Soins aux patients présentant une plaie postopératoire pdf, 217kb

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Les 5 moments importants pour
l’hygiène des mains
lors des soins aux patients présentant
une plaie postopératoire
Immédiatement avant de toucher le pansement/le site de la
plaie postopératoire, par exemple :
2a. Avant d’examiner le site de la plaie, y compris avant de faire
des prélèvements sur la plaie pour des investigations
microbiologiques, si nécessaire
2b. Avant de toucher la plaie pour enlever les points/agrafes
2c. Avant de préparer le matériel pour changer le pansement
2d. Avant de changer le pansement de la plaie postopératoire
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APRÈS AVOIR TOUCHÉ
L’ENVIRONEMENT
DU PATIENT
Immédiatement après toute tâche entraînant une exposition
à des liquides biologiques, notamment :
3a. Après un examen de la plaie postopératoire ou un
prélèvement sur la plaie
3b. Après le retrait des point/agrafes
3c. Après un changement de pansement
Autres considérations clés pour les plaies postopératoires
• Éviter de toucher le site de la plaie postopératoire si ce n’est pas nécessaire ;
le patient doit également éviter de toucher la plaie.
• Porter des gants en prévision d’un contact avec des liquides biologiques ;
la nécessité de pratiquer les 5 Moments de l’hygiène des mains ne change pas
même si l’on porte des gants.
• Suivre les procédures relatives à l’utilisation d’une technique d’asepsie sans
contact lors des changements de pansement et des interventions sur la plaie.
• Ne pas toucher le pansement pendant au moins 48 heures après la chirurgie,
sauf en cas de fuite ou de complications.
• Les pansements à utiliser pour les plaies postopératoires doivent toujours être
de type basique (par exemple, pansements absorbants ou à faible adhérence).
• Lorsqu’il se rend auprès d’un patient pour examiner une plaie, l’agent de santé
peut aussi réaliser d’autres gestes (par exemple, manipuler un cathéter veineux,
prélever du sang, vérifier une sonde urinaire). Pratiquer l’hygiène des mains
peut être nécessaire avant et après ces gestes, pour les moments 2 et 3,
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par exemple, (consulter les posters OMS des 5 Moments de l’hygiène des mains
lors de la manipulation d’une voie ou d’un cathéter veineux).
Lorsqu’elle est indiquée, l’antibioprophylaxie préopératoire doit être administrée
par voie parentérale en une dose unique au maximum 2 heures avant l’incision
chirurgicale, en tenant compte de la demi-vie de l’antibiotique. Ne pas prolonger
l’administration de l’antibioprophylaxie après l’opération.
L’antibiothérapie administrée en cas d’infection avérée du site chirurgical doit
idéalement être choisie après culture d’un échantillon prélevé sur la plaie et
obtention des résultats de sensibilité.
Les signes et symptômes courants d’une infection de la plaie sont : douleur
spontanée ou à la palpation, œdème localisé, érythème, chaleur ou écoulement
purulent au niveau de l’incision superficielle.
Le soin des plaies postopératoires compliquées qui peuvent nécessiter des
traitements ou thérapies spécifiques n’est pas abordé ici.
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