prise en charge clinique des troubles de l`odorat et du goût

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PRISE EN CHARGE CLINIQUE DES
TROUBLES DE L’ODORAT ET DU
GOÛT
Basile Landis
Unité de Rhinologie-Olfactologie, Service d’Oto-Rhino-Laryngologie et de Chirurgie cervico-faciale
Hôpitaux Universitaires de Genève
ANAMNÈSE
• Afin de cibler l’anamnèse, il est essentiel de savoir ce
qu’on cherche !
• Problème: les patients s’expriment souvent en
utilisant leurs propres termes !
Anosmie, hyposmie,
parosmie,
phantosmie ??
?
Depuis un rhume,
Ma parosmie
j’ai
perdu le goût,
postinfectieuse
l’odorat
et il y a une
me dérange
mauvaise
beaucoup !odeur
dans mon nez..
ANAMNÈSE
• Lequel des sens chimiques est concerné?
• Olfaction
• Gustation
• Nerf trigéminal
• Est-ce un trouble …
• qualitatif
• quantitatif
….. du sens chimique correspondant ?
ANAMNÈSE
QUESTIONS GÉNÉRALES:
– Antécédants personnels (Maladies chroniques,
Opérations..)
– Médicaments !
– Durée du trouble
– Installation (soudainement vs. progressivement)
– Est-ce que le patient a une explication à son
trouble (élément déclenchant)
ANAMNÈSE
CONSEILS:
– « Le patient ne ment pas… », Ecoutez le
attentivement !
– Les troubles chémosensoriels ont longtemps été
négligés par la communauté médicale et
l’investigation systématique se fait seulement
depuis une vingtaine d’années environ.
– Il est possible de voir des choses nouvelles !
– « Ce n’est pas parce que le médecin n’arrive pas à
expliquer le trouble du patient que sa gêne n’est
pas comme il la décrit »
ODORAT - ANAMNÈSE
TERMES MÉDICAUX
QUANTITATIF:
•
•
•
•
Normosmie (odorat normal)
Hyposmie (diminution des performances olfactives)
Anosmie (perte totale des performances olfactives)
Hyperosmie (performances olfactives supérieures à la
norme – rare !)
• Anosmie spécifique (p.e. androsténone, acide
isovalérique)
ODORAT - ANAMNÈSE
TERMES MÉDICAUX
QUALITATIF :
• Parosmie, Troposmia (perceptions erronées d’une odeur
en présence d’une source odorante)
• Phantosmies (hallucination olfactive)
• Cacosmie (mauvaise odeur avec substrat, foyer
infectieux)
ODORAT - ANAMNÈSE
La présence d’un trouble qualitatif de l’odorat doit être recherchée !
• Parosmie = odeurs erronées en présence d’une source
• Phantosmie = hallucination olfactive, pas de source
⇒ Une grande majorité des patients souffrant de trouble
qualitatifs n’en parle pas spontanément ! Faulcon, Ann ORL Chir Cervicofac 1999
⇒ Peut être une information importante pour le diagnostic
ODORAT - ANAMNÈSE
• Pour cibler ces questions, il faut savoir quels sont les
origines des troubles de l’odorat:
Causes of olfactory loss
other (4 %)
congenital (4 %)
post-URTI (36 %)
idiopathic (18 %)
post-upper respiratory
tract infection(URTI)
sinunasal disorder (SND)
trauma
trauma (17 %)
idiopathic
congenital
SND (21 %)
other
Temmel, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 2002
ODORAT - ANAMNÈSE
A LA FIN DE L’ANAMNESE
• Quantitatif ou également Qualitatif (Parosmies ou
Phantosmies) ?
• Origine identifiable ou toujours peu claire ?
EXAMEN CLINIQUE
• Examen ORL
• Testez l’olfaction !!
ff
ff
Landis, Chem Senses 2003
EXAMEN CLINIQUE
• Testez l’olfaction et le goût !!
Deems, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 1991
EXAMEN CLINIQUE
• Quel est la question à laquelle vous voulez répondre ?
• Est-ce que le patient a un odorat normal (p.e. olfaction chez
des patients avec une rhinosinusite chronique?
• Confirmation d’une perte olfactive chez un patient qui vient
vous voir pour un trouble de l’odorat (quantitatif ou qualitatif)
• Expertise chez un patient ayant perdu l’odorat
• Faire de la recherche clinique
EXAMEN CLINIQUE
• TESTS PSYCHOPHYSIQUES
(SUBJECTIF)
– Test de dépistages
(Screenig)
– Test plus extensif
• TESTS OBJECTIFS
–
–
–
–
PET
IRM fonctionelle
Electro-olfactogramme
Potentiels évoqués olfactifs
EXAMEN CLINIQUE
• TESTS PSYCHOPHYSIQUES (SUBJECTIF)
– Avantage:
• Tests rapides et faciles à utiliser en clinique.
– Désavantages:
• Ils dépendent de la collaboration du patient. (difficile à examiner
dans des cas de non collaboration, des petits enfants, des troubles
neurologiques majeurs, etc.)
• Ils dépendent de l’examinateur
EXAMEN CLINIQUE
• TESTS OBJECTIFS
– Avantages:
• Tests indépendants de la collaboration du patient (bien que la
qualité de l’examen en dépende) p.e. enfants
• Objectifs
– Désavantages:
• Préparation et examen longs
• Avec quelques exceptions, utilisation uniquement en recherche
• Peu de graduation du trouble possible (réponse présente ou
non-présente, quantification difficile)
EXAMEN CLINIQUE
• TESTS PSYCHOPHYSIQUES (SUBJECTIF)
•
•
•
•
•
•
•
•
Sniffin’ Sticks Hummel, Chem Senses 1997
UPSIT (University of Pennsylvania Identification Test) Doty, Physiol Behav 1984
CCCRC (Connecticut Chemosensory Clinical Research Center) Cain, Laryngoscope 1988
Zürcher Geruchstest Briner, Rhinology 1999
Biolfa Lecanu, Ann ORL Chir Cervicofac 1999
T & T olfactometer Zusho, Auris, Nasus, Larynx 1981
SOIT (Scandinavian Odor Identification Test) Nordin, Acta Otolaryngol 1998
etc.
EXAMEN CLINIQUE
•TESTS PSYCHOPHYSIQUES (SUBJECTIF)
•SCREENING : Dépistage à l’aide d’un petit nombre d’odeurs en forte concentration.
•SEUIL : Odeurs présentées autour du seuil de perception. Test reflétant plutôt la
fonction olfactive périphérique. Avantage: peut mettre en évidence des troubles
légers
•IDENTIFICATION : Présentation d’un grand nombre d’odeurs en forte concentration,
qui doivent être reconnues parmi un choix multiple.
•DISCRIMINATION : Présentation d’odeurs en forte concentration. Le sujet doit
reconnaître une odeur qui se distingue des autres odeurs
présentes.
EXAMEN CLINIQUE
•TESTS OBJECTIFS
– IRM fonctionnel Sobel, Nature 1998
– Uniquement utilisé en recherche
– PET (positron emission tomography) Zald, PNAS 1997
– Uniquement utilisé en recherche
– MEG (magnetic encephalography) Kettenmann, Neurosci Letters 1996
– Uniquement utilisé en recherche
– Electro-olfactogramme
Ottoson D, Acta Physiol Scand 1956
– Enregistrement périphérique depuis la muqueuse olfactive
– Uniquement utilisé en recherche
EXAMEN CLINIQUE
•TESTS OBJECTIFS
– Potentiels évoqués olfactifs (PEO) (tardifs, 300ms) Kobal & Plattig, Z EEG-EMG 1978
Enregistrement des réponses électriques évoquées spécifiquement par
des odeurs. L’acquisition se fait par des électrodes (EEG). Un potentiel
est la somme de plusieurs réponses à une stimulation identique. Le plus
difficile est la maîtrise du trigger (stimulation), raison pour laquelle
l’olfactomètre a été développé.
- maîtrise du stimulus (temps et concentration)
- on évite la stimulation trigéminale concomitante
- on évite le désèchement → éviter la nociception (douleur) !
- température constante.
→ Seule méthode objective pour examiner la fonction olfactive qui a
trouvé une application régulière en clinique
•Stimulus: maîtrise du stimulus olfactif (concentration) du temps et surtout des
possibles sources d’artefacts: Trigéminal : humidification, mécanique, douleur,
température. Sous contrôle: vision, ouïe.
•Acquisition: EEG, IRM, PET
EXAMEN CLINIQUE
•TESTS OBJECTIFS
Nose piece
OM2s
Pompe
EXAMEN CLINIQUE
•TESTS OBJECTIFS
– Principe: Direct switching method
Nose
Odorant
Nose
Clean Air
Stimulus
Odorant
Clean Air
Interstimulus Interval
EXAMEN CLINIQUE
•TESTS OBJECTIFS
– Principe: Direct switching method
Overall Flow
On
ISI
Off
Stim.
ISI
Time
• Changements de flux remarqué !
• Temps de croissance du stimulus trop long pour des PEO
-> („signal-to-noise ratio“)
EXAMEN CLINIQUE
•TESTS OBJECTIFS
– Principe: Indirect switching using an exhaust
Nose
Interstimulus
Interval
Odorant
Clean Air
Main Exhaust (Vacuum)
EXAMEN CLINIQUE
•TESTS OBJECTIFS
Nose
Stimulus
Odorant
Clean Air
Main Exhaust (Vacuum)
EXAMEN CLINIQUE
•TESTS OBJECTIFS
– Principe: Direct switching method
Overall Flow
On
ISI
Off
Stim.
ISI
Time
• Pas de changements de flux remarqué pendant les switches !
• Temps de croissance du stimulus rapide
EXAMEN CLINIQUE
N1
Stimulation (H2S 4 ppm)
-10
P1
N1
[µV]
P2
Fz
Cz
Pz
0
10
P2
0
500
1000
1500 [ms]
2000
EXAMEN CLINIQUE
• Tests psychophysiques • Potentiels évoqués olfactifs
– rapide, pas cher, réutilisable
– bonne validation
– banque de données
normatives
– graduation du trouble
possible
– collaboration du patient
– dépendant du technicien
– préparation et examen long
– indépendant de la collaboration
du patient (bien que la qualité de
l’examen en dépende) p.e.
enfants
– Peu de graduation du trouble
possible (réponse présente ou
absente)
– objectif
EXAMEN CLINIQUE
A LA FIN DE L’EXAMEN CLINIQUE
• Graduation: Anosmie – Hyposmie – Normosmie ?
• Répondre à la question initiale
• Diagnostic ?
DIAGNOSTIC
• Les troubles de l’odorat sont-ils fréquents ?
15
10
5
0
Murphy, JAMA 2002
Landis, Laryngoscope 2004
Brämerson, Laryngoscope 2004
Age Groups (in years)
DIAGNOSTIC
Causes of olfactory loss
other (4 %)
congenital (4 %)
post-URTI (36 %)
idiopathic (18 %)
post-upper respiratory
tract infection(URTI)
sinunasal disorder (SND)
trauma
trauma (17 %)
idiopathic
congenital
SND (21 %)
other
Temmel, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 2002
DIAGNOSTIC
• POST – Infectieux (URTI):
•
•
•
•
Anamnèse
Parosmie (+/-)
Anosmie et Hyposmie
Age !
• Femmes : Hommes = 2:1
• Femmes > 50 ans Sugiura, 1998, Acta ORL
• Pas d’autres éléments suspects (mémoire,
céphalées, etc)
DIAGNOSTIC
Etiology of olfactory loss in relation to age
60
<41 years
41-60 years
>60 years
% of cases
40
20
0
SND
trauma
idiopathic
post-URTI
etiology of olfactory loss
Temmel, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 2002
DIAGNOSTIC
Causes of olfactory loss
other (4 %)
congenital (4 %)
post-URTI (36 %)
idiopathic (18 %)
post-upper respiratory
tract infection(URTI)
sinunasal disorder (SND)
trauma
trauma (17 %)
idiopathic
congenital
SND (21 %)
other
Temmel, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 2002
DIAGNOSTIC
• POST – Trauma:
•
•
•
•
Anamnèse
Parosmie (+/-) evtl. Phantosmie
Anosmie >> Hyposmie
Pas d’autres éléments bizarres (latence)
DIAGNOSTIC
Causes of olfactory loss
other (4 %)
congenital (4 %)
post-URTI (36 %)
idiopathic (18 %)
post-upper respiratory
tract infection(URTI)
sinunasal disorder (SND)
trauma
trauma (17 %)
idiopathic
congenital
SND (21 %)
other
Temmel, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 2002
DIAGNOSTIC
• Dans le contexte de problèmes rhinosinusiens
chroniques/aiguës:
• Anamnèse
• Symptômes nasaux
• Examen endoscopique correspondant
• Anosmie << Hyposmie
• Réagit aux corticoïdes systémiques ! (5 j essai et
revoir le patient)
• Patient a evtl. déjà un CT avec lui
DIAGNOSTIC
Causes of olfactory loss
other (4 %)
congenital (4 %)
post-URTI (36 %)
idiopathic (18 %)
post-upper respiratory
tract infection(URTI)
sinunasal disorder (SND)
trauma
trauma (17 %)
idiopathic
congenital
SND (21 %)
other
Temmel, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 2002
DIAGNOSTIC
• Environ 75 % des troubles peuvent être diagnostiqués
avec l’anamnèse , un bon examen ORL et un test
olfactif (+/- validé)
• Les 25 % autres ?
DIAGNOSTIC
Causes of olfactory loss
other (4 %)
congenital (4 %)
post-URTI (36 %)
idiopathic (18 %)
post-upper respiratory
tract infection(URTI)
sinunasal disorder (SND)
trauma
trauma (17 %)
idiopathic
congenital
SND (21 %)
other
Temmel, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 2002
DIAGNOSTIC
• Environ 75 % des troubles peuvent etre diagnostiqué
avec l’anamnese , un bon examen ORL et un test
olfactive (+/- validé)
• Les 25 % autres ?
• Idiopathique = on ne sait pas ! (diapo. ultérieure)
DIAGNOSTIC
Causes of olfactory loss
other (4 %)
congenital (4 %)
post-URTI (36 %)
idiopathic (18 %)
post-upper respiratory
tract infection(URTI)
sinunasal disorder (SND)
trauma
trauma (17 %)
idiopathic
congenital
SND (21 %)
other
Temmel, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 2002
DIAGNOSTIC
• Congénital:
• Kallmann-Syndrome (hypogonadisme hypogonadotrope,
stérilité, anosmie) Kallmann, Am J Ment Defict 1944
• Bardet-Biedl (Laurence-Moon) Syndrome
(retinitis pigmentosa, polydactylie, obésité, hypogonadisme, possible
retard mental) Kulaga, Nat Genet 2004
• CHARGE Association Chalhoui, Pediatrics 2005
• Johnson-McMillin syndrome (alopecia, surdité,
anosmie, hypogonadisme, agénésie dentaire) = syndrôme
neuroectodermal Johnson, Am J Hum Gen 1983
• ISOLE !! Abolmaali, Am J Neurorad 2002
DIAGNOSTIC
• Congénital:
• Anamnèse ! (vocabulaire trigéminal – gustatif) « ça sent sucré,
piquant etc »
• Anosmie et non pas Hyposmie
• Durée !
• IRM: coupes frontales, dépend du radiologue !
normal
hypoplasie des bulbes
DIAGNOSTIC
Causes of olfactory loss
other (4 %)
congenital (4 %)
post-URTI (36 %)
idiopathic (18 %)
post-upper respiratory
tract infection(URTI)
sinunasal disorder (SND)
trauma
trauma (17 %)
idiopathic
congenital
SND (21 %)
other
Temmel, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 2002
DIAGNOSTIC
AUTRES:
Suite à un rhume
Problème rhinosinusien
Traumatisme crânien
Congénital
Idiopathique
Maladies
neurologiques
/
neurodégénératives
/
psychiatriques (Parkinson, Alzheimer, SEP, Epilepsie) →
Examen neurologique / neuropsychologique / psychiatrique
Toxique / médicamenteux → Arrêter / Remettre / Arrêter
Pathologie générale (insuffisance rénale, hépatique,
diabète, maladies endocriniennes) → Prise de sang
EXCLURE
une
Tumeur
méningiome,..) → IRM
Schiffman, NEJM 1983
(esthésioneuroblastom,
DIAGNOSTIC
• Idiopathique: Quelques réflections
Doty, Science 1984
DIAGNOSTIC
• Idiopathique: Quelques réflections
• Age ?
• Postviral inapperçu ?
• Autres causes non connues jusqu’à ce jour ?
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
• PAROSMIE
– Postviral
– Posttraumatique
– …
→ Une parosmie est plutôt
rassurante
• PHANTOSMIE
–
–
–
–
–
Posttraumatique
Postviral
Tumeurs !
Psychiatrique !
Neurologiques !
→ Une phantosmie doit alerter
et on se doit d’exclure toute
cause grave
Chronische Riechstörungen
Basisdiagnostik: Anamnese (auslösende Ereignisse, zeitliche Entwicklung, begleitende Symptome, relevante Erkrankungen/Op‘s/Medikamente/Noxen),
HNO-Status, Endoskopie: Nase/Nasenrachen, orientierende überschwellige Schmeckprüfung$)
offensichtlich respiratorische Ursache
nicht offensichtlich respiratorische Ursache
(u.a. anamnestisch langsames Auftretender Riechstörung, vereinzelte Riecherlebnisse)
nein
12-/16-Identifikationstest
nein
mindestens 50. Perzentile
der normalriechenden
Altersgruppe erreicht?*)
Riechspalte einsehbar?
12-/16-Identifikationstest
nach Abschwellung
ja
ja
subjektive Besserung nach
Abschwellung?
12-/16-Identifikationstest
ohne Abschwellung
nein
ja
vollständiger SDI-Test
nein
mindestens 10. Perzentile
der normalriechenden
Altersgruppe erreicht? #)
ja
mindestens 50. Perzentile
der normalriechenden
Altersgruppe erreicht?*)
nein
ja
weiter bei „respiratorische Ursache“
keine nachweisbare
Riechstörung
Æ Beratung, keine Therapie
*) 50. Perzentile im
•12-Identifikationstest:
>11Jahre = 10
11-60 Jahre = 11
61-70 Jahre = 10
•16-Identifikationstest:
6-15 Jahre = 12
16 und älter = 14
#) 10. Perzentile des SDI:
6-15Jahre = 24,5
16-35Jahre = 30,3
36-55Jahre = 28,8
> 55Jahre = 27,5
$) Schmecken:
z.B. überschwellige
Schmecksprühlösungen
der Fa. Burkhardt
weiter bei
„nicht offensichtlich respiratorische Ursache“
nein
respiratorische Ursache
anatomisch
z.B. Choanalatresie, Kehlkopftotalextirpation, posttraumatische
Nasenstenose, Rhinolith, Nasen-/NNH-Tumoren
bei Nasen-/NNH-Tumoren: Probeexzision,
CT-NNH / ggf. MRT
Æ Operation,
bei Tumoren: adäquate Therapie,
bei Tracheostoma: „polite yawning“
entzündlich
bakteriell
z.B. chronisch eitrige und chronisch
hyperplastische Rhinosinusitis
nicht bakteriell
z.B. allergische Rhinitis, vasomotorische Rhinopathie, atrophische
Rhinitis, toxische Schleimhautschäden, Rhinitis medikamentosa
Æ bei chron. eitriger Rhinosinusitis: evtl.
mikrobiol. Abstrich, Zahnarzt
Æ bei chron. eitriger Rhinosinusitis:
gezielte Antibiose
jbei chron. hyperplastischer Rhinosinusitis: topische Kortikosteroide,
systemische Gabe kurzzeitig
jevl. Antibiose
CT-NNH bei ausbleibendem Erfolg
Æ ggf. Operation
Allergiediagnostik
ja
Æ Allergenkarenz,
spezifische
Immuntherapie,
antiallergische
Therapie mit
lokalen/system.
Antihistaminika
oder
Kortikosteroiden
kurzzeitigsystemisch/langzeiti
g systemsich mit
niedrigen Dosen;
langzeitig-lokal
auch sequentiell,
Mastzellstabilisatoren
ursächliche
Allergene?
Noxendiagnostik
pos.
Æ
Elimination
keine
Besserung
nein
Medikamentennebenwirkung
neg.
Æ Elimination
oder
Medikamentenumstellung durch
verordnenden
Arzt
keine Besserung
Æ unspez. sympt. Therapie, z.B.
salinische Lösungen, Nasenöle,
topische Kortikosteroide, bei Rhinorhoe
auch Antihistaminika
Nicht offensichtlich respiratorische Ursache
postviral
Definition: enger zeitlicher
Zusammenhang zu
viralem Infekt der oberen
Luftwege, der Patient darf
zwischen dem Ende des
Infektes und dem
Bemerken der Riechstörung nicht gerochen
haben
posttraumatisch
Definition: enger
zeitlicher Zusammenhang zu einem Kopftrauma (maximal ein
halbes Jahr; bei längerer
Dauer muss individuell
entschieden werden)
Riechverlust sofort, im
Einzelfall auch
verzögert.
andere
Kortikosteroidversuch
(systemisch, min. 10d)
Æ
Besserung?
ja
nein
V.a. ursächliche
internistische,
neurologische,
psychiatrische
Erkrankung
ja
nein
Æ Beratung, keine spez.
Therapie,
Therapieversuch mit
alpha-Liponsäure;
Riechtraining
Æ Beratung, keine spez.
Therapie
weiter bei respiratorische
(entzündliche) Ursache
MRT des Schädel Æ
Tumor o. a. pathologische
Veränderungen?
nein
Diagnostik durch Innere
Medizin, Neurologie oder
Psychiatrie
Æ Therapie durch Innere
Medizin, Neurologie oder
Psychiatrie
nicht bestätigt
ja
Beurteilung/Diagnostik
durch Neurologie oder
Neurochirurgie
nicht bestätigt
idiopathisch
Æ Beratung, keine spez.
Therapie
•
•
•
bestätigt
internistische Ursachen z.B.: Diabetes mellitus, Hypothyreose, Leberzirrhose, Niereninsuffizienz, perniziöse Anämie
psychiatrische Ursachen:z.B.: Hysterie, Schizophrenie
neurologische Ursachen z.B.: M. Parkinson, M. Alzheimer, Alkoholenzephalopathie, Epilepsie, multiple Sklerose
bestätigt
Æ Therapie durch
Neurologie/
Neurochirurgie und ggf.
HNO
CONSEQUENCES
• Manque d’un système d’alarme
– Nourriture périmée
– Fumée, feu, gaz non détectés
– Env. 40 % des patients ont déjà eu un accident ! Santos, Arch
Otolaryngol Head Neck Surg 2004
• Insécurité (pas de contrôle des odeurs corporelles)
• Diminution de la qualité de vie
– Plaisir ↓ de s’alimenter
– Pas d’odeurs agréables (printemps, partenaire,.…)
• Dépression
CONSEQUENCES
Complaints of patients
[% of all patients]
100
75
50
25
0
Temmel, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 2002
TRAITEMENT
• En fonction de l’origine
– Postvirale / Posttraumatique : Récupération spontanée
– Rhinosinusien : Corticoïdes systémiques, topiques; Chirurgie
– Toxique / Médicamenteux : Arrêt des médicaments /
exposition toxique
– Congénital : nihil, Informations
– Autres : souvent pris en charge par les spécialités
correspondentes (Neurologie, Psychiatrie, Médecine interne)
TRAITEMENT
• INFORMATIONS ET PRENDRE AU SERIEUX !
•
Récupération spontanée
– Postinfectieux:
Postinfectieux (Anosmie) au cours de l’année qui suit l’épisode
infectieux, 5% recupèrent totalement et 45 % regagnent une
fonction olfative correspondant à une hyposmie. Faulcon, Ann ORL Chir
Cervicofac 1999
– Posttraumatique: récupération totale rarisime, 10 % s’améliorent au
cours des deux ans après l’accident. Duncan, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 1995
•
•
•
Anatomie et expliquer le trouble (www.hug-ge.ch/rhinologie)
Rassurer et proposer un suivi
Médicaments en phase d’essai (Caroverine, Vitamine B, Acide
alpha-lipoïque, Zinc)
– Jusqu’à ce jour aucune évidence scientifique de leur efficacité.
GOÛT
MOINS DE PATIENTS, MOINS DE DONNEES !
• Anatomie, Physiologie, Biologie moléculaire
• Grandes séries cliniques
• Outils des tests
TAKE HOME MESSAGES
• Prenez au sérieux un trouble de l’odorat !
– Meme si c’est très rarement un signe d’une maladie grave
ou sous-jacent, le trouble olfactif a souvent un impact sur la
qualité de vie du patient.
• Testez, même avec un test « home made » c’est
mieux que de simplement demander.
• Cherchez les troubles qualitatifs, le patient n’en parle
pas toujours
REMERCIEMENTS
•
Consultation d’olfaction et gustation à Genève
(Depuis Décembre 2000)
– Merci à JS Lacroix de m’avoir fait confiance pour le développement de cette
consultation
– Merci à T Hummel qui m’a beaucoup appris sur les troubles chémosensoriels et
sur leur prise en charge
– Merci à Marianne Hugentobler, une formidable technicienne !
–
Merci à vous de nous envoyer des patients !
LES QUESTIONS OUVERTES !
• Quel est le rôle de l’olfaction chez l’homme ?
• Pour certaines fonctions de communication interpersonelle
• L’humeur
• L’intégration de stimulations olfactives au
niveau central
• Comment guérir les troubles de l’odorat ?
FUTUR
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