Grandeur et splendeur

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GRANDEUR PARADOXALE ET SPLENDEURS DE LA RDC,
TERRE CENTRALE AU CŒUR DE L'AFRIQUE
Diversité des richesses naturelles et touristiques
L'Afrique. est située au centre de l'espace mondial, au cœur des terres habitées. Elle
est le continent le plus amplement traversé par l'équateur et les deux tropiques, et, est
relié à presque tous les autres, à l'exception de l'Amérique dont elle n'est séparée que
par quelques milliers de kilomètres. En son sein, se trouve la RDC. Un pays aux
dimensions continentales, immensément riche en terres fertiles, sous-sols et ressources
naturelles, et, particulièrement diversifié dans sa composition humaine et, sa faune et
flore. Cette position géographique privilégiée ainsi que tous ces atouts font du Congo
une puissance potentielle et semblent l'avoir prédestiné à être l’espace névralgique de
l'histoire africaine contemporaine et à tenir un rôle de premier plan dans les enjeux des
luttes d’influence que se livrent les puissances rivales du bassin du Pacifique et du
monde Atlantique.
Caractéristiques physiques et humaines.
Position géographique
La RDC est traversée par l'Equateur, ligne centrale du monde, dans sa province de
l'Equateur et est comprise entre les tropiques boréal et septentrional. Dans sa partie
extrême occidentale, elle est traversée par le méridien central, référentiel de
Greenwich. Les deux lignes centrales
horizontale
et
verticale
y
sont
perpendiculaires.
Si
l'on
prend
une
mappemonde présentée sur deux pages,
celles-ci se séparent justement au niveau du
Congo. De même, lorsque l'on considère
deux droites qui traversent le monde en
diagonale, en prenant comme références la
pointe extrême de chaque point cardinal des
terres connues, le point d'intersection se
trouve au Congo.
Le Congo est situé entre 13°27' de latitude
Sud et 5°20' de latitude Nord. Du Nord au
Sud il totalise 2.190 km. D'Ouest en Est, il
s'étend sur 2.110 km en se plaçant entre 12°10' de longitude Est et 31°15' de
longitude Ouest. Couvrant une superficie de 2.345.000 km2, Il est après le Soudan et
l’Algérie, le pays le plus vaste d’Afrique. Plus de quatre-vingt fois la Belgique ; aussi
grand que presque toute l'Europe occidentale.
Outre son ouverture maritime d'environ 40 km sur l'Océan Atlantique, il partage 9.375
km. de frontières avec neuf pays limitrophes : l'Angola, le Burundi, le CongoBrazzaville, le Centrafrique, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.
Facteurs physiques
Son sous-sol est parmi les plus riches du monde. L'on y trouve la quasi totalité des
minerais connus. Son relief est exceptionnellement varié. Il aligne montagnes, plateaux
et plaines.
Le centre du pays est principalement occupé par l'immense Cuvette centrale, entourée
d'une chaîne de plateaux successifs qui remontent vers des montagnes dont certaines
atteignent plus de 5000 mètres de haut. Le fond de la cuvette est plat et abrite les lacs
Tumba et Mai-Ndombe. Les plus importants plateaux sont : au Sud, le plateau de
l'Ubangi, à l'Ouest, le plateau des Lunda,
au Nord, celui des Uele et à l'Est, les
monts Mayumbe.
La partie Est du pays est attenante au
fossé tectonique, le graben africain,
passant par l'Afrique centrale, formé du
miocène au quaternaire et où la
paléontologie situe la première apparition
de l'homme sur la terre. Elle est
essentiellement constituée de montagnes
volcaniques entrecoupées par la majorité
de Grands Lacs d’Afrique.
Les chaînes montagneuses ont des points culminants bien supérieurs à la moyenne
continentale. On distingue notamment :
les monts Ngoma au nord de la Lukuga (2.000 m de moyenne et le pic Sambirini de
2.250 m) ;
les monts Virunga au nord du lac Kivu célèbres par leurs volcans en activité (Karisimbi,
Nyamulagira, Nyiragongo) ou éteints (Mikeno, Visoke, Sabinio, etc...) ;
le massif du Ruwenzori perpétuellement couvert de glace ;
les monts bleus qui partagent le bassin du
fleuve Congo et les eaux du bassin du Nil ;
les monts Kundelungu, à l'Est de la Lufïra et à
l'Ouest de la Luapula et du lac Moéro ;
les monts Marungu situés au Sud-Ouest du lac
Tanganyika.
En dehors des massifs montagneux de l'Est, on
peut signaler la montagne du Mayumbe avec le
mont Uia (1.050m).
La région côtière se caractérise par une mince
plaine littoral d'environ 42 km.
Climat
Le pays connaît une grande diversité climatique. Des pluies régulières au courant de
l'année se répartissent uniformément sur toute l'étendue du pays et dépassent 1200
mm par an. Ce qui a pour conséquence : un cours régulier de l'unique fleuve du pays,
le Fleuve Congo, symbole de l'unité du pays. En effet, lorsqu'il pleut au Sud et que le
Nord connaît la saison sèche, quasi inexistante dans le septentrion du Congo, les
affluents du Sud assurent au Fleuve un débit constant. A l'inverse, lorsque le Sud
connaît la saison sèche, il pleut abondamment au Nord et les affluents de cette partie
du pays, gorgés d’eaux l'alimentent copieusement.
Des vents de diverses origines soufflent à travers le pays : les moussons provenant de
l'Océan Atlantique, des alizés drainés par le courant équatorial du Nord Est et ceux du
Sud Est en provenance de l'Océan Indien.
Le Nord du pays jouit du climat équatorial caractérisé par une seule saison, celle des
pluies. C’est la zone des marais et de la forêt vierge. Le reste du pays connaît un climat
tropical sec ou humide avec l’alternance d'une saison sèche et celles des pluies. Sec au
Sud, il produit une végétation dominée par une savane herbeuse plus ou moins fois
boisée ; humide au centre et au Nord-Est, il est favorable des forêts galeries. Dans la
région de hautes montagnes recouvertes d’une calotte glaciaire règne un climat
tempéré pluvieux favorable aux forêts denses et savanes arborescentes (bambous et
arbustes).
Quant à la température, la moyenne annuelle est de 25°C. à la côte, de 24-25°C. au
Nord de la Cuvette Centrale, au Nord Katanga, dans les deux Kasaï, à Kinshasa et dans
le Bas-Congo. Dans les zones montagneuses, elle est de 19°C.
Cette variété climatique permet une incroyable polyvalence des productions agricoles.
Outre les différentes espèces de bois, le pays produit coton, plusieurs sortes de
palmier, arachide, maïs thé, café, cacao, maïs, riz, fruits et légumes tropicaux et
tempérés, canne à sucre et multiples tubercules.
Hydrographie
L’hydrographie du Congo est une des plus riches d'Afrique. Le pays est traversé par l'un
des plus grands fleuves du monde dont le bassin couvre les 2/3 de la superficie du pays
et est irrigué par plus de deux mille énormes cours d'eau. Il héberge les plus grands
lacs d'Afrique.
A titre illustratif : le lac Tanganyika (photo ci-dessous) avec ses 32.000 km² de surface,
650 km de longueur et 80 km de largeur, 1.470 m de profondeur est le deuxième plus
grand lac du monde après le Baïkal (1.711 m), on pourrait même le classer parmi les
mers intérieures.
Les autres lacs sont :
le lac Albert qui est l'un des plus poissonneux du monde ;
le lac Kivu situé à 1.470 m d'altitude ( bassin du Nil) ;
le lac Edouard situé à 916 m d'altitude (bassin du Nil) ;
le lac Moero ;
le lac Bangwelo ;
le lac Tumba ;
le lac Mai Ndombe.
Le Fleuve a une longueur de près de 5.000 km (deuxième après le Nil), sa largeur
atteint 25 km au Pool Malebo (photo) Il possède un débit de 40.000 m³/seconde
(deuxième après l’Amazone). Il est le fleuve le plus régulier du monde (son débit ne
varie que de 1 à 3 alors que l'Amazone par exemple varie de 1 à 200 !). La puissance
du fleuve Congo est époustouflante. En plein Océan Atlantique, on reconnaît ses eaux à
plus de 45 km de l'estuaire.
Ses affluents sont de véritables fleuves. Par exemple, le Kasaï s'étale sur plus de 2.000
km ( il reçoit les eaux du Sankuru, de la Lulua, du Kwango notamment). L'Ubangi fait
encore mieux en longueur (2.300 km) et se rapproche très nettement des plus grands
fleuves d'Europe notamment la Volga (3.700 km) et le Danube ( 2.850 km).
Autres affluents d'envergure :
la Luvua qui déverse les eaux du le lac Moéro ;
la Lukuga alimentée par le lac Tanganyika ;
la Lomami ;
l'Aruwimi, l'Itimbiri, la Mongala, la Lulonga,
la Ruki (au centre) ;
Ce foisonnement de lacs et cours d'eau fait de la R D C la plus grande réserve d'eau
douce d'Afrique et lui confère un des plus puissants potentiel hydro-électrique du
monde.
Sites touristiques
Le Congo offre un large spectre de curiosités naturelles :
paysages caractéristiques des régions équatoriales,
subtropicales et tempérées, forêts variés, Fleuve
majestueux, gigantesques cours d'eau entrecoupés de
rapides et de chutes grandioses, montagnes recouvertes
de manteaux hétérogènes, lacs spectaculaires, massifs
volcaniques, grandes dépressions, faune d'une diversité
exceptionnelle.
Il contient 47% des forêts africaines et abrite 95% des
espèces de flore et de faune d'Afrique. Certaines espèces
tels okapi, rhinocéros blanc, gorilles de montagne,
certaines variétés de paons, de léopards et de perroquets,
Bonobo ou Chimpanzé pygmée, sont des spécificités
uniques au monde.
Ses sites sont parmi les plus impressionnantes d'Afrique
comme par exemple, le Lofoï, la chute la plus haute du
continent (photo).
Plusieurs splendides parcs naturels protègent sa faune et
sa flore.
Mont Kahuzi-Biega, 600.000ha, au Kivu, forêt de
bambous,
gorilles
en
liberté,
volcan
éteint
;
la Maiko, 100.000 ha, à cheval entre la province
Orientale et le Nord Kivu, okapi, paons, gorilles ;
Virunga, dans le Kivu (dernière photo, ci-dessous) ;
Garamba, province Orientale ; Kundelungu au Katanga
Salonga I dans le Bandundu ; Salongo II, dans l'Equateur
; l'Upemba ; parc de Boeck.
On peut aussi mentionner : la Cité de Kinkole et son
village des pêcheurs,
le Domaine de N'scle
et les Chutes de la
Lukaya à Kinshasa ;
Site et barrage d'Inga
et
les
chutes
de
Zongo,. dans le BasCongo
;
la plage et la station
balnéaire de Moanda,
le musée minéralogique de Likasi, les grottes de
Mbanza-Ngungu, les grottes de Bakwa Mulumba et
Kabeya Kamwanga, la forêt de perroquets de
Mpanga, Mutombo, la source d'eau thermale à Totre
et Nkoto, les chutes de Katende, Mbombo, Lulua et
Mayi Manene (où fut découvert le diamant congolais pour la première fois), les chutes
de Tembo ; les sources thermales de Katana et de Nyangezi.
Facteurs humains
L'élément humain caractérise plus spécifiquement le Congo. Il est peuplé par environ
55 millions d'habitants. Sa densité avoisinerait 15 personnes au
km2. Cette population est composée de plus ou moins 450
ethnies. Sur le plan culturel, on peut schématiquement distinguer
en fonctions des milieux naturels de vie, quatre grandes
catégories : les cultures des savanes du nord, les cultures de la
forêt, les cultures des savanes du sud et les cultures interlacustres
de l'Est.
Les habitants actuels du Congo sont des descendants des peuples
d'anciens Empires ou royaumes : le royaume Kongo, l'Empire
Lunda, l'Empire Luba, le groupe Bolia, les sociétés Lele et Kuba, le
royaume des Azande, le royaume Mangbetu, les peuples
interlacustres du Kivu dont le Yira et le Hunde-Shi.
Il y coexiste différentes formes de structuration sociétale : les
systèmes de filiation patrilinéaire, matrilinéaire,
ou matripatrilinéaire ; les modes de gouvernance patriarcal ou matriarcal,
et, des traditions endogamique, exogamique, monogamique,
polygamique ou polyandrique.
L'accès à la formation générale, la découverte des pratiques contemporaines, la vie
citadine et l'évolution particulière du rôle de la femme dans la société congolaise ont
provoqué un
profond et rapide changement des mentalités et des mécanismes
organisationnels à tous les niveaux de la vie sociale. Et ce de manière plus accentuée
dans les grands centres urbains et
leurs banlieues.
Sur le plan linguistique, à côté des
dialectes, au nombre de près de 400,
l'homogénéisation est passée par
l'usage d'une langue officielle, le
français
et
de
quatre
langues
nationales : le Lingala, le Kiswahili, le
Kikongo et le Tshiluba. Au sommet de
la pyramide linguistique, l'anglais
essaie de se positionner à côte du
français
Malgré cette pluralité des langues, valeurs et habitudes, des similarités culturelles
fondamentales constituent une lame de fond qui soudent les peuples du Congo. Par
ailleurs, le partage d'un destin commun et d'une même historiographie parsemée
d'embûches inextricables a conduit les congolais à bâtir les socles de l'unité de leur
pays et à se forger une identité fondée sur une communauté culturelle transcendant les
bases ethniques traditionnelles. La Ville de Kinshasa est l’exemple par excellence de
cette dynamique.
Provinces et régions
L'organisation administrative du pays se décline, par ordre décroissant d'étendue en
provinces, districts, territoires, collectivités, localités ou villages et quatiers.
Actuellement, la RDC est composée de onze provinces : la ville de Kinshasa, capitale du
pays, le Bandundu, le Bas-Congo, l'Equateur, le Katanga, le Kasaï Occidental, le Kasaï
Oriental, le Nord Kivu, le Sud Kivu, le Maniema, et la Province Orientale.
Jusqu'en 1988, le Maniema, le Nord Kivu et le Sud Kivu formaient une seule entité, la
région du Kivu Laboratoire expérimental de la décentralisation, la région fut, en 1989,
subdivisée en ces trois provinces. Dans le contexte de cette brève monographie des
provinces, c'est en terme de région que sera décrit le Kivu.
Ville de Kinshasa
Kinshasa n'est pas seulement la Capitale administrative et
politique mais est aussi le plus grand centre culturel du pays.
Erigée en onzième province du pays, la Ville de Kinshasa,
s'étend sur une superficie de 9956 km², soit 0,4% de la
superficie totale du Congo, avec une population estimée à 7
millions d'habitants. C'est une des grandes métropoles
d'Afrique.
Construite au Nord Est du Bas-Congo, la capitale est limitée
par : au Nord, le Fleuve, qui la sépare de Brazzaville ; au
Sud, les provinces du Bas-Congo et de Bandundu ; à l'Est, la
province de Bandundu ; à l'Ouest, la province du Bas-Congo.
La langue nationale la plus courante est le lingala. La
communauté kinoise est composée de quasi tous les peuples
du Congo.
Kinshasa dispose d'un grand nombre d'industries manufacturières et occupe la première
place dans l'industrie textile, chimique et alimentaire dans le pays. Elle constitue un
vaste marché d'écoulement et de consommation de produits agricoles provenant
essentiellement des provinces de Bandundu, Bas-Congo, Equateur, Orientale et Kivu.
Kinshasa et ses environs disposent des aires à vocation agricole où se développent des
cultures maraîchères et des activités agro-industrielles.
Carrefour des échanges commerciaux nationaux et internationaux, Kinshasa est reliée
au reste du pays et du monde par l'aéroport international de N'Djili, situé à 25 km du
centre ville. Elle dispose également d'un aéroport secondaire, Ndolo, pour des avions de
petite envergure. En outre, elle est dotée d'une infrastructure routière, ferroviaire et
fluviale qui la relie à plusieurs régions de l'intérieur du pays.
Bandundu
Située au Sud-Ouest du pays,
la province de Bandundu est
constituée de trois districts :
Kwilu, Kwango, Maindombe et,
comporte
deux
villes
principales : Bandundu, le
chef-lieu, et Kikwit.
Elle couvre une superficie de
295.658 km2, soit 12,6% de
la superficie totale du Congo.
Elle est limitée par : au Nord,
la province de l'Equateur ; au
Sud, l'Angola ; à l'Est, la
province du Kasaï Occidental ;
à l'Ouest, la province du Bas-Congo, la Ville de Kinshasa et le Fleuve qui la sépare de la
République du Congo.
Les langues nationales usitées sont : le kikongo dans le sud et le lingala dans le Nord.
Dans la région règne un climat tropical humide à deux saisons : une saison sèche (de
mai à octobre) et une saison de pluie (de novembre à avril).
Le Bandundu présente deux physionomies phyto-géographiques bien distinctes : le
Nord (districts de Maindombe et Kwilu) couvert de forêts denses et humides et le Sud
(district de Kwango), domaine des savanes et de grandes prairies.
La province est essentiellement agricole et pastorale. Elle est réputée pour l'exploitation
du bois. La production agricole y est très variée. Cultures vivrières : arachide (premier
plan), manioc, maïs. Cultures industrielles : fibres (urena Lobata), servant pour le
tissage des sacs, palmier à huile, cacaoyer, café, l'hévéa et coton. L'élevage de bovins,
porcins, ovins et caprins est pratiqué surtout dans le Sud.
Sur le plan minier, des indices de diamant et d'or sont signalés dans le district de
Kwango.
Plusieurs cours d'eau traversent le Bandundu : les rivières Kasaï, Kwilu, Kwango et
Lukemie.
Le Bandundu dispose d'un réseau fluvial navigable remarquable et d'une route
nationale le reliant à Kinshasa.
La province est dotée de deux aéroports d'intérêt national situés à Bandundu et à
Kikwit, de trois pistes secondaires à Kiri, Nioki et Inongo et de plusieurs petites pistes
publiques et privées.
Bas-Congo
Situé à l'Ouest du pays, le
Bas-Congo comprend trois
districts : Lukaya, Cataractes
et Bas-Fleuve ainsi que deux
villes principales : Matadi, le
chef-lieu,
et
Borna.
Sa
superficie est de 54.07S
km², soit 2,5% de la
superficie totale du pays.
Après la ville de Kinshasa,
c'est la plus petite province
du pays. Elle est limitée par
: au Nord, la République du
Congo; au Sud, l'Angola ; à
l'Ouest, l'Enclave angolaise
de Cabinda et l'Océan Atlantique ; à l'Est, la ville de Kinshasa et le Bandundu. Elle
constitue l'unique accès autonome du pays à l'océan.
Le Kikongo est la langue nationale la plus parlée dans la province.
Elle a également une vocation agro-forestière. Elle produit le manioc, la canne à sucre,
(première place), la banane, la patate douce, le café, le
palmier à huile (troisième place), le cacao et le bois. Peuplée
essentiellement de Limba, la forêt du Mayumbe constitue une
grande richesse. Le Bas-Congo pratique aussi l'élevage des
caprins, ovins, porcins et bovins.
Avec son gigantesque barrage hydroélectrique d'INGA et ses
puits de pétrole, le Bas-Congo est incontestablement le géant
du domaine énergétique du pays. Il est actuellement le seul
producteur de pétrole. Sur le plan minier, on dénombre des
indices de gisements de : bauxite, phosphate, sel gemme,
potasse, fer, or, diamant et sable asphaltique.
Le Bas-Congo possède une infrastructure routière et
ferroviaire en réseau coordonné fiable, permettant des
échanges commerciaux, entre le reste du pays et le monde. Son réseau routier totalise
623 km de routes dont l'axe Matadi-Kinshasa (355km) constitue l'épine dorsale. La
région
dispose
également
d'un
important réseau ferroviaire constitué
par la voie ferrée Matadi-Kinshasa
(365 km), qui fait partie du tronçon
de la voie nationale et joue un rôle
vital dans l'économie du pays.
Hérités
du
Congo
belge,
ces
infrastructures de transport ainsi que
le matériel roulant n'ayant pas été
d'une manière générale ni bien
entretenus ni renouvelés, durant les
décennies
qui
ont
suivi
l'indépendance du pays, se sont
gravement détériorés. Ce qui, entre
autres, entrave sérieusement la
croissance économique de la RDC.
Le cours inférieur du fleuve Congo, bief maritime, couvrant 148 km est l'unique voie
d'importation et d'exportation du pays entièrement située en territoire national. On
observe un intense trafic tant maritime que fluvial sur ce bief.
La région compte deux aéroports d'intérêt national : Matadi et Muanda, et plusieurs
pistes disséminées à travers la province.
Equateur
La province de l'Equateur est située au Nord-Ouest du
Congo. Elle comporte les districts de Tshuapa, SudUbangi, Equateur, et Mongala ainsi que les villes de
Mbandaka (photo), chef-lieu, Zongo et Gbadolite.
L'Equateur s'étend sur 403.292 km2, soit 17,2% de la
superficie totale du pays. Elle est limitée par : au
Nord, la rivière Ubangi qui la sépare de la République
Centrafricaine ; au Sud, le Bandundu et des deux
Kasaï ; à l'Est, la province Orientale ; à l'Ouest, la
République du Congo de laquelle elle est séparée par
la rivière Ubangi et le Fleuve.
Le lingala est la langue nationale utilisée.
Le climat principalement équatorial y a favorisé une
vaste forêt luxuriante ainsi qu'une agriculture
hétérogène. Le wenge, le kambala et le tola, essences
très prisées pour leur haute qualité dans l'industrie du
bois, constituent l'essentiel de la richesse de la forêt
dense qui couvre presque la totalité de. cette région, en
faisant ainsi la première productrice du bois précieux
du Congo.
Première province des cultures industrielles du Congo,
l'Equateur produit : le palmier à huile, le cacaoyer, le
cotonnier, l'avocat et le tabac. Elle est la première
productrice d'hévéa et deuxième productrice de café,
derrière la province Orientale.
Elle produit également le riz, le maïs, l'arachide, la
banane plantain, le soja et pratique l'élevage de
volailles, caprins, porcins, bovins et ovins, dans
l'extrême Nord.
Outre le réseau routier, les cours d'eau offrent à la
province des possibilités de communication non
négligeables. L'Equateur est traversée du Nord-Est au Sud-Ouest par le fleuve et ses
principaux affluents. Les rivières, aussi grandes que des fleuves, .Lulonga, Lopori,
Maringa, Ikelemba, Ruki, Busira, Tshuapa, Lomela, Salonga et Momhoyo constituent
l'essentiel des voies de communication dans le Sud. Tandis que les rivières Mongala,
Ngiri et Ubangi relient de nombreux centres du Nord de l'Equateur, tels que MobayiMbongo, Zongo, Libenge, Bomongo, Businga et Busu-Modjebo, au fleuve.
Le réseau routier constitue le maillon. faible des infrastructures de communication.
L'axe principal Zongo-Gemena-Bumba au Nord joue un rôle capital pour l'activité
agricole de la province. Un autre axe routier important existe dans la partie Sud, une
route qui relie les principaux centres d'Ikela, Bokungu, Boende et Ingende au port de
Mbandaka. Elle permet aussi la communication entre la province Orientale et le Kasaï
Oriental.
L'Equateur dispose de trois aéroports d'intérêt national à Mhandaka, Ghadolite et
Gemena. ainsi que d'aérodromes secondaires.
Kasaï Occidental
La province du Kasaï Occidental est située
au Sud-Ouest du pays. Elle comprend deux
districts : le Kasaï et la Lulua. Kananga en
est le chef-lieu (photo).
Elle s'étend sur une superficie de 156 967
km², soit 6,7% de la superficie totale du
pays.
Elle est limitée au Nord par la province de
l'Equateur, au Sud par le Katanga et
l'Angola, à l'Est par le Kasaï Oriental et à
l'Ouest par le Bandundu.
La langue nationale utilisée est le tshiluba.
Il y règne un climat tropical humide avec
une saison sèche plus longue dans le sud,
entre 3 et 5 mois.Dans le domaine agricole, le Kasaî Occidental se distingue par le soja
dont il est le principal producteur du pays et la culture du haricot.
Le Nord se caractérise par l'exploitation forestière et les cultures industrielles : palmier
à huile, coton, café et tabac. Dans le sud sont concentrées les cultures vivrières :
manioc, maïs, arachide, riz haricot, soja ainsi que l'élevage des porcins, caprins, bovins
et ovins.
Bien qu'il soit baigné par plusieurs cours d'eau : le Sankuru, le Kasaï, le Loange, et la
Lulua, le Kasaï Occidental ne comporte qu'une centrale hydroélectrique.
La province est réputée pour son diamant de joaillerie concentré en grande partie à
Tshikapa.
Au niveau des moyens de transport, le
Kasaï occidental dispose d'un réseau
coordonné et maillé de routes, voies
ferroviaire et fluviale qui lui permet la
commercialisation et l'écoulement de ses
produits agricoles vers les divers centres
de consommation.
La province est traversée du Sud-Est au
Nord Ouest par une voie ferrée provenant
du Katanga et allant jusqu'au port d'Ilebo
sur la rivière Kasaï. Ce tronçon relie les
divers
centres
vitaux
Tshimbulu,
Kamanga, Demba et Ilebo. Elle compte
1.909 km de routes nationales, 1.230 km de routes régionales primaires et 859 km de
routes secondaires concentrées dans le Sud. Le Nord par contre ne dispose que d'un
seul axe routier qui relie le Parc National de la Salonga au Sud de la province en
passant par Diekese.
La rivière Kasaï, un des plus grands affluents du Fleuve, est navigable d'Ilebo à son
confluent par bateaux de gros tonnage (500 tonnes) et de Bwakafunyi en amont d'Ilebo
par de petits bateaux. Les rivières Sankuru et Lukemie, affluents du Kasai, sont
également navigables. La partie Sud dispose de deux aérodromes d'intérêt national,
Kananga et Tshikapa et d'autres à l'usage de petits avions.
Kasaï Oriental
La province du Kasai Oriental est située au centre
du pays. Elle comprend trois districts : Kabinda,
Tshilenge et Sankuru. La ville de Mbuji-Mayi en
est le chef-lieu photo).
Sa superficie est de 168.216 km2, soit 7 % de la
superficie totale du Congo.
Elle est limitée au Nord par les provinces de
l'Equateur et Orientale, au Sud par le Katanga, à
l'Est par le Maniéma et le Katanga et, à l'Ouest
par le Kasai Occidental.
Le
tshiluba
est
la
langue
nationale
prépondérante.
Par sa végétation et son climat, le Kasai Oriental
se subdivise en deux régions bien distinctes au
niveau du biotope : le Nord et le Sud.
Le Nord, correspondant au district de Sankuru, est couvert de forêts denses et
humides. Le climat y est tropical humide, caractérisé par une saison sèche très courte
de 1 à 3 mois.Les principales activités agricoles y sont orientées vers l'exploitation
forestière et les cultures industrielles tels : palmier à huile, café et hévéa.
Le Sud, contenant les districts de Tshilenge et Kabinda, est couvert de savanes.
Le climat y est tropical sec avec une saison sèche beaucoup plus longue (3 à 5 mois).
C'est une région à vocation agro-pastorale. Il est le premier producteur de caprins du
pays et se consacre principalement aux cultures vivrières.
Le Kasai Oriental est surtout connu pour son diamant industriel.
Sur le plan énergétique, la province
compte trois barrages hydroélectriques.
L'essentiel des voies de communication
du Kasai Oriental est constitué d'un
réseau
routier
relativement
dense
s'articulant autour des principaux axes
suivants : Lodja-Lomela-Ikela, LodjaKatako
Kombe-Kindu,
Mbuji-MayiLubao-Kibombo et Mwcne Ditu-LuputaKamina. Quoique défectueux, ce réseau
joue
un
rôle
vital
dans
l'approvisionnement
en
denrées
alimentaires de la province.
La partie Sud du Kasai Oriental est
traversée
par
un
important
axe
ferroviaire facilitant la communication avec le Katanga au Sud et le Kasai Occidental à
l'Ouest jusqu'au port d'Ilebo.
Le transport fluvial dans le Kasai Oriental est presqu'inexistant par manque de cours
d'eau navigables dans la région. Toutefois les rivières Sankuru, Lubefu, Lomela et
Tshuapa permettent d'assurer le transport vers le Kasaï Occidental et l'Equateur.
Le Kasai Oriental compte deux aéroports nationaux situés respectivement à Mbuji-Mayi
et à Lodja. Il existe aussi des pistes secondaires exploitées par des privés.
Katanga
La province du Katanga est située au Sud-Est du Congo. Sa superficie est de 496.877
km² soit 21,2% de la superficie totale
du pays.
Deuxième province du pays après la
Province Orientale, par son étendue, le
Katanga est limité au Nord par la
région du Kivu, plus précisément par la
province du Maniema, au Nord-Ouest
par les deux Kasaï, à l'Ouest et au
Sud-Ouest par l'Angola, au Sud et au
Sud-Est par la Zambie et à l'Est par le
lac Tanganyika qui fait frontière avec la
Tanzanie.
Elle
comprend
les
districts
de
Tanganyika,
Haut-Lomami,
HautKatanga
et
Lualaba
ainsi
que les villes de Kolwezi, Likasi et
Lubumbashi, le chef-lieu.
On y parle le kiswahili.
Géant de l'industrie minière, le Katanga fournit à lui seul 60% de la production
mondiale de cobalt, ce qui place le Congo en tête des pays producteurs de ce métal.
Dans les années quatre-vingts, il fut en cinquième position pour le cuivre, avec 6% de
la production mondiale.
Il possède, en outre, divers autres minerais : le zinc, l'argent, le cadmium, l'étain, le
plomb, le manganèse, l'uranium, le palladium, le platine, l'or, bref quasi tous les
éléments du tableau de Mendeléev.
L'existence d'importants gisements miniers, l'implantation de plusieurs sociétés
industrielles et les activités agro-pastorales ont contribué au développement d'un vaste
réseau routier et ferroviaire, d'intérêt régional et national, surtout dans la partie
méridionale de la province. Les principaux axes routiers sont : Musoshi-Lubumbashi,
Likasi-Kolwezi, Lubumbashi-Kipushi et Lubumbashi-Likasi.
La voie ferroviaire passe par les principaux centres névralgiques : Lubumbashi, Likasi,
Kolwezi, Dilolo, Kamina, Kalemie (photo),
Bukama, Kabongo et Kongolo.
La région est pratiquement dépourvue de
rivières navigables. En effet, sur le
Fleuve, dont la partie qui traverse la
région est dénommée Lualaba, seul le
tronçon fluvial Bukama-Kongolo se prête
à la navigation. Dans sa partie orientale,
les rivières Luvua et Lukuga principaux
affluents du fleuve (Lualaba), qui le
relient respectivement aux lacs Moero et
Tanganyika, ne sont navigables que sur
de petits tronçons de Kiambi et à environ
20 km de leurs confluents. La rivière
Luapula, qui constitue la frontière
orientale avec la Zambie, est navigable de Kasenga jusqu'au lac Moero (100 km). Les
lacs Tanganyika et Moero, en plus des transactions commerciales, assurent la liaison
avec les pays voisins : la Tanzanie, la Zambie et le Burundi.
Le Katanga dispose de quatre aérodromes dont l'un, la Luano à Lubumbashi. est
international et les trois autres à vocation nationale sont à Kolwezi, Kalemie et Kamina
La région est aussi pourvue de pistes à usage de petits porteurs et ceci pratiquement
dans tous les chefs-lieux des territoires.
Kivu
Situé à l'Est du Congo, le Kivu est,
depuis
1989,
subdivisé
en
trois
provinces : Nord Kivu, Sud Kivu et
Maniema. Les villes principales sont :
Bukavu, Goma et Kindu, chefs-lieux des
trois provinces.
Le Kivu s'étend sur 256.803 Km2, soit
11 % de la superficie totale du Congo. Il
est limité au Nord par la Province
Orientale, au Sud par le Katanga et le
Kasai Oriental, à l'Ouest par le Kasai
Oriental et à l'Est par l'Ouganda, le
Rwanda ainsi que par le lac Tanganyika
qui le sépare du Burundi et de la
Tanzanie.
La langue nationale la plus répandue est le kiswahili.
Avec ses volcans, ses parcs naturels et ses grands lacs, le Kivu offre un cadre
touristique sans équivalent. Les chaînes montagneuses aux pics très élevés ont généré
un micro climat tempéré qui a comme corollaire une exceptionnelle diversification des
cultures, élevant le Kivu au rang de véritable grenier national. Il est le premier
producteur de banane, patate douce, igname, pomme de terre et légumineuses
(haricot, pois, etc....), sorgho, millet et d'une large gamme de fruits et légumes pour ce
qui est des produits vivriers, et,
canne à sucre, palmier à huile, café,
tabac, thé et coton en ce qui
concerne les cultures industrielles.
La culture des plantes médicinales
telles que le quinquina et le pyrèthre
constitue une spécialité de la région.
L'élevage ovin, caprin et bovin place
le Kivu respectivement en première
et deuxième positions sur le plan
national.
Au niveau minier, le Kivu est réputé
pour ses gisements d'étain, il est le
premier producteur de ce minerai au
Congo. On y trouve aussi de l'or, de la monazite, du niobium, du fer, du plomb, du
colombo-tantalite, du wolframite et du pyrochlore. D'importantes concentrations de gaz
méthane sont signalées dans les eaux du lac Kivu.
Sur le plan énergétique, le Kivu possède une grande centrale hydroélectrique installée
sur la rivière Ruzizi et plusieurs petites centrales essaimées dans les zones minières.
L'insuffisance relative des voies de communication constitue un obstacle majeur pour le
développement de cette région du pays. En effet, certaines parties de celle-ci sont
pratiquement enclavées et posent des problèmes d'intégration régionale et nationale.
Le Kivu compte 7.464 km de routes nationales et régionales. Les principaux axes
routiers sont : Bukavu-Walikale-Lubutu, Bukavu-Mwenga-Kasongo, Punia-KinduKibombo, Kabare et Fizi-Uvira-Bukavu.
Longue de 350 km, la voie ferrée en provenance du Katanga est d'une importance
capitale car elle relie la partie non navigable du fleuve comprise entre Kongolo
(Province du Katanga) et Kindu (Province du Maniéma). Sur son cours moyen, le Fleuve
est navigable de Kindu à Ubundu. Les rivières Elila et Lowa, principaux affluents du
Fleuve, sont navigables respectivement de Fundi-Sali et de Ongaka jusqu'à leurs
confluents.
Les lacs frontaliers Tanganyika, Kivu et Edouard permettent aussi l'écoulement des
produits agricoles et constituent une ouverture vers les pays voisins.
Il existe trois aéroports importants situés à Goma, Bukavu et Kindu ainsi que plusieurs
aérodromes à l'usage de petits porteurs.
Province Orientale
Située au Nord-Est du pays, la
province Orientale comprend les
districts suivants : Tshopo, BasUele, Haut-Uele, Ituri. Kisangani
(photo) en est le chef-lieu.
La province Orientale a une
superficie de 503239 km², soit
21,4 % de la superficie totale du
pays. C'est la plus vaste
province du Congo. Elle est
limitée au Nord par la rivière
Mbomu qui la sépare de la
République Centrafricaine et du
Soudan, au Sud par le Nord
Kivu, le Maniéma et le Kasaï
Oriental, à l'Est par l'Ouganda et à l'Ouest par la province de l'Equateur.
Les langues nationales les plus usitées sont le lingala et le kiswahili.
Il y règne deux types de climat : équatorial et tropical humide
Outre les pêcheries Wagenia et les célèbres mines de Kilio-Moto, la province produit en
abondance : bovins, palmier à huile, riz, maïs, haricot, arachide, igname, banane.
Par ailleurs, la forêt de la province abrite une faune d'une diversité exceptionnelle et,
renferme de multiples essences de bois de haute qualité dont l'Afromosia.
Des gisements de diamant, fer, étain, colombo-tantalite, y sont disséminés.
Des schistes bitumineux le long de la rivière Lomami ainsi que des traces
d'hydrocarbures au lac Albert ont été décelés.
Quatre centrales hydroélectriques ainsi que quelques centrales thermiques alimentent
en électricité les principaux centres urbains d'intérêt économique de la région.
La province Orientale dispose d'une infrastructure routière, ferroviaire, fluviale et
aérienne cohérente. Elle compte 2.939 km de routes nationales, 3.075 km de routes
régionales secondaires et 3.578 km de routes régionales prioritaires que relaient en
certains endroits des cours d'eau navigables. Les principaux axes routiers convergent
vers Kisangani. Une voie ferrée traverse la province de l'Est à l'Ouest, tandis qu'une
deuxième relie la ville de Kisangani à celle d'Ubundu. L'axe ferroviaire Munghere-IsiroButa-Aketi dans le Nord permet l'acheminement des produits agricoles vers le port de
Bumba sur le fleuve. Tandis que l'axe Ubundu-Kisangani permet de relier le Sud au
chef-lieu. Les voies fluviales permettent l'évacuation des produits agricoles et forestiers
vers d'autres centres de consommation.
Outre les pistes aériennes d'intérêt local à Isiro, Bunia et Buta, l'aéroport international
de Kisangani relie la région au reste du pays.
Hélène Madinda
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