle :
décharge : application d’un fort potentiel entre deux
électrodes à pression atmosphérique.
 Décharge luminescente = en atmosphère inerte, sous
pression réduite (<100kPa).
 Les potentiels relatifs de l’anode (+) et de la cathode (-)
gradient de champ électrique
des
versà accélérer
la surface
de la cathode
(remarquel’accélération
: les molécules neutres
sontions
difficiles
et à compter,
au
contraire des ions et électrons)
279
Décharge Luminescente : Principe (1)
 Lorsqu’une différence de potentiel assez élevée est
appliquée entre deux électrodes immergées dans un gaz les
molécules et les atomes du milieu vont produire une
décharge en formant des paires ions/électrons pour
permettre le passage du courant.
 Ce phénomène est appelé décharge ou plasma
 Le potentiel auquel ce produit cette décharge dépend du
gaz et de sa densité (“breakdown” potentiel Vb= 250 à 2000V )
 Le claquage est caractérisé par une variation importante
de la résistivité du milieu (gaz) ( de 1014 W.m à 103 W.m )
280
Décharge Luminescente : Principe (2)
 Le claquage conduit à la formation d’ions et d’électrons.
(composés négatifs vers l’anode et positifs vers la cathode)
 Il existe un grand nombre de collisions dans l’espace entre
les deux électrodes conduisant également à la production
d’ions => des atomes, ions et particules sont éjectés de la
cathode.
 Les électrons secondaires produits entretiennent l’ionisation
de la décharge. (décharge auto-entretenue (potentiel Vn)).
 Décharge luminescente : V=Vn<100 V, I = 10-4 à 10-2 A
281
Zone riche en e- (ionization…) =
densité en ions élevée
\
\
(-)
\
cathode \
Zone positive
Ions entrent en collision avec
la cathode = zone négative
Zone luminescente
Accélération des e- due à
l’attraction de l’anode
Colonne positive




(+)
anode
Zone ou les e- diffusés ont perdu de
leur énergie par collisions
Zone peu lumineuse
Faraday dark space
282
Décharge Luminescente
 La décharge luminescente peut être obtenue à
partir d’un courant continu (dc) lorsque
l’échantillon à analyser est constitué d’un matériau
conducteur
 Un champ haute fréquence (rf) est employé pour
les matériaux non conducteurs (poudres d’oxydes,
283
verres …)
Décharge Luminescente
 Lorsqu’un métal est bombardé par des ions de grande
vitesse des atomes peuvent être éjectés de la surface
(sputtering)
 Dans une décharge luminescente, l’énergie cinétique des
ions du gaz (Ar+) provient de la température (kT) ils
Ions ou espècesde la cathode
sont accélérés au voisinage
neutres réfléchies
Surface de
l’échantillon
+
Électron
secondaire
Atome éjecté de la
surface
284
Atomisation par Cathode sputtering
 Lors de l’impact sur la surface de l’échantillon un ion peut être soit réfléchi (faible
probabilité 10-3) soit entrer dans le solide et transférer son énergie aux atomes de
la surface
  Émission d’électrons secondaires + cascade de collisions à l’intérieur du
matériau (durée 10-12 s)
Ions ou espèces
neutres réfléchies
Surface de
l’échantillon
+
Électron
secondaire
Atome éjecté de la
surface
 Le bombardement produit ainsi des atomes, des ions, des285
agrégats de matière
Décharge Luminescente - AES
Processus d’excitations en GDL
• Impact électronique
A  e   A*  e 
• Dissociation
A  e   A*  2e 
e + AB  A + B + e
• Ionisation moléculaire
• Collisions secondaires
• Ionisation penning
• Transfert de charges
A*  B  A  B*
A*  B  A  B *  e
e + AB  AB+ + e + e
• Excitation moléculaire
e + AB  AB* + e
A  B  A  B *
• Recombinaisons
A  e  A*
Remarques : ces processus se déroulent sous pression réduite, les densités de A, B… sont faibles Energies élevées - Pas d’équilibre thermodynamique
286
Comparaison des méthodes d’analyse
de solides
Justesse/Precision
Arc AES
Etincelle AES
Xray fluorescence +++
Laser ablation ICPMS
GD-AES/MS
LOD
+
++
+
++
++/+++
++
+
+
++
++/+++
Dynamique
effets
de matrice
+
+
+
+
+
++
++/+++
+
++/+++
GD (glow discharge) décharge luminescente : utilisée depuis les années 1912 !!
287
Décharge Luminescente en AES:
Lampe à décharge luminescente de type Grimm
Fenêtre
Vers le spectromètre
échantillon
cathode
Anode cylindrique
Vide :
pompage
Circulation d’argon
288
Décharge Luminescente-AES: applications
analytiques
analyse de solides
 Composition moyenne de l’échantillon = analyse massique
ou bulk analysis
Càd :
Composition de l’alliage : x% de Cu, y% de Cr
…
Composition d’une poudre x% de Ti, y% de Zn
….
Métaux et alliages : contrainte : surface plane et échantillon
massif
289
GD : Analyses localisées de solides
détermination d’inclusions, profils en profondeur
 Résolution en profondeur <nm = intéressant pour la détermination du profil de
concentration d’un élément sur un matériau (aciers et autres alliages modifiés en
surface)
La résolution en profondeur est très dépendante des conditions sélectionnées et de la
matrice (résolution moins performante qu’en SIMS (secondary ionization mass
spectroscopy - méthode d’analyse de surface classique)
290
Exemple de limites de détection
Eléments
Al
Cr
Cu
Mg
Mn
Ni
Si
Ti
V
Zr
étincelle AES (µg/g) GD-AES (µg/g)
0,5
0,1
3
0,05
0,5
0,3
2
0,9
3
0,2
3
0,1
2
0,4
1
0,6
1
1
2
1,5
Limites de détection basses et faible coût
291
Analyse qualitative d’un acier
« depth profiling »
Surface matériau
I(%)
Fe
1
O
2
Ni
200
400
temps
= profondeur
3
Temps (s)
GD : résolution en profondeur de 20nm – résolution spatiale 2mm
Applications contrôle de la qualité :
analyse des dépôts de TiN, TiC ou TiAlN sur de l’acier ou du carbure de W
alliages employés en µélectronique constitués de différentes couches : Au: Pd/Ni: Ni: Cu
292
Applications aux non-conducteurs
Poudres :
Analyse de roches et minerais réduits en poudres et mélangés
à un matériau conducteur (Ag : faible coût et peu de raies
d’émission)
Pastille de bonne stabilité mécanique (utilisation d’un liant)
résiste au vide
Massifs : verres plastiques …
Décharges produites par un champ rf (13MHz)
+ employé en GD MS
293
RF-GD-AES applications :
analyse d’un disque dur
Profondeur µm
294
GD-AES applications
Analyses de surface : exemple de la proche surface du disque dur
Profondeur en nm
295
GD-AES applications
Analyse du revêtement Al/Zn d’un acier employé dans
l’industrie automobile
296
GD-AES applications
analyse de la surface d’un acier galvanisé + traité
en surface
Analyse qualitative
(signal = f(profondeur))
Concentrations
déterminées
après un étalonnage pour
chaque élément et type de
surface
297
GD-AES comparaison avec le SIMS
GD AES
Sensibilité moyenne (ppm) pour un grand nombre
d’éléments
Vide 10 Torr
Courant de 1A
Vitesse d’ablation de la surface mm/min
SIMS d’analyse de 5min
Temps
Très grande sensibilité, mesure de tous les éléments
Vide très important 10-7 Torr
Courants de qq µA
Vitesse d’ablation de la surface nm/min
Temps d’analyse de 15min à 1h
298
Décharge Luminescente-MS
 Le plasma de décharge luminescente produit également
des ions il est déjà sous une pression réduite (P0>P1 nécessaire à
l’interface MS)
 L’avantage est de produire un spectre plus simple :
Un élément possède peu d’isotopes
Un élément possède 200 à 1000 raies!
 Fond très différent et bien plus bas = meilleures limites de
détections (même avantage lorsqu’on compare ICP-AES et ICP-MS)
 Premières décharges basse pression associées à un spectromètre de masse :
années 70. Premières commercialisations 1985.
299
Processus d’ionisation
Les étapes d’éjection des atomes de la cathode sont
identiques
L’ionisation des atomes
d’analyte
(A) se fait
+ +2eA+e-A
principalement par impact électronique et ionisation
Penning
A+B*A+* +B + e-
Atomes métastables du gaz (Ar)
Autre processus responsable de l’ionisation : échange de charges
A + B+  A+ + B
300
Décharge Luminescente-MS:
Montage de type Grimm
isolant
Sampler
décharge
Skimmer
Vers le spectromètre
échantillon
cathode
Vide P1
Anode cylindrique
301
Décharge Luminescente: MS
 Extraction des ions : la décharge est à  0,1torr le
spectromètre de masse à 10-5 torr
 Les ions extraits de la décharge sont de faible énergie
cinétique
 Les spectromètre de masse employés en ICP-MS sont
également employés en GD-MS :
filtre quadripolaire
spectromètre à temps de vol
302
Décharge Luminescente-MS applications
analytiques
 Analyse qualitative : spectre de masse (m/z =7 - 238)
obtenu en quelque minutes
 Analyse quantitative : intensité de la raie (m/z) en
fonction de la concentration
 Depth profiling
303
GD-MS analyse d’un matériau constitué de
trois couches
Cr Cu
Fe
Cu
I(cps/s) Cr
Fe
5,9µm
10
30
50
70
90
Temps (min)
304
Spectrométrie de plasma produit par laser
LA-ICP et LIBS
Pour quoi employer un laser en analyse ?
C’est quoi un laser?
Propriétés interessantes d’un laser :
Le Laser = “Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation”
 Onde monochromatique,
Matériau laser + cavité de résonance + système de pompage
 Lasers impulsionnels = puissance élevée en un temps
très court (fs-ns)
 Possibilité de focaliser le faisceau sur une faible
surface (=> Gwatt/cm2)
306
Plasma produit par Laser
307
Plasma produit par Laser
 Le plasma produit interagit avec le milieu environnant
suivant plusieurs phénomènes :
expansion de la vapeur formée  production d’une
onde de choc
transfert d’énergie vers l’atmosphère et la cible par
conduction thermique
 L’évolution du micro plasma formé est ensuite fonction
de :
La longueur d’onde d’irradiation, composition de la
vapeur formée (nature de la cible)
308
Plasma produit par Laser :
Interactions entre le faisceau laser et le matériau
Faisceau laser
Plasma
Particules solides
Vapeur : émission
d’atomes d’ions …
Réflexion
Diffusion
Absorption
Échantillon :
Réflexion, Diffusion
Absorption (conduction
thermique et éjection de
matériau)
309
Breakdown threshold
Milieu
Laser
Ruby 690nm
(1010W/cm2)
Nd3+ 1064nm
(1010W/cm2)
Gaz
Air
Ar
He
20
8
15
7
2
4
Eau
Benzene
3,8
10
4,4
NaCl
KBr
15
5,7
14
5
Liquide
Solide
310
Plasma produit par Laser
 Un faisceau laser pulsé est focalisé (lentille) la surface de
l’échantillon solide.
 Lasers employés :
laser solides de type Nd:YAG (Néodyme Ytrium
Aluminium
garnet)
Laser excimer : (excited dimers)
 La durée de l’impulsion est courte (de l’ordre de 5 à 10ns)
 La densité de puissance à la surface est de 1 Gigawatt par
cm2
311
Plasma produit par Laser
 densité de puissance élevée = quelques microgrammes de l’échantillon sont
ablatés de la surface.
 Le micro-plasma formé possède un temps de vie très court, sa température
peut excéder les 10 000°C.
 A l’intérieur de ce micro-plasma les éléments éjectés sont atomisés et excités.
 L’expansion du micro-plasma se fait à une vitesse supersonique. A la fin de
l’impulsion, le plasma se refroidit.
 Durant ce temps, les ions et atomes excités émettent un spectre
caractéristique alors qu’ils reviennent à un état d’énergie plus faible.
 La détection et l’analyse spectrale de ces émissions est réalisée par un
spectrographe.
312
Plasma produit par laser
Ions
Neutres
Plasma
molécules
L2
L1
10ns
100ns …….
Temps après l’impulsion laser
Impulsion 1
Impulsion 2
313
Spectre LIBS
Résolution temporelle du signal !
314
Exemple de spectres LIBS
700
600
Alliage métallique Cu/Sn
Intensité
500
400
mars.nasa.gov
300
200
100
0
230
240
250
260
270
280
290
300
310
320
330
Lambda (nm)
315
Plasma produit par Laser
Air
Sur un métal
Sur une solution
316
Plasma produit par Laser : Applications
 Le LIBS est essentiellement une méthode optique une
fibre optique peut être employée pour collecter le
rayonnement émis (sur une distance de 100m).
 Une mesure dure quelques secondes, les masses ablatées
sont de quelques ng la méthode est donc virtuellement
non-destructive
 En principe, l’analyse par LIBS est possible sur
n’importe quel matériau (conducteur ou non).
 Les échantillons peuvent être solides, liquides, ou des
317
gazeux ainsi que des mélanges complexes tels que les
LIBS : Applications
Matériaux dangereux (haute-température, radio-actif, matériaux toxiques)
 Détection in-situ (déchets vitrifiés hautement et moyennement contaminés)
 Analyse In-situ de la composition d’un acier (réacteur sous pression élevée, etc…)
Identification rapide de la présence d’un métal ou d’un alliage dans une chaîne de
recyclage
 Analyse en ligne de métaux liquides lors d’un contrôle de process (carbone,
silicium, phosphore etc. dans les aciers)
 Analyse en ligne de verres liquides lors d’un contrôle de process (fer, plomb…)
Analyse des différentes couches d’un matériau (Depth-profiling, acier galvanisé, peinture
..)
Analyse des particules de l’air (analyse des filtres)
318
Autre application des lasers en analyse élémentaire
PlasmaAblation
produitLaser
par Laser :
Micro plasma formé par laser :
Plasma
Particules solides
Vapeur émission
d’atomes d’ions …
Réflexion
Diffusion
Absorption
Échantillon :
Réflexion, Diffusion
Absorption (conduction
thermique et éjection de
matériau)
319
ICP
CAMERA
LASER
miroir
lentille
Cellule
Ar
Mouvement
x-y-z
atomes
ions ...
Faisceau laser
Echantillon
320
ICP
CAMERA
LASER
miroir
lentille
Cellule
Ar
Mouvement
x-y-z
atomes
ions ...
Faisceau laser
Echantillon
321
Applications de l’ablation Laser /ICP
LA-ICP-MS et LA-ICP-AES

Mêmes applications que la GD-MS ou GD-AES

Analyse massique (bulk analysis)
destinée à remplacer la mise en solution des échantillons, solides
remplace l ’étape de minéralisation

Analyse localisée : détection des inclusions (système de
focalisation et de visée très performant) analyse de
surface d’alliages ou de céramiques
diamètre de >20µm
diamètre de <10µm
Résolution spatiale

Résolution
profondeur : 100°nm,
résolutiond’un
spatiale 5matériau
à 50 µM
Analyse de
des endifférentes
couches
322
Ablation Laser : Système d’introduction
d’échantillons solides (ICP-AES et ICP-MS)
 Applications : analyse élémentaire de différent
matériaux
 Analyse de matériaux réfractaires : céramiques, verres
 Analyse de matériaux sous forme de poudres après
formation d’une pastille compacte (liant : Ag, graphite
…) : roches, sols, oxydes …
 Analyse de polymères (PE, teflon …)
323
Ceramiques (exemple ajouté)
a
b
c
Image de la coupe d’une poterie :
Image a- MEB, Photo microscope optique (b) avant et après (c ) ablation laser (1800 tirs)
Pb
Zr
Fe
Composition de la
céramique en
fonction de la
profondeur:
Exemple de détermination de traces de
métaux dans des métaux précieux
Détermination des impuretés d’alliages précieux
Etalonnage de 63Cu dans trois
matrices différentes :
 Cu dans dans matériaux de
références d’or (RCM)
 Cu dans des matériaux de
références d’argent (RCM)
 Cu dans des matériaux de
référence d’argent (VEB)
Conditions :
Laser NdYAG, 1064nm, 100mj/pulse, spot de 750µm de diamètre + ICP-QMS
L’étalonnage est linéaire, la pente est identique pour les trois
matrices
(pas d’effet de matrice)
325
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