DOULEURS Pour vous inscrire à l’un de ces 7 DPC Sur la fiche d’inscription, dans ‘’intitulé de l’action’’ notez bien le titre (en gras sur ce programme) de l’action que vous avez choisie A propos des céphalées de l’adulte La migraine, vous connaissez par cœur ? Vos patients migraineux ne vous posent aucun problème ? Mais êtes-vous certain de fonder vos décisions diagnostiques et thérapeutiques sur les dernières données de la science, et les recommandations en vigueur ? Votre dossier médical est-il à jour ? Saviez-vous que la migraine est un FRCV à prendre en compte chez la femme à qui vous prescrivez une contraception ? En cas de doute, venez participer au programme de DPC à distance de l’UnaformeC, afin de faire le point sur la prise en charge des patients migraineux. Nous y reverrons le diagnostic clinique, les rares indications d’examens complémentaires, les diagnostics différentiels et la prise en charge thérapeutique des adultes souffrant de migraine, à partir de votre expérience professionnelle. Objectifs : Évaluer et améliorer les pratiques professionnelles par rapport aux recommandations professionnelles existantes sur la migraine ; Améliorer l’implémentation de ces recommandations. Migraines de l’enfant : une pathologie sous-estimée La migraine chez l’enfant représente une pathologie fréquente sous-estimée et très mal diagnostiquée, ayant un retentissement important. Elle représente un réel handicap qui perturbe le jeu dans 84% des cas et le travail scolaire dans 54 % de cas. L’absentéisme scolaire est significatif. Chez les enfants migraineux la localisation est souvent atypique en comparaison de la migraine de l’adulte : localisation frontale ou bilatérale dans 78% 1 DPC 2016 : DOULEURS des cas et strictement unilatérale dans 16% des cas seulement. Néanmoins certains signes doivent être recherchés : des antécédents familiaux (au premier degré) de céphalée ont été trouvés chez 80 % des enfants (chez la mère dans 67 % des cas, chez le père dans 27% des cas). la douleur est pulsatile (53%), aggravée par l’activité physique (54%), s’accompagnant de pâleur inaugurale (65%), nausées (55%), vomissements (32%), phonophobie (81%), photophobie (71%), vertige (44%). Elle est améliorée par le sommeil (77%). L’aura n’existe que dans 20 % des cas. Des recommandations de bonne pratique AFSSAPS précisent les traitements de crise et les traitements de fond. Objectifs : Identifier une céphalée primaire (migraine et céphalée de tension) chez l’enfant et l’adolescent. Prescrire les examens complémentaires devant des céphalées de l’enfant à bon escient. Traiter les céphalées primaires en accord avec les recommandations de bonne pratique chez l’enfant Arthrose. Vieillir avec son arthrose Près de 40% des plus de 65 ans sont porteurs d’une arthrose symptomatique, coxarthrose et gonarthrose en étant les deux manifestations les plus invalidantes. Aucun traitement ne peut modifier l’évolution des altérations articulaires et osseuses. En dehors de la chirurgie, les options thérapeutiques pour soulager la douleur sont limitées Diverses mesures non pharmacologiques semblent d’autant plus utiles et efficaces qu’elles sont centrées sur les réels besoins et préférences du patient. A intégrer dans une véritable éducation thérapeutique du patient (ETP) arthrosique ? L’épaule douloureuse. De l’antalgie à la chirurgie Une prise en charge qui relève le plus souvent des soins primaires et une évolution souvent longue nécessitant une bonne coordination des soins et l’implication du patient. La plupart des lésions de l’épaule résultant d’un surmenage articulaire peuvent être traitées au cabinet du généraliste, sans avis spécialisé. La moitié des épisodes douloureux se résolvent dans les 6 mois et certains persistent à un an. Si les antalgiques doivent être recommandés en première intention, les AINS utilisés en courte durée en l’absence de contre-indication, l’activité doit être encouragée. Le niveau de preuve de la 2 DPC 2016 : DOULEURS plupart des interventions spécialisées, incluant les infiltrations cortisoniques est relativement faible. Il faut savoir, en se basant sur la recommandation de l’ANAES, temporiser une demande insistante d’examens complémentaires ou de consultations spécialisées inadaptées, et accompagner avec pédagogie son patient vers la guérison ou la stabilisation, mais il faut aussi savoir quels patients peuvent bénéficier d’un geste chirurgical guidé par une imagerie de deuxième intention en cas d’évolution inattendue ou de persistance des symptômes. Objectif : permettre aux participants de diagnostiquer et prendre en charge de façon adaptée leurs patients consultant pour une épaule douloureuse ou enraidie. Douleurs dentaires. Quelles priorités ? Les douleurs dentaires se développent la plupart du temps sur des caries les infections douloureuses dentaires sont largement répandues touchant 90% des populations mondiales. Le traitement local est la priorité et malgré les recommandations une large prescription d’antibiotiques persiste. Quelle est leur efficacité et quelles en sont les indications ? Trois revues cliniques récentes, une méta-analyse plus ancienne et les recommandations de l’AFSSAPS nous aident à faire le point. Douleurs abdominales : tout n’est pas que digestif ! L’endométriose, selon de rares données épidémiologiques, a une prévalence d’environ 10% en population générale, avec de grandes variations selon les populations étudiées et de très nombreuses formes asymptomatiques non diagnostiquées. Ses deux conséquences les plus marquantes, douleur et infertilité, ne sont pas nécessairement en rapport avec les lésions anatomiques mais peuvent altérer plus ou moins gravement la qualité de vie. Les mécanismes en cause, les facteurs de susceptibilité individuelle, l’impact possible de certaines expositions environnementales, les liens avec la douleur et l’infertilité restent mal connus. Deux revues systématiques, un document grand public Inserm et une recommandation des gynéco-obstétriciens français apportent des éléments de réflexion. Prise en charge de la douleur de l’enfant 30 % sur de nos patients ont de moins de 15 ans. L’urgence est motivée par la douleur ou des gestes médicaux douloureux. Sans couverture antalgique efficace un examen 3 DPC 2016 : DOULEURS consciencieux n’est pas possible. Tout geste médical douloureux (suture, évacuation de corps étranger), doit éviter une contention de force avec risque de geste dangereux, chocs psychologiques ou comportement phobique à l’égard des médecins, retards ou impossibilité d’accès aux soins. Une recommandation de l’Afssaps de 2009 sur la prise en charge de la douleur de l’enfant en ville permet une mise au point sur les différents traitements possibles de la douleur. 4 DPC 2016 : DOULEURS