prise en charge de la prise en charge de la douleur en sspi

publicité
PRISE EN CHARGE DE LA
DOULEUR EN SSPI
E i douleur,
Equipe
d l
soins
i palliatifs
lli tif
C.H.U. Bicêtre, 78 rue du général Leclerc
94275 le Kremlin Bicêtre Cedex
Douleur: définition
• "expérience
expérience sensorielle et émotionnelle
désagréable, associée à des lésions tissulaires
réelles
é ll ou possibles,
ibl ou décrites
dé i comme sii ces
lésions existaient »
• Toujours subjective
• Même
Mê sii lé
lésion
i connue: DPO
La Douleur Post Opératoire
(DPO)
• Nociceptive
• Constante
• Variabilité interindividuelle
Donc:
• Possibilité d’anticiper
p
• Mais nécessité d’évaluer et d’adapter
Conséquences
Co
séque ces physiologiques
p ys o og ques
• Cardiovasculaires: ↑ catécholamines
– ↑ débit,
débit ffréquence
é
cardiaques,
di
TA
TA, RVP
RVP, WC
– ↑ MVO2
• Respiratoires:
– ↓CV,, CRF,, course diaphragme,
p g , éch. ggazeux
– hypoVA= atélectasies et infection
• Digestives: ↓motilité,
↓motilité ↑sphincters
• Hormonales: ↑cort, aldo, ADH
Conséquences psychologiques
•
•
•
•
•
Anxiété et troubles du sommeil
Evènement-maladie
Dépersonnalisation
Perte dd’autonomie
autonomie
Stress:
– notion du temps perturbée
– Déstructuration de l ’environnement
Bénéfices du traitement
• Avantages
A
dé
démontrés:
é population
l i à risque
i
• Non démontré pour population normale:
– mais méta-analyse récente (sur 30j ):(BMJ, 2000) Ýmortalité de
30% si ALR ou ALR+AG vs AG.
• Notion
N ti de
d réhabilitation
éh bilit ti (Kehlet Anesth 2001):
)
– Réorganisation des services
– Lever,
Lever alimentation
alimentation, rééducation précoces
– Implication de tous les intervenants
DOULEUR POSTOPERATOIRE
Une douleur intense non traitée en
postopératoire
p
p
immédiat p
peut-elle
entraîner la chronicisation de celle-ci?…
Risque de Chronicisation
•
•
•
•
•
Post thoracotomie ou scopie, Sternotomie, (30%)
Hernies (15%)
Chirurgie mammaire (50%)
Souvent neurogène
Semble lié à l ’intensité
intensité de la DPO (Kalso,
(Kalso Acta
Anaesthesiol Scand, 2001)
Variabilité
V
b é de la DPO
O
•
•
•
•
Complexe intégrant de nombreux phénomènes
Variabilité interindividuelle
Selon la chirurgie
Risques si: Caucasien,
Caucasien Urgence,
Urgence Chir majeure
majeure, >
100 min, EVA arrivée en SSPI
(Dahmani Br J Anaesth,
(Dahmani,
Anaesth 2001)
Selon le patient
Sexe féminin
+
Anxiété
++
Douleur préop
++
Tr du sommeil
++
Chirurgie lourde
++
Niveau social élevé
+?
QI élevé
+?
Selon la chirurgie
g
• Variabilité: même intervention: 31 à 75%
• Certaines chirurgies plus douloureuses
–
–
–
–
Localisation
I ii
Incision
Profondeur
Rééducation
• =>Anticipation possible
DOULEUR POSTOPERATOIRE
¾L’acte chirurgical est toujours générateur de
douleur
¾Le traitement doit en être immédiat
¾Peut entraîner:
la prolongation du séjour en SSPI
un retard à la réhabilitation
une hospitalisation prolongée
DOULEUR POSTOPERATOIRE
Ces douleurs
C
d l
sontt prévisibles
é i ibl dans
d
leur
l
intensité et leur durée en fonction du type
de chirurgie.
DOULEUR POSTOPERATOIRE
• Douleurs fortes
< 48h
™Cholécystectomie
™Ch
lé t t i laparotomie
l
t i
™Prostatectomie voie haute
™Hystérectomie voie haute
™Césarienne
>48h
™Chirurgie
™Chi
i sus/sous
/
mésocolique
é
li
™Oesophagectomie/thoracotomie
™Hémorroïdectomie
™Chirurgie vasculaire
™Chirurgie rénale
™Chirurgie articulaire (sauf hanche)
™Fixation du rachis
™A
™Amygdalectomie
d l t i
DOULEUR POSTOPERATOIRE
• Douleurs modérées
< 48h
™Appendicectomie
™Hernie inguinale
™Thoracique endoscopique
™Hystérectomie vaginale
™Chirurgie gynécologique mineure
™Mastectomie
™Hernie discale
™Thyroïdectomie
™Neurochirurgie
>48h
™Chirurgie cardiaque
™Chirurgie de la hanche
™ORL (larynx, pharynx)
DOULEUR POSTOPERATOIRE
• Douleurs faibles
< 48h
™Cholécystectomie coelioscopique
™RTUP/RTUV
™Circoncision
™IVG/curetage
™OPH
>48h
DOULEUR POSTOPERATOIRE
• Elle est donc dépendante du type de
chirurgie, mais également:
- du patient
- de la pathologie initiale ou associée
- de la prise en charge anesthésique
- des soins prescrits (douleur iatrogène)
DOULEUR POSTOPERATOIRE
Le délai entre la sortie de bloc du patient et
l’apparition des douleurs est directement
corrélé au type dd’anesthésie
anesthésie effectué
effectué.
9Anesthésie locale
9Anesthésie Locorégionale
9Anesthésie Générale
DOULEUR POSTOPERATOIRE
Pour chaque type d’anesthésie, le délai
d’apparition de la douleur dépend
également des drogues et des associations
de drogues choisies
DOULEUR POSTOPERATOIRE
Les anesthésiques locaux:
9Lidocaïne
9Bupivacaïne
9Ropivacaïne
DOULEUR POSTOPERATOIRE
Les anesthésiques locaux
La levée de l’analgésie
g
dépend:
p
- de la dose injectée,
- de la concentration du produit
p
- de son éventuelle association à d’autres
pproduits,, opiacés
p
ou clonidine
DOULEUR POSTOPERATOIRE
L’anesthésie générale:
Tenir compte des opiacés utilisés lors du
maintien de l’AG
9Fentanyl
9Sufentanil
9R if t l
9Remifentanyl
9Morphine
DOULEUR POSTOPERATOIRE
L’anesthésie générale:
Tenir compte de l’analgésie
l analgésie préventive
administrée au décours de l’anesthésie
Pourquoi évaluer?
Pourquoi
q
évaluer?
• Comprendre la nature, la localisation et le
retentissement de la douleur
• Variations interindividuelles
• Indicateur de l’état de santé au même titre que la
température, le pouls ou la pression artérielle
• Contrôler
– l’intensité de la douleur et ses fluctuations
– l’efficacité
l’ ffi ité ett adaptation
d t ti du
d traitement
t it
t
• Prévenir et / ou dépister
p
les effets II ou les
complications
L ’évaluation
év u o permet
pe e
• D’ajuster le traitement en fonction
– de la maladie : certaines interventions sont plus
douloureuses qque d’autres
– des activités : la toilette, les pansements, la
kinésithérapie
– Des besoins du patient.
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
pourquoi évaluer?
¾Dépister
¾Dé
i t le
l plus
l précocement
é
t possible
ibl son
apparition.
¾Pas de concordance anatomo-physiologique
entre le dommage et ll’intensité
intensité de la douleur
¾Pas de marqueur biologique
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
Pourquoi évaluer?
¾Permet la mise en place dd’un
un traitement adapté
¾Permet de contrôler l’efficacité du traitement
¾ Permet de dépister les effets secondaires
¾Permet le dépistage
p g de complications
p
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
Comment évaluer?
¾Toujours
¾T
j
utiliser
tili un moyen simple,
i l adapté,
d té
maîtrisable par le patient et reproductible.
¾Ne jamais oublier de faire préciser l’endroit
douloureux
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
Comment évaluer?Les échelles d’évaluation
¾Chez l’
¾Ch
l’adulte,
d lt auto-évaluation
t é l ti
EVS,, EVA,, EN
¾Chez l’enfant, hétéro-évaluation
OPS A
OPS,
Amiel-Tison,
i l Ti
CHEOPS
Douleur post opératoire
• Apprentissage et informations à la consultation
d'anesthésie
• Dès
Dè lla sortie
ti du
d bloc,
bl quand
d lle patient
ti t estt réveillé
é illé
• Toutes les 4 heures systématiquement
y
q
• Et une heure après chaque changement de
thérapeutique ou de seringue
• Repos et mobilisation, lors de soins +++
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
EVS
Cotation de 0 à 4, la plus simple, mais la moins
précise
0
⇒ pas de douleur
1
⇒ douleur faible
2
⇒ douleur modérée
3
⇒ douleur forte
4
⇒ douleur intense
EVALUATION DE LA DOULEUR EN
SSPI
EN
¾Cotation
¾C
t ti de
d 0 à 10,
10 plus
l sensible
ibl que la
l
précédente, facile a comprendre par le patient , et
ne demandant pas d’outil particulier.
¾C’est
¾C
est ll’échelle
échelle la plus utilisée en postopératoire et
dans les services d’hospitalisation
¾P é
¾Présente
malgré
l é tout un risque
i
de
d mémorisation
é
i i
du patient
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
EVA
¾Mode
¾M
d d’é
d’évaluation
l ti fiable,
fi bl mais
i nécessitant
é
it t un
support et une éducation préalable du patient
¾10% des malades trouvent ce moyen trop abstrait
¾Différentes versions sont disponibles,
disponibles pédiatriques
et adultes
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
EVA
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
EVA pédiatrique
Pièges
èges de l ’EVA
V
• Non comprise
p
par
p 20% des patients:
p
– (enfants, personnes âgées, capacités d'attention ou
dd'abstraction
abstraction restreintes,…).
restreintes, ).
• Fiable si qualificatif d'intensité et non un affectif
(i t lé bl insupportable,…).
(intolérable,
i
t bl )
• Présentation horizontale > verticale
(thermomètre, schéma corporel)
• Erreur
Erre r de lecture,
lect re gauchers
ga chers
Comparaison
p
des évaluations
Echelle
EN
EVS
EVA
+
+
±
Rapidité
+
+
±
Absence de support
+
+
±
+
+
±
Facilité de score
+
±
+
Sensibilité
+
±
+
Facilité de
compréhension
Intégration à
l’interrogatoire
EVALUATION DE LA DOULEUR
EN SSPI
En pédiatre: hétéro-évaluation
¾Score A
¾S
Amiel-Tison
i l Ti
de
d 0 à 7 mois
i
¾L’OPS ((objective
j
pain
p scale)) à partir
p
de 18 mois
¾CHEOPS (Children’s Hospital Eastern Ontario
Pain Scale) de 1 à 7 ans
S
Score
A
Amiel-Tison
i l Ti
0
Sommeil pendant les
30mn précédant
l’examen
non
1
2
Courtes périodes >5mn Sommeil calme >
10mn
Mimique douloureuse
marquée,
permanente
peu marquée,
intermittente
calme et détendu
Qualité du cri
répétitif, aigu
normal, modulé
pas de cri
Motricité spontanée
agitation incessante
agitation modérée
motricité normale
Crispation des doigts,
mains et pieds
très marquée,
globale
peu marquée, dissociée absente
Excitabilité spontanée
trémulations, clonies
réactivité excessive
calme
Succion
non, ou anarchique
discontinue,
interrompue par les
cris
forte, rythmée,
pacifiante
Evaluation globale du
tonus
très hypertonique
modérément
hypertonique
normal pour l’âge
consolabilité
non après deux
minutes
calme après une
minute
calme< à une minute
sociabilité
absente
difficile à obtenir
facile et prolongée
L’OPS
OBSERVATION
CRITERE
SCORE
Pression artérielle
+/- 10% préopératoire
+/
é é t i
10 à 20% préopératoire
20 à 30% préopératoire
0
1
2
pleurs
Absents
Présents mais consolable
Présents mais non consolable
0
1
2
mouvements
Absents
Intermittents, modérés
permanents
0
1
2
Agitation
Calme ou endormi
Modérée, ne tient pas en place
Désordonnée et intense
0
1
2
0
1
Évaluation verbale ou corporelle
Endormi ou calme
Exprime une douleur modérée, non
localisée, inconfort global
Douleur localisée verbalement ou
par la main, position antalgique,
gestes protecteurs
2
Echelle de CHEOPS
C itè
Critères
C
Comportement
t
t observé
b
é
S
Score
Cris, pleurs
Absents
Gémissements, pleurs
Cris vigoureux, sanglots
1
2
3
Expression du visage
Sourire, faciès positif
Faciès neutre, expressivité nulle
G i
Grimaces,
faciès
f iè négatif
é if
0
1
2
Verbalisation
Parle et ne se plaint de rien
Nulle, ne parle pas
Se plaint mais pas de souffrir
Se plaint de souffrir
0
1
1
2
Attitude corporelle
Corps au repos
Agitation mouvements
Agitation,
désordonnés
rigidité
1
2
Désir de toucher la p
plaie
Non
Oui
1
2
Membres inférieurs
Au repos
p de
Mouvements incessants,, coups
pied
Se lève, s’accroupit ou s’agenouille
1
2
2
3
LES ANTALGIQUES
non morphiniques
p
q
Ils sont utilisés de manière plus ou moins
y
q en fonction de pprotocoles
systématique
adaptés à la chirurgie et au patient
LES ANTALGIQUES
non morphiniques
Paracétamol
9 Utilisable chez l’adulte et chez l’enfant
960mg/kg
60mg/kg par jour en 3 à 4 prises sans
dépasser 4gr/jour chez l’adulte
LES ANTALGIQUES
non morphiniques
Néfopam
9Utilisable
Utilisable chez ll’adulte
adulte > 15 ans
920mg/4 à 6h sans dépasser 120mg/jour chez
l adulte
l’adulte
9Doit être passé en IVL ou IVC pour éviter
l
l’apparition
i i d’effets
d ff secondaires
d i désagréables
dé
é bl
Néfopam (2)
EVA repos
EVA mvt
DCM (h24)
PCA seule
4 (0-6)
6 (2-10)
43 (7-92)
PCA +
Néf
Néfopam
2 ((0-7))
4 ((2-8))
21 ((3-78))
PCA + PCT
3 (0
(0-8)
8)
6 (2
(2-10)
10)
35 (6
(6-84)
84)
P. Incagnoli. O. Mimoz. Anaesthesia 2001
LES ANTALGIQUES
non morphiniques
Kétoprofène
p
9AINS ayant l’AMM dans la DPO chez l’adulte
9Posologie usuelle : 100 à 300mg/24h
LES ANTALGIQUES
non morphiniques
Ibuprofène
9AINS ayant l’AMM
9
l
dans
d
la
l DPO chez
h l’enfant
l f
9Posologie
Posologie usuelle : 20 à 30mg/kg/j en 3 prises
LES ANTALGIQUES
morphiniques
Le plus utilisé en postopératoire est la morphine
9Administration sous cutanée ou intra-veineuse
9Le mode analgésie contrôlée par le patient
(ACP ou PCA) semble bien adapté à la DPO
LES ANTALGIQUES
morphiniques:
p
q
l’ACP
9Tient compte
p de la variabilité interindividuelle
9Administration indépendante de la disponibilité
du personnel
9Nécessite une titration
L’ACP
SURDOSAGE
ANALGESIE
SOUS-DOSAGE
Tit ti + PCA
Titration
Injection s/c
LA TITRATION
¾Amener lla concentration
¾A
t ti de
d morphine
hi en zone
d’analgésie
¾Injection de bolus de 2 à 3 mg de morphine / 5mn
¾Surveillance de:
¾ efficacité
¾apparition d’effets secondaires
L’ACP
SURDOSAGE
ANALGESIE
SOUS-DOSAGE
Tit ti + PCA
Titration
Injection s/c
PCA (3)
PCA (4)
Elément essentiel !!
Patient
Perfusion
PCA
Valve anti-reflux
L’ACP:
L
ACP: Réglages
¾Indépendants de la dose de titration
¾Fonction de la cinétique de la morphine
¾Bolus
¾Période réfractaire
¾D
¾Dose
maximum
i
TOUTE INTERRUPTION PROLONGEE PEUT
NECESSITER UNE NOUVELLE TITRATION
L’ACP:
L
ACP: Surveillance
¾Somnolence
¾Fréquence respiratoire
¾Nausées vomissements
¾Nausées,
¾Rétention urinaire
¾Prurit
Toujours s’assurer de la disponibilité de naloxone
Effets indésirables
• Morphiniques: FR
–
–
–
–
R0 régulière, sans pb et FR > 10/min
R1 ronflements et FR > 10/min
R2 irrég., obstruction, tirage ou FR <10/min
R3 pauses,
pauses apnée
• Variable selon âge
– avant 1 an < 20/min; 1 à 5 ans < 15/min; au delà de
5 ans < 10/min
Conscience
• Précède la DR
• S0 éveillé
é illé
• S1 somnolent p
par intermittence, facilement
éveillable
• S2 somnolent la plupart du temps
temps, éveillable par
stimulation verbale
• S3 somnolent la plupart du temps, éveillable par
stimulation tactile
LES ANTALGIQUES
N lb hi
Nalbuphine
¾Agoniste-antagoniste
¾Effet-plafond: 0,5mg/kg, DA: 3 À 6h
¾Transit peu modifié
¾Utilisé chez l’enfant car sédatif
LES ANTALGIQUES
Buprénorphine
•
•
•
•
•
•
Agoniste-antagoniste
5 μg/kg (SC); durée: 6 à 8h
Antagonisation difficile par naloxone
Effet-plafond
Peu utilisé
Si associé à ALR: ßde durée ((5h vs 17))
(Reg Anesth Pain Med 2001)
A
Associer
i lles Antalgiques
A t l i
EVA
Claeys Acta Anaesth Scand 1992
10
9
MORPHINIQUES
8
AINS + MORPHINIQUES
7
6
5
°
4
°
3
2
1
0
*:
P < 0.05
°
°
°
°
*
°
*
°
°
*
*
°
°
°
0
0.5
1
2
4
6
°
°
*
*
°
8
°
12
*
°
24 (H)
Associations
• PCT
+ Morphine:
M hi ÝDCM:
ÝDCM 20 mg vs 40 mg
(Hernandez-Palazon, Anesth Analg, 2001)
• Acupan+
A
+M
Morphine:
hi ÝDCM:
ÝDCM 21 vs 43
(Mimoz, Anaesthesia, 2001)
Débuter en préopératoire
• Pas de modif de la DCM
• Ý durée de séjour en SSPI (Fletcher,
(Fletcher 2000)
LES ANTALGIQUES
KETAMINE
¾Anesthésique ancien
¾Dose infra anesthésique: douleurs rebelles
¾IV : IVC ou associé à la morphine en ACP
IVC: 1 à 2 mg/kg/24h
ACP: 0.5mg/1mg
0 5mg/1mg de morphine
Analgésie Péridurale
• P
Perfusion
f i par cathéter
hé
• Efficacité de l’association AL-Morphine
p
(mobilisation, kinésithérapie) Quality of postoperative pain using an
intraoperatively placed epidural catheter after major lumbar spinal surgery. Gottschalk.
Anesthesiology. 2004
• Formation du personnel nécessaire
• Structure adaptée
• Risque/bénéfice et réhabilitation (Kehlet)
Injection du Produit (2)
Repères
p
Anatomiques
q
Analgésie Péridurale
Indications
• Chirurgie lourde
• Patients à risque: ↓complications
↓
(discuté):
–
–
–
–
Cardiaques
q
Respiratoires
Thrombo emboliques
Thrombo-emboliques
Et ↓ du coût, de la DDS et de la mortalité
Park, Ann Surg, 2001
• Respect des CI: refus, Tr. neuro, hémostase,
infection
Analgésie Péridurale
Modes d ’administration- Produits
• Modes:
– Bolus mais taux sanguins élevés
– Perfusion continue: 10 ml/h
– PCEA bolus: 3-5ml; PR: 10-20 min
• Produits:
–
–
–
–
Morphine et morphiniques (fentanyl 2 μg/h)
Anesthésiques locaux
AL + Morphine: synergie
Cl idi
Clonidine
Analgésie Péri
Péri-médullaire
médullaire
Complications
¾Brèche dure
dure-mérienne
mérienne (1%) =>blood patch
¾Paresthésies ou lésions neurologiques
¾Paraplégie: 1/200 000
¾Complications des AL
AL, des Morphiniques
Analgésie Péri
Péri-médullaire
médullaire
Surveillance
•
•
•
•
•
Qualité de l ’analgésie
S i f i du
Satisfaction
d patient
i
Extension du bloc
Rétention aigue urinaire
Feuilles de protocoles+++
Analgésie Péri-médullaire
Surveillance
Blocs tronculaires
¾Analgésie au contact d’un nerf ou d’un
plexus,
l
par cathéter.
thét
¾Plus simple
p que
q APD
¾Moins d’effet secondaires
¾Membre supérieur: scalénique,
scalénique axillaire
A
comparison of infraclavicular nerve block versus general anesthesia for hand and wrist day-case surgeries. Hadzic.
Anesthesiology. 2004
¾Membre inférieur: ‘ 3 en 11’, sciatique
Sciatic nerve blockade improves early postoperative analgesia after open repair of
calcaneus fractures, Cooper, J Orthop Trauma, 2004.
L ’anatomie
o e est
es nécessaire...
écess e...
Bloc Crural
Bl Sciatique
Bloc
S i ti
Stimulateur
Aiguille
gu e spéc
spécialee
• Biseau court
• Non coupant
• Gainage
Fixation soigneuse
g
Montage du matériel
A
Aspects
t jjuridiques
idi
• Code de la santé p
publique:
q décret n° 2004-802 du
29 juillet 2004
– Art LR5 « de participer à la prévention,évaluation et
soulagement de la douleur…..
– Art 7 « L
L’IDE
IDE est habilité à entreprendre et adapter les
traitements antalgiques, dans le cadre des protocoles
ppréétablis, écrits, datés et signés
g
ppar un médecin…
– Art 8 : injections de médicaments à des fins
analgésiques
g q
dans les cathéters ppériduraux et
intrathécaux ou placés à proximité d’un tronc ou d’un
plexus nerveux, mis en place par un médecin et après
que celui-ci
l i i a effectué
ff
é la
l première
iè injection….
i j i
Anesthésiques Locaux
Anesthésiques
q
Locaux
• Blocage de la transmission par action sur la
pompe Na-K dépendante
d
d
• Pour chaque produit: intensité fonction de la
concentration
• Délai
Dél i ett durée
d é d ’action
’ ti différents
diffé t
• Amino-amides seuls utilisés:
–
–
–
–
Lidocaïne
Bupivacaïne
Mépivacaïne
Ropivacaïne
Comparaison des AL
Délaii D
Dél
Durée
é
%
M
Max
(min)
(h)
(mg/kg)
Lido
20
2-3 0,5-1
5
Bupi
40
5-6
0,125
2
Ropi
40
8
0,1-0,2
2
Les Adjuvants
Co d e
Clonidine
•
•
•
•
•
Agoniste α2 adrénergique
Eff t analgésique:
Effet
l éi
C
Corne
postérieure
té i
Effets secondaires: hypoTA,
yp
bradycardie
y
Epargne morphinique 0,2 μg/kg/h (APD)
P l
Prolonge
l’analgésie
l’ l é i des
d AL (>12h):
( 12h) 1 μg/kg
/k
(El Sayed, Can J Anaesth, 2000)
• Rachianesthésie: 15 mcg ßintensité du bloc
(M de Kock, Anesthesiology, 2001)
Adrénaline
• Diminue la réabsorption des AL
• Utile si mode bolus
• Inutile si mode continu
Bénéfices du traitement
• Avantages démontrés: population à risque
• Non démontré pour population normale:
– mais
i méta-analyse
ét
l
récente
é t (sur
( 30j ):(BMJ, 2000)
Ýmortalité de 30% si ALR ou ALR+AG vs AG.
• Notion
N ti de
d réhabilitation
éh bilit ti (Kehlet Anesth 2001):
)
– Réorganisation des services
– Lever, alimentation, rééducation précoces
– Implication
p
de tous les intervenants
DPO
Conclusion
•
•
•
•
Anticiper
E l
Evaluer
Associer
Organiser
CONCLUSION
La DPO doit être jugulée le plus tôt possible,
ll’idéal
idéal étant de ne pas la laisser ss’installer
installer.
Une DPO forte peut avoir de conséquences à long
terme sur le patient
L’arsenal
L
arsenal thérapeutique dont nous disposons
actuellement est suffisamment étendu et permet
une prise en charge précoce et efficace
Téléchargement