étude - Le Figaro

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L’emploi et l’investissement en
France en 2012, premier bilan et
première tendance 2013
A travers les données de l’observatoire de
l’emploi et de l’investissement de Trendeo
Une année de glissement
La
conjoncture économique s’est dégradée au cours de
l’année 2012.
Après la très dure année 2009, l’économie française se
redressait jusqu’à la mi-2011.
En 2011, les créations d’emploi étaient en baisse, mais les
suppressions étaient également en réduction : la tendance de
l’économie était incertaine.
Pour l’année 2012, les créations continuent à baisser, et les
suppressions sont orientées à la hausse : l’économie
française s’installe dans une tendance dépressive.
La France n’est pas une île, et cette tendance s’inscrit dans
une conjoncture européenne elle-même très dégradée. Une
reprise dépend donc en grande partie de facteurs extérieurs.
L’enquête trimestrielle de conjoncture de l’INSEE sur
l’industrie manufacturière montre ainsi que l’indicateur de
conjoncture le plus négatif est celui de la demande étrangère
– on peut relier ce point au fait que, depuis juillet 2012,
l’euro a augmenté de 10% face au dollar.
L’indicateur Markit PMI des acheteurs européens montre un
double phénomène : une amélioration de la conjoncture
européenne sur la fin 2012, mais une dégradation pour la
France. Il est donc extrêmement difficile de prévoir
l’évolution de la tendance en 2013. Le mois de janvier
s’inscrit cependant en forte dégradation, avec les annonces
de Renault et Goodyear.
Les différents secteurs de l’économie française ne sont pas
logés à la même enseigne : du commerce de détail à
l’industrie automobile, les performances en matière d’emploi
sont très divergentes.
Par type d’activité, la production d’énergie progresse en
2012, de même que la logistique. La production industrielle,
en revanche, renoue avec de fortes suppressions d’emplois.
Géographiquement, les disparités sont également très fortes.
La région Île-de-France continue à souffrir des difficultés de
l’automobile, alors que la région Pays-de-la-Loire bénéficie
de la bonne conjoncture dans l’aéronautique et d’un secteur
informatique important.
Un point encourageant en 2012 : les investissements massifs
annoncés en avril dans le secteur de l’éolien en mer. Une
bonne façon de rappeler que, depuis 2009, les secteurs
« verts » suivis par Trendeo ont créé près de 24 000 emplois
nets. Ce n’est que la moitié des emplois perdus dans
l’automobile, mais c’est indéniablement une filière qui
représente un enjeu majeur pour l’économie française.
Chacun des utilisateurs de l’observatoire de
l’investissement et de l’emploi, aura, pour son compte,
réalisé en 2012 des analyses stratégiques, commerciales,
territoriales ou sectorielles. Nous continuons à vous
adresser cette synthèse qui offre un aperçu de la
richesse des informations contenues dans cette base de
données créée en 2009.
David Cousquer
Créateur et gérant de Trendeo
Les services ne relaient plus l’industrie
Les
secteurs de l’économie connaissent des orientations
divergentes. L’industrie manufacturière demeure le secteur
le plus en difficulté, avec une forte augmentation des
suppressions nettes d’emplois en 2012. A l’opposé, le secteur
de l’enseignement, heureusement plus protégé, inverse la
tendance des années 2009-2011. Parmi les secteurs en
amélioration on trouve le secteur de l’électricité et du gaz, le
secteur du transport et de la logistique (qui continue
cependant à perdre des emplois, mais en nombre quatre fois
inférieur au maximum de 2010).
Commerce
Hébergement et restauration
Autres services
Information et communication
Electricité et gaz
Conseils et services spécialisés
Bâtiment et travaux publics
Santé humaine et action sociale
Arts et spectacles
Eau et déchets
Activités extra-territoriales
Activités immobilières
Agriculture, sylviculture et pêche
Industries extractives
Activités financières et d'assurance
Enseignement
Administration publique
Transports et logistique
Industrie manufacturière
2012
12 720
6 931
4 361
2 133
10 633
3 735
-3 027
3 678
1 607
891
-3
436
-456
-30
-2 831
9 439
-9 339
-4 482
-23 897
Dans les secteurs dont la situation se dégrade, on trouve les
secteurs des services comme le commerce, l’information et
la communication, le BTP et les activités immobilières, les
administrations publiques hors enseignement. Pour le
secteur du commerce, le solde net des emplois créés a été
divisé par presque trois de 2010 à 2012, signe que les
secteurs du tertiaire ne peuvent indéfiniment relayer
une industrie qui est à la peine.
Variation 2012-2011 Total 2009-2012
-10 297
85 322
642
38 156
-1 781
28 633
-12 411
28 532
9 327
15 527
-1 468
13 957
-10 875
12 545
-1 963
10 196
669
6 385
-131
4 715
98
1 431
-2 401
1 335
-610
-738
571
-1 687
-1 601
-4 587
23 245
-35 050
-11 951
-57 790
8 049
-60 854
-20 293
-121 946
Solde net des annonces de créations et
suppressions d’emplois dans les différents
secteurs de l’économie française, en 2012
(colonne de chiffres 1).
Ecart entre le solde net 2012 et le solde net
2011 (colonne 2).
Total des emplois créés et supprimés de
2009 à 2012 (colonne 3).
L’industrie manufacturière à la peine
Comme
l’indiquent le tableau trimestriel ci-dessous et le
tableau détaillé par secteur, page suivante, l’industrie
manufacturière est retombée dans une situation récessive en
2012.
Alors que la reprise était en cours de 2009 à 2011, et que
l’industrie manufacturière a brièvement, début 2011, créé
à nouveau des emplois, la dégradation est continue depuis
lors.
5 000
-5 000
-10 000
-15 000
-20 000
-25 000
-30 000
Pendant deux trimestres,
fin 2010 et début 2011,
l’industrie française a
recréé des emplois.
-35 000
-40 000
Evolution du solde net trimestriel des emplois créés et supprimés dans
l’industrie manufacturière, 2009-2012.
Comme l’indique le tableau de la page suivante, dans
l’automobile, la situation était presque à l’équilibre
entre créations et suppressions d’emplois, en 2011. En
2012, plus de 12 000 suppressions nettes d’emplois ont
été annoncées, à peine moins de la moitié du niveau de
2009. PSA, Renault et Honeywell ont annoncé les
suppressions les plus importantes.
Le matériel électronique, l’optique et le matériel
informatique, mais aussi la plasturgie, ont vu leur
situation se détériorer en 2012. Dans l’électronique,
Alcatel et Technicolor ont fermé des sites de grande
taille.
La pharmacie subit sa quatrième année consécutive de
pertes d’emplois. Dans ce secteur, les annonces les plus
importantes ont été faites par Bristol-Myers-Squibb,
Sanofi-Aventis, Cephalon et Merck (près de 2000
emplois supprimés à eux quatre).
Les industries alimentaires connaissent, à la suite de
la faillite du groupe Doux, leur première année de
pertes nettes d’emplois. Le secteur des boissons
supprime également des emplois, à un niveau supérieur
à celui de 2009 – Kronenbourg et Coca-Cola ont
notamment annoncé des réductions d’effectifs.
Des secteurs producteurs de matériaux comme le
papier/carton et le secteur du Verre, plâtre et béton,
voient leurs effectifs se réduire continûment depuis
2009, sur un rythme similaire.
L’industrie manufacturière, premier bilan 2012
Industrie manufacturière
(30.3) Construction aéronautique et spatiale
(15) Industrie du cuir et de la chaussure
(30.2) Construction ferroviaire
(33) Réparation de machines et d'équipements
(10) Industries alimentaires
(30.1) Construction navale
(32) Autres industries manufacturières
(11) Fabrication de boissons
(12) Fabrication de produits à base de tabac
(30.4 et .9) Autres matériels de transport
(16) Travail du bois, hors meubles
(19) Cokéfaction et raffinage
(14) Industrie de l'habillement
(28) Moteurs hors automobile et aéronautique
(17) Industrie du papier et du carton
(27) Equipements électriques
(23) Verre, plâtre, béton
(31) Fabrication de meubles
(13) Fabrication de textiles
(18) Imprimerie
(25) Produits métalliques divers hors machines
(20) Industrie chimique
(24) Métallurgie
(22) Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique
(26) Matériel informatique, électronique et optique
(21) Industrie pharmaceutique
(29) Industrie automobile
Total Industrie Manufacturière
1 828
624
171
-94
-885
743
402
-404
-37
-458
-866
-550
-259
1 664
-1 214
-141
-1 171
-1 133
-871
-1 818
-494
-255
-448
-1 808
-1 755
-2 198
-12 470
Variation
2012-2011
1 221
-145
66
-616
-1 127
411
53
-774
-27
-384
-943
-410
73
847
-721
218
-760
-726
32
-12
323
289
832
-2 767
-2 275
-781
-12 190
Total
2009-2012
5 089
1 966
419
237
122
-219
-372
-414
-425
-1 011
-1 221
-1 626
-2 281
-4 367
-4 405
-5 068
-5 446
-5 457
-5 933
-5 951
-6 443
-6 460
-6 754
-7 068
-8 216
-8 648
-41 994
-23 897
-20 293
-121 946
2012
Solde net des annonces
de créations et
suppressions d’emplois
dans l’industrie
manufacturière, en 2012
(colonne de chiffres 1).
Ecart entre le solde net
2012 et le solde net 2011
(colonne 2).
Total des emplois créés et
supprimés de 2009 à 2012
(colonne 3).
Fermetures d’usines : retour vers 2009 ?
Depuis
Délocalisations et relocalisations
Dans l’ensemble de l’économie, les délocalisations
représentent 3,1% des emplois détruits depuis 2009. Mais
dans les industries manufacturières, ce pourcentage
s’élève à 8,5%.
Les relocalisations, de leur côté, ne constituent que 0,2%
des emplois créés depuis 2009, et 0,6% des emplois créés
dans l’industrie manufacturière. Ce chiffre est stable
d’année en année.
janvier 2009, nous dénombrons 1 087 fermetures
d’usines (sites industriels employant plus de 10 salariés).
En 2012, le rythme des fermetures s’est accéléré et elles
ont progressé de 42%.
Ce délitement du tissu industriel s’opère à bas bruit :
au-delà des sinistres les plus spectaculaires (ou de quelques
annonces de créations de sites industriels de grande taille,
plus rares), la taille moyenne des sites fermés est de 71
salariés. La taille moyenne des sites créés est de 65 salariés.
500
379
400
(+42%)
300
200
228
266
255 (-33%)
156
153
187 (-27%)
Evolution annuelle des
ouvertures et
fermetures d’usines en
France.
166
100
En vert : nombre d’usines
créées.
0
-27
-100
-34
-100
-200
En noir : solde net annuel
des ouvertures et
fermetures d’usines.
-223
-300
2009
En rouge : nombre
d’usines fermées et
variation en % par rapport
à l’année précédente.
2010
ouvertures d'usines
2011
fermetures d'usines
2012
solde net
Des résultats régionaux diversifiés
Basse-Normandie
Aquitaine
Midi-Pyrénées
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Languedoc-Roussillon
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Bourgogne
Bretagne
Limousin
Auvergne
Corse
Guyane
Rhône-Alpes
France
Poitou-Charentes
Centre
La Réunion
Champagne-Ardenne
Haute-Normandie
Franche-Comté
Île-de-France
Alsace
Guadeloupe
Picardie
Lorraine
Martinique
0,91%
0,85%
0,82%
0,73%
0,67%
0,49%
0,49%
0,32%
0,27%
0,26%
0,26%
0,22%
0,18%
0,18%
0,17%
0,13%
0,02%
-0,10%
-0,18%
-0,18%
-0,23%
-0,26%
-0,31%
-0,32%
-0,33%
-0,58%
-0,65%
Par rapport à leur population active, les régions françaises ont des taux de créations
nets d’emplois très disparates.
De la Martinique et la Lorraine, qui perdent des emplois pour près de 0,6% de leur
population active, à la Basse-Normandie, qui gagne presque 1%, les contrastes sont
forts.
La Basse-Normandie est au premier rang du dynamisme économique régional,
principalement en raison de l’annonce en 2012 de l’implantation à Cherbourg par
Alstom et EDF Energies nouvelles d’un site de fabrication d’éoliennes en mer.
L’Aquitaine, en accueillant le laser mégajoule, a compensé les difficultés de la filière
solaire, qui interviennent depuis 2011.
En Midi-Pyrénées, l’aéronautique et le logiciel sont les deuxième et troisième
secteurs créateurs d’emplois.
Les Pays-de-la-Loire ont un secteur du développement de logiciel important et vont
également accueillir des investissements pour l’éolien en mer. Par ailleurs la région
est la deuxième pour l’aéronautique depuis 2009.
En région PACA, l’industrie manufacturière ne représente que 14% des créations
d’emplois, contre 24% au niveau national. Les services comme le commerce et
l’hôtellerie-restauration sont en revanche plus forts.
En région Centre, le plan de restructuration des armées a été plus favorable
qu’ailleurs, entraînant une part important de créations d’emplois publics. L’industrie
manufacturière est également un peu au dessus de la moyenne nationale.
A l’autre extrémité, Alsace, Picardie et Lorraine subissent les difficultés de
l’industrie sans trouver de relais dans d’autres secteurs.
Le cas de l’Île-de-France est plus complexe : le secteur automobile y était important
et souffre beaucoup, et la présence massivement francilienne du secteur Banque et
assurance se révèle un handicap quand le secteur réduit fortement ses effectifs.
Pour chaque région, le solde cumulé des emplois créés et supprimés de 2009 à 2012 a été rapporté à la population active. En
Rhône-Alpes par exemple, le solde est positif et correspond à un accroissement du nombre d’emplois égal à 0,18% de la population
active.
Des profils régionaux différenciés
20 000
Régions moins peuplées
Auvergne Bourgogne
régions périphériques.
Limousin
Languedoc-Roussillon Basse-Normandie
Corse
-20 000
La Réunion
et
0
0
20 000
Franche-Comté
Poitou-Charentes
40 000
PACA
100 000
Aquitaine
Pays-de-la-Loire
Picardie
Rhône-Alpes
Champagne-Ardenne
Alsace
-40 000
80 000
Midi-Pyrénées
-20 000
Haute-Normandie
60 000
Bretagne
Centre
Nord-Pas-de-Calais
Lorraine
-60 000
-80 000
-100 000
-120 000
Régions qui subissent plus
fortement la crise, souvent de
tradition industrielle.
Pour chaque région les emplois créés sont rapportés en abscisse et les
emplois supprimés en ordonnée. La droite verte indique les points pour
lesquels le rapport entre emplois créés et supprimés est égal à la
moyenne nationale. Au dessus de la droite figurent les régions où le
rapport est plus favorable, en dessous de la droite se trouvent les
régions où le rapport est moins favorable (moins d’emplois créés par
emplois supprimés que pour la moyenne nationale).
Régions
où
les
créations
d’emplois sont dynamiques et qui
subissent
moins
de
suppressions.
L’Île-de-France est de très loin la
première région mais les annonces de
suppressions y sont supérieures aux
créations.
Île-de-France
Les filières vertes : Éole triomphe d’Hélios
Les
filières vertes de l’économie française sont difficiles à
identifier car disséminées dans plusieurs secteurs. Trendeo a
donc défini neuf secteurs liés au développement durable,
dont nous mesurons l’évolution depuis 2009.
Le premier constat est que ces secteurs ont globalement créé
près de 24000 emplois nets depuis 2009, soit plus de la
moitié des emplois supprimés dans l’automobile.
L’éolien est, depuis 2012 et l’appel d’offres sur l’éolien en
mer, le premier secteur « vert ». Ce projet permet à l’éolien
de représenter 39% des emplois verts annoncés depuis
2009.
Depuis 2011, le secteur solaire ne crée qu’un nombre
minime d’emplois. S’il représente 17% des emplois
annoncés depuis 2009 ; en 2011 et 2012 le solaire
représente moins de 2% des emplois créés.
Eolien
Solaire
Méthanisation
Recyclage et dépollution
Véhicule électrique
Biomatériaux et écoconstruction
Divers et mixtes
Bois chauffage
Biocarburants
Géothermie et aérothermie
Total général
2009
527
2 463
442
664
260
436
484
80
192
14
5 562
2010
271
1 467
405
737
1 308
180
262
369
106
-13
5 092
Des secteurs moins connus comme la méthanisation ou le
recyclage/dépollution représentent 25% des emplois
annoncés.
Les cinq autres secteurs représentent moins de 20% du total
des emplois créés.
Les projets de méthanisation
De 2009 à 2012, chaque année, une trentaine de projets
visent à transformer en gaz inflammable des déchets
organiques, avec des intrants extrêmement diversifiés (lisier,
déchets végétaux, déchets organiques alimentaires…)
Chacun de ces projets conduit à une moyenne d’une
trentaine d’emplois créés, pour un coût moyen de 43 M€.
2011
1 112
44
1 456
651
177
153
440
66
10
35
4 144
2012
7 531
174
1 012
522
96
151
-435
20
-6
126
9 191
Total général Tendance
9 441
4 148
3 315
2 574
1 841
920
751
535
302
162
23 989
Solde net annuel des créations et suppressions d’emplois dans les différentes filières vertes suivies par l’Observatoire de
l’emploi et de l’investissement de Trendeo, depuis 2009.
2013, un mauvais départ
Les données Trendeo sont corrélées avec l’indicateur emploi
trimestriel de l’INSEE. Nos chiffres sont cependant inférieurs,
à la hausse comme à la baisse. Nous prenons en effet moins
bien en compte l’évolution des emplois intérimaires (75%
des suppressions nettes au 3ème trimestre 2012, selon
l’INSEE), ainsi que les embauches ou réductions d’effectifs
par petit nombre, qui ne sont que très difficilement
repérables. Nous constatons cependant que nos données
reflètent bien la tendance de la conjoncture économique
française, comme l’indique le graphique ci-dessous.
100 000
30 000
50 000
20 000
10 000
0
Les données mensuelles de janvier 2013 issues de
l’observatoire de l’investissement et de l’emploi ne sont donc
pas de bon augure. Le mois de janvier 2013, avec les
annonces de suppressions d’emplois de Renault puis de
Goodyear, est le plus mauvais depuis que nous collectons
des données. Les dynamiques à l’œuvre au sein de
l’économie française ne sont pas bonnes. Une
détérioration de l’économie française en 2013 est plus
probable qu’une amélioration.
20 000
10 000
0
0
-50 000
-10 000
-100 000
-20 000
2009
-10 000
2010
-20 000
-150 000
-30 000
-30 000
-200 000
-40 000
-40 000
Premier mois
de janvier
négatif depuis
2009.
2 011
2012
2013
-50 000
Emploi trimestriel dans le secteur marchand, INSEE (échelle de gauche)
Données Trendeo hors administration (échelle de droite)
Comparaison des données trimestrielles emploi de l’INSEE dans le secteur
marchand, et du cumul trimestriel des emplois créés et supprimés recensés
par l’observatoire de l’emploi et de l’investissement de Trendeo.
Evolution mensuelle du solde net mensuel des emplois créés et supprimés de
2009 à janvier 2013.
A propos de Trendeo
L’Observatoire de l’emploi et de l’investissement a été créé,
par Trendeo, en janvier 2009 et mis en service en juillet
2009. L’objectif de cette base de données, accessible par
abonnement, est de recenser et structurer, en temps réel, à
travers plus de 4 500 sources d’informations, toute
l’information sur les investissements et désinvestissements
en France ainsi que les créations et suppressions d’emplois
qui leur sont liées.
Cette méthodologie nous a permis, depuis janvier 2009,
d’enregistrer plus de 25 000 opérations : 15 489
investissements correspondant à 673 000 emplois créés,
et 9 894 désinvestissements correspondant à 709 000
emplois supprimés.
Les données de l’observatoire ont été utilisées à de
nombreuses reprises par la presse, dans le cadre d’articles
consacrés à la conjoncture sectorielle ou régionale (cf. la
rubrique « Presse » du site Internet de Trendeo ).
L’observatoire est également utilisé quotidiennement
comme instrument de veille commerciale, territoriale ou
sectorielle, par de nombreux clients des secteurs du
conseil, de l’industrie et des administrations nationales
et locales (www.observatoire-investissement.fr).
TRENDEO
166 boulevard du Montparnasse
75 014 Paris
www.trendeo.net
01 42 79 51 26
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