cardiologie 1 2014

publicité
2014-03-11
Lecture systématique d’un
ECG
CARDIOLOGIE 1
1. Impression générale du tracé




2014
Lecture systématique d’un ECG
2. Mesures
Préparation du tracé pour l’interprétation par la mesure
de la fréquence des ondes, de leur durée et des
intervalles

P :

QRS :

ST-T :
Fréquence des P + Durée de l’intervalle PR
(Intervalle PR 0.20 max)
Fréquence des QRS + Durée du QRS
(0.10 max)
Durée du segment ST+T ,Sus ou sous décalage
(Isoélectrique)
Lecture systématique d’un ECG
Onde P :
1.
Présence
2.
Conduction
3.
Morphologie
4.
Intervalle PP
5.
Fréquence
Intervalle PR :
1.
Durée
2.
Constant dans tous les cycles
Complexe QRS :
1.
Présence
2.
Morphologie
3.
Intervalle
4.
Durée
5.
Fréquence
Observation rapide pour dégager l’impression générale
Cette fréquence constitue-t-elle une menace à l’hémodynamie
- Bradycardie ou tachycardie / Impact sur le DC
Y a t-il présence d’évènements particuliers
- Arythmies , cycles manquants
Le tracé est-il régulier ou irrégulier
Doit-on aller voir le patient
immédiatement
Lecture systématique d’un ECG
3. Analyse
À partir de la séquence de l’activation électrique normale
- observer les liens entre les ondes
- identifier leur provenance
- établir la séquence d’activation
électrique
Ligne isoélectrique :
1.
Facile à repérer
2.
Stabilité vs interférence
Lecture systématique d’un ECG
Segment ST :
1.
Isoélectrique
2.
Sus ou sous décalé
Onde T :
1.
Morphologie
2.
Positives ou négatives
4. Interprétation du tracé
1. Mettre en évidence la fréquence
2. Le rythme
3. Les anomalies
1
2014-03-11
Critères électrocardiographiques
Rythme Sinusal
Rythme Sinusal

L’impulsion électrique prend naissance dans le
nœud sinusal





Fréquence : 60 à 100/min
Rythme : Régulier, ondes P équidistantes, ondes R équidistantes
Ondes P : Onde P précède toujours chaque QRS
Même morphologie
Intervalle PR : Mesure entre 0.12 et 0.20 sec
QRS: Mesure entre 0.04et 0.10sec
Si présence de tous ces éléments, on conclue à un
Rythme Sinusal
.
Rythme Sinusal
Analyse d’un tracé

Impression générale :

Ligne isoélectrique :

Ondes P :

Intervalles PR :

Complexes QRS :

Segments ST/ondes T :

Interprétation finale :
Les Anomalies Sinusales

Bradycardie sinusale

Tachycardie sinusale

Arythmie sinusale

Pause sinusale
Bradycardie sinusale

L’impulsion électrique prend naissance dans le nœud
sinusal
2
2014-03-11
Signes cliniques
Bradycardie sinusale
Critères électrocardiographiques
Bradycardie sinusale





Fréquence : Moins de 50/min
Rythme : Régulier, ondes P équidistantes, ondes R
équidistantes
Ondes P : Onde P précède toujours chaque QRS
Même morphologie
Intervalle PR : Mesure entre 0.12 et 0.20 sec
QRS : Mesure entre 0.04 et 0.10 sec

Un rythme cardiaque trop lent n’assure plus un DC
suffisant et adéquat
Quels signes cliniques vous pourrez
observer chez votre patient ?
Traitement et surveillance clinique
Bradycardie sinusale
Étiologie Bradycardie sinusale
Hyperkaliémie
IM inférieur
 Entraînement sportif
 Hypertension intracrânienne
 Hypertonie vagale


Traitement :
 Si asymptomatique : aucun traitement

Si symptomatique
:
Prévenir l’hypoperfusion cérébrale et coronarienne
-contrôler les arythmies : atropine
-contrôler les taux sériques d’électrolytes
Surveillance clinique :
 Surveillance par monitoring
 Reconnaissance des signes et symptômes du bas débit
Tachycardie sinusale
Bradycardie sinusale


L’impulsion électrique prend naissance dans le
nœud sinusal
L’apparition est progressive jamais brutale
3
2014-03-11
Signes cliniques
Tachycardie sinusale
Critères électrocardiographiques
Tachycardie sinusale






Fréquence : Supérieure à 100/min
Rythme : Régulier, ondes P équidistantes, ondes R
équidistantes
Ondes P : Onde P précède toujours chaque QRS
Même morphologie
Intervalle PR : Mesure entre 0.12 et 0.20 sec
QRS : Mesure entre 0.04 et 0.10 sec

Une fréquence trop rapide augmente le travail du
cœur, diminue le temps de remplissage diastolique,
peut diminuer le DC, la perfusion coronarienne et la
tension artérielle
- Palpitations
- Douleur rétrosternale
- Anxiété
Traitement
Tachycardie sinusale
Étiologie
Tachycardie sinusale
Hyperthyroïdie
 Anémie
 Infarctus myocarde
 Exercice
 Fièvre : augmentation de 8 batt.par degré
celcius
 État de choc



Traitement causal
Tachycardie sinusale



Sédation
Diminuer la température
Traiter le choc Corriger l’hypovolémie et/ou
l’anémie
Prévenir l’installation d’une insuffisance
cardiaque ou l ’aggravation du SCA
Diminuer la consommation de l’O2
Surveillance clinique
Tachycardie sinusale
Surveillance par monitoring
 Apparition des symptômes de bas débit
 Prise des signes vitaux
 Réponse thérapeutique aux médicaments
 Réponse aux traitements

4
2014-03-11
Tachycardie sinusale
Arythmie sinusale

Critères électrocardiographiques
Arythmie sinusale






Fréquence : Entre 60 et 100/min
< 60 = Bradyarythmie sinusale
>100 = Tachyarythmie sinusale
Rythme : Irrégulier
Ondes P : Même morphologie
non-équidistantes : les intervalles PP varient d’au moins 0.16
sec
Intervalle PR : Constant, mesure entre 0.12 et 0.20 sec.
QRS : Mesure entre 0.04 et 0.10 sec
Calcul de la fréquence : Rechercher l’intervalle PP le plus court
et l ’intervalle PP le plus long
Étiologie de l’Arythmie sinusale

Cycle respiratoire :
-Inspiration : Augmentation du retour veineux et de la FC ,
diminution du tonus vagal
- Expiration : Diminution du retour veineux et de la FC ,
augmentation du tonus vagal
Correspond à un rythme qui prend naissance dans le
nœud sinusal et qui entraîne successivement les
oreillettes et les ventricules à une fréquence
irrégulière
Signes cliniques Arythmie sinusale

Aucun

Asymptomatique
Traitement et surveillance clinique
Traitement :
 Cette arythmie est bénigne
 Nécessite rarement un encadrement
thérapeutique
Surveillance clinique:
 Selon l’apparition des symptômes
5
2014-03-11
Arythmie sinusale
Pause sinusale

Critères électrocardiographiques
Pause sinusale
Signes cliniques
Pause sinusale





Fréquence : Normale avec périodes de bradycardie
correspondant à la pause
Rythme : Régulier, sauf lors de la pause
PQRST : Aucun tout le temps que dure la pause. Elle dépend
de la durée de l’inactivité sinusale. Peut être interrompue par
un complexe sinusal ou un échappement jonctionnel ou
ventriculaire. Les complexes PQRST sont normaux avant et
après la pause
Calcul de la pause : Onde P du cycle précédant la pause
jusqu’à l ’onde P du cycle apparaissant après la pause. Il est
exprimé en secondes
Étiologie de la Pause sinusale
Infarctus inférieur
Intoxication aux salicylates
 Hyperkaliémie
Anomalie de formation de l’impulsion électrique dans
laquelle les cellules automatiques du NS ne
produisent pas de dépolarisation





L ’arrêt sinusal peut progresser vers une asystolie auriculaire et
peut favoriser le développement de foyers ectopiques pouvant
induire d ’autres arythmies
Pauses de 2 à 5 sec : vertiges
Pauses de 5 à 8 sec : lipothymie avec récupération rapide
Pauses de 8 à 12 sec : lipothymie, perte conscience brutale et
complète
Pauses de 12 à 15 sec : convulsions de type épileptique
Pauses > 15 sec : dyspnée, apnée,cyanose, mort
Traitement de la Pause sinusale

Traiter la cause

Symptomatique

Cardiostimulateur


6
2014-03-11
Encadrement thérapeutique des
Anomalies Sinusales
Pause sinusale
Arythmies
Bradycardie sinusale
Tachycardie sinusale
Arythmie sinusale
Pause sinusale
Syndrome de la
maladie du sinus
Les Anomalies Auriculaires
Extrasystole auriculaire

Tachycardie auriculaire paroxystique(TAP)

Flutter auriculaire

Fibrillation auriculaire






Fréquence : Habituellement normale
Rythme : Régulier sauf lors de l’avènement de l’ESA
Onde P : Prématurée et de morphologie différente des ondes
P du rythme de base(origine extra sinusale de l’impulsion).
L’onde P de l’ESA est visible devant le QRS ou déforme l’onde
T du complexe précédent
Intervalle PR : Peut être plus court, égal ou plus long que
l’intervalle PR du rythme de base
QRS : Le QRS qui suit ESA est identique aux autres, car
l’activation est normale dans le reste du système de conduction
Pause après ESA : Présente ou non
Alertes cliniques
Syndrome de bas débit
Diminution du débit cardiaque
Insuffisance cardiaque
Bradycardie associée
Durée des pauses
Sémiologie
Systole prématurée, isolée ou répétitive qui a son
origine électrique dans l’oreillette mais hors du nœud
sinusal
Si cette impulsion parvient à la jonction et que la
conduction s’effectue normalement, elle sera
alors transmise aux ventricules
Nomenclature des
ESA et ESV
Critères électrocardiographiques
de l’ESA











Aucun traitement
Traitement causal
Traitement symptomatique
Cardiostimulateur temporaire
Repos
Sédation
Traitement symptomatique :
douleur, fièvre, etc.
Bêta-bloquants
Traitement causal
Aucun traitement
Traitement causal
Traitement causal
Traitement symptomatique
Atropine
Cardiostimulateur
Antiarythmiques
Cardiostimulateur permanent
Extrasystole auriculaire ( ESA )


Choix thérapeutiques







Selon la MORPHOLOGIE :
 Monomorphe : Même morphologie
 Polymorphe Formes différentes avec PR variés
Selon leur NOMBRE :
Isolées : si on compte moins de 5 à 6 par minute ou moins de 30
par heure
 Fréquentes : si on compte plus de 5 à 6 par minute ou plus de
30 par heure

7
2014-03-11
Nomenclature
ESA et ESV
Selon le REGROUPEMENT



Signes cliniques ESA
:
Bigéminée : Complexe sinusal alternant avec une ESA/ESV sur au
moins 2 séquences consécutives
Trigéminée : Survenant après 2 cycles sinusaux sur au moins 2
séquences consécutives

Souvent asymptomatique

Pouls irrégulier
Quadrigéminée : Survenant après 3 cycles sinusaux sur au moins 2
séquences consécutives

Couplet (doublet) : Succession de 2 ESA /ESV consécutives

Salve (triplet ): Succession de 3 ESA/ESV consécutives
Étiologie ESA




ESA
Anxiété/émotions/fatigue
Insuffisance cardiaque
Stimulants exogènes: alcool, caféine, nicotine, cocaïne,
boissons énergisantes
MPOC
Habituellement les ESA sont bénignes et
ne nécessitent pas de traitement
Critères électrocardiographiques
TAP
Tachycardie Auriculaire Paroxystique



L’impulsion prend naissance dans un foyer ectopique
situé dans l’oreillette. Ce foyer prend et garde la
commande pour au moins 4 complexes consécutifs
Le début et la fin d’une
TAP sont toujours
brusques
Peut être plus ou
moins soutenue
et récurrente





Fréquence : peut varier entre 150 et 250 /min.
Rythme : Régulier
Ondes P : morphologie différente des ondes P sinusales, elles
précèdent chaque QRS mais peuvent être difficiles à visualiser
Intervalle PR : différent du PR du rythme de base, souvent plus
court
QRS : identiques aux QRS du rythme de base
8
2014-03-11
Étiologie TAP
Signes cliniques TAP

Syndrome de bas débit
 Dyspnée
 Douleur thoracique
 Lipothymie







Antiarythmiques
Chocs
Déséquilibre électrolytique : hypokaliémie, hypomagnésiémie
Maladie coronarienne
MPOC
Surdosage aux antidépresseurs tricycliques
Stimulants exogènes: alcool, caféine, nicotine, marijuana,
boissons énergisantes
Traitement TAP





Mesures prophylactiques générales :
- éviter excitants exogènes
- gestion du stress
- éviter médicaments adrénergiques
Corriger l’agent causal
Traitement médicamenteux :
- adénosine
- amiodarone
- digoxin
- bêta-bloquants (lopresor)
- bloquants calciques (cardizem, vérapamil)
Cardioversion électrique si hémodynamie instable
Manœuvre de stimulation vagale ( Valsalva ou massage du
sinus carotidien, acte médical)
Surveillance clinique TAP

Surveillance par monitoring

Apparition des signes de bas débit

Réponse aux traitements
TAP
Flutter Auriculaire


Caractérisé par une cadence auriculaire très
rapide (Fréquence auriculaire moyenne de 300 batt.)
s’accompagnant souvent d’une fréquence
ventriculaire d’environ 150 battements par minute
Cette activité auriculaire
est souvent commandée
par 1 foyer ectopique
situé dans l’oreillette
9
2014-03-11
Signes cliniques
Flutter Auriculaire
Critères électrocardiographiques
Flutter Auriculaire





Varient selon la fréquence des ventricules
Fréquence auriculaire: 250 à 360 battements par minute, le plus
souvent 300
Fréquence ventriculaire: inférieure à la fréquence auriculaire dû à
un bloc AV physiologique. Se situe entre 120 et 175 batt/min; le
plus souvent 150. Peut être fixe ou variable
Rythme : auriculaire: régulier
ventriculaire: dépend du bloc AV physiologique
Ondes P : remplacées par ondes F (ondes de Flutter) en forme de
dents de scie
QRS : normaux; conduction fixe: QRS équidistants
conduction variable: QRS non équidistants







Étiologie du Flutter Auriculaire









Insuffisance cardiaque gauche
Alcoolisme
Cardiomyopathie, maladie coronarienne
Maladie valvulaire ou aortique
Intoxication médicamenteuse: digitale, quinidine
Embolie pulmonaire
Chirurgie cardiaque
Péricardite
MPOC
Surveillance clinique
Flutter Auriculaire




Hypotension
Douleur thoracique
Lipothymie
Syncope
Palpitations
Dyspnée
Accidents thrombo-emboliques (AVC)
Traitement Flutter Auriculaire




Pharmacologique:
contrôler la réponse ventriculaire
corriger l’hypotension ou l ’IC (digitale,vérapamil,diltiazem,BB)
convertir le flutter en rythme sinusal (amiodarone)
Électrique :
cardioversion (50 à 100j résultats >90% mais haut taux de récidive )
Anticoagulothérapie :
pour prévenir les complications reliées au flutter
Thermoablation :
pour un flutter récidivant
Flutter Auriculaire
Surveillance par monitoring
Apparition des signes de bas débit
Réponse au traitement pharmacologique ou
électrique
Surveillance du temps de coagulation si anticoagulé
10
2014-03-11
Fibrillation Auriculaire (FA)
Flutter Auriculaire



Activité électrique désordonnée et anarchique
entraînant une absence de synchronisme des
myocytes auriculaires ,provocant une inefficacité
mécanique des oreillettes
Survient lorsqu’un ou plusieurs sites de l’Oreillette
se dépolarisent rapidement et répétitivement
Multiples fronts de dépolarisation
Signes cliniques
FA
Critères électrocardiographiques
FA






Fréquence: auriculaire entre 400-600 / min
ventriculaire rarement > 160 /min
Calcul de la fréquence : on calcule l’écart qui sépare
l’intervalle RR le plus court et l’intervalle RR le plus long
Rythme : très irrégulier
Ondes P : sont remplacées par ondes de fibrillation de
faible amplitude, chaotiques et changeantes, dites onde f
Intervalle PR : impossible à déterminer
QRS : morphologie normale, irréguliers




Activité sympathomimétique augmentée
Chirurgies thoraciques
Cardiomyopathie congénitale ou ischémique
Péricardite
Infarctus myocarde
Altération de l’état de conscience

Douleur rétrosternale

Dyspnée (46%)

Fréquence irrégulière avec pouls déficitaire

Lipothymie

Palpitations (44%)

Sensation de fatigue

Syncope

Tension artérielle variable

Syndrome de bas débit

Embolies favorisées par la perte de contraction auriculaire
Traitement
FA
Étiologie de la FA



Hémodynamie stable; de novo (<48h) avec faible
risque thromboembolique
- Cardioversion spontanée de 40 à 70 %
- Cardioversion pharmacologique
- Cardioversion électrique synchrone de 120 à 200 joules sous
héparine, puis anticoagulothérapie x 4 semaines
- FA persistante: anticoagulothérapie et cardioversion électrique
- FA permanente: contrôle de la fréquence cardiaque et
anticoagulothérapie
11
2014-03-11
Surveillance clinique
FA
Traitement FA

Hémodynamie instable

Cardioversion électrique synchrone 120 à 200
joules sous sédation avec anticoagulothérapie




Surveillance par monitoring
Hémodynamie : signes de bas débit
Effet des interventions
S’assurer que le patient est anticoagulé
Ablation circonférentielle des veines
pulmonaires par radiofréquence
Fibrillation Auriculaire
Les Anomalies Ventriculaires





Extrasystole ventriculaire
Tachycardie ventriculaire
Torsade de pointes
Fibrillation ventriculaire
Asystolie
L’extrasystole ventriculaire (ESV)

C’est une impulsion électrique qui prend naissance
prématurément dans un foyer ectopique
ventriculaire
12
2014-03-11
Critères électrocardiographiques ESV





Fréquence : lente, normale ou rapide
Rythme : rythme de base identifiable
Ondes P : généralement absente devant l ’ESV
Intervalle PR : si présent, non relié à l ’ESV
QRS : prématuré, déformé et élargi
Signes cliniques ESV


Etiologie ESV
Bradycardie et bloc AV
Cathétérisme cardiaque
 Taux sériques de K, Mg, Ca anormalement bas
 Stimulants exogènes: alcool, caféine, nicotine,
cocaïne, boissons énergisantes
 Infarctus aigu
 IC globale
 Cardiostimulateur (électrodes)
Surveillance clinique ESV

Répercussions hémodynamiques

Identifier mode de présentation

Identifier les ESV symptomatiques
Les symptômes dépendent de la fréquence des ESV
et de la condition clinique
Traitement ESV


Certaines personnes peuvent parfois les ressentir

Causal selon les répercussions hémodynamiques

Souvent aucun, si asymptomatique
Terminologie des ESV
13
2014-03-11
Terminologie des ESV
Terminologie des ESV
Terminologie des ESV
Tachycardie Ventriculaire



Succession d’au moins 4 ESV consécutives, à une
fréquence supérieure à 120 par minute
Impulsion électrique prématurée qui origine d’un foyer
ectopique ventriculaire
Peut évoluer en une arythmie léthale
Signes cliniques TV
Critères électrocardiographiques TV





Fréquence : 120 à 250 battements par minute
Rythme : régulier
Ondes P : dissociées des QRS et difficiles à visualiser
Intervalle PR : impossible à déterminer
QRS : déformés, élargis, équidistants et monomorphes


Tolérance relative chez certains, si épisode de
courte durée
Syndrome de bas débit possible
14
2014-03-11
Quelles sont vos premières
interventions ?
QUE FAITES-VOUS?
123-
Quelles sont vos premières
interventions ?
Surveillance clinique TV

Si patient Inconscient, pas de pouls

12-





Surveillance par monitoring car risque de
dégradation
Fibrillation Ventriculaire (FV)
Etiologie TV

Répercussion hémodynamique au niveau de
l’état de conscience
Tachycardie ventriculaire (TV)
Phénomène R/T
Cathétérisme cardiaque
Infarctus
IC globale
Maladie valvulaire
Déséquilibre électrolytique
15
2014-03-11
Torsade de pointes

Tachycardie ventriculaire polymorphe

QRS d’amplitudes et de polarités variables

Principalement associé à l’allongement de
l’intervalle QT (> 0.45 sec)
Critères électrocardiographiques
Torsade de pointes





Signes cliniques
Torsade de pointes
Fréquence : entre 160 et 280 battements par
minute
Rythme : irrégulier
Ondes P : absentes
Intervalle PR : impossible à déterminer
QRS : élargis, polymorphes, parfois négatifs,
parfois positifs ( 5 à 20 complexes par cycles)


Syndrome du QT long

Déséquilibre électrolytique (Mg-K)
Fonction de la durée
Traitement
Torsade de pointes
Étiologie
Torsade de pointes

Si suffisamment prolongé : syncope, perte de
conscience complète, sémiologie de l’arrêt
cardio-respiratoire



Antiarythmiques ( Quinidine, amiodarone)

Antidépresseurs tricycliques


Bradycardie sinusale importante


Hémorragie sous-arachnoïdienne

Hypothermie

Maladie cardiaque ischémique

Psychotropes
Cesser la médication inductrice
Donner des Bêta-bloquants
Normaliser le K et le Mg
Cardioversion ou défibrillation
Surveillance clinique par
monitoring
16
2014-03-11
Fibrillation Ventriculaire(FV)
Torsade de pointes



Critères électrocardiographiques FV





Fréquence : impossible à déterminer, jusqu’à 350
battements/min
Rythme : désorganisé et anarchique
Ondes P : non identifiable
Intervalle PR : non identifiable
QRS : remplacés par une succession d’ondulations
irrégulières, tantôt positives, tantôt négatives, variant
sans cesse de formes et d’amplitude
Signes cliniques FV







Étiologie FV










Hydrogène ion ( Acidose)
Hypo/Hyperkaliémie
Hypovolémie
Hypoxie
Hypothermie
Tamponnade cardiaque
Toxines
Tension (pneumothorax)
Thrombose (pulmonaire)
Thrombose (coronnarienne)
Désorganisation complète de l’activité mécanique et électrique
des ventricules
Caractérisée par une dépolarisation anarchique et asynchrone
des cellules myocardiques ventriculaires
Pas de contractions valables des ventricules
Perte de conscience après 6 à 10 sec
Absence de pouls et de TA
Arrêt cardiaque
Cyanose
Dilatation des pupilles
Convulsions
Mort subite
Traitement FV


Manœuvres de RCR
Défibrillation :200j Biphasique
360j Monophasique
(1er génération, comportement de l’onde )

Médication d’urgence: Épinéphrine
Vasopressine
Amiodarone
17
2014-03-11
Asystolie
Fibrillation ventriculaire (FV)




Étiologie Asystolie
Traitement Asystolie



Absence totale d ’activation ventriculaire, associée ou
non à une dépolarisation auriculaire
Les fibres ventriculaires ne sont pas activées par
l ’impulsion originant des oreillettes et aucun centre
d’automatisme ne prend la relève
Asystolie complète: absence de PQRST
Asystolie ventriculaire: présence d’ondes P plus ou moins
régulières et absence de QRST

RCR (état terminal avec faible chance de
réanimation)







Asystolie
Hydrogène ion ( Acidose)
Hypo/Hyperkaliémie
Hypovolémie
Hypoxie
Hypothermie
Tamponnade cardiaque
Toxines
Tension (pneumothorax)
Thrombose (pulmonaire)
Thrombose (coronnarienne)
Les stimulateurs cardiaques



Système composé d ’un générateur d ’impulsions
électriques relié à deux larges électrodes cutanées
La stimulation se fait à travers le thorax
Deux modes d ’apposition des électrodes:
1- Une à gauche de l’apex et l’autre sous la
clavicule droite
2- Une à la région pré-cordiale gauche et l’autre
dans le dos, entre les deux omoplates
18
2014-03-11
Indications








Rythmes électro-entraînés
Bloc AV acquis
Bloc AV intermittent ou permanent sypmtomatique
Bloc AV 2e degré symptomatique
FA ou flutter auriculaire symptomatique
Bradycardie sinusale symptomatique
Dysfonction du NS accompagnée de bradycardie
symptomatique
Syncopes récurrentes
Asystolie supérieure à 3 secondes
Rythmes électro-entraînés
Douleur de l’infarctus
Situation clinique
Une femme de 72 ans arrive sur pied à l’urgence. Depuis 2 jours, elle se plaint
d’une très grande fatigue et d’une faiblesse généralisée .Elle mentionne avoir
fait plusieurs activités dans les derniers jours.
De plus, elle souligne ne pas avoir consulté immédiatement ,pensant que tout
irait mieux si elle se reposait à la maison. Par contre, depuis ce matin, elle dit se
sentir constamment essoufflée au moindre effort et doit rester assise plusieurs
minutes afin de reprendre son souffle.

Décrire votre première évaluation clinique ?
Situation clinique (suite)
Lors de la lecture de son dossier, vous constatez qu’elle est
diabétique .Vous installez votre patiente sur une civière en
télémétrie , et soudainement elle devient pâle et accuse un
inconfort thoracique. Le médecin est sur place et vous
demande d’administrer une première nitroglycérine S/L .

Expliquer comment vous procédez à la pose des électrodes ainsi que les mises en garde à respecter?

Qu’elles sont vos interventions? 
Expliquer comment vous procédez pour l’administration de la nitro S/L chez la patiente ?
19
2014-03-11
Situation clinique (suite)
Pose des électrodes
Lors de la deuxième prise de nitroglycérine la
TA est de 90/58, et la patiente accuse une
douleur à 6 /10.

Procédez –vous à l’administration d’une 2e inhalation de
nitroglycérine ? Expliquer votre décision.
Figure
Figure 15
15 :: Position
Position des
des 55 électrodes
électrodes http://www.rnceus.com/ekg/ekglead.html
http://www.rnceus.com/ekg/ekglead.html
Références






Aehlert, B. (2006). ECGs made easy, 3rd edition. St-Louis : Mosby.
Beaumont, J.L. (2006. Les arythmies cardiaques : un guide clinique et thérapeutique, 5e
édition. Montréal : Gaëtan Morin éditeur.
Brisebois, A. (2003). Arythmies du nœud A-V et des ventricules et la souffrance
myocardique à l’électrocardiogramme. Institut de cardiologie de Montréal, document
inédit.
Fondations des maladies du cœur du Canada (2010). Guide des soins d’urgence
cardiovasculaire. American Heart association 2010
Tortora, G., Reynolds Grabowski, S. (2001). Principes d’anatomie et de physiologie.
St-Laurent, ERPI.
Woods, S. et al. (2005). Cardiac Nursing, 5th edition. Philadelphia : Lippincott
Williams & Wilkins
20
Téléchargement