Notions de terminale + Acquis première Et notions implicites SES

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Notions /Mécanisme/Indicateurs
Notions de terminale
+ Acquis première
Et notions implicites
SES
Notions obligatoires
Notions implicites* (in indications complémentaires)
Notions de premières°
Termes basiques utiles¤
 (mécanisme)
(indicateur)
ECO1 Croissance, fluctuations et crises
1.1 Quelles sont les sources de la croissance économique ?
PIB

IDH

investissement
investissement
matériel¤
investissement
immatériel¤
progrès technique
croissance endogène
productivité globale
des facteurs
croissance
économique
croissance intensive
la valeur de marché de tous les biens et services finaux produits dans
un pays au cours d’une période (année civile)
indice (de développement humain) permettant de mesurer l’état de
développement d’un pays. Il est compris entre 0 et 1. Plus le chiffre le
plus élevé (1) plus le développement est grand. Il intègre dans le calcul
achat d’actifs corporels (investissement matériel), de services et
d’actifs incorporels (investissement immatériel)
achat de biens d’équipement durables et de bâtiments
achat de services de formation, de R§D, de services marketing, de
logiciels
amélioration des connaissances issue de l’expérience ou de la recherche
et permettant soit de produire autre chose, soit de produire
autrement, soit d’améliorer la performance des produits existants,…
croissance qui repose sur un processus cumulatif d’accumulation des
capitaux qui favorise le progrès technique et la croissance
résidu, c'est-à-dire la part de la croissance non expliquée par
l’augmentation de la quantité des facteurs (représente la qualité de
facteurs)
augmentation à long terme (plus de 5 ans) du PIB en volume marchand
(évalué au prix du marché) et non marchand (évalué au coût de
production)
augmentation de la production obtenue principalement par
l’augmentation de la productivité du travail et du capital ou de la
1
Notions /Mécanisme/Indicateurs
croissance extensive
développement
économique
développement
humain
facteurs de
production°
facteur travail
facteur capital
capital fixe ¤
capital circulant¤
les différentes
formes de capital*
emploi¤
fonction de
production*
production
marchande°
production non
marchande°
valeur ajoutée°
productivité°
productivité du
travail
productivité du
capital
Institutions°
droits de la
propriété°
externalités°
productivité globale des facteurs.
augmentation de la production obtenue par la seule augmentation de la
quantité de facteurs de production utilisés (travail et capital)
ensemble des changements structurels économique, sociaux, culturels
et politiques qui accompagnent et entretiennent la croissance
économique
processus qui permet à une population d’accéder à l’ensemble des biens
et des services qui vont lui permettre de satisfaire ses besoins
fondamentaux et de maitriser son destin
moyens humains, matériels et immatériels mis en œuvre pour produire
quantité de travail, c’est-à-dire quantité d’heures de travail mobilisée
dans la production
stock de capital fixe et de capital circulant, c’est-à-dire stock de
capital technique ou physique
stock de biens d’équipement durable (plus d’un an) de bâtiment et de
logiciels (convention administrative)
stocks de biens et de services, restant moins d’un an dans l’entreprise
et qui est transformé ou détruit lors du processus de production
capital humain, capital public, capital technologique
population active occupée c’est-à-dire ensemble des personnes en âge
de travailler ayant une activité rémunérée et déclarée
fonction qui permet d’expliquer l’origine de la croissance (mesurée par le
taux de croissance du PIB (Y) :
[Y (L,K)=La K1-a + K]
(où L représente la quantité de travail, K la quantité de capital et K le
« résidu ». Cela signifie que la croissance dépend de la quantité de
facteur de production et de la productivité globale des facteurs
production de biens et services destinée à être vendue sur un marché
(au dessus du coût de production pour que le producteur obtienne un
profit)
 activité humaine consistant à créer des biens et services propres à
satisfaire des besoins individuels ou collectifs
 (déf INSEE) activité économique socialement organisée consistant à
créer des biens et services s’échangeant habituellement sur le
marché (1) ou obtenus à partir des facteurs de production (travail,
machines, terre) s’échangeant sur le marché (2)
*activité socialement valorisée (on exclut le travail domestique
valeur que l’on ajoute à la valeur des consommations intermédiaires
production que réalise un facteur de production en un temps donné
quantité de produits ou de valeur ajoutée réalisée par un travailleur en
un an (productivité par tête) ou en une heure (productivité horaire)
quantité de produit ou valeur ajoutée que produit une certaine valeur de
capital fixe.
ensemble de règles juridiques et sociales qui régule les activités
humaines
est un droit d’user, de jouir et de disposer d’une chose, en être le
maitre absolu et exclusif dans les conditions fixées par la loi
avantage ou désavantage que procure l’action d’un agent économique qui
2
Notions /Mécanisme/Indicateurs
invention¤
innovation¤
innovation de
procédé¤
innovation de
produit¤
innovation
organisationnel ¤
division du travail ¤
ne donne pas droit à compensation par le marché
résultat d’une découverte sous forme d’une idée nouvelle ou d’un
produit nouveau ou d’un procédé nouveau
introduction d’une invention dans le système productif et le marché.
(application économique d’une invention)
nouvelle façon de produire (méthode de production)/ exemple
l’introduction du « juste à temps » consiste à vendre avant de produire
(d’où l’absence de stocks)
mise au point d’un nouveau produit
nouvelle façon d’organiser la production et le travail ; le just on time
(JAT) permet d’avoir des petits ateliers (et non plus des usines)
décomposition du travail en un ensemble de tâches spécialisées confiées
chacune à une personne
recherche et
fonction de l’entreprise consistant à développer de nouveaux produits, à
développement¤
améliorer les produits existants ou les procédés de fabrication utilisés
dans l’entreprise
capital humain¤
savoirs, savoir-faire et savoir-être qu’un travailleur mobilise dans la
production et qui améliorent son efficacité productive (productivité)
capital public¤
stock d’infrastructures publiques utilisées pour produire des services
publics (hôpitaux, écoles, routes,…)
capital
stock de connaissances scientifiques et techniques qui permet
technologique¤
d’accroître la productivité des facteurs de production et de créer de
nouveaux produits
taux de change en
est un taux de change fictif établi pour faciliter les comparaisons de
ppa
pouvoir d’achat entre pays. L’OCDE calcule combien il faut de monnaie
voirPPA.odt
nationale dans différents pays du monde pour obtenir un ensemble
donnée de biens et services. PPA = Parité de Pouvoir d’Achat
1.2 Comment expliquer l’instabilité de la croissance ?
fluctuations
Les fluctuations économiques sont des mouvements de la croissance à la
économiques
hausse et à la baisse autour de la croissance de long terme. Ces
fluctuations existent à court, moyen ou long terme.
Lorsque ces fluctuations sont régulières (les phases d'accélération et
de ralentissement durent à peu près le même nombre d'années) les
économistes parlent de cycles économiques.
Ces fluctuations autour de la tendance connaissant plusieurs phases. En
haut du cycle, lorsque la croissance est à son maximum et se retourne, il
s'agit de la crise proprement dit (voir cette notion) ; puisque lorsque le
ralentissement se poursuit on parle de dépression (voir cette notion) ;
puis lorsque l'activité redémarre, il s'agit de la reprise et enfin la phase
d'accélération de la croissance qui est appelée souvent expansion.
croissance effective
croissance potentielle
indicateur : variation du taux de croissance (PIB)
croissance réellement obtenue qui dépend des facteurs de la demande
(consommation des ménages, dépenses publiques, investissement,
exportation)
croissance maximale qu’un pays peut atteindre en mobilisant tous ses
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Notions /Mécanisme/Indicateurs
facteurs de production sans inflation
désinflation
crise économique
ralentissement durable et autoentretenu du rythme de hausse du niveau
général des prix
La crise, au sens strict, est le processus de retournement de l'activité
économique (quantités de biens et services produits) ; cette crise
débouche sur une dépression qui correspond à une baisse de l'activité
économique.
Toutefois, au sens large et courant du terme, on oppose la crise à la
croissance : elle comprend donc aussi la période de dépression.
Parfois même, un simple ralentissement de l'activité économique est
qualifié de « crise » notamment s'il a des conséquences négatives pour
les travailleurs sur le marché du travail.
Enfin, à court terme (quelques mois, un ou deux ans), les économistes
parlent de crise ou de récession (terme souvent utilisé par l'INSEE) si
l'activité économique baisse durant au moins 2 trimestres de suite.
dépression
La dépression est une baisse forte et durable de la production.
La dépression prend place après le retournement de l'activité (la crise
au sen strict du terme) si la production (mesurée par le PIB) baisse de
manière durable. Elle prend fin avec la reprise de l'activité. Elle se
traduit notamment par une forte augmentation du chômage.
déflation
stagflation
choc d’offre*
choc de demande*
Le taux de croissance est donc négatif ce qui signifie que la production
diminue
le terme a plusieurs sens
 pour caractériser une période marquée par une baisse durable du
niveau des prix
 pour désigner une situation économique caractérisée par la baisse
conjointe du niveau moyen des prix et de la production nationale
La stagflation est la situation d'une économie qui souffre simultanément
d’une croissance économique faible ou nulle et d'une forte inflation.
Cette situation est souvent accompagnée d'un taux de chômage élevé.
Un choc d'offre est une variation imprévue des conditions de
production qui affecte les producteurs. Cette variation peut être
positive et permet d'accroître l'offre, les quantités produites ; elle
peut être négative et réduit donc l'offre, les quantités produites. Il
s'agit d'un choc qui peut affecter directement les facteurs de
production. Par exemple, un tremblement de terre est destructeur
d'usines donc de capital. À l'inverse, l'arrivée de travailleurs immigrés
accroit le nombre de travailleurs donc les vapacités de production. Ce
choc peut aussi affecter indirectement les capacités de production.
Ansi, une baisse des impôts payés par les entreprises accroît la
rentabilité et donc incite à produire plus (et/ou à baisser les prix de
vente). A l'inverse, une hausse du prix du pétrole a évidemment l'effet
... inverse : les coûts de production augmentent et n'incitent pas les
entreprises à produire plus.
Un choc de demande est une variation imprévue de la demande globale
adressée aux producteurs. Cette variation peut être positive et pousse
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Notions /Mécanisme/Indicateurs
cycle du crédit*
donc les producteurs à produire plus et/ou à augmenter les prix ; elle
peut être négative et a donc les effets inverses et notamment une
baisse de la production. Ces chocs de demande peuvent être très
divers : hausse des dépenses publiques, baisse des impôts payés par les
ménages ou par les entreprises (elles peuvent acheter, donc demander,
plus de machines, l'investissement étant vous le savez un élément de la
demande).
Le cycle du crédit est une analyse des fluctuations économiques qui
précise que leurs amplitudes sont accentuées par le rôle du crédit.
En phase d'expansion, les banques ont moins de crainte de non
remboursement et accordent plus facilement et à des taux d'intérêt
plus faibles des crédits : la croissance de la demande globale
(consommation et investissement) augmente encore plus amplifiant ainsi
l'accélération de la croissance économique.
inflation°
chômage°
En phase de dépression, les banques ont plus de crainte de non
remboursement (chômage par exemple pour les particuliers, faillites
pour les entreprises) et accordent moins de crédit et à des taux
d'intérêt plus élevés des crédits : la demande globale ralentit ou baisse
encore plus, amplifiant ainsi la dépression.
l’inflation (définition de G. Olive) est :
1. la hausse du niveau général des prix (et non la hausse du prix de
quelques produits). en moyenne le niveau des prix augmente
2. un phénomène autoentretenu de hausse des prix (une hausse
entraîne d’autres hausses) et non un phénomène isolé et accidentel
3. Une hausse des prix fondée sur des mécanismes macro-économiques
(mettant en jeu l’interdépendance entre toutes les parties et tous
les mécanismes de l’économie : répartition, formation des prix,
systèmes de distribution….)
Le chômage est un problème récurrent de deséquilibre entre demandes
et offres d'emploi. Le phénomène s'est durement accru après la crise
des années soixante-dix dans les pays développés.
Officiellement, deux normes de définition existent : le chômage au
sens du BIT, et le chômage au sens de l'ANPE.
 L'INSEE retient les critères établis par le BIT pour donner
régulièrement le nombre des personnes sans emploi à la recherche
d'un emploi (PSERE). Quels sont ces critères ? Etre sans emploi,
disponible pour travailler et à la recherche effective d'un emploi,
sans avoir travaillé (même une heure) dans la semaine précédant
l'enquête.
 L'ANPE recense quant à elle les demandeurs d'emploi en fin de
mois (DEFM) qu'elle répartit en 8 catégories, la première catégorie
étant le chiffre publié chaque mois du nombre de chômeurs : il
s'agit des actifs sans emploi cherchant un CDI à temps plein. Les
autres catégories, qui recensent les chercheurs d'emploi à temps
partiel, en CDD, ou les personnes ayant travaillé plus de 78 h le mois
précédant, ne sont pas publiées. Ces personnes ne sont pas
comptabilisées dans le nombre des DEFM publié chaque mois par
5
Notions /Mécanisme/Indicateurs
l'ANPE.
Indicateurs
 le taux de chômage est l'indicateur principal : il recense le nombre
de chômeurs rapporté à la population active totale.
 la durée moyenne du chômage permet de définir le chômage de
longue durée (au delà de 12 mois de recherche d'emploi).
demande globale°
offre globale
réel (PIB)¤
nominal (PIB)¤
déflater¤
taux d’intérêt
En macroéconomie, on appelle demande globale ou demande agrégée la
somme totale de biens et services demandée. Correspond à la
consommation finale des ménages et administration, à la formation
brute de capital fixe, à la variation des stocks et à la demande
extérieur (solde extérieur = eXportations –iMportations)
En macroéconomie, on appelle offre globale ou offre agrégée l'ensemble
de la production de biens et services. Correspond au PIB
Le PIB réel (ou en volume ou encore à prix constants) est la valeur du
PIB tenant compte des variations de prix, c'est-à-dire de l’inflation. Le
PIB réel a l’avantage de ne mesurer que les variations à la hausse et à la
baisse dans le volume (les quantités) de la production de biens et de
services.
le PIB en valeur (ou nominal ou à prix courants), correspond au PIB
observé de l’année. On ne peut déterminer si la hausse de cet
indicateur provient d’une hausse des prix, d’une hausse de la production
ou dans quelles proportions ces deux variations se combinent.
passage d’une valeur nominale à une valeur (PIB) réel. Elimination de
l’effet prix
Le taux d'intérêt est un prix : c'est le prix qu'il faut payer pour
emprunter de l'argent, c'est aussi le prix que l'on reçoit quand on prête
de l'argent. Ce prix s'exprime sous la forme d'un taux
ECO.2.Mondialisation, finance internationale et intégration européenne
2.1Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la
production
avantage
lorsque les coûts de production relatifs (rapport/ratio/division) d’un
comparatif/relatif
pays sont plus faibles que ceux des autres pays
dotation factorielle
libre-échange
protectionnisme
commerce intra
firme
compétitivité prix
compétitivité hors
prix
délocalisation
externalisation
firmes
multinationales
spécialisation
effets taux de
change sur l’éco*
DIT*
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Notions /Mécanisme/Indicateurs
gains à l’échange*
dépréciation*
appréciation*
dévaluation
réévaluation
taux de change*
change
taux de change fixe
taux de change
flexibles ou flottants
désinflation
compétitive
est une baisse du taux de change (sur le marché des changes)
permettant en théorie d’améliorer le solde commercial puisque le prix
de exportations baisse et celui les importations sont renchéries. C’est
aussi une baisse du pouvoir d’achat de la monnaie nationale perd de sa
valeur par rapport aux autres devises considérées comme stables.
correspond à une hausse du taux de change (sur le marché des changes)
permettant, en théorie une hausse du pouvoir d’achat (les agents
économiques ont plus de devises) mais parallèlement elle risque de
conduire à une détérioration des échanges
même principe que la dépréciation sauf que la baisse la parité (nous
sommes dans un système de change fixe) est décidée par l’Etat
même principe que l’ appréciation sauf que la réévaluation de la parité
(nous sommes dans un système de change fixe) est fixée par l’Etat
ou cours de change est la quantité de monnaie nationale nécessaire pour
obtenir une unité monétaire d’une autre devise
opération par laquelle une monnaie est échangée contre une devise
(monnaie étrangère)
avant 1971 et dans le SME. Les changes sont dits fixes lorsque le cours
de la monnaie est fixé par une décision officielle de l’Etat (autorité
monétaire non indépendante)
aujourd’hui pour la majorité des devises ; le cours des monnaies se fixe
librement sur le marché des changes. Le cours varie en fonction de
l’offre et de la demande de monnaie. Toutefois on peut dire que les taux
de changes sont impurs car les banques centrales interviennent de
façon plus ou moins fréquente en achetant ou vendant des devises pour
influencer le cours (politique d’open market)
politique économique guidée par l’idée qu’un pays doit avoir une monnaie
solide et une inflation plus faible que celle des pays concurrents pour
avoir une compétitivité fondée sur une forte valeur ajoutée et non sur
des prix faibles qui bradent le travail national intégré dans les
exportations
2.2 Quelle est la place de l’Union européenne dans l’économie globale ?
intégration
constitution d’un espace économique unique à partir d’accords
économique
commerciaux et politiques entre les nations concernées
zone de libre échange absence de droits de douane et d’obstacles non tarifaires qui permet la
libre circulation des biens à l’intérieur de la zone
union douanière
zone de libre échange qui adopte un tarif douanier commun ce qui
suppose une politique commerciale commune décidée au niveau
intergouvernemental ou au niveau communautaire
marché commun
zone dans laquelle les biens, les services et les facteurs de production
circulent librement à l’intérieur de la zone ce qui suppose une
harmonisation des normes au niveau communautaire et le transfert de
compétences pour réguler le marché à une autorité supranationale (la
politique de la concurrence, par exemple)
union économique
zone dans laquelle le marché commun s’accompagne de politiques
7
Notions /Mécanisme/Indicateurs
union économique et
monétaire
euro
critères de
convergence
couts de transaction
banque centrale
triangle
d’incompatibilité
politique budgétaire
pacte de stabilité
budgétaire (ou PSC)
traité budgétaire
politique monétaire
communes (la politique agricole commune PAC)
union économique qui s’accompagne d’une monnaie unique (Ex : la zone
euro)
Nom de la monnaie unique européenne, dans … Etats. Créée par le traité
de Maastricht. Née en 1999 mais en circulation depuis le 1 er janvier
2002. L’euro est géré par la Banque centrale européenne
conditions pour entrer dans la zone euro (un déficit budgétaire
inférieur à 3%du PIB, une dette publique inférieure à 60% du PIB, une
inflation limitée et un taux d’intérêt proche de celui des autres pays de
la zone et une stabilité des taux de change)
les coûts de transaction sont ceux qu’il faut supporter quand on est
amené, du fait de l’échange, à changer des monnaies entre elles
(opération de change donc cela représente les commissions de change et
commissions bancaires)
la banque centrale d’un pays ou d’une zone monétaire est une institution
chargée de :
 superviser la création monétaire par le système bancaire pour
éviter l’inflation
 la politique monétaire
 le bon fonctionnement des banques au niveau de leur solvabilité et
du respect des réglementations ( la Banque des banques)
Robert Mundell (économiste canadien, 1932) a montré que l’on ne
pouvait avoir à la fois :
 une politique indépendante
 la fixité du taux de change
 la libre circulation des capitaux
seuls 2 des 3 axes du triangle sont atteignables.
la politique budgétaire est la politique que met en œuvre un
gouvernement pour agir sur l’économie du pays en utilisant son pouvoir
de fixer les recettes de l’Etat et les priorités dans la répartition des
dépenses publiques. La politique budgétaire est un des moyens dont
dispose le gouvernement pour réguler l’économie et conduire des actions
sur les cycles économiques afin d’atteindre ses objectifs que ce soit
dans le domaine social ou économique (politique de relance avec un
déficit budgétaire soit par l’offre (défiscalisation des bas salaires) soit
par la demande (baisse des impôts sur le revenu ou hausse des
dépenses). Politique de rigueur ou d’austérité ou de stabilisation en
réduisant les dépenses et/ou en augmentant les impôts et taxes pour
diminuer le déficit et/ou avoir un excédant budgétaire
le pacte de stabilité et de croissance est l’instrument dont les pays de
la zone euro se sont dotés afin de coordonner leurs politiques
budgétaires nationales et d’éviter l’apparition de déficits budgétaires
excessifs. Il impose aux Etats de la zone euro d’avoir à terme des
budgets proches de l’équilibre ou excédentaires
traité qui est entré en vigueur en 2013. Il impose aux Etats le principe
de l’équilibre ou de l’excédent budgétaire des administrations publiques
(« règle d’or ») et limite le déficit structurel à 0.5% du PIB sauf
circonstances exceptionnelles
correspond à l’ensemble des moyens dont disposent les Etats ou les
8
Notions /Mécanisme/Indicateurs
MES
union bancaire
autorités monétaires (banque centrale indépendante) pour agir sur
l’activité économique par l’intermédiaire de l’offre de monnaie.
L’objectif est, en principe d’assurer la stabilité des prix qui est
considérée comme un préalable au développement de l’activité
économique. Les autres objectifs indirects (non inscrits dans les statuts
de la BCE) sont d’atteindre la croissance, le plein emploi et l’équilibre du
commerce extérieur.
le Mécanisme Européen de Stabilité est un fonds de sauvetage de 500
milliards de dollars qui remplace le Fonds Européen de Stabilité
Financière (FESF) et le Mécanisme Européen de Stabilisation Financière
(MESF) depuis sept 2012. Le MES est financé par les seuls membres
de la zone euro et non par les autres membres de l’UE
l’idée est de mettre en place une supervision unique des banques au
niveau communautaire à partir de 2014, qui garantit à chaque pays de la
zone euro que les banques des autres pays sont bien soumises aux
mêmes règles et aux mêmes mesures d’intervention en cas de
défaillance bancaire. Toutefois les supervisions nationales ne
disparaîtront pas : elles conserveront des missions de contrôle courant.
Cette supervision des banques est confiée à la BCE
ECO.3 Economie du développement durable
3.1. La
croissance économique est-elle compatible avec la préservation de
l’environnement ?
bien-être
être satisfaisant par les conditions matérielles d’existence, sa santé et son
implication dans la vie sociale et politique
biens collectifs°(pur)
 biens qui présentent la particularité d’être à la fois non excluable (on peut
les consommer sans en payer le prix) et non rivaux (la consommation du
produit par un agent économique n’empêche pas celle d’un autre agent)
 bien indivisible pouvant être utilisé par plusieurs personne en même temps
(non rival) et dont le financement est collectif (car il est non excluable par les
prix)
biens communs
capabilités
capital humain
capital institutionnel
capital naturel
capital physique
croissance économique
biens qui ont la particularité d’être à la fois rivaux et non exclusifs (la majorité
du capital naturel ont ces deux caractéristiques
mesure la possibilité des choix dont un individu peut jouir effectivement. Cette
notion intègre l’idée de la capacité à être libre à la notion de développement
(forme de justice sociale). « La mesure établissant le rapport entre la
performance réelle d’une machine ou d’un procédé et la performance
demandée. »
ensemble de l’expérience et des compétences accumulées qui ont pour effet de
rendre les travailleurs plus productifs. La santé est parfois faire comptabilisé
dans le capital humain
 ensemble des institutions qui permettent d’accroître la solidarité et la
confiance entre les acteurs dans une société donnée (exemples : l’Etat de
droit/ la protection sociale)
 ensemble des règles, des lois et des valeurs qui conditionnent le
comportement des individus dans une société donnée.
ensemble des ressources naturelles utiles à l’homme et exploitables
techniquement et économiquement
ensemble des biens de production durables (machines, bâtiments,…)
augmentation de la production d’un territoire sur longue période. Le taux de
croissance économique mesure le rythme de la croissance économique, il se
mesure en terme réels (Tx de croissance du PIB en volume)
9
Notions /Mécanisme/Indicateurs
défaillance de marché°
développement
économique*
développement
durable*
développement
humain*

effet rebond°
empreinte

écologique*
épargne
ajustée

nette
externalités
internalisation
des
externalités
marchés des
d’émission*
quotas

politique climatique*
soutenabilité*
substituabilité*
réglementation
taxation
situation dans laquelle le fonctionnement du marché conduit à une allocation
inefficace des ressources économiques et des biens et services
(sous/surproductionmanque de biens ou ressources/gaspillage)
évolution d’ordre qualitatif et restructuration de l’économie d’un pays en
rapport avec le progrès technique et social (ex. modification de la structure
sociale (PCS) ; tertiarisation de l’économie, hausse du niveau de qualification,
...)
développement qui permet de répondre aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à pouvoir répondre aux
leurs.
facteur du développement des sociétés fondé sur quatre aspirations
essentielles suffisantes pour mener une vie décente et participer librement à la
vie communautaire et publique (l’IDH permet de l’évaluer)
augmentation de consommation d’un bien liée à la baisse de l’intensité
énergétique de ce bien et donc à la baisse de son coût qui vient compenser,
voire plus que compenser, l’effet initial positif pour l’environnement
indicateur qui mesure le poids des activités humaines sur notre
environnement naturel. C’est la surface bio productive nécessaire pour
produire ce qui est consommé par une population et pour absorber les rejets
de gaz à effet de serre qu’elle engendre
mesure le taux d’épargne d’un pays après ajustement à raison des
dépenses d’éducation, de l’amortissement du capital, de l’épuisement des
ressources naturelles, et des dégâts engendrés par le dioxyde de
carbone et par les émissions de particules.
Ena = PIB + dépenses d’éducation- (consommation de capital fixe et de
capital naturel)
effet produit par un agent économique lorsqu’il procure à autrui, par
son activité, une utilité (terme SES pour satisfaction) ou un avantage
gratuits (externalité positive) ou une désutilité, un dommage sans
compensation monétaire
prise en compte par un acteur économique des externalités (négatives)
générées par son activité qu’il intègre alors à son calcul de coûts.
lieu d’échanges entre offreurs et demandeurs de « droits à polluer »,
lesquels sont émis par la puissance publique et attribués aux agents
économiques en fonction d’un niveau global de pollution toléré. Les
offres et demandes aboutissent à la fixation d’un prix qui internalise le
coût de la pollution (incitation).
ensemble de mesures prises par les pouvoirs publics pour lutter contre
les conséquences sur l’environnement de la dégradation du climat
(réglementation/taxation/marché des quotas à polluer)
 soutenabilité faible : pas de décroissance au niveau des différentes
formes de capital (si une unité de capital naturel peut être
substituée par une unité d’un autre type de capital, la notion de
soutenabilité faible est respectée)
 soutenabilité forte : le capital naturel ne peut être remplacé par un
autre type de capital. Il doit être préservé pour les générations
futures.
propriété des capitaux à se substituer aux autres (Ex : le capital technique
remplace le travail)
ensemble de normes techniques ou réglementaires fixées par les
pouvoirs publics
mesure prise par les pouvoirs publics qui consiste à fixer une redevance
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Notions /Mécanisme/Indicateurs
affectant le prix de certains produits ou services
11
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