COR Mise en tableau d`un texte (lecture active, mise en mots
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1 CORMiseentableaud’untexte (lectureactive,miseenmots‐clés,catégorisation,visualisation) Cf Exercice 3 du positionnement réalisé en première séance Compétences mises en oeuvre - Lecture des consignes (ou d’un cahier des charges). Lors d’une commande, on donne des informations, et on demande un travail précis. La lecture très attentive des consignes ou du cahier des charges est essentielle. - Lecture active d’un document et repérage des informations clés. La structure en paragraphes du texte, ainsi que les articulateurs, sont des aides précieuses. Dans le texte ci‐dessous, la structure a priori des paragraphes facilite ce traitement (Idée principale en début de paragraphe, puis explications ou arguments, puis illustrations ou exemples en fin de paragraphe). Les informations clés se trouvent donc en début de paragraphe. - Condensation, ou mise en mots clés de ces informations principales. Un tableau ne contient pas « du texte » ou des phrases longues. - Catégorisation des informations : il s’agit d’identifier de quels types sont les différentes informations, et de les regrouper dans des « champs » ou catégories d’information. - Arrangement de ces catégories favorisant la visualisation de ces informations, et la comparaison des données. Cette activité est importante : - Du point de vue de la professionnalisation en infocom : à partir des mêmes données, être capable de représenter l’information de différentes façons - Du point de vue de la compréhension et de la mémorisation : changer la forme d’un document, c’est faire un travail cognitif d’appropriation du contenu, qui demande une certaine créativité, et qui facilite la mémorisation. Conseils pour votre travail personnel régulier de reprise de cours après les séances : Reprendre vos notes et documents de cours, et transformer celles‐ci ou ceux‐ci en schémas, dessins, tableaux. Activité donnée lors du positionnement (item 3) Présentez le texte ci‐dessous, très largement extrait de l’ouvrage d’Hervé Collet1, concernant les fonctions de la communication externe, sous forme de tableau synthétisant et organisant les principales informations. « L’objet de la communication externe d’opinion est de faire passer des idées. Il s’agit de faire évoluer, à moyen ou à long terme, la vision du public à l’égard de situations qu’il convient de modifier (voire supprimer) ou de problèmes qu’il s’agit de résoudre : peine de mort, contraception, propreté des rues, ou de sensibiliser le public sur un thème : pollution automobile, déchets ménagers, gestion de l’eau, 1 Collet, H (2004).Communiquer : Pourquoi, comment ? : le guide de la communication sociale. Eaubonne, CRIDEC. pp.142-145 Catherine DE LAVERGNE COR positionnement L1- 24/09/2014 2 économie d’énergie, droit au logement, sécurité domestique, etc…, ou ponctuellement sur un point précis : une décision municipale. Cette communication comprend trois dimensions : Une affirmation expose un fait, détaille une situation (dominante cognitive : exposer), ou proclame une évidence. Un jugement de valeur, soit exprimé (ex : c’est injuste) soit implicite (le meurtre de la nature) donne une coloration morale à cette affirmation (dominante affective : convaincre). Il y a aussi une charge affective (sons, images, gestes…). La communication externe de notoriété porte sur l’image, ou l’image de marque, c’est‐à‐dire sur l’idée que les récepteurs d’un message se font de l’émetteur. Cette notion comporte deux éléments : le degré de notoriété, ou le fait d’être connu d’un nombre plus ou moins élevé de personnes (ex : 80% des adultes de 20 à 60 ans en région parisienne), et l’image (ou image de marque), constituée d’un aspect cognitif (se présenter, faire émerger une perception de l’identité d’un organisme) et d’un aspect affectif : l’impression que le lecteur en retire (cotes de popularité des instituts de sondage pour telle ou telle personnalité) : ce sont des attitudes : appréciations pour ou contre :opinions positives (exemples « intéressant », « sympathique »), ou négatives (« inquiétant », « désagréable »…) La communication d’incitation ne vise pas l’intimité des personnes concernées (ce qu’elles pensent ou ressentent), mais le passage à l’acte : déclencher des actions ou des comportements chez le récepteur, conformément à un but voulu par l’émetteur (acheter un bien, adhérer à un club, s’engager dans une action militante, conduire d’une manière raisonnable, etc…). Cette communication comporte la description claire de l’acte à accomplir, et une stimulation (ressorts psychologiques). Contrairement aux trois communications précédentes, la communication de diffusion n’est pas « égocentrée » mais davantage tournée vers le récepteur. Elle vise à transmettre des connaissances, des informations, des émotions, en respectant la liberté de choix du récepteur, en cherchant même à favoriser son autonomie (mais elle vise souvent le passage à l’acte). (ex : relation pédagogique, documentation, renseignement, orientation, information d’actualité, divertissement, information artistique ou culturelle »). C’est donc aussi une communication d’influence. NB : ces fonctions peuvent être combinées entre elles La promotion est la combinaison des fonctions de notoriété et d’incitation. Elle vise à la fois à faire connaître un organisme, et à proposer ses productions (combinaison d’une publicité e marque et d’une publicité de produit) La mobilisation est la combinaison des fonctions d’opinion et d’incitation : convaincre d’une idée qui doit très vite déboucher sur une action concrète. Identifiez les déviations possibles pour chacune des communications principales : / excès de la publicité/ /incompréhension, lassitude, et risque de glissement vers les autres fonctions et leurs déviations respectives/ autosatisfaction, domination / démagogie, propagande, intoxication, manipulation. Intégrez ces déviations dans votre tableau La lecture des consignes (en grisé) est à distinguer de celle du texte. Dans le premier paragraphe de consignes, on relève une information clé : l’ensemble du texte traite des fonctions de la communication externe. Dans le dernier paragraphe, on relève une information clé, sous forme graphique : le / qui est un séparateur (slash ou barre oblique) nous indique qu’il y a quatre groupes de déviations possibles. Il y avait, bien‐sûr, plusieurs possibilités pour présenter ce texte en tableau. Les têtes de rubriques pouvaient être inversées (lignes et colonnes). Il était aussi possible de faire figurer les types de communication externe hybrides (communication de promotion et communication de mobilisation) après les quatre types principaux, ou de les mentionner par des accolades en dessous du tableau. Catherine DE LAVERGNE COR positionnement L1- 24/09/2014 3 Les titres des catégories pouvaient également varier : « buts », « objectif » (1ère catégorie) ; « composantes », « processus », « moyens » (2ème catégorie)… Vous pouviez ajouter une catégorie « exemples » ou « illustrations ». Le tableau doit être accompagné d’un titre ou une légende, de façon à ce que le lecteur puisse clairement identifier son contenu. De même, il est indispensable d’indiquer la source. Cependant, ce n’est pas l’auteur qui a réalisé le tableau, d’où la mention « d’après »… Vous pouviez opter pour un titre (au‐dessus du tableau) ou une légende (en dessous du tableau) Objet (but) Compo‐ santes Déviations possibles Com d’opinion Com de notoriété Changer la Asseoir l’image vision du de marque de public l’entreprise Com d’incitation Com de promotion Déclencher le Faire connaître passage à l’acte un organisme et proposer ses productions Com de diffusion Affirmation Jugement de valeur Charge affective Démagogie Intoxication Propagande manipulation Description de l’acte à accomplir stimulation Respect de la liberté de choix du récepteur ? ? ? Degré de notoriété Image (sur les plans cognitif et affectif) Autosatisfaction domination Excès de la publicité Com de mobilisation Convaincre d’une idée qui doit très vite déboucher sur une action concrète Combinaison de Combinaison de la com de la com d’opinion notoriété et de la et de la com com d’incitation d’incitation Transmettre des informations Incompréhen‐ sion Lassitude Et risque de glissement vers les autres fonctions Les différentes catégories de communication externe D’après Collet, H (2004).Communiquer : Pourquoi, comment ? : le guide de la communication sociale. Eaubonne, CRIDEC. pp.142‐145 Voici un autre exemple, en changeant l’ordre d’exposition des différents types de communication externe Objet (but) Composantes Déviations possibles Formes hybrides Com de notoriété Asseoir l’image de marque de l’entreprise Degré de notoriété Image (sur les plans cognitif et affectif) Autosatisfaction domination Com d’incitation Déclencher le passage à l’acte Description de l’acte à accomplir stimulation Excès de la publicité Com d’opinion Changer la vision du public Affirmation Jugement de valeur Charge affective Démagogie Intoxication Propagande manipulation Com de promotion Com de mobilisation Com de diffusion Transmettre des informations Respect de la liberté de choix du récepteur ? ? ? Incompréhension Lassitude Et risque de glissement vers les autres fonctions Les différentes catégories de communication externe D’après Collet, H (2004).Communiquer : Pourquoi, comment ? : le guide de la communication sociale. Eaubonne, CRIDEC. pp.142‐145 Catherine DE LAVERGNE COR positionnement L1- 24/09/2014
