Terminale S – Chimie TP n°7 TRANSFORMATIONS FORCÉES : ELECTROLYSES (correction) Objectifs Mise en évidence expérimentale de la possibilité, dans certains cas, de changer le sens d’évolution d’un système. Effectuer un bilan qualitatif et quantitatif d'une électrolyse. 1 – Les couples Zn 2+ / Zn et I2 / I – 1.1 – Recherche de l’évolution spontanée Réactifs disponibles : poudre de zinc ; solution de sulfate de zinc de concentration 1.10–2 mol.L –1 ; eau iodée de concentration 1,0.10–2 mol.L -1 ; solution d’iodure de potassium de concentration 1.10–2 mol.L –1 ; soude. 1. Déterminer expérimentalement le sens d’évolution spontané entre les espèces des 2 couples étudiés. Décrire avec soin le protocole utilisé. Parmi les espèces des deux couples redox considérés, la seule réaction envisageable est celle entre un oxydant et un réducteur, c’est-à-dire entre Zn2+(aq) et I–(aq) ou bien entre I2(aq) et Zn(s). Testons ces deux possibilités. 10 mL Zn2+(aq) + SO42–(aq) 1.10–2 mol/L 10 mL K+(aq) + I–(aq) 1.10–2 mol/L Exp. 1 10 mL I2(aq) 1.10–2 mol/L (eau iodée) Exp. 2 poudre Zn(s) Dans la 1ère expérience, aucune transformation n’est visible. Dans la 2nde expérience, on observe une décoloration de l’eau iodée : c’est donc qu’I2(aq) a réagi. La décoloration observée suggère la « disparition » de I2(aq), seule espèce colorée ici. Cette espèce oxydante aurait dû réagir avec le réducteur d’un autre couple redox, en l’occurrence Zn(s). S’il n’avait pas été introduit en trop grande quantité, on peut effectivement constater la « disparition » du zinc solide ; l’ajout de quelques gouttes de soude donne un précipité blanchâtre plus marqué après réaction que sur 10 mL de sulfate de zinc : des ions Zn2+(aq) se sont donc formés. Spontanément, le diiode I2(aq) oxyde donc le zinc Zn(s), mais l’ion zinc(II) Zn2+(aq) n’oxyde pas l’ion iodure I–(aq). 2. Ecrire l'équation de la réaction associée à cette transformation chimique spontanée. Spontanément, le diiode est réduit et le zinc oxydé : I2(aq) + 2 e– Zn(s) I2(aq) + Zn(s) = = = 2 I–(aq) Zn2+(aq) + 2 e– 2 I–(aq) + Zn2+(aq) 3. Par un calcul de quotient de réaction initial, montrer que le sens d’évolution trouvé est bien celui prévisible théoriquement. La constante de cette réaction spontanée est K = 6.1046. Or, dans la 2ème expérience, 2 Zn 2 (aq) I (aq) 0 i i Qr ,i 0 K I 2 (aq)i I 2 (aq)i 2 puisque Zn2+(aq) et I–(aq) ne sont initialement pas présents. D’après le critère d’évolution spontanée, la transformation s’effectue donc dans le sens direct, qui est celui de formation des ions iodure I–(aq) et des ions zinc(II) Zn2+(aq). 4. Que peut-on dire du taux d’avancement final de la réaction ? La constante de réaction K est très supérieure à 103 : la réaction est donc totale, et le taux d’avancement final de la réaction vaut 1. 2 – La transformation forcée 1. La réaction inverse est-elle susceptible de se produire ? Calculer sa constante d’équilibre. Conclure. La réaction considérée précédemment étant totale, sa réaction inverse ne se produit pas : l’équilibre est totalement déplacé vers la droite. La réaction inverse 2 I–(aq) + Zn2+(aq) = I2(aq) + Zn(s) a une constante K’ extrêmement faible, I 2 (aq)éq 1 1 2.1047 1 K' 2 46 2 K 6.10 Zn (aq ) I (aq ) éq éq Cette réaction est donc effectivement extrêmement limitée. 2. Est-il possible de forcer ce système à évoluer dans le sens de la formation de zinc et de diiode ? La constante de réaction ne dépend pas des conditions initiales : ce n’est pas en jouant sur les concentrations initiales qu’on pourra favoriser la réaction inverse. La très grande valeur de K laisse supposer que nous ne pouvons pas non plus agir sur la température. Toutefois, nous parlons d’oxydo-réduction : la réaction spontanée s’explique par un transfert spontané d’électrons, perte de 2 e– I2(aq) + Zn(s) = 2 I–(aq) + Zn2+(aq) gain de 2 e– La réaction inverse implique un transfert non spontané perte de 2 e– 2 I–(aq) + Zn2+(aq) = I2(aq) + Zn(s) gain de 2 e– que l’on pourrait essayer d’imposer : l’oxydation des ions iodure et la réduction des ions zinc(II) pourrait avoir lieu si l’on agissait sur le transfert d’électrons entre les couples en le forçant à l’aide d’un générateur : c’est le principe de l’électrolyse, où la circulation des électrons est imposée par le générateur électrique externe au système chimique. a - Expérience Réaliser le montage suivant : Ajuster la tension aux bornes du générateur à 15 V. Fermer l’interrupteur. Observer les électrodes et l’aspect de la solution autour de celles-ci. Introduire 2 mL de cyclohexane du coté où un phénomène coloré se produit et observer. + anode tube en U b – Exploitation 1. Qui impose le sens de déplacement des porteurs de charge ? – cathode Electrodes en graphite solution d’iodure de zinc(II) Ici, les électrons sont contraints à se déplacer depuis la borne (–) du générateur et vers la borne (+) du générateur à l’extérieur de celui-ci. C’est la différence de potentiel assurée par le générateur qui impose ces sens de déplacement. 2. Reproduire le schéma du montage électrique et y faire figurer le sens de déplacement de tous les porteurs de charge et celui du courant électrique imposé. + e– e– i e– e– I2(aq) anode oxydation des ions I–(aq) Zn(s) e– I–(aq) – e cathode réduction des ions Zn2+(aq) Zn2+(aq) Solution Zn2+(aq) + I–(aq) 3. Proposer une interprétation des phénomènes observés aux électrodes. Comme indiqué sur le schéma, la formation de la couleur brune à l’anode atteste de la formation de diiode I2(aq) ; on s’en convainc avec le cyclohexane, qui solubilise cette espèce en donnant une couleur fuchsia caractéristique. Un dépôt gris-blanc se forme sur la cathode : il s’agit probablement de zinc métallique. 4. Ecrire les demi-équations se produisant à chaque électrode. Préciser leur nature. Anode, siège de l’oxydation 2 I–(aq) = I2(aq) + 2 e– 2+ – Cathode, siège de la réduction Zn (aq) + 2 e = Zn(s) 5. Ecrire l'équation globale associée à la transformation électrochimique réalisée. Zn2+(aq) + 2 I–(aq) = Zn(s) + I2(aq) 6. Comment évolue le quotient de réaction au cours d’une telle transformation ? Le quotient de réaction s’écrit I 2 (aq) Qr 2 Zn 2 (aq ) I (aq ) Initialement, I 2 (aq)i Qr ,i 0 car le diiode n’est pas encore apparu 2 Zn 2 (aq ) I (aq ) i i Le quotient de réaction augmente au cours de la transformation puisqu’il se forme du diiode. Comme K = 2.10–47 est très faible, Qr va très vite dépasser la valeur de K : contrairement à se qui se passe pour les réactions spontanées, le quotient de réaction s’éloigne de K ! Ici, la transformation globale n’est pas spontanée, mais provoquée par le générateur. On dit qu’elle est forcée. 3 2 – Aspect quantitatif d'une électrolyse : électrolyse de l'eau en milieu acide 2.1 - Expérience Introduire 100 mL d'eau distillée dans l'électrolyseur. Remplir les éprouvettes graduées avec de l'eau distillée et les retourner, sans bulles d'air, sur les électrodes. Ajouter 10 mL d'acide sulfurique à 2 mol.L-1 dans la cuve de l'électrolyseur. Homogénéiser la solution à l'aide d'un agitateur et ce, particulièrement entre les électrodes. Réaliser le montage en série comprenant : un générateur de tension continue réglable, un électrolyseur, un multimètre utilisé en mode ampèremètre, un interrupteur. Fermer l'interrupteur tout en déclenchant le chronomètre et ajuster la i tension aux bornes du générateur pour que l’intensité du courant soit de l’ordre de 0,3 A. → Observer. Arrêter l’électrolyse lorsque le volume le plus grand dégagé à une électrode vaut environ 10 mL. → Estimer le volume de gaz dégagé à l'autre électrode. → Identifier les gaz formés. 4 A C A + Lorsque le volume le plus grand est atteint à l’électrode correspondante, le volume de gaz dégagé à l’autre électrode est deux fois plus petit. En approchant une allumette allumée de l’éprouvette contenant le plus grand volume de gaz, une détonation se produit : le gaz dégagé est donc du dihydrogène H2(g). En prenant une allumette tout juste éteinte (incandescence) et en l’approchant du gaz contenu dans le 2ème éprouvette, l’allumette se rallume : le gaz dégagé est du dioxygène O2(g). 2.2 - Exploitation Données : couples O2(g)/H2O(l) Vm = 24 L.mol-1 H+(aq)/H2(g) 2S2O28 (aq) / SO 4 (aq) SO24 (aq) /SO2(aq) 1. A partir de l'inventaire des espèces chimiques présentes dans la solution et du sens de circulation des électrons, écrire les équations de réaction possibles à chaque électrode. Dans le milieu réactionnel, à l’état initial, les espèces présentes sont : H2O(l), H+(aq) et SO42–(aq). Oxydations possibles à l’anode 2 H2O(l) = O2(g) + 4 H+(aq) + 4 e– 2 SO42–(aq) = S2O82–(aq) + 2 e– Réductions possibles à la cathode SO4 2– 2 H+(aq) + 2 e– = H2(g) (aq) + 4 H+(aq) + 2 e– = SO2(aq) + 2 H2O(l) 2. Au vu des observations, indiquer les réactions qui se produisent réellement aux électrodes. Nous avons constaté la formation de deux gaz, H2(g) et O2(g). On peut donc en déduire les réactions aux électrodes : à l’anode : oxydation de l’eau 2 H2O(l) = O2(g) + 4 H+(aq) + 4 e– à la cathode : réduction des ions oxonium 2 H+(aq) + 2 e– = H2(g) 3. Établir l'expression de la quantité d’électrons ayant circulé dans le circuit pendant la durée t en fonction de l'intensité du courant qui a circulé dans le circuit. Par définition de l’intensité, Q ne F I t t où ne est la quantité de matière d’électrons et F le faraday : 1 F = NA × e = 96 500 C.mol–1. On en déduit I t ne F 4. Établir le tableau descriptif de l'évolution du système à l'anode. équation de la réaction état du système avancement état initial 0 état x intermédiaire état final xf 2 H2O n(H2O) = O2 n(O2) excès 4 H+ n(H+) + + 5 4 e– n(e–) x x x xf xf xf 5. Vérifier que le volume mesuré expérimentalement est en accord avec la valeur calculée dans les conditions de l'expérience. Nous avons fait fonctionner l’électrolyse pendant Δt = 4 min 40 s = 280 s, sous I = 290 mA, ce qui correspond à un transfert de I t 0, 290 280 ne 8, 4.104 mol F 96500 Nous avons mesuré un volume de dioxygène à l’anode de V(O2)f = 5,0 mL. A l’aide du volume molaire Vm = 24 L.mol–1, on obtient V O2 f 5, 0.103 n O2 f 2,1.104 mol Vm 24 On vérifie bien ici que ne 4 n O2 f comme le prévoit le tableau d’avancement. 6. Écrire l'équation de la réaction associée à l’électrolyse. 2 H2O(l) + 2 H (aq) + 2 e– 2 H2O(l) = = = O2(g) + 4 H+(aq) + 4 e– H2(g) 2 H2(g) + O2(g) (× 2) Quand bien même nous avons électrolysé une solution aqueuse d’acide sulfurique, l’expérience mérite bien son nom d’électrolyse de l’eau : dans cette manipulation, l’acide sulfurique joue le rôle d’une solution électrolytique permettant la conduction électrique (l’eau n’étant pas conductrice du courant). 7. Vérifier que le rapport des volumes dégagés est en accord avec le rapport des quantités de matière à l'état final. Expérimentalement, nous avons constaté que V H2 f 2 V O2 f équation de la réaction état du système avancement état initial 0 état intermédiaire x état final xf D’après ce tableau, 2 H2O n(H2O) excès = O2 n(O2) x xf + 2 H2 n(H2) x xf n H2 f n O2 f 2 xf xf 6 2 Ce résultat est logique, car le volume molaire est le même pour tous les gaz pris dans les mêmes conditions : c’est la loi d’Avogadro-Ampère, conséquence du fait qu’un gaz occupe tout l’espèce qui lui est offert. 3 – Electrolyse d’une solution de chlorure de sodium + – A indigo phénolphtaléine électrodes en graphite Solution de chlorure de sodium Na+(aq) + Cl–(aq) 1 mol.L–1 Réaliser le montage ci contre. Régler le générateur pour que la tension soit de l’ordre de 3V. Fermer l’interrupteur et observer. 1. Quelles sont les réactions susceptibles de se produire à l’anode et à la cathode ? Données : O2 / H2O Cl2/Cl– H2O / H2 Na+/Na Le milieu réactionnel contient des ions sodium Na+(aq), des ions chlorure Cl–(aq) et de l’eau H2O(l). Oxydations possibles à l’anode 2 H2O(l) = O2(g) + 4 H+(aq) + 4 e– 2 Cl–(aq) = Cl2(g) + 2 e– Réductions possibles à la cathode 2 H2O(l) + 2 e– = H2(g) + 2 HO–(aq) Na+(aq) + e– = Na(s) 2. Quels sont les produits effectivement formés ? En déduire l’équation traduisant l’électrolyse. La décoloration de l’indigo suggère la production de dichlore Cl2(g) à l’anode d’après l’équation 2 Cl–(aq) = Cl2(g) + 2 e– La coloration fuchsia prise par la phénolphtaléine suggère que le milieu devient basique après la réaction cathodique 2 H2O(l) + 2 e– = H2(g) + 2 HO–(aq) Ainsi, l’équation de l’électrolyse est 2 Cl–(aq) + 2 H2O(l) = Cl2(g) + H2(g) + 2 HO–(aq) Une remarque : formation de l’eau de Javel Le dichlore Cl2(g) et les ions hydroxyde HO–(aq) qui apparaîssent se combinent pour donner des ions hypochlorite ClO–(aq) d’après l’équation Cl2(g) + 2 HO–(aq) = ClO–(aq) + Cl–(aq) + H2O(l) L’apparition de ces ions permet d’expliquer comment l’électrolyse d’une solution aqueuse de chlorure de sodium constitue un moyen peu coûteux pour produire de l’eau de Javel (2 Na+(aq) + Cl–(aq) + ClO–(aq)). 7 4 – Electrolyse à anode soluble La purification des métaux par électrolyse est possible grâce à l'emploi d'une anode soluble. Le métal impur constitue l'anode : ce métal subit une oxydation et passe à l'état d'ion en solution. Les impuretés libérées tombent au fond de l'électrolyseur ou restent en suspension dans la solution. Pour illustrer le fonctionnement de cette électrolyse, on dispose ici d’un fil de cuivre qui matérialisera le cuivre « impur ». On réalise le montage suivant. – G + Solution électrolytique Cu2+(aq) + SO42–(aq) acide sulfurique 1. Compléter le schéma en indiquant le sens du courant, le sens de circulation des électrons, des cations et des anions, l’anode et la cathode. – + G – cathode e i e– Cu(s) Cu2+(aq) anode Cu(s) Cu2+(aq) Les électrons sont chassés de la borne (–) et se dirigent vers l’électrode de graphite ; au niveau de l’interface avec la solution, les cations Cu2+(aq) se combinent avec les électrons pour former, par réduction (cathode), du cuivre métallique Cu(s). Inversement, au niveau de la borne (+) du générateur, les électrons sont attirés en provenance de l’interface métal-solution où le cuivre métallique est oxydé (anode) et libère des électrons en se transformant en Cu2+(aq). 2. Qu’observe-t-on ? Petit à petit, l’anode en cuivre s’amenuise, le fil de cuivre finit par se couper. 3. La transformation qui se produit est-elle une réaction redox spontanée ou forcée ? Justifier. Initialement, rien ne se passe au sein du système avant que le générateur soit mis en marche. Il n’y a ici pas de réaction spontanée. La présence du générateur permet de forcer la réaction redox observée. 4. Ecrire les équations des transformations ayant lieu aux électrodes. A l’anode, oxydation Cu(s) = Cu2+(aq) + 2 e– A la cathode, réduction Cu2+(aq) + 2 e– = Cu(s) 5. En déduire l’équation de la réaction redox caractéristique de l’électrolyse. Cu(s) + Cu2+(aq) = Cu2+(aq) + Cu(s) Le bilan global de cette électrolyse est nul – ce qui ne signifie pas que cette réaction n’est pas utile ! 6. Pourquoi parle-t-on d’anode « soluble » ? L’anode se « dissout » progressivement : le cuivre métallique qui la constitue se transforme en ions cuivre(II). 7. La concentration en ions cuivre(II) varie-t-elle au cours du temps ? Justifier. 8 Le bilan de l’électrolyse étant nul, il n’y a pas de modification de la concentration en ions cuivre(II) : l’électrolyse en produit autant qu’elle en consomme. 8. En fonction du pH de la solution dans laquelle il se trouve, l’élément cuivre peut exister sous deux formes : Cu2+(aq) pour pH < 5 et Cu(OH)2(s) pour pH > 5. Expliquer qualitativement l’emploi 5 – Electrozingage (exercice) Le fer blanc est utilisé dans la fabrication des boîtes de conserve : il s’agit d’un acier recouvert d’étain par voie électrolytique. L’électrolyte utilisé est une solution d’ions étain(II), Sn2+(aq). L’anode est en étain, la cathode est la boîte de conserve. Pour réaliser un bon étamage, il faut déposer une épaisseur de 50 µm d’étain et une masse de 0,50 g par mètre carré d’acier. Le générateur utilisé débite un courant d’intensité constante, I = 3,0 A. On désire étamer une boîte rectangulaire sans couvercle dont les dimensions sont h = 9,5 cm ; L = 10 cm ; p = 4,5 cm. 1. Ecrire les demi-équations électroniques des réactions qui modélisent les transformations ayant eu lieu aux interfaces métal-solution des électrodes. Oxydation à l’anode : Sn(s) = Sn2+(aq) + 2 e– p Réduction à la cathode : Sn2+(aq) + 2 e– = Sn(s) 2. Déterminer la surface à étamer. h La boîte rectangulaire présente 5 faces à étamer (pas de couvercle). S = 2 × (h × L) + 2 × (h × p) + (L × p) L S = 320,5 cm² 3. Calculer la durée de cette électrolyse. Il faut déposer 0,50 g d’étain par m² d’acier, soit ici 0,50 × 320,5.10–4 = 160.10–4 g = 16,0 mg d’étain. La quantité de matière correspondant est m Sn 16, 0.103 n Sn f 1,35.104 mol 118, 7 M Sn L’intensité I = 3,0 A se définit comme le débit de charge Q ne F I t t avec ne 2 n Sn f 2,70.10 4 mol puisque 2 électrons sont nécessaires à chaque ion Sn2+(aq) consommé. On en déduit Q ne F 2,70.104 96500 8, 7 s I I 3, 0 4. Calculer la perte de masse de l’anode. La perte de masse de l’anode correspond à la masse d’étain déposée, à savoir 16,0 mg. 5. Comment varie la concentration en ions étain(II) dans l’électrolyte ? Les ions étain(II) permettant le dépôt métallique au niveau de la cathode sont « régénérés » par ceux libérés au niveau de l’anode : la concentration de l’électrolyte en ions étain(II) est donc constante. 6. Lors de l’électrolyse, le système chimique respecte-t-il le critère d’évolution spontanée ? L’utilisation d’un générateur permet d’imposer une circulation électrique et de forcer une réaction qui n’est pas spontanée : en cela, le système chimique en électrolyse ne respecte pas le critère d’évolution spontanée. t Données : M(Sn) = 118,7 g.mol–1. Couples Sn2+(aq)/Sn(s) (-0,136 V) ; O2(g)/H2O(l) (1,23 V).