APRÈS-MIDI PORTES OUVERTES NOUVEAUTÉS

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DOSSIER DE PRESSE
APRÈS-MIDI PORTES OUVERTES
NOUVEAUTÉS
MÉDICO-TECHNIQUES DU CHwapi
INFOS : Département Communication
069/33 10 60 - [email protected]
www.chwapi.be
SOMMAIRE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
.......................................................... 3
PORTES OUVERTES AU CHwapi SITE NOTRE-DAME
A LA DÉCOUVERTE DES NOUVEAUTÉS MÉDICO-TECHNIQUES
PROGRAMME PORTES OUVERTES
........................................... 4
NOUVEAUTÉS MÉDICO-TECHNIQUES AU CHwapi
............ 5
LA CORONAROGRAPHIE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE,
UNE INNOVATION CARDIOLOGIQUE .................................................... 5
La Coronarographie, c’est quoi ? ........................................................................... 5
Quel traitement ? ................................................................................................. 6
Pour qui ? ............................................................................................................ 6
Les atouts des salles d’angio-coronarographie ........................................................ 6
La prise en charge du patient ................................................................................ 7
LA CHAÎNE AUTOMATISÉE DU LABORATOIRE : QUAND LA
ROBOTOTIQUE INTÉGRÉE RÉVOLUTIONNE LA BIOLOGIE CLINIQUE . 8
Fonctionnement de la chaîne ................................................................................. 9
IMAGERIE MÉDICALE : RÉDUCTION DES DOSES DE RADIATIONS
GRÂCE AUX NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS DE POINTE ............................... 10
Un plateau technique hyper performant et hypo-ionisant ........................................ 10
- Un mammographe 3 en 1 ................................................................................... 11
- Un conebeam CT unique en Wallonie ................................................................... 11
- Le scanner CT flash bitube : plus rapide et moins ionisant .................................... 12
- L'IRM, un service à 0 rayon et plus accessible ...................................................... 12
Tournai, le 5 février 2015
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
PORTES OUVERTES AU CHwapi SITE NOTRE-DAME
À LA DÉCOUVERTE DES NOUVEAUTÉS
MÉDICO-TECHNIQUES
On n’arrête pas le progrès, et encore moins au
CHwapi ! En plus de la récente mise en place
d’un service de Cardiologie diagnostique et
interventionnelle, l’Institution s’est récemment
dotée de nouveaux équipements de pointe
pour ses services d’Imagerie médicale et de
Biologique clinique. De grandes avancées
médico-techniques que le grand public pourra
découvrir lors d’une après-midi portes ouvertes
organisée le 28 février prochain, sur le site
Notre-Dame.
Qu’est-ce que la Coronarographie, à qui s’adresse
cette technique ? Comment le service d’Imagerie
médicale veille-t-il à protéger les patients des doses
de radiations reçues lors des examens ? Comment un
prélèvement sanguin livre-t-il autant d’informations
sur ma santé ? Autant de questions pour lesquelles
le grand public pourra trouver des réponses, lors
de l’après-midi portes ouvertes organisée par
le CHwapi sur le site Notre-Dame, le 28 février
prochain, de 14h30 à 17h. À travers deux circuits
de 30 minutes chacun, chaque participant pourra
découvrir, non seulement les nouveaux équipements
médico-techniques récemment acquis par le CHwapi
(la salle de Coronarographie, les appareils radiologiques
hypo-ionisants et la chaîne robotisée du Laboratoire),
mais aussi les coulisses des examens réalisés dans
ces services. Des visites et un accueil encadrés par
des professionnels de la santé.
La Coronarographie : une nouvelle technique
de pointe pour notre région
Le nouveau service de Coronarographie permet le
diagnostic et le traitement des atteintes aux artères
coronaires. « Grâce à un équipement haut de gamme,
les cardiologues du CHwapi et leurs équipes peuvent
gérer au mieux, et sur place, les patients atteints
d’une maladie coronarienne, notamment les infarctus
du myocarde au stade aigu, souligne le Docteur
Jean-Yves TRICQUET, Médecin chef du service de
Cardiologie du CHwapi. De nombreux transferts
sont ainsi évités et les durées d’hospitalisation sont
raccourcies. »
Quand la robotique intégrée révolutionne la
Biologie clinique
La chaîne automatisée du Laboratoire de Biologie
clinique permet, quant à elle, d’automatiser l’analyse
des tubes de prélèvements. « Elle relie tous les
appareils et elle achemine les tubes de prélèvements
vers les machines adéquates, explique le Docteur
Jean-François MARCHAL, Directeur du Laboratoire
de Biologie clinique. Les analyses sont réalisées
automatiquement en fonction des demandes, grâce
aux stations de lecture disposées sur la chaîne et
aux codes-barres apposés sur les tubes. Cette chaîne
réalisée sur-mesure fonctionne 24h/24 et améliore
l’efficience du Laboratoire. »
« Dose, we care »
Les derniers appareils acquis par le service d’Imagerie
médicale du CHwapi (Cone Beam CT, Scanner CT
Flash bitube, Mammographe numérique All-inone, …) s’inscrivent résolument dans une politique
de réduction des doses de radiations reçues par
les patients lors des examens radiologiques. « Ces
équipements hypo-ionisants maintiennent un niveau
de diagnostic équivalent », affirme le Docteur Wissam
BOU SLEIMAN, Médecin chef du service d’Imagerie
médicale.
Curieux de découvrir ces nouvelles technologies ?
Rendez-vous le 28 février dans le hall d’accueil
principal du CHwapi site Notre-Dame (9, avenue
Delmée à Tournai). Ces activités sont gratuites et
ouvertes à tous ! Infos : 069/33 10 60
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PROGRAMME PORTES OUVERTES
NOUVEAUTÉS MÉDICO-TECHNIQUES
DU CHwapi
Venez découvrir les nouveaux équipements de pointe du CHwapi,
vous informer, et rencontrer des professionnels de la santé.
Samedi 28 février 2015, de 14h30 à 17h
Hall d'accueil principal CHwapi site Notre-Dame
DÉCOUVREZ
- le service de Cardiologie diagnostique et interventionnelle (Coronarographie)
- la chaîne robotisée du Laboratoire de biologie clinique
- les nouveaux équipements de Radiologie
2 CIRCUITS TOUTES LES 30 MINUTES
CIRCUIT Œ
CORONAROGRAPHIE ET IMAGERIE MÉDICALE
Visitez le nouveau Service de Cardiologie diagnostique et interventionnelle (Coronarographie)
ainsi que les nouveaux équipements radiologiques (Cone Beam CT, Mammographe numérique
All-in-One, Scanner Flash bitube, …) permettant de réduire les doses de radiations.
CIRCUIT 
LABORATOIRE DE BIOLOGIE CLINIQUE
Découvrez le Laboratoire où des professionnels vous présenteront la chaîne robotisée permettant
d’automatiser de A à Z l’analyse des tubes de prélèvements. Un nouvel équipement de pointe,
unique dans la région !
Cette activité est gratuite et ouverte à tous !
Adresse du jour : CHwapi site Notre-Dame - 9, av. Delmée à Tournai
INFOS : 069/33 10 60 – [email protected]
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NOUVEAUTÉS MÉDICO-TECHNIQUES AU CHwapi
LA CORONAROGRAPHIE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE,
UNE INNOVATION CARDIOLOGIQUE
« La mise en place d'un service de Coronarographie correspond aux besoins de la patientèle
de cette région et répond aux recommandations formulées par les Sociétés Savantes. Il
s’agit en effet d’un outil pivot du diagnostic et du traitement de la maladie coronarienne.
Actuellement située sur le site de Notre Dame, cette nouvelle unité sera transférée sur le
site Union lors de la mise en service des nouveaux bâtiments du site Union, programmée
fin 2015 – début 2016. »
© CHwapi
Le CHwapi dispose désormais d’une unité de Cardiologie interventionnelle (hémodynamique, électrophysiologie, coronarographie et angioplastie). « Son équipement de
dernière génération améliore considérablement l’accessibilité des soins pour l’ensemble
de la population de Wallonie picarde et lui assure une prise en charge cardiologique
complète et de qualité », explique le Docteur Jean-Yves TRICQUET, Médecin chef du
service de Cardiologie.
Docteur J.-Y. TRICQUET,
Médecin chef du service
de Cardiologie
LA CORONAROGRAPHIE, C’EST QUOI ?
« La coronarographie, ou radiographie des artères du cœur, permet de réaliser un bilan exact des atteintes
des artères coronaires, en localisant les zones de rétrécissement ou d’obstruction provoquées par des plaques
d’athérosclérose et/ou par des caillots, poursuit le Docteur TRICQUET. Cette procédure invasive nécessite la
ponction d'une artère sous anesthésie locale, le plus souvent radiale droite (poignet) ou plus rarement fémorale
droite (pli de l’haine), par laquelle un cathéter est glissé. A travers ce cathéter, une sonde montée dans l'aorte
permet d’injecter du produit de contraste opaque aux rayons X, dans le cœur ou ses vaisseaux (coronaires), qui
deviennent alors visibles. Cette technique est effectuée dans le cadre d’une hospitalisation.
© CHwapi
En fonction du résultat de la coronarographie diagnostique, le cardiologue envisage la meilleure thérapeutique
pour le patient :
- soit mettre en place ou poursuivre un traitement médicamenteux,
- soit pratiquer une dilatation coronaire (angioplastie), avec ou sans mise en place d'un tuteur coronaire (stent),
le plus souvent réalisée directement,
- soit, dans les cas les plus graves ou plus complexes, programmer un pontage aorto-coronarien chirurgical qui
sera réalisé en milieu universitaire. »
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QUEL TRAITEMENT ?
« La lésion coronaire -qui se présente comme une sténose rétrécissant l’artère et/ou un caillot obstructif (en cas
d’infarctus STEMI) et/ou un caillot subocclusif (angor instable ou infarctus NSTEMI)- est traitée par dilatation
avec un ballonnet gonflé à haute pression (angioplastie) en regard de la sténose ou du caillot, explique le cardiologue. Cette angioplastie est parfois précédée d’une aspiration du caillot et le plus souvent suivie par la mise
en place d’un stent (ressort dans l’artère coronaire) qui désobstrue l’artère coronaire ou corrige la sténose. »
POUR QUI ?
Comme l’explique le Docteur TRICQUET, « 3 grands types d’indications sont retenus :
- le patient présentant une angine de poitrine d'effort ou équivalent et stable avec mise en évidence d'une souffrance
du muscle cardiaque par des examens comme l'ECG, l'épreuve d'effort, l'échocardiographie de stress et la
scintigraphie cardiaque. Une coronarographie diagnostique est programmée pour évaluer l'existence et l'étendue
des lésions coronaires et identifier celles qui pourront faire l'objet d'une revascularisation ;
- les urgences différées avec programmation rapide (24 à 72 heures) de la coronarographie et de son traitement,
dans le cas d’un risque de déstabilisation potentielle de la maladie coronaire. On parle alors d'angine de poitrine instable, d'angor évolutif, d'infarctus NSTEMI ;
- les urgences immédiates concernant les patients présentant essentiellement un infarctus du myocarde (STEMI :
l'électrocardiogramme révèle des signes montrant que l'artère est complètement bouchée) pris en charge le
plus rapidement possible par l’équipe de Cardiologie interventionnelle afin de désocclure la coronaire bouchée.
Ces patients sont initialement, le plus souvent, pris en charge par les équipes du SMUR, et nécessitent une
surveillance aux Soins intensifs. La précocité du diagnostic, et encore plus, celle de la reperfusion, conditionne
le pronostic de l’infarctus. »
LES ATOUTS DES SALLES D’ANGIO-CORONAROGRAPHIE
« Notre matériel de Coronarographie de dernière génération offre une nouvelle technologie avec des équipements
permettant un accès au patient dans le domaine de la maladie coronarienne et de l’électrophysiologie, affirme le
Docteur TRICQUET. Elle présente 3 intérêts majeurs :
- la qualité de l’imagerie, encore améliorée, est un gage de sécurité supplémentaire pour les patients,
notamment pour ceux pris en charge en urgence, et permet la mise en place de techniques de pointe (FFR,
aspiration de thrombus, implantation de stents de nouvelle génération avec ou sans libération de substance
médicamenteuse et/ou résorbables, traitement des artères obstruées de longue date, …) ;
- l’outil de stockage et de transmission de l’imagerie, beaucoup plus performant, permet notamment aux
cardiologues du service d’avoir accès en temps réel à la procédure et aux images ;
© CHwapi
- grâce à ses capteurs plans et ses programmes intégrés, les nouvelles salles de cathétérisme offrent une imagerie
de haute résolution, encore plus performante, contribuant à une amélioration du diagnostic médical,
tout en réduisant considérablement les radiations, tant pour les patients que pour les opérateurs et
leurs équipes.
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© CHwapi
LA CORONAROGRAPHIE EN CHIFFRES
L’unité de Cardiologie interventionnelle est composée de :
- 3 cardiologues interventionnels et de cardiologues interventionnels universitaires,
- 5 infirmiers (en Cardiologie et en Radiologie).
La durée de la procédure est variable : environ 30 minutes pour une coronarographie,
auxquelles peuvent s’ajouter 40 minutes pour une angioplastie.
Grâce à cet équipement haut de gamme, les cardiologues du CHwapi et leurs équipes sont en mesure de gérer
au mieux, et sur place, les patients atteints de maladie coronarienne, et notamment d'infarctus du myocarde au
stade aigu, par angioplastie. Cette dernière s’est imposée comme la technique de référence de cette urgence
cardiologique absolue. De nombreux transferts sont ainsi évités, les durées d’hospitalisation sont raccourcies, ce
qui participe à l’optimisation de la prise en charge du patient.
Cette génération de salle de cathéterisme et angiographie (dite « Mixte ») permet également d’autres examens :
- le diagnostic et le traitement des autres artères du corps,
- l’embolisation de vaisseaux qui saignent dans le cadre d’une hémmoragie interne,
- le dépistage, le diagnostic et le traitement des troubles du rythme du cœur (palpitations de type fibrillation
auriculaire, flutter auriculaire, cœur trop lent de type bloc auriculo-ventriculaire pouvant nécessiter la pose de
pace maker). »
LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT
« L’unité de Cardiologie interventionnelle assure une prise en charge des infarctus de type STEMI au stade aigu
24h/24, 7J/7, explique le Dr TRICQUET. Elle est soutenue, en amont, par le service des Urgences – SMUR, et
en aval, par un service de Réanimation performant. Pour les coronarographies programmées, le patient est
hospitalisé en Cardiologie, la veille de l’examen, afin d’être préparé et de recevoir toutes les informations
nécessaires par l’équipe soignante. Le jour de l’examen, le patient est conduit dans le service de Cardiologie
interventionnelle pour la coronarographie et l’éventuelle angioplastie. Le cardiologue explique au patient le
déroulement de la coronarographie au fur et à mesure de la procédure et dialogue avec lui, ses confrères et le
personnel soignant dans une ambiance calme. Après l’examen, le patient est reconduit dans sa chambre ou en
Soins intensifs si l’état cardiologique le nécessite. »
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LA CHAÎNE AUTOMATISÉE DU LABORATOIRE :
QUAND LA ROBOTOTIQUE INTÉGRÉE RÉVOLUTIONNE
LA BIOLOGIE CLINIQUE
Depuis plusieurs mois, le Laboratoire de Biologie clinique du CHwapi, rassemblé sur le site Notre-Dame, dispose
d’un nouvel équipement de pointe : une chaîne automatisée. « Également appelée "Track", cette chaîne relie
tous les appareils et permet de faire voyager les tubes de prélèvements vers les machines adéquates, explique
le Docteur Jean-François MARCHAL, Directeur du Laboratoire de Biologie Clinique. Les analyses sont réalisées
automatiquement en fonction des demandes, grâce aux stations de lecture disposées sur la chaîne et aux codesbarres apposés sur les tubes. Tout est automatisé : passage des tubes d’une machine à l’autre, mise au frigo,
recherche d’un tube dans le frigo si une analyse est ajoutée, … Cette manutention n’est aujourd‘hui plus réalisée
par les techniciens, mais ceux-ci ne restent pas moins indispensables autour de la chaîne, par exemple pour
recharger les machines en réactifs, pour réaliser les tests, les entretiens, les validations techniques. La chaîne
a été réalisée sur-mesure en fontion des besoins du Laboratoire du CHwapi. Elle prend en charge plus de 90%
des demandes qui lui sont adressées : hématologie, coagulation, centrifugation, chimie, hormonologie, allergie,
etc. Elle fonctionne 24h/24 et est capable de prendre en charge les tubes de prélèvements plus urgents via un
récepteur dédicacé. À noter que le Laboratoire effectue encore certaines activités manuellement, telles que la
Bactériologie, les gaz sanguins et l’électrophorèse.
LE LABORATOIRE DU CHwapi EN CHIFFRES
Docteur J.-F. MARCHAL,
Directeur du Laboratoire
de Biologie clinique
© CHwapi
• 1300 prélèvements par jour (dont 300 de bactériologie) sont gérés par le
Laboratoire.
• La chaîne robotisée représente un coût de 1 200 000 € (sans compter les
analyseurs qui lui sont connectés) ;
• Le frigo de la chaîne peut accueillir 11 000 tubes.
• Le Laboratoire de Biologie clinique du CHwapi est composé d’une équipe de
5 biologistes, 42 technologues, 12 secrétaires, et 11 chauffeurs.
© CHwapi
Le Laboratoire du CHwapi s’est équipé de cet outil performant afin, d’une part,
d'accroître son efficience, et d’autre part, de gérer efficacement ses activités dont le
volume a augmenté à la suite du regroupement, voici quelques mois, des laboratoires
situés sur les sites Dorcas et Notre-Dame. Ce rassemblement a renforcé la variété des
analyses, et permet de livrer des résultats dans de meilleurs délais encore. »
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FONCTIONNEMENT DE LA CHAÎNE
1. PRISE EN CHARGE DES TUBES DE PRÉLÈVEMENTS AU SECRÉTARIAT
Réception des tubes et identification via des codes-barres - encodage des
analyses demandées - dispatching des tubes étiquetés.
2. PRISE EN CHARGE DES TUBES DE PRÉLÈVEMENTS SUR LA CHAÎNE
• Pose des tubes sur le Track par les techniciens de Laboratoire via un réceptacle
adéquat.
• Un des robots prend ces tubes et les place sur des plots.
• Les tubes partent sur la chaîne, et ils sont dirigés automatiquement vers les
machines adéquates, grâce aux stations de lecture et aux codes-barres, pour
être analysés en fonction des demandes.
• À la fin du circuit, la chaîne ferme les tubes avec un film d’aluminium et les
place dans le frigo qui les conserve pour une durée de maximum 10 jours en
fonction du type d’analyse. Les échantillons sont jetés automatiquement.
3. VALIDATION TECHNIQUE
Dès que les analyses sont terminées sur les automates, elles sont validées par un
technologue qui vérifie notamment leur fiabilité technique. Certains résultats sont
déjà communiqués à ce niveau.
4. VALIDATION MÉDICALE Une fois les analyses validées par le technicien, le biologiste reçoit les dossiers
à valider sur son ordinateur. Cette vérification intègre une vue d’ensemble du
dossier médical en fonction des pathologies des patients.
5. ÉDITION ET ENVOI DES RÉSULTATS AUX MÉDECINS
© CHwapi
Via les protocoles, Medibridge© (système informatique), par téléphone ou encore
dans les dossiers médicaux informatisés.
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IMAGERIE MÉDICALE : RÉDUCTION DES DOSES DE RADIATIONS GRÂCE
AUX NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS DE POINTE
Sensible depuis toujours à cette problématique de santé publique, le service d’Imagerie
médicale du CHwapi s’est résolument inscrit dans une politique visant à réduire au maximum les doses de radiations reçues par les patients lors des examens radiologiques.
Une préoccupation permanente qui guide non seulement les mises à jour régulières
des équipements en place, mais aussi l’acquisition de la plupart des derniers appareils
dont le service s’est récemment doté.
© CHwapi
Si la radiologie est essentielle dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique,
le recours fréquent et non indispensable aux techniques d’imagerie médicale peut
induire des risques pour la santé des patients. En effet, certains examens les
exposent à des rayonnements ionisants pouvant endommager les tissus et augmenter les
risques de cancer. Pour autant, ceci signifie pas que l’Imagerie médicale est dangereuse,
mais bien qu’elle doit être utilisée avec prudence et raison.
Docteur W. BOU SLEIMAN,
Médecin chef du service
d'Imagerie médicale
UN PLATEAU TECHNIQUE HYPER PERFORMANT ET HYPO-IONISANT
Tous les équipements du service d’Imagerie médicale du CHwapi sont hypo-ionisants, c’est-à-dire qu’ils sont tous
adaptés à la réduction des doses ou sont moins irradiants. Parmi ceux-ci, citons le Mammographe numérique
All-il-One, le Cone Beam CT et l'ensemble des scanners.
L’IMAGERIE MÉDICALE EN CHIFFRES
-
1 200 examens IRM /mois
1 000 mammographies/mois
3 000 scanners/mois
Une équipe de 20 radiologues, 33 infirmiers, 27 secrétaires,
10 technologues, 9 techniciens, et 3 kinés.
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Un mammographe 3 en 1
Le nouveau mammographe numérique multifonction Allin-one installé sur le site Notre-Dame permet une prise en
charge diagnostique et interventionnelle des pathologiques
mammaires. Il est capable de pratiquer la tomosynthèse,
l’angiomammographie et la sénologie interventionnelle
(biopsies sous stéréotaxie). « Nous avons opté pour le seul
appareil actuel apte à réaliser une tomosynthèse à doses
égales à une simple mammographie. Quant à l’angiomammographie, elle est à peine plus irradiante, explique
le Docteur Marie-Anne LABAISSE, Sénologue au CHwapi.
La tomosynthèse permet de dépister précocement les
cancers, de différencier les calcifications (pré)cancéreuses
des bénignes. Des études en cours montrent une nette
supériorité de cette technique par rapport à la mammographie simple, avec une augmentation de détection
des cancers de 30%1. L’angiomammographie identifie,
quant à elle, les zones hypervascularisées suspectes de
cancer. Il s’agit d’une alternative à l’IRM, plus rapide et
plus accessible. Elle offre, en outre, aux patientes souffrant
d’obésité, à la fois un diagnostic plus précis et un meilleur
confort lors de l’examen. Le CHwapi a été l'un des premiers hôpitaux wallons à disposer de cette technique. »
Un conebeam CT unique en Wallonie
Le Cone Beam CT est une nouvelle technique de
radiographie numérisée, beaucoup moins irradiante que le
scanner, qui permet d’obtenir des images d’excellente qualité avec une résolution égale, voire supérieure ! « Le Cone
Beam délivre de 3 à 7 fois moins de doses de radiations que
les examens de scanner traditionnels, explique le Docteur
Wissam BOU SLEIMAN, Médecin chef du service d’Imagerie
médicale. Nous sommes les premiers en Wallonie à
disposer de cet équipement indiqué chez les jeunes
patients, principalement pour les problèmes dentaires
et ostéo-articulaires, les rochers, les sinus, ou encore les
maladies rhumatismales. Il permet, par exemple, à la
fois de confirmer ou d’infirmer la présence d’une sinusite,
et d’explorer les éventuels facteurs anatomiques
susceptibles de favoriser cette inflammation. Il met
également davantage en évidence des fractures difficiles
à détecter sur des radiographies classiques, de même
qu’il décèle beaucoup plus facilement les signes osseux
des maladies rhumatismales à leur stade débutant.»
Le Cone Beam ne peut être utilisé pour toutes les
indications. C’est pourquoi, des logiciels et des algorithmes de réduction de doses sont mis en place
sur les scanners du CHwapi : ils permettent une
adaptation et une réduction significatives des doses
délivrées.
Skaane P, Bandos AI, Gullien R, Eben EB, Ekseth U, Haakenaasen U, Izadi M, Jebsen IN, Jahr G, Krager M, Niklason LT, Hofvind S, Gur D.
Comparison of digital mammography alone and digital mammography plus tomosynthesis in a population-based screening program. Radiology.
2013 Apr;267(1):47-56. doi: 10.1148/radiol.12121373. Epub 2013 Jan 7.
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Le scanner CT Flash bitube : plus rapide et moins ionisant 2
Le service d’Imagerie médicale du CHwapi a été le premier en Wallonie à se doter d'un appareil aussi
révolutionnaire que le scanner Somatom Definition Flash de Siemens.
Ce scanner offre des performances techniques optimales et des doses de radiations extrêmement réduites
par rapport aux scanners CT classiques : il délivre moins de 1 mSv pour un scanner cardiaque contre 8 à 40
mSv sur un scanner classique. Il est doté de plusieurs techniques visant d’une part, à réduire de manière
sélective l’exposition des parties anatomiques sensibles aux rayonnements (poitrine de la femme, …), et
d’autre part, à assurer que seule une exposition minimum et cliniquement nécessaire ait lieu.
La vitesse exceptionnelle du Somatom Definition Flash offre des avantages décisifs, en particulier pour l’examen des structures en mouvement, telles que le cœur ou le thorax. Moins d'une seconde est nécessaire pour
réaliser un scanner du thorax. En conséquence, les patients ne doivent plus retenir leur respiration en cours
d’examen. « Les avantages sont considérables, en particulier pour les personnes âgées, les enfants qui ne
savent pas maintenir des apnées prolongées, et les patients hospitalisés aux Urgences ou aux Soins intensifs
pour lesquels l’examen doit durer le moins longtemps possible, explique le Docteur BOU SLEIMAN. Il est
également possible d’effectuer un balayage du corps entier en 5 secondes ! La technique en double énergie
permet par exemple de différencier parfaitement la composition d'un calcul au rein. Des patients de tout le
Hainaut sont envoyés par leur urologue afin de bénéficier de cette technologie pour les calculs rénaux ».
Scanner Somatom Definition Flash de Siemen
L'IRM
L’IRM, un service à 0 rayon et plus accessible
Afin de mieux répondre aux besoins des patients, le service d’Imagerie médicale du CHwapi a élargi diverses
plages horaires, dont celles des deux machines IRM (résonance magnétique) qui sont à présent ouverts du lundi
au samedi de 7h à 20h, et, deux fois par semaine, jusque 21h. « L’IRM est une technique non irradiante plus
spécifique et plus sensible pour certaines indications. Elle peut remplacer certains examens scanner, affirme le
Docteur BOU SLEIMAN. Élargir son accessibilité permet de réduire le nombre d’examens irradiants. »
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Source : https://www.swe.siemens.com/belux/portal/fr/presse/presse/communiques/healthcare/Pages/ct_scanner.aspx
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