M O N O G RA PH IE DE P R O DU IT CANADA MONOGRAPHIE DE PRODUIT Pr DIACOMITTM* stiripentol, gélules stiripentol, poudre pour suspension Gélules, 250 mg et 500 mg Poudre pour suspension, 250 mg et 500 mg Antiépileptique Biocodex SA 7 Avenue Gallieni 94250 Gentilly France Date de rédaction : 19 décembre 2012 Importé et distribué par : C.R.I. Dundas (Ontario) L9H 7P3 Numéro de contrôle de la présentation : 142417 *Tous les droits des marques de commerce sont utilisés sous licence Monographie de produit pour DIACOMIT Page 1 de 41 Table des matières PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ............. 3 RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT ............................................... 3 INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE............................................................... 3 CONTRE-INDICATIONS ................................................................................................. 4 MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS ......................................................................... 4 EFFETS INDÉSIRABLES ............................................................................................... 10 INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES ..................................................................... 14 POSOLOGIE ET ADMINISTRATION........................................................................... 19 SURDOSAGE................................................................................................................... 21 MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE ............................................. 22 CONSERVATION ET STABILITÉ ................................................................................ 23 FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT ................ 24 PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES.......................................................... 25 RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES .............................................................. 25 ESSAIS CLINIQUES ....................................................................................................... 26 PHARMACOLOGIE ANIMALE DÉTAILLÉE.............................................................. 29 TOXICOLOGIE ............................................................................................................... 34 RÉFÉRENCES ................................................................................................................. 37 PARTIE III : RENSEIGNEMENTS À L’INTENTION DU CONSOMMATEUR ............. 38 Monographie de produit pour DIACOMIT Page 2 de 41 Pr DIACOMITTM* Gélules de stiripentol Poudre pour suspension de stiripentol PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT Voie d’administration Orale Orale Forme galéniqueet concentration Gélule, 250 et 500 mg Poudre pour suspension, 250 et 500 mg Ingrédients non médicamenteux dioxyde de titane, érythrosine (gélules de 250 mg seulement), gélatine, glycolate d’amidon sodique, indigotine (gélules de 250 mg seulement), povidone, stéarate de magnésium aspartame, carmellose sodique, dioxyde de titane, érythrosine, glucose, glycolate d’amidon sodique, hydroxyéthylcellulose, povidone, saveur tutti frutti, sorbitol INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE DIACOMIT (stiripentol) est indiqué pour : une utilisation en association avec le clobazam et le valproate comme traitement d’appoint des crises épileptiques généralisées tonico-cloniques réfractaires chez les patients atteints d’épilepsie myoclonique sévère du nourrisson (EMSN, syndrome de Dravet) dont les crises épileptiques ne sont pas suffisamment contrôlées par le clobazam et le valproate seuls. Gériatrie (> 65 ans) : On ne dispose d’aucune information chez les patients de plus de 65 ans atteints du syndrome de Dravet (voir la section MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Populations particulières, gériatrie). La possibilité d’anomalies de la fonction rénale et hépatique associées à l’âge doit être envisagée lors de l’utilisation de DIACOMIT chez les patients âgés de plus de 65 ans (voir la section MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Populations particulières et états pathologiques). Pédiatrie (< 18 ans) : DIACOMIT a démontré son efficacité et son innocuité chez les patients âgés de 3 ans ou plus atteints d’EMSN lorsqu’il est utilisé en association avec le clobazam et le valproate. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 3 de 41 La décision clinique d’administrer DIACOMIT chez les enfants atteints d’EMSN et âgés de moins de 3 ans doit être prise au cas par cas en tenant compte des avantages et des risques potentiels. Un traitement d’appoint avec DIACOMIT ne doit être entrepris que lorsque le diagnostic d’EMSN a été cliniquement confirmé pour ce groupe de jeunes patients. Les données sont limitées sur l’utilisation de DIACOMIT chez les enfants de moins de 12 mois et l’utilisation dans ce groupe d’âge devrait être effectuée sous la surveillance étroite d’un médecin. CONTRE-INDICATIONS Les patients hypersensibles au médicament, à l’un des ingrédients du produit ou à un composant du contenant. Consultez la section FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT pour connaître la liste complète des ingrédients. MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS Mises en garde et précautions importantes Interaction médicamenteuse : La carbamazépine, la phénytoïne et le phénobarbital ne doivent pas être utilisés en association avec DIACOMIT (stiripentol) pour le traitement du syndrome de Dravet. La dose quotidienne de clobazam et/ou de valproate doit être réduite en cas d’apparition d’effets secondaires pendant le traitement avec DIACOMIT. DIACOMIT est un inhibiteur du cytochrome P450 et il inhibe la CYP2C19, la CYP3A4 et la CYP2D6. DIACOMIT peut donc fortement faire augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon concomitante qui sont métabolisés par ces enzymes, ce qui augmente le risque d’effets indésirables (EI) (voir la section INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES). Délire et hallucinations : De rares épisodes de délire et d’hallucinations ont été signalés chez des patients adultes qui prennent DIACOMIT. Les patients ayant des antécédents de psychose sous forme d’épisodes délirants doivent être étroitement surveillés lorsque DIACOMIT leur est prescrit. Généralités DIACOMIT, lorsqu’il est utilisé en association avec le clobazam et le valproate, a démontré une efficacité pour le traitement des patients atteints du syndrome de Dravet. Il n’a pas démontré son efficacité dans les autres types d’épilepsies ou de syndromes épileptiques (voir la section ESSAIS CLINIQUES). Monographie de produit pour DIACOMIT Page 4 de 41 Le sevrage des antiépileptiques, y compris DIACOMIT, doit être progressif afin de minimiser le risque de crises épileptiques ou l’augmentation de la fréquence des crises épileptiques. Les doses ont été progressivement réduites sur une période d’une durée d’au moins un mois au cours des essais cliniques chez des enfants atteints du syndrome de Dravet (voir la section POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Une surveillance appropriée est recommandée dans les situations où un sevrage rapide du DIACOMIT est médicalement nécessaire (voir la section POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Neurologique Un endormissement ou une somnolence a été signalé chez 71 % des patients recevant du stiripentol dans 2 études en double insu et contrôlées contre placebo. Les patients et leurs soignants doivent être avertis de la possibilité d’une somnolence, d’étourdissements, d’une confusion et de difficultés de concentration. Les patients et leurs soignants doivent être avisés que les patients traités par DIACOMIT ne doivent pas utiliser des machines ou conduire avant d’avoir acquis suffisamment d’expérience de leur traitement par DIACOMIT pour déterminer si leurs capacités mentales et/ou motrices sont affectées. Des troubles du mouvement comme de l’ataxie, une hypotonie, des tremblements hyperkinétiques, de la dysarthrie et des troubles de l’équilibre ont été signalés chez des patients traités par DIACOMIT pour le syndrome de Dravet. Gastro-intestinal Les EI gastro-intestinaux les plus souvent signalés lors de 2 essais en double insu et contrôlés contre placebo chez des patients atteints du syndrome de Dravet et recevant du stiripentol ont été une perte d’appétit chez jusqu’à 50 % des patients et une perte de poids chez jusqu’à 29 % des patients. Compte tenu de la fréquence des EI digestifs, le taux de croissance des enfants doit être surveillé attentivement. La prise d’un complément alimentaire, ou un apport accru de nourriture peut être envisagé si le patient perd du poids durant la prise de DIACOMIT. Dans certains cas, diminuer de 30 % par semaine la dose de valproate prise de façon concomitante peut être utile pour minimiser la perte d’appétit et la perte de poids. Hématologique Une neutropénie peut être associée à l’administration de DIACOMIT en association avec le clobazam et le valproate. Une neutropénie a été observée chez 3 des 33 patients traités avec DIACOMIT lors de 2 études en double insu et contrôlées contre placebo (voir la section EFFETS INDÉSIRABLES, Résultats hématologiques et biologiques anormaux). Lors des études à long terme, une neutropénie a été diagnostiquée chez 5 patients (sur 317 patients traités avec DIACOMIT) et elle était grave chez 2 d’entre eux. Une numération sanguine doit être Monographie de produit pour DIACOMIT Page 5 de 41 effectuée avant l’initiation du traitement avec DIACOMIT. La formule sanguine doit être contrôlée tous les 6 mois ou selon les indications cliniques. Cancérogenèse et mutagenèse Le stiripentol n’est pas cancérogène chez le rat. Les carcinomes hépatiques observés chez la souris à des doses allant jusqu’à 600 mg/kg ont été considérés comme étant dus à une induction enzymatique, une conclusion confirmée par des tests de mutagénicité et de génotoxicité négatifs. Voir les sections Cancérogénicité et mutagénicité sous TOXICOLOGIE. Hépatique/biliaire/pancréatique La fonction hépatique doit être évaluée avant l’initiation d’un traitement par DIACOMIT. La fonction hépatique doit être contrôlée tous les 6 mois ou selon les indications cliniques. Il n’y a eu aucune étude formelle sur la pharmacocinétique et le métabolisme du stiripentol chez les patients présentant une insuffisance hépatique. DIACOMIT doit par conséquent être administré avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance hépatique, car le médicament est principalement métabolisé par le foie. De légères augmentations des transaminases hépatiques ont été signalées chez 2 des 33 patients inclus et traités par DIACOMIT lors de 2 études en double insu et contrôlées contre placebo (voir la section EFFETS INDÉSIRABLES, Résultats hématologiques et biologiques anormaux). Dans les études à long terme, 7 des 8 patients ayant présenté des transaminases élevées avaient de légères hausses et 1 avait une hausse modérée. Considérations périopératoires DIACOMIT est un puissant inhibiteur de certaines enzymes du CYP450; cela pourrait donc affecter le métabolisme de certains médicaments utilisés pendant ou après la chirurgie. Voir la section INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES. Psychiatrique Des effets psychiatriques ont été signalés chez des patients traités par DIACOMIT lors des études contrôlées contre placebo. Il s’agit des suivants : hyperexcitabilité/agitation, agressivité/irritabilité et insomnie/cauchemars. Idéation suicidaire et comportements suicidaires Une idéation suicidaire et des comportements suicidaires ont été signalés chez des patients traités au moyen d’antiépileptiques pour plusieurs indications. Tous les patients traités au moyen d’antiépileptiques, sans égard à l’indication, doivent être observés pour que l’on puisse relever des signes d’idéation suicidaire et des comportements suicidaires, auquel cas il faudra déterminer le traitement approprié. Il faut indiquer aux patients (et aux soignants de ces patients) de consulter un médecin si des signes de pensées ou des comportements suicidaires se manifestent. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 6 de 41 Une méta-analyse d’essais cliniques randomisés et contrôlés contre placebo menée par la FDA dans laquelle des antiépileptiques étaient utilisés pour différentes indications a révélé une légère augmentation du risque d’idéation suicidaire et de comportements suicidaires chez les patients traités au moyen de ces médicaments. Le mécanisme de ce risque est inconnu. Au total, 43 892 patients traités dans les essais cliniques contrôlés contre placebo ont fait partie de la méta-analyse. Environ 75 % des patients faisant partie de ces essais cliniques ont été traités pour des indications autres que l’épilepsie, et, pour la majorité des indications autres que l’épilepsie, le traitement (médicament antiépileptique ou placebo) a été administré en monothérapie. Les patients épileptiques représentaient environ 25 % du nombre total de patients traités dans les essais cliniques contrôlés contre placebo, et, pour la majorité des patients épileptiques, le traitement (médicament antiépileptique ou placebo) a été co-administré avec d’autres agents antiépileptiques (c’est-à-dire que les patients des deux groupes de traitement étaient traités au moyen d’un ou plusieurs médicaments antiépileptiques). Par conséquent, la faible augmentation du risque d’idéation suicidaire et de comportements suicidaires mis en évidence par la méta-analyse (0,43 % pour les patients qui prennent le médicament antiépileptique par rapport à 0,24 % pour les patients qui prennent le placebo) repose largement sur les patients ayant reçu une monothérapie (médicament antiépileptique ou placebo) pour des indications autres que l’épilepsie. La conception de l’étude ne permet pas d’estimer le risque d’idéation suicidaire et de comportements suicidaires chez les patients épileptiques qui prennent des antiépileptiques, à la fois parce que cette population est minoritaire dans l’étude et parce que la comparaison entre le médicament et le placebo dans cette population est confondue par la présence d’un médicament antiépileptique concomitant dans les deux groupes. Rénal DIACOMIT doit être administré avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale, car les métabolites du médicament sont éliminés par le rein. Toutefois, il n’y a eu aucune étude formelle sur la pharmacocinétique et le métabolisme du stiripentol dans le cas d’une insuffisance rénale. Informations pour l’accompagnement des patients et des soignants Les soignants et les patients recevant DIACOMIT devraient recevoir les instructions suivantes par le médecin : 1. Les soignants et les patients doivent être avertis du risque d’interactions médicamenteuses lors de la prise de DIACOMIT. Les interactions avec la théophylline et la caféine ne peuvent pas être exclues. Les patients ne devraient pas consommer de médicaments et de denrées alimentaires contenant de la caféine ou de la théophylline (comme les boissons de type cola, le chocolat, le café, le thé et les boissons énergisantes). 2. Les soignants et les patients doivent être avertis que DIACOMIT peut être associé à une neutropénie. La formule sanguine doit être évaluée avant le début du traitement par DIACOMIT et doit être vérifiée tous les 6 mois ou selon les indications cliniques. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 7 de 41 3. Les soignants et les patients doivent être avertis de la possibilité de somnolence, d’étourdissements, de confusion et de difficultés de concentration lors de la prise de DIACOMIT. 4. Les soignants et les patients doivent être avertis des effets indésirables gastro-intestinaux fréquents chez les enfants traités par DIACOMIT en association avec le clobazam et le valproate (anorexie, perte d’appétit, nausées, vomissements) et que le taux de croissance doit être surveillé. 5. Les soignants doivent être informés et les patients avisés de ne pas conduire de véhicule ou d’utiliser de machines complexes et de s’abstenir de toute autre activité exigeant de la vigilance ou une coordination physique jusqu’à ce qu’ils soient habitués aux effets de DIACOMIT sur leur capacité à exercer de telles activités. 6. Les patients, leurs soignants et les familles devraient être informés que les médicaments antiépileptiques, y compris DIACOMIT, peuvent augmenter le risque de pensées et de comportements suicidaires et devraient être avisés d’être attentifs à détecter l’apparition ou l’aggravation des symptômes de la dépression, des changements inhabituels de l’humeur ou du comportement, l’apparition de pensées ou de comportement suicidaires ou encore des pensées d’automutilation. Les comportements inquiétants devraient être immédiatement signalés au médecin du patient. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 8 de 41 Populations particulières Femmes enceintes : Risque lié aux antiépileptiques : Les médicaments antiépileptiques peuvent nuire au fœtus lorsqu’ils sont administrés à une femme enceinte. Les données provenant des registres des grossesses indiquent que les enfants exposés à des médicaments antiépileptiques in utero présentent un risque accru de malformations. La prévalence des malformations congénitales est de deux à trois fois supérieures au taux d’environ 3 % dans la population générale. Aucune donnée sur les grossesses exposées à DIACOMIT n’est disponible et aucune étude n’a été conduite spécifiquement chez la femme enceinte avec DIACOMIT. Contrairement à de nombreux autres médicaments antiépileptiques, DIACOMIT n’est pas tératogène chez le rat et le lapin. Les études animales n’indiquent pas directement ou indirectement des effets nocifs sur la grossesse, le développement fœtal, la parturition ou le développement postnatal à des doses non toxiques pour la mère (voir la section TOXICOLOGIE, Effets toxiques sur la reproduction et le développement). DIACOMIT ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que le bienfait potentiel justifie le risque potentiel pour le fœtus. Il faut être prudent lors de la prescription de DIACOMIT aux femmes enceintes. Femmes qui allaitent : En l’absence d’études chez l’homme sur l’excrétion dans le lait maternel et étant donné que le stiripentol passe librement du plasma au lait chez la chèvre, l’allaitement n’est pas recommandé pour les patientes traitées par DIACOMIT. Pédiatrie (< 18 ans) : La décision clinique d’administrer DIACOMIT chez les enfants atteints d’EMSN et âgés de moins de 3 ans doit être prise au cas par cas en tenant compte des avantages et des risques potentiels. Un traitement d’appoint avec DIACOMIT ne doit être entrepris que lorsque le diagnostic d’EMSN a été cliniquement confirmé pour ce groupe de jeunes patients. Les données sont limitées sur l’utilisation de DIACOMIT chez les enfants de moins de 12 mois et l’utilisation dans ce groupe d’âge devrait être effectuée sous la surveillance étroite d’un médecin. Gériatrie (> 65 ans) : On ne dispose d’aucune information chez les patients de plus de 65 ans atteints du syndrome de Dravet. La possibilité d’anomalies de la fonction rénale et hépatique associées à l’âge doit être envisagée lors de l’utilisation de DIACOMIT chez les patients âgés de plus de 65 ans (voir la section MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Populations particulières et états pathologiques). Monographie de produit pour DIACOMIT Page 9 de 41 Surveillance et essais de laboratoire Compte tenu de la fréquence des effets indésirables gastro-intestinaux lors du traitement par DIACOMIT et du valproate (anorexie, perte d’appétit, nausées, vomissements), le taux de croissance des enfants traités avec ces médicaments antiépileptiques doit être surveillé attentivement. Une neutropénie peut être associée à l’administration de DIACOMIT, de clobazam et de valproate. Une numération sanguine doit être effectuée avant l’initiation du traitement avec DIACOMIT et elle doit être vérifiée tous les 6 mois ou selon les indications cliniques. Une toxicité hépatique a été observée avec le valproate, le clobazam et DIACOMIT. La fonction hépatique doit être évaluée avant l’initiation du traitement avec DIACOMIT et elle doit être vérifiée tous les 6 mois ou selon les indications cliniques. EFFETS INDÉSIRABLES Aperçu des effets indésirables liés au médicament Les paramètres d’innocuité et de tolérance de DIACOMIT (stiripentol) ont été évalués chez 42 volontaires sains, 272 patients atteints du syndrome de Dravet et 551 patients atteints d’autres formes d’épilepsies. Dans toutes les études chez des patients, la majorité des effets indésirables peuvent être classés comme étant soit d’origine neurologique (endormissement/assoupissement/somnolence) ou gastro-intestinale (perte d’appétit, nausées et perte de poids). Il n’y avait pas de grandes différences au niveau du type ou de la fréquence des effets indésirables dans les études chez les patients atteints du syndrome de Dravet. Il n’y avait pas de différence dans le profil d’effets indésirables entre les patients atteints du syndrome de Dravet et les patients atteints d’autres types d’épilepsies dans les études qui ont inclus à la fois des patients atteints du syndrome de Dravet et des patients non atteints du syndrome de Dravet. Dans les études contrôlées contre placebo, les effets indésirables ayant conduit à l’arrêt du traitement ont inclus ceux qui suivent : état de mal épileptique, somnolence/troubles de l’équilibre et somnolence/déficit moteur (voir la section EFFETS INDÉSIRABLES, Effets indésirables liés au médicament déterminés au cours des essais cliniques, Effets indésirables lors des essais en double insu et contrôlés contre placebo). Deux patients ont présenté une éruption cutanée parmi toutes les études. Dans un cas, le traitement par le stiripentol a été maintenu et l’éruption cutanée s’est résorbée spontanément. Dans l’autre cas, le traitement par le stiripentol a été suspendu, le patient s’est rétabli et le traitement par le stiripentol a repris sans incident. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 10 de 41 Effets indésirables liés au médicament déterminés au cours des essais cliniques Puisque les essais cliniques sont menés dans des conditions très particulières, les taux des effets indésirables qui sont observés peuvent ne pas refléter les taux observés en pratique et ne doivent pas être comparés aux taux observés dans le cadre des essais cliniques portant sur un autre médicament. Les renseignements sur les effets indésirables liés à un médicament qui sont issus d’essais cliniques s’avèrent utiles pour la détermination des événements indésirables liés aux médicaments et pour l’approximation des taux. Effets indésirables lors des essais en double insu et contrôlés contre placebo Deux études prospectives, randomisées, en double insu et contrôlées contre placebo dun traitement de 8 semaines ont été menées chez des patients atteints du syndrome de Dravet. Dans les deux essais, DIACOMIT a été ajouté à un traitement avec le valproate et le clobazam. La dose de DIACOMIT était de 50 mg/kg/jour. Les concentrations plasmatiques de valproate n’étaient pas très différentes des valeurs initiales à la fin de l’essai. En revanche, les concentrations plasmatiques de clobazam ont été multipliées par un facteur de 2 à 3 et les concentrations plasmatiques du principal métabolite du clobazam (le norclobazam) ont été multipliées par un facteur de 5 (voir la section ESSAIS CLINIQUES, Efficacité de DIACOMIT chez des patients atteints d’un syndrome de Dravet et traités dans des essais en double insu bien contrôlés). Le tableau 1 qui suit dresse la liste des effets indésirables qui ont été signalés au cours des études. Aucun patient n’est décédé au cours de ces études en double insu et contrôlées contre placebo. Tableau 1. Nombre et pourcentage de patients atteints du syndrome de Dravet et ayant éprouvé des effets indésirables lors d’études cliniques en double insu et contrôlées contre placebo au cours desquelles du stiripentol a été ajouté au valproate (VPA) et au clobazam (CLB) Étude 1 Stiripentol Placebo Étude 2 Stiripentol Placebo ajouté au VPA et au CLB ajouté au VPA et au CLB ajouté au VPA et au CLB ajouté au VPA et au CLB N = 20 9 (45 %) N = 12 10 (83 %) N = 11 3 (27 %) - - - 2 (10 %) 1 (5 %) 1 (5 %) 1 (5 %) 1 (5 %) 7 (58 %) 1 (8 %) 3 (25 %) 1 (8 %) 1 (8 %) - 1 (9 %) 2 (18 %) 1 (9 %) 2 (18 %) - 1 (5 %) - 6 (50 %) 2 (17 %) 1 (9 %) - Système corporel/EI N = 21 21 (100 %) Nombre de patients avec au moins un EI Organisme dans son entier – troubles généraux Asthénie/fatigue 2 (10 %) Troubles du système nerveux central et périphérique Endormissement/somnolence 15 (71 %) Ataxie 3 (14 %) Hypotonie 2 (10 %) Tremblements 3 (14 %) Hyperkinésie Dysarthrie 2 (10 %) Troubles de l’équilibre État de mal épileptique 1 (5 %) Déficience motrice Troubles du système gastro-intestinal Perte de l’appétit 7 (33 %) Perte de poids 6 (29 %) Monographie de produit pour DIACOMIT Page 11 de 41 Système corporel/EI Nausées/vomissements Sialorrhée Gain de poids Douleurs abdominales Diarrhée Paramètres de laboratoire Neutropénie Thrombocytopénie Élévation de l’aspartate aminotransférase Éosinophilie Troubles psychiatriques Hyperexcitabilité/agitation Agressivité/irritabilité Insomnie/cauchemars Ralentissement intellectuel Troubles du système respiratoire Bronchite Rhinite Troubles de la peau et des extrémités Érythème du visage Peau sèche Urticaire Troubles du système urinaire Dysurie Étude 1 Stiripentol Placebo Étude 2 Stiripentol Placebo ajouté au VPA et au CLB ajouté au VPA et au CLB ajouté au VPA et au CLB ajouté au VPA et au CLB N = 21 2 (10 %) 5 (24 %) 2 (10 %) - N = 20 1 (5 %) 4 (20 %) 1 (5 %) 1 (5 %) N = 12 3 (25 %) 2 (17 %) 1 (8 %) - N = 11 - 3 (14 %) 2 (10 %) 1 (5 %) - 1 (8 %) - - 5 (24 %) 3 (14 %) 2 (10 %) 1 (5 %) - 2 (17 %) 2 (17 %) - 1 (9 %) 1 (9 %) - 1 (5 %) 1 (5 %) 1 (5 %) 1 (5 %) - - 1 (5 %) 1 (5 %) - 1 (8 %) - - 1 (5 %) - - - Deux des 33 (6 %) patients randomisés dans le groupe DIACOMIT et 2 des 31 (6%) patients randomisés dans le groupe placebo ont été retirés des études à cause d’EI lors des 2 études en double insu, randomisées et contrôlées contre placebo menées sur DIACOMIT chez les patients atteints du syndrome de Dravet. Chez les patients traités par DIACOMIT, 1 patient a été sorti d’étude en raison de son état de mal épileptique et 1 patient a été sorti d’étude pour cause de somnolence/troubles de l’équilibre. Chez les patients traités avec un placebo, 1 patient a été sorti d’étude en raison de son état de mal épileptique et 1 patient a été sorti d’étude pour cause de somnolence/déficit moteur. Événements indésirables dans les études de longue durée Quarante-cinq (45) des patients atteints du syndrome de Dravet qui avaient participé à des études cliniques à court terme ont été traités à long terme avec DIACOMIT ajouté au clobazam et au valproate. La plupart des patients prenaient du valproate et du clobazam de façon concomitante. La dose de DIACOMIT était de 49,6 ± 13,8 mg/kg/jour chez les patients âgés de moins de 10 ans, de 42,5 ± 10,1 mg/kg/jour chez les patients âgés de 10 à 16 ans et de 37,6 ± 11,6 mg/kg/jour chez les patients âgés de plus de 16 ans. Dans l’ensemble, la durée totale moyenne (± ET) de l’exposition à DIACOMIT était de 6,21 ± 1,44 années, sur une durée de 2 à 12 ans, chez les patients atteints du syndrome de Dravet et plus de 85 % des patients présentaient une exposition totale supérieure à 5 ans. Les EI présentés par ces patients n’étaient pas différents de ceux observés au cours des études contrôlées contre placebo à court terme. Une observation Monographie de produit pour DIACOMIT Page 12 de 41 similaire a été faite sur une série de 46 patients traités à long terme (durée médiane de 2,9 ans) par DIACOMIT. Un décès (mort subite) a été signalé dans cette série. D’autres effets indésirables graves (pas nécessairement liés au médicament) signalés dans les études ci-dessus comprenaient des cas de coma, des convulsions, des contractions musculaires involontaires, des troubles des testicules ainsi que des cas d’infection. Les effets indésirables qui suivent ont été signalés dans le programme compassionnel : Détérioration de l’état général, hépatite cytolytique, élévation des gamma-glutamyltransférases. Résultats hématologiques et biologiques anormaux Les résultats de laboratoire anormaux mesurés lors des études contrôlées ont principalement consisté en une élévation des transaminases (10 patients) et une neutropénie (9 patients). La neutropénie a disparu spontanément ou suite à la réduction de la dose de stiripentol lors des études à long terme. Tableau 2. Résultats de laboratoire anormaux signalés chez des patients atteints du syndrome de Dravet Résultats de laboratoire anormaux Augmentation des transaminases Neutropénie Études en double insu et contrôlées contre placebo Grade 1 Grade 2 Grade 3 selon le selon le selon le NCI NCI NCI (léger) (modéré) (grave) Études à long terme et programme compassionnel Grade 1 Grade 2 Grade 3 Inconnue selon le selon le selon le NCI NCI NCI (léger) (modéré) (grave) 2 0 0 7 1 0 0 0 3 0 1 2 2 1 Effets indésirables liés au médicament déterminés à la suite de la surveillance après commercialisation Les effets indésirables suivants ont été signalés chez des patients recevant DIACOMIT dans le monde depuis son approbation. Il n’est pas possible d’estimer leur fréquence de manière fiable parce que ces effets indésirables sont signalés spontanément par une population de taille incertaine. De plus, aucune relation causale entre DIACOMIT et l’émergence de ces effets n’a été clairement établie. Une étude après la commercialisation sur 73 patients atteints de syndrome de Dravet (48 patients) ou d’autres types d’épilepsie (25 patients) a montré un profil de tolérance similaire à celui observé lors des essais cliniques. Des effets liés à une malnutrition et résultant directement ou indirectement de troubles de l’alimentation ont été signalés. Des troubles du système nerveux liés à un dysfonctionnement moteur et/ou une dépression du système nerveux central ont également été signalés. D’autres effets indésirables graves liés au médicament ont été signalés, ils comprennent des cas d’élévation de l’alanine aminotransférase, d’apathie, d’augmentation de la créatine Monographie de produit pour DIACOMIT Page 13 de 41 phosphokinase sanguine, de douleurs œsophagiennes, de pancréatite, d’hyperthermie, de syndrome de Stevens-Johnson et de thyroïdite. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Aperçu DIACOMIT (stiripentol) inhibe plusieurs enzymes du cytochrome P450, notamment : CYP2C19, CYP3A4, CYP1A2, CYP2C8 et CYP2D6. Le stiripentol peut donc fortement faire augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments administrés de façon concomitante qui sont métabolisés par ces enzymes, ce qui augmente le risque d’EI. Parmi les antiépileptiques utilisés pour le syndrome de Dravet, le stiripentol augmente les concentrations plasmatiques de clobazam par un facteur de deux ou trois et celles de son métabolite, le norclobazam, par un facteur de cinq ; une réduction de la dose de clobazam est habituellement requise. Aucune réduction de la dose de valproate n’est nécessaire. L’administration concomitante avec des substrats du CYP3A4 dont la marge thérapeutique est étroite (dihydroergotamine, ergotamine, cyclosporine, sirolimus, tacrolimus, quinidine, fentanyl) doit être envisagée au cas par cas en tenant compte des bienfaits et des risques cliniques potentiels. Interactions médicament - médicament Interactions médicamenteuses potentielles affectant le stiripentol Les études in vitro ont suggéré que la phase 1 du métabolisme du stiripentol est catalysée par la CYP1A2, la CYP2C19 et la CYP3A4, et possiblement par d’autres enzymes. L’influence des autres médicaments antiépileptiques sur la pharmacocinétique et le métabolisme du stiripentol n’est pas bien déterminée. La prudence est recommandée lors de l’association de DIACOMIT à d’autres médicaments qui inhibent ou induisent une ou plusieurs de ces enzymes. Effet du stiripentol sur les enzymes du cytochrome P450 Beaucoup de ces interactions ont été partiellement confirmées par des études in vitro et des essais cliniques. L’administration concomitante avec des substrats du CYP3A4 ayant un index thérapeutique étroit doit être évitée en raison de l’augmentation marquée du risque d’effets indésirables graves. Il convient de noter que l’effet des macrolides et des antifongiques azolés (connus pour être des inhibiteurs et des substrats du CYP3A4) sur le métabolisme du DIACOMIT n’est pas connu. Inversement, l’effet du stiripentol sur leur métabolisme n’est pas connu. L’administration concomitante avec les substrats du CYP3A4 peut entraîner les effets indésirables suivants : une élévation des niveaux de clonazépam associée à une somnolence, une confusion, un coma et une diminution des réflexes; une élévation des niveaux d’éthosuximide associée à des nausées, des vomissements et une dépression du système nerveux central; une inhibition du métabolisme des antibiotiques macrolides (azithromycine, clarithromycine, érythromycine) associée à des symptômes gastro-intestinaux, des vertiges, une éruption cutanée, une altération de la conscience, une hypotonie et une myoclonie. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 14 de 41 Aux concentrations thérapeutiques, le stiripentol inhibe significativement plusieurs isoenzymes du CYP450 : CYP2C19, CYP2D6, CYP1A2, CYP2C8 et CYP3A4, par exemple. Des interactions pharmacocinétiques d’origine métabolique avec d’autres médicaments peuvent par conséquent être attendues. Ces interactions peuvent entraîner une augmentation des concentrations systémiques de ces substances actives, ce qui est susceptible d’accroître leurs effets pharmacologiques et de causer une augmentation des effets secondaires et des réactions indésirables. Il faut être prudent quand les circonstances cliniques nécessitent l’association du stiripentol avec des médicaments métabolisés par le CYP2C19 (comme le citalopram et l’oméprazole) ou le CYP3A4 (comme les inhibiteurs de la protéase du VIH, les antihistaminiques comme l’astémizole, la chlorphéniramine, les antagonistes calciques, les statines, les contraceptifs oraux et la codéine) en raison du risque accru d’EI (voir plus loin dans cette section pour les médicaments antiépileptiques). La surveillance des concentrations plasmatiques ou des effets indésirables est recommandée. Un ajustement posologique peut être nécessaire. L’administration concomitante avec les substrats du CYP2C19 peut entraîner les effets indésirables suivants : une élévation des niveaux de phénytoïne associée à un nystagmus, une ataxie, une léthargie et unedysarthrie ; une élévation des niveaux de phénobarbital associée à un nystagmus, une ataxie, une dépression du système nerveux central, une hypothermie et une hypotension ; une élévation du niveau de méthsuximide associée à des nausées, des vomissements et une dépression du système nerveux central. Les données sur le potentiel d’inhibition du CYP1A2 sont limitées ; des interactions avec la théophylline et la caféine ne peuvent donc pas être exclues. Une utilisation en association avec DIACOMIT n’est pas recommandée. Cet avertissement n’est pas seulement limité aux produits pharmaceutiques ; il s’applique également à un grand nombre d’aliments et de produits nutritionnels destinés aux enfants comme les boissons de type cola (qui contiennent des quantités importantes de caféine) ou le chocolat (qui contient des traces de théophylline). Les données sur le potentiel d’inhibition du CYP2C8 sont limitées ; des interactions avec d’autres médicaments ne peuvent donc pas être exclues. Une utilisation en association avec DIACOMIT n’est pas recommandée. L’administration concomitante avec les substrats du CYP2C8 comme la carbamazépine (aussi métabolisée par le CYP3A4) peut entraîner une élévation des niveaux sanguins du substrat et des effets indésirables comme (pour la carbamazépine) des étourdissements, une somnolence, des troubles de la coordination, une confusion, une diplopie transitoire et des mouvements involontaires anormaux. Le stiripentol a démontré une capacité d’inhibition du CYP2D6 in vitro à des concentrations qui sont cliniquement atteintes dans le plasma ; par conséquent, les médicaments qui sont métabolisés par cette isoenzyme comme les bêta-bloquants (propranolol, carvédilol, timolol), les antidépresseurs (fluoxétine, paroxétine, sertraline, imipramine, clomipramine), les antipsychotiques (halopéridol) et les analgésiques (codéine, dextrométhorphane, tramadol) peuvent être sujets à des interactions métaboliques avec le stiripentol. Un ajustement de la dose Monographie de produit pour DIACOMIT Page 15 de 41 peut être nécessaire pour les médicaments métabolisés par le CYP2D6 et dont la dose est titrée individuellement. L’administration concomitante de DIACOMIT avec des substrats du CYP2D6 comme la duloxétine peut entraîner une élévation des niveaux des substrats et les effets indésirables qui suivent : somnolence, coma, syndrome sérotoninergique, crises épileptiques, syncope, tachycardie, hypotension, hypertension et vomissements. Interactions avec les médicaments antiépileptiques L’inhibition des isoenzymes CYP2C19 et CYP3A4 du CYP450 peut entraîner des interactions pharmacocinétiques avec le phénobarbital, la primidone, la phénytoïne, la carbamazépine, le clobazam, le diazépam, l’éthosuximide et la tiagabine en inhibant le métabolisme hépatique de ces médicaments. En conséquence, les concentrations plasmatiques de ces médicaments antiépileptiques peuvent augmenter et présenter un risque de surdosage. Une surveillance clinique des concentrations plasmatiques des antiépileptiques administrés de façon concomitante avec DIACOMIT et des ajustements possibles de la dose sont recommandés. Tableau 3. Interactions médicament-médicament établies ou possibles avec les médicaments antiépileptiques Administration concomitante de médicaments antiépileptiques Valproate Clobazam Commentaire clinique Le potentiel d’interaction métabolique entre le stiripentol et le valproate est considéré comme modéré ; aucune modification de la posologie du valproate n’est donc nécessaire lorsque le DIACOMIT est ajouté, sauf pour des raisons d’innocuité clinique. La dose quotidienne de valproate pouvait être diminuée d’environ 30 % par semaine en cas d’effets indésirables gastro-intestinaux comme une perte d’appétit ou une perte de poids dans 2 études en double insu et contrôlée contre placebo. Une augmentation des concentrations plasmatiques de clobazam par un facteur d’environ 2 à 3 fois et des concentrations plasmatiques de norclobazam par un facteur de 5 fois a été observée lorsque DIACOMIT a été ajouté au clobazam lors de 2 essais en double insu et contrôlé contre placebo menés chez des patients atteints du syndrome de Dravet. Lorsque le traitement par DIACOMIT a été initié, la dose de clobazam était de 0,5 mg/kg/jour et habituellement administrée en doses fractionnées, deux fois par jour. Cette dose quotidienne a été réduite de 25 % chaque semaine en présence de signes cliniques d’effets secondaires ou de surdosage pour le clobazam (i.e. somnolence, hypotonie et irritabilité chez les jeunes enfants). Monographie de produit pour DIACOMIT Page 16 de 41 Administration concomitante de médicaments antiépileptiques Topiramate Lévétiracétam Carbamazépine Phénytoïne Phénobarbital Commentaire clinique Le topiramate interagit avec le CYP2C19 à des concentrations plasmatiques de 5 à 15 fois supérieures aux concentrations plasmatiques obtenues avec la dose et le schéma posologique standard recommandé pour le topiramate. Une interaction pharmacocinétique et métabolique potentielle entre le topiramate et le stiripentol est donc considérée comme peu probable. Un pourcentage significatif des patients recevait du topiramate en association avec DIACOMIT lors d’une étude à long terme. Sur la base des observations cliniques chez ce groupe de patients, il n’existe aucune preuve suggérant qu’une modification de la dose et du schéma posologique du topiramate est nécessaire lorsque le topiramate est administré de façon concomitante avec DIACOMIT. Le lévétiracétam ne subit pas un métabolisme hépatique prononcé. En conséquence, aucune interaction pharmacocinétique métabolique médicamenteuse entre le stiripentol et le lévétiracétam n’est attendue. Une nette augmentation de la concentration plasmatique de la carbamazépine a été observée dans le cadre des essais cliniques au cours desquels DIACOMIT a été ajouté à la carbamazépine chez des patients souffrant de syndromes épileptiques autres que le syndrome de Dravet. La carbamazépine ne doit pas être utilisée en association avec DIACOMIT chez les patients atteints du syndrome de Dravet (voir la section MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Mises en garde et précautions importantes, Interactions médicamenteuses). L’ajout du stiripentol a été associé à une augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne lors d’études sur un petit nombre de patients. Cela a été attribué à l’inhibition du CYP2C19 et du CYP2C9 par le stiripentol. La phénytoïne ne doit pas être utilisée en association avec DIACOMIT chez les patients atteints du syndrome de Dravet (voir la section MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Mises en garde et précautions importantes, Interactions médicamenteuses). Le phénobarbital est considéré comme un substrat et un inducteur de l’isoenzyme CYP2C19. Les concentrations de phénobarbital ont augmenté lorsque DIACOMIT a été introduit lors d’études sur un petit nombre de patients. Le phénobarbital ne doit pas être utilisé en association avec DIACOMIT chez les patients atteints du syndrome de Dravet (voir la section MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Mises en garde et précautions importantes, Interactions médicamenteuses). Interactions avec d’autres médicaments En l’absence de données cliniques disponibles, la prudence doit être de mise avec les médicaments qui suivent pour ce qui est des interactions potentielles avec le stiripentol. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 17 de 41 Tableau 4. Interactions médicament-médicament établies ou possibles avec d’autres médicaments Médicament ou classe de médicament Alcaloïdes de l’ergot de seigle (ergotamine, dihydroergotamine) Cisapride, halofantrine, pimozide, quinidine, bépridil Agents immunosuppresseurs (tacrolimus, ciclosporine, sirolimus) Statines (atorvastatine, simvastatine, etc.) Midazolam, triazolam, alprazolam Théophylline, caféine Chlorpromazine Commentaire clinique Augmentation du risque d’ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition de l’élimination hépatique de l’ergot de seigle). Risque accru d’arythmie cardiaque et plus particulièrement de torsades de pointes. Risque d’augmentation des niveaux sanguins des agents immunosuppresseurs (diminution du métabolisme hépatique). Risque accru d’effets indésirables dose-dépendantscomme la rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique des hypocholestérolémiants). Une augmentation des concentrations plasmatiques des benzodiazépines peut se produire par abaissement du métabolisme hépatique, conduisant ainsi à une sédation excessive. Une augmentation des concentrations plasmatiques de la théophylline et de la caféine peut se produire via l’inhibition de leur métabolisme hépatique, pouvant ainsi conduire à une toxicité. Chez l’animal, le stiripentol potentialise l’effet dépresseur central de la chlorpromazine. Potentialisation de l’alcool Il n’y a eu aucun essai clinique visant à étudier les effets de l’alcool chez les sujets traités avec DIACOMIT. L’alcool a cependant montré une capacité de potentialisation des effets sédatifs du stiripentol chez les animaux (voir la section PHARMACOLOGIE ANIMALE DÉTAILLÉE, Pharmacodynamique secondaire). Les patients et leurs soignants doivent donc être informés que la consommation d’alcool doit être évitée pendant le traitement par DIACOMIT. Interactions médicament - aliment DIACOMIT doit toujours être pris avec de la nourriture étant donné qu’il se dégrade rapidement dans un environnement acide (comme lors de l’exposition à l’acide gastrique présent dans un estomac vide). DIACOMIT ne doit pas être administré avec du lait ou des produits laitiers (comme du yogourt ou du fromage à la crème), des boissons gazeuses, des jus de fruits ou de la nourriture et des boissons qui contiennent de la caféine ou de la théophylline (voir la section POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Interactions médicament- herbe médicinale Les interactions avec les plantes médicinales n’ont pas été établies. Effets du médicament sur essais de laboratoire Il n’y a aucune interaction connue entre le DIACOMIT et les analyses de laboratoire courantes. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 18 de 41 Effets du médicament sur le style de vie Les patients qui prennent DIACOMIT devraient éviter la consommation d’alcool (voir la section INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES, Interactions médicament-médicament, Potentialisation de l’alcool). POSOLOGIE ET ADMINISTRATION Considérations posologiques Il y a une possibilité d’interactions pharmacocinétiques avec les autres médicaments antiépileptiques; les doses de clobazam et de valproate peuvent devoir être ajustées. La numération sanguine des patients doit être évaluée avant le début du traitement puis tous les 6 mois. Le passage d’une formulation à l’autre (poudre ou gélules) devrait être fait sous une surveillance clinique, car la formulation de type poudre pour suspension a une Cmax légèrement supérieure à celle des gélules. L’augmentation posologique doit être guidée par les résultats cliniques (contrôle des crises et des effets secondaires) chez les patients atteints d’insuffisance hépatique et/ou rénale. Posologie recommandée et modification posologique La dose quotidienne de DIACOMIT (stiripentol) peut être administrée en 2 ou 3 doses fractionnées. L’instauration d’un traitement d’appoint avec DIACOMIT doit être entreprise sur 3 jours en augmentant la dose jusqu’à l’atteinte de la dose recommandée de 50 mg/kg/jour administrée en association avec du clobazam et du valproate. La dose de valproate et de clobazam peut devoir être ajustée lorsque DIACOMIT est administré de façon concomitante (voir la section POSOLOGIE ET ADMINISTRATION, Interactions pharmacocinétiques possibles avec d’autres médicaments antiépileptiques). Il n’existe aucune donnée clinique permettant de soutenir l’innocuité clinique de DIACOMIT lorsqu’il est administré à des doses quotidiennes supérieures à 50 mg/kg/jour. Il n’existe aucune donnée clinique permettant de soutenir l’utilisation de DIACOMIT en monothérapie pour le syndrome de Dravet. Interruption de la prise du médicament En cas d’interruption du traitement avec DIACOMIT, la prise du médicament doit être arrêtée progressivement afin de minimiser le risque de crises épileptiques ou d’augmentation de la fréquence des crises épileptiques. Les doses journalières ont été progressivement réduites sur une période d’une durée d’au moins un mois lors des essais cliniques. Une surveillance appropriée est recommandée dans les situations où un arrêt rapide du DIACOMIT est médicalement nécessaire. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 19 de 41 Interactions pharmacocinétiques possibles avec d’autres médicaments antiépileptiques Malgré l’absence de données pharmacologiques exhaustives sur les interactions médicamenteuses potentielles, les conseils qui suivent concernant la modification de la dose et des schémas posologiques des autres médicaments antiépileptiques administrés en association avec le stiripentol sont fournis sur la base de l’expérience clinique. CLOBAZAM : Dans les études pivots, la dose journalière de clobazam a été ajustée avant l’initiation du traitement par le stiripentol ; elle n’était donc pas supérieure à 0,5 mg/kg/jour (administrée en doses fractionnées, deux fois par jour). Cette dose quotidienne a été réduite de 25 % chaque semaine en présence de signes cliniques d’effets indésirables ou de surdosage pour le clobazam (i.e. somnolence, hypotonie et irritabilité chez les jeunes enfants). Des augmentations des concentrations plasmatiques de respectivement deux à trois fois pour le clobazam et de cinq fois pour le norclobazam ont été signalées lors de l’administration concomitante du stiripentol chez les enfants atteints du syndrome de Dravet. VALPROATE : Le potentiel d’interaction métabolique entre le stiripentol et le valproate est considéré comme modéré ; aucune modification de la posologie du valproate n’est donc nécessaire lorsque le stiripentol est ajouté, sauf pour des raisons d’innocuité clinique. La dose quotidienne de valproate a été réduite d’environ 30 % chaque semaine lors des études pivots en présence d’effets indésirables gastro-intestinaux comme une perte d’appétit ou une perte de poids. Résultats de laboratoire anormaux Dans le cas d’une formule sanguine anormale ou de résultats anormaux à des tests de la fonction hépatique, la décision clinique de poursuivre le traitement ou d’ajuster la dose de DIACOMIT et/ou d’ajuster la dose des médicaments antiépileptiques concomitants doit être prise au cas par cas en tenant compte des avantages et des risques cliniques potentiels (voir la section EFFETS INDÉSIRABLES, Résultats hématologiques et biologiques anormaux). Effet de la formulation La formulation de type poudre pour suspension a une Cmax légèrement plus élevée que celle de la gélule. Il est recommandé que tout changement de formulation nécessaire soit effectué sous surveillance clinique. Patients atteints d’une maladie hépatique Il n’existe aucune étude formelle sur la pharmacocinétique et le métabolisme de DIACOMIT chez les patients présentant une insuffisance hépatique. La prudence devrait toutefois être de mise lors du traitement des patients atteints d’insuffisance hépatique étant donné que DIACOMIT est principalement métabolisé par le foie. Le traitement doit être initié avec la même dose et le même schéma posologique que les patients ayant une fonction hépatique normale. La Monographie de produit pour DIACOMIT Page 20 de 41 titration de la dose chez ces patients doit être guidée par les résultats cliniques, à savoir le contrôle des crises épileptiques et la prévention des effets indésirables. Patients atteints d’une insuffisance rénale Il n’existe aucune étude formelle sur la pharmacocinétique et le métabolisme de DIACOMIT chez les patients présentant une insuffisance rénale. La prudence devrait toutefois être de mise lors du traitement des patients atteints d’insuffisance rénale étant donné que les métabolites de DIACOMIT sont principalement éliminés par les reins. Le traitement doit être initié avec la même dose et le même schéma posologique que les patients ayant une fonction rénale normale. La titration de la dose chez ces patients doit être guidée par les résultats cliniques, à savoir le contrôle des crises épileptiques et la prévention des effets indésirables. Dose oubliée La dose oubliée doit être prise le plus tôt possible. La dose oubliée ne doit pas être prise s’il est presque temps de prendre la prochaine dose ; en revanche, la prochaine dose prévue doit être prise. Les doses ne doivent pas être doublées. Administration Gélules : La gélule doit être avalée entière avec un verre d’eau pendant un repas. Les gélules ne doivent pas être brisées ou ouvertes. Poudre pour suspension : Une formulation de type poudre pour suspension est prévue pour les patients qui ne peuvent pas avaler de gélules. La poudre doit être mélangée dans un verre d’eau et doit être prise immédiatement après le mélange pendant un repas. DIACOMIT doit toujours être pris avec de la nourriture étant donné qu’il se dégrade rapidement dans un environnement acide (comme lors de l’exposition à l’acide gastrique présent dans un estomac vide). DIACOMIT ne doit pas être administré avec du lait ou des produits laitiers (comme du yogourt ou du fromage à la crème), des boissons gazeuses, des jus de fruits ou de la nourriture et des boissons qui contiennent de la caféine ou de la théophylline. Reconstitution La poudre doit être mélangée dans un verre d’eau et doit être prise immédiatement après le mélange pendant un repas. SURDOSAGE Pour traiter une surdose présumée, communiquez avec le centre antipoison de votre région. Il n’existe pas de données concernant un surdosage chez l’homme. Une diminution de l’activité motrice et une diminution de la respiration ont été observées chez les souris traitées avec de fortes doses de stiripentol (600 à 1 800 mg/kg I.P.) (voir la section PHARMACOLOGIE Monographie de produit pour DIACOMIT Page 21 de 41 ANIMALE DÉTAILLÉE, Pharmacodynamique secondaire). Le traitement doit être de soutien (mesures symptomatiques dans une unité de soins intensifs). MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE Mode d’action Le mécanisme précis par lequel le stiripentol exerce son effet antiépileptique chez les humains est inconnu. Le stiripentol inhibe plusieurs isoenzymes du CYP450 qui interviennent dans le métabolisme hépatique des autres médicaments antiépileptiques, notamment les isoenzymes 3A4 et 2C19. L’effet semble de plus être lié à la modulation du système GABAergique (voir la section PHARMACOLOGIE ANIMALE DÉTAILLÉE, Pharmacodynamique primaire). Pharmacocinétique Les propriétés pharmacocinétiques suivantes ont été déterminées pour le stiripentol à partir d’études sur des volontaires sains adultes et des patients adultes. Absorption/biodisponibilité : Le stiripentol est rapidement absorbé ; le délai avant le pic de concentration plasmatique est d’environ 1,5 heure. La biodisponibilité absolue du stiripentol n’est pas connue étant donné qu’aucune formulation pour injection intraveineuse n’est disponible pour les tests. Il est bien absorbé par voie orale puisque la majorité d’une dose orale est excrétée dans l’urine. Distribution : Le stiripentol se lie fortement aux protéines plasmatiques circulantes (taux de liaison d’environ 99 %). Élimination : L’exposition systémique au stiripentol augmente de façon marquée par rapport à la proportionnalité de dose. La clairance plasmatique diminue fortement aux doses élevées, passant d’environ 40 L/kg/jour pour une dose de 600 mg/jour à environ 8 L/kg/jour pour une dose de 2 400 mg. La clairance est diminuée après l’administration répétée de stiripentol, probablement due à l’inhibition des isoenzymes du cytochrome P450 responsables du métabolisme. La demi-vie d’élimination varie de 4,5 à 13 heures et augmente avec la dose. Métabolisme : Le stiripentol est largement métabolisé ; 13 métabolites différents ont été identifiés dans l’urine. Les processus métaboliques principaux sont la déméthylénation et la glucuronidation, bien que l’identification précise des enzymes impliquées n’ait pas encore été complétée. Sur la base des études in vitro, les principales isoenzymes du cytochrome P450 du foie qui sont impliquées dans le métabolisme de phase 1 sont considérées comme étant les isoenzymes CYP1A2, CYP2C19 et CYP3A4. Excrétion : Les métabolites du stiripentol sont excrétés principalement par le rein. Les métabolites urinaires du stiripentol représentent la majorité (73 %) d’une dose orale unique ; d’autre part 13 à 24 % ont été retrouvés dans les fèces sous forme inchangée. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 22 de 41 Bioéquivalence : La biodisponibilité relative entre les formulations sous forme de gélules et de poudre pour suspension a été étudiée chez des volontaires sains de sexe masculin après une administration orale unique de 1 000 mg. La formulation de type poudre pour suspension procure une Cmax légèrement plus élevée que celle de la gélule. Une surveillance clinique est recommandée pour le remplacement de la forme gélule par celle de la forme poudre pour suspension de DIACOMIT et inversement. Populations particulières et états pathologiques Pédiatrie : Une étude pharmacocinétique a été réalisée sur une population de 35 enfants atteints du syndrome de Dravet (âge médian de 7,3 ans) traités par DIACOMIT, du valproate et du clobazam. Les données ont été intégrées du mieux possible dans un modèle à un compartiment avec un processus d’absorption et d’élimination de premier ordre. La clairance et le volume de distribution étaient liés au poids corporel. En conséquence, la demi-vie d’élimination est passée de 8,5 h (pour 10 kg) à 23,5 h (pour 60 kg). L’estimation de la population pour le Ka constant du taux d’absorption était de 2,08 h-1 (écart-type de l’effet aléatoire = 122 %). Gériatrie : La pharmacocinétique de DIACOMIT n’a pas été évaluée chez les sujets âgés. Il faut toutefois être prudent lorsque l’on considère l’utilisation du médicament chez les personnes âgées étant donné qu’il est essentiellement métabolisé par le foie. Race, sexe et âge : Les effets de la race, de l’âge et du sexe sur la pharmacocinétique de DIACOMIT n’ont pas été étudiés. Insuffisance hépatique : Il n’existe aucune étude formelle de la pharmacocinétique de DIACOMIT chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Il faut toutefois être prudent lorsque l’on considère l’utilisation du médicament chez les personnes atteintes d’insuffisance hépatique étant donné qu’il est essentiellement métabolisé par le foie. Insuffisance rénale : Il n’existe aucune étude formelle de la pharmacocinétique du stiripentol chez les patients présentant une insuffisance rénale. Il faut toutefois être prudent lorsque l’on considère l’utilisation du médicament chez les personnes atteintes d’insuffisance rénale étant donné qu’il est essentiellement excrété par les reins. Polymorphisme génétique : Le polymorphisme génétique des enzymes métaboliques n’a qu’un rapport indirect avec l’utilisation de clobazam. Le clobazam possède un métabolite actif circulant, le norclobazam, dont l’élimination est fortement dépendante du CYP2C19 (une enzyme qui est inhibée par DIACOMIT). En conséquence, DIACOMIT n’affecte pas les concentrations de norclobazam chez les métaboliseurs lents (5 à 8 % des caucasiens et 20 à 25 % des asiatiques), mais fera augmenter les niveaux de norclobazam chez tous les autres types de métaboliseurs (intermédiaires, rapides, ultra-rapides). ENTREPOSAGE ET STABILITÉ Monographie de produit pour DIACOMIT Page 23 de 41 DIACOMIT (stiripentol) doit être conservé dans son emballage d’origine et à l’abri de la lumière. Conserver à température ambiante (15 à 30 °C) dans un endroit sec. Garder le produit dans un endroit sûr, hors de la portée des enfants. FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT Disponibilité des formes posologiques Les gélules de DIACOMIT (stiripentol) sont disponibles dans les concentrations et les couleurs qui suivent : 250 mg : gélules roses de taille 2 500 mg : gélules blanches de taille 0 Conditionnement : gélules de 250 mg : 60 unités par flacon gélules de 500 mg : 60 unités par flacon La poudre pour suspension DIACOMIT (stiripentol) est disponible dans les concentrations qui suivent : 250 mg 500 mg Conditionnement : Poudre pour suspension, 250 mg : 30, 60 ou 90 unités par boîte Poudre pour suspension, 500 mg : 30, 60 ou 90 unités par boîte Composition Les gélules DIACOMIT contiennent les ingrédients inactifs suivants : dioxyde de titane, érythrosine (gélules de 250 mg seulement), gélatine, glycolate d’amidon sodique, indigotine (gélules de 250 mg seulement), povidone, stéarate de magnésium. La poudre pour suspension DIACOMIT contient les ingrédients inactifs suivants : aspartame, carmellose sodique, dioxyde de titane, érythrosine, glucose, glycolate d’amidon sodique, hydroxyéthylcellulose, povidone, saveur tutti frutti, sorbitol. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 24 de 41 PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES Substance pharmaceutique Nom propre : Stiripentol Noms chimiques : (±)-(E)- 4,4-diméthyl-1-[(3,4-méthylènedioxy) phényl]-1-pentène-3-ol; 1-pentène-3-ol, 1-(1,3-benzodioxol)-4,4-diméthyl. Formule moléculaire et masse moléculaire : C14H18O3, 234,3 Formule développée : * : indique un carbone asymétrique Propriétés physico-chimiques : Description physique : Poudre cristalline blanche à jaune pâle Forme physique (forme polymorphe, solvate, hydrate) : Ne présente aucun polymorphisme tel que déterminé par analyse thermique différentielle et par diffraction de la poudre aux rayons X Solubilité : Pratiquement insoluble dans l’eau (à 25°C) Faiblement soluble dans le chloroforme Soluble dans l’acétone, l’éthanol, l’éther, l’acétonitrile et le dichlorométhane pKa : 14,2 Point de fusion : ~ 75°C Coefficient de partage (eau-octanol) : LogP = 2,94 Monographie de produit pour DIACOMIT Page 25 de 41 ESSAIS CLINIQUES Le tableau 5 suivant répertorie les essais cliniques qui ont été réalisés avec DIACOMIT (stiripentol) chez des patients atteints du syndrome de Dravet. Tableau 5. Essais cliniques menés avec DIACOMIT chez des patients atteints du syndrome de Dravet STEV Traitement/nombre de patients DIACOMIT : 25 STICLO France DIACOMIT : 21, placebo : 20 STICLO Italie DIACOMIT : 12, placebo : 11 STILON DIACOMIT : 45 Thanh et coll. (2002) DIACOMIT : 46 Étude Conception de l’étude Étude exploratoire en ouvert Randomisée, en double insu, contrôlé contre placebo et avec ajout d’un traitement Randomisée, en double insu, contrôlé contre placebo et avec ajout d’un traitement Etude en ouvert, à long terme (jusqu’à plusieurs années) et avec ajout d’un traitement Etude en ouvert, à long terme (jusqu’à plusieurs années) et avec ajout d’un traitement Efficacité de DIACOMIT chez des patients atteints du syndrome de Dravet et traités dans des essais en double insu bien contrôlés L’efficacité de DIACOMIT en tant que thérapie d’appoint au clobazam et au valproate chez les enfants présentant un syndrome de Dravet a été étudiée dans deux études randomisée, en double insu et contrôlées contre placebo (STICLO France et STICLO Italie). Le nombre de patients inclus dans les études STICLO France et STICLO Italie était de respectivement 41 et 23. Les résultats de STICLO France ont été publiés (Chiron et coll., 2000). Critères démographiques et organisation de l’étude Les deux études utilisent des modèles similaires. DIACOMIT ou un placebo a été ajouté à d’autres traitements antiépileptiques à base de valproate et de clobazam. Le protocole précisait que, pour être inclus, les patients devaient présenter un syndrome de Dravet selon les critères diagnostiques établis par Dravet (1982) et inclus dans la classification ILAE de l’épilepsie (ILAE, 1989), être âgés de 3 à 18 ans (poids maximum : 60 kg) et avoir eu au moins 4 crises épileptiques généralisées cloniques ou tonico-cloniques par mois malgré un traitement optimisé. Les patients admissibles ont initialement été inclus dans une période de référence de 1 mois au cours de laquelle ils ont continué à recevoir leur traitement antiépileptique. Durant la période de référence, la dose de clobazam a été ajustée afin de ne pas être supérieure à 0,5 mg/kg/jour (administrée en doses fractionnées, deux fois par jour). Les patients ont été répartis aléatoirement pour recevoir soit DIACOMIT (50 mg/kg/jour) ou un placebo en plus de leur traitement antiépileptique suite à cette période de référence de 1 mois. La fréquence des crises épileptiques généralisées cloniques ou tonico-cloniques pendant l’étude a été consignée à l’aide d’un journal par les parents ou les soignants. Les patients ont été traités en double insu pendant 2 mois. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 26 de 41 Le critère d’efficacité primaire de l’étude était le taux de réponse. Un répondeur était défini comme un patient qui a connu une diminution supérieure ou égale à 50 % de la fréquence des crises épileptiques généralisées cloniques ou tonico-cloniques pendant le traitement en double insu par rapport à la valeur initiale. Les patients ont également été évalués selon plusieurs critères d’évaluation secondaires, notamment le changement moyen par rapport à la valeur de fréquence des crises épileptiques généralisées cloniques ou tonico-cloniques. Il faut noter que bien que les patients atteints du syndrome de Dravet puissent avoir plusieurs types de crises épileptiques, seules les crises épileptiques généralisées cloniques ou tonico-cloniques ont été consignées; cette disposition a été prise étant donné que les autres types de crises peuvent être difficiles à reconnaître comme des crises épileptiques par les parents ou les soignants. Résultats de l’étude Les caractéristiques démographiques et cliniques de base étaient semblables pour le groupe stiripentol et le groupe placebo à la fois dans STICLO France et STICLO Italie. La fréquence des crises épileptiques pendant la période de référence de 1 moisvariait de 4 à 76 dans STICLO France et de 2 à 101 dans STICLO Italie. Dans STICLO France, 5 patients sont sortis de l’étude au cours de la période en double insu, avec 1 patient dans le groupe stiripentol (état de mal épileptique) et 4 patients dans le groupe placebo (état de mal épileptique : 1 ; aucune amélioration : 2 ; endormissement et déficit moteur : 1). Dans STICLO Italie, 3 patients sont sortis d’étude au cours de la période en double insu, 1 patient dans le groupe stiripentol (somnolence, troubles de l’équilibre) et 2 patients dans le groupe placebo (exacerbation des crises ; absence d’amélioration). Le tableau 6 résume l’efficacité antiépileptique de DIACOMIT dans chaque étude. Tableau 6. Études STICLO – Résultats d’efficacité dans la population en intention de traiter STICLO France Critère d’évaluation de l’efficacité Nombre de répondeurs [IC 95 %] Variation moyenne (%) à partir de la valeur de référence pour la fréquence des crises épileptiques généralisées cloniques ou tonicocloniques pendant le mois 2 (± ET) Nombre de patients sans crises épileptiques généralisées cloniques ou tonico-cloniques DIACOMIT 15 (71 %) [52 – 91] N = 21 Placebo 1 (5 %) [0 – 15] N = 20 -69 ± 42 N = 20 8 ± 38 N = 16 9 (45 %) N = 20 0 (0 %) N = 16 STICLO Italie Valeur prédictive Valeur prédictive DIACOMIT 8 (67 %) [35 – 90] N = 12 Placebo 1 (9 %) [0 – 41 %] N = 11 < 0,0001 -74 ± 27 N = 11 -11 ± 62 N=9 0,0018 0,0019 3 (27 %) N = 11 0 (0 %) N=9 0,218 < 0,00002 0,009 IC = intervalle de confiance; ET = écart-type Dans les deux études, DIACOMIT était significativement plus efficace que le placebo sur le critère du nombre de répondeurs (critère d’évaluation de l’efficacité principal : une baisse égale Monographie de produit pour DIACOMIT Page 27 de 41 ou supérieure à 50 % de la fréquence des crises épileptiques généralisées cloniques ou tonicocloniques). Dans STICLO France, 15 patients sur les 21 (71 %) qui prenaient DIACOMIT contre 1 patient sur les 20 (5 %) qui prenaient un placebo étaient des répondeurs (p < 0,00002). Dans STICLO Italie, 8 patients sur les 12 (67 %) qui prenaient DIACOMIT contre 1 patient sur les 11 (9 %) qui prenaient un placebo étaient des répondeurs (p = 0,009). DIACOMIT a également été supérieur au placebo sur le critère de la réduction de la fréquence moyenne des crises épileptiques généralisées cloniques ou tonico-cloniques dans STICLO France (p < 0,0001) et STICLO Italie (p = 0,0018). Près de la moitié des patients (45 %) dans STICLO France et environ un tiers des patients (27 %) dans STICLO Italie sont devenus exempts de crises épileptiques généralisées cloniques ou tonico-cloniques lors de la prise de DIACOMIT. La dose de DIACOMIT était similaire dans les 2 études STICLO avec une dose quotidienne de DIACOMIT allant de 43,1 mg/kg à 58,3 mg/kg. Les concentrations plasmatiques minimales moyennes correspondantes (± ET) à l’état d’équilibre (C min) telle qu’elles ont été mesurées à la fin de la période de traitement de 8 semaines ont été de 10,0 ± 3,6 mg/L (avec un intervalle de 6,0 à 18,8 mg/L) dans STICLO France et de 10,2 ± 2,98 mg/L (avec un intervalle de 5,70 à 14,0 mg/L) dans STICLO Italie. Le tableau 7 ci-dessous présente les concentrations plasmatiques pour les antiépileptiques concomitants à la visite de référence et après 7 semaines de traitement avec DIACOMIT ou avec le placebo dans STICLO France et STICLO Italie. Tableau 7. Concentrations plasmatiques minimales (Cmin) pour les antiépileptiques concomitants à la visite de référence et après 7 semaines de traitement avec DIACOMIT ou un placebo Médicament antiépileptique STICLO France DIACOMIT Placebo Valeur prédictive DIACOMIT Visite de référence Valproate 70,5 ± 22,0 72,1 ± 33,5 NS 83,4 ± 29,6 (mg/L) N = 21 N = 18 N = 11* Clobazam 0,182 ± 0,039 0,178 ± 0,074 NS 0,192 ± 0,090 (mg/L) N = 21 N = 19 N = 11* Norclobazam 1,54 ± 1,72 0,95 ± 0,69 NS 0,763 ± 0,346 (mg/L) N = 21 N = 19 N = 11* Après 7 semaines de traitement avec le stiripentol ou un placebo Valproate 73,0 ± 27,2 69,6 ± 30,5 NS 93,6 ± 29,3 (mg/L) N = 20 N = 17 N = 11 Clobazam 0,314 ± 0,154 0,199 ± 0,067 p < 0,01 0,299 ± 0,146 (mg/L) N = 20 N = 17 N = 11 Norclobazam 4,32 ± 1,18 0,951 ± 0,752 p < 0,001 3,97 ± 1,83 (mg/L) N = 20 N = 17 N = 11 STICLO Italie Placebo Valeur prédictive 72,5 ± 13,6 N = 11 0,213 ± 0,131 N = 11 0,633 ± 0,482 N = 11 NS 78,8 ± 21,6 N=9 0,218 ± 0,086 N=9 0,687 ± 0,483 N=9 NS NS NS NS p < 0,002 * Données manquantes pour 1 patient NS = non significatif Monographie de produit pour DIACOMIT Page 28 de 41 Comme prévu, les concentrations plasmatiques du valproate n’ont pas été significativement affectées par la prise concomitante de DIACOMIT. Les concentrations plasmatiques du clobazam et de son métabolite le norclobazam ont en revanche augmenté significativement avec la prise de DIACOMIT. Études comparatives de biodisponibilité La biodisponibilité relative entre les formulations sous forme de gélules et de poudre pour suspension a été étudiée chez des volontaires sains de sexe masculin après une administration orale unique de 1 000 mg. La formulation de type poudre pour suspension a une Cmax plus élevée que celle de la gélule. Une surveillance clinique est recommandée pour le remplacement de la forme gélule par la forme poudre pour suspension de DIACOMIT et inversement. Tableau 8. Biodisponibilité comparative entre le DIACOMIT sous forme de poudre pour suspension (2 x 500 mg) et de gélules (2 x 500 mg) (non corrigée pour la puissance) Paramètre ASCτ (h·μg/ml) ASC0 à ∞ (h·μg/ml) Cmax (μg/ml) Tmax † (h) T½ ‡ (h) † ‡ DIACOMIT poudre pour suspension* DIACOMIT gélules* Ratio des moyennes géométriques (%) Intervalle de confiance à 90 % 31,28 28,54 109,6 104 – 116 35,20 32,93 106,9 98,0 – 115 7,04 5,72 123,1 110 – 137 3,50 (1,50 – 4,00) 3,00 (1,00 – 4,00) 14,38 (53) 17,41 (65) Exprimé en tant que médiane (intervalle) Exprimé en tant que moyenne arithmétique (% du CV) PHARMACOLOGIE ANIMALE DÉTAILLÉE Pharmacodynamique primaire Le stiripentol antagonise les crises épileptiques induites par un électrochoc et chimiquement dans des modèles animaux. Activité anticonvulsivante chez la souris et le rat Le profil de l’activité anticonvulsivante du stiripentol administré par voie orale a été étudié chez la souris et le rat dans des modèles de crises épileptiques bien établis. L’activité de stiripentol a été comparée à celle de la phénytoïne, du phénobarbital, de l’éthosuximide et du valproate. Le stiripentol administré par voie orale a antagonisé les crises épileptiques induites par un électrochoc maximal avec une DE50 de respectivement 812 mg/kg chez la souris et de 411 mg/kg chez le rat. Chez le rat, le stiripentol a antagonisé les crises épileptiques induites par le métrazol avec une DE50 de 375 mg/kg. Le stiripentol possède une activité anticonvulsivante à des doses Monographie de produit pour DIACOMIT Page 29 de 41 qui n’ont pas d’incidence sur le rotarod (un test considéré comme indiquant une sédation et une incoordination motrice du cervelet) à la fois chez la souris et le rat. Il faut noter que le stiripentol paraît être un anticonvulsivant plus faible lorsque sa puissance anticonvulsivante est comparée à celle d’autres médicaments antiépileptiques en utilisant uniquement des doses nominales (en mg/kg). Les résultats sont résumés dans le tableau 9 (souris) et le tableau 10 (rat) ci-dessous. Tableau 9. Profil de l’activité anticonvulsivante du stiripentol administré par voie orale par rapport aux médicaments antiépileptiques de référence chez la souris Médicament testé Stiripentol Phénytoïne Phénobarbital Éthosuximide Valproate Rotarod DT50 (IC) mg/kg P.O. Aucun effet Jusqu’à 2 500 86,71 (80 – 96) 96,78 (80 – 115) 879 (840 – 933) 1 264,39 (800 – 2 250) Anticonvulsivant DE50 (IC) mg/kg P.O. MES s.c. MET 812 Aucune protection (745 – 984) Jusqu’à 2 500 9 Aucune protection (7 – 11) Jusqu’à 300 20 13 (15 – 32) (8 – 19) Aucune protection 192 Jusqu’à 2 000 (159 – 218) 665 388 (605 – 718) (349 – 439) Expériences dans des groupes de 8 animaux. DT50 = la dose à laquelle des preuves d’une sédation et d’une incoordination motrice minimale sont présentes chez 50 % des animaux; IC = intervalle de confiance 95 %; mg = milligramme; kg = kilogramme; DE50 = la dose à laquelle 50 % des animaux ont été complètement protégés contre les crises épileptiques; MES = test du modèle de crise épileptique déclenchée par un électrochoc maximal; MET = test de crise épileptique déclenchée par le métrazol; s.c. = sous-cutanée Tableau 10. Profil de l’activité anticonvulsivante du stiripentol administré par voie orale par rapport aux médicaments antiépileptiques de référence chez le rat Médicament testé Stiripentol Phénytoïne Phénobarbital Éthosuximide Valproate Rotarod DT50 (IC) mg/kg P.O. Aucune ataxie Jusqu’à 2 000 Aucune ataxie Jusqu’à 3 000 61 (44 – 96) 1 012 (902 – 1 109) 280 (191 – 353) Anticonvulsivant DE50 (IC) mg/kg P.O. MES s.c. MET 411 375 (370 – 462) (251 – 516) 30 Aucune protection (22 – 39) Jusqu’à 800 9 11 (8 – 12) (8 – 15) Aucune protection 54 Jusqu’à 1 200 (46 – 61) 489 180 (351 – 728) (147 – 210) Expériences sur des groupes de 8 animaux. DT50 = la dose à laquelle des preuves d’une sédation et d’une incoordination motrice minimale sont présentes chez 50 % des animaux; IC = intervalle de confiance 95 %; mg = milligramme; kg = kilogramme; DE50 = la dose à laquelle 50 % des animaux ont été complètement protégés contre les crises épileptiques; MES = test du modèle de crise épileptique déclenchée par un électrochoc maximal; MET = test de crise épileptique déclenchée par le métrazol; s.c. = sous-cutanée Monographie de produit pour DIACOMIT Page 30 de 41 Le stiripentol paraît être un anticonvulsivant plus faible lorsque sa puissance anticonvulsivante est comparée à celle d’autres médicaments antiépileptiques en utilisant des doses nominales (en mg/kg). Comme le montre le tableau 11 ci-dessous, chez le rat, une dose orale de 600 mg/kg a démontré une activité anticonvulsivante et entraîné des concentrations plasmatiques qui se situaient dans la même fourchette que celles observées chez les patients traités avec le stiripentol (6 à 81 μg/ml). Tableau 11. Concentrations plasmatiques du stiripentol chez le rat Délai après l’administration du stiripentol 4 heures 6 heures Dose de stiripentol P.O. (mg/kg) 600 600 Concentrations moyennes de stiripentol Plasma (mg/L) Cerveau (mg/kg) 16,9 29,8 0,9 – 8,8 8,4 – 21,6 Dans cette étude le stiripentol a été dissous dans du polyéthylène glycol (PEG). mg/kg = milligramme par kilogramme; mg/L = milligramme par litre La comparaison de l’activité anticonvulsivante des deux énantiomères et du mélange racémique dans un modèle de crise épileptique chez le rat avec perfusion de pentylènetétrazol a suggéré que l’énantiomère (+) était légèrement plus puissant. Activité antiépileptique du stiripentol dans divers modèles de crises épileptiques Le stiripentol (125 à 500 mg/kg I.P.) a antagonisé les crises épileptiques chez le rat d’une manière dose-dépendante dans un modèle génétique de crises de petit mal. Chez les souris sensibles aux crises épileptiques induites de manière audiogéniques (un modèle génétique pour les crises partielles), le stiripentol I.P. antagonise les crises cloniques et toniques avec une DE50 de 72 mg/kg I.P. Un traitement chronique (4 semaines) avec le stiripentol a également permis de réduire le pic d’activité interictal dans un modèle de crises partielles chez le primate (le modèle de gel d’alumine) à des concentrations plasmatiques de 24 à 28 mg/L. Activité anticonvulsivante du stiripentol lors de l’administration concomitante avec d’autres médicaments antiépileptiques Une synergie supra-additive a été observée chez la souris lors de la prise de stiripentol (200 mg/kg I.P.), de valproate (37 mg/kg I.P.) et d’une benzodiazépine (diazépam 0,25 mg/kg I.P.) de façon concomitante. Études sur le mécanisme d’action In vitro, le stiripentol à des concentrations allant jusqu’à 10-4 M (0,1 mM ou 23,4 mg/L) ne s’est pas lié à l’acide gamma-aminobutyrique (GABA), au GABA-B, à la strychnine ou aux récepteurs des benzodiazépines. Dans une récente publication par Fisher (2009), le stiripentol à 1 mM (234 mg/L) peut activer directement le récepteur GABA-A en tant qu’agoniste partiel faible. Une augmentation des niveaux de GABA a été observée dans le cerveau 30 minutes après Monographie de produit pour DIACOMIT Page 31 de 41 l’administration de stiripentol ou de valproate (300 mg/kg I.P.) à des souris Swiss EOPS. Des expériences menées ex vivo sur des rats avec la méthode patch-clamp sur des coupes d’hippocampe de rat ont démontré qu’une concentration de 30 à 300 μM (7 à 70 mg/L) de stiripentol causait l’augmentation progressive et dépendante de la durée et de la fréquence des courants miniatures médiés par le récepteur GABA-A (mIPSCs) sans modifier l’amplitude ou le temps de montée. Ces effets ont persisté en présence d’inhibiteurs des sites de liaison des benzodiazépines ou des neurostéroïdes. La saturation des sites de liaison des barbituriques antagonise l’effet du stiripentol, indiquant donc un mécanisme semblable aux barbituriques. Chez le rat, le stiripentol a causé l’augmentation des concentrations cérébrales d’acide gammaaminobutyrique (GABA). Les études in vitro rapportées par Fisher (2009) en utilisant des enregistrements patch-clamp ont démontré que le médicament agit comme un modulateur allostérique positif du récepteur GABA-A et potentialise les courants du GABA au niveau de plusieurs types de récepteurs GABA-A, la plus grande potentialisation survenant dans les récepteurs contenants de l’α3. Dans les cellules de mammifères transfectées avec des récepteurs GABA-A recombinants, le stiripentol à sa CE50 de 24,6 µM (5,8 mg/L) a provoqué un déplacement dans la courbe concentration/réponse du GABA vers la gauche sans pour autant augmenter la réponse maximale, ce qui indique une modulation allostérique des récepteurs GABA-A. Le stiripentol a démontré ne pas avoir d’effet sur le site modulateur de neurostéroïdes ou sur le site modulateur du loreclezole. Ces résultats suggèrent que le stiripentol agit comme un modulateur allostérique direct du récepteur GABA-A au niveau d’un site distinct de celui couramment utilisé par de nombreux anticonvulsivants, sédatifs et anxiolytiques. Fisher a également démontré que lorsque des concentrations maximalement efficaces de stiripentol (100 μM ou 23,4 mg/L) et de diazépam (1 μM) sont appliquées ensemble, les médicaments agissent en synergie pour augmenter encore plus l’activité du canal (Fisher, 2009). Pharmacodynamique secondaire Chez la souris, le stiripentol (à des doses allant de 50 à 200 mg/kg I.P.) a abaissé l’activité motrice de base et les doses plus élevées (600 à 1 800 mg/kg I.P.) ont induit une sédation, une relaxation musculaire et une diminution de la respiration avec cyanose. Chez la souris, des doses uniques de stiripentol de 200 et 400 mg/kg I.P. ont potentialisé la sédation induite par l’alcool d’une façon dose-dépendante et ont à la fois fait augmenter le pourcentage d’animaux touchés par la narcose et prolongé le temps de sommeil induit par l’éthanol. L’administration orale de stiripentol pendant 5 jours à la dose de 400 mg/kg a potentialisé la sédation induite par l’éthanol. Chez la souris, le stiripentol potentialise la sédation induite par d’autres médicaments sédatifs comme les benzodiazépines, les neuroleptiques et les barbituriques. Innocuité pharmacologique Chez les chiens, le stiripentol (2,5 et 5,0 mg/kg I.V.) a induit une légère diminution de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque. Le stiripentol (2,5 mg/kg I.V.) n’a pas affecté significativement la fréquence ou l’amplitude respiratoire. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 32 de 41 Chez la souris, la prise de stiripentol (200 mg/kg I.P. ou de 400 mg/kg P.O.) ne modifie pas le transit intestinal. Du stiripentol (200 mg/kg P.O. pendant 4 jours) a été administré à des rats prépubères. Les animaux ont été sacrifiés le jour 5. Aucun effet significatif n’a été observé sur le poids de la thyroïde, des glandes surrénales, des ovaires ou des vésicules séminales et des testicules. Les effets sur les canaux hERG n’ont pas été évalués. Autres interactions médicamenteuses pharmacodynamiques L’administration concomitante de stiripentol (300 mg/kg/jour P.O. pendant 5 jours) a causé la réduction du temps de prothrombine chez les rats ayant reçu de l’acénocoumarol ou de la phénindione seule. Le mécanisme de ce phénomène est inconnu. Le stiripentol (300 mg/kg/jour P.O. pendant 5 jours) a également amélioré les effets d’abaissement de la glycémie plasmatique du glibenclamine (DCI), également connu sous le nom de glyburide (USAN), chez le rat. Pharmacocinétique Les paramètres cinétiques du stiripentol n’ont pas été complètement caractérisés chez les animaux de laboratoire. Il n’existe pas de données chez la souris et les données sont limitées chez le rat et le singe. Selon les données limitées qui sont disponibles, l’administration orale chez le singe indique une biodisponibilité de 25 à 28 %. Le volume de distribution a été plus important chez le rat que chez le singe (5,6 L/kg chez le rat et ~ 1 L/kg chez le singe) avec une clairance plus rapide chez le singe (~ 1 L/h/kg) que chez le rat (0,28 L/h/kg). Le stiripentol est rapidement distribué dans les tissus et atteint une concentration maximale 30 min après une administration I.V. Les concentrations les plus élevées étaient : foie > poumon > cervelet > cerveau total > moelle épinière. Le stiripentol traverse la barrière placentaire chez le rat. Les concentrations cérébrales de stiripentol ont été déterminées chez le rat, et selon les études, la gamme des ratios plasma/cerveau s’étendait de 0,37 à 1,2. La CE50 plasmatique et cérébrale était de respectivement 54,1 et 20,0 mg/L dans une étude portant sur l’évaluation des effets du stiripentol sur les convulsions induites par une injection de pentylènetétrazol. La cinétique des énantiomères a seulement été évaluée chez le rat. Le stiripentol R(+) a été éliminé plus rapidement que l’énantiomère S(-). Le stiripentol est largement métabolisé par le cytochrome P450 chez le rat, le singe et l’homme. La glucuronidation est une voie d’élimination chez le singe et les humains, mais elle est non significative chez le rat. Le métabolisme est la principale voie d’élimination pour toutes les espèces ; chez le rat et le singe, la concentration urinaire de la molécule mère est inférieure à 1 %. Aucune radioactivité n’a été notée dans l’air expiré après l’administration par voie orale de stiripentol marqué chez le rat ; 22 % du marqueur a été excrété dans l’urine et ~ 69 % dans les fèces. Des concentrations élevées ont été observées dans la bile après une administration I.V., Monographie de produit pour DIACOMIT Page 33 de 41 suggérant ainsi une élimination biliaire. Le stiripentol est excrété dans le lait des chèvres en lactation. TOXICOLOGIE La toxicité du stiripentol a été examinée lors d’études de toxicologie aiguë, subaiguë et chronique chez la souris, le rat et le singe. Toxicité aiguë La toxicité aiguë du stiripentol a été évaluée chez lasouris et le rat (tableau 12). Tableau 12. rat Valeurs de la dose létale médiane (DL50) pour le stiripentol chez la souris et le Voie d’administration Orale Intrapéritonéale Intraveineuse Espèce Souris Rats Souris Rats Souris DL50 (mg/kg) > 3 000 ~ 1 500 1 000 – 1 685 72 – 78 DL50 = dose létale médiane; mg = milligramme; kg = kilogramme La toxicité orale aiguë du médicament était faible avec une dose létale maximale de respectivement 3 000 et de 5 000 mg/kg pour le rat et la souris. La toxicité aiguë du stiripentol était encore faible après une administration I.P., avec des valeurs d’environ 1 500 mg/kg de poids corporel pour la DL50 dans presque toutes les études chez la souris et le rat. Le stiripentol est en revanche plus toxique par voie intraveineuse avec des valeurs de 72 à 78 mg/kg de poids corporel pour la DL50 chez la souris et le rat. Les signes cliniques observés après une administration I.P. comprennent des convulsions, une agitation, une sédation, une ptôse ainsi que des troubles de l’étirement et des troubles respiratoires à la fois chez la souris et le rat. Toxicité subaiguë et chronique Le stiripentol a été testé pour sa toxicité à des doses répétées chez la souris, le rat et le singe. Les résultats principaux sont présentés dans le tableau 13. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 34 de 41 Tableau 13. Espèce, souche Souris, Swiss (CD-1, ICR) Aperçu des résultats des études de toxicité subaiguë et chronique Voie d’admin istration Orale Durée Doses (mg/kg/jour) 13 semaines 0, 60, 800 Rat, SpragueDawley Rat, Wistar Orale 21 jours 0, 80 220, 800 Orale 6 mois 0, 30, 60, 300 Rat, SpragueDawley Orale 26 semaines 0, 80, 220, 800 Singes Cynomolgus Orale 4 semaines 0, 100, 300, 900 Singes Cynomolgus Orale 26 semaines (+ 4 sema ines de récupérati on) 0, 100, 250, 600 Principaux effets Taux de cholestérol légèrement augmenté chez les mâles ayant reçu de fortes doses, poids du foie sensiblement augmenté et présence d’une hypertrophie hépatocellulaire centrolobulaire visible histologiquement chez les animaux ayant reçu une dose élevée. Aucune élévation de l’AST ou de l’ALT plasmatique. Deux animaux sont morts à 800 mg/kg. Augmentation du poids du foie liée à la dose qui a atteint une signification statistique à 220 mg/kg/jour. Légère réduction du gain de poids corporel chez les femelles recevant 60 et 300 mg/kg/jour, augmentation du poids du foie chez les femelles recevant une faible et une forte dose ainsi que chez les mâles recevant une forte dose sans corrélation histologique. Mauvais état clinique, réduction des gains de poids corporel et mortalité simple à 220 et 800 mg/kg/jour, augmentation de l’excrétion des protéines dans l’urine chez tous les groupes traités, augmentation du poids du foie à des doses de 220 et 800 mg/kg/jour, augmentation du poids des reins à une dose de 800 mg/kg/jour, hypertrophie des hépatocytes centrolobulaires et néphrose tubulaire rénale marquées à des doses de 220 et 800 mg/kg/jour. Aucune élévation de l’AST ou de l’ALT plasmatique. Hypotonie, sédation, baisse du poids corporel et de la consommation alimentaire, une mortalité simple à la dose élevée, augmentation de l’urée sanguine, augmentation du poids du foie sans modification histologique, néphrose tubulaire focale, involution du thymus à la dose élevée. Légères modifications anémiques à haute dose ; légère augmentation réversible du poids du foie chez les mâles sans corrélation histologique aux deux doses les plus élevées. Effets toxiques sur la reproduction et le développement Il n’y avait aucun effet du stiripentol sur la fertilité des rats mâles et femelles à des doses allant jusqu’à 800 mg/kg. À 800 mg/kg, le stiripentol a causé des signes cliniques et une faible incidence de mortalité chez les génitrices ayant reçu une dose (la génération F0), un retard de l’ossification des fœtus F1 et une diminution de la viabilité des petits. Il n’y avait aucun effet sur la génération F2 du traitement par stiripentol de la génération F0. La DSEO pour la toxicité maternelle et embryo-fœtale a été fixée à 200 mg/kg. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 35 de 41 Le développement embryo-fœtal a été évalué chez la souris et le lapin. Chez le lapin, des doses de 200 et 800 mg/kg étaient toxiques pour la génitrice et il y avait une augmentation du nombre d’avortements et de résorptions, résultant ainsi en une diminution du nombre de fœtus vivants. Chez la souris, il n’y avait aucun effet sur le poids du fœtus, le nombre de fœtus vivants et morts ou le nombre d’implantations tandis que le nombre de résorptions était augmenté de façon dosedépendante à 200 et 800 mg/kg. La prise de stiripentol à des doses allant jusqu’à 800 mg/kg n’a pas été associée à de grandes variations externes, viscérales et squelettiques chez la souris et le lapin. Pour le développement péri et post-natal, le traitement des génitrices en période de gestation et de lactation n’a pas d’effet sur les génitrices ou les petits à une dose de 200 mg/kg. Le stiripentol a affecté la survie, la croissance et le développement des réflexes des petits à une dose de 800 mg/kg. Cancérogénicité Le potentiel cancérogène du stiripentol a été évalué chez le rat et la souris. Une incidence accrue d’hypertrophie hépatocellulaire a été observée chez la souris avec des doses de stiripentol de 200 mg/kg et 600 mg/kg ; cet effet n’a pas été considéré comme étant dû à une génotoxicité mais plutôt comme étant dû à une induction enzymatique massive dans le foie. Les adénomes et les carcinomes hépatocellulaires sont un effet bien connu des médicaments qui, comme le stiripentol, provoquent une induction enzymatique dans les cellules hépatiques. Le stiripentol n’est pas cancérogène chez le rat. Mutagénicité Le stiripentol n’est pas un agent mutagène bactérien. Les essais réalisés en tant que stratégie de suivi pour traiter la réponse clastogène positive mais équivoque dans les cellules de hamster CHO sont compatibles avec la suggestion que la clastogénicité peut être liée à la cytotoxicité à des doses élevées et que le stiripentol n’est pas un mutagène pour les cellules de mammifères. Le stiripentol n’est pas génotoxique in vivo. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 36 de 41 RÉFÉRENCES Chiron C, Marchand MC, Tran A, Rey E, d’Athis P, Vincent J, Dulac O, Pons G. Stiripentol in severe myoclonic epilepsy in infancy: a randomised placebo-controlled syndrome-dedicated trial. STICLO study group. Lancet. 2000; 356(9242):1638-42. Dravet C, Roger J, Bureau M, Dalla Bernardina B. Myoclonic epilepsies in childhood. Dans : Akimoto H, Kazamatsuri H, Seino M, Ward A, eds. Advances in epileptology, XIIIth EIS. New York : Raven Press; 1982:135-40. Fisher JL. The anti-convulsant stiripentol acts directly on the GABA(A) receptor as a positive allosteric modulator. Neuropharmacology. 2009; 56(1):190-7. International League Against Epilepsy. Proposal for Revised Classification of Epilepsies and Epileptic Syndromes. Epilepsia. 1989; 30(4): 389-399. Levy RH, Loiseau P, Guyot M, Blehaut HM, Tor J, Moreland TA. Stiripentol kinetics in epilepsy: nonlinearity and interactions. Clin Pharmacol Ther. 1984b;36(5):661-9. Thanh TN, Chiron C, Dellatolas G, Rey E, Pons G, Vincent J, Dulac O. [Efficacité et tolérance à long terme du stiripentol dans le traitement de l’épilepsie myoclonique sévère du nourrisson (syndrome de Dravet)][Article en français]. Arch Pediatr. 2002 Nov; 9(11):1120-7. Monographie de produit pour DIACOMIT Page 37 de 41 IMPORTANT : VEUILLEZ LIRE CE QUI SUIT PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LE CONSOMMATEUR Pr DIACOMIT™* stiripentol, gélules stiripentol, poudre pour suspension Le présent dépliant constitue la troisième et dernière partie d’une « monographie de produit » publiée à la suite de l’approbation de la vente au Canada de DIACOMIT et s’adresse tout particulièrement aux consommateurs. Le présent dépliant n’est qu’un résumé et il ne donne donc pas tous les renseignements pertinents au sujet de DIACOMIT. Pour toute question au sujet de ce médicament, communiquez avec votre médecin ou votre pharmacien. Ces renseignements à l’intention du consommateur sont destinés aux adultes et aux enfants, le cas échéant. AU SUJET DE CE MÉDICAMENT Les raisons d’utiliser ce médicament: Chez les patients âgés de 3 ans et plus, DIACOMIT est utilisé avec le clobazam et le valproate afin de contrôler les crises épileptiques tonico-cloniques associées au syndrome de Dravet seulement (aussi connu comme l’épilepsie myoclonique sévère du nourrisson ou EMSN) lorsque le clobazam et le valproate n’arrivent pas à contrôler les crises épileptiques. DIACOMIT n’est pas efficace pour les autres formes d’épilepsie. Les effets de ce médicament: DIACOMIT affecte les neurotransmetteurs dans le cerveau qui sont impliqués dans l’envoi de signaux aux nerfs interagit avec la dégradation (le métabolisme) d’autres médicaments Circonstances où il est déconseillé d’utiliser ce médicament : Vous êtes allergique à l’un des ingrédients contenus dans le produit. MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS Mises en garde et précautions importantes Vous ne devriez pas prendre de carbamazépine, de phénytoïne ou de phénobarbital lorsque vous prenez DIACOMIT pour le syndrome de Dravet. Vous pouvez vous attendre à ce que votre médecin ajuste les doses de clobazam et/ou de valproate que vous prenez. Avisez votre médecin si vous avez des antécédents de délire ou d’hallucinations (voir ou entendre des choses qui n’existent pas). Ces symptômes ont été éprouvés par des adultes qui prennent DIACOMIT. AVANT d’utiliser DIACOMIT, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien si vous : avez ou avez eu une maladie du foie ou des reins; avez ou avez eu des allergies; prenez d’autres médicaments (voir la liste des médicaments dans la section « Interactions médicamenteuses »); avez ou avez eu un problème de croissance; prenez des médicaments qui ralentissent le système nerveux central (dépresseurs du SNC); avez ou avez eu des problèmes avec certains ingrédients contenus dans DIACOMIT (comme l’aspartame, le glucose, le sorbitol, l’érythrosine ou l’indigotine); planifiez de tomber enceinte; allaitez un bébé. DIACOMIT peut causer de l’endormissement, de la somnolence, des étourdissements, de la confusion et des difficultés de concentration. Attendez jusqu’à ce que vous sachiez comment vous réagissez à DIACOMIT avant d’effectuer des tâches qui requièrent une attention particulière comme : des activités exigeant de la vigilance des activités nécessitant une coordination physique L’ingrédient médicinal est : Stiripentol Vous devriez être à l’affût de nouveaux symptômes, d’une aggravation de la dépression ou de changements inhabituels dans l’humeur ou le comportement. Les ingrédients non médicinaux sont : Gélules : dioxyde de titane, érythrosine (gélules de 250 mg seulement), gélatine, glycolate d’amidon sodique, indigotine (gélules de 250 mg seulement), povidone, stéarate de magnésium, . Certaines personnes ont des pensées suicidaires ou d’automutilation tout en prenant des médicaments pour prévenir les convulsions comme DIACOMIT. Parlez-en à votre médecin tout de suite si cela vous arrive. Poudre pour suspension : aspartame, carmellose sodique, dioxyde de titane, érythrosine, glucose, glycolate d’amidon sodique, hydroxyéthylcellulose, povidone, saveur tutti frutti, sorbitol. Forme posologique : Gélules : 250 mg, 500 mg Poudre pour suspension : 250 mg, 500 mg Monographie de produit pour DIACOMIT DIACOMIT peut amener certaines personnes à avoir : une perte d’appétit grave, des nausées et des vomissements, donc une perte de poids des problèmes de croissance Mesurez et notez la taille de votre enfant et avisez votre médecin si vous avez des préoccupations au sujet de sa croissance. Page 38 de 41 Dites à votre médecin que vous prenez DIACOMIT avant de subir une chirurgie. Ne cessez pas la prise de ce médicament sans en parler à votre médecin au préalable. INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Comme c’est le cas de la plupart des médicaments, les interactions avec d’autres médicaments sont possibles. Mentionnez à votre médecin, à votre infirmière ou à votre pharmacien tous les médicaments que vous prenez, y compris les médicaments prescrits par d’autres médecins, les vitamines, les minéraux, les suppléments naturels ou les médicaments alternatifs. DIACOMIT peut causer l’augmentation des concentrations d’autres médicaments (comme le clobazam) dans votre sang. Cela vous rend plus à risque d’éprouver des effets secondaires avec les autres médicaments. Les éléments qui suivent peuvent interagir avec DIACOMIT : les médicaments antiépileptiques contenant : phénobarbital, primidone, phénytoïne, carbamazépine, clobazam, diazépam, éthosuximide ou tiagabine; le pimozide (utilisé pour traiter les symptômes du syndrome de Gilles de la Tourette comme des éclats de voix ou des mouvements répétés et incontrôlés du corps); l’ergotamine (utilisée pour traiter les migraines); le dihydroergotamine (utilisé pour soulager les signes et les symptômes du ralentissement de la capacité mentale en raison du processus de vieillissement); l’halofantrine (un médicament antipaludique); la quinidine et les bêta-bloquants (propranolol, carvédilol, timolol) (utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque); le cisapride et l’oméprazole (utilisés pour traiter le reflux gastrique); le bépridil (utilisé pour contrôler la douleur de poitrine); la cyclosporine, le tacrolimus, le sirolimus (tous trois utilisés pour prévenir le rejet d’un foie, d’un rein ou d’un cœur greffé); les statines (simvastatine et atorvastatine, toutes deux utilisées pour réduire la quantité de cholestérol dans le sang); les médicaments contenant du midazolam, de l’alprazolam ou du triazolam (médicaments utilisés pour réduire l’anxiété et l’insomnie) pris en association avec DIACOMIT peuvent rendre votre enfant très somnolent; la chlorpromazine (utilisée pour traiter des maladies mentales comme la psychose); les inhibiteurs de la protéase du VIH; la chlorphéniramine et les antihistaminiques comme l’astémizole (utilisés pour traiter les réactions allergiques); les inhibiteurs calciques (utilisés pour diminuer la pression artérielle); les contraceptifs oraux; Monographie de produit pour DIACOMIT la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline, l’imipramine, la clomipramine, le citalopram (utilisés comme antidépresseurs); l’halopéridol (utilisé comme antipsychotique); les antibiotiques macrolides comme l’érythromycine, la clarithromycine ou l’azithromycine; le fentanyl, la codéine, le dextrométhorphane et le tramadol (utilisé pour soulager la douleur). Évitez les médicaments, les aliments et les boissons contenant de l’alcool, de la caféine ou de la théophylline comme : les médicaments qui contiennent de la caféine (lire les étiquettes pour vérifier les ingrédients contenus dans chaque produit); les médicaments qui contiennent de la théophylline (utilisés pour traiter l’asthme, les bronchites et l’emphysème); les boissons qui contiennent de la caféine, comme les boissons de type cola, le café, le thé et les boissons énergisantes; les aliments qui contiennent de la caféine ou de la théophylline comme le chocolat; les boissons alcoolisées comme la bière, le vin et les spiritueux. UTILISATION APPROPRIÉE DE CE MÉDICAMENT DIACOMIT doit être pris avec des aliments. Il est important de prendre DIACOMIT régulièrement à la même heure chaque jour. DIACOMIT en gélules : les gélules doivent être avalées entières avec un verre d’eau pendant le repas. Vous ne devez pas ouvrir, briser ou mâcher les gélules. DIACOMIT en poudre pour suspension : la poudre pour suspension doit être mélangée dans un verre d’eau et doit être prise immédiatement après le mélange pendant un repas. DIACOMIT ne doit pas être pris : l’estomac vide; avec du lait ou des produits laitiers (yogourt, fromage à la crème, etc.); avec du jus de fruits ou des boissons gazeuses; avec de la nourriture et des boissons qui contiennent de la caféine ou de la théophylline (comme les boissons de type cola, le chocolat, le café, le thé et les boissons énergisantes); avec des boissons alcoolisées comme du vin, de la bière ou des spiritueux. Vérifiez toujours que vous avez suffisamment de DIACOMIT (gélules ou poudre pour suspension) et que vous n’épuisez pas vos réserves. Ne remplacez pas la poudre par les gélules et inversement sans d’abord vérifier avec votre médecin. Dose habituelle chez les patients de 3 ans et plus : DIACOMIT est généralement pris 2 à 3 fois par jour à intervalles réguliers ou comme indiqué par le médecin. Page 39 de 41 La dose est généralement de 50 mg par kg de poids corporel par jour, mais votre médecin peut vous demander de prendre une dose plus forte ou plus faible selon votre état de santé. Toute augmentation de la dose doit être progressive sur 3 jours alors que la dose des autres médicaments antiépileptiques peut être réduite en même temps. Votre médecin vous indiquera la nouvelle dose du ou des autres médicaments antiépileptiques. Symptôme/effet Très fréquent Il ne faut jamais cesser de prendre ni augmenter ou diminuer la quantité de DIACOMIT que vous prenez, sauf si votre médecin vous le demande. Si vous avez l’impression que les effets de DIACOMIT sont trop prononcés ou trop faibles, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. La dose peut être ajustée par votre médecin en fonction de votre état de santé. Surdosage : Communiquez immédiatement avec un professionnel de santé, Le service des urgences d’un hôpital ou le centre antipoison de votre région en cas de surdosage, même en l’absence de symptômes. Dose oubliée : Si vous oubliez de prendre une dose, prenez-la dès que vous le constatez, sauf si le moment de la prochaine dose est atteint; dans un tel cas, continuez avec la dose suivante comme d’habitude. Vous ne devez pas prendre une double dose pour compenser une dose manquée. PROCÉDURES À SUIVRE EN CE QUI CONCERNE LES EFFETS SECONDAIRES Les effets secondaires peuvent comprendre : une peau sèche, rouge, qui démange ou qui est enflée; des troubles du sommeil, des cauchemars; une douleur abdominale ou dorsale; une perte ou un gain de poids; une sécrétion excessive de salive; un ralentissement intellectuel; une perte d’appétit; des nausées ou des vomissements; une sensation de fatigue, d’endormissement ou de somnolence. Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous éprouvez un de ces effets de façon grave. DIACOMIT peut causer des résultats d’analyses sanguines anormaux. Votre médecin décidera du moment où il faut effectuer des analyses sanguines et interprétera les résultats. EFFETS SECONDAIRES GRAVES : FRÉQUENCE ET PROCÉDURES À SUIVRE Monographie de produit pour DIACOMIT Fréquent Consultez votre médecin ou pharmacien. Seulement dans les cas graves Dans tous les cas Changements de comportement : agitation, nervosité ou agressivité Troubles du mouvement Hypotonie : faible tonus musculaire Ataxie : incapacité à coordonner les mouvements musculaires Troubles du mouvement Dystonie : contractions musculaires anormales, faibles ou involontaires Tremblements hyperkinétiques : activité musculaire accrue, mouvements anormaux excessifs Dysarthrie : difficulté d’élocution (voix lente et pâteuse) ou difficulté à prononcer les mots Troubles de l’équilibre : problèmes d’équilibre ou de coordination Baisse de la numération des globules blancs : infections, fatigue, fièvre, courbatures, douleurs et symptômes pseudo-grippaux Page 40 de 41 Cessez de prendre le médicament et demandez une assistance médicale immédiate EFFETS SECONDAIRES GRAVES : FRÉQUENCE ET PROCÉDURES À SUIVRE Symptôme/effet Consultez votre médecin ou pharmacien. Seulement dans les cas graves Fréquent Peu fréquent Dans tous les cas Baisse de la numération des plaquettes : ecchymoses, saignements, fatigue et faiblesse Troubles hépatiques/ Tests sanguins anormaux liés aux enzymes hépatiques : jaunissement de la peau ou des yeux, urine foncée, douleur abdominale, nausées, vomissements, perte d’appétit POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS Ne pas utiliser ce produit après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption se réfère au dernier jour du mois. Entreposer dans l’emballage original afin de le conserver à l’abri de la lumière. Conserver dans un endroit sec à une température ambiante variant entre 15 et 30 °C. Tenir ce médicament et tous les autres médicaments hors de la portée et de la vue des enfants. Monographie de produit pour DIACOMIT En ligne, à www.santecanada.gc.ca/medeffet Par téléphone, en composant le numéro sans frais 1-866-2342345 En remplissant un formulaire de déclaration de Canada Vigilance et en le faisant parvenir : o Par télécopieur au numéro sans frais 1-866-678-6789, ou o Par la poste au : Programme Canada Vigilance Santé Canada Indice postal 0701E Ottawa (Ontario) K1A 0K9 COMMENT ENTREPOSER DIACOMIT REMARQUE : si vous désirez obtenir de plus amples renseignements sur la prise en charge d’un effet secondaire, prière de communiquer avec votre professionnel de la santé. Le Programme Canada Vigilance ne donne pas de conseils médicaux. Cette liste d’effets secondaires n’est pas exhaustive. Contactez votre médecin ou votre pharmacien si vous ou votre enfant manifestez toute réaction imprévue pendant la prise de DIACOMIT Vous pouvez déclarer les effets indésirables soupçonnés associés à l’utilisation des produits de santé au Programme Canada Vigilance de l’une des 3 façons suivantes : Les étiquettes affranchies, le formulaire de déclaration de Canada Vigilance et les lignes directrices concernant la déclaration de réactions indésirables sont disponibles sur le site Web de MedEffetMC Canada à l’adresse www.santecanada.gc.ca/medeffet. Réaction allergique : éruption cutanée, urticaire, gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge, difficulté à avaler ou à respirer Pensées suicidaires ou d’automutilation Cessez de prendre le médicament et demandez une assistance médicale immédiate DÉCLARATION DES EFFETS SECONDAIRES SOUPÇONNÉS On peut trouver ce document et la monographie complète du produit, rédigés pour les professionnels de santé, à l’adresse suivante : http://www.biocodex.com ou en communiquant avec le promoteur, Biocodex SA, au : 011-800-3728-3800 Ce feuillet a été préparé par : Biocodex SA F-94250 Gentilly France Importé et distribué par : C.R.I. Dundas (Ontario) L9H 7P3 Date de préparation : 19 décembre 2012 © 2012 Biocodex SA *Tous les droits des marques de commerce sont utilisés sous licence Page 41 de 41 P RO DU C T M O N O G RA P H CANADA PRODUCT MONOGRAPH Pr DIACOMITTM* stiripentol capsules stiripentol powder for suspension Capsules, 250 mg and 500 mg Powder for suspension, 250 mg and 500 mg Antiepileptic Biocodex SA 7 Avenue Gallieni 94250 Gentilly France Date of Preparation: December 19, 2012 Imported/Distributed by: C.R.I. Dundas, Ontario L9H 7P3 Submission Control No: 142417 *All trademark rights used under license DIACOMIT Product Monograph Page 1 of 37 Table of Contents PART I: HEALTH PROFESSIONAL INFORMATION........................................................................................3 SUMMARY PRODUCT INFORMATION....................................................................................................3 INDICATIONS AND CLINICAL USE..........................................................................................................3 CONTRAINDICATIONS...............................................................................................................................4 WARNINGS AND PRECAUTIONS .............................................................................................................4 ADVERSE REACTIONS ...............................................................................................................................9 DRUG INTERACTIONS..............................................................................................................................12 DOSAGE AND ADMINISTRATION..........................................................................................................16 OVERDOSAGE............................................................................................................................................19 ACTION AND CLINICAL PHARMACOLOGY ........................................................................................19 STORAGE AND STABILITY .....................................................................................................................21 DOSAGE FORMS, COMPOSITION AND PACKAGING .........................................................................21 PART II: SCIENTIFIC INFORMATION ..............................................................................................................22 PHARMACEUTICAL INFORMATION .....................................................................................................22 CLINICAL TRIALS .....................................................................................................................................23 DETAILED ANIMAL PHARMACOLOGY................................................................................................26 TOXICOLOGY.............................................................................................................................................30 REFERENCES..............................................................................................................................................33 PART III: CONSUMER INFORMATION.............................................................................................................34 DIACOMIT Product Monograph Page 2 of 37 Pr DIACOMITTM* stiripentol capsules stiripentol powder for suspension PART I: HEALTH PROFESSIONAL INFORMATION SUMMARY PRODUCT INFORMATION Route of Administration Oral Dosage Form/ Strength Capsule/ 250 and 500 mg Oral Powder for suspension/ 250 and 500 mg Non-medicinal Ingredients erythrosine (250 mg capsule only), gelatine, indigotine (250 mg capsule only), magnesium stearate, povidone, sodium starch glycolate, titanium dioxide aspartame, carmellose sodium, erythrosine, glucose, hydroxyethylcellulose, povidone, sodium starch glycolate, sorbitol, titanium dioxide, tutti frutti flavour INDICATIONS AND CLINICAL USE DIACOMIT (stiripentol) is indicated for: use in conjunction with clobazam and valproate as adjunctive therapy of refractory generalized tonic-clonic seizures in patients with severe myoclonic epilepsy in infancy (SMEI, Dravet syndrome) whose seizures are not adequately controlled with clobazam and valproate alone. Geriatrics (>65 years of age): There is no information in Dravet syndrome patients over 65 years of age (see WARNINGS AND PRECAUTIONS, Special Populations, Geriatrics). The possibility of age-associated hepatic and renal function abnormalities should be considered when using DIACOMIT in patients >65 years of age (see ACTION AND CLINICAL PHARMACOLOGY, Special Populations and Conditions). Pediatrics (<18 years of age): DIACOMIT when used in conjunction with clobazam and valproate was demonstrated to be effective and safe in patients 3 years of age or older with SMEI. The clinical decision for use of DIACOMIT in children with SMEI less than 3 years of age needs to be made on an individual patient basis taking into consideration the potential clinical benefits and risks. In this younger group of patients, adjunctive therapy with DIACOMIT should only be started when the diagnosis of SMEI has been clinically confirmed. Data are limited about the use DIACOMIT Product Monograph Page 3 of 37 of DIACOMIT under 12 months of age and use in this age group should be under the close supervision of a doctor. CONTRAINDICATIONS Patients who are hypersensitive to this drug or to any ingredient in the formulation or component of the container. For a complete listing, see DOSAGE FORMS, COMPOSITION AND PACKAGING. WARNINGS AND PRECAUTIONS Serious Warnings and Precautions: Drug Interaction: Carbamazepine, phenytoin and phenobarbital should not be used in conjunction with DIACOMIT (stiripentol) in the management of Dravet syndrome. The daily dosage of clobazam and/or valproate should be reduced according to the onset of side effects while on DIACOMIT therapy. DIACOMIT is a cytochrome P450 inhibitor and inhibits CYP2C19, CYP3A4, and CYP2D6. DIACOMIT may therefore markedly increase the plasma concentrations of concomitantly administered drugs metabolized by these enzymes, increasing the risk of adverse events (AEs) (see DRUG INTERACTIONS). Delirium and Hallucinations: Rare episodes of delirium and hallucinations have been reported in adult patients taking DIACOMIT. Patients with past history of psychoses in the form of episodes of delirium should be monitored closely when prescribed DIACOMIT. General DIACOMIT when used in conjunction with clobazam and valproate has been shown to be effective for the management of patients with Dravet syndrome. It has not been found effective for the management of other epilepsies or epileptic syndromes (see CLINICAL TRIALS). Antiepileptic drugs, including DIACOMIT, should be withdrawn gradually to minimize the potential for seizures or increased seizure frequency. In clinical trials in children with Dravet syndrome, dosages were gradually reduced over a period lasting at least one month (see DOSAGE AND ADMINISTRATION). In situations where rapid withdrawal of DIACOMIT is medically required, appropriate monitoring is recommended (see DOSAGE AND ADMINISTRATION). DIACOMIT Product Monograph Page 4 of 37 Neurologic In 2 double-blind, placebo-controlled studies, drowsiness/sleepiness was reported in up to 71% of patients receiving stiripentol. Patients and their caregivers should be warned about the potential for somnolence, dizziness, confusion, and difficulty concentrating. Patients and their caregivers should be advised that patients treated with DIACOMIT should not operate machinery or drive until they have gained sufficient experience on DIACOMIT to assess whether it affects their mental and/or motor performance. Movement disorders including ataxia, hypotonia, tremor hyperkinesia, dysarthria and equilibrium disorders have been reported in patients treated with DIACOMIT for Dravet syndrome. Gastrointestinal In 2 double-blind, placebo-controlled trials in Dravet syndrome patients, gastrointestinal AEs most often reported in patients receiving stiripentol were loss of appetite in up to 50% of patients and loss of weight in up to 29% of patients. Given the frequency of digestive AEs, the growth rate of children should be carefully monitored. A dietary supplement or increased food intake may be considered if the patient is losing weight while on DIACOMIT. In some cases, decreasing the dose of concomitant valproate by 30% per week can be helpful to minimize loss of appetite and weight loss. Hematologic Neutropenia may be associated with the administration of DIACOMIT in conjunction with clobazam and valproate. In 2 double-blind, placebo-controlled studies, neutropenia was observed in 3 of 33 patients treated with DIACOMIT (see ADVERSE REACTIONS, Abnormal Hematologic and Clinical Chemistry Findings). In long-term studies, neutropenia was diagnosed in 5 patients (out of 317 patients treated with DIACOM IT), 2 of them were severe. Blood counts should be measured prior to starting treatment with DIACOMIT. Blood counts should be checked every 6 months or as clinically indicated. Carcinogenesis and Mutagenesis In rats, stiripentol was not carcinogenic. Liver carcinomas seen in mice with doses up to 600 mg/kg were considered to be due to enzyme induction, a finding confirmed by negative mutagenicity and genotoxicity tests. See TOXICOLOGY, Carcinogenicity and Mutagenicity. Hepatic/Biliary/Pancreatic Liver function should be assessed prior to starting treatment with DIACOMIT. Liver function should be checked every 6 months or as clinically indicated. There has been no formal study of the pharmacokinetics and metabolism of stiripentol in patients with impaired liver function. DIACOMIT Product Monograph Page 5 of 37 Therefore, in hepatically impaired patients, DIACOMIT should be administered with caution as the drug is metabolized mainly by the liver. In 2 double-blind, placebo-controlled studies, mild increases in liver transaminases were reported in 2 of 33 patients enrolled and treated with DIACOMIT (see ADVERSE REACTIONS, Abnormal Hematologic and Clinical Chemistry Findings). In long term studies, 7 of 8 patients who were diagnosed with elevated transaminase had mild elevations and 1 was moderate. Peri-Operative Considerations DIACOMIT is a potent inhibitor of certain CYP P450 enzymes and therefore it might affect the metabolism of certain drugs used during or after surgeries. See DRUG INTERACTIONS. Psychiatric Psychiatric-related events have been reported in DIACOMIT treated patients in the placebo controlled studies. These include: hyperexcitability/agitation, aggressiveness/irritability and insomnia/nightmares. Suicidal Ideation and Behaviour Suicidal ideation and behaviour have been reported in patients treated with antiepileptic agents in several indications. All patients treated with antiepileptic drugs, irrespective of indication, should be monitored for signs of suicidal ideation and behaviour and appropriate treatment should be considered. Patients (and caregivers of patients) should be advised to seek medical advice should signs of suicidal ideation or behaviour emerge. An FDA meta-analysis of randomized placebo-controlled trials, in which antiepileptic drugs were used for various indications, has shown a small increased risk of suicidal ideation and behaviour in patients treated with these drugs. The mechanism of this risk is not known. There were 43,892 patients treated in the placebo-controlled clinical trials that were included in the meta-analysis. Approximately 75% of patients in these clinical trials were treated for indications other than epilepsy and, for the majority of non-epilepsy indications the treatment (antiepileptic drug or placebo) was administered as monotherapy. Patients with epilepsy represented approximately 25% of the total number of patients treated in the placebo-controlled clinical trials and, for the majority of epilepsy patients, treatment (antiepileptic drug or placebo) was administered as adjunct to other antiepileptic agents (i.e., patients in both treatment arms were being treated with one or more antiepileptic drugs). Therefore, the small increased risk of suicidal ideation and behaviour reported from the meta-analysis (0.43% for patients on antiepileptic drugs compared to 0.24% for patients on placebo) is based largely on patients that received monotherapy treatment (antiepileptic drug or placebo) for non-epilepsy indications. The study design does not allow an estimation of the risk of suicidal ideation and behaviour for patients with epilepsy that are taking antiepileptic drugs, due both to this population being the DIACOMIT Product Monograph Page 6 of 37 minority in the study, and the drug-placebo comparison in this population being confounded by the presence of adjunct antiepileptic drug treatment in both arms. Renal In renally impaired patients, DIACOMIT should be administered with caution as the drug’s metabolites are eliminated by the kidney. There has, however, been no formal study of the pharmacokinetics and metabolism of stiripentol with impaired renal function. Patient and Caregiver Counselling Information Caregivers/patients receiving DIACOMIT should be given the following instructions by the physician: 1. Caregivers/patients should be warned about the risk of drug interactions when taking DIACOMIT. Interactions with theophylline and caffeine cannot be excluded. Patients should not consume medicinal products and food containing caffeine or theophylline (for example cola, chocolate, coffee, tea, and energy drinks). 2. Caregivers/patients should be warned that DIACOMIT may be associated with neutropenia. Blood counts should be assessed prior to starting treatment with DIACOMIT and should be checked every 6 months or as clinically indicated. 3. Caregivers/patients should be warned about the potential for somnolence, dizziness, confusion, difficulty concentrating while taking DIACOMIT. 4. Caregivers/patients should be warned about the frequent gastrointestinal adverse reactions in children treated with DIACOMIT in combination with clobazam and valproate (anorexia, loss of appetite, nausea, vomiting) and that growth rate should be monitored. 5. Caregivers/patients should be instructed that patients should be advised not to drive a car or operate other complex machinery, and refrain from other activities requiring mental alertness or physical coordination until they are familiar with the effects of DIACOMIT on their ability to perform such activities. 6. Patients, their caregivers, and families should be informed that antiepileptic drugs, including DIACOMIT, may increase the risk of suicidal thoughts and behaviour and should be advised of the need to be alert for the emergence or worsening of symptoms of depression, any unusual changes in mood or behaviour, or the emergence of suicidal thoughts, behaviour, or thoughts about self-harm. Behaviours of concern should be reported immediately to the patient’s physician. DIACOMIT Product Monograph Page 7 of 37 Special Populations Pregnant Women: Risk related to antiepileptic drugs: Antiepileptic drugs can cause fetal harm when administered to a pregnant woman. Data from pregnancy registries indicate that infants exposed to antiepileptic drugs in utero have an increased risk for malformations. The prevalence of malformations is two to three times greater than the rate of approximately 3% in the general population. No data on exposed pregnancies with DIACOMIT are available and there are no studies of DIACOMIT in pregnant women. Unlike many other antiepileptic drugs, DIACOMIT is not teratogenic in rats and rabbits. Animal studies did not indicate direct or indirect harmful effects with respect to pregnancy, fetal development, parturition or postnatal development at nonmaternotoxic doses (see TOXICOLOGY, Reproductive and Development Toxicity). DIACOMIT should not be used during pregnancy unless the potential benefit justifies the potential risk to the fetus. Caution should be exercised when prescribing DIACOMIT to pregnant women. Nursing Women: In the absence of human studies on excretion in breast milk, and given that stiripentol passes freely from plasma into milk in the goat, breast-feeding is not recommended for patients treated with DIACOMIT. Pediatrics (<18 years of age): The clinical decision for use of DIACOMIT in children with SMEI less than 3 years of age needs to be made on an individual patient basis taking into consideration the potential clinical benefits and risks. In this younger group of patients, adjunctive therapy with DIACOMIT should only be started when the diagnosis of SMEI has been clinically confirmed. Data are limited about the use of DIACOMIT under 12 months of age and use in this age group should be done under the close supervision of a doctor. Geriatrics (>65 years of age) There is no information in Dravet syndrome patients over 65 years of age. The possibility of age-associated hepatic and renal function abnormalities should be considered when using DIACOMIT in patients >65 years of age (see ACTION AND CLINICAL PHARMACOLOGY, Special Populations and Conditions). Monitoring and Laboratory Tests Given the frequency of gastrointestinal adverse reactions to treatment with DIACOMIT and valproate (anorexia, loss of appetite, nausea, vomiting), the growth rate of children treated with these antiepileptic drugs should be carefully monitored. DIACOMIT Product Monograph Page 8 of 37 Neutropenia may be associated with the administration of DIACOMIT, clobazam and valproate. Blood counts should be assessed prior to starting treatment with DIACOMIT and should be checked every 6 months or as clinically indicated. Liver toxicity has been observed with valproate, clobazam, and DIACOMIT. Liver function should be assessed prior to starting treatment with DIACOMIT and should be checked every 6 months or as clinically indicated. ADVERSE REACTIONS Adverse Drug Reaction Overview The safety and tolerability of DIACOMIT (stiripentol) were evaluated in 42 healthy volunteers, 272 Dravet syndrome patients, and 551 patients with other forms of epilepsies. Across all the studies in patients, the majority of AEs could be categorized as either neurological (sleepiness/drowsiness/somnolence) or gastrointestinal (loss of appetite, nausea, and loss of weight) in origin. There were no major differences in the type or incidence of AEs across studies in Dravet syndrome patients. In studies that enrolled both Dravet syndrome and non-Dravet syndrome patients, there was no difference in the AE profile between patients with Dravet syndrome and patients with other types of epilepsies. In the placebo-controlled studies, AEs that led to treatment discontinuation included status epilepticus, drowsiness/balance impaired, and drowsiness/motor deficit (see ADVERSE REACTIONS, Clinical Trial Adverse Drug Reactions, Adverse Events in Double Blind Placebo-Controlled Trials). Across all studies, 2 patients presented with a skin rash. In one case, treatment with stiripentol was maintained, and the skin rash recovered spontaneously. In the other case, treatment with stiripentol was suspended, the patient recovered, and stiripentol treatment was resumed uneventfully. Clinical Trial Adverse Drug Reactions Note that because clinical trials are conducted under very specific conditions the adverse reaction rates observed in clinical trials may not reflect the rates observed in practice and should not be compared to the rates in clinical trials of another drug. Adverse drug reaction information from clinical trials is useful for identifying drug-related AEs and for approximating rates. DIACOMIT Product Monograph Page 9 of 37 Adverse Events in Double Blind Placebo-Controlled Trials Two prospective, randomized, 8-week treatment, double-blind, placebo-controlled trials were conducted in Dravet syndrome patients. In both trials, DIACOMIT was added on to treatment with valproate and clobazam. The dose of DIACOMIT was 50 mg/kg/day. At the end of the trial, plasma concentrations of valproate were not significantly different from baseline. By contrast, plasma concentrations of clobazam were increased by a factor of 2 to 3 and plasma concentrations of clobazam’s main metabolite (norclobazam) were increased by a factor of 5 (see CLINICAL TRIALS, Efficacy of DIACOMIT in Dravet Syndrome Patients Treated in Double-Blind, Well-Controlled Trials, Study Results). The following Table 1 lists the AEs that were reported during the studies. No patient died during these double-blind, placebocontrolled studies. Table 1. Number and Percentage of Patients with Dravet Syndrome Who Experienced Adverse Events in Double-Blind Placebo-Controlled Clinical Studies in Which Stiripentol was Added on to Valproate (VPA) and Clobazam (CLB) Body System / AE Number of Patients with at Least One AE Body as a Whole – General Disorders Asthenia/fatigue Central and Peripheral Nervous System Disorders Drowsiness/sleepiness Ataxia Hypotonia Tremor Hyperkinesia Dysarthria Equilibrium disorders Status epilepticus Motor deficiency Gastrointestinal System Disorders Loss of appetite Weight loss Nausea/vomiting Sialorrhea Weight gain Abdominal pain Diarrhea Laboratory Parameters Neutropenia Thrombocytopenia Increase in aspartate aminotransferase Eosinophilia Psychiatric Disorders Hyperexcitability/agitation Aggressiveness/irritability Insomnia/nightmares Study 1 Stiripentol Placebo Study 2 Stiripentol Placebo added to VPA and CLB added to VPA and CLB added to VPA and CLB added to VPA and CLB N=21 21 (100%) N=20 9 (45%) N=12 10 (83%) N=11 3 (27%) 2 (10%) - - - 15 (71%) 3 (14%) 2 (10%) 3 (14%) 2 (10%) 1 (5%) - 2 (10%) 1 (5%) 1 (5%) 1 (5%) 1 (5%) 7 (58%) 1 (8%) 3 (25%) 1 (8%) 1 (8%) - 1 (9%) 2 (18%) 1 (9%) 2 (18%) - 7 (33%) 6 (29%) 2 (10%) 5 (24%) 2 (10%) - 1 (5%) 1 (5%) 4 (20%) 1 (5%) 1 (5%) 6 (50%) 2 (17%) 3 (25%) 2 (17%) 1 (8%) - 1 (9%) - 3 (14%) 2 (10%) 1 (5%) - 1 (8%) - - 5 (24%) 3 (14%) 2 (10%) - 2 (17%) 2 (17%) - 1 (9%) 1 (9%) - DIACOMIT Product Monograph Page 10 of 37 Body System / AE Intellectual slowing Respiratory System Disorders Bronchitis Rhinitis Skin and Appendages Disorders Face erythema Dry skin Urticaria Urinary System Disorders Dysuria Study 1 Stiripentol Placebo Study 2 Stiripentol Placebo added to VPA and CLB added to VPA and CLB added to VPA and CLB added to VPA and CLB N=21 1 (5%) N=20 - N=12 - N=11 - 1 (5%) 1 (5%) 1 (5%) 1 (5%) - - 1 (5%) 1 (5%) - 1 (8%) - - 1 (5%) - - - Across the 2 double-blind, randomized, placebo-controlled studies conducted with DIACOMIT in patients with Dravet syndrome, 2 of 33 (6%) patients randomized to DIACOMIT and 2 of 31 (6%) patients randomized to placebo were withdrawn from the studies for AEs. In patients treated with DIACOMIT, 1 patient was withdrawn due to status epilepticus and 1 patient was withdrawn for drowsiness/balance impaired. In patients treated with placebo, 1 patient was withdrawn due to status epilepticus and 1 patient was withdrawn for drowsiness/motor deficit. Adverse Events in Long-Term Studies Forty-five (45) Dravet syndrome patients who had participated in short-term clinical studies were treated long-term with DIACOMIT added to clobazam and valproate. Most patients were on concomitant valproate and clobazam. DIACOMIT dosage was 49.6 ± 13.8 mg/kg/day in patients <10 years of age; 42.5 ± 10.1 mg/kg/day in patients aged 10 to 16 years; and 37.6 ± 11.6 mg/kg/day in patients over 16 years of age. Overall, in patients with Dravet syndrome, the mean (± SD) total duration of exposure to DIACOMIT was 6.21 ± 1.44 years, ranging from 2 to 12 years, and over 85% of patients had a total exposure of greater than 5 years. AEs in these patients were not different from those observed during the placebo-controlled short-term studies. A similar observation was made in a series of 46 patients treated long-term (median 2.9 years) with DIACOMIT. One death (sudden death) was reported in this series. Additional serious adverse events (not necessarily drug-related) reported in the above studies included coma, convulsion, muscle contractions involuntary, testicular disorder and infection. The following additional adverse events were reported in the Compassionate Program: General physical health deterioration, cytolytic hepatitis, gamma-glutamyltransferase increased. Abnormal Hematologic and Clinical Chemistry Findings Abnormal laboratories values measured in controlled studies consisted mainly of elevated transaminases (10 patients) and neutropenia (9 patients). In the long-term studies, neutropenia resolved spontaneously or with stiripentol dose reduction. DIACOMIT Product Monograph Page 11 of 37 Table 2. Abnormal Laboratory Values Reported in Dravet Syndrome Patients Abnormal Laboratory Value Elevated Transaminases Neutropenia Double-blind, placebo-controlled studies NCI NCI NCI Grade 1 Grade 2 Grade 3 (mild) (moderate) (severe) 2 0 0 0 3 0 Long-term studies and TUA-EAP NCI Grade 1 (mild) 7 NCI Grade 2 (moderate) 1 NCI Grade 3 (severe) 0 Unknown 1 2 2 1 0 Post-Market Adverse Drug Reactions The following adverse drug reactions have been reported in patients receiving marketed DIACOMIT from worldwide use since approval. Because these adverse events are reported spontaneously from a population of uncertain size, it is not possible to reliably estimate their frequency. Furthermore, a causal relationship between DIACOMIT and the emergence of these events has not been clearly established. A postmarketing survey of 73 patients with Dravet syndrome (48 patients) or other types of epilepsy (25 patients) showed a safety profile similar to that seen in clinical trials. Malnutrition-related events directly or indirectly resulting from eating disorder have been reported. Nervous system disorders related to motor dysfunction and/or CNS depression have also been reported. Other drug-related serious adverse events reported include alanine aminotransferase increased, apathy, blood creatinine phosphokinase increased, oesophageal pain, pancreatitis, hyperthermia, Stevens-Johnson syndrome and thyroiditis. DRUG INTERACTIONS Overview DIACOMIT (stiripentol) inhibits several cytochrome P450 enzymes notably CYP2C19, CYP3A4, CYP1A2, CYP2C8 and CYP2D6. Stiripentol may therefore markedly increase the plasma concentrations of concomitantly administered drugs metabolized by these enzymes, increasing the risk of AEs. Among antiepileptic drugs used in Dravet syndrome, stiripentol increases the plasma concentrations of clobazam by a factor of two or three, and those of its metabolite, norclobazam, by a factor of five usually requiring clobazam dose reduction. No dose reduction of valproate is required. Co-administration with CYP3A4 substrates with narrow therapeutic range (dihydroergotamine, ergotamine, cyclosporine, sirolimus, tacrolimus, quinidine, fentanyl) should be considered on an individual patient basis, taking into account the potential clinical benefits and risks. Drug-Drug Interactions Potential Medicinal Product Interactions Affecting Stiripentol In vitro studies suggested that stiripentol phase 1 metabolism is catalyzed by CYP1A2, CYP2C19 and CYP3A4 and possibly other enzymes. The influence of other antiepileptic DIACOMIT Product Monograph Page 12 of 37 medicinal products on the pharmacokinetics and metabolism of stiripentol is not well established. Caution is advised when combining DIACOMIT with other drugs that inhibit or induce one or more of these enzymes. Effect of Stiripentol on Cytochrome P450 Enzymes Many of these interactions have been partially confirmed by in vitro studies and in clinical trials. Co-administration with CYP3A4 substrates with a narrow therapeutic index should be avoided due to the markedly increased risk of severe adverse effects. It should be noted that the impact of macrolides and azole antifungal agents (known to be inhibitors and substrates of CYP3A4) on the metabolism of DIACOMIT is not known. Conversely, the effect of stiripentol on their metabolism is not known. Co-administration with CYP3A4 substrates may result in adverse events such as: elevations in clonazepam levels associated with somnolence, confusion, coma and diminished reflexes; elevations in ethosuximide levels associated with nausea, vomiting and CNS depression; inhibition of metabolism of macrolide antibiotics (azithromycin, clarithromycin, erythromycin) associated with gastrointestinal symptoms, dizziness, skin rash, altered state of consciousness, hypotonia and myoclonus. At therapeutic concentrations, stiripentol significantly inhibits several CYP450 isoenzymes: for example, CYP2C19, CYP2D6, CYP1A2, CYP2C8, and CYP3A4. As a result, pharmacokinetic interactions of metabolic origin with other medicines may be expected. These interactions may result in increased systemic levels of these active substances that may lead to enhanced pharmacological effects and to an increase in side effects and adverse reactions. Caution must be exercised if clinical circumstances require combining stiripentol with drugs metabolized by CYP2C19 (e.g. citalopram, omeprazole) or CYP3A4 (e.g. HIV protease inhibitors, antihistamines such as astemizole, chlorpheniramine, calcium channel blockers, statins, oral contraceptives, codeine) due to the increased risk of AEs (see further in this section for antiepileptic drugs). Monitoring of plasma concentrations or adverse effects is recommended. A dose adjustment may be necessary. Co-administration with CYP2C19 substrates may result in adverse events such as: elevations in phenytoin levels associated with nystagmus, ataxia, lethargy and dysarthria; elevations in phenobarbital levels associated with nystagmus, ataxia, CNS depression, hypothermia and hypotension; elevations in methsuximide associated with nausea, vomiting and CNS depression Data on the potential for inhibition of CYP1A2 are limited, and therefore, interactions with theophylline and caffeine cannot be excluded. Use in combination with DIACOMIT is not recommended. This warning is not only restricted to medicinal products but also to a considerable number of foods and nutritional products aimed at children, such as cola drinks, which contain significant quantities of caffeine or chocolate, which contains trace amounts of theophylline. DIACOMIT Product Monograph Page 13 of 37 Data on the potential for inhibition of CYP2C8 are limited, and therefore, interactions with other drugs cannot be excluded. Use in combination with DIACOMIT is not recommended. Co-administration with CYP2C8 substrates such as carbamazepine (metabolized also by CYP3A4) may result in elevation of substrate blood levels, and adverse events (for carbamazepine) such as: dizziness, drowsiness, disturbances of coordination, confusion, transient diplopia, and abnormal involuntary movements. Stiripentol has been shown to inhibit CYP2D6 in vitro at concentrations that are achieved clinically in plasma, consequently drugs that are metabolized by this isoenzyme such as: betablockers (propranolol, carvedilol, timolol), antidepressants (fluoxetine, paroxetine, sertraline, imipramine, clomipramine), antipsychotics (haloperidol), analgesics (codeine, dextromethorphan, tramadol) may be subject to metabolic interactions with stiripentol. A doseadjustment may be necessary for drugs metabolized by CYP2D6 and that are individually dose titrated. Co-administration of DIACOMIT with CYP2D6 substrates such as duloxetine may result in elevations of substrate levels, and adverse events as: somnolence, coma, serotonin syndrome, seizures, syncope, tachycardia, hypotension, hypertension and vomiting. Interactions with Antiepileptic Drugs Inhibition of the CYP450 isoenzymes CYP2C19 and CYP3A4 may lead to pharmacokinetic interactions with phenobarbital, primidone, phenytoin, carbamazepine, clobazam, diazepam, ethosuximide, and tiagabine by inhibiting the hepatic metabolism of these drugs. As a consequence, the plasma concentrations of these antiepileptic drugs may increase with a risk of overdose. Clinical monitoring of plasma concentrations of concomitantly administered anticonvulsants with DIACOMIT and possible dose adjustments are recommended. Table 3. Established or Potential Drug-Drug Interactions with Antiepileptic Drugs Concomitant antiepileptic drug Valproate Clobazam Topiramate Clinical comment The potential for metabolic interaction between stiripentol and valproate is considered modest and thus, no modification of valproate dosage should be needed when DIACOMIT is added, except for clinical safety reasons. In 2 double-blind, placebo controlled studies, the daily dose of valproate could be decreased by about 30% per week in the event of gastrointestinal adverse reactions such as loss of appetite or loss of weight. In 2 double-blind placebo-controlled trials conducted in patients with Dravet syndrome, approximately 2- to 3-fold increases in clobazam and 5-fold increases in norclobazam plasma concentrations respectively were observed when DIACOMIT was added on to clobazam. When treatment with DIACOMIT was initiated, the daily dose of clobazam was 0.5 mg/kg/day usually administered in divided doses, twice daily. In the event of clinical signs of side effects or overdosage of clobazam (i.e., drowsiness, hypotonia, and irritability in young children), this daily dose was reduced by 25% every week. In plasma concentrations 5 – 15 times higher than plasma concentrations obtained with the standard recommended topiramate dose and dosage schedule, topiramate DIACOMIT Product Monograph Page 14 of 37 Levetiracetam Carbamazepine Phenytoin Phenobarbital interacts with CYP2C19. Thus, a potential pharmacokinetic and metabolic interaction between topiramate and stiripentol is viewed as unlikely. In a longterm study, a significant percentage of patients were receiving topiramate in combination with DIACOMIT. Based on the clinical observations in this group of patients, there is no evidence to suggest that a change in topiramate dose and dosage schedule is needed when topiramate is co-administered with DIACOMIT. Levetiracetam does not undergo hepatic metabolism to a major extent. As a result, no pharmacokinetic metabolic drug interaction between stiripentol and levetiracetam is anticipated. In clinical trials in which DIACOMIT was added on to carbamazepine in patients suffering from epileptic syndromes other than Dravet syndrome, clear increases of plasma carbamazepine concentrations were observed. Carbamazepine should not be used in conjunction with DIACOMIT in Dravet patients (see WARNINGS AND PRECATIONS, Serious Warning and Precautions, Drug Interactions). In studies including small numbers of patients, addition of stiripentol was associated with increases in phenytoin concentrations. This was attributed to inhibition of CYP2C19 and CYP2C9 by stiripentol. Phenytoin should not be used in conjunction with DIACOMIT in Dravet patients (see WARNINGS AND PRECATIONS, Serious Warning and Precautions, Drug Interactions). Phenobarbital is considered a substrate and an inducer of CYP2C19. In clinical studies involving small numbers of patients, phenobarbital concentrations increased when DIACOMIT was introduced. Phenobarbital should not be used in conjunction with DIACOMIT in Dravet patients (see WARNINGS AND PRECATIONS, Serious Warning and Precautions, Drug Interactions). Interactions with Other Drugs In the absence of available clinical data, caution should be used with the following drugs concerning potential interactions with stiripentol. Table 4. Established or Potential Drug-Drug Interactions with Other Drugs Drug or drug class Rye ergot alkaloids (ergotamine, dihydroergotamine) Cisapride, halofantrine, pimozide, quinidine, bepridil Immunosuppressants (tacrolimus, cyclosporine, sirolimus) Statins (atorvastatin, simvastatin, etc.) Midazolam, triazolam, alprazolam Theophylline, caffeine Chlorpromazine Clinical comment Increased risk of ergotism with possibility of necrosis of the extremities (inhibition of hepatic elimination of rye ergot). Increased risk of cardiac arrhythmias and torsades de pointes/wave burst arrhythmia in particular. Risk of increased blood levels of immunosuppressants (decreased hepatic metabolism). Increased risk of dose-dependent adverse reactions such as rhabdomyolysis (decreased hepatic metabolism of cholesterol-lowering agent). Increased plasma concentrations of benzodiazepines may occur via decreased hepatic metabolism leading to excessive sedation. Increased plasma concentrations of theophylline and caffeine may occur via inhibition of their hepatic metabolism, potentially leading to toxicity. In animals, stiripentol enhances the central depressant effect of chlorpromazine. DIACOMIT Product Monograph Page 15 of 37 Potentiation of Alcohol There has been no clinical trial to examine the effects of alcohol in subjects treated with DIACOMIT. However, in animals, alcohol was shown to potentiate the sedating effects of stiripentol (see DETAILED ANIMAL PHARMACOLOGY, Secondary Pharmacodynamics). Patients and their caregivers should therefore be advised that consumption of alcohol should be avoided while on DIACOMIT treatment. Drug-Food Interaction DIACOMIT should always be taken with food as it degrades rapidly in an acidic environment (e.g., exposure to gastric acid in an empty stomach). DIACOMIT should not be taken with milk or dairy products (such as yogurt; soft cream cheese), carbonated drinks, fruit juice or food and drinks that contain caffeine or theophylline (see DOSAGE AND ADMINISTRATION). Drug-Herb Interactions Interactions with herbal products have not been established. Drug-Laboratory Interactions There are no known interactions of DIACOMIT with commonly used laboratory tests. Drug-Lifestyle Interactions Patients taking DIACOMIT should avoid using alcohol (see DRUG INTERACTIONS, DrugDrug Interactions, Potentiation of Alcohol). DOSAGE AND ADMINISTRATION Dosing Considerations There are possible pharmacokinetic interactions with other antiepileptic drugs, the dosage of clobazam and valproate may need to be adjusted. Patients’ blood count should be assessed prior starting treatment and every 6 months. Switch in formulation (powder or capsule) should be under clinical supervision since the powder for suspension formulation has a slightly higher Cmax than the capsules. In patients with hepatic disease and /or renal impairment, the dose titration should be guided by clinical outcomes (seizure control and side effects). Recommended Dose and Dosage Adjustment The daily dosage of DIACOMIT (stiripentol) may be administered in 2 or 3 divided doses. The initiation of adjunctive therapy with DIACOMIT should be undertaken over 3 days using upwards dose escalation to reach the recommended dose of 50 mg/kg/day administered in conjunction with clobazam and valproate. The dose of valproate and clobazam might need to be adjusted when DIACOMIT is co-administered (see DOSAGE AND ADMINISTRATION, Possible Pharmacokinetic Interactions with Other Antiepileptic Drugs). DIACOMIT Product Monograph Page 16 of 37 There are no clinical study data to support the clinical safety of DIACOMIT administered at daily doses greater than 50 mg/kg/day. There are no clinical study data to support the use of DIACOMIT as monotherapy in Dravet syndrome. Drug Discontinuation In case of discontinuation of DIACOMIT treatment, the drug should be withdrawn gradually to minimize the potential for seizures or increased seizure frequency. In clinical trials, daily dosages were gradually reduced over a period lasting at least one month. In situations where rapid withdrawal of DIACOMIT is medically required, appropriate monitoring is recommended. Possible Pharmacokinetic Interactions with Other Antiepileptic Drugs Despite the absence of comprehensive pharmacology data on potential drug interaction, the following advice regarding modification of the dose and dosage schedules of other antiepileptic medicinal products administered in conjunction with stiripentol is provided based on clinical experience. CLOBAZAM: In the pivotal studies, the daily dose of clobazam was adjusted before stiripentol was initiated, so it was not greater than 0.5 mg/kg/day (administered in divided doses, twice daily). In the event of clinical signs of adverse reaction or overdose of clobazam (i.e., drowsiness, hypotonia, and irritability in young children), this daily dose was reduced by 25% every week. Approximately two to three fold increases in clobazam and five fold increases in norclobazam plasma levels respectively have been reported with co-administration of stiripentol in children with Dravet syndrome. VALPROATE: The potential for metabolic interaction between stiripentol and valproate is considered modest and thus, no modification of valproate dosage should be needed when stiripentol is added, except for clinical safety reasons. In the pivotal studies in the event of gastrointestinal adverse reactions such as loss of appetite, loss of weight, the daily dose of valproate was reduced by around 30% every week. Abnormal Laboratory Findings In the event of an abnormal blood count or liver function test finding, the clinical decision to continue treatment or to adjust the dose of DIACOMIT and/or adjust the dose of concomitant antiepileptic medications needs to be made on an individual patient basis taking into consideration the potential clinical benefits and risks (see ADVERSE REACTIONS, Abnormal Hematologic and Clinical Chemistry Findings). DIACOMIT Product Monograph Page 17 of 37 Effect of Formulation The powder for suspension formulation has a slightly higher Cmax than the capsules. It is recommended that if a switch in formulation is required, this should be done under clinical supervision. Patients with Hepatic Disease There is no formal study of the pharmacokinetics and metabolism of DIACOMIT in hepatically impaired patients. However, since DIACOMIT is metabolized primarily by the liver, caution should be used when treating patients with liver impairment. Treatment should be initiated with the same dose and dose regimen as for patients with normal hepatic function. The dose titration in these patients should be guided by clinical outcome, i.e., seizure control and avoidance of adverse effects. Patients with Renal Impairment There is no formal study of the pharmacokinetics and metabolism of DIACOMIT in patients with renal impairment. However, since DIACOMIT metabolites are eliminated mainly through the kidney, caution should be used when treating patients with renal impairment. Treatment should be initiated with the same dose and dose regimen as for patients with normal renal function. The dose titration in these patients should be guided by clinical outcome, i.e., seizure control and avoidance of adverse effects. Missed Dose The missed dose should be taken as soon as possible. If it is almost time for the next dose, the missed dose should not be taken. Instead, the next scheduled dose should be taken. Doses should not be doubled. Administration Capsules: The capsule should be swallowed whole with a glass of water during a meal. Capsules should not be broken or opened. Powder for suspension: A powder for suspension formulation is provided for those patients who cannot swallow capsules. The powder should be mixed in a glass of water and should be taken immediately after mixing during a meal. DIACOMIT should always be taken with food as it degrades rapidly in an acidic environment (e.g., exposure to gastric acid in an empty stomach). DIACOMIT should not be taken with milk or dairy products (such as yogurt; soft cream cheese), carbonated drinks, fruit juice or food and drinks that contain caffeine or theophylline. DIACOMIT Product Monograph Page 18 of 37 Reconstitution The powder should be mixed in a glass of water and should be taken immediately after mixing during a meal. OVERDOSAGE For management of a suspected drug overdose, contact your regional Poison Control Centre. There is no data concerning overdose in humans. In mice treated with high doses of stiripentol (600 to 1,800 mg/kg i.p.), decreased motor activity and decreased respiration were observed (see DETAILED ANIMAL PHARMACOLOGY, Secondary Pharmacodynamics). Treatment should be supportive (symptomatic measures in intensive care units). ACTION AND CLINICAL PHARMACOLOGY Mechanism of Action The precise mechanism by which stiripentol exerts its antiepileptic effect in humans is unknown. Stiripentol inhibits several isoenzymes, in particular CYP450 3A4 and 2C19, involved in the hepatic metabolism of other antiepileptic drugs. In addition the effect appears to be related to modulation of the GABAergic system (see DETAILED ANIMAL PHARMACOLOGY, Primary Pharmacodynamics). Pharmacokinetics The following pharmacokinetic properties of stiripentol have been reported from studies in adult healthy volunteers and adult patients. Absorption / Bioavailability: Stiripentol is quickly absorbed, with a time to peak plasma concentration of about 1.5 hours. The absolute bioavailability of stiripentol is not known since an intravenous formulation is not available for testing. It is well absorbed by the oral route since the majority of an oral dose is excreted in urine. Distribution: Stiripentol binds extensively to circulating plasma proteins (about 99%). Elimination: Systemic exposure to stiripentol increases markedly compared to dose proportionality. Plasma clearance decreases markedly at high doses; it falls from approximately 40 L/kg/day at the dose of 600 mg/day to about 8 L/kg/day at the dose of 2,400 mg. Clearance is decreased after repeated administration of stiripentol, probably due to inhibition of the cytochrome P450 isoenzymes responsible for its metabolism. The half-life of elimination ranges from 4.5 hours to 13 hours, increasing with dose. Metabolism: Stiripentol is extensively metabolized, 13 different metabolites having been found in urine. The main metabolic processes are demethylenation and glucuronidation, although precise identification of the enzymes involved has not yet been achieved. DIACOMIT Product Monograph Page 19 of 37 On the basis of in vitro studies, the main liver cytochrome P450 isoenzymes involved in phase 1 metabolism are considered to be CYP1A2, CYP2C19 and CYP3A4. Excretion: Stiripentol metabolites are excreted mainly via the kidney. Urinary metabolites of stiripentol accounted collectively for the majority (73%) of an oral acute dose whereas a further 13-24% was recovered in feces as unchanged drug. Bioequivalence: Relative bioavailability between the capsules and powder for suspension formulations has been studied in healthy male volunteers after a 1,000 mg single oral administration. The powder for suspension formulation has been a slightly higher Cmax than the capsule. Clinical supervision is recommended if switching between the DIACOMIT capsule and powder for suspension formulations. Special Populations and Conditions Pediatrics: A population pharmacokinetic study was conducted in 35 children with Dravet syndrome (median age 7.3 years) treated with DIACOMIT, valproate and clobazam. The data were best fitted with a one compartment model with first order absorption and elimination processes. Clearance and volume of distribution were related to body weight. As a result, elimination half life increased from 8.5hr (for 10 kg) to 23.5 hr (for 60 kg). The population estimate for the absorption rate constant Ka was 2.08 hr -1 (standard deviation of random effect = 122%). Geriatrics: The pharmacokinetics of DIACOMIT have not been evaluated in elderly subjects. However, since the drug is mainly metabolized by the liver, caution should be used when considering using the drug in elderly people. Race, Gender and Age: The effects of race, age, and gender on the pharmacokinetics of DIACOMIT have not been studied. Hepatic Insufficiency: There has been no formal study of the pharmacokinetics of DIACOMIT in patients with liver impairment. However, since the drug is mainly metabolized by the liver, caution should be used when considering using the drug in people with liver impairment. Renal Insufficiency: There has been no formal study of the pharmacokinetics of stiripentol in patients with renal impairment. However, since the drug is mainly excreted through the kidney, caution should be used when considering using the drug in people with renal impairment. Genetic Polymorphism: Genetic polymorphisms in metabolic enzymes have only an indirect relevance linked to the use of clobazam. Clobazam has an active circulating metabolite, norclobazam, whose elimination is highly dependent on CYP2C19 (an enzyme that is inhibited by DIACOMIT). As a consequence, DIACOMIT will not affect norclobazam concentrations in poor metabolizers (5 to 8% of Caucasians and 20 to 25 % of Asians), but will increase norclobazam levels in all other types of metabolizers (intermediate, extensive, ultrarapid). DIACOMIT Product Monograph Page 20 of 37 STORAGE AND STABILITY DIACOMIT (stiripentol) should be stored in the original package to protect from light. Store at room temperature (15 to 30°C) in a dry place. Keep in a safe place out of the reach of children. DOSAGE FORMS, COMPOSITION AND PACKAGING Availability of Dosage Forms DIACOMIT (stiripentol) capsules are available in the following strengths and colours: 250 mg: size 2 pink capsules 500 mg: size 0 white capsules Supplied as: 250 mg capsules: 60 count in bottles 500 mg capsules: 60 count in bottles DIACOMIT powder for suspension is available in the following strengths: 250 mg 500 mg Supplied as: 250 mg powder for suspension: 30, 60, or 90 count in carton 500 mg powder for suspension: 30, 60, or 90 count in carton Composition DIACOMIT capsules contain the following inactive ingredients: erythrosine (250 mg capsule only), gelatin, indigotine (250 mg capsule only), magnesium stearate, povidone, sodium starch glycolate, titanium dioxide. DIACOMIT powder for suspension contains aspartame, carmellose sodium, erythrosine, glucose, hydroxyethylcellulose, povidone, sodium starch glycolate, sorbitol, titanium dioxide, tutti frutti flavour. DIACOMIT Product Monograph Page 21 of 37 PART II: SCIENTIFIC INFORMATION PHARMACEUTICAL INFORMATION Drug Substance Proper name: Stiripentol Chemical names: (±)-(E)- 4,4-dimethyl-1-[(3,4-methylenedioxy)phenyl]-1-penten-3-ol; 1-penten-3-ol, 1-(1,3-benzodioxol)-4,4-dimethyl. Molecular formula and molecular mass: C14H18O3, 234.3 Structural formula: Physicochemical properties: Physical Description: White to pale yellow crystalline powder Physical Form (polymorphic form, solvate, hydrate): No polymorphism exhibited as determined by differential thermal analysis and X-ray powder diffraction Solubility: Practically insoluble in water (at 25°C) Sparingly soluble in chloroform Soluble in acetone, ethanol, ether, acetonitrile, dichloromethane pKa: 14.2 Melting Point: ~75°C Partition Coefficient (water-octanol): LogP = 2.94 DIACOMIT Product Monograph Page 22 of 37 CLINICAL TRIALS The following Table 5 lists the clinical trials that were conducted with DIACOMIT (stiripentol) in patients with Dravet syndrome. Table 5. Clinical Trials Conducted with DIACOMIT in Dravet Syndrome Patients Study STEV STICLO France STICLO Italy STILON Thanh et al. (2002) Treatment/ Number of Patients DIACOMIT: 25 DIACOMIT: 21, Placebo: 20 DIACOMIT: 12, Placebo: 11 DIACOMIT: 45 DIACOMIT: 46 Study Design Open-label, exploratory study Randomized, double-blind, placebo-controlled, add-on Randomized, double-blind, placebo-controlled, add-on Open-label, long-term (up to several years), add-on Open-label, long-term (up to several years), add-on Efficacy of DIACOMIT in Dravet Syndrome Patients Treated in Double-Blind, WellControlled Trials The efficacy of DIACOMIT, as an add-on therapy to clobazam and valproate, in children presenting with Dravet syndrome, was studied in two randomized, double-blind, placebocontrolled studies (STICLO France and STICLO Italy). The numbers of patients involved in the STICLO France and STICLO Italy studies were 41 and 23, respectively. Results of STICLO France have been published (Chiron et al, 2000). Study Demographics and Trial Design Both studies use similar designs. DIACOMIT or placebo was added-on to antiepileptic treatment with valproate and clobazam. The protocol specified that to be enrolled, patients had to present with Dravet syndrome according to the diagnostic criteria established by Dravet (1982) and included in the ILAE classification of epilepsy (ILAE, 1989), be aged 3 to 18 years (maximum weight: 60 kg), and have at least 4 generalized clonic or tonic-clonic seizures per month despite optimized therapy. Eligible patients were included initially in a 1-month baseline period during which they continued to receive their antiepileptic treatment. During the baseline period, the daily dose of clobazam was adjusted so it was not greater than 0.5 mg/kg/day (administered in divided doses, twice daily). Following this 1-month baseline, patients were randomly allocated to receive either DIACOMIT (50 mg/kg/day) or placebo, added-on to their antiepileptic treatment. The frequency of generalized clonic or tonic-clonic seizures during the study was recorded by the parents or the caregivers, using a diary. Patients were treated double-blind for 2 months. The primary efficacy endpoint for this study was response rate. A responder was defined as a patient who experienced a ≥50% decrease in the frequency of generalized clonic or tonic-clonic seizures during the double-blind treatment compared to baseline. Patients were also evaluated on several secondary endpoints, notably mean change from baseline in frequency of generalized clonic or tonic-clonic seizures. Note that although patients with Dravet syndrome have several different types of seizures, only generalized clonic or tonic-clonic seizures were recorded, as other seizure types can be difficult to recognize as seizures by the parents or the caregivers. DIACOMIT Product Monograph Page 23 of 37 Study Results In both STICLO France and STICLO Italy, the demographic and baseline clinical characteristics were similar for the stiripentol and placebo groups. Seizure frequency during the 1-month baseline run-in ranged from 4 to 76 in STICLO France and ranged from 2 to 101 in STICLO Italy. In STICLO France, 5 patients withdrew from the study during the double-blind period, with 1 patient in the stiripentol group (status epilepticus) and 4 patients in the placebo group (status epilepticus: 1; no improvement: 2; drowsiness and motor deficit: 1). In STICLO Italy, 3 patients withdrew during the double-blind period, with 1 patient in the stiripentol group (drowsiness; balance impaired) and 2 patients in the placebo group (worsening seizures; lack of improvement). Table 6 summarizes the antiepileptic efficacy of DIACOMIT in each study. Table 6. STICLO Studies – Efficacy Results in the Intent-to-Treat Population Efficacy Endpoint Number of responders [95% CI] Mean change (%) from baseline in frequency of generalized clonic or tonic-clonic seizures during Month 2 (± SD) Number of patients free of generalized clonic or tonicclonic seizures STICLO France DIACOMIT Placebo p value 15 (71%) 1 (5%) [52 – 91] [0 – 15] <0.00002 N=21 N=20 STICLO Italy DIACOMIT Placebo 8 (67%) 1 (9%) [35 – 90] [0 – 41%] N=12 N=11 p value 0.009 -69 ± 42 N=20 8 ± 38 N=16 <0.0001 -74 ± 27 N=11 -11 ± 62 N=9 0.0018 9 (45%) N=20 0 (0%) N=16 0.0019 3 (27%) N=11 0 (0%) N=9 0.218 CI = confidence interval; SD = standard deviation In both studies, DIACOMIT was significantly more efficacious than placebo, as judged by the number of responders (primary efficacy endpoint; ≥50% decrease in the frequency of generalized clonic or tonic-clonic seizures). In STICLO France, 15 of 21 (71%) patients on DIACOMIT versus 1 out of 20 (5%) patients on placebo were responders (p<0.00002). In STICLO Italy, 8 of 12 (67%) patients on DIACOMIT versus 1 out of 11 (9%) patients on placebo were responders (p=0.009). DIACOMIT was also superior to placebo as judged by reduction in mean frequency of generalized clonic or tonic-clonic seizures in STICLO France (p<0.0001) and in STICLO Italy (p=0.0018). Nearly half the patients (45%) in STICLO France and approximately one third of patients (27%) in STICLO Italy became free of generalized clonic or tonic-clonic seizures on DIACOMIT. The dose of DIACOMIT was similar in the 2 STICLO studies with the daily dose of DIACOMIT ranging from 43.1 mg/kg to 58.3 mg/kg. The corresponding mean (± SD) minimal plasma concentrations at steady state (Cmin) as measured at the end of the 8-week treatment period were DIACOMIT Product Monograph Page 24 of 37 10.0 ± 3.6 mg/L (range 6.0-18.8 mg/L) in STICLO France and 10.2 ± 2.98 mg/L (range 5.7014.0 mg/L) in STICLO Italy. Table 7 au-dessous presents plasma concentrations for concomitant antiepileptic drugs at baseline and after 7 weeks of treatment with DIACOMIT or placebo for STICLO France and STICLO Italy. Table 7. Trough Plasma Levels (Cmin) for Concomitant Antiepileptic Drugs at Baseline and After 7 Weeks Treatment with DIACOMIT or Placebo Antiepileptic STICLO France Drug DIACOMIT Placebo p value Baseline Valproate 70.5 ± 22.0 72.1 ± 33.5 NS (mg/L) N=21 N=18 Clobazam 0.182 ± 0.039 0.178 ± 0.074 NS (mg/L) N=21 N=19 Norclobazam 1.54 ± 1.72 0.95 ± 0.69 NS (mg/L) N=21 N=19 After 7 Weeks Treatment with Stiripentol or Placebo Valproate 73.0 ± 27.2 69.6 ± 30.5 NS (mg/L) N=20 N=17 Clobazam 0.314 ± 0.154 0.199 ± 0.067 p <0.01 (mg/L) N=20 N=17 Norclobazam 4.32 ± 1.18 0.951 ± 0.752 p <0.001 (mg/L) N=20 N=17 DIACOMIT STICLO Italy Placebo p value 83.4 ± 29.6 N=11* 0.192 ± 0.090 N=11* 0.763 ± 0.346 N=11* 72.5 ± 13.6 N=11 0.213 ± 0.131 N=11 0.633 ± 0.482 N=11 NS 93.6 ± 29.3 N=11 0.299 ± 0.146 N=11 3.97 ± 1.83 N=11 78.8 ± 21.6 N=9 0.218 ± 0.086 N=9 0.687 ± 0.483 N=9 NS NS NS NS p <0.002 * Missing data for 1 patient NS = not significant As expected, the plasma concentrations of valproate were not significantly affected by concomitant DIACOMIT. By contrast, the plasma concentrations of clobazam and its metabolite norclobazam were significantly increased with DIACOMIT. Comparative Bioavailability Studies Relative bioavailability between the capsules and powder for suspension formulations has been studied in healthy male volunteers after a 1,000 mg single oral administration. The powder for suspension formulation has a higher Cmax than the capsule. Clinical supervision is recommended if switching between the DIACOMIT capsule and powder for suspension formulations. DIACOMIT Product Monograph Page 25 of 37 Table 8. Comparative Bioavailability for DIACOMIT Powder for Suspension (2 x 500 mg) and Capsules (2 x 500 mg) (Uncorrected for Potency) Parameter AUCτ (h·μg/mL) AUC0-∞ (h·μg/mL) Cmax (μg/mL) Tmax † (h) T½ ‡ (h) † ‡ DIACOMIT powder for suspension* 31.28 28.54 % Ratio of Geometric Means 109.6 90% Confidence Interval 104-116 35.20 32.93 106.9 98.0-115 7.04 5.72 123.1 110-137 3.50 (1.50-4.00) 3.00 (1.00-4.00) 14.38 (53) 17.41 (65) DIACOMIT capsules* Expressed as the median (range) Expressed as the arithmetic mean (CV%) DETAILED ANIMAL PHARMACOLOGY Primary Pharmacodynamics Stiripentol antagonizes electrical shock and chemically induced seizures in animal models. Anticonvulsant Activity in Mice and Rats The profile of anticonvulsant activity of orally administered stiripentol was studied in mice and rats in well-established seizure models. The activity of stiripentol was compared to that of phenytoin, phenobarbital, ethosuximide, and valproate. Orally administered stiripentol antagonized maximal electroshock-induced seizures with an ED50 of 812 mg/kg and 411 mg/kg in mice and rats respectively. In rats, stiripentol antagonized metrazol-induced seizures with an ED50 of 375 mg/kg. In both mice and rats, stiripentol had anticonvulsant activity in doses that did not affect rotarod, a test viewed as indicating sedation and cerebellar motor incoordination. Note that when the anticonvulsant potency of stiripentol is compared to that of other antiepileptic drugs using only nominal doses (in mg/kg), stiripentol appears to be a weaker anticonvulsant. Results are summarized in the following Table 9 (mice) and Table 10 (rats) au-dessous. DIACOMIT Product Monograph Page 26 of 37 Table 9. Profile in Mice of the Anticonvulsant Activity of Orally-Administered Stiripentol Compared to Reference Antiepileptic Drugs Test Drug Stiripentol Phenytoin Phenobarbital Ethosuximide Valproate Rotarod TD50 (CI) mg/kg p.o. No effect up to 2,500 86.71 (80-96) 96.78 (80-115) 879 (840-933) 1,264.39 (800-2,250) Anticonvulsant ED50 (CI) mg/kg p.o. MES s.c. MET 812 No protection (745-984) up to 2,500 9 No protection (7-11) up to 300 20 13 (15-32) (8-19) No protection 192 up to 2,000 (159-218) 665 388 (605-718) (349-439) Experiments in groups of 8 animals. TD50 = the dose eliciting evidence of minimal sedation and motor incoordination in 50% of animals; CI = 95% confidence limits; mg = milligram; kg = kilogram; ED50 = the dose at which 50% of animals were completely protected from seizures; MES = maximal electroshock seizure pattern test; MET = Metrazol seizure test; s.c. = subcutaneous Table 10. Profile in Rats of the Anticonvulsant Activity of Orally-Administered Stiripentol Compared to Reference Antiepileptic Drugs Test Drug Stiripentol Phenytoin Phenobarbital Ethosuximide Valproate Rotarod TD50 (CI) mg/kg p.o. No ataxia up to 2,000 No ataxia up to 3,000 61 (44-96) 1012 (902-1,109) 280 (191-353) Anticonvulsant ED50 (CI) mg/kg p.o. MES s.c. MET 411 375 (370-462) (251-516) 30 No protection (22-39) up to 800 9 11 (8-12) (8-15) No protection 54 up to 1,200 (46-61) 489 180 (351-728) (147-210) Experiments in groups of 8 animals. TD50 = the dose eliciting evidence of minimal sedation and motor incoordination in 50% of animals; CI = 95% confidence limits; mg = milligram; kg = kilogram; ED50 = the dose at which 50% of animals were completely protected from seizures; MES = maximal electroshock seizure pattern test; MET = Metrazol seizure test; s.c. = subcutaneous When the anticonvulsant potency of stiripentol is compared to that of other antiepileptic drugs using nominal doses (in mg/kg), stiripentol appears to be a weaker anticonvulsant. As shown in Table 11 au-dessous, in rats, an oral dose of 600 mg/kg demonstrated anticonvulsant activity and resulted in plasma concentrations that were within the same range as those observed in patients treated with stiripentol (6-81 μg/mL). DIACOMIT Product Monograph Page 27 of 37 Table 11. Stiripentol Plasma Concentrations in Rats Time Post-Stiripentol Administration 4 hours 6 hours Stiripentol Dose po (mg/kg) 600 600 Mean Stiripentol Concentrations Plasma (mg/L) Brain (mg/kg) 16.9 0.9-8.8 29.8 8.4-21.6 In this study stiripentol was dissolved in polyethylene glycol (PEG). mg/kg = milligram per kilogram; mg/L = milligram per liter Comparison of the anticonvulsant activities of the two enantiomers and the racemate in a pentylenetetrazol infusion seizure rat model suggested that the (+) enantiomer was slightly more potent. Antiepileptic Activity of Stiripentol in Various Seizure Models Stiripentol (125 to 500 mg/kg i.p.) antagonized seizures in rats in a genetic model of petit mal seizures in a dose-dependent manner. In mice susceptible to audiogenic-induced seizures, a genetic model for partial seizures, i.p. stiripentol antagonized clonic and tonic seizures with an ED50 value of 72 mg/kg/i.p. Chronic (4-week) treatment with stiripentol also reduced interictal spike activity in a primate model of partial seizures (the alumina gel model) in plasma concentrations of 24-28 mg/L. Anticonvulsant Activity of Stiripentol When Co-Administered with Other Antiepileptic Drugs In mice, when stiripentol (200 mg/kg i.p.), valproate (37 mg/kg i.p.) and a benzodiazepine (diazepam 0.25 mg/kg i.p.) were administered together, supra-additive synergy was observed. Mechanism of Action Studies In vitro, stiripentol at concentrations up to 10-4 M (0.1 mM or 23.4 mg/L) did not bind to the gamma-aminobutyric acid (GABA), GABA-B, strychnine, or benzodiazepine receptors. In the recent publication by Fisher (2009), stiripentol at 1 mM (234 mg/L) can directly activate the GABA-A receptor, as a weak partial agonist. When Swiss EOPS mice were treated with stiripentol or valproate (300 mg/kg IP), there was an increase GABA levels in the brain 30 minutes following administration. Patch clamp experiments conducted ex vivo on rat hippocampal slices showed that stiripentol at 30 to 300 μM (7-70 mg/L) gradually and concentration dependently increased duration and frequency of miniature GABA-A receptormediated currents (mIPSCs) without modifying amplitude or rise time. These effects persisted in the presence of inhibitors of the benzodiazepine or neurosteroid binding sites. Saturating barbiturate sites antagonized the effect of stiripentol indicating a barbiturate-like mechanism. In rats, stiripentol increased brain levels of gamma-aminobutyric acid (GABA). In vitro studies reported by Fisher (2009) using patch-clamp recordings, showed that the drug acts as a positive allosteric modulator of the GABA-A receptor, and potentiates GABA currents at several types of GABA-A receptors, with greatest potentiation occurring in α3-containing receptors. In DIACOMIT Product Monograph Page 28 of 37 mammalian cells transfected with recombinant GABA-A receptors, stiripentol at EC50 of 24.6 µM (5.8 mg/L) caused a shift in the GABA concentration-response curve to the left, without increasing maximal response, indicating allosteric modulation of GABA-A receptors. Stiripentol was shown not to act on the neurosteroid modulatory site or on the loreclezole modulatory site. These findings suggest that stiripentol acts as a direct allosteric modulator of the GABA-A receptor at a site distinct from many commonly used anti-convulsant, sedative and anxiolytic drugs. Fisher also showed that when maximally effective concentrations of stiripentol (100 μM or 23.4mg/L) and diazepam (1 μM) were applied together, the drugs act synergistically to further increase channel activity (Fisher, 2009). Secondary Pharmacodynamics In mice, stiripentol (ranging from 50 to 200 mg/kg i.p.) decreased basal motor activity and higher doses (600 to 1,800 mg/kg i.p.) induced sedation, muscle relaxation, and decreased respiration with cyanosis. In mice, single doses of stiripentol of 200 and 400 mg/kg i.p. dose-dependently potentiated alcohol-induced sedation and was found to both increase the percentage of animals affected by narcosis and to prolong ethanol-induced sleeping time. Oral administration of stiripentol for 5 days at a dose of 400 mg/kg potentiated sedation induced by ethanol. In mice, stiripentol potentiated sedation induced by other sedative drugs, such as benzodiazepines, neuroleptics, and barbiturates. Safety Pharmacology In dogs, stiripentol (2.5 and 5.0 mg/kg i.v.) induced a slight decrease in blood pressure and heart rate. Stiripentol (2.5 mg/kg i.v.) did not significantly affect respiration rate or amplitude. In mice, stiripentol (200 mg/kg i.p. or 400 mg/kg p.o.) did not modify intestinal transit. Stiripentol (200 mg/kg p.o. for 4 days) was administered to prepubertal rats. Animals were sacrificed on Day 5. No significant effects were observed on the weight of thyroid, adrenals, ovaries or seminal vesicles and testes. Effects on hERG channels have not been evaluated. Other Pharmacodynamic Drug Interactions Concomitant administration of stiripentol (300 mg/kg/day p.o. for 5 days) reduced prothrombin time in rats given acenocumarol or phenindione alone. The mechanism for this is unknown. Stiripentol (300 mg/kg/day po for 5 days) also enhanced the plasma glucose-lowering effects of glibenclamine (INN), also known as glyburide (USAN), in rats. DIACOMIT Product Monograph Page 29 of 37 Pharmacokinetics The kinetic parameters of stiripentol have not been comprehensively characterized in experimental animals. There is no data in the mouse and limited data in rats and monkeys. Of the limited data available, oral administration in monkeys indicate bioavailability of 25-28%. The volume of distribution was larger in rats than monkeys (5.6 L/kg in rats and ~1 L/kg in monkeys) with faster clearance in monkeys (~1 L/h/kg) than in rats (0.28 L/h/kg). After i.v. administration, stiripentol is rapidly distributed to tissues with maximum concentrations 30 min postdose. The highest concentrations were liver>lung>cerebellum>total brain>spinal cord. Stiripentol crosses the placenta in rat. Brain concentrations of stiripentol were determined in rats and depending on the study, plasma and brain ratios range from 0.37 to 1.2. In a study that included evaluation of stiripentol effects on seizures induced by infused pentylenetetrazol, the plasma and brain EC50 was 54.1 and 20.0 mg/L, respectively. The kinetics of enantiomers have been evaluated in rats only. R(+) stiripentol was eliminated faster than the S(-) enantiomer. Stiripentol is extensively metabolized by cytochrome P450 in rats, monkeys and human. Glucuronidation is a route of elimination in monkeys and humans but not significant in rats. Metabolism is the major route of elimination in all species and in both rats and monkeys, urinary concentration of the parent drug is <1%. Using labeled stiripentol, no radioactivity was noted in exhaled breath and after oral dosing in the rat, 22% of the label was excreted in urine and ~69% in feces. After i.v. dosing, high concentrations were noted in bile suggesting biliary elimination. Stiripentol was excreted in milk of lactating goats. TOXICOLOGY The toxicity of stiripentol was examined in acute, subacute, and chronic toxicology studies in mice, rats, and monkeys. Acute Toxicity The acute toxicity of stiripentol was assessed in mice and rats (Table 12). Table 12. Median Lethal Dose (LD50) Values for Stiripentol in Mice and Rats Route of Administration Oral Intraperitoneal Intravenous Species Mice Rats Mice Rats Mice LD50 (mg/kg) >3000 ~1500 1000-1685 72-78 LD50 = median lethal dose; mg=milligram; kg=kilogram The acute oral toxicity of the drug was low with a maximal non-lethal dose of 3000 and 5000 mg/kg for rats and mice respectively. After i.p. administration, the acute toxicity of stiripentol was still low with LD50 values of about 1,500 mg/kg bw in almost all studies in mice and rats. In contrast, stiripentol was more toxic by the i.v. route with LD50 values of 72-78 mg/kg bw in mice and rats. After i.p. administration, clinical signs observed included DIACOMIT Product Monograph Page 30 of 37 convulsions, agitation, sedation, ptosis, stretching and respiratory disturbances in both mice and rats. Subacute and Chronic Toxicity Stiripentol was tested for repeated-dose toxicity in mice, rats and monkeys. The key findings are shown in Table 13. Table 13. Overview of Findings in Subacute and Chronic Toxicity Studies Species, Strain Mouse, Swiss (CD-1, ICR) Doses (mg/kg/day) 0, 60, 800 Route Oral Duration 13 weeks Rat, SpragueDawley Rat, Wistar Oral 21 days 0, 80 220, 800 Oral 6 months 0, 30, 60, 300 Rat, SpragueDawley Oral 26 weeks 0, 80, 220, 800 Cynomolgus monkey Oral 4 weeks 0, 100, 300, 900 Cynomolgus monkey Oral 26 weeks (+ 4-week recovery) 0, 100, 250, 600 Main Effects Slightly increased cholesterol levels in high-dose males, markedly increased liver-weights with histologically visible centrilobular hepatocellular hypertrophy in high-dose animals. No elevation of plasma AST or ALT. Two animals died at 800 mg/kg. Dose-related increase of liver weight that reached statistical significance at 220 mg/kg/day. Slightly reduced body weight gains in 60 and 300 mg/kg/day females, increased liver weights in low- and high-dose females and in high-dose males without histological correlate. Poor clinical condition, reduced body weight gains, and single mortalities at 220 and 800 mg/kg/day, increased protein excretion in urine in all treated groups, increased liver weight at 220 and 800 mg/kg/day, increased kidney weight at 800 mg/kg/day, marked centrilobular hepatocyte hypertrophy and renal tubular nephrosis at 220/800 mg/kg/day. No elevation of plasma AST or ALT. Hypotonia, sedation, reduced bodyweight and food consumption, and a single mortality at high dose, increased blood urea, increased liver weight without histological changes, focal tubular nephrosis, and thymus involution at high dose. Slight anemic changes at high-dose; reversible slight increase of liver weight in males without histological correlate at the two higher dose levels. Reproductive and Development Toxicity There were no effects of stiripentol on fertility in male and female rats at doses up to 800 mg/kg. At 800 mg/kg, stiripentol caused clinical signs and a low incidence of mortality in the dosed female dams (the F0 generation), delayed ossification of F1 fetuses, and decreased pup viability. There were no effects on the F2 generation of treatment with stiripentol of the F0 generation. The NOEL for maternal and embryo-fetal toxicity was determined at 200 mg/kg. Embryo-fetal development was assessed in mice and rabbits. In the rabbit, doses of 200 and 800 mg/kg were toxic to the dam and there was an increase in the number of abortions and resorptions resulting in a reduced number of live fetuses. In the mouse, there were no effects on DIACOMIT Product Monograph Page 31 of 37 fetal weight, number of live and dead fetuses, or the number of implantations, whereas the number of resorptions was dose-dependently increased at 200 and 800 mg/kg. Stiripentol at doses up to 800 mg/kg was not associated with major external, visceral and skeletal variations in mice and rabbits. In the peri- and post-natal development, treatment of dams during gestation and lactation had no effect on dams or pups at 200 mg/kg. At 800 mg/kg, stiripentol adversely affected pup survival, growth, and the reflex development. Carcinogenicity Stiripentol was tested for carcinogenic potential in rats and mice. In mice, an increased incidence of hepatocellular hypertrophy with stiripentol doses of 200 mg/kg and 600 mg/kg was observed and was not considered due to genotoxicity, but rather to massive enzyme induction in the liver. Hepatocellular adenomas and carcinomas are a well-known effect of drugs that, like stiripentol, cause enzyme induction in liver cells. In rats, stiripentol was not carcinogenic. Mutagenicity Stiripentol was not a bacterial mutagen. The assays conducted as a follow up strategy to address the equivocal positive clastogenicity response in CHO hamster cells are consistent with the suggestion that the clastogenicity may be related to cytotoxicity at high doses and stiripentol is not a mammalian cell mutagen. Stiripentol was not genotoxic in vivo. DIACOMIT Product Monograph Page 32 of 37 REFERENCES Chiron C, Marchand MC, Tran A, Rey E, d'Athis P, Vincent J, Dulac O, Pons G. Stiripentol in severe myoclonic epilepsy in infancy: a randomised placebo-controlled syndrome-dedicated trial. STICLO study group. Lancet. 2000; 356(9242):1638-42. Dravet C, Roger J, Bureau M, Dalla Bernardina B. Myoclonic epilepsies in childhood. In: Akimoto H, Kazamatsuri H, Seino M, Ward A, eds. Advances in epileptology, XIIIth EIS. New York: Raven Press; 1982:135-40. Fisher JL. The anti-convulsant stiripentol acts directly on the GABA(A) receptor as a positive allosteric modulator. Neuropharmacology. 2009; 56(1):190-7. International League Against Epilepsy. Proposal for Revised Classification of Epilepsies and Epileptic Symdromes. Epilepsia. 1989; 30(4): 389-399. Levy RH, Loiseau P, Guyot M, Blehaut HM, Tor J, Moreland TA. Stiripentol kinetics in epilepsy: nonlinearity and interactions. Clin Pharmacol Ther. 1984b;36(5):661-9. Thanh TN, Chiron C, Dellatolas G, Rey E, Pons G, Vincent J, Dulac O. [Long-term efficacy and tolerance of stiripentol in severe myoclonic epilepsy of infancy (Dravet's syndrome)][Article in French]. Arch Pediatr. 2002 Nov; 9(11):1120-7. DIACOMIT Product Monograph Page 33 of 37 IMPORTANT: PLEASE READ PART III: CONSUMER INFORMATION Pr DIACOMIT™* stiripentol capsules stiripentol powder for suspension This leaflet is Part III of a three-part “Product Monograph” published when DIACOMIT was approved for sale in Canada, and is designed specifically for Consumers. This leaflet is a summary and will not tell you everything about DIACOMIT. Contact your doctor or your pharmacist if you have any questions about the drug. This consumer information is directed to adults and children where applicable. ABOUT THIS MEDICATION What the medication is used for: In patients 3 years and older DIACOMIT is used with clobazam and valproate to control tonic-clonic seizures associated only with Dravet Syndrome (also known as severe myoclonic epilepsy in infancy or SMEI) when clobazam and valproate did not control seizures on their own. DIACOMIT is not effective on other forms of epilepsy. What it does: DIACOMIT affects chemicals in the brain that are involved in sending signals to the nerves interacts with the break down (metabolism) of other drugs When it should not be used: If you are allergic to any of the ingredients in the product. WARNINGS AND PRECAUTIONS Serious Warnings and Precautions When you take DIACOMIT for Dravet syndrome, you should not take carbamazepine, phenytoin and phenobarbital You can expect your doctor to adjust the dosages of clobazam and/or valproate that you are taking. Tell your doctor if you have a history of delirium or hallucinations (see or hear things that are not there). These have happened to adults taking DIACOMIT. BEFORE you use DIACOMIT, talk to your doctor or pharmacist if you have or have had: liver or kidney disease; any allergies; other medicines (see list of medicines in “Interactions with This Medication”); a growth problem medicines that slow down the nervous system (CNS depressants); problems with certain ingredients of DIACOMIT (e.g. aspartame, glucose, sorbitol, erythrosine, indigotine); a plan to be pregnant; you are breastfeeding a baby. DIACOMIT may cause drowsiness, sleepiness, dizziness, confusion and difficulty concentrating. Wait until you know how you response to DIACOMIT before you perform tasks which require special attention, such as: activities requiring mental alertness activities requiring physical coordination What the medicinal ingredient is: Stiripentol While taking DIACOMIT, you should be alert to new or worsened symptoms of depression or any unusual changes in mood or behaviour. What the nonmedicinal ingredients are: Capsules: erythrosine (250 mg capsule only), gelatin, indigotine (250 mg capsule only), magnesium stearate, povidone, sodium starch glycolate, titanium dioxide. Some people have thoughts of suicide or hurting themselves while taking medications to prevent seizures such as DIACOMIT. Talk to your doctor right away if this happens to you. Powder for suspension: aspartame, carmellose sodium, erythrosine, glucose, hydroxyethylcellulose, povidone, sodium starch glycolate, sorbitol, titanium dioxide, tutti frutti flavour. DIACOMIT can cause some people to have: a severe loss of appetite, nausea and vomiting and therefore loss of weight growth problems What dosage forms it comes in: Capsules: 250 mg, 500 mg Powder for suspension: 250 mg, 500 mg Measure and record your child’s height and tell you doctor if you have concerns about their growth. Before having surgery, tell your doctor that you are taking DIACOMIT. Do not discontinue this medication without talking to your doctor first. DIACOMIT Product Monograph Page 34 of 37 INTERACTIONS WITH THIS MEDICATION As with most medicines, interactions with other drugs are possible. Tell your doctor, nurse, or pharmacist about all the medicines you take, including drugs prescribed by other doctors, vitamins, mineral, natural supplements, or alternative medicines. Beverages that contain caffeine such as cola, coffee, tea and energy drinks; Foods that contain caffeine or theophylline such as chocolate; Alcoholic beverages such as beer, wine and spirits. PROPER USE OF THIS MEDICATION DIACOMIT may increase the concentrations of other drugs (such as clobazam) in your blood stream. This makes you at greater risk of having side effects from other drugs. The following may interact with DIACOMIT: Antiepileptic medicines containing: phenobarbital, primidone, phenytoin, carbamazepine, clobazam, diazepam, ethosuximide, tiagabine; Pimozide (used to treat the symptoms of Tourette's syndrome e.g. vocal outbursts and uncontrolled, repeated movements of the body); Ergotamine (used to treat migraine); Dihydroergotamine (used to relieve the signs and symptoms of decreased mental capacity due to the aging process); Halofantrine (an antimalarial drug); Quinidine and beta-blockers (propranolol, carvedilol, timolol) (used to treat abnormal heart rhythms); Cisapride and omeprazole (used to treat gastric reflux); Bepridil (used to control chest pain); Cyclosporine, tacrolimus, sirolimus (all three used to prevent rejections of liver, kidney and heart transplants); Statins (simvastatin and atorvastatin, both used to reduce the amount of cholesterol in blood); Medicines containing midazolam, alprazolam or triazolam (drugs used to reduce anxiety and sleeplessness) - in combination with DIACOMIT they may make your child very sleepy); Chlorpromazine (used for mental illness such as psychosis); HIV protease inhibitors; Chlorpheniramine and antihistamines such as astemizole (used to treat allergic reactions); Calcium channel blockers (used to decrease blood pressure); Oral contraceptives; Fluoxetine, paroxetine, sertraline, imipramine, clomipramine, citalopram (used as antidepressants); Haloperidol (used as antipsychotics); Macrolide antibiotics, such as erythromycin, clarithromycin or azithromycin; Fentanyl, codeine, dextromethorphan and tramadol (used for pain). Avoid medicines, foods and beverages that contain alcohol, caffeine or theophylline, such as: Medicines that contain caffeine (read the labels to verify the ingredients in each product); Medicines that contain theophylline (use to treat asthma, bronchitis and emphysema); DIACOMIT must be taken with food. It is important that you take DIACOMIT regularly at the same times each day. DIACOMIT capsules: should be swallowed whole with a glass of water during a meal. The capsules should not be opened, broken or chewed. DIACOMIT powder for suspension: should be mixed in a glass of water and should be taken immediately after mixing during a meal. DIACOMIT should not be taken: on an empty stomach; with milk or dairy products (yogurt, cream cheese, etc.); with fruit juice or fizzy drinks; with food and drinks that contain caffeine or theophylline (for example cola, chocolate, coffee, tea and energy drinks); with alcoholic beverages such as wine, beer or spirits. Always check that you have enough DIACOMIT (capsules or powder for suspension) and that you do not run out. Do not switch between powder and capsules without first checking with your doctor. Usual Dose in Patients 3 Years Old and Older: DIACOMIT is usually taken 2 to 3 times per day, at regular intervals, or as directed by the doctor. The dosage is usually 50 mg per kg body weight per day, but your doctor may tell you to take a higher or a lower dose, depending on your condition. Any increase in dose should be gradual over 3 days while the dose of other antiepileptic medicine(s) may be reduced at the same time. Your doctor will tell you the new dose of the other antiepileptic medicine(s). Never stop taking, increase or decrease the amount of DIACOMIT you are taking unless your doctor tells you to. If you have the impression that the effect of DIACOMIT is too strong or too weak, talk to your doctor or pharmacist. The dose may be adjusted by your doctor according to your condition. Overdose: In case of drug overdose, contact a health care practitioner, hospital emergency department or regional Poison Control Centre immediately, even if there are no symptoms. DIACOMIT Product Monograph Page 35 of 37 Missed Dose: If you forget to take a dose, take it as soon as you remember unless it is time for the next dose. In that case carry on with the next dose as normal. You should not take a double dose to make up for a missed dose. SERIOUS SIDE EFFECTS, HOW OFTEN THEY HAPPEN AND WHAT TO DO ABOUT THEM Symptom / effect Talk with your doctor or pharmacist SIDE EFFECTS AND WHAT TO DO ABOUT THEM Side effects may include: Dry, red, itchy or swollen skin; Trouble sleeping, nightmares; Abdominal or back pain; Weight loss or weight gain; Excessive secretion of saliva; Intellectual slowing; Loss of Appetite; Nausea or vomiting; Feeling tired, drowsy or sleepy. Only if severe Common If any of these affects you severely, tell your doctor or pharmacist. DIACOMIT can cause abnormal blood test results. Your doctor will decide when to perform blood tests and will interpret the results. Very Common Talk with your doctor or pharmacist Only if severe In all cases Changes in Behavior: agitation, nervousness or aggressiveness Movement Disorders Hypotonia: low muscle tone Ataxia: inability to coordinate muscle movements Dystonia: abnormal, weak or involuntary muscle contractions Tremor Hyperkinesia: increased muscle activity, excessive abnormal movements Dysarthria: difficulty with speech (slow, slurred) or difficulty pronouncing words SERIOUS SIDE EFFECTS, HOW OFTEN THEY HAPPEN AND WHAT TO DO ABOUT THEM Symptom / effect Movement Disorders Stop taking drug and seek immediate medical help In all cases Equilibrium disorders: Trouble with balance or coordination Decreased White Blood Cells: infections, fatigue, fever, aches, pains, and flu-like symptoms Decreased Platelets: bruising, bleeding, fatigue and weakness Liver Disorder/ Abnormal Blood Tests Related to Liver Enzymes: yellowing of the skin or eyes, dark urine, abdominal pain, nausea, vomiting, loss of appetite Uncommon Stop taking drug and seek immediate medical help Allergic Reaction: rash, hives, swelling of the face, lips, tongue or throat, difficulty swallowing or breathing DIACOMIT Product Monograph Page 36 of 37 SERIOUS SIDE EFFECTS, HOW OFTEN THEY HAPPEN AND WHAT TO DO ABOUT THEM MORE INFORMATION Symptom / effect Talk with your doctor or pharmacist Only if severe Thoughts of suicide or of hurting yourself In all cases Stop taking drug and seek immediate medical help This is not a complete list of side effects. If you/your child have any unexpected effects while taking DIACOMIT, contact your doctor or pharmacist HOW TO STORE DIACOMIT This document plus the full Product Monograph, prepared for health professionals, can be found at: http://www.biocodex.com or by contacting the sponsor, Biocodex SA at: 011-800-3728-3800 Do not use this product after the expiry date written on the package. The expiry date refers to the last day of the month. Store in the original package, in order to protect from light. Store at room temperature between 15 and 30°C in a dry place. Keep this and all medicines out of the reach and sight of children. This leaflet was prepared by: Biocodex SA F-94250 Gentilly, France Imported/Distributed by: C.R.I. Dundas, Ontario L9H 7P3 Date of preparation: December 19, 2012 © 2012 Biocodex SA *All trademark rights used under license REPORTING SUSPECTED SIDE EFFECTS You can report any suspected adverse reactions associated with the use of health products to the Canada Vigilance Program by one of the following 3 ways: Report online at www.healthcanada.gc.ca/medeffect Call toll-free at 1-866-234-2345 Complete a Canada Vigilance Reporting Form and: o Fax toll-free to 1-866-678-6789, or o Mail to: Canada Vigilance Program Health Canada Postal Locator 0701E Ottawa, Ontario K1A 0K9 Postage paid labels, Canada Vigilance Reporting Form and the adverse reaction reporting guidelines are available on the MedEffect™ Canada Web site at www.healthcanada.gc.ca/medeffect. NOTE: Should you require information related to the management of side effects, contact your health professional. The Canada Vigilance Program does not provide medical advice. DIACOMIT Product Monograph Page 37 of 37