Question 2 : 2 points Une patiente participe à une recherche biomédicale. Le traitement dure 6 mois et son suivi 2 ans. Le traitement a débuté le 15 janvier 2010 et s’est terminé le 20 juillet 2010. Le 29 octobre 2010, la patiente est hospitalisée pour une embolie pulmonaire qui est reliée au traitement de l’étude. Que doit-on faire ? A. déclarer un EIG alors que le délai entre l’EIG et la fin du traitement est de plus de 3 mois B. ne pas déclarer d’EIG Traiter la patiente pour événement / déclarer l’embolie pulmonaire comme EIG car l’événement est relié au traitement de l’étude Question 3 : 1 point Un EIG a été déclaré en juin. Cet EIG est toujours en cours en septembre. Vous recevez une DCF par mail de la part de la pharmacovigilance miseptembre, que faites-vous ? A. Je complète la DCF et je note que l’EIG est toujours en cours B. Je ne fais rien C. Je réponds au mail de la PV en l’informant que l’EIG est en cours et je garde la DCF dans le CRF de la patiente pour la compléter dès que l’EIG sera résolu Inutile de compléter la DCF et de l’adresser par fax à la PV d’ARCAGY. Répondre au mail en informant ARCAGY que l’EIG est en cours et envoyer la DCF complétée avec la date de résolution une fois que l’EIG est résolu. Question 4 : 3 points Une patiente est en cours de traitement dans le cadre d’une recherche biomédicale. Elle a depuis quelques jours des douleurs abdominales de grade 3 et un ictère cutané de grade 3 qui entraine une hospitalisation. Comment doit-on déclarer au mieux cet EIG ? A. Je complète un formulaire d’EIG et je note dans le diagnostic : douleurs abdominales de grade 3 et un ictère cutané de grade 3 si les EIG sont liés B. Je complète un formulaire d’EIG et je note dans le diagnostic progression C. Je complète deux formulaires d’EIG : un avec le diagnostic douleurs abdominales de grade 3 et un autre avec un diagnostic d’ictère cutané de grade 3 s’ils ne sont pas liés. Si les deux EIG sont liés il est nécessaire de déclarer 1 seul EI et de définir plus exactement le diagnostic. Si les deux ne sont pas liés, il est nécessaire de déclarer 2 EIG séparés. Question 10 : 2 points Combien existe-t-il de formes principales dans le cancer de l’ovaire ? A. 3 B. 4 C. 5 • Le cancer épithélial se forme dans les cellules de l'épithélium, l'enveloppe qui recouvre les ovaires : il touche habituellement les femmes de plus de 50 ans, c'est le plus fréquent (90 % des cas) • Les tumeurs des cellules germinales débutent, elles, pour leur part, dans les cellules productrices d'ovules et affectent surtout les jeunes femmes. • Les tumeurs des cellules stromales se développent dans les cellules des tissus conjonctifs qui lient et soutiennent les différents éléments de l'ovaire. Elles se rencontrent principalement chez les plus de 50 ans. Préciser dans le descriptif l’information de la non administration du traitement. www.arcagy.org/infocancer Question 20 : 2 points L’adénocarcinome de type séreux, cancer ovarien le plus fréquent, est caractérisé par une prolifération de cellules mucosécrétantes, rappelant l’épithélium endocervical ou intestinal. A. Vrai B. Faux Un adénocarcinome caractérisé par une prolifération de cellules mucosécrétantes correspond au type mucineux. Question 22 : 3 points L'activité aromatase est le fruit d'une enzyme (aromatase) et d’un coenzyme (réductase). Lorsque ce complexe se combine à l'androgène (T), cela produit un œstrogène (O). L’exemestane est une anti-aromatase. Quel est son mécanisme d’action ? A. Fixation sur le site d'action de l'enzyme qui transforme les androgènes en œstrogènes, de façon irréversible (inhibiteurs suicides) B. Fixation sur la réductase du cytochrome P450, qui constitue le co-enzyme du complexe enzymatique ayant l'activité aromatase, de façon réversible et temporaire Les anti-aromatases de type I, de nature stéroïdienne, regroupent les produits qui se lient sur le site d'action de l'enzyme qui transforme les androgènes en œstrogènes, de façon irréversible ; pour pouvoir transformer à nouveau les androgènes en œstrogènes, les cellules cancéreuses doivent synthétiser à nouveau de l'aromatase : formestane (Lentaron™) exémestane (Aromasine ™) Les anti-aromatases de type II, de nature non stéroïdienne, agissent sur la réductase du cytochrome P450, qui constitue le co-enzyme du complexe enzymatique ayant l'activité aromatase, de façon réversible et temporaire : anastrozole (Arimidex ™) létrozole (Fémara ™) Question 24 : 2 points Laquelle/Lesquelles de ces affirmations est/sont correcte(s) ? A. Le péritoine est une membrane séreuse constituée d’un feuillet pariétal et d’un feuillet viscéral B. L’omentectomie est une ablation d’une partie du péritoine C. Un cancer péritonéal primitif est traité de la même manière que pour un cancer primitif ovarien Question 28 : 1 point A quelle date a lieu la journée mondiale contre le cancer ? A. B. C. D. 4 février 8 février 4 mars 8 mars Question 34 : 2 points Que peut-on faire avec des blocs de tumeurs incluses dans la paraffine ? A. Des bougies B. Constituer une collection de tumeurs durable et au moindre frais C. Analyser l’expression de certaines protéines dans les cellules tumorales D. Analyser le transcriptome (l’ensemble des transcrits) des cellules tumorales Coupes sur lames colorée (HES) vues au microscope montrant les 4 principaux types histologiques des cancers de l’ovaire Question 37 : 2 points L’investigateur doit-il systématiquement contresigner les examens de laboratoire ? A. Oui B. Non Non, il n'est pas exigé dans les BPC (…) que l'investigateur contresigne le compte-rendu d’analyses qui constitue un document source. La prise de connaissance par l'investigateur de ces CR doit être documentée et peut, par exemple, être mentionnée dans le dossier médical de la patiente évitant ainsi toute ambiguïté sur l'apposition d'une signature sur un document émis par un autre spécialiste, biologiste par exemple. Cette prise de connaissance par l’investigateur lui permet notamment d’identifier les résultats d’analyse anormaux (safety). Question 39 : 2 points Loi Jardé : Dans la nouvelle loi Jardé, les 3 nouvelles catégories de recherches sur les personnes sont toutes soumises à l’avis préalable d’un comité de protection des personnes (CPP). A. Vrai B. Faux Question 44 : 1 point Qui a remporté l’oscar du meilleur acteur en 2012 ? A. John Fromthegarden B. Jean Dujardin C. Omar Sy Question 47 : 2 points RECIST 1.1 : S’il existe une progression par rapport au nadir et une réponse par rapport à baseline, quelle conclusion prévaut ? A. La réponse B. La progression C. Ce cas n’est pas possible Question 48 : 2 points RECIST 1.1 : Une lésion osseuse est une lésion : A. Mesurable B. Non mesurable C. Les deux En effet, changement par rapport au RECIST 1.0. Les lésions ostéolytiques et mixtes associées à un envahissement des parties molles adjacentes peuvent être considérées comme des lésions mesurables à condition qu’elles répondent aux critères de mesurabilité.