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Société pharmaceutique
(EUMEDICA)
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
IMPROMEN 2 mg/mL solution buvable en gouttes
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 mL (= 20 gouttes) de gouttes pour usage oral contient 2 mg de brompéridol.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable en gouttes
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Délires et hallucinations dans la schizophrénie. Impromen est particulièrement indiqué pour les patients chez lesquels des symptômes
négatifs font partie du tableau clinique.
4.2 Posologie et mode d’administration
La délivrance se fait sur prescription médicale.
Posologie
Etats psychotiques légers à modérés:
La dose quotidienne (pour l'adulte) doit être fixée pour chaque patient sur une base individuelle. On instaure le traitement par des doses
faibles. La dose optimale se situe le plus souvent entre 1 et 15 mg (en moyenne 5 mg), une fois par jour.
Etats psychotiques plus graves:
L’élaboration de la dose d'attaque peut se faire par paliers d'un jour. Vingt-quatre heures après une administration, on peut évaluer
l'effet sur les hallucinations et les délires. Ainsi, la dose d'attaque peut être atteinte en l'espace de trois jours. Si l'agitation et l'angoisse
constituent un problème aigu supplémentaire, on pourra remplacer une partie de la médication par de l'halopéridol ou du dropéridol.
Patients psychotiques chroniques "réfractaires":
Après avoir progressivement augmenté la dose (1ère semaine : 10 mg d'Impromen par jour, voie orale; 2e semaine : 20 mg par jour;
3e semaine : 30 mg par jour, etc. jusqu'à une dose de 50 mg par jour au maximum), on maintient la dose atteinte pendant 2 à 3 mois.
On réduit ensuite à nouveau la dose en diminuant la dose quotidienne de 10 mg par semaine jusqu'à atteindre une dose à laquelle le
patient continue à bien "fonctionner".
Après instauration d'un traitement et obtention d'un résultat thérapeutique suffisant, on veillera à atteindre la dose la plus faible possible
qui inhibe la psychose en effectuant des adaptations régulières lors de la période d’entretien.
Les personnes âgées sont plus sensibles à l'action des neuroleptiques. Dès lors, on réduira la dose initiale chez ces sujets (p.ex. en
instaurant le traitement par une demi-dose) (voir aussi rubrique 4.4).
Mode d’administration
Mode d’emploi pour l’ouverture du flacon et utilisation du compte-gouttes :
Lors de la première utilisation d’un flacon :
1. Appuyez sur le bouchon à vis en plastique et tournez en même temps dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Enlevez ensuite
le bouchon dévissé (Figure 1).
2. Retirez la gaine de protection du compte-gouttes et vissez le compte-gouttes sur le flacon (Figure 2).
A chaque utilisation:
1. Appuyez sur le bouchon à vis du compte-gouttes et tournez en même temps dans le sens inverse des aiguilles d’une montre
(Figure 3)
2. Aspirez la quantité de liquide nécessaire du flacon. Les quantités indiquées sur le compte-gouttes sont en millilitres (mL).
3. Refermez le flacon jusqu'à la prochaine prise en vissant le compte-gouttes dessus.
4.3 Contre-indications
- Hypersensibilité à la substance active (ou autres butyrophénones) ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
- La maladie de Parkinson. Etant donné que la maladie de Parkinson résulte d'une sécrétion ou d'une activité insuffisante de la
dopamine, un neuroleptique ne pourra qu'aggraver cette situation.
- Etats comateux et dépression du système nerveux central.
- Impromen en monothérapie est également contre-indiqué chez les patients dépressifs.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
- Dans de rares cas, il y a eu mort subite et inexpliquée chez des patients psychiatriques traités par des médicaments antipsychotiques
parmi lesquels Impromen. Mais, étant donné la nature des données, il est impossible de déterminer si Impromen y a joué un rôle.
- Chez les patients souffrant d’épilepsie ou dont l’anamnèse fait état de crises antérieures, l’adaptation ou l’instauration de médicaments
antiépileptiques préventifs devra être envisagée, en raison de l’éventuel abaissement du seuil convulsif.
- Des mesures préventives contre l'apparition de dyskinésie tardive sont justifiées par les hypothèses existantes en matière d'étiologie.
Ainsi, il est conseillé de revoir régulièrement la dose d'entretien du neuroleptique et de veiller à ce qu'elle approche le plus possible la
dose efficace la plus faible (voir aussi rubrique 4.8).
- Afin de prévenir le syndrome neuroleptique malin, il convient d'être particulièrement attentif à des symptômes tels qu'augmentation
non immédiatement explicable de la fièvre, rigidité musculaire anormale ou soudain aggravée, mouvements oro-faciaux répétitifs,
sialorrhée, mutisme, etc. (voir aussi rubrique 4.8).
- Etant donné qu’Impromen est principalement métabolisé dans le foie, la prudence est de rigueur chez les patients présentant un
dysfonctionnement hépatique.
- Impromen n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 12 ans, par manque de données.
- Les personnes âgées sont plus sensibles à l'action de tels médicaments. Dès lors, il est recommandé de réduire la dose chez ces
sujets (par exemple en commençant le traitement par une demi-dose).
- Lors d’un traitement intensif ou prolongé, il peut se produire, très exceptionnellement, une légère action hypotensive associée à de
l’hypotension orthostatique. Impromen doit par conséquent être administré avec prudence chez les patients présentant des affections
cardiovasculaires
- Bien qu’on ne dispose pas de preuves irréfutables concernant le rôle de la prolactine dans les tumeurs mammaires chez les femmes,
une hyperprolactinémie telle qu’en provoque la prise d’Impromen, peut influencer négativement le pronostic d’un cancer du sein
préexistant. C’est pourquoi le médicament sera administré avec prudence dans de telles circonstances.
- Des cas de thromboembolie veineuse (VTE) ont été rapportés avec des médicaments antipsychotiques. Étant donné que les patients
traités à base d’antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de VTE, tous les facteurs de risques possibles de
VTE doivent être identifiés avant et durant un traitement à base d’Impromen et des mesures préventives doivent être prises.
Population pédiatrique
Impromen n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 12 ans, par manque de données.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Impromen peut renforcer l'activité sédative d’autres médicaments (tels que barbituriques, benzodiazépines, antihistaminiques et
morphinomimétiques) et de l’alcool et amplifier l’effet hypotenseur des antihypertenseurs. Impromen inhibe l'action des agonistes de la
dopamine, tels la bromocriptine et le lisuride, et de la L-dopa.
Certains médicaments (p.ex. phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne), le tabac et l'alcool, qui stimulent dans le foie des enzymes
métabolisants, peuvent renforcer le processus de métabolisation des neuroleptiques. Une adaptation de la médication peut alors
s'avérer nécessaire.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
Bien que les études chez les animaux de laboratoire n'aient pas entraîné d'effets tératogènes ou embryotoxiques observables, les
données existantes sont insuffisantes pour que l'on puisse apprécier la nocivité éventuelle du produit chez l'être humain. Les nouveaunés exposés aux antipsychotiques (dont Impromen) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de réactions
indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de
durée après l’accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,
détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés. Il convient donc
de mettre en balance les risques éventuels et les avantages potentiels de la médication avant d'administrer celle-ci pendant la grossesse.
Allaitement :
Impromen peut passer dans le lait maternel. Si l’utilisation d’Impromen est jugée indispensable, l’allaitement sera proscrit.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Impromen a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. C’est pourquoi il faut conseiller au
patient de ne pas conduire de véhicule ni d’utiliser de machines tant que sa sensibilité individuelle n’est pas connue.
4.8 Effets indésirables
Affections du système nerveux:
Ces effets secondaires possibles, découlant d'un blocage de la dopamine, sont proportionnels à la dose et diffèrent fortement selon les
individus. Des symptômes extrapyramidaux aigus peuvent se manifester surtout au début du traitement.
Les signes cliniques les plus courants de ces symptômes extrapyramidaux sont :
- dystonies aiguës : torticolis, trismus, crises oculogyres, crampes musculaires;
- acathisie : impuissance à rester tranquille;
- parkinsonisme : bradykinésie, akinésie, raideur musculaire, difficultés de marche, amimie, micrographie, tremblements,
hypersalivation, etc.
Lors d'un traitement par Impromen, les symptômes extrapyramidaux se manifestent le plus souvent sous forme de fins tremblements.
Moins fréquentes sont la rigidité légère, l'hypokinésie ou l'akinésie. Les dystonies aiguës ne surviennent que rarement. Une médication
anticholinergique ou, si possible, une réduction de la dose font disparaître les symptômes de parkinsonisme. Les benzodiazépines
peuvent être utiles dans les crampes musculaires.
Dyskinésie tardive:
Après un usage prolongé ou à l’arrêt de neuroleptiques, peut apparaître un syndrome caractérisé le plus souvent par des mouvements
involontaires et répétitifs des muscles oro-faciaux (le "syndrome bucco-linguo-masticatoire"). Le syndrome peut être masqué lorsque le
traitement est réinstauré, lorsque la posologie est augmentée ou lorsqu’on passe à un autre antipsychotique. Le risque de dyskinésie
tardive augmente proportionnellement à l’âge et les femmes semblent y être particulièrement sensibles. Selon l'hypothèse qui prévaut
aujourd'hui, une posologie continuellement trop élevée (dose supérieure à la dose nécessaire pour inhiber la psychose) contribuerait
entre autres à l'apparition de ce syndrome. La prévention et le traitement peuvent être déterminés par les éléments suivants:
• Si une médication antidopamine est absolument requise:
- On peut réduire très lentement la dose (sur une période de plusieurs mois) jusqu'à obtention de la dose efficace la plus faible pour le
traitement de la psychose.
- On peut augmenter la dose de la médication antidopamine (de préférence avec un médicament possédant une action antidopamine
marquée et sélective, tel Impromen, l'halopéridol, le fluspirilène, le pimozide, le benpéridol, le penfluridol, etc.) jusqu'à ce que les
symptômes les plus gênants soient maîtrisés. Ensuite, la dose doit diminuer progressivement en l'espace de plusieurs mois.
• Si on peut se passer d'une médication antidopamine:
Il convient d'arrêter l'administration d'Impromen. Dans de nombreux cas, la situation se normalisera très lentement. Certains
symptômes peuvent persister.
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN):
Ce syndrome rare, associé à tous les neuroleptiques, consiste en un dérèglement végétatif central aigu entraînant des troubles graves
des fonctions végétatives principales telles, entre autres, la thermorégulation, la respiration, les automatismes cardio-vasculaires. Le
tableau clinique comporte surtout : rigidité musculaire générale, hyperthermie grave, troubles de la conscience, dérèglement
neurovégétatif, coma et élévation des taux de CPK (créatine-phosphokinase). Le syndrome a une issue mortelle dans plus de 15% des
cas. Le traitement appliqué à un stade précoce offre le plus de chances de succès. Ce stade précoce se caractérise par les symptômes
suivants : augmentation de la rigidité musculaire, akinésie, agitation prononcée, mutisme, sialorrhée, difficultés de déglutition, syndrome
bucco-linguo-masticatoire intense, sudation, tachycardie et forte fièvre sans cause démontrable.
Le traitement doit se faire dans un département de soins intensifs. Il est essentiellement symptomatique et, outre l’arrêt de la médication
neuroleptique, il consiste à refroidir, rétablir l'équilibre électrolytique, combattre l'hypertonie musculaire avec du dantrolène de sodium
par exemple (1 à 10 mg/kg, à répéter éventuellement d'après le résultat obtenu).
On utilise également la bromocriptine, les anticholinergiques, l’amantadine et les électrochocs comme traitement du SMN.
Autres effets indésirables centraux:
Ont été mentionnés occasionnellement: dépression, sédation, léthargie, agitation, lassitude, insomnie, céphalée, vertige, crises
épileptiques tonico-cloniques.
Affections gastro-intestinales:
On a rapporté des nausées, des vomissements, de la constipation et une perte de l’appétit.
Affections endocriniennes:
Un effet hormonal consécutif aux neuroleptiques est notamment l’hyperprolactinémie pouvant entraîner de la galactorrhée, de la
gynécomastie et de l’oligoménorrhée et/ou de l’aménorrhée. Chez les hommes, ce mécanisme peut être à l’origine, entre autres, de
divers changements sexuels: baisse de la libido, troubles de l’éjaculation, etc.
Des cas rarissimes d’hyponatriémie, d’hypoglycémie et de syndrome d’antidiurèse inappropriée ont été rapportés.
Affections cardiaques et vasculaires:
Occasionnellement, de la tachycardie, de l’hypotension (orthostatique) et des modifications de l’ECG ont été mentionnés.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales:
Syndrome de sevrage médicamenteux néonatal (voir rubrique 4.6): fréquence indéterminée.
Divers:
On a très rarement constaté une légère anémie, une thrombopénie, une agranulocytose, une leucopénie ou une leucocytose. Des cas
isolés de modification de la fonction hépatique ou d’hépatite cholestatique ont été rapportés.
Les réactions d’hypersensibilité comme exanthème et prurit sont exceptionnelles.
D’autres effets occasionnels rapportés sont: vue trouble, sécheresse buccale, rétention urinaire, transpiration excessive et sialorrhée et
dérèglement de la température corporelle.
Des cas de thromboembolie veineuse, y compris des cas d’embolie pulmonaire et des cas de thrombose veineuse profonde ont été
rapportés avec des médicaments antipsychotiques – Fréquence inconnue.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue
du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via :
Pour la Belgique : l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé, Division Vigilance, Eurostation II, place Victor
Horta, 40/40 1060 Bruxelles ;
via le site internet : www.afmps.be ou par e-mail : [email protected].
Pour le Luxembourg, via le site internet : http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html.
4.9 Surdosage
La dose à laquelle des signes de surdosage apparaîtront varie fortement d'après les individus. Les symptômes de surdosage sont :
baisse de la tension artérielle, crises oculogyres, sialorrhée, rigidité musculaire, akinésie, acathisie, envie de dormir, entre autres. Une
certaine excitation est possible. Il faut également tenir compte du risque d’arythmies ventriculaires.
Traitement:
Le traitement visera surtout à soutenir. Un lavage d’estomac et l’administration de charbon activé peuvent être indiqués.
Lorsque des symptômes de nature parkinsonienne se manifestent, on peut administrer un anticholinergique.
Les benzodiazépines peuvent être utiles dans les crampes musculaires.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antipsychotiques, dérivés de la butyrophénone, code ATC : N05AD06
Impromen est un neuroleptique appartenant au groupe des butyrophénones. Impromen est un puissant antagoniste de la dopamine-D2.
A ce titre, il peut être rangé parmi les neuroleptiques fortement incisifs. Un effet adrénolytique-α1 modéré et un effet
antisérotoninergique léger (sur les récepteurs S2) font également partie de son profil pharmacologique.
Impromen ne présente aucune activité antihistaminique ou anticholinergique. Pour ce qui est du cerveau, les conséquences directes d'un
effet bloquant la dopamine s'expriment par une activité incisive sur les délires et les hallucinations (probablement par interaction au
niveau des tissus mésocorticaux et limbiques) et par une activité au niveau des "basal ganglia" (voies nigrostriées). Cette dernière
activité est probablement à l'origine des effets secondaires extrapyramidaux moteurs (dystonie, acathisie et parkinsonisme).
Les effets antidopaminergiques périphériques sont notamment responsables de l'action qui s'oppose aux nausées et vomissements (via
la zone gâchette chimioréceptrice), du relâchement des sphincters gastriques et intestinaux et de l'augmentation de la libération de
prolactine (par inhibition de l'activité du "prolactin inhibiting factor" (PIF) au niveau de l'adénohypophyse).
Sur le plan clinique, Impromen présente le profil d'un neuroleptique incisif, entraînant peu ou pas d'effets hypnosédatifs ou
psycholeptiques. Il n'inhibe pas. Cela se traduit, d'une part, par la capacité de traiter des symptômes négatifs (autisme, repli sur soi,
émoussement affectif, anergie) et, d'autre part, par une chance accrue de resocialisation. Ces caractéristiques font qu'Impromen
convient moins pour couper rapidement l'agitation sous toutes ses formes.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, Impromen atteint ses taux plasmatiques les plus élevés après 4 heures environ. Impromen se lie pour plus
de 90% aux protéines plasmatiques. La biodisponibilité orale absolue d’Impromen est de 30% en raison d’un important mécanisme de
“premier passage”. Les taux plasmatiques thérapeutiques moyens se situent entre 1 et 10 nanogrammes par millilitre. La demi-vie est
de 36 heures. Impromen est métabolisé par réduction cétonique, N-déalkylation (catalysée par le CYP3A4) et glucuronidation.
L'excrétion se fait pour 60% par voie fécale et pour 40% par voie urinaire. 1% seulement de la quantité d'Impromen absorbée est
excrétée par voie urinaire sous forme inchangée. Les métabolites n'ont pas d'activité neuroleptique.
5.3 Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1 Liste des excipients
Acide lactique, méthylparahydroxybenzoate (E218), propylparahydroxybenzoate (E216), eau purifiée.
6.2 Incompatibilités
Sans objet.
6.3 Durée de conservation
5 ans.
6.4 Précautions particulières de conservation
Impromen est à conserver à température ambiante (15-25°C). L'abréviation "EXP" sur l'emballage signifie que la validité du
médicament expire le dernier jour du mois mentionné après l'abréviation (mois et année).
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon avec compte-gouttes de 30 ou 100 mL de gouttes à 2 mg/mL (1 goutte = 0,1 mg).
6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Titulaire de l'enregistrement
EUMEDICA N.V.
Winston Churchill Avenue, 67
BE-1180 Brussels
BELGIUM
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BE 116042
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation : 01 décembre 1980
Date de dernier renouvellement : 30 novembre 2010
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
11/2014
Date d’approbation: 12/2014
Classification ATC5
Classe
N05AD06
Description
SYSTEME NERVEUX CENTRAL
PSYCHOLEPTIQUES
ANTIPSYCHOTIQUES (NEUROLEPTIQUES)
DERIVES DE LA BUTYROPHENONE
BROMPERIDOL
Prix
Nom
Conditionnement
CNK
Prix
Rb
Type
Cat.
Presc.
IMPROMEN
30ML GUTT 2MG/ML
0048-017
€ 8,72
B
Original
OR
Oui
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