maryse delente - Rhône

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Danse
Contemporaine
Expressionniste
Image Christian Ganet
COMPAGNIE
MARYSE DELENTE
- Présentation de la Compagnie
- Biographie de Maryse Delente
- Répertoire disponible en tournée
- Dates des représentations
COMPAGNIE MARYSE DELENTE
20 montée St Sébastien – 69001 Lyon
Diffusion & communication
Alexa Ménégon : Tel. + 33 (0)9 54 63 62 22 / + 33 (0)6 83 39 38 57
Administration
Olivier Jarret : Tel. + 33(0)4 69 60 77 00 / +33 (0)6 09 02 56 35
La Compagnie Maryse Delente
Image Christian Ganet
Créée en février 2003, sous la présidence de Françoise Adret, la compagnie
rassemble d'anciens collaborateurs de Maryse Delente (danseurs,
techniciens...), auxquels se sont ajoutés, à l'occasion de la création de
A la recherche de Mister K, plusieurs danseurs de talent issus de
compagnies européennes.
Le travail de la compagnie Maryse Delente s’est poursuivi au cours de la
saison 2003/2004 avec la création de La Belle…Au Bois Dormant ? en
coproduction avec Introdans (Pays-Bas), la Scène Nationale de Sceaux et le
CDN Comédie de Valence, où la compagnie a été accueillie en résidence.
Mars 2006 a vu la création de Merci pour tout en coproduction avec le
CCN de Nantes, Gruber Ballet Opéra et le Théâtre de Roanne.
La compagnie s'est installée en 2005-2006 à Roanne, et depuis juillet 2011,
elle a transféré « L’Usine », son lieu de travail et de résidence, à la Bénisson
Dieu.
Les deux dernières créations de la Compagnie sont La Cloche de verre
(2008) et Journal d'hiver, l'inconnue (2011).
Parallèlement aux créations, la compagnie s'investit dans de nombreuses
actions de sensibilisation et maintient un répertoire de plusieurs
chorégraphies de Maryse Delente (Giselle, Mariana, Les Petites, El Canto de
Despedida, Si tu me quittes…)
La Compagnie Maryse Delente est subventionnée par le Ministère de
la Culture et de la Communication - Drac Rhône-Alpes, par le Conseil
régional Rhône-Alpes, par le Conseil général de la Loire et par la
Ville de Roanne.
Maryse Delente
Tous droits réservés
Maryse Delente quitte en 1985 le Ballet de Lyon où elle était soliste.
Crânement, elle se lance dans l’aventure.
Elle ne possède rien, sinon du talent, une volonté farouche et un tout récent
passé de chorégraphe : en 1982, sa première pièce, Automne, lui a valu le
grand prix du concours chorégraphique de Cologne ; la deuxième a vu le
jour à l’Opéra de Nord : la troisième, Symphonia da Requiem, trio de
femmes déchirant et sartrien, commandée par Françoise Adret, a été écrite
pour le Ballet de Lyon.
C’est sans doute ce palmarès déjà éloquent et l’ouverture d’esprit de la
jeune artiste en faveur d’un travail sur le terrain avec le public, qui incitent
le Maire de Vaulx-en-Velin à lui offrir un superbe studio dès 1986, une
subvention de cent mille francs et le statut de chorégraphe résidente auprès
du centre culturel de la ville. C’est beaucoup et terriblement maigre quand
on veut faire vivre une compagnie aussi réduite soit-elle.
Alors, si Maryse Delente, en une décennie, crée une douzaine d’ouvrages,
elle déploiera tout autant d’énergie à assurer un statut décent à ses
interprètes.
Cette chorégraphe est atypique. Par sa politique qui l’a vu bâtir une
compagnie d’excellentes danseuses et tisser un solide réseau régional plutôt
que de rechercher à tout prix une reconnaissance parisienne.
Dans son style surtout, longtemps à contre courant de la tendance générale,
car elle œuvre dans une veine lyrique et expressionniste où, sainte ou
démoniaque, la figure féminine aura longtemps été souveraine, où de
longues chevelures ondulées s’affolent sous l’effet d’une sensualité
exacerbée.
Dans ces corps qui ploient sous les effets de la passion, dans ces robes
vertueuses qui tournoient en tempête, dans ces mouvements tout de
passion violente, dans ce goût d’un certain hiératisme, on retrouve de
lointaines affinités avec la dramaturgie grahamienne.
Maryse Delente s’enivre de danse pure. Elle revisite aussi, selon la formule
consacrée, quelques-uns des hauts-faits du répertoire. Bien après
Don Quichotte, ce sera le cas de Giselle ou le mensonge romantique,
dont le titre dit bien l’approche désenchantée, et qui sera un grand succès,
ou encore du Sacre du Printemps.
Prolixité du geste, générosité de l’écriture, le tout coloré par une vision
acide des rapports qui régissent les hommes et les femmes entre eux, voilà
l’essentiel du style de Delente.
Maryse Delente
Parcours
Formation au Conservatoire de Bordeaux,
Danseuse
Capitole de Toulouse,
Royal Ballet de Wallonie
Soliste
Ballet de l’Opéra de Lyon.
1982
Premier prix de chorégraphie au concours de Cologne.
1985
Création de la compagnie Maryse Delente et implantation
à Vaulx-en-Velin.
1995
Directrice du Ballet du Nord. / CCN Roubaix - Nord Pas de
Calais.
1999
Nominée au grand prix international des “Benois de la
Danse” à l’Opéra de Berlin.
Nommée Chevalier des Arts et des Lettres.
2000
Le Ballet du Nord compte plus de 1200 abonnés (contre
450 en 1995) et effectue plus de 60 spectacles.
Son Ecole de danse est reconnue par le Ministère de la
Culture.
Programmée à l’Olympia de Paris en décembre 2000 par
Marie-Claude Pietragalla.
2001
Choisie en tant que chorégraphe par la compagnie
hollandaise “Introdans” pour la célébration de son
30e anniversaire.
2003
Célèbre ses 20 ans de carrière, au Théâtre National de
Chaillot, à Paris, avec sa création A la recherche de
Mister K présentée par sa nouvelle compagnie
indépendante, composée d’anciens danseurs du Ballet du
Nord et du CNDC d’Angers.
2006
Rejoint la région Rhône-Alpes pour poursuivre ses
activités de chorégraphe et directrice de compagnie à
« l’Usine» de Roanne.
Maryse Delente
Créations
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2006
2008
2011
Don Quichotte
Ariane
Pénélope et les autres
L’Heure Bleue
Opus 37 en femme majeure
Orféo
Mariana
Les Yeux de Lilith
Entre chien et loup
Le Sacre du Printemps
L’Étrangère
Ninna Nanna
El Canto de Despedida
Giselle ou le Mensonge Romantique
Roméo et Juliette
Orphée et Eurydice
Si tu me quittes est ce que je peux venir aussi ?
Nous n’irons plus au bois
Barbe Bleue
Le Feu Dérobé Les Chevaux du Temps
Au Bout de la Nuit
Les Petites
Les Chemins Poétiques
A la Recherche de Mister K
La Belle… Au Bois Dormant ?
Merci pour tout !
La Cloche de Verre
Journal d'hiver, l'inconnue
Chorégraphe invitée
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Ballet de l’Opéra de Lyon
Opéra du Nord
Opéra de Nice,
Opéra de Berlin,
Opéra d’Avignon,
Aalto Ballet Theater Essen,
Ballet National de Marseille,
Ballet National de Nancy,
Introdans, Hollande
Ballet du Rhin
Maryse Delente
Note d'intention
La permanence d’une compagnie est pour moi primordiale, elle est
nécessaire pour tourner un répertoire, être très présent sur le terrain,
elle est aussi fondamentale pour préserver des emplois, très fragilisés
dans le milieu de la danse. La compagnie Maryse Delente est créatrice
depuis 2003 de 30 emplois.
La saison 2003-2004, en résidence au Bel Image à Valence, a vu la
création de ma nouvelle compagnie. L’année 2005 a été celle de la
création d’un lieu de travail. Je souhaitais aménager une friche
industrielle qui serait à la fois studio de danse et hébergement d’artistes, et
pourrait ainsi accueillir d’autres compagnies dans le cadre des accueils studios.
De 2005 à 2011, ce lieu, « l’Usine », a existé à Roanne. Depuis peu, la
compagnie s'est excentrée de Roanne pour aller à La Bénisson Dieu (42) où
elle a trouvé un nouvel espace de travail, plus adapté à son projet artistique.
Au-delà de mon activité de création et de diffusion, j’ai conscience que l’action
de terrain est fondamentale pour une compagnie comme la mienne et que la
culture et le spectacle ont une composante sociale très importante et qu’ils
peuvent largement liés divers acteurs.
Depuis 2005, des petites formes chorégraphiques, aussi accompagnées
d’actions de sensibilisations, sont proposées aux différents partenaires locaux
(communes et communautés de communes, associations, inspection
académique, collèges, école de danse…)
Le travail de sensibilisation à la danse que nous effectuons auprès d'une large
palette de publics, nous convainc de l’importance et de l’urgence d’une
réappropriation de l’accès à la culture pour tous.
L’expérience et l’exigence des professionnels qui accompagnent le
projet permettent grâce à une pratique artistique, et un regard sur le
milieu du spectacle vivant, d’ouvrir les portes d’un monde bien souvent
trop hermétique.
Parce que nous avons la conviction profonde que l’art est ancré au fond
de chacun, nous nous attachons à lui permettre de faire surface dans le
plaisir et l’enthousiasme.
La compagnie est déjà très investie dans la Loire et précisément auprès
de la ville de Roanne où son théâtre municipal la soutient fortement.
C’est à travers divers secteurs sociaux et culturels que la compagnie
Maryse Delente sensibilise et fidélise un large public grâce à la mise en
œuvre de projets culturels ouverts sur la Cité et ses différentes
composantes sociales:
Elle a ainsi proposé aux élèves d'un collège, dans le cadre d'une
résidence de 2009 à 2011, la découverte des métiers de la culture en
les associant à une création dont ils déterminaient les différentes
étapes, techniques et artistiques. L'aboutissement de ce travail fut une
représentation de ce spectacle au théâtre de Roanne, partenaire de ce projet,
dans des conditions professionnelles.
Elle participe également au dispositif de la Région « Culture et Hôpital »
où elle intervient dans des unités psychiatrique au Centre Hospitalier de
Roanne. Enfin, elle s’investit dans de nombreux projets de la ville de Roanne à
caractère culturel et social dans lesquels elle apporte son expertise, son
expérience et son intransigeance artistique.
Maryse Delente
Presse
Le progrès - Nicole Dupain
Maryse Delente, une âme libre
Installée à Roanne, la chorégraphe affirme une présence artistique
incomparable. Après Carlotta Ikéda, Maryse Delente et sa compagnie ont,
hier, poursuivi les soirées de cette semaine Méga danse à l'Opéra-théâtre de
Saint-Etienne. Avec « Mariana » et cinq danseuses en robes de velours
pourpre, la féminité s'inscrivait en faisant référence aux œuvres de Dali, de La
Tour et Claudel, dans une expressivité extrêmement sensuelle.
Un ballet de très belle écriture au tempo riche et existentiel. Une ode au
féminin pluriel dans toute sa force et sa beauté, libérée de tout carcan, à
l'instar d'une chorégraphe qui confiait un parcours actuellement lié au lieu
qu'elle a créé à Roanne, dans une ancienne usine de textile.
Un lieu choisi depuis 2006 après son expérience à la direction du Ballet du
nord à Roubaix, pour la proximité avec l'endroit où elle s'est posée, dans le
Brionnais. Et qui, malgré les aides de la Région et l'excellent accueil réservé
par la ville de Roanne, s'avère si difficile à vivre sur le plan financier, qu'elle
« songe à le quitter », envisageant de réinvestir le studio du Théâtre de
Roanne. « Les temps ont changé, nous confiait-elle, cela devient de plus en
plus difficile pour les artistes... »
Après avoir écrit la chorégraphie de la « La Cloche de verre », à 60 ans Maryse
Delente a en projet une prochaine création pour 2012 qui pourrait s'appeler
« Journal d'hiver ». En référence mais aussi en trait d'union avec la toute
première de ses chorégraphies qui s'intitulait « Automne ». Elle confie :
« C'est mon journal à l'hiver de ma vie. Je veux y faire acte de présence, y
intégrer un film et une danseuse qui fait de la voltige. »
Sur ses exigences en danse, elle affirme: « J'aime toutes les danses, il faut
être curieux et technique pour aborder toutes les manières de danser. J'ai
commencé par la danse classique, puis j'ai dansé pieds nus et j'ai découvert
Marta Graham, le flamenco, le mime Marceau et les claquettes. Tout cela m'a
donné un vocabulaire de la danse. Ainsi, je suis libre en création ayant la
technique d'avoir une âme. Cela donne une réelle richesse si l'on veut se faire
plaisir. Il ne faut pas rester conformiste. »
Ses chorégraphies ne le sont en aucun cas. Elles allient la beauté à l'excellent
niveau. Elles sont d'une incomparable originalité. Maryse Delente fait partie du
paysage de la danse la plus pointue et intéressante. C'est une réelle richesse
dont
il
faut
à
tout
prix
encourager
la
présence
forte.
Le Monde / Rosita Boisseau
(…) Maryse Delente se mesure sans fard à l'expressionnisme, qui est sa danse
de cœur. Danse qui, le torse haut, serre les poings, attaque, s'empare de
l'espace. Danse généreuse qu'il s'agit d'acérer toujours davantage. Très proche
de l'Américaine Martha Graham, dont elle dit que c'est la seule qui l'ait fait
pleurer d'émotion lorsqu'elle interprétait une de ses pièces au Ballet de l'Opéra
de Lyon dans les années 70, la chorégraphe impose son écriture sous tension,
dont les lignes nerveuses retiennent leur sève.
Paradoxale Maryse Delente ! Son austérité apparente masque un
bouillonnement permanent. Venue tard à la danse (elle entre au Conservatoire
de Bordeaux à dix-sept ans), elle intègre quatre ans plus tard, en 1970, le
Ballet du Capitole de Toulouse. Mais c'est dans celui de Lyon que, à partir de
1973, elle mène carrière avant de se mettre à son compte. En 1985, elle
fonde sa compagnie, uniquement constituée de femmes, et s'installe à Vaulxen-Velin, dans la banlieue lyonnaise, où elle construit son identité entre
relectures de classiques comme Giselle ou le mensonge romantique et des
créations. (…)
Compagnie Maryse Delente
Répertoire disponible en tournée
JOURNAL D’HIVER, L'INCONNUE
Création 2011
Production & distribution
Chorégraphie de Maryse Delente
Pièce pour 6 danseuses
Distribution
Aurélie Deroux Dauphin
Charlotte Chobillon
Géraldine Morlat
Elodie Sardou
Sarah Cerneau
Yuika Hokama
Costumes
Emmanuelle Tabailloux
Lumières
Sébastien Lefèvre
Musiques
Gorecki : 3Olden Style Pieces,
3° mvt du string quartet n°1
Op 62 "Already it is duck ",
3° mvt Kleines requiem für
eine Polka Op 66,
Mendelssohn : Romances sans
paroles
Voix mongole (captation
inconnue)
Bande son avec sirènes ,
aboiements de chiens ,
voix (captation inconnue)
Création
Octobre 2011 au Théâtre de
Roanne
Durée
1h sans entracte
Coproduction
Compagnie Maryse Delente Les Gémeaux,
scène nationale de Sceaux Théâtre Municipal de Roanne
Crédit photo : Christian Ganet
« Il y a 30 ans ma première chorégraphie s'est appelée
Automne, mon parcours de danseuse se terminait...
Chorégraphie sur une page qui se tourne, une
nostalgie, une sorte d'acceptation du temps qui passe.
Être artiste, danseur ou chorégraphe, n'est pas un
métier mais un état, souvent douloureux. Être artiste
est une nécessité. Qui parfois dévaste tout.
Journal d’hiver - l'Inconnue, met en scène les pulsions
qui, depuis Automne, ne m'ont jamais quitté, et me
poussent à créer.
Ce n'est pas un retour sur le passé mais une révélation
de mes moteurs de création, mon rapport au corps et à
l'esprit de la danse. Mais même sans narration, il existe
un lien, une logique dans les pièces du puzzle.
Souvent cachée derrière le prétexte d’un thème, une
partie très intime de ma personnalité se retrouve dans
mes chorégraphies, parfois imperceptiblement.
La lecture des textes de Sylvia Plath est un écho à
cette intimité. Ils participent à la transformation des intuitions et ressentis en
mots, avant que je ne les exprime à mon tour en mouvements et images.
Dans la continuité du travail engagé dans La cloche de verre, (création 2008)
la chorégraphie interrogera également le rapport à l’image du corps et de
l’esprit, que la danse violente incessamment.»
Maryse Delente
JOURNAL D’HIVER, « L'INCONNUE »
Crédit photo : Christian Ganet
« Je marcherai, comme je l'ai fait ce soir, jalouse de ma solitude, dans le bleu
argenté de la lune glaciale qui miroite sur les congères de neige fraîche en
renvoyant des milliers d'étincelles. Je me parle à moi-même en contemplant
les arbres sombres, d'une bienheureuse neutralité.
C'est tellement plus facile que d'affronter les gens, que de devoir paraître
heureuse, invulnérable, intelligente ; Tous masques ôtés, je me promène en
parlant à la lune, à cette force neutre et impersonnelle qui n'entend pas mais
se contente tout bonnement d'accepter mon existence. »
« Voilà la terreur latente et son symptôme : brusquement c'est tout ou rien,
soit vous brisez la carapace extérieure et découvrez ainsi le vide insondable,
soit vous vous abstenez. Je veux retrouver cette vie intermédiaire que je
connaissais autrefois où mon être arrive à imprégner la "substance" même du
monde : manger, lire, écrire, faire les courses, chaque chose est bonne en soi,
et ne se réduit pas à quelque trépidante activité destinée à camoufler la peur
qui doit se regarder en face et se livrer un combat fatal en disant : une vie
passe »
« J'ai le choix entre deux attitudes : bonheur dans l'action constante ou
passivité et tristesse dans l’introspection. Ou alors je peux devenir folle en
ricochant de l'une à l'autre... »
Sylvia Plath
JOURNAL D’HIVER, « L'INCONNUE »
Presse
Critiphodanse- 4 juin 2012
Regards sur le passé
Il y a des moments dans la vie où l’on éprouve le besoin de jeter un regard en
arrière, de se pencher sur son passé, de faire le point avec son œuvre,
d’évaluer le chemin parcouru pour mieux cerner celui qui reste à parcourir.
Plus que tout autre, l’artiste a besoin de faire ce flash back, ce point d’étape.
Par besoin de se remettre en question, pour rectifier éventuellement son
itinéraire. Journal d’hiver - L’inconnue est issu de ce besoin. Trente ans se sont
en effet écoulés depuis que Maryse Delente a offert au public sa première
chorégraphie, Automne, pour laquelle elle obtint d’ailleurs le Grand prix du
Concours chorégraphique de Cologne. Un parcours riche et dense qui n’a
jamais cessé de mettre en avant d’un côté l’image de la femme, victime de
l’égocentrisme et de la violence de l’homme, de l’autre, son amour pour la
nature. Ce n’est pas un hasard si ce Journal d’hiver ne fait appel qu’à des
interprètes féminines et si l’œuvre peut paraître sombre et empreinte de
douleur. Plus qu’un regard sur le passé, c’est en quelque sorte un journal
intime que cette chorégraphe nous livre, évoquant ce qui, au fond d’ellemême, l’a poussée à créer, souvent dans la souffrance. Pour un artiste, créer
est un besoin, une nécessité. C’est une part de lui-même qu’il prodigue,
souvent dans l’urgence, toujours dans la douleur. Ce Journal d’hiver évoque
une partie de cette myriade de petites choses qui ont obsédé Maryse Delente
ou lui ont traversé l’esprit durant les périodes de création de ses œuvres. Il est
donc très personnel et difficile à déchiffrer pour qui n’est pas dans le secret. Et
les nombreuses questions que peut se poser le spectateur restent le plus
souvent sans réponse. Ainsi, par exemple, les différents bruitages rajoutés ou
superposés aux poignantes musiques de Gorecki ou de Mendelssohn utilisées
comme support à l’œuvre : les obsédants aboiements de chien qui reviennent
à plusieurs reprises dans le ballet ne sont en fait qu’un écho à la tristesse
ressentie par la chorégraphe vis-à-vis de nos amis à quatre pattes privés des
journées entières de liberté, souvent attachés ou enfermés dans un minuscule
espace clos ; le hurlement soutenu des sirènes de police ou de pompiers quant
à lui a pour but de rappeler que la création a lieu dans un état de tension
extrême, très souvent dans l’urgence. D’une lecture et d’une compréhension
plus aisée cependant, les différents thèmes qui composent ce ballet. Si l’on
saisit très vite que la soliste qui « ouvre » et « ferme » la pièce incarne la
chorégraphe, il n’est pas difficile non plus de comprendre la signification et
l’importance de son solo face au miroir dans la dernière séquence de l’œuvre :
s’il permet à son reflet de passer au travers et conduit au dédoublement de sa
personnalité, il oblige surtout celle qui lui fait face à s’accepter et à se montrer
aux autres telle qu’elle est. Tout comme le texte de Sylvie Plath qui sous-tend
l’œuvre et invite l’Homme à se regarder en face. La chorégraphie quant à elle,
d’une richesse extrême, évoque elle aussi en parallèle non seulement la
passion, la force, la pugnacité qui animent la chorégraphe mais aussi les
sentiments de révolte qui, par instants, la transpercent. Et elle révèle la
trajectoire d’une femme meurtrie qui, durant trente ans, a eu le courage de
lutter contre le mal et l’adversité sans jamais faillir.
J.M. Gourreau
Compagnie Maryse Delente
Répertoire disponible en tournée
LA CLOCHE DE VERRE
D’après « La Cloche de Détresse » de Sylvia Plath
Création 2008
Production & distribution
Chorégraphie de Maryse Delente
Pièce pour 5 danseuses
Distribution
Aurélie Deroux Dauphin
Charlotte Chobillon
Géraldine Morlat
Elodie Sardou
Yuika Hokama
Costumes
Emmanuelle Tabailloux
Lumières
Sébastien Lefèvre
Vidéo
Stéphane Broc
Musique
Henryk Gorecki,
Symphonie N° 3
Régie générale
Thierry Varenne
Création
16 et 17 mai 2008
Théâtre les Gémeaux,
Scène nationale de Sceaux
Durée
1 heure 10 sans entracte
Co-production
Compagnie Maryse Delente
Théâtre les Gémeaux,
Scène nationale de Sceaux
Théâtre Municipal de Roanne
Grand Théâtre de Lorient
Image Christian Ganet
Avec Maryse Delente, l’exploration des corps en
mouvement, du sensible et de l’esthétique soignée,
n’est jamais terminée.
Ce spectacle est un hommage à la sensibilité et à la
précision du geste, à la pureté du mouvement.
La cloche de verre nous plonge dans un univers de
féminité tragique que la chorégraphe sait si bien
peindre, avec ces corps de femme transcendés et
douloureux, comme flottant entre deux eaux, ces
moments d’émotion intense qui saisissent l’espace,
ponctués d’instants inattendus, d’une beauté rare.
Avec cette façon pudique et délicate de faire surgir les
ombres mortes de créatures pleurant ce qu’elles ont
été. Du grand art chorégraphique.
La Cloche de Verre
Note d’intention
« Lorsque j’ai rencontré l’univers de Sylvia Plath, poétesse et écrivaine
américaine née en 1932 et décédée en 1963, j’ai immédiatement eu la
sensation de la connaître depuis toujours. Les mots qu’elle utilise pour tenter
d’exorciser les émotions qui la submergent comme des tornades ont déclenché
en moi les images qui nourriront cette création.»
« J’ai essayé de dépeindre mon univers et les gens qui l’habitent tels qu’ils
m’apparaissent vus au travers du verre déformant d’une cloche de verre.»
Sylvia Plath ne pouvait attendre que la vie vienne à elle…Elle se précipitait pour
l’accueillir, pour forcer les choses à se produire tout de suite…
Elle est la poétesse de la dépression, de l’insécurité, des sentiments fous et de
la confusion dans un monde aseptisé.
Malgré sa peur de vivre, elle avait le courage de confier aux mots les états de
douleur qui scandaient son quotidien. Ses textes, générés par un imaginaire
dominé par l’insignifiance et la bouffonnerie des rapports humains nous
emmènent au bord du précipice.
« Pour celui qui se trouve sous la cloche de verre…Le monde lui-même n’est
qu’un mauvais rêve.»
La notion de transparence s’impose tout d’abord: travail sur le sens, sur la
lumière, sur la matière… S’approcher de ces instants de transparence qui
estompent les frontières entre le dedans et le dehors, entre le réel et
l’imaginaire, entre le noir et le blanc, entre le dire et le taire…
Puis la notion d’enfermement, l’univers clos qui isole, qui protège aussi.
S’enfermer pour mieux s’ouvrir, l’éternelle dualité et complémentarité des
extrêmes. De l’utérus au cercueil…Petites boites…
Une cloche de verre est un espace confiné à l’image de celui nécessaire à l’acte
créatif. L’artiste est un funambule, il marche sur le fil de la vie. Ses
interrogations, ses doutes et ses certitudes participent à la création d’un
univers qu’il veut le plus près possible de la vérité. L’acte de création est un
dialogue. Entamer un dialogue avec quelqu’un c’est aussi accepter de répondre
soi-même à ses propres questions.
Pour le créateur c’est la liberté d’exprimer ses opinions et ses émotions contre
toute pression et impression venue de l’extérieur, il a aussi la faculté de les
extraire du confinement, de les sortir de leur immobilité et de les donner à voir.
Une cloche de verre c’est une serre pour grandir… C’est l’espace d’une
promesse…
« Je colle mon dos, mes bras en croix le plus fort que je peux contre la terre
couverte de mousse pour que toutes les sèves me pénètrent, qu’elles se
répandent dans tout mon corps, je regarde le ciel comme je ne l’ai jamais
regardé…Je me fonds en lui, je n’ai pas de limites, pas de fin.»
( Nathalie Sarraute in Enfance )
Maryse Delente
La Cloche de Verre
Presse
Nouvel Observateur / Raphaël de Gubernatis - Le 29 mai 2008
Image Christian Ganet
Maryse Delente « La Cloche de verre »
Création en mai 2008, à Sceaux.
C’est sa singularité qui fait aussi sa force: rien ne fait ressembler le travail de
Maryse Delente à celui d’un quelconque de ses contemporains en France.
Et quand on lui voudrait trouver des analogies, ce serait avec le lyrisme de
Martha Graham ou le souffle inspiré de l’expressionnisme allemand.
Avec « La Cloche de verre », ouvrage d’une heure, la chorégraphe replonge
dans cet univers de féminité tragique où elle se complaît.
Aux images filmées de femmes flottant entre deux eaux (dues à Stéphane
Broc), du pur Symbolisme, répondent sur scène cinq figures féminines belles
et douloureuses, comme résignées à souffrir. La sombre partition de la
IIIe Symphonie de Gorecki nimbe tout le spectacle d’une atmosphère lourde et
dramatique.
Elle porte la chorégraphie dont la simplicité voulue est comme un long
lamento, un chant plaintif qui s’achève dans un océan de larmes où se
reflètent les ombres mortes de créatures pleurant ce qu’elles ont été.
Outre la musique, l’ensemble repose sur l’émotion dégagée par la
chorégraphie, ponctuée de mouvements inattendus, pudiques et modestes,
sur la présence de la soliste. Et sur l’atmosphère créée par les lumières de
Sébastien Lefèvre.
Raphaël de Gubernatis
Compagnie Maryse Delente
Répertoire disponible en tournée
MARIANA
Reprise 1989
Production & distribution
Chorégraphie pour 5 danseurs
Maryse Delente
Distribution
Aurélie Deroux Dauphin
Charlotte Chobillo
Géraldine Morlat
Elodie Sardou
Yuika Hokama
Lumières
Thierry Dubief
Musique
Philip Glass –
Musiques des Pygmées Aka,
La Gatta Cenerentola
Roberto de Simone:
Extraits des Lavandières:
Chants traditionnels napolitains
Costumes
Josy Lopez
Conception, graphisme
Arièle Bonzon
Durée
50 minutes
Création
1989 au Centre Charlie Chaplin
Coproduction
Centre Culturel
Charlie Chaplin - Vaulx en Velin
Le GRAME
Image Christian Ganet
Pièce créée il y a vingt ans déjà, Mariana a largement
contribué au succès de Maryse Delente.
Le point de départ ? Un classique du XVIIème siècle
littéraire: les « Lettres de la religieuse portugaise ».
Une religieuse ou l'innocence en huis clos, c’est aussi
Euridyce et/ou Orphée.
Mariana c'est celle qu'on a perdue, celle qui cherche.
C’est l’héroïne qui se trompe à l’intérieur de chaque
femme, qui entreprend son propre voyage de
découverte.
C'est un itinéraire d'amour dans sa tendresse et sa
violence, sa drôlerie et sa tragédie.
Peut-être même un mélodrame. Sûrement une mise
en ironie.
Là encore, la chorégraphe met en scène un quintette
de femmes parfois empêtrées dans leurs lourdes robes
pourpres qui rappellent le secret des âmes et
l’oppression des coeurs.
Le thème est celui de l’innocence, superbement
décliné, magistralement évoqué par un sens du
mouvement qui combine à tout instant élégance et
efficacité.
Mariana
Presse
Image Christian Ganet
Festival « Le temps d’aimer la danse » BIARRITZ - Septembre 2010
Plus qu’un chiffon rouge
« Impression d’être au cœur de la circulation, de la circulation du cœur…
Rouge comme le sang, puissant comme le monde. Un torrent vous frôle, le
vent qui le suit vous bouscule, chaud, frais, vous brûlez, vous frissonnez. Sans
question subsidiaire sur le pourquoi des choses, vous vous retrouvez vivant. La
danse de Maryse Delente vous emporte, vous traverse, vous submerge.
C’est fort, vous vous abandonnez, conquis d’avance et pour longtemps. (…)
En scène cinq filles, différentes, chacune son lot. En commun, l’énergie, l’élan,
l’envie, la faim. Femmes, elles dansent, elles crient, elles enfantent, elles
explosent. Elles maîtrisent corps, couleurs et rythmes, bondissent, avalent
l’espace, exultent. Engoncées dans de lourdes robes de velours rouge, elles en
jouent, jamais vaincues. Les robes se font forteresse, protection, objet
d’attaques. (…)
Magnifique moment de danse essentielle, le théâtre du casino en a vibré
longtemps. »
Le Sud-Ouest – 22 septembre 2010
Entrez dans la transe…
(…)Ensuite, transe toujours au théâtre du casino avec la compagnie Maryse
Delente et « Mariana », une pièce créée il y a vingt ans mais dont la beauté
suffocante perdure. Des portraits de femmes qui oscillent entre enfermement
et émancipation. Engoncées dans de belles robes pourpres, poupées
mécaniques, elles se libèrent aussi du carcan. Et offrent grâce à un solo
sublime, interprété par Géraldine Morlat, une danse animale, sensuelle, à bout
de souffle.(…)
Céline Musseau
Compagnie Maryse Delente
Répertoire disponible en tournée
GISELLE OU LE MENSONGE ROMANTIQUE
Reprise 1995
Image Christian Ganet
Production & distribution
Chorégraphie de Maryse Delente
Pièce pour 6 danseuses
Distribution
Aurélie Deroux Dauphin
Charlotte Chobillon
Géraldine Morlat
Elodie Sardou
Sarah Cerneau
Yuika Hokama
Costumes
Christine Brottes,
Béatrice Vermande
Lumières
Thierry Dubief
Conception graphisme
Arièle Bonzon
Musiques
Adolphe Adam
Création
1992 au Centre Culturel Charlie
Chaplin, Vaulx en Velin
Durée
1 heure sans entracte
Coproduction
Centre Culturel Charlie Chaplin,
Vaulx en Velin
Giselle est née de la passion que Théophile Gautier
conçut à la vue d'une jeune danseuse italienne de
vingt ans, Carlotta Grisi.
Le jeune romantique trouva son inspiration dans une
des « Orientales » de Victor Hugo, intitulée Fantômes
et dans une page du recueil « De l'Allemagne » de
Henrich Heine, celle de la légende des Willis.
« Les Willis sont les fantômes des jeunes filles mortes
avant le jour de leurs noces. Ces pauvres créatures
ne peuvent dormir en paix. Dans leur cœur mort,
dans leurs pieds sans vie, demeure l'amour de la
danse qu'elles n'ont pu satisfaire pendant leur
existence et, à minuit, elles sortent de leurs tombes
et vont en bandes le long des chemins. Malheur au
jeune homme qui se trouve sur leur route. Elles
l'entourent de leur désir frénétique et il doit danser
avec elles jusqu'à ce qu'il tombe mort. Vêtues de
leurs robes de mariée, les Willis dansent comme des
fées au clair de lune ».
Maryse Delente met en scène les fantômes frénétiques du
ballet et chorégraphie la danse en revenante.
La lumière irréelle de Thierry Dubief accentue son effet
d'évanescence en jouant sur des fumées poudrées.
Dans l'espace quasiment nu, les blancheurs se déplacent
comme des crabes. L'ambiance du spectacle est fluide,
parfois drôle. Comme les séquences de duplication des
Giselle qui resurgissent inlassablement et à grandes
enjambées
de
leur
lit
de
brume.
Cette chorégraphie mêle avec le plus grand naturel un
vocabulaire d'aujourd'hui à l'héritage classique.
De cette légende je ne retiendrai que « le désir
frénétique » et « l'immatérialité ». Maryse Delente
GISELLE OU LE MENSONGE ROMANTIQUE
Presse
Image Christian Ganet
Le Monde
Mêlant avec le plus grand naturel un vocabulaire d'aujourd'hui à l'héritage
classique, comme à celui de Martha Graham et de José Limon, le langage de
Maryse Delente est dévoreur d'espace, tantôt lyrique jusqu'au vertige,
tantôt distancé par l'humour.
Sylvie de Nussac
Telex Danse
« Maryse Delente nous a présenté une Giselle tout à fait de fin de vingtième
siècle. Nous faisons connaissance avec une nouvelle génération de Willis (…)
Cette chorégraphe excelle dans la manière du savoir-faire pour que le corps
exulte ; la femme dans ce cas devient absolue tout en gardant son humour.
Adieu petites Willis romantiques et poudrées, bonjour petits fantômes sexy
et nacrés.
Ballet 2000 - Septembre 1999
« La chorégraphe brille par son intelligence et sa grande musicalité ; les
danseuses (…) sont excellentes, fraîches comme un souffle d’outretombe. »
Compagnie Maryse Delente
Les dates des représentations
SAISON 2010/2011
17 septembre 2010: Théâtre du Casino - Festival « Le temps d’aimer la danse » Biarritz (64)
El canto de despedida & Mariana
04 octobre 2010: Théâtre municipal – Roanne (42)
Si tu me quittes, est-ce que je peux venir aussi ? & Barbe Bleue
05 octobre 2010: Théâtre municipal – Roanne (42)
Si tu me quittes, est-ce que je peux venir aussi ? & Barbe Bleue
06 octobre 2010: Théâtre municipal – Roanne (42)
Si tu me quittes, est-ce que je peux venir aussi ? & Barbe Bleue
26 octobre 2010: Salle du Grand Marais - Riorges (42)
Les petites & El canto de Despedida
18 novembre 2010: L'Odyssée - Périgueux (24)
El canto de despedida & Mariana
Reporté: Théâtre de Cusset (03)
El canto de despedida & Mariana
18 janvier 2011: Théâtre Quartier Libre - Ancenis (44)
La cloche de verre
20 janvier 2011: Quai des Arts - Pornichet (44)
La cloche de verre
12 avril 2011: Théâtre municipal - Bourg-en-Bresse (01)
La Cloche de Verre
11 Mai 2011 : Théâtre Municipal de Roanne (42)
Les Petites & El Canto de Despedida
28 mai 2011: Espace Culturel - Dorliére- Beauzac (43)
Les petites, El canto de Despedida & Si tu me quittes…
11 juin 2011: Théâtre Municipal de Roanne (42)
Les Petites Rêveries
20 juillet 2011: Théâtre Olympe de Gouges - Festival « Danse en place » (82)
El canto de despedida & Mariana
27 juillet 2011: Festival « les Nuits de la Bâtie d’Urfé » (42)
El canto de despedida & Mariana
SAISON 2011/2012
05 octobre 2011: Théâtre municipal – Roanne (42)
Journal d’Hiver (L'inconnue)
06 octobre 2011: Théâtre municipal – Roanne (42)
Journal d’Hiver (L'inconnue)
07 octobre 2011: Théâtre municipal – Roanne (42)
Journal d’Hiver (L'inconnue)
13 octobre 2011: La Rampe – Echirolles (38)
Les petites & Mariana
5 novembre 2011: Théâtre Le Gallia - Saintes (17)
El canto de despedida & Mariana
8 novembre 2011: Théâtre Georges-Leygues - Villeneuve sur Lot (47)
El canto de despedida & Mariana
15 novembre 2011: Théâtre de Cusset (03)
El canto de despedida & Mariana
5 décembre 2011: Théâtre du Vellein - Villefontaine (38)
El canto de despedida & Mariana
6 décembre 2011: Théâtre du Vellein - Villefontaine (38)
El canto de despedida & Mariana
3 février 2012 : Centre culturel Théo Argence – Saint Priest (69)
El canto de despedida & Mariana
9 février 2012 : Théâtre de Villefranche Sur Sâone (69)
El canto de despedida & Mariana (Scolaire 14h00)
9 février 2012: Théâtre de Villefranche Sur Sâone (69)
El canto de despedida & Mariana (Tout public 20h30)
21 Février 2012: Centre Culturel Le Rive Gauche – St Etienne de Rouvray (76)
Mariana
17 mars 2012: Scène Nationale d’Albi (81)
El canto de despedida & Mariana
20 mars 2012: Théâtre Astrée – Villeurbanne (69)
El canto de despedida & Les petites & Nina nana
4 mai 2012: Rencontres Chorégraphiques de Carthage (Tunisie)
Mariana
1 juin 2012: Scène Nationale de Sceaux (92)
Si tu me quittes… & Journal d’Hiver (L'inconnue)
2 juin 2012: Scène Nationale de Sceaux (92)
Si tu me quittes… & Journal d’Hiver (L'inconnue)
15 juin 2012 : Le Théâtre du Parc – Andrézieux Bouthéon (42)
Si tu me quittes, est-ce que je peux venir aussi ?
29, 30, 31 août et 1 septembre 2012 : Tanzmesse – Dusseldorf (Allemagne)
Salon International de la Danse
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