Troubles d`apprentissage - Cybersavoir

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Troubles
d’apprentissage :
les technologies à la rescousse
Par Martine Rioux, avec la précieuse collaboration de Jean Chouinard,
du Service national du RÉCIT en adaptation scolaire.
Les troubles d’apprentissage se manifestent sur le plan
de l’attention, de la mémoire, de la coordination, de la
communication, de l’habileté à lire et à écrire, de la
conceptualisation, de la sociabilité et de la maturité affective.
Ils ne sont pas reliés à l’intelligence, mais plutôt à une carence
en lien avec le traitement de l’information. Ils touchent
environ 10 % de la population. Puisque le repérage et le
traitement des troubles d’apprentissage étaient pratiquement
inexistants jusqu’à tout récemment, plusieurs adultes
d’aujourd’hui vivent avec ce genre de troubles sans le savoir.
9-2010 –
Extrait du Guide annuel 200
à l’école
500 sites Web pour réussir
Figure A : Difficultés d’apprentissage
Ne pas confondre
difficultés d’apprentissage
et troubles d’apprentissage
Les difficultés d’apprentissage, généralement passagères, sont reliées
à des facteurs externes (déménagement, divorce des parents, etc.).
Elles se manifestent par un retard ou un déséquilibre ponctuel dans les
apprentissages : problèmes de concentration, difficultés en lecture, en
écriture ou en mathématiques, problèmes de comportement, etc.
Si on repère assez tôt les difficultés d’apprentissage, on peut rapidement
intervenir sans qu’il n’y ait de conséquences. Et ces difficultés deviendront
vite chose du passé (figure A).
Figure B : Troubles d’apprentissage
Les troubles d’apprentissage
durent toute la vie
Les troubles d’apprentissage, généralement permanents, sont caractérisés
par des difficultés persistantes. Les élèves auront de la difficulté à suivre le
programme scolaire régulier à moins d’être repérés assez tôt et d’obtenir
un soutien et un suivi adaptés (figure B).
Règle générale, en milieu scolaire, l’orthopédagogue dépiste et évalue
les élèves lorsque des doutes s’installent. Ensuite, de concert avec les
enseignants, la direction de l’école, les parents et l’élève, il établit
un plan d’intervention personnalisé, qui sera revu chaque année.
Celui-ci contient toutes les stratégies engagées pour favoriser la réussite
éducative et sociale de l’élève.
Une multitude d’outils ont été développés au fil des ans pour soutenir
les élèves en trouble d’apprentissage dans leur cheminement scolaire.
Ces outils, principalement des aides technologiques, facilitent
leurs apprentissages et les encouragent à persévérer malgré les
difficultés rencontrées. Loin de devenir des béquilles pour les élèves,
ils représentent au contraire une source de motivation et un moyen
compensatoire à leur difficulté très efficace.
Utiles, les aides technologiques?
Certainement, mais…
Par Elsa Iskander
Les professionnels de l’éducation interrogés sont unanimes : les
aides technologiques à l’écriture sont des outils indispensables
pour favoriser la réussite scolaire des élèves ayant un trouble
d’apprentissage. Les élèves qui les utilisent efficacement obtiennent
non seulement de meilleurs résultats scolaires, mais ils sont aussi
plus motivés à l’école et ont une plus grande confiance en eux.
Selon Sophie Cadieux, orthopédagogue à la Commission scolaire des
Trois-Lacs, les aides à l’écriture peuvent faire la différence entre l’obtention
d’une note de passage ou un échec pour des élèves souffrant de dyslexie,
de dysorthographie ou de dyspraxie.
Des élèves qui obtenaient des 40 % ou 50 % en
production écrite s’en sortent désormais avec des
65 %, depuis qu’elle utilise avec eux le logiciel de
prédiction de mots WordQ. « Ce logiciel n’écrit pas
à la place de l’élève, il lui suggère des mots. L’élève
peut se concentrer sur sa composition plutôt que
de paniquer sur l’orthographe. »
Brigitte Stanké, orthophoniste doctorante, témoigne également des effets
positifs de l’utilisation des aides à l’écriture. Elle a utilisé le logiciel
WordQ avec des jeunes de la fin du primaire à la Commission scolaire de
Montréal et du secondaire à l’école privée Vanguard. L’effort requis pour
la rédaction limitait la longueur des textes de ces élèves à une dizaine
de lignes, dit-elle. En écrivant avec l’aide du logiciel, ils rédigeaient des
phrases plus longues, avec un vocabulaire plus riche.
En fait, l’usage des logiciels d’aide donnerait un répit aux élèves en trouble
d’apprentissage, en leur apportant une assistance, une rétroaction sur le
travail accompli, les invitant à se corriger au fur et à mesure.
La recherche « L’erreur dans l’acquisition de l’orthographe » (Arnaud Rey,
Sébastien Pacton et Pierre Perruchet, 2005) corrobore ces témoignages.
Elle a démontré qu’une exposition répétée aux erreurs d’écriture
empêche l’élève de retenir l’orthographe correcte.
Selon Madeleine Fauteux, conseillère pédagogique en adaptation
scolaire à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, en réduisant
l’exposition à l’erreur (par la suggestion de bonnes réponses possibles),
les aides à l’écriture permettent aux élèves d’enregistrer la bonne
orthographe des mots et, ce faisant, de se concentrer sur d’autres aspects
de la rédaction.
Certes, les élèves ayant un trouble d’apprentissage n’obtiennent pas
une note parfaite du jour au lendemain. La source du trouble étant
neurologique, les problèmes demeurent à vie. Malgré tout, ils peuvent
avoir « plus de contrôle sur leur apprentissage », soutient Brigitte Sirois,
orthopédagogue à la Commission scolaire des Phares.
« J’ai vu des élèves passer d’une démotivation, près de l’apathie, à une
motivation vraiment plus importante », affirme-t-elle. Les élèves qui
voient leurs efforts mener à de meilleurs résultats sont plus motivés et ont
une meilleure estime d’eux-mêmes. Les aides technologiques deviennent
source de valorisation. « Maintenant, ils savent qu’ils peuvent réussir »,
dit Sophie Cadieux.
Accompagnement requis
Malgré les bienfaits observés, certaines conditions doivent être respectées
pour assurer une utilisation maximale et efficace des aides à l’écriture.
« On ne peut pas juste recommander un outil sans montrer au jeune
comment l’utiliser », avertit Mme Stanké.
« Il est nécessaire de réaliser un accompagnement pédagogique en
parallèleà », précise Mme Fauteux. L’élève doit comprendre son trouble et
être conscient de ses difficultés. Il doit être amené à comprendre le principe
de base et les limites des outils qu’il utilise.
Certains « croient à tort que les correcteurs d’orthographe sont un peu
magiques ». D’emblée, elle leur explique que ce n’est pas le logiciel
qui est intelligent, mais l’élève qui prend une décision parmi les choix
proposés.
Ainsi, l’élève s’engage dans son apprentissage, il devient plus autonome.
Il acquiert « une méthode de travail », et non une « dépendance » à l’outil,
fait remarquer Mme Cadieux.
Mme Fauteux rappelle également que « la réussite
des élèves est en lien avec plusieurs facteurs »,
pas uniquement avec l’utilisation d’un outil ou
d’un autre. « La majorité des enfants qui ont un
trouble d’apprentissage ont aussi un problème de
motricité fine », relate Mme Sirois. Taper sur les
touches d’un clavier est alors moins énergivore
que manipuler un crayon.
Les troubles d’apprentissage
les plus connus
• dyslexie :
trouble spécifique de la lecture
trouble spécifique de l’écriture
• dyscalculie : trouble spécifique du calcul et des mathématiques
• dysphasie : trouble spécifique du langage
• trouble de la mémoire (à court ou à long terme)
• dyspraxie : trouble psychomoteur
• trouble visuo- ou auditivo-perceptif : difficulté d’assemblage
et de différenciation de visuels ou de sons
• trouble des fonctions exécutives : organisation et planification
• syndrome de dysfonction non verbale : difficulté motrice,
visuelle, sociale ou sensorielle
• trouble du traitement auditif : traitement de l’information
• trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)
• dysorthographie :
Source : www.aqeta.qc.ca
Mythes et réalités des aides technologiques
Selon Jean Chouinard, du Service national du RÉCIT en adaptation scolaire, pour que ces moyens
s’implantent de façon significative dans la pratique pédagogique, il faudra défaire certains mythes.
Mythe 1 : L’aide technologique est une béquille.
L’aide technologique permet de pallier certaines
incapacités. Une personne en fauteuil roulant a besoin
d’une rampe pour contourner les escaliers, une personne
ayant des troubles d’apprentissage a besoin de moyens
pour l’aider à contourner les obstacles en lecture,
écriture, épellation, calcul, mémoire ou organisation.
Mythe 3 : L’aide technologique
ne permet pas à l’élève d’apprendre.
L’aide technologique permet à l’élève de développer
ses compétences en favorisant son autonomie et
son implication. Elle lui confère un rôle actif dans
ses apprentissages et, plus encore, lui permet de
progresser dans son cheminement scolaire. Puisqu’il
est moins souvent exposé à l’erreur, les bonnes notions
s’enregistrent dans sa mémoire, lui permettant ainsi
d’aller plus loin dans ses apprentissages.
Mythe 2 : L’aide technologique fait le travail à la place de l’élève.
L’aide technologique est un moyen de relever les défis de l’apprentissage.
Il n’élimine pas les difficultés. L’élève doit apprendre à l’utiliser de façon
pédagogique. Il doit apprendre à porter un jugement critique sur les propositions
faites par l’outil d’aide, lui aussi n’étant pas infaillible. L’outil assiste donc l’élève
et lui permet de prendre conscience de ses erreurs et d’apprendre de celles-ci.
En développement
L’utilisation des aides à l’écriture est relativement récente dans les écoles,
ce qui fait que les enseignants et autres professionnels scolaires ne sont
pas tous au courant des retombées possibles.
« Au bout du compte, il vaut mieux avoir l’outil pour faire [de l’élève] un
adulte fonctionnel plutôt qu’un futur illettré ou décrocheur », fait valoir
Mme Stanké. À long terme, quel que soit le moyen utilisé, l’objectif est que
l’élève parvienne à écrire un texte cohérent et sans fautes.
Pour l’instant, les aides technologiques sont davantage utilisées au primaire,
et même au préscolaire qu’au secondaire. Le manque d’orthopédagogues
au secondaire, les classes plus nombreuses et les changements de local
sont évoqués pour expliquer la situation. De plus, l’accès aux ordinateurs
directement en salle de classe est plus facile au primaire.
Les professionnels interrogés déplorent également le peu de formation
que les enseignants reçoivent sur les troubles d’apprentissage et l’usage
des aides technologiques en classe. Selon Mme Fauteux, « la formation
devrait être davantage en lien avec l’apport pédagogique des aides que
le soutien technique ».
Elle prône du même souffle un travail très étroit entre orthopédagogues et
enseignants pour maximiser l’exploitation de l’outil, favoriser la progression de l’élève et assurer le suivi des outils d’une année scolaire à l’autre.
Et les parents dans tout cela? Puisque les troubles d’apprentissage sont
très souvent héréditaires, Mme Sirois tente de les déculpabiliser. « Les
enfants et les parents sont familiers avec l’informatique, il reste à les
éduquer pour qu’ils l’utilisent en fonction de leur difficulté. »
Guide d’introduction
Pour plus d’information sur tous les points traités dans ce guide, référez-vous
au RÉCIT en adaptation scolaire www.recitadaptscol.qc.ca.
Qu’est-ce qu’une aide technologique?
L’aide technologique consiste en une assistance technologique utilisée par
l’élève handicapé ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage en vue de
faciliter ou de réaliser une tâche qu’il ne peut accomplir, ou accomplir difficilement, sans le soutien de cette aide.
Quelles sont les
principales fonctions
des aides à l’écriture?
La synthèse vocale
Il existe différents types d’aide technologique, notamment des aides à
l’écriture. Celles-ci se divisent en trois catégories :
Elle permet de convertir un texte numérique en une voix
synthétisée. Elle facilite la relecture d’un texte. L’élève se
concentre sur la compréhension du texte et sa structure.
Attention : le logiciel lit tel quel ce qui est écrit (exemple :
cadeau = cado).
A. Aide à la rédaction
(pour la planification, l’organisation et la rédaction d’un texte).
B. Aide à la correction
(pour l’objectivation, la révision et la correction d’un texte).
C. Aide à la lecture en contexte d’écriture
(pour la lecture et la relecture).
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Cet outil permet d’analyser un texte afin de détecter et de
corriger les fautes d’orthographe. Le correcteur compare
les mots du texte aux mots d’un dictionnaire. L’élève doit
apprendre à porter un jugement sur les propositions que lui
fait le logiciel.
Pour les élèves ayant une dysorthographie sévère, il est suggéré
d’utiliser un correcteur lexical phonème/graphème. Le moteur
de recherche Google fonctionne selon ce principe.
Comment choisir la
bonne aide technologique?
1
Choisir l’aide à l’intérieur du plan
d’intervention
Le choix devrait être effectué lors de l’élaboration du plan
d’intervention de l’élève, en impliquant plusieurs intervenants
(parents, enseignant, orthopédagogue, etc.), pour en faire une
démarche formelle qui fera l’objet d’une évaluation et d’un
suivi constants.
2
Identifier le besoin et la situation
de besoin
Le besoin est la condition minimale à atteindre. Par exemple :
besoin d’écrire, de lire, de s’organiser. La situation de besoin
est l’écart entre cette condition minimale et la situation vécue.
Elle se manifeste par une incapacité ou une difficulté marquée
à réaliser une tâche donnée ou à développer une compétence
donnée.
aux aides technologiques
dans l’apprentissage
Les aides à l’écriture doivent être différenciées en
fonction des tâches pour lesquelles elles aident l’élève.
La prédiction de mots
Logiciel qui propose un choix de mots en fonction de
chaque lettre tapée au clavier. Les mots proposés tiennent
généralement compte de la structure lexicale du texte et
des règles de grammaire. L’élève doit choisir parmi les mots
proposés. Il est exposé à une bonne orthographe plutôt que
d’essayer d’écrire des mots en devinant.
Pourquoi permettre l’utilisation
d’une aide technologique à l’école?
Par souci d’équité. L’utilisation des aides technologiques à l’écriture doit
être perçue dans un contexte d’équité et d’égalité des chances à l’intérieur
de l’école. C’est le souci que chacun des élèves reçoive le traitement qui lui
convient en fonction de sa situation et de ses besoins. Le premier objectif
d’une aide technologique est de permettre à l’élève d’atteindre les standards
minimaux de réussite éducative.
Les aides technologiques peuvent être comparées
à des lunettes : Les lunettes sont nécessaires à
certaines personnes pour compenser une déficience visuelle. Il ne viendrait jamais à l’idée d’un
enseignant de demander à un élève d’enlever ses
lunettes pour lire au tableau.
L’aide technologie agit de la même façon. Dans le cas d’un élève handicapé, elle est un moyen visant la réduction de sa situation de handicap.
Dans le cas d’un élève en trouble d’apprentissage, elle vise la compensation d’une incapacité ou le soutien à une difficulté marquée. Elle ne vise
surtout pas à fournir un avantage à l’élève à l’égard des élèves de son âge
ou de sa classe mais à normaliser sa situation par rapport à ceux-ci.
L’idéateur ou l’organisateur
d’idées
Dans quel cont exte peut-on permettre
l’aide technologique?
En contexte d’apprentis sage, toute s les
aides technologiques sont
autorisées. Les technologies sont inscrites
dans le Programme de formation de l’école québécoise comme une comp
étence transversale.
En contexte d’évaluation, seules certaines
aides à l’écriture sont
autorisées (voir p. 57).
C’est un logiciel d’aide à la rédaction qui soutient l’élève
dans son processus de production et d’organisation
d’idées en lui permettant d’écrire des idées et de les
relier entre elles sous forme de schéma.
3
Identifier l’aide appropriée
Le choix doit correspondre au moyen le plus adéquat ou le
plus approprié pour répondre au besoin de l’élève, c’est-àdire principalement lui permettre d’atteindre les standards
minimaux de réussite puis de normaliser son apprentissage
pour ensuite l’optimiser. Le but est de le soutenir dans sa
quête d’autonomie, sa participation active et son implication.
Un élève qui a besoin d’une aide devrait
être en mesure
de l’utiliser quotidiennement dans toute
s les situations
néce ssaire s, et ce, dès le moment où cette
aide est
retenue dans son plan d’intervention. Cela
implique
donc qu’il ait un ordinateur, muni des logic
iels
d’aide, à sa disposition (à l’école et préférablement à la maison également). Il existe
des mesures d’aide financière autant pour
les
parents que pour les école s (voir p. 58).
4
Assurer la planification, l’évaluation
et le suivi
Les intervenants doivent s’engager à soutenir l’élève dans
l’accès aux aides technologiques identifiées (ordinateur et
périphériques), à le former (de même que le personnel qui
l’accompagnera) à l’utilisation des aides, à planifier le suivi
(transition scolaire) et à évaluer régulièrement ses besoins
pédagogiques et les solutions technologiques.
Une sélection de logiciels d’aide à l’écriture
Dans le but de vous aider à identifier des produits intéresants, nous vous suggérons certains logiciels. Toutefois, le choix d’un outil
doit se faire principalement selon les fonctions d’aide qu’il offre et son adéquation avec les besoins de l’évève.
WordQ
Licence école disponible
version démo téléchargeable
Licence école disponible
version démo téléchargeable
Licence école disponible
Logiciel d’aide à la rédaction qui
s’utilise en même temps qu’un logiciel
de traitement de texte ou d’autres
logiciels courants. Il offre des outils
de prédiction de mots et de synthèse
vocale (en même temps que la rédaction ou la relecture).
education.demarque.com/wordq
Antidote
Logiciel réunissant un correcteur
(orthographique, grammatical,
syntaxique), dix grands dictionnaires
(synonymes, antonymes, etc.) et
dix guides linguistiques (des notions
de base expliquées, des trucs pour
retenir des notions plus complexes,
etc.) qui s’ajoutent aux logiciels de
rédaction courants.
www.antidote.info
Médialexie
Logiciel intégré qui allie à la fois
prédiction de mots, synthèse vocale,
correcteur lexical (pour les dysortho­
graphiques sévères), dictée vocale,
dictionnaire, écho vocal (relecture
au fur et à mesure qu’on tape),
logiciel de reconnaissance optique
de caractères (à utiliser avec un
numériseur). Il offre également
des outils mathématiques.
www.medialexie.com
Kurzweil
Logiciel de traitement de texte comprenant des fonctions d’aide à l’écriture (synthèse vocale, pré­diction
de mots, dictionnaires multimédias
et vérification orthographique), des
fonctions d’aide à la lecture (lecteur
de texte) et des fonctions d’étude
(surligneurs, annota­tions écrites ou
orales). Logiciel de reconnaissance
optique de caractères inclus.
www.kurzweiledu.com
Un coffret spécial Orthophonie
est maintenant disponible.
Découvrez-le sur
education.demarque.com/orthophonie
Inspiration
Logiciel de type idéateur qui permet
de représenter visuellement des
idées, des concepts ou des mots et
de les mettre en relation entre eux.
À utiliser pour les séances de remueméninges et la création de réseaux
de concepts, de schémas, d’organigrammes ou de plans de rédaction.
inspiration.demarque.com
Omnipage
Logiciel de reconnaissance optique
de caractères qui permet de numériser les documents papier et fichiers
PDF et de les transformer en fichiers
faciles à éditer et à consulter dans une
multitude de formats.
www.nuance.fr
Dragon Naturally
Speaking
Logiciel de reconnaissance vocale
permettant de remplacer totalement
ou partiellement l’usage du clavier
et de la souris. Vous pouvez dicter
un texte en français et en anglais,
le réécouter (synthèse vocale ou
mémorisation de votre propre voix)
et effectuer des corrections différées
à l’oral.
www.nuance.fr
SmartPen
Crayon numériseur capable de
retranscrire l’écriture sur une feuille
numérique dans un document numérique. Le stylo est aussi muni d’une
enregistreuse, pour enregistrer par
exemple la voix de l’enseignant qui
parle pendant que l’élève prend des
notes ou les commentaires que l’élève
dicte lorsque l’enseignant écrit. L’écriture et la voix sont synchronisées.
L’outil peut devenir intéressant pour les
élèves qui ont de la difficulté lors de la
prise de notes.
www.livescribe.com Les aides technologiques en contexte
d’évaluation
La Direction de la sanction des études du Québec permet aux élèves ayant des
troubles d’apprentissage de recourir aux aides à l’écriture afin de procéder aux
épreuves d’écriture ministérielles, en langue maternelle et en langue seconde.
Les logiciels de prédiction de mots avec synthèse vocale, les logiciels d’idéation
et les correcteurs grammaticaux et orthographiques sont autorisés, tandis que les
logiciels de reconnaissance vocale ne le sont pas.
Pour que l’élève obtienne la permission d’utiliser ces aides aux examens sanctionnés, l’école doit remplir un formulaire de « demande d’autorisation d’utilisation
d’un outil d’aide à l’écriture pour un élève ayant un trouble d’apprentissage ». Elle
doit se référer au responsable de la sanction des études désigné par la commission scolaire ou l’établissement d’enseignement privé.
Par ailleurs, les élèves en trouble d’apprentissage pour qui l’usage des aides technologiques à l’écriture est prévu dans le plan d’intervention peuvent avoir recours
à ces outils lors de la passation de plusieurs autres types d’examens, qu’ils soient
sanctionnés ou non.
Attention : Avant de penser à utiliser des aides à l’écriture lors d’une évaluation,
il est important que l’élève ait eu l’occasion de les utiliser au cours de la période
d’apprentissage. De là l’importance d’inscrire clairement la pertinence et l’usage
de l’outil dans le plan d’intervention de l’élève et de revoir ce plan à chaque début
d’année scolaire.
Pour plus de détails, consultez les Info/Sanction 554 et 480 de la Direction de la
sanction des études (www.mels.gouv.qc.ca/ais).
Attention aux droits
d’auteur!
Lorsque vous utilisez un logiciel de reconnaissance optique de caractères (OCR-ROC)
avec un numériseur pour convertir des documents papier en format numérique, assurez-vous
de détenir les autorisations nécessaires de la
part de l’éditeur du matériel utilisé. Ce n’est pas
parce que vous détenez un manuel papier que
vous pouvez le numériser et l’utiliser.
Conseil aux parents
Dès qu’une aide technologique est suggérée
par un professionnel de l’éducation, assurezvous que son utilisation est inscrite dans le
dossier scolaire de votre enfant (son plan
d’intervention, son portfolio, son carnet TIC,
etc.), afin d’assurer le suivi d’une année à
l’autre et une constance dans l’utilisation.
Votre enfant devrait pouvoir utiliser l’aide
technologique pendant toute la durée de ses
études.
LA référence
en matière de troubles
d’apprentissage
L’Association québécoise des troubles d’apprentissage (AQETA)
a été fondée en 1966 par un groupe de parents qui s’inquiétaient
pour la réussite scolaire de leurs enfants; ils étaient intelligents mais
avaient des difficultés à l’école. Les parents demandèrent l’aide de
professionnels pour les aider à comprendre cette problématique et
à trouver des ressources pour assurer la réussite de leurs enfants.
Depuis, l’AQETA rayonne à travers tout le Québec avec ses 18 sections
locales et ses regroupements. L’AQETA tient chaque année son
congrès d’envergure internationale où près de 2 000 professionnels
de l’éducation et de la santé se réunissent et partagent leurs mêmes
intérêts.
Cet événement a, comme objectif premier, de leur offrir la possibilité
de mieux s’outiller pour venir en aide rapidement et efficacement
aux personnes ayant des troubles d’apprentissage, et ainsi leur
permettre, à eux aussi, d’apprendre dans des conditions facilitantes
et gagnantes pour tous. En 2010, l’AQETA tiendra son 35e congrès.
L’AQETA défend les droits des enfants et des adultes ayant des
troubles d’apprentissage auprès des instances décisionnelles dont
les ministères de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) ainsi que
celui de la Santé.
L’AQETA est régulièrement appelée à participer à des forums de
discussion et à des consultations organisées par le MELS. Au cours
de la dernière année, l’AQETA a été particulièrement sollicitée et
amenée à mettre en lumière les problèmes rencontrés par les
élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage
(EHDAA) et à proposer des pistes de solutions.
Invitée pour donner des conférences ou pour tenir des kiosques
d’informations à travers tout le Québec, l’AQETA est devenue LA
référence en matière de troubles d’apprentissage.
Une campagne de financement est mise sur pied annuellement
pour continuer à offrir des services et à mettre sur pied des projets
pour les personnes ayant des troubles d’apprentissage. Des
événements de financement sont organisés chaque année par des
bénévoles provenant de grandes entreprises du Québec dont la
présidence d’honneur est assurée par de généreux chefs de file du
domaine des affaires.
Pour plus d’information, visitez le www.aqeta.qc.ca ou téléphonez
au 514 847-1324.
Important : les équipements
acquis par l’école pour un élève
doivent le suivre tout au long de
son parcours scolaire peu importe
s’il change de classe, d’école ou
de commission scolaire.
Accès aux aides technologiques
à l’école
La mesure 30810 des Règles budgétaires du ministère de l’Éducation,
du Loisir et du Sport du Québec (MELS) prévoit des sommes
d’argent pour répondre aux besoins particuliers (mobilier et
équipement adapté) des élèves handicapés de 4 à 21 ans qui
ont une cote entre 23 et 99. La mesure permet de faire l’acquisition de micro-ordinateurs, qu’ils
soient portables ou non, de périphériques adaptés, d’équipements
d’aide à la communication ainsi que de logiciels spécialisés reliés
à des besoins particuliers.
Programme
d’allocation pour
les besoins
particuliers
Le Programme d’allocation pour les besoins particuliers de l’Aide
financière aux études permet à certains jeunes éprouvant des
troubles d’apprentissage de soumettre une demande de financement
pour l’achat d’un ordinateur et de différents logiciels nécessaires à la
poursuite de leurs études.
Le montant maximal accordé pour l’achat d’un micro-ordinateur est
de 2 000 $ (le clavier, l’écran, le modem, la souris et l’imprimante
compris). L’équipement financé doit être utilisé par l’élève à la maison
(mais il peut aussi être utilisé à l’école, le cas échéant).
Sont exclus les logiciels éducatifs couramment répandus, les logiciels
d’exploitation de systèmes ou d’application bureautique, le mobilier,
la mise en réseau et les frais de connexion à Internet. Les coûts
d’entretien et de réparation ne sont pas couverts.
L’argent alloué doit être à l’intention d’un élève handicapé dont les
besoins spécifiques ont été déterminés dans le plan d’intervention.
Les élèves dont l’évaluation correspond aux codes 23 à 99 sont
admissibles (déficiences intellectuelles, motrice, langagière, visuelle
ou auditive, trouble envahissant du développement, trouble relevant
de la psychopathologie).
Pour être admissible, l’élève doit être atteint d’une déficience
fonctionnelle majeure (visuelle grave, auditive grave, motrice ou
organique) ou d’une autre déficience reconnue (déficience auditive
[25 décibels], déficience du langage et de la parole, paralysie
affectant un seul membre et parésie affectant un ou plusieurs
membres). La déficience du langage et de la parole inclut la
dyslexie et la dysorthographie, qui sont des troubles d’apprentissage
reconnus.
Pour obtenir l’aide financière, les parents doivent remplir le formulaire
de demande d’allocation disponible sur le site de l’Aide financière aux
études (www.afe.gouv.qc.ca), dans la section Autres programmes. Ils
doivent notamment fournir une lettre signée par la direction de l’école
reconnaissant qu’elle appuie la demande, les recommandations
d’un ergothérapeute, d’un orthophoniste ou d’un audiologiste, un
diagnostic rempli par un médecin généraliste ou spécialiste et une
soumission pour l’achat du matériel à acquérir. Si la demande est
acceptée, les parents recevront un chèque, libellé au nom de l’enfant;
ils pourront alors procéder à l’achat et faire parvenir la facture
acquittée à l’Aide financière aux études.
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