argentine - CCI International Picardie

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ARGENTINE
PRINCIPAUX INDICATEURS
Population : 41.769.726 d’habitants (Juillet 2011)
PIB: 632.223 Millions US$ (2011)
Taux de croissance : 8,2% (2011)
Taux d'inflation : 8,40% (Officiel 2011) - 24% (Privé 2011)
Exportations vers la France : 580 317 118 U$S (2011)
Importations françaises : 614 milliards d’euros (2011)
Position de la France : 32ème client et 6ème fournisseur
IDE : 4,809 Millions US$ / 54% des IDE sont en provenance de
l´Europe
PRESENTATION ECONOMIQUE DU PAYS
L’économie argentine a connu durant les dix dernières années une
croissance rapide et stable avant l’apparition de la crise financière.
L’économie s’est contracté en 2009 à cause de la baisse de la
demande (0,9% de croissance), mais a connu une rapide et
vigoureuse augmentation durant l’année 2010. Cette contraction
(2009), se doit aussi à la sécheresse de l’année 2008 et à une crise
institutionnelle entre le gouvernement et le secteur agricole
argentin, qui a eu une grande incidence sur les exportations et qui a
frappé directement l’économie du pays. L’augmentation en 2010
estimée à environ 7,5%, correspond à la croissance générale du
continent Sud-Américain. Les raisons de celles-ci sont une
stimulation durant 2010 de la consommation des foyers argentins,
de la dépense publique, l’excellente performance du secteur agricole
et le dynamisme des échanges avec le Brésil.
Dans le contexte des élections de 2011 qui ont reconduit Cristina
Fernandez de Kirchner au pouvoir, on aperçoit une politique
expansive du gouvernement, orientée vers la stimulation de la
demande interne. Le principal objectif de ce gouvernement est le
contrôle de l’augmentation de l’inflation. D’autre part, l’économie
argentine montre de nombreuses déficiences au niveau de ses
structures financières. Les argentins ont peu d’accès aux différents
crédits de financements. Mais en même temps, cela permet
d’amortir les effets de la crise financière mondiale. Le pays traverse
une crise énergétique due au manque d’investissement dans ces
secteurs.
La situation sociale du pays est délicate dans la mesure où la
malnutrition reste un thème majeur pour une grande partie de la
population et on estime que 25% de celle-ci vit en dessous du seuil
de pauvreté.
LES TENDANCES DE L’ECONOMIE
En 2011, le taux de chômage atteint 7,4% selon l’INDEC, alors que le niveau de pauvreté est de 23.5%. On considère toutefois
que la partie la plus défavorisée a augmenté de manière significative durant ces dernières années. Aujourd’hui on estime que
36% des foyers argentins ne sont pas reliés à des égouts, 20% qui n’a pas accès au gaz, 21% vivent dans des quartiers qui
n’ont pas de rues pavées et 27 % habitent dans des zones inondables. Pour le Ministère du Travail, le travail illégal atteint le
35.6% de la population. Le taux d’occupation continue dans les 42,4%, atteignant niveau assez élevé.
Volontairement sous-évaluée par le gouvernement actuel (8,40% au lieu de 24%), l’inflation reste un véritable problème pour
le développement de l’économie argentine. Les consommations, privée et publique ont été un très grand moteur de l’activité et
dans tout ceci l’inflation a joué un rôle primordiale. L’inflation a crée deux grands gagnants, l’Etat et les syndicats de forte
influence. Premièrement, l’Etat obtient une quantité majeure de fonds en encaissant de nouveaux taux imposables, suite à
l’augmentation des prix (la T.V.A. est à un niveau de 21%). Cependant l’inflation peut se traduire par une perte du pouvoir
d’achat pour certaines parties de la population et cela n’est pas forcément positif pour l’image du gouvernement de Cristina
Fernandez de Kirchner. Et du côté des syndicats, ceux avec les majeures influences obtiennent des compensations salariales
plus élevées, même au-dessus de l’inflation. Ce fut par exemple le cas du secteur de l’alimentation et celui du commerce qui se
sont disputés la distribution de ces nouvelles compensations. Ceci dit pour le reste de l’économie, l’inflation produite va créer
plus de dépenses et cela est visible dans le domaine de la production par exemple. la rentabilité des entreprises se voit affectée
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par cette inflation et avec elle l’opportunité de créer des emplois stables et légaux, puisque l’inflation comporte une
augmentation des dépenses salariales et des services publiques pour une lente récupération de la consommation des produits et
des services.
Le gouvernement argentin affirme que le nouveau système de restriction des importations, à l'origine duquel se trouve le
secrétaire d'État au Commerce intérieur Guillermo Moreno, cherche à préserver l'excédent commercial. En plus du solde
commercial, le gouvernement entend surveiller le flux de devises : en ce sens, le système vient compléter les restrictions
imposées à l’achat de devises depuis novembre 2011, pour freiner la fuite des capitaux.
Il reste intéressant pour les entreprises françaises de se fournir en Argentine, soit en services (sous-traitant dans le domaine
informatique ou Centre d’appels par exemple) car l’Argentine possède une population avec un bon niveau d’étude ; soit en
matière première dans le secteur agricole. Il faudra donc choisir sa stratégie en tenant compte de l’importance du Chili et du
Brésil dans la région et non pas considérer le marché à lui seul.
LES ECHANGES COMMERCIAUX FRANCO-ARGENTINS
L'Argentine reste un partenaire économique et commercial important pour la France.
Durant le premier semestre 2011, les échanges entre la France et l’Argentine ont progressé de 30 % en comparant avec
l’année précédente. L'Argentine reste un partenaire économique et commercial important pour la France. Le commerce
entre les 2 pays représente 0,29 % des exportations françaises et 0,14 % de ses importations. On constate, au cours du
premier semestre 2011, une croissance de 25% des exportations françaises vers l’Argentine. Celles-ci atteignent un chiffre
de 614 Millions d’Euros. D’autre part les exportations argentines vers la France ont progressé de 46%. Ce sont les produits
agricoles et agroalimentaires qui constituent la plus grande partie des produits exportés vers la France. Elles ont atteint 360
millions d’Euros pendant le premier semestre. La France est le sixième partenaire commercial européen de l’Argentine.
D’autre part, il reste important de souligner que le bloc Brésil, Argentine et Chili représente à lui seul, environ 90% du
commerce bilatérale. Le Brésil reste en tête et se présente donc comme le moteur de la relation commerciale France/
Amérique Latine, car il s’agit de 60% du chiffre globale.
Présence française
Secteurs
Part de
France
1
Distribution
33%
2
Énergie (production de gaz)
24%
3
Automobile
33%
marché
de
la
Sources :Ubifrance, ADEFA, Secretaria de Energia.
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Outre une forte représentation industrielle
(Renault, Peugeot, Valéo,...) et bancaire
(Cardif,
Cetelem,
Natixis…)
parfois
ancienne, la France continue en effet à
développer sa présence dans de nombreux
secteurs. On constate en ce sens des
implantations récentes réussies dans les
secteurs suivants.
Industrie automobile : PSA Peugeot Citroën Argentina, Renault
Energie : TOTAL gas y electricidad, Schneider Electric
Industrie lourde : Arcelor, Alstom, Air Liquide
Grande Distribution : Carrefour (475 magasins), Groupe Casino
Hôtellerie et Tourisme : ACCOR, Air France
Agro-alimentaire : Danone, SPF
Industrie Pharmaceutique : Sanofi-Aventis
Industrie Cosmétique : L’Oréal, Pierre Fabre
Vin et Boissons : Chandon, Pernod Ricard, Cave Extrême, Alta Vista
Banques et assurances : COFACE, Cetelem, Cardif, Natixis
Equipementier automobile : MGI Coutier
Télécommunication et Technologies de l’information : Téléperformance
Franchises : 5 à sec, La Brioche Dorée - Groupe Leduff
LES SECTEURS PORTEURS
De nombreuses opportunités de développement se présentent pour les entreprises françaises, essentiellement dans les
secteurs suivants qui sont identifiés comme étant des secteurs porteurs :
•
•
•
•
•
L´industrie pharmaceutique
L’agriculture et l’industrie agroalimentaire
La vitiviniculture
Le tourisme
L’industrie automobile
L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
En 2011, les laboratoires (à capital argentin) se sont énormément développés, ainsi qu’une hausse des
investissements locaux réalisés au niveau de la production. La facturation de l’industrie pharmaceutique,
en Argentine, a connu une hausse de 26,1% par rapport à l’année 2010.La consommation de médicaments
de marque a augmenté d’environ 27,4% sur le marché interne et ce malgré le fait que leur prescription
aient diminué de 45% ces dernières années (une diminution engendrée par l'introduction sur le marché
des génériques).
Toutefois, cela n'a pas affecté les laboratoires et marques traditionnelles dans la mesure où les génériques
sont utilisés avant tout par les patients, qui jusqu'à présent n'appartenaient pas au système de santé
privé.
En ce qui concerne, les exportations du secteur, elles ont enregistré une hausse de 9,5% en 2011.
L´AGRICULTURE ET L´INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE
L'Argentine est le 1er producteur mondial de tournesol et huile de tournesol, de citrons et jus concentré
de citron, le 3ème producteur mondial d'huile de soja et de miel, le 4ème producteur mondial de pommes
déshydratées, le 5ème producteur mondial de viandes bovines, de jus de pomme concentré et de vins, le
6ème producteur mondial de lait en poudre entier et de fromage, le principal producteur de pommes de
l'hémisphère sud et le 20ème producteur mondial de bière. En qualité d'exportateur, l'Argentine se place à
un niveau mondial pour les produits suivants : huile de tournesol, huile de soja, poires fraîches et miel.
L’Argentine est aussi le 2ème exportateur mondial d'huile d'arachide, le 4ème exportateur mondial de jus
de pomme concentré et le 5ème exportateur mondial de lait en poudre. Le soja est la première source
de devises de l'économie argentine. Ses principaux débouchés à l’étranger sont le marché asiatique et
européen. Sur la période 2010-2011, les exportations de soja et ses dérivés ont dépassé 5.256,3 millions
USD et ont été exportés vers 165 pays. Des perspectives positives se profilent pour le secteur. En ce qui
concerne les olives de table et huile d'olive : on estime que l'Argentine deviendra l'un des principaux
producteurs mondial d'olives manzanilla en 2012. Les exportations d'olives de table ont augmenté de
manière assez soutenue. L’Argentine est actuellement le cinquième exportateur mondiale d’olives. En
2011, plus de 55 000 tonnes d'olives ont été exportées vers 70 pays.
L’agriculture emploie plus d’un tiers de la population.
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LA VITIVINICULTURE
Un secteur qui s'est restructuré depuis 1990 et qui a bénéficié
ses 10 dernières années de nombreux investissements
étrangers et français en particulier. Il se montre comme un des
secteurs les plus dynamiques en Argentine. En effet, l’Argentine
a ouvert de nombreux marchés, et ses exportations ont
enregistré une hausse de 20,26%, en 2011 par rapport à 2010.
2011 a montré un chiffre d´affaires à l'export en pleine
expansion atteignant U$S 1.033.953.070.
L´INDUSTRIE AUTOMOBILE
Suite à la crise de 2001, le marché argentin de l’automobile a
bien récupéré et s’est renforcé.
L'industrie
automobile
et des
pièces
automobiles en
Argentine représente 8,5% de la valeur de la production
industrielle, et ayant un rôle important dans la création d'emplois
et le transfert de technologie.
La production est concentrée principalement dans les provinces
de
Buenos
Aires, Cordoba
et
Santa
Fe.
De grandes multinationales comme Fiat, Ford, General Motors,
Iveco, Mercedes-Benz, Peugeot-Citroën, Scania, Renault, Toyota
et Volkswagen ont choisi l'Argentine comme plate-forme pour la
production et
l'exportation en
employant
plus
de 27.000
personnes dans le pays. Le secteur des pièces automobiles est
constitué
d'un réseau
de
400 entreprises
et
plus
de
63.000 travailleurs.
PSA
Peugeot-Citroën voit le
Mercosur comme
un
marché
clé dans sa stratégie de développement globale, considérant
l’Argentine comme leur centre d'approvisionnement régional.
Les entreprises Renault, Peugeot et Citroën sont
implantées depuis presque 50 ans en Argentine et profitent
des faibles coûts de production locale pour exporter les voitures
sur l’Amérique Latine. La plupart des équipementiers du secteur
automobile se sont eux aussi installés en Argentine afin de mieux
fournir les constructeurs dont ils dépendent. Le secteur devra
essentiellement s’appuyer su un accord régional pour développer
ses ventes à l’extérieur. Le Brésil reste, en effet, le principal
producteur et l’Argentine devra consolider ses outils de
production pour les équipementiers ainsi que les infrastructures
afin d’être plus compétitif et servir au mieux les besoins des
constructeurs. Le taux élevé des taxes d’importations (35% à
l’heure actuelle) handicape les marques important leurs modèles.
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LE TOURISME
2ème destination d’Amérique du
sud, le secteur du tourisme en
Argentine s’illustre comme un
acteur clé du développement
argentin,
générant
encore
davantage de revenus que
l’exportation agricole du pays.
La chute du peso qui a suivi la
crise de 2001 a provoqué une
relance de son activité dès
2003, qui s’avère relativement
durable. Les bons résultats du
secteur, à l’issue de la période
de crise qu’a traversé le pays en
fin 2001, ont convaincu les
autorités de l’ériger en pilier
stratégique de l´économie du
pays. La loi nationale du
tourisme N 25 997 a établie une
politique d’état en faveur du
tourisme, à travers la création
de l’Institut National de la
Promotion Touristique.
En 2008, le secteur a connu un
taux de croissance de 6,6%.
L'un des indicateurs de cette
croissance est l'augmentation
du taux d'occupation du secteur
hôtelier (croissance de plus de
20% pour les hôtels de luxe).
L'Argentine grâce au tourisme a
reçu environ 6.000 millions de
dollars au cours de l’année
2011, plaçant le
tourisme
comme la troisième industrie. Le
pays a reçu 5,7 millions de
visiteurs étrangers en 2011, soit
une augmentation de 8% par
rapport
à
2010. Les
responsables du ministère de
tourisme ont
qualifié cette
saison estivale de réussie.
Le
tourisme
représente
actuellement 7,7% du PIB
argentin.
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CONSEILS POUR UNE ENTREPRISE SOUHAITANT

APPROCHER LE PAYS
Les différentes réglementations de l´Argentine :
Cadre International : L’Argentine appartient à l’OMC, au MERCOSUR (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay et Vénézuela
nouvel intégrant depuis juillet 2006), à la Comisión Económica para América Latina y el Caribe (CEPALC), à l’OMD.
(Organisation Mondiale des Douanes). Existente d’un accord de non double imposition avec 53 pays dont la France.
Cadre National : Les investisseurs étrangers peuvent effectuer des investissements dans le pays, sans nécessité
d'approbation préalable, dans des conditions identiques à celles des investisseurs domiciliés dans le pays.
Législation fiscale : il existe 3 types d’impôts Nationaux, Provinciales et Municipaux. Impôts Nationaux : Impôt sur les
bénéfices 35%, Impôts sur le Bénéfice Minimum Présumé entre 20% et 40%, TVA 21%, Impôt sur les biens personnels
(0,5% sur la base annuelle dépassant le plafond imposé par l’AFIP de $102300 et 0,75% sur la base annuelle de $200
000), Impôt sur Débit et Crédit Bancaires 0,6% par opération de débit ou crédit, Impôt Interne (par secteur spécifique
comme le vin ou industrie automobile). Impôts des Provinces: Impôt sur le Chiffre d’Affaires Brut de 3% sur la vente de
biens, 1% sur des activités primaires déterminées et 3% sur les activités industrielles, Timbre Fiscal pour les opérations
à titre lucratif il faut appliquer un taux de 1% en règle générale mais de 4% pour la Province de Buenos Aires. Impôts
Municipaux: Les impôts municipaux sont divisés en différentes catégories et dépendent de la juridiction.
Législation sociale: Le travail effectif par jour ne peut pas excéder 8 heures. Le travail effectif par semaine ne peut pas
excéder 48 heures.
• Réglementation / Procédure douanière pour les exportateurs
Il est important de passer par un professionnel du secteur pour exporter depuis la France.
Depuis le 1er février, les importateurs sont tenus de présenter une déclaration sur l'honneur à l'administration fiscale
ainsi qu'à la Banque centrale et remplir un formulaire auprès du secrétariat d'État au Commerce intérieur détaillant les
produits qu'ils souhaitent faire venir de l'étranger (résolution 3252 de la Administración Federal de Ingresos Públicos).
Les autorités ont 15 jours pour se prononcer par une autorisation, des observations impliquant l'envoi d'informations
complémentaires ou un rejet. Il existe aussi une norme complémentaire dont le but est de vérifier les produits entrant
en Argentine (résolution 3255).
Il existe donc de nouvelles normes très arbitraires sur les importations de produits en Argentine ; différents documents
sont demandés aux entreprises, ce qui rend plus difficile l’importation. Le premier document requis est ce qui s’appelle
la «Declaración jurada anticipada de importación» (DJAI). Les importateurs vont devoir donc informer la AFIP de la
manière la plus détaillée possible tous leurs faits et gestes.
Ces nouvelles mesures s’appliquent à tous les pays, même ceux appartenant à la région du Mercosur.
Déjà 40 pays se sont pleins de manière formelle sur le manque de transparence du commerce argentin et sur la
restriction des importations. L’Argentine a reçu un sévère avertissement de la part de l’Organisation Mondial du
Commerce (OMC).

Informations complémentaires à connaître :
L’Argentine ressemble de part beaucoup d’aspects à l’Europe mais il ne faut pas être trop confiant en pensant
appliquer les mêmes méthodes et comportements en réunion ou en négociation. Les argentins ont une haute estime
des européens, il est donc important de ne pas les décevoir sur ce qui caractérise les français (ponctualité, fiabilité et
qualité)
L’accueil souvent chaleureux des argentins n’assure pas forcément la conclusion d’une vente. Il est important de
connaître le marché et de ne pas sous estimer la valeur de son interlocuteur même si les rencontres sont souvent
informelles. Il est important si un contact a été bien validé avant et pendant la mission de le maintenir par la suite et de
ne pas se fier à des réponses parfois tardives de son interlocuteur.
L’échelle des salaires est très disproportionnée en Argentine avec, comme minimum, 200 euros et, pour des postes de
direction, des salaires s’échelonnant à partir de 200 à 3000 euros.
Il est entendu que les principales dépenses des foyers se focalisent sur l’achat d’aliments et de boissons, les argentins
pensent en général en priorité à la famille et vient juste après les amis. Les habitudes des consommateurs sont très
proches des habitudes européennes, à la différence que beaucoup d’argentins payent souvent à crédit leurs achats et ce
jusqu’à 12 mensualités sans frais pour des produits d’usage commun.
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LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D´INDUSTRIE FRANCAISE EN PAYS
Depuis sa création, en 1884, la Chambre de Commerce et d'Industrie Franco-Argentine (CCIFA) a toujours eu pour objectif
d’encourager et de renforcer les relations commerciales entre la France et l’Argentine. Il s’agit de la deuxième chambre de
commerce française créée à l’étranger, après celle de Montevideo. À l’époque, la France participait activement au
développement de différentes infrastructures en Argentine, notamment dans le domaine du transport ferroviaire et portuaire.
Cent vingt cinq ans plus tard, la Chambre de Commerce Française, devenue la Chambre de Commerce et d´Industrie FrancoArgentine, continue de jouer un rôle important sur la scène des échanges commerciaux bilatéraux, dans un contexte où la
mondialisation de l’économie intensifie les échanges internationaux. De même que toutes les autres chambres de commerce
françaises à l’étranger, la CCIFA est une association de droit privé à but non lucratif. Parmi ses membres figurent plusieurs
filiales d’entreprises françaises et argentines liées à la France. Sa mission consiste à les représenter auprès des autorités
publiques ou privées des deux pays et à servir de cadre de référence pour la défense des intérêts communs.
Pour plus d’informations, contactez :
La Chambre de Commerce et d´Industrie Franco-Argentine :
Av. Roque Saenz Peña 648 9º A
1035 Buenos Aires - C.A.B.A
Tél : (+5411) 5811 2100 - Fax : (+5411) 5811 2121
@: [email protected] - Site: www.ccifa.com.ar
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