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Société pharmaceutique
(EUMEDICA)
1. NOM DU MEDICAMENT
IMAP 2 mg/ml suspension pour injection
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
2 mg de fluspirilène par ml
Pour les excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Flacons de 6 ml
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
L'indication d'IMAP est le traitement d'entretien des troubles psychotiques chroniques, avec comme but la prévention des récidives.
4.2 Posologie et mode d’administration
IMAP est administré uniquement par voie intramusculaire. La dose hebdomadaire d'IMAP exerçant une activité inhibitrice optimale sur
le plan psychomoteur et antipsychotique et comportant un minimum d'effets indésirables extrapyramidaux, diffère fortement selon les
individus. Elle est en moyenne de 0,5 à 5 ml (1 à 10 mg). On peut constituer une dose d'attaque en injectant des doses
complémentaires pendant deux ou trois jours. Ceci se fait en fonction des résultats obtenus. Chez les patients chroniquement agités ou,
de manière générale, chez les patients qu'il faut continuellement inhiber sur le plan moteur, il peut être nécessaire d'administrer
temporairement IMAP à des intervalles plus courts (p.ex. tous les 3 jours). La dose maximale pour l'adulte oscille entre 50 et 60 mg
par semaine (à administrer en 2 à 4 jours). Si, exceptionnellement, des doses plus élevées doivent être administrées, les précautions
nécessaires seront prises (voir rubrique 4.4. "Mises en garde et précautions particulières d’emploi"). Dans ces cas, l'augmentation ou la
réduction de la dose se fera de préférence par paliers de 20 mg par semaine. L'administration de doses de 30 mg ou moins peut être
arrêtée sans diminution graduelle préalable.
Lors d'un traitement d'entretien, on s’efforcera d’atteindre la dose minimale efficace par des adaptations régulières de la dose. Les
personnes âgées sont plus sensibles à l'activité des neuroleptiques. Chez ces sujets, il est dès lors conseillé de réduire la dose initiale
(p.ex. en commençant le traitement par une demi-dose).
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité connue au fluspirilène ou à l’un des autres composants du médicament.
La maladie de Parkinson. Étant donné que la maladie de Parkinson résulte d'une sécrétion ou d'une activité insuffisante de la dopamine,
un neuroleptique ne pourra qu'aggraver cette situation.
Dépression du système nerveux central, états comateux et hypersensibilité connue à un composant de la suspension ou à d'autres
diphénylbutylpipéridines.
De même, IMAP en monothérapie est contre-indiqué chez les patients dépressifs.
4.4 Mises en garde et précautions particulières d’emploi
- Chez les patients souffrant d’épilepsie ou dont l’anamnèse fait état de crises antérieures, l’adaptation ou l’instauration de médicaments
antiépileptiques préventifs devra être envisagée, en raison de l’éventuel abaissement du seuil convulsif.
- Des mesures préventives contre l'apparition de dyskinésie tardive sont justifiées par les hypothèses existantes en matière d'étiologie.
Ainsi, il est conseillé d'adapter régulièrement la dose d'entretien du neuroleptique, de sorte qu'elle approche le plus possible le niveau le
la dose efficace minimale (voir aussi rubrique 4.8 "Effets indésirables").
- Afin de prévenir le syndrome malin des neuroleptiques, il convient d'être particulièrement attentif à des symptômes tels que des
poussées de fièvre non immédiatement explicables, une rigidité musculaire anormale ou soudain aggravée, des mouvements orofaciaux
répétitifs, une sialorrhée, un mutisme, etc. (voir aussi rubrique 4.8. "Effets indésirables").
- Les personnes âgées sont plus sensibles à l'action de tels médicaments. Chez eux, il est dès lors recommandé de réduire la dose (par
exemple en commençant le traitement par une demi-dose).
- Étant donné qu’IMAP est principalement métabolisé dans le foie, la prudence est de rigueur chez les patients présentant un
dysfonctionnement hépatique.
- IMAP n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 12 ans, par manque de données.
- Bien qu’on ne dispose pas de preuves irréfutables concernant le rôle de la prolactine dans les tumeurs mammaires chez les femmes,
une hyperprolactinémie telle qu’en provoque la prise d’IMAP, peut influencer négativement le pronostic d’un cancer du sein
préexistant. C’est pourquoi le médicament sera administré avec prudence dans de telles circonstances.
- Des cas de thromboembolie veineuse (VTE) ont été rapportés avec des médicaments antipsychotiques. Étant donné que les patients
traités à base d’antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de VTE, tous les facteurs de risques possibles de
VTE doivent être identifiés avant et durant un traitement à base de IMAP et des mesures préventives doivent être prises.
Mortalité accrue chez les personnes âgées atteintes de démence
Des données provenant de deux études observationnelles à grande échelle ont montré que les personnes âgées atteintes de démence
qui sont traitées avec des antipsychotiques présentent un risque légèrement accru de décès par rapport à celles qui ne sont pas traitées.
Il n’existe pas suffisamment de données pour donner une estimation définitive de l’ampleur précise du risque et la cause de
l’augmentation du risque n’est pas connue.
IMAP n’est pas autorisé pour le traitement de troubles du comportement liés à la démence.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction
IMAP peut renforcer l'activité sédative d’autres médicaments (tels que barbituriques, benzodiazépines, antihistaminiques et
morphinomimétiques) et de l’alcool et amplifier l’effet hypotenseur des antihypertenseurs. IMAP inhibe l'action des agonistes de la
dopamine, tels la bromocriptine, l’amantadine, la cabergoline, le pergolide et le ropirinol, ainsi que de la L-dopa.
Certains médicaments (p.ex. phénobarbital, carbamazépine et phénytoïne), le tabac et l'alcool, qui stimulent dans le foie des enzymes
métabolisants, peuvent renforcer le processus de métabolisation des neuroleptiques. Une adaptation de la médication peut alors
s'avérer nécessaire.
4.6 Grossesse et lactation
Grossesse
Bien qu'on n'ait pas observé d'effets tératogènes ou embryotoxiques dans les études chez les animaux de laboratoire, les données
existantes sont insuffisantes pour que l'on puisse apprécier la nocivité éventuelle de la substance chez l'être humain. Les nouveau-nés
exposés aux antipsychotiques (dont IMAP) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de réactions
indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de
durée après l’accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,
détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Il convient donc de soupeser les risques éventuels et les avantages potentiels avant d'administrer ce médicament pendant la grossesse.
Lactation
On ne dispose pas de données relatives à la présence éventuelle d'IMAP dans le lait maternel. Il est donc déconseillé d'allaiter à la
mère traitée par IMAP.
4.7 Influence sur la capacité de conduire un véhicule et d’utiliser des machines
IMAP peut interférer avec des activités qui requièrent la vigilance. C’est pourquoi il faut conseiller au patient de ne pas conduire de
véhicule ni d’utiliser de machines tant que sa sensibilité individuelle n’est pas connue.
4.8 Effets indésirables
Tolérance locale:
En raison de la forme microcristalline d'IMAP, des symptômes d'irritation et d'inflammation peuvent apparaître au site d'injection. Il est
conseillé d'alterner les injections dans le muscle fessier gauche et droit.
Symptômes d'accumulation:
La longue durée d'action de ce médicament peut entraîner des symptômes d'accumulation (effets secondaires persistants). On peut
faire disparaître ceux-ci en instaurant une pause ou en réduisant la dose.
Symptômes extrapyramidaux:
Des symptômes extrapyramidaux aigus, découlant d’un blocage de la dopamine, peuvent se manifester, surtout au début du traitement
(le plus souvent au cours des 7 premiers jours).
Les signes cliniques les plus courants de ces symptômes extrapyramidaux sont:
- dystonies aiguës: torticolis, trismus, crises oculogyres, crampes musculaires;
- acathisie: incapacité à rester tranquille;
- parkinsonisme: bradykinésie, akinésie, raideur musculaire, difficultés de marche, amimie, micrographie, tremblements, hypersalivation,
etc.
Ces symptômes se manifestent le plus souvent 6 à 12 heures après l'injection et disparaissent généralement en 24 à 48 heures. Une
médication anticholinergique ou, si possible, une réduction de la dose d'IMAP font disparaître les symptômes de parkinsonisme. Une
adaptation régulière de la dose de médication anticholinergique peut être indiquée. Les benzodiazépines peuvent être utiles dans les
crampes musculaires.
Dyskinésie tardive:
Après un usage prolongé ou à l’arrêt de neuroleptiques, peut apparaître un syndrome caractérisé le plus souvent par des mouvements
involontaires et répétitifs des muscles orofaciaux (le "syndrome bucco-linguo-masticatoire"). Le syndrome peut être masqué lorsque le
traitement est réinstauré, lorsque la posologie est augmentée ou lorsqu’on passe à un autre antipsychotique. Le risque de dyskinésie
tardive augmente proportionnellement à l’âge et les femmes semblent y être particulièrement sensibles. Selon l'hypothèse qui prévaut
aujourd'hui, une posologie continuellement trop élevée (dose supérieure à la dose nécessaire pour inhiber la psychose) contribuerait
entre autres à l'apparition de ce syndrome. La prévention et le traitement peuvent être déterminés par les éléments suivants:
• Si une médication antidopamine est absolument requise:
- On peut réduire très lentement la dose (sur une période de plusieurs mois) jusqu'à obtention de la dose efficace minimale pour le
traitement de la psychose.
- On peut augmenter la dose de la médication antidopamine (de préférence avec un médicament possédant une action antidopamine
marquée et sélective, tel l'halopéridol, le benpéridol, le pimozide, le brompéridol, le penfluridol, IMAP, etc.) jusqu'à ce que les
symptômes les plus gênants soient maîtrisés. Ensuite, la dose doit diminuer progressivement en l'espace de plusieurs mois.
• Si on peut se passer d'une médication antidopamine:
Il convient d'arrêter l'administration d'IMAP. Dans de nombreux cas, la situation se normalisera très lentement. Certains symptômes
peuvent persister.
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN):
Ce syndrome rare, associé à tous les neuroleptiques, consiste en un dérèglement végétatif central aigu entraînant des troubles graves
des fonctions végétatives principales telles, entre autres, la thermorégulation, la respiration, les automatismes cardio-vasculaires. Le
tableau clinique comporte surtout : rigidité musculaire générale, hyperthermie grave, troubles de la conscience, dérèglement
neurovégétatif, coma et élévation des taux de CPK (créatine-phosphokinase). Le syndrome a une issue mortelle dans plus de 15 %
des cas. Le traitement appliqué à un stade précoce offre le plus de chances de succès. Ce stade précoce se caractérise par les
symptômes suivants : augmentation de la rigidité musculaire, akinésie, agitation prononcée, mutisme, sialorrhée, difficultés de déglutition,
syndrome bucco-linguo-masticatoire intense, sudation, tachycardie et forte fièvre sans cause démontrable.
Le traitement doit se faire dans un service de soins intensifs. Il est essentiellement symptomatique et, outre l’arrêt de la médication
neuroleptique, il consiste à refroidir, rétablir l'équilibre électrolytique, combattre l'hypertonie musculaire avec du dantrolène de sodium
par exemple (1 à 10 mg/kg, à répéter éventuellement d'après le résultat obtenu).
On utilise également la bromocriptine, les anticholinergiques, l’amantadine et les électrochocs comme traitement du SMN.
Autres effets indésirables centraux :
De la fatigue peut parfois se manifester le jour suivant l’injection d’IMAP. Elle disparaît le plus souvent après les injections suivantes.
Ont été occasionnellement rapportés : insomnie, vertige, céphalée, apathie, anxiété, excitation, modifications de l’ECG et crises
épileptiques.
Effets indésirables gastro-intestinaux :
Des nausées et des vomissements ont été rapportés.
Effets indésirables endocriniens :
Un effet hormonal consécutif aux neuroleptiques est notamment l’hyperprolactinémie pouvant entraîner de la galactorrhée, de la
gynécomastie et de l’oligoménorrhée et/ou de l’aménorrhée. Chez les hommes, ce mécanisme peut être à l’origine, entre autres, de
divers changements sexuels: baisse de la libido, troubles de l’éjaculation, etc.
Des cas rarissimes de syndrome d’antidiurèse inappropriée ont été rapportés.
Effets indésirables cardiovasculaires
De l’hypotension (orthostatique) et de la tachycardie ont été rapportées occasionnellement.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales:
Syndrome de sevrage médicamenteux néonatal (voir rubrique 4.6): fréquence indéterminée.
Divers:
On a rapporté des réactions d'hypersensibilité telles qu'érythème, éruption cutanée et urticaire. Un dysfonctionnement hépatique, une
prise de poids, une thrombopénie et une leucopénie ont également été rapportés. Très rarement, on a signalé un trouble de la vue. Une
salivation ou une sudation excessives peuvent se produire 1 jour après l'injection.
Des cas de thromboembolie veineuse, y compris des cas d’embolie pulmonaire et
des cas de thrombose veineuse profonde ont été rapportés avec des médicaments
antipsychotiques – Fréquence inconnue.
4.9 Surdosage
La dose à laquelle des signes de surdosage apparaîtront varie fortement d'après les individus. Les symptômes sont de nature
parkinsonienne: entre autres crises oculogyres, sialorrhée, rigidité musculaire, akinésie, acathisie et tendance à l’endormissement. Une
certaine excitation est possible.
Traitement:
Le traitement visera surtout à soutenir. Lorsque des symptômes de nature parkinsonienne se manifestent, on peut administrer un
anticholinergique.
Il convient de tenir compte des propriétés de longue durée d’action d’IMAP.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Catégorie pharmacothérapeutique : neuroleptique appartenant au groupe des diphénylbutylpipéridines.
Code ATC : N05G01
De par son puissant antagonisme de la dopamine-D2 au niveau des régions sous-corticales du cerveau, IMAP figure parmi les
neuroleptiques fortement incisifs. Des effets antisérotoninergiques (sur les récepteurs S2) et des effets α1-adrénolytiques minimes ont
été mis en évidence. IMAP est avant tout un neuroleptique d'entretien, bien qu'on puisse également l'utiliser dans des états aigus. Outre
son action sur les délires et hallucinations, IMAP exerce un effet inhibiteur sur la psychomotricité.
Son activité antidopaminergique au niveau des noyaux gris centraux est probablement à l'origine des effets extrapyramidaux moteurs
(p.ex. dystonie, acathisie et parkinsonisme). IMAP se distingue par la présence minime, voire l'absence d'effets sédatifs et par son
action favorable sur les symptômes négatifs (repliement, émoussement affectif, anergie). En tant que tel, IMAP entraîne un effet
psycho-activant et améliore le contact social.
L'absorption et par là même l'activité d'IMAP sont très régulières et reproductibles de semaine en semaine, grâce à la forme en
suspension aqueuse microcristalline. Le produit injecté est actif sans qu'une transformation chimique préalable soit nécessaire. L'effet
maximal se manifeste le plus souvent dans les deux jours après l'injection. Le fait qu'il soit aisé de contrôler et de certifier
l'administration du médicament, permettant ainsi d'éviter les récidives, constitue un avantage appréciable du traitement par IMAP.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Après l'injection intramusculaire, les pics plasmatiques sont atteints au bout de 1 à 48 heures chez des personnes saines de sexe
masculin. La demi-vie d'élimination après une administration unique de fluspirilène est de 60 à 70 heures. Les taux plasmatiques à l’état
d’équilibre (steady state) sont atteints à partir de la deuxième injection ; le fluspirilène ne semble pas s’accumuler. Après administration
de plusieurs doses une fois par semaine, une demi-vie d’élimination de plusieurs semaines est observée. Cette élimination lente découle
principalement de l'absorption lente à partir de la forme en suspension microcristalline. Moins de 3 % de la substance active est
retrouvée dans l'urine sous forme inchangée. La substance est excrétée pour moins de 50% en une période de 7 jours, tandis
qu'environ 70% de la substance et ses métabolites sont excrétés en 27 jours après une seule administration I.M. La liaison du
fluspirilène aux protéines plasmatiques est de 97 %. Les métabolites (via conjugaison et N-déalkylation) ne contribuent pas à l'effet
neuroleptique d'IMAP.
5.3 Données de sécurité précliniques
Pas de données
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Alcool benzylique, polysorbate 80, phosphate disodique anhydre, phosphate monosodique monohydrique, polivydone, eau pour
injection
6.2 Incompatibilités
Non applicable
6.3 Validité
3 ans
6.4 Précautions spéciales de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Les flacons d’IMAP doivent être conservés debout.
L'abréviation "exp." sur l'emballage signifie que la validité du médicament expire le dernier jour du mois mentionné après l'abréviation
(mois et année).
6.5 Nature et contenance du conditionnement
IMAP flacons : emballage de 1 ou 5 flacons de 6 ml.
6.6 Instructions pour l’utilisation et la manipulation
Pas d’exigences particulières
7. TITULAIRE DE L'ENREGISTREMENT
EUMEDICA N.V.
Winston Churchill Avenue, 67
BE-1180 Brussels
8. NUMEROS DE L’ENREGISTREMENT
IMAP flacons de 6 ml: BE 000996
9. DATE DE LA PREMIERE AUTORISATION
IMAP flacons de 6 ml: 01/06/1970
10. DATE DE LA DERNIERE REVISION DU RCP 03/2014
DATE DE LA DERNIÈRE APPROBATION DU RCP : 06/2014
MODE DE DELIVRANCE
La délivrance se fait sur prescription médicale
Classification ATC5
Classe
Description
N05AG01
SYSTEME NERVEUX CENTRAL
PSYCHOLEPTIQUES
ANTIPSYCHOTIQUES (NEUROLEPTIQUES)
DERIVES DE LA DIPHENYLBUTYLPIPERIDINE
FLUSPIRILENE
Prix
Nom
Conditionnement
CNK
Prix
Rb
Type
Cat.
Presc.
IMAP
6 VIAL 2MG/ML
0050-005
€ 15,97
B
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Oui
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