interet du scanner cone beam dans l evaluation de la

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Creative commons : Paternité - Pas d’Utilisation Commerciale Pas de Modification 2.0 France (CC BY-NC-ND 2.0)
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DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
UNIVERSITE CLAUDE BERNARD –LYON 1
FACULTE DE MEDECINE LYON EST
Année 2014 N° 147
INTERET DU SCANNER CONE BEAM DANS L’EVALUATION DE LA
MICROARCHITECTURE OSSEUSE COMPARATIVEMENT
AU SCANNER PERIPHERIQUE A HAUTE RESOLUTION
THESE
Présentée
A l’Université Claude Bernard Lyon 1
et soutenue publiquement le 24 septembre 2014
pour obtenir le grade de Docteur en Médecine
par
Charlotte de Charry
Née le 01/08/1985 à Dijon (21)
1
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
UNIVERSITE CLAUDE BERNARD – LYON 1
___________________
. Président de l'Université
François-Noël GILLY
. Président du Comité de Coordination
des Etudes Médicales
François-Noël GILLY
. Secrétaire Général
Alain HELLEU
SECTEUR SANTE
UFR DE MEDECINE LYON EST
Doyen : Jérôme ETIENNE
UFR DE MEDECINE
LYON SUD – CHARLES MERIEUX
Doyen : Carole BURILLON
INSTITUT DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES
ET BIOLOGIQUES (ISPB)
Directrice: Christine VINCIGUERRA
UFR D'ODONTOLOGIE
Directeur : Denis BOURGEOIS
INSTITUT DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE
READAPTATION
Directeur : Yves MATILLON
DEPARTEMENT DE FORMATION ET CENTRE
DE RECHERCHE EN BIOLOGIE HUMAINE
Directeur : Pierre FARGE
SECTEUR SCIENCES ET TECHNOLOGIES
UFR DE SCIENCES ET TECHNOLOGIES
Directeur : Fabien de MARCHI
UFR DE SCIENCES ET TECHNIQUES DES
ACTIVITES PHYSIQUES ET SPORTIVES (STAPS)
Directeur : Claude COLLIGNON
POLYTECH LYON
Directeur : Pascal FOURNIER
I.U.T.
Directeur : Christian COULET
INSTITUT DES SCIENCES FINANCIERES
ET ASSURANCES (ISFA)
Directeur : Véronique MAUME-DESCHAMPS
I.U.F.M.
Directeur : Régis BERNARD
CPE
Directeur : Gérard PIGNAULT
2
DE CHARRY
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Faculté de Médecine Lyon Est
Liste des enseignants 2013/2014
Professeurs des Universités – Praticiens Hospitaliers
Classe exceptionnelle Echelon 2
Chatelain
Cochat
Cordier
Etienne
Guérin
Pierre
Pierre
Jean-François
Jérôme
Jean-François
Kohler
Mauguière
Ninet
Rémy
François
Jacques
Peyramond
Philip
Raudrant
Rudigoz
Dominique
Thierry
Daniel
René-Charles
Pédiatrie (surnombre)
Pédiatrie
Pneumologie ; addictologie
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Biologie et médecine du développement
et de la reproduction ; gynécologie médicale
Chirurgie infantile
Neurologie
Médecine interne ; gériatrie et biologie du
vieillissement ; médecine générale ; addictologie
Maladie infectieuses ; maladies tropicales
Cancérologie ; radiothérapie
Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
Professeurs des Universités – Praticiens Hospitaliers
Classe exceptionnelle Echelon 1
Baverel
Blay
Denis
Finet
Fouque
Gouillat
Guérin
LavilleMaurice
Lehot
Martin
Mellier
Michallet
Miossec
Mornex
Perrin
Ponchon
Pugeat
Gabriel
Jean-Yves
Philippe
Gérard
Denis
Christian
Claude
Revel
Didier
Jean-Jacques
Xavier
Georges
Mauricette
Pierre
Jean-François
Gilles
Thierry
Michel
Physiologie
Cancérologie ; radiothérapie
Ophtalmologie
Cardiologie
Néphrologie
Chirurgie digestive
Réanimation ; médecine d’urgence
Thérapeutique ; médecine d’urgence ; addictologie
Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Urologie
Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
Hématologie ; transfusion
Immunologie
Pneumologie ; addictologie
Neurochirurgie
Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Endocrinologie, diabète et maladies métaboliques ;
gynécologie médicale
Radiologie et imagerie médicale
3
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Rivoire
Scoazec
Vandenesch
Michel
Jean-Yves
François
Cancérologie ; radiothérapie
Anatomie et cytologie pathologiques
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Professeurs des Universités – Praticiens Hospitaliers
Première classe
André-Fouet
Barth
Bastien
Berthezene
Bertrand
Beziat
Boillot
Borson-Chazot
Xavier
Xavier
Olivier
Yves
Yves
Jean-Luc
Olivier
Françoise
Breton
Chassard
Chevalier
Claris
Colin
Colombel
D’Amato
Delahaye
Descotes
Pierre
Dominique
Philippe
Olivier
Cyrille
Marc
Thierry
François
Jacques
Disant
Douek
Ducerf
Durieu
François
Philippe
Christian
Isabelle
Edery
Fauvel
Gaucherand
Guenot
Herzberg
Honnorat
Jegaden
Lachaux
Lermusiaux
Lina
Lina
Mertens
Mion
Morel
Morelon
Moulin
Négrier
Négrier
Neyret
Nicolino
Charles
Jean-Pierre
Pascal
Marc
Guillaume
Jérôme
Olivier
Alain
Patrick
Bruno
Gérard
Patrick
François
Yves
Emmanuel
Philippe
Claude
Marie-Sylvie
Philippe
Marc
Cardiologie
Chirurgie générale
Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Radiologie et imagerie médicale
Pédiatrie
Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie
Chirurgie digestive
Endocrinologie, diabète et maladies métaboliques ;
gynécologie médicale
Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie
Anesthésiologie-réanimation ; médecined’urgence
Cardiologie
Pédiatrie
Epidémiologie, économie de la santé et prévention
Urologie
Psychiatrie d’adultes ; addictologie
Cardiologie
Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie
clinique ; addictologie
Oto-rhino-laryngologie
Radiologie et imagerie médicale
Chirurgie digestive
Médecine interne ; gériatrie et biologie du
vieillissement ; médecine générale ; addictologie
Génétique
Thérapeutique ; médecine d’urgence ; addictologie
Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
Neurochirurgie
Chirurgie orthopédique et traumatologique
Neurologie
Chirurgie thoracique et cardiovasculaire
Pédiatrie
Chirurgie thoracique et cardiovasculaire
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Anatomie
Physiologie
Biochimie et biologie moléculaire
Néphrologie
Nutrition
Hématologie ; transfusion
Cancérologie ; radiothérapie
Chirurgie orthopédique et traumatologique
Pédiatrie
4
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Nighoghossian
Ninet
Obadia
Ovize
Picot
Rode
Rousson
Roy
Norbert
Jean
Jean-François
Michel
Stéphane
Gilles
Robert-Marc
Pascal
Ruffion
Ryvlin
Scheiber
Terra
Thivolet-Bejui
Tilikete
Touraine
Truy
Turjman
Vallée
Vanhems
Zoulim
Alain
Philippe
Christian
Jean-Louis
Françoise
Caroline
Jean-Louis
Eric
Francis
Bernard
Philippe
Fabien
Neurologie
Chirurgie thoracique et cardiovasculaire
Chirurgie thoracique et cardiovasculaire
Physiologie
Parasitologie et mycologie
Médecine physique et de réadaptation
Biochimie et biologie moléculaire
Biostatistiques, informatique médicale et
technologies de communication
Urologie
Neurologie
Biophysique et médecine nucléaire
Psychiatrie d’adultes ; addictologie
Anatomie et cytologie pathologiques
Physiologie
Néphrologie
Oto-rhino-laryngologie
Radiologie et imagerie médicale
Anatomie
Epidémiologie, économie de la santé et prévention
Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Professeurs des Universités – Praticiens Hospitaliers
Seconde Classe
Allouachiche
Argaud
Aubrun
Badet
Bessereau
Boussel
Braye
Bernard
Laurent
Frédéric
Lionel
Jean-Louis
Loïc
Fabienne
Calender
Chapet
Chapurlat
Cottin
Cotton
Dalle
Devouassoux
Di Fillipo
Dubernard
Dumontet
Dumortier
Fanton
Faure
Fourneret
Gillet
Girard
Gleizal
Alain
Olivier
Roland
Vincent
François
Stéphane
Mojgan
Sylvie
Gil
Charles
Jérome
Laurent
Michel
Pierre
Yves
Nicolas
Arnaud
Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Réanimation ; médecine d’urgence
Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Urologie
Biologie cellulaire
Radiologie et imagerie médicale
Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique;
brûlologie
Génétique
Cancérologie ; radiothérapie
Rhumatologie
Pneumologie ; addictologie
Anatomie
Dermato-vénéréologie
Anatomie et cytologie pathologiques
Cardiologie
Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
Hématologie ; transfusion
Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Médecine légale
Dermato-vénéréologie
Pédopsychiatrie ; addictologie
Pédiatrie
Pneumologie
Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie
5
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Gueyffier
François
Guibaud
Guyen
Hot
Jacquin-Courtois
Janier
Javouhey
Jullien
Kodjikian
Krolak Salmon
Laurent
Olivier
Arnaud
Sophie
Marc
Etienne
Denis
Laurent
Pierre
Lejeune
Hervé
Mabrut
Merle
Monneuse
Mure
Nataf
Pignat
Poncet
Raverot
Jean-Yves
Philippe
Olivier
Pierre-Yves
Serge
Jean-Christian
Gilles
Gérald
Richard
Rossetti
Rouvière
Saoud
Schaeffer
Schott-Pethelaz
Souquet
Vukusic
Wattel
Jean-Christophe
Yves
Olivier
Mohamed
Laurent
Anne-Marie
Jean-Christophe
Sandra
Eric
Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie
clinique ; addictologie
Radiologie et imagerie médicale
Chirurgie orthopédique et traumatologique
Médecine interne
Médecine physique et de réadaptation
Biophysique et médecine nucléaire
Pédiatrie
Dermato-vénéréologie
Ophtalmologie
Médecine interne ; gériatrie et biologie du
vieillissement ; médecine générale ; addictologie
Biologie et médecine du développement et de la
reproduction ; gynécologie médicale
Chirurgie générale
Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Chirurgie générale
Chirurgie infantile
Cytologie et histologie
Oto-rhino-laryngologie
Chirurgie générale
Endocrinologie, diabète et maladies métaboliques ;
gynécologie médicale
Réanimation ; médecine d’urgence
Physiologie
Radiologie et imagerie médicale
Psychiatrie d’adultes
Biologie cellulaire
Epidémiologie, économie de la santé et prévention
Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Neurologie
Hématologie ; transfusion
Professeur des Universités - Médecine Générale
Letrilliart
Moreau
Laurent
Alain
Professeurs associés de Médecine Générale
Flori
Zerbib
Marie
Yves
Professeurs émérites
Bérard
Boulanger
Bozio
Jérôme
Pierre
André
Chirurgie infantile
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Cardiologie
6
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Chayvialle
Daligand
Droz
Floret
Gharib
Itti
Kopp
Neidhardt
Petit
Rousset
Sindou
Tissot
Trepo
Trouillas
Trouillas
Jean-Alain
Liliane
Jean-Pierre
Daniel
Claude
Roland
Nicolas
Jean-Pierre
Paul
Bernard
Marc
Etienne
Christian
Paul
Jacqueline
Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Médecine légale et droit de la santé
Cancérologie ; radiothérapie
Pédiatrie
Physiologie
Biophysique et médecine nucléaire
Anatomie et cytologie pathologiques
Anatomie
Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Biologie cellulaire
Neurochirurgie
Chirurgie générale
Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Neurologie
Cytologie et histologie
Maîtres de Conférence – Praticiens Hospitaliers
Hors classe
Benchaib
Mehdi
Bringuier
Bui-Xuan
Davezies
Germain
Hadj-Aissa
Jouvet
Le Bars
Lièvre
Pierre-Paul
Bernard
Philippe
Michèle
Aoumeur
Anne
Didier
Michel
Normand
Persat
Pharaboz-Joly
Piaton
Rigal
Sappey-Marinier
Timour-Chah
Jean-Claude
Florence
Marie-Odile
Eric
Dominique
Dominique
Quadiri
Biologie et médecine du développement et de la
reproduction ; gynécologie médicale
Cytologie et histologie
Anesthésiologie-réanimation ; médecine d’urgence
Médecine et santé au travail
Physiologie
Physiologie
Anatomie et cytologie pathologiques
Biophysique et médecine nucléaire
Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie
clinique ; addictologie
Médecine et santé au travail
Parasitologie et mycologie
Biochimie et biologie moléculaire
Cytologie et histologie
Hématologie ; transfusion
Biophysique et médecine nucléaire
Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie
clinique ; addictologie
Maîtres de Conférence – Praticiens Hospitaliers
Première classe
Ader
Barnoud
Bontemps
Bricca
Florence
Raphaëlle
Laurence
Giampiero
Cellier
Chalabreysse
Colette
Lara
Maladies infectieuses ; maladies tropicales
Anatomie et cytologie pathologiques
Biophysique et médecine nucléaire
Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie
clinique ; addictologie
Biochimie et biologie moléculaire
Anatomie et cytologie pathologiques
7
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Collardeau Frachon
Cozon
Dubourg
Escuret Poncin
Franco-Gillioen
Hervieu
Jarraud
Kolopp-Sarda
Lasset
Laurent
Lesca
Maucor t Boulch
Barbara
Sophie
Grégoire
Laurence
Vanessa
Patricia
Valérie
Sophie
Marie Nathalie
Christine
Frédéric
Gaëtan
Delphine
Meyronet
Peretti
Pina-Jomir
Rabilloud
David
Noel
Ingrid
Muriel
Ritter
Roman
Streichenberger
Tardy Guidol
Vlaeminck-Guillem
Voiglio
Wallon
Jacques
Sabine
Nathalie
Anne
Virginie
Eric
Martine
Charbotel-Coing-Boyat
Médecine et santé au travail
Anatomie et cytologie pathologiques
Immunologie
Physiologie
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Physiologie
Anatomie et cytologie pathologiques
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Immunologie
Epidémiologie, économie de la santé et prévention
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Génétique
Biostatistiques, informatique médicale et
technologies de communication
Anatomie et cytologie pathologiques
Nutrition
Biochimie et biologie moléculaire
Biostatistiques, informatique médicale et
technologies de communication
Epidémiologie, économie de la santé et prévention
Physiologie
Anatomie et cytologie pathologiques
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
Biochimie et biologie moléculaire
Anatomie
Parasitologie et mycologie
Maîtres de Conférences – Praticiens Hospitaliers
Seconde classe
Buzluca Dargaud
Charrière
Duclos
Phan
Rheims
Rimmele
Yesim
Sybil
Antoine
Alice
Sylvain
Thomas
Schluth-Bolard
Thibault
Vasiljevic
Venet
Caroline
Hélène
Alexandre
Fabienne
Hématologie ; transfusion
Nutrition
Epidémiologie, économie de la santé et prévention
Dermato-vénéréologie
Neurologie (stag.)
Anesthésiologie-réanimation ;
médecine d’urgence (stag.)
Génétique
Physiologie
Anatomie et cytologie pathologiques (stag.)
Immunologie
Maîtres de Conférences associés de Médecine Générale
Farge
Figon
Lainé
Thierry
Sophie
Xavier
8
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
École du Val-de-Grâce
A Monsieur le Médecin Général Inspecteur François PONS
Directeur de l’École du Val-de-Grâce
Professeur Agrégé du Val-de-Grâce
Officier de la Légion d'Honneur
Commandeur de l'Ordre National de Mérite
Récompenses pour travaux scientifiques et techniques - échelon argent
Médaille d'Honneur du Service de Santé des Armées
A Monsieur le Médecin Général Jean-Bertrand NOTTET
Directeur adjoint de l'Ecole du Val de Grâce
Professeur agrégé du Val de Grâce
Chevalier de la Légion d'Honneur
Officier de l'Ordre National du Mérite
Chevalier des Palmes académiques
9
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
REMERCIEMENTS
Président du jury,
Monsieur le Professeur Jean Baptiste Pialat
Merci de la confiance que vous m’avez accordée pour ce projet. Merci également pour la disponibilité
dont vous avez fait preuve, pour vos conseils et remarques avisées, ils m’ont permis et me permettront
encore de progresser, je l’espère.
Je vous remercie de l’honneur que vous me faites d’avoir accepté de présider mon jury de thèse.
Veuillez trouver ici l’expression de mes sincères remerciements et de mon profond respect.
Aux membres du jury,
Monsieur le Professeur Roland Chapurlat
Je vous remercie de me faire l’honneur de participer au jury de cette thèse, et d’apporter votre
expertise scientifique sur un sujet pour lequel votre renommée est connue.
Veuillez trouver dans ce travail l’expression de ma reconnaissance et de mon profond respect.
Monsieur le Professeur Frédéric Rongieras
Vous m’avez fait l’honneur d’accepter d’être membre du jury, merci de l’intérêt que vous avez porté à
ce travail. Soyez assuré de ma reconnaissance et de mon profond respect.
Monsieur le Docteur Thierry Vitry
Merci d’avoir accepté d’être membre du jury, je t’en suis extrêmement reconnaissante.
Je profite de l’occasion de cette thèse pour te remercier de la qualité de l’environnement de travail que
tu as su instaurer dans le service. J’apprécie particulièrement ta qualité d’écoute. Tu resteras pour moi
un modèle d’abnégation et de compétence, avec toujours le souci de tes patients en tête. Je te remercie
de ta confiance et de ton soutien.
10
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
A ceux qui m’ont aidé dans la réalisation de cette thèse,
A Stéphanie Boutroy, sans toi cette thèse ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. Je te remercie pour
ton aide, ta disponibilité et ta gentillesse. Merci de m’avoir aidé dans la réalisation de mon travail ; ton
aide m’a été précieuse.
A Rafaa Ellouz, merci pour ton aide, ta patience et ta persévérance en particulier pour la registration
3D. Malgré tous les obstacles, nos nombreux essais, nos découragements, nous y sommes arrivés.
Bonne route pour la suite.
A Hélène Follet, pour avoir initié cette thèse et pour tes conseils.
A tous les autres, qui m’ont aidé de près ou de loin dans la réalisation de ce travail.
A ma famille,
A mes parents,
Vous avez toujours été là pour moi, pour me soutenir et me motiver tout au long des études.
Si je suis là aujourd’hui c’est grâce aux valeurs que vous m’avez transmises.
Merci de m’avoir permis d’être ce que je suis.
A l’équipe Zor et Silex,
Merci à ma Zor d’avoir toujours été présente et de m’avoir soutenue et accompagnée dans mes études
pour les 3 jours sous le soleil de Clermont Ferrand pour l’ENC, les relectures de thèse….. Merci au
docteur de la toile : Alexis, qui soigne les virus comme personne. Merci pour nos sorties en montagne
à pied ou à ski.
A Féli et Clément (dit le Bizuth)
Merci à ma sœurette pour les années de coloc, d’étude, de voyages... Merci à Clément, confrère du
Sud qui n’hésite pas à m’envoyer des patients de GAP.
A mes grands parents, merci d’être là. Merci pour tous les beaux souvenirs d’enfances dans la
Nièvre.
A tous ceux qui nous ont quittés mais dont le souvenir nous aide chaque jour, merci.
A ma famille : marraine, tantes, oncles, cousines et cousins. Merci pour votre présence, votre
confiance et votre soutien toutes ces années.
A mes collègues de travail,
A mes grands chefs :
A Monsieur Salamand et son éternel moustache, qui m’a fait apprécier la radiologie avec des
descriptions toujours imagées et des anecdotes savoureuses.
A Monsieur Leberre et sa bonne humeur constante.
A Isabelle Faurie, qui a fait mon apprentissage de l’échographie.
A l’équipe de Desgenettes :
A mes collègues : Fabrice (reviens vite !!), François et le petit nouveau Erti.
A jean, voisin de bureau, merci pour ta bonne humeur.
A mes supers Manips, merci pour votre aide et votre soutien quotidien. C'est une chance de travailler
avec vous.
Aux secrétaires : Christine et Séverine les Bourguignonnes, Marie-Claire, Zabou et Isabelle la
nouvelle venue, merci pour votre bonne humeur, les chocolats et autres gâteaux…
A mes amis :
Chloé, Emily, Malotte, Mickael, Olivier et tous les autres… Merci pour avoir partagé ces années de
fac et d’être encore là malgré la distance et le temps qui passe.
Les co-internes, merci de m’avoir accueilli durant mes deux années d’exil dans le milieu civil.
11
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
LE SERMENT D'HIPPOCRATE
Je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l'exercice de la
Médecine.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans discrimination.
J'interviendrai pour les protéger si elles sont vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou
leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les
lois de l'humanité.
J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.
Je ne tromperai jamais leur confiance.
Je donnerai mes soins à l'indigent et je n'exigerai pas un salaire au-dessus de mon travail.
Admis dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés et ma conduite
ne servira pas à corrompre les mœurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement la vie ni ne
provoquerai délibérément la mort.
Je préserverai l'indépendance nécessaire et je n'entreprendrai rien qui dépasse mes
compétences. Je perfectionnerai mes connaissances pour assurer au mieux ma mission.
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois
couvert d'opprobre et méprisé si j'y manque.
12
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Table des matières
INTRODUCTION .............................................................................................................. p 14
1) Ostéoporose : Quantité et Qualité ……………………………………………...... p16
a) Epidémiologie et physiopathologie ………………………………………..…... p 16
b) Masse osseuse ………………………………………………………………….. p 17
c) Macro et micro-architecture ………………………………………………….... p 18
2) Moyen d’évaluation de la structure osseuse…………………………………...... p 20
a) Densitométrie…………………………………………………………………... p20
b) Histomorphométrie…………………………………………………………….. p 20
c) Ultrasons………………………………………………………………………. .p 20
d) IRM……………………………………………………………………………. .p 21
e) Computed Tomographie………………………………………………………. .p 21
3) HR-pQCT : Outil de caractérisation de la microarchitecture……………….... p 22
a) Technique…………………………………………………………………….... p 22
b) Avantages et inconvénients…………………………………………………..... p 24
c) Applications ……………………………………………………………….….. p 24
4) CBCT : La tomographie volumique à faisceau conique ……………………..... p 25
a) Technique ………………………………………………………………………p 25
b) Avantages et inconvénients ……………………………………………….……p 26
c) Applications ………………………………………………………………….... p 27
5) Détail de la méthode …………………………………………………………...... p 28
6) Résultat : article ………………………………………………………………...... p 31
7) Discussion ……………………………………………………………………..….. p 49
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................... p 52
13
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
INTRODUCTION
L’ostéoporose est une maladie diffuse du squelette, définie par la haute autorité de santé
(HAS) en juillet 2006 comme étant « caractérisée par une faible masse osseuse et une
détérioration de la micro-architecture du tissu osseux, responsables d’une fragilité osseuse,
donc d’une augmentation du risque de fracture » (1).
L’ostéoporose est reconnue comme un problème de santé publique et est prise en compte dans
la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique. En effet, l’ostéoporose touche 5
millions de femmes ménopausées et 1.5 millions ont présenté des fractures, qui sont à
l’origine d’une augmentation de la morbi-mortalité (2). Les conséquences de l’ostéoporose
sont multiples : financières, physiques et psychosociales.
Actuellement,
la
méthode
de
référence
pour
évaluer
le
risque
fracturaire
est
l’ostéodensitométrie qui mesure la Densité Minérale Osseuse (DMO). La mesure de la DMO
permet de classer les patients et de traiter ceux qui dépassent le seuil fixé par l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS): T-score ≤ -2,5 (3–6).
Cependant, cette définition densitométrique de l’ostéoporose ne permet d’identifier que 50%
des fractures. L’autre moitié des fractures apparaissent chez des femmes ostéopéniques.
L’évaluation du risque fracturaire ne se limite donc pas à la mesure de la DMO mais aussi par
l’appréciation de la microarchitecture osseuse (7,8). Grace au scanner périphérique à haute
résolution (HR-pQCT) qui a une très bonne résolution spatiale, une analyse fine, in vivo, de la
corticale et des travées est réalisable (9–13). Par ailleurs, d’autres systèmes d’imageries non
invasives se sont développés comme l’IRM et le µCT qui permettent aussi d’avoir une bonne
appréciation de la microarchitecture osseuse (14–16).
Par ailleurs, depuis une vingtaine d’année est apparue la tomographie volumique à faisceau
conique : CBCT (Cone Beam Computed Tomography) ou Cone Beam (17). Cette modalité
d’imagerie permet de réaliser des imageries 3D avec une très bonne résolution spatiale avec
une faible irradiation (18–20). Le scanner Cone Beam est essentiellement dédié pour
l’imagerie dentaire (implantologie, avant chirurgie, orthodontie….) et la radiothérapie (21–
24). Depuis quelques années, avec l’apparition des Cone Beam à géométrie horizontale,
plusieurs études se sont intéressées à l’apport du CBCT dans l’imagerie ostéoarticulaire mais
aucune étude n’a encore évalué l’apport du CBCT dans l’analyse de la microarchitecture
osseuse.
14
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Cette thèse a pour objectif d’évaluer la performance du scanner Cone Beam dans l’analyse de
la microarchitecture osseuse en le comparant à l’HR-pQCT. Les paramètres de
microarchitecture (cortical et trabéculaire), de densité, de géométrie et de dosimétrie ont été
évalués.
15
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
1) Ostéoporose : Quantité et Qualité
L’HAS dans son rapport de juillet 2006 définit l’ostéoporose comme « une maladie diffuse du
squelette caractérisée par une faible masse osseuse et une détérioration de la microarchitecture du tissu osseux, responsables d’une fragilité osseuse, donc d’une augmentation du
risque de fracture ». Cette définition rappelle l’importance de la Densité Minérale Osseuse
(DMO) et aussi de la microarchitecture osseuse dans l’évaluation du risque fracturaire
puisque l'analyse de la quantité osseuse n’explique que la moitié des fractures...(1).
a) Epidémiologie et physiopathologie
Epidémiologie :
L’ostéoporose est un problème majeur de santé publique. En France, quatre femmes sur dix (2
à 3 millions) et un homme sur huit (autour de 800 000) auront une ou plusieurs fractures
ostéoporotiques après 50 ans. Au delà de 80 ans, on estime que 70% des femmes sont
ostéoporotiques. Le dépistage et la prise en charge de la maladie ont évolué, et se sont
améliorés mais la prévalence de fractures reste sous estimée en particulier pour les fractures
vertébrales. D’autre part, compte tenu du vieillissement de la population, le nombre de
fractures ostéoporotiques va augmenter avec en conséquence des retombés socioéconomiques. Par exemple, en France la population de plus de 60 ans était de 12,1 millions en
2000 et il est prévu qu'elle atteigne les 20,4 millions en 2030. Le coût direct annuel français
des séjours hospitaliers secondaire aux fractures ostéoporotiques est estimé autour de 1
milliard d'euros (300 millions d'euros pour les hommes et 610 millions d'euros pour les
femmes). Il faut associer les coûts indirects liés à la morbidité et la mortalité (25–28).
Aux Etats-Unis, les dépenses financières directes pour le traitement des fractures
ostéoporotiques sont estimées à 10 à 15 milliards de dollars par an. D’après la conférence de
consensus américaine de mars 2000, 10 millions d’individus américains (US) sont déjà
ostéoporotiques et 18 millions ont une densité osseuse faible, ce qui accentue le risque
fracturaire (2).
Par ailleurs, ces fractures influent sur la qualité de vie des patients souvent âgés et aboutissent
à des dépendances physiques avec une morbi-mortalité accrue. Il est à noter que la mortalité
est plus accrue pour les fractures du col du fémur (27).
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(CC BY-NC-ND 2.0)
Ostéoporose primitive et secondaire
On distingue deux types d’ostéoporose : une forme dite primitive, et l’autre dite secondaire.
Chez la femme, la grande majorité (autour de 90%) des ostéoporoses est primitive alors que
chez l’homme, l’ostéoporose secondaire représente au moins 50% des cas. L’ostéoporose
primitive est celle liée à l’âge alors que les ostéoporoses secondaires sont liées à certains
médicaments (corticothérapie au long court), à des maladies endocriniennes (hypogonadisme,
hyperthyroïdie, hyperparathyroïdie) à des maladies métaboliques (malabsorption intestinale,
insuffisance rénale chronique…), à des maladies inflammatoires chroniques (polyarthrite
rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante…) à des maladies hématologiques (myélome
multiple…) mais aussi à d’autres causes telles que l’anorexie mentale, l’alcoolisme ou le
tabagisme chronique. Tout ceci entraine une augmentation du remodelage osseux avec une
diminution de la masse osseuse et du nombre de travées à l’origine d’une augmentation de la
fragilité osseuse.
b) Masse osseuse
La masse osseuse varie avec l’âge chez un même patient. Elle augmente rapidement pendant
la croissance et pendant quelques années jusqu’à atteindre un pic, autour de 20 ans puis
décroit progressivement. La décroissance est plus marquée chez la femme durant la période
de ménopause. En effet, lors de la ménopause, le déficit en œstrogènes induit une
augmentation du remodelage osseux, avec une diminution du nombre de travées. La masse
osseuse dépend du remodelage osseux qui est en partie déterminé par le patrimoine génétique,
mais il est aussi influencé par la nutrition, l’activité physique…
La mesure de la DMO constitue actuellement l’approche diagnostique standardisée de
l’ostéoporose. Il est reconnu que le risque de fracture est inversement proportionnel à la
DMO, donc plus la DMO est élevée plus le risque fracturaire est faible. L’OMS en 1994 a
élaboré une classification et une définition densitométrique de l’ostéoporose (29). Si la
mesure de la DMO est inférieure de plus de 2,5 déviations standards (DS) à la moyenne de
référence, le patient est considéré ostéoporotique. Plusieurs catégories ont été élaborées à
partir de données obtenues chez des femmes ménopausées.
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(CC BY-NC-ND 2.0)
Ces 4 catégories sont les suivantes :
 T-score > -1 : normale : DMO supérieure à la « moyenne de référence chez l’adulte
jeune moins un écart-type ».
 -2,5 < T-score ≤ -1 : ostéopénie: DMO comprise entre la « moyenne de référence chez
l’adulte jeune moins un écart-type » et la « moyenne de référence chez l’adulte jeune
moins 2,5 écart-type ».
 T-score ≤ -2,5 : ostéoporose: DMO inférieure à la « moyenne de référence chez
l’adulte jeune moins 2,5 écart-type ».
 T-score<-2.5 et fracture : ostéoporose sévère.
La DMO est mesurée par l’ostéodensitométrie biphotonique ou DXA (absorptiométrie
biphotonique aux rayons X) qui est actuellement la technique de référence. Elle doit être
réalisée sur deux sites : le rachis lombaire et l’extrémité supérieure du fémur. Diagnostiquer
les patients ostéopéniques ou ostéoporotiques, permet une prise en charge appropriée dans la
prévention du risque fracturaire. La prévention de l’ostéoporose comprend essentiellement des
mesures hygiéno-diététiques (activité physique, apport vitamino-calcique : calcium et
vitamine D, lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme, maintient d’un poids correct) qui
permettent d’obtenir une masse osseuse aussi importante que possible.
Pourtant, on remarque que 50% des patientes qui sont au dessus du seuil d’ostéoporose défini
par l’OMS présentent une fracture d’où l’intérêt de s’intéresser à l’architecture osseuse (30–
32).
c) Macro et micro-architecture
Les paramètres de macroarchitecture osseuse qui influencent la solidité de l’os, sont
multiples: longueur, épaisseur corticale, section et angulation.
Les paramètres de microarchitecture qui influencent la solidité de l’os sont: la densité, les
caractéristiques de la corticale : porosité, épaisseur, périmètre, volume et des travées :
épaisseur, nombre et distribution des travées (33,34).
L’os trabéculaire est constitué de travées osseuses organisées en un réseau de plaques ou de
poutres calcifiées. Il est principalement localisé dans l’épiphyse. Alors que l’os cortical est
une couche dense et compacte de tissu calcifié qui est plus épais dans la diaphyse osseuse.
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DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
L’os cortical est à l’origine de la rigidité du squelette alors que l’os trabéculaire est plus
flexible et supporte mieux les déformations (6). L’amincissement ou la perte des
travées entrainent une diminution de la résistance osseuse. Il a été montré que la diminution
du nombre de travées est 2 à 5 fois plus délétère pour la résistance de l’os que ne l’est
l’amincissement de ces dernières ; à perte de masse osseuse égale. La connectivité du réseau
trabéculaire est donc un point déterminant de la résistance osseuse. L’ostéoporose est à
l’origine d’un remodelage osseux avec une résorption osseuse qui entraine une diminution du
nombre de travée et la perforation du réseau trabéculaire avec une augmentation de la fragilité
osseuse (35,36).
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DE CHARRY
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2) Moyen d’évaluation de la structure osseuse
Les moyens d'imagerie pour l'évaluation de l’architecture osseuse ont progressé au court du
temps. Ils sont de plus en plus précis, moins invasifs, avec une amélioration de la résolution
spatiale et une diminution de l'irradiation.
a) Densitométrie
La DMO est mesurée par l’ostéodensitométrie biphotonique ou DXA : Dual Energy X-ray
Absorptiometry (absorptiométrie biphotonique aux rayons X) qui est actuellement la
technique de référence pour dépister et surveiller les patients ostéoporotiques. Celle-ci a été
développée il y a un vingtaine d’années. Cette méthode consiste à réaliser une radiographie
d’un même site avec deux énergies de rayonnement différentes. Classiquement les deux sites
radiographiés sont le rachis lombaire et l'extrémité supérieure du fémur. Le fait d’utiliser deux
rayonnements différents permet de mesurer l’abortion des tissus traversés par le rayonnement
en s’affranchissant de l’absorption des tissus mous. Les variables obtenues permettent la
mesure de la DMO et donc du T-score. C’est un examen rapidement réalisé, autour de 3
minutes, non-invasif et peu irradiant : 5µSv. La DXA reste actuellement l’examen de choix
pour le diagnostic d’ostéoporose et le suivi des patients sous traitement substitutif (4,37).
b) Histomorphométrie
L’histomorphométrie est une technique invasive développée en 1983, qui consiste à prélever
de l’os, souvent sur la crête iliaque, puis à réaliser une observation microscopique assistée par
ordinateur pour analyser la corticale et les travées. Cette technique a une très bonne résolution
spatiale et est la technique de référence pour caractériser la microarchitecture osseuse, mais
elle est peu réalisée en pratique courante car très invasive (38).
c) Ultrasons
Actuellement les études sur l’ostéoporose avec l’ultrason sont réalisées sur le calcanéum et
reposent sur l’atténuation du faisceau ultra sonore. On désigne cette technique :
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DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
QUS (Quantitative Ultra Sound). Des études ont démontré l’intérêt de cette technique dans la
prédiction du risque fracturaire mais le QUS reste encore dans le domaine de la recherche
(39).
d) IRM
L’IRM à grand champ (3 à 7 Tesla) est une technologie émergeante pour l’imagerie à haute
résolution. Elle est non invasive, non irradiante et permet d’obtenir des images en 3D. La
résolution spatiale est autour de 150µm ce qui permet grâce à des techniques de post
traitement de recueillir un grand nombre de données : épaisseur corticale, réseau trabéculaire,
aire corticale...(14, 15,40).
e) Computed Tomographie
Le scanner périphérique à haute résolution : Quantitative Computed Tomography (QCT) a été
développé dans les années 1970 (41). Initialement la résolution était de 500 à 200µm et les
durées d’acquisition variables de 7 à 15 minutes en fonction de la taille du pixel (42). La
résolution n’était pas suffisante pour avoir des informations sur le compartiment trabéculaire
mais l’on pouvait mesurer les DMO volumiques. L’évolution et les progrès technologiques
ont permis d’atteindre des résolutions de 150µm, avec l’HRCT (High resolution CT). Puis
dans les années 1990, est apparu l’HR-pQCT : High resolution peripherical CT, qui a permis
d’atteindre une résolution de 82µm (Xtreme CT®, Scanco Medical AG, Bassersdorf,
Switzerland). Cette résolution permet d’avoir des données fiables et reproductibles de
microarchitectures (aire corticale, épaisseur corticale et trabéculaire, nombre de travée,
porosité corticale), de géométrie (volume trabéculaire, cortical et total) et de densité
(10,12,13). Il existe des scanners avec une résolution encore plus fine: Skyscan 1076 microCT®, Aartselaar, Belgium, avec une taille de voxel inférieure à 40µm mais au prix d'une
importante irradiation et sur un petit volume.
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3) HR-pQCT : Outil de caractérisation de la microarchitecture
a) Technique
Cette technique est possible avec l’Xtreme CT® (Scanco Medical AG, Bruttisellen, Suisse),
commercialisé depuis 2004. Ce scanner permet l’acquisition simultanée de 110 coupes de
82µm en 3 minutes avec une faible dose d’irradiation : la dose efficace corps entier est de
l’ordre de 3µSv. Le Scanco comporte un détecteur bi-dimentionnel qui fait face à un tube à
rayon X : faisceau conique. La matrice du détecteur est de 1536x1536 qui permet l’acquisition
de voxel isotrope de 82µm de coté. Les réglages sont classiquement : 60kV et 900µA. Ce
scanner est uniquement utilisé pour les extrémités (poignet et tibia distal). Une calibration
quotidienne est effectuée à l’aide d’un fantôme de différentes densités (0, 100, 200, 400, 800
mgHA/cm3) ce qui permet de donner des mesures précises et reproductibles des densités
osseuses lors des analyses (Fig.1).
Figure 1 : Tomographie quantitative périphérique à haute résolution: Xtreme CT® (Scanco Medical AG,
Suisse). Fantôme et positionnement de la zone à scanner.
L’acquisition est réalisée sur l’extrémité distale du radius ou du tibia avec toujours le même
protocole : le membre est mis dans une attelle, pour éviter tout mouvement, puis un scout
view est réalisé pour repérer la zone à scanner, qui est située à 9.5 et 22.5mm de l’extrémité
distale du membre (Fig. 1).
Une fois l'acquisition effectuée, un post traitement est nécessaire. L’évaluation de la
microarchitecture se fait en plusieurs temps : il faut d’abord délimiter la corticale externe et
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(CC BY-NC-ND 2.0)
interne. Le contourage se fait manuellement et de façon semi-automatique, à l’aide d’un
programme qui sépare l’os trabéculaire de l’os cortical (Fig. 2).
Figure 2: Exemple de contourage externe après segmentation de la corticale et des travées.
Ensuite à l’aide du logiciel de post-traitement les différentes données sont calculées.
Les paramètres de microarchitecture : cortical, trabéculaire, densitométrique et géométrique
sont les suivants :
 Densité minérale osseuse : vBMD sont mesurées pour l’os entier (Tt.vBMD), le
compartiment cortical (ct.vBMD) et trabéculaire (Tb.vBMD). Ces données sont
exprimées en mgHA/cm3 (milligramme d’hydroxyapatite)
 Compartiment cortical : porosité corticale : Ct.Po (%), volume des pores : Ct.Po.V
(mm3), le diamètre des pores : Ct.Po.Dm (µm), Ct.Po.Dm.SD (µm).
 Compartiment trabéculaire : le nombre de travées (Tb.N, en mm-1) l’épaisseur des
travées (Tb.Th, en μm) ainsi que leur séparation (Tb.Sp, en μm) et l’hétérogénéité du
réseau (Tb.Sp.SD, en μm).
 Géométrie : épaisseur corticale (Ct.Th, mm), volume cortical (Ct.TV, mm3), volume
trabéculaire (Tb.TV, mm3) et volume total (Tt.TV, mm3).
 µFE : Analyse en éléments finis (FEA): permet d’étudier la rigidité de l’os total et de
l’os trabéculaire par une simulation biomécanique de compression axiale de l’os.
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b) Avantages et inconvénients
L’HR-pQCT est une technique d’imagerie, in vivo, avec une très bonne résolution spatiale.
L’analyse de la microarchitecture est reproductible, fiable et permet un suivi des patients dans
le temps (43,44). L'irradiation est faible, autour de 3µSv en dose efficace, ce qui correspond
globalement à une irradiation journalière. L’apparition de la FEA grâce à l’imagerie 3D
permet d’appréhender la résistance mécanique de l’os avec l’étude de la résistance osseuse par
compression, torsion et flexion (45–47). Les études se multiplient dans la compréhension des
paramètres biomécaniques qui influencent le risque fracturaire.
Ses quelques inconvénients sont : le champ de vue, limité à 110 coupes ce qui correspond à
une exploration de 9,02 mm et n’est utilisable que pour les extrémités des membres (radius et
tibia). De plus, la durée de l’examen, même si elle est relativement courte : 3 minutes,
nécessite une immobilité parfaite de la part du patient, car en cas de mouvement, les artéfacts
rendent l'examen ininterprétable.
c) Applications
L’HR-pQCT a permis une meilleure compréhension de la fragilité osseuse avec une
exploration non invasive des extrémités (tibia et radius). Il permet un suivi longitudinal au
long cours des personnes à risque d’ostéoporose ou sous traitement hormonal substitutif. Des
études ont rapporté des évaluations sur les patients hémodialysés, sous corticothérapie ou des
patients VIH sous traitement antirétroviral (12,48–50).
La description des travées : connectivité, hétérogénéité des travées et de la corticale avec
l’analyse de la porosité permet de mieux appréhender le risque de fracture. De plus, la mesure
du FEA permet de mieux décrire la résistance mécanique osseuse et les propriétés
biomécaniques pour mieux comprendre les fractures (10,47,51,52).
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4) CBCT : La tomographie volumique à faisceau conique
a) Technique
Il existe plusieurs types de CBCT ou tomographie volumique à faisceau conique avec des
applications différentes. Le CBCT a été développé dans les années 1990 par Mozzo pour la
radiothérapie et en imagerie maxillo-faciale et dentaire (17).
Le CBCT utilise la technique de tomographie volumique avec un faisceau conique et non
hélicoïdale comme au scanner conventionnel (Fig. 1). Le faisceau de rayon X est conique et la
source de rayon X effectue une unique rotation à 180°ou 360° autour du patient pour acquérir
tout un volume, ce qui le différencie du scanner traditionnel ou plusieurs rotations sont
nécessaires (Fig. 2). A partir de toutes ces prises de vue une reconstruction en 3D est
effectuée grâce à la méthode de calcul élaborée en 1984 par Feldkamp, Davis et Kress qui a
permis d'obtenir des coupes 2D d'un volume conique (53). Le Cone Beam fait appel à une
reconstruction d'image et non à des superpositions d'images.
Figure 1 : Différence entre l’acquisition hélicoïdale du scanner conventionnel (A) et conique du CBCT (B).
On compte plusieurs marques de Cone Beam qui varient en fonction de:

la taille du champ d’exploration (FOV: Fiels of View) allant de 4 à 30 cm.

la taille de Voxel : varie entre 300 et 75µm.

le type de détecteur (plan ou amplificateur de brillance).

la possibilité de couplage avec un panoramique dentaire.

la durée d'acquisition : varie de 30 à 18 secondes avec les nouveaux appareils.
25
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
la susceptibilité aux artéfacts métalliques.

la position du patient : assis ou allongé.
Figure 2 : NewTom 5G : en position assis ou couché (utilisé dans notre étude)
b) Avantages et inconvénients
Les avantages du CBCT sont multiples : la résolution spatiale est très bonne, jusqu’à 75µm
après reconstruction. La taille du champ de vue est variable ce qui permet de réduire le champ
de vue à la zone explorée pour limiter l’irradiation. De plus, la dose d’irradiation est plus
faible qu’avec le scanner. De multiple études ont montré une réduction de la dose absorbée et
de la dose efficace sur la thyroïde et les glandes salivaires (18,19,54). Ce qui n’est pas
négligeable puisqu’en 2007 des recommandations ont été adoptées par la Commission
Internationale de Protection Radiologique (CIPR) avec une révision des doses efficaces sur la
thyroïde et l'inclusion des glandes salivaires comme un tissu pondéré (55).
La durée de l'acquisition est relativement courte comparée aux autres modalités de même
résolution, ce qui limite les artéfacts de mouvement mais l’examen nécessite une immobilité
parfaite de la part du patient, donc celui-ci n’est pas réalisable chez les petits enfants ou chez
des patients agités. Les artéfacts métalliques générés par les implants semblent moins
importants pour le CBCT qu'avec le scanner conventionnel (56). En revanche une autre étude
s’est intéressée aux artéfacts métalliques secondaires au matériel d’ostéosynthèse sur le
scaphoïde et montre que les artéfacts métalliques sont plus importants dans le CBCT que pour
le scanner hélicoïdal (57).
L’inconvénient essentiel du CBCT est sa faible résolution en contraste. Il n'existe pas de
fenêtre de visualisation à la différence du scanner. On ne peut donc pas analyser les tissus
mous. Par exemple, l’analyse des tumeurs mandibulaires n’est pas à faire sur le Cone Beam
puisqu’une éventuelle extension aux parties molles ne sera pas visible. De même pour
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(CC BY-NC-ND 2.0)
l’analyse des articulations temporo-mandibulaires, le disque n’est pas visualisé au CBCT il
faudra préférer l’IRM. Ces recommandations ont été définies par l’HAS en 2009 (58).
c) Applications
Les domaines d’application du CBCT sont multiples. Initialement commercialisé pour
l’imagerie dento-maxillo-faciale, le Cone Beam est utilisé en radiothérapie ciblée, dans
l’imagerie ORL et ostéoarticulaire.
-
Dans l’imagerie dentaire, le CBCT est utilisé en implantologie car il permet un examen
tridimensionnel afin d’évaluer la qualité de l’os résiduel, d’étudier les structures
anatomiques voisines et de mesurer la distance avec le canal alvéolo-dentaire (59,60). En
orthodontie, le Cone Beam permet une bonne visualisation des lésions péri apicales du
fait de se bonne résolution spatiale (23,24).
-
En radiothérapie, le CBCT est utilisé dans le traitement des cancers prostatiques,
cérébraux et pulmonaires avec de bons résultats (22,61,62).
-
Dans l’imagerie ostéoarticulaire, actuellement quelques études rapportent l’intérêt du
CBCT pour l’analyse des fractures et après arthrographie (63–67).
-
En ORL, le Cone Bean est utilisé dans l’étude de l’oreille moyenne pour déterminer la
position des implants ou dans le cadre d’un bilan préopératoire d’une tympanoplastie
(68,69).
Les utilisations ont été définies par l’HAS en 2009 afin de ne pas multiplier les examens
irradiants et de respecter les principes fondamentaux de justification et d’optimisation de
l’irradiation (58). L’HAS conclue que « les performances techniques et dosimétriques de
l’examen CBCT peuvent permettre de le proposer dans des indications cliniques bien
sélectionnées soit pour le diagnostic de pathologies et pour un bilan préopératoire,
enendodontie, chirurgie buccale et implantaire voire parodontale, quand l’étude des tissus
mous n’est pas requise. A ce jour, des études supplémentaires sont encore nécessaires pour
apprécierl’apport du CBCT dans certaines indications maxillo-faciales, en orthodontie et
ORL » (58).
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5) Détail de la méthode
Vingt-quatre radius distaux ont été scannés avec le CBCT (Newtom 5G) et l’HR-pQCT
(XtremeCT, Scanco Medical AG, Brüttisellen, Switzerland) :13 hommes, 11 femmes, âge
moyen 81,3 années, entre 65-98 ans. Les échantillons d'os humains ont été obtenus à partir de
don de corps au laboratoire d'Anatomie de la faculté de médecine Lyon Est (Fig.1-3).
La problématique a été de définir la zone commune des radius scannés avec deux modalités
différentes et deux résolutions différentes (82 et 75µm). De plus, les radius ont été scannés
dans deux sens différents, ce qui a nécessité une rotation des images.
Figure 1 : Exemple de radius scanné avec l'HR-pQCT: 82µm. Image en niveau de gris (gauche) et segmentée
après évaluation (droite).
Figure 2 : Exemple de radius scanné avec le Newtom 5G: 75µm. Image en niveau de gris (gauche) et segmentée
après évaluation (droite).
75µm
150µm
Figure 3 :Exemple de radius scanné sur le NewTom 5G avec deux résolutions différentes: 75 et 150 µm:
visibilité des travées meilleure avec la résolution à 75µm.
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Nous avons rattaché une courbe de calibration des densités aux examens scannés au CBCT.
Pour se faire nous avons scanné le fantôme de l’HR-pQCT sur les deux machines et mesuré
les densités des zones connues (Fig.4).
100
400
200
A
B
800
C
Figure 4: fantôme de l’HR-pQCT scanné sur l’HR-pQCT(A) et le NewTom 5G(B) et valeur en mgHA/cm3(C).
Nous avons dû réaliser une rotation des images du Newtom de 180° puis changer la résolution
des images initialement à 75µm en les mettant à 82µm. Une fois ces étapes effectuées, nous
avons déterminé larégion commune enréalisant un recalage en 3D (Fig. 5-7).
HR-pQCT
Rotation 180°
CBCT
Rescale
Figure 5 : Recalage 3D, après rotation et changement de résolution des images du CBCT (75→ 82µm).
Recalage par les boites : le violet est la zone commune entre les deux images.
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DE CHARRY
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Figure 6 : Exemple de recalage réussit: les contours correspondent parfaitement.
Figure 7 : Exemple d’un échec de recalage: il existe un décalage des contours avec un angle entre les deux
examens.
Les images scannées au CBCT ont été évaluées avec le logiciel de l’HR-pQCT en modifiant
les paramètres afin d’obtenir la meilleur visualisation des travées et de la corticale possible ;
plusieurs essais ont été effectués sur différents radius (Fig. 8).
A
B
Figure8 : Image native en niveau de gris (A) et image segmentée avec différents paramètres (B).
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DE CHARRY
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6) Résultat : Article
Clinical Cone Beam Computed Tomography compared to High Resolution peripheral
Computed Tomography in the assessment of distal radius bone
C. de Charry2, S. Boutroy1, R. Ellouz1, F. Duboeuf1, R. Chapurlat1, H. Follet1, J.B. Pialat1,2,*
1. INSERM UMR 1033, Université de Lyon, France
2. Department of radiology, Hôpital E. Herriot, Hospice Civil de Lyon, France
*Corresponding author:
Pr Jean-Baptiste Pialat, MD, PhD
Hôpital Edouard Herriot, Pavillon B Radiologie
5, Place d'Arsonval, 69437 Lyon cedex 03
France
Phone : +33 4 72 11 61 80
Fax: +33 4 72 11 61 99
E-mail : [email protected]
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DE CHARRY
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Abstract
Objective: High Resolution peripheral Quantitative Computed Tomography (HR-pQCT) appears to be
the gold standard technique to assess bone microarchitecture in vivo. Yet, this technology is so far only
applicable at peripheral sites, in only few research centers with limited availability. Clinical Cone
Beam Computed Tomography (CBCT) is more widely spread but quantitative assessment of the bone
structure is usually not performed. We aimed to compare the assessment of bone structure with these
two modalities.
Methods: Twenty four distal radius specimens were scanned with CBCT (NewTom 5G, QR, Verona,
Italy) and HR-pQCT (XtremeCT, Scanco Medical AG, Brüttisellen, Switzerland) at a voxel size of 75
(reconstructed) and 82 µm respectively. A rescaling-registration scheme was used to define the
common volume of interest. Cortical and trabecular compartments were separated using a semiautomated double contouring method. Density and microstructure were assessed with the HR-pQCT
software on both modalities images.
Results: Excellent correlations were found between HR-pQCT and CBCT for geometry parameters
(r=0.98-0.99), volumetric density (r=0.91-0.99) and trabecular structure (r=0.94-0.99). Correlations
were lower for cortical microstructure (r=0.80-0.89). However, absolute differences were observed
between modalities for all parameters, with an overestimation of the trabecular structure (trabecular
number: 1.62±0.37 vs. 1.47±0.36 mm-1) and an underestimation of the cortical microstructure (cortical
porosity: 3.3±1.3 vs. 4.4±1.4 %) assessed on CBCT images compared to HR-pQCT images.
Conclusions: Distal radius microarchitecture assessment is feasible with clinical CBCT but less
accurate than with HR-pQCT. Further technical developments should lead to increased acquisition
size and improved image resolution while limiting the patient irradiation.
Keywords: HR-pQCT, CBCT, bone microarchitecture, 3D registration.
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DE CHARRY
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Introduction
Osteoporosis (OP) is a major public health problem, with a high impact on quality of life, significant
physical, psychosocial and financial consequences and increases high the rate of morbidity [1]. The
physiopathology of OP relies on two main phenomenon low bone mass and deterioration of microarchitecture leading to bone fragility and increased bone fractures [2, 3]. The diagnosis of OP is based
on decreased values of areal Bone Mineral Density (aBMD) measured by dual-energy X-ray
absorptiometry (DXA)[1], however several studies demonstrated that bone density is not trustworthy
to predict insufficiency fractures [4–7]. Volumetric exploration allows for specific analysis of the
trabecular and cortical component of the bone with output such as cortical thickness and porosity or
trabecular thickness, separation or trabecular shape (rod or plate) that have been demonstrated as
related to bone strength and fragility fractures [8–10]. These parameters can be studied in vivo with
tolerable spatial resolution by High Resolution peripheral Quantitative Computed Tomography (HRpQCT). It is currently used to follow microarchitectural and density parameters in clinical longitudinal
studies [2, 11–14]. HR-pQCT is a 3D imaging technique assessing distal radius and tibia with an
isotropic voxel size of 82µm and a very low effective radiation dose (about 3µSv). It is based on a
cone beam technology creating multiple two-dimensional projections by a single rotation of the source
and detector to generate 3D volume and surface reconstruction. This technique has been also
developed for clinical application over the last 15 years [15], mainly in the area of maxillofacial
orthopedic dentistry imaging and orthodontics [16, 17] or to guide radiation therapy [18, 19]. This
clinical Cone Beam Computed Tomography (CBCT) has also sub-millimeter spatial resolution and the
development of scanner with horizontal or adjustable geometry with relatively fast acquisition (18-24
seconds) and larger fields of view incited to assess the extent of its clinical scope.
Moreover, even if the CBCT is more irradiant than the HR-pQCT, it is lower than Multidetector
computed tomography (MDCT) radiation dose [20–23]. CBCT can be an alternative tool in the
analysis of the microarchitecture, because even though its resolution is lower than the HR-pQCT, this
scanner is more readily available, faster and allows a larger stack of investigation which makes it
potentially interesting.
33
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
In the field of skeletal imaging, CBCT has been tested to study fractures [24, 25] or to perform CT
arthrography [26], and to date, few studies focused on the interest of clinical CBCT for bone quality
assessment except in dentomaxillar application. Hua et al. studied mandibular bones with DXA and
CBCT and they suggested that fractal analysis and bone area measurement can evaluate bone quality
on CBCT images, but not density measurements [33]. Koh et al. studied the potential use of computed
tomography indices (CTCI) on the CBCT for assessment of the BMD in postmenopausal osteoporotic
women. The conclusion was that CTCI on the CBCT images can be used to assess the osteoporotic
women [34].
The aim of this study was then to evaluate the ability of a clinical CBCT to assess bone quality from
distal radius specimen harvested from cadaveric dissection compared with the dedicated HR-pQCT.
Material and methods
Twenty four distal cadaveric radius, 13 men - 11 women, mean age 81 years ranging from 65 to 98
years were scanned with CBCT and HR-pQCT. These bone samples were obtained from French body
donation to science program (Laboratory of Anatomy, Faculty of Medicine Lyon Est, University of
Lyon, France).
Cone beam CT acquisition
The CBCT was performed with NewTom 5G (QR, Verona, Italy) using the ultra-high resolution
protocol with the following parameters: effective energy of 110 kVp, variable mAs, matrix size of 672
x 672 and field of view (FOV) of 12 x 8 cm center on radius. Approximately 8 cm was acquired
beginning at the distal endplate of the radius. Acquisition time was 28 seconds with an effective dose
of approximately 60 μSv (mean radiation dose (CTDI) = 12.6 mGy).
34
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
HR-pQCT acquisition
We used the clinical protocol of the XtremeCT HR-pQCT scanner (Scanco Medical AG, Brüttisellen,
Switzerland) to scan distal radius with a nominal isotropique resolution of 82 µm [11]. Briefly, an
antero-posterior scout view was used to define the measurement region by manually placing a
reference line at the endplate of each skeletal site. As specified by the manufacturer, the first CT slice
was 9.5mm proximal to the reference line. A stack of 9.02mm (110 CT slices) was obtained using the
following parameters: effective energy of 60 kVp, x-ray tube current of 95 mA, matrix size of 1536 x
1536 and FOV of 126 mm in diameter. Acquisition time was 3 minutes with an effective dose < 5 μSv
(mean radiation dose (CTDI) = 5.5 mGy).
3D image registration
Since the volume of interest (VOI) and the positioning of the distal radius differed between modalities,
a 3D registration algorithm based on maximizing image correlation [27] was used to ensure that
identical VOI were analyzed. Previous to 3D registration, the CBCT grey level images were downsampled along the x, y and z directions by a factor of 1.094 to obtain a resolution of 82µm and rotated
along the xz direction to match the orientation of HR-pQCT images (Fig. 1). The 3D rigid registration
method was applied to register the CBCT images to the HR-pQCT images using a multi-resolution
scheme (10, 4 and 1) and a linear interpolation technique. The overlap corresponding to the largest
common VOI was defined on the transformed CBCT and HR-pQCT images. To avoid errors
associated with interpolating original CBCT images, the mask of the overlap was transformed back
into the frame of CBCT images and re-sampled to a voxel size of 75 µm. All analyses were thereafter
performed on non-transformed images.
Image processing and evaluation
All images were processed with the HR-pQCT manufacturer’s analysis software (μCT Evaluation
v6.5, Scanco Medical AG, Brüttisellen, Switzerland). The HR-pQCT images were segmented semiautomatically using a Gaussian filter and a threshold-based algorithm according to the standard patient
protocol. For the CBCT images, the segmentation was optimized visually from grey level images (Fig.
35
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
1.B). The separation of the cortical and trabecular bone compartment was based on a double
contouring method of the periosteal and endosteal margins.
Geometry (Total Volume, TV in mm3) and volumetric bone mineral density (vBMD in mg HA/cm3)
were evaluated on the total (Tt.TV and Tt.vBMD), cortical (Ct.TV and Ct.vBMD) and trabecular
(Tb.TV and Tb.vBMD) compartments. Trabecular structural parameters: trabecular number (Tb.N,
mm−1), trabecular separation (Tb.Sp, μm), trabecular distribution (Tb.Sp.SD, μm) and trabecular
thickness (Tb.Th, μm) were measured without model assumption [8].
Statistical Analysis
Descriptive statistics were summarized by means and standard deviation. Parameters measured from
CBCT and HR-pQCT images were compared by paired Student t-test and their relationships were
studied by Pearson correlation test. Bland-Altman plots were provided for qualitative estimate of
accuracy. Dotted lines represented the lower and higher limit of agreement, i.e. average difference ±
1.96 standard deviation of the difference. Statistical analyses were performed using JMP 7.0 (SAS
Institute INc., Cary, NC, USA).
Results
3D registration accuracy and geometry
A careful visual check of each 3D registration result was performed by overlying both modalities
images into one color-coded image (Fig. 1). The overlap represented the largest common VOI
corresponding to the clinical HR-pQCT measurement stack. Evaluations were thereafter performed in
the initial frame and resolution of each imaging modalities. For all samples, the total VOI was slightly
lower for CBCT than for HR-pQCT (-1.7%, p≤0.001, Table 1). The differences, ranging from -3 to 121 mm3 were normally distributed, i.e. random and within the limit of agreement defined on the
Bland-Altman plot (Fig. 2). Cortical (Ct.TV) and trabecular (Tb.TV) volume showed high correlations
(r>0.98) and good agreement between scanners, with mean values lower by -3.3% and -1.4%
respectively with CBCT than HR-pQCT.
36
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Volumetric density
A single calibration equation was used for all CBCT scans. This equation was defined after scanning 4
times a phantom containing 5 rods of HA with known densities of 0, 100, 200, 400 and 800 mg
HA/cm3 (phantom HR-pQCT: QRM, Moehrendorf, Germany), on the CBCT device.
Despite mean values differences between CBCT and HR-pQCT measurements (Table 1), significant
correlations were observed between both techniques, ranging from 0.91 to 0.99 (p≤0.001). Ct.vBMD
was systematically lower, whereas total and trabecular vBMD were systematically higher with CBCT
than HR-pQCT (Fig. 2). Differences between the 2 techniques were smaller for higher values of
Ct.vBMD and smaller values of Tt.vBMD and Tb.vBMD, and not randomly distributed for Ct.vBMD.
Moreover, a few values were out of the limit of agreement between the two techniques.
Trabecular structure
Trabecular parameters were well correlated between the two scanners (r>0.94) except for the
trabecular number (Tb.Th, r=0.94). The differences ranged from 9 to 23% (Table 1). Bland-Altman
plots showed an increase in Tb.Sp difference with higher values of the measured parameters (Fig. 3).
Cortical porosity
Percentage of porosity (Ct.Po), volume (Ct.Po.V) and pore diameter (Ct.Po.Dm and Ct.Po.Dm.SD) are
correlated with lower coefficient values than the other parameters (r: 0.80-0.89). There is wide range
of difference from 5% for Ct.Po.Dm.SD to more than 25.2% for Ct.Po (Table 1). Values were
homogeneously dispersed on the Bland-Altman (Fig. 3). These parameters were systematically higher
when measured by HR-pQCT than by CBCT.
Discussion
Micro-computed tomography (μCT) allows an accurate assessment of bone density and structure, but
is limited by its ex vivo condition. Recent advances in non-invasive imaging techniques, such as highresolution-MRI and HR-pQCT, permit in vivo assessment of bone structure [30–32], with limitations
inherent to the techniques. MRI has higher cost, longer acquisition time and cannot assess the bone
37
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
density but architecture only, whereas HR-pQCT is restricted to peripheral skeleton with limited
acquisition size and limited access mostly in the field of clinical research. Development of CBCT in
clinical applications is actually extended by horizontal geometry scanner, out of the field of
dentomaxillar applications.
The present study showed interesting correlations between HR-pQCT and CBCT for structure
parameters. Geometric and trabecular parameters measured with CBCT were close to HR-pQCT,
except for Tb.Th (r=0.94, percentage difference of 22.9%). Cortical porosity and showed lower
correlations and higher discrepancies. This could be related to the resolution difference between the
two scanners. Indeed, HR-pQCT has 82 µm3 voxels size coming from the binning of 4 nominal 41µm2
pixels of the detector whereas the 75 µm3 voxels size claimed by the CBCT images are reconstructed
from a 127 µm2 detectors. This resolution dependency of the trabecular parameters has been reported
with similar results. Comparison between histomorphometry and μCT showed good correlations for
trabecular parameters with Tb.Th as the least accurate [8]. Other studies comparing HR-pQCT and
μCT and showed similarly that Tb.Th was the most altered parameter when resolution decreased [36,
37]. This is related to the calculation method exposed to variation related to the partial voluming. It
can be explained by the different resolutions at the origin of side effect and thus blurring which makes
the analysis of CBCT images less accurate than the HR-pQCT [35].
Before analysis, the first step was to define the common region of interest of both modalities images.
It necessitated a resampling of the CBCT images to fit with the isotropic 82 µm pixel of the HR-pQCT
images, which can also lead to slight computational error [27].
The largest discrepancies were found for densities. Trabecular density obtained with the CBCT was
higher than measured by HR-pQCT contrary to cortical density which was lower. Studies already
reported that the use of intensity values in CBCT images is may not be reliable. Density measurements
in CBCT are variable and depend on the position of the structure to be scanned. It was already shown
by Nackaerts, he showed a large fluctuations in intensity values when removing a repositioning a
38
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
phantom [38]. They concluded that densities values are influenced by device, imaging parameters and
positioning. Filtration and monochromatic aspect of the beam is differs between the two scanners and
lead to different attenuations. The inaccuracy of intensity values can be explained by the beam
hardening phenomenon, which causes artifacts on the reconstructed images, spreading part of the
cortical attenuation within the trabecular compartment. HR-pQCT is specifically dedicated to distal
limb analysis, with specific casts to maintain distal radius and tibia, contrary to CBCT which have a
larger table on which the specimens are more likely to not be exactly centered. We had determined a
straight linear calibration by scanning the same calibration phantom on the two machines to be as
precise as possible. So we must remain cautious in the interpretation and comparisons of the densities.
The radiation dose delivered by the HR-pQCT was twice lower than by the CBCT. The latter is more
irradiant but allows exploring a wide portion of the bone (8 cm) whereas HR-pQCT allows only an
analysis of 9.02mm. This could benefit to biomechanical tests using of micro-finite element (µFEA).
Bone stiffness in compression, torsion and bending could be evaluated on a bigger area. Boyd and al.
demonstrated that the size of the studied section modestly affected the μFEA when tested in
compression [39], but for torsion and bending forces, a larger acquisition of the distal bone enforces
the quality of the results. More, a large exploration in the Z axis could also assess very distal and more
proximal radius in the same acquisition. These two portions of the bone have been showed having
different information.
The main limitation of this study is the variable mAs that were used to scan the specimens with the
CBCT. This machine dedicated to medical application includes in the acquisition protocol an
adaptative mAS for dose limitation that could impacted the results, and could be part of the
explanation for density variations. Another limitation of this study was the choice of the parameters
for the evaluation of the CBCT images with an analysis tool developed for HR-pQCT images.
Parameters as sigma, cortical threshold were tested with various values on 3 specimens and adapted
for CBCT analysis based on visual comparison between images from CBCT and HR-pQCT.
Cadaveric study is optimal for image comparison, because there is no risk of motion artifacts.
Cautious image quality evaluation required if in vivo analysis is conducted. The influence of motion
39
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
artifacts on CBCT thus was not assessed. Therefore, CBCT is not a machine dedicated to the analysis
of the microarchitecture, so if we want to intend to perform a reliable analysis of the microarchitecture
with CBCT, it is necessary to improve the filtering of the beam, to develop a calibration protocol for
densities, to adapt the acquisition protocol for mAs uniformity and to manufacture casts for better
reproducibility of the positioning and to reduce the risk of motion during the acquisition.
In conclusion, while structure analysis of trabecular bone has been extensively studied and validated
with MRI and HR-pQCT, experience with CBCT systems is still limited. However, this preliminary
study showed the feasibility of trabecular structure analysis at the radius with CBCT, even if results
are less accurate than with HR-pQCT. CBCT might allow an analysis of a larger area in a limited
clinical time.
40
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(CC BY-NC-ND 2.0)
Table legend
Table 1: Mean values and correlations between geometry, density and micro-structural parameters
(mean±SD) assessed by CBCT and HR-pQCT
Figure legend
Fig.1: A. Process used to define the common region between CBCT and HR-pQCT images.
B. Grayscale and segmentation image of the distal radius for HR-pQCT (a.) and CBCT (b.) images.
Fig. 2 Bland-Altman plots between CBCT and HR-pQCT of geometry and density parameters. Dotted
lines represented the limit of agreement (average difference ± 1.96 SD).
Fig. 3 Bland-Altman plot between CBCT and HR-pQCT of trabecular and cortical structure. Dotted
lines represented the limit of agreement (average difference ± 1.96 SD).
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(CC BY-NC-ND 2.0)
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Fig.1: A. Process used to define the common region between CBCT and HR-pQCT images.
B. Grayscale and segmentation image of the distal radius for HR-pQCT (a.) and CBCT (b.) images.
HR-pQCT
Rescale
82µm
Rotation
82µm
CBCT
75µm
82µm
A.
a.
b.
B.
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(CC BY-NC-ND 2.0)
Table 1: Mean values and correlations between geometry, density and micro-structural parameters
(mean±SD) assessed by CBCT and HR-pQCT
CBCT
(mean±SD)
HR-pQCT
(mean±SD)
Mean
Difference (%,
vs. HR-pQCT)
Correlation
(r)
Geometry
Tt.TV (mm3)
Ct.TV (mm3)
Tb.TV (mm3)
3187 ± 831
508 ± 140
2680 ± 767
3243 ± 845
524 ± 139
2719 ± 781
-1.7 **
-3.3 *
-1.4 **
0.99 **
0.98 **
0.99 **
Density
Tt.vBMD (mg/cm3)
Ct.vBMD (mg/cm3)
Tb.vBMD (mg/cm3)
319 ± 82
738 ± 110
234 ± 62
241 ± 77
836 ± 83
158 ± 54
35.3 **
-12.0 **
55.4 **
0.99 **
0.91 **
0.98 **
Trabecular structure
Tb.N (mm-1)
Tb.Th (µm)
Tb.Sp (µm)
Tb.Sp.SD (µm)
1.62 ± 0.37
254 ± 20
637 ± 272
312 ± 188
1.47 ± 0.36
207 ± 14
719 ± 291
339 ± 189
10.9 **
22.9 **
-11.7 **
-8.9 *
0.99 **
0.94 **
0.99 **
0.98 **
Cortical structure
Ct.Po (%)
3.3 ± 1.3
3
Ct.Po.V (mm )
15.4 ± 7.4
Ct.Po.Dm (µm)
204 ± 24
Ct.Po.Dm.SD (µm)
98 ± 18
* p<0.05, ** p≤0.001
4.4 ± 1.4
19.5 ± 9.2
215 ± 26
105 ± 25
-25.2 **
-18.9 **
-4.6 **
-5.3 *
0.80 **
0.89 **
0.88 **
0.85 **
46
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Fig. 2 Bland-Altman plots between CBCT and HR-pQCT of geometry and density parameters. Dotted
lines represented the limit of agreement (average difference ± 1.96 SD).
Tt.TV
120
20
-80
500
1500
2500
3500
4500
Mean (mm3)
difference (mm3 )
difference (mm3)
Tb.TV
160
110
60
10
-40
1500
2500
3500
Mean
4500
(mm3
5500
)
difference (mm3 )
Ct.TV
90
40
-10
-60
200
400
Mean
600
(mm3
800
)
47
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Fig. 3 Bland-Altman plot between CBCT and HR-pQCT of trabecular and cortical structure. Dotted
lines represented the limit of agreement (average difference ± 1.96 SD).
48
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
7) Discussion
Cette étude a montré que le scanner Cone Beam pouvait être une modalité d’imagerie
intéressante dans l’évaluation de la microarchitecture osseuse. En effet, même si les valeurs
absolues entre le CBCT et l’HR-pQCT diffèrent, les corrélations sont bonnes.
On rappelle que le CBCT a une très bonne résolution spatiale mais que le champ de vue est
réduit. Ce qui limite les indications de cette imagerie à une zone ciblée. Le CBCT a su trouver
sa place dans l’imagerie dento-maxillo-faciale avec de très bons résultats et une irradiation
limitée (23,24,59,60). Actuellement le CBCT a une place non négligeable dans l’imagerie
dentaire mais reste peu développé dans les autres explorations. Toutefois, ses indications
tendent à s’élargir avec plusieurs études qui décrivent son intérêt dans l’imagerie musculosquelettique et ORL (63,65–67,70).
Alors que de multiples études ont comparé les capacités de l’IRM à haute résolution et du
µCT dans l’évaluation de la microarchitecture osseuse, aucune étude n'a encore évalué la
contribution du CBCT dans l'analyse de la microarchitecture (42,50). Ces études ont montré
que l'avancement récent des techniques d'imagerie non invasives à haute résolution (IRM et
HR-pQCT), permettaient une évaluation fiable de la structure osseuse (14–16).
Quelques d'études ont évalué la contribution du CBCT dans l’analyse de l'ostéoporose mais
elles ne s’intéressaient pas aux données géométriques (71,72). Hua et al. a étudié la surface et
la densité osseuse mandibulaire en comparant la DXA et le CBCT. Son étude suggère que la
qualité de l'os : l'analyse fractale et la mesure de la surface osseuse, peut être évaluée de façon
fiable sur les images du CBCT. En revanche, la mesure de la densité ne semble pas être valide
(71). Koh et al. a scanné sur le CBTC, les mandibules de femmes ménopausées et
ostéoporotiques. Il a comparé les données de la DXA avec plusieurs mesures sur la
mandibule. La conclusion de son étude était que les index calculés sur les images du CBCT
peuvent être utilisés pour évaluer l’ostéoporose (72).
Notre étude illustre le fait que, bien que le CBCT ne soit pas un scanner dédié à l’étude de la
microarchitecture, il peut être un examen intéressant dans l'analyse de la structure osseuse,
sous réserve de quelques limites.
Notre étude a montré des corrélations significatives entre l’HR-pQCT et le CBCT pour tous
les paramètres. Le recalage en 3D a permis une analyse des mêmes zones; la petite différence
de volume de 1,7%, vient probablement du changement de résolution et du processus de
rééchelonnement (passage de 75 à 82µm et inversement).
49
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Les paramètres trabéculaires mesurés avec le CBCT étaient proches de ceux de l’HR-pQCT,
alors que pour les paramètres de densité et de porosité corticale des différences plus
importantes ont été trouvées.
Parmi les paramètres trabéculaires, on retrouve une corrélation élevée entre les deux
modalités d’examens pour le nombre (Tb.N) et la séparation des travées (Tb.Sp). En revanche
des différences ont été observées pour l’épaisseur des travées (Tb.Th). Le CBCT surestime de
façon systématique ce paramètre. On peut expliquer cette surestimation par la différence de
résolution entre les deux examens. Le CBCT n’a pas une résolution nominale de 75µm mais
un peu plus élevée, à l'origine de flou qui rend l'analyse des images de CBCT moins précise
que l’HR-pQCT.
Une importante différence entre les deux modalités d’imagerie a été constatée dans la mesure
de la densité. Nous avons remarqué que la densité trabéculaire obtenue avec le CBCT était
plus élevée que celle mesurée par l’HR-pQCT mais que la densité corticale était plus faible.
Nous savions que l'utilisation des valeurs de densité dans l’imagerie Cone Beam n'est pas
fiable. Les mesures de densité en CBCT sont variables et dépendent de la position de la
structure à analyser. Il a déjà été démontré par Nackaerts une grande fluctuation des valeurs
d'intensité en fonction de la position du fantôme (73). Les valeurs de densités sont influencées
par la filtration, la collimation des rayons et le positionnement de la structure à scanner.
L'imprécision des valeurs d'intensité peut être expliquée par le phénomène de durcissement du
faisceau, qui entraîne des artefacts sur les images reconstruites. Pour essayer de s’affranchir
de cette variabilité, nous avons scanné un fantôme sur les deux machines et nous avons
déterminé une droite de calibration linéaire. Toutefois, la reproductibilité des résultats est
limitée. En effet, le Newton n'est pas un scanner dédié à l'étude de la microarchitecture et
nous n'avons pas encore de protocole précis, standardisé pour réaliser des examens
reproductibles. Contrairement au Scanco, qui a un protocole très précis pour le
positionnement du radius (dans une attelle) et pour le placement des boites d’acquisition,
précisément pour surmonter ces variations et permettre un seuillage de densité.
Notre étude a montré que le NewTom est deux fois plus irradiant que l’HR-pQCT. Mais il
explore un plus grand champ de vue avec une acquisition possible sur plusieurs centimètres
tandis que l’HR-pQCT ne permet qu'une analyse sur 9,02mm. Il pourrait être intéressant
d’analyser la résistance osseuse en compression, en torsion, en flexion et en cisaillement avec
la méthode de la FEA sur une plus grande zone, ce qui permettrait une meilleure
compréhension de la résistance osseuse.
50
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
Un autre avantage de la technique du CBCT est sa courte durée d'acquisition qui prend une
vingtaine de secondes contrairement à l'HR-pQCT qui dure 3 minutes. Le raccourcissement
du temps d'acquisition pourrait diminuer les artéfacts de mouvement.
Une limite de cette étude réside dans le choix des paramètres d'évaluation avec la
modification du protocole standard. Nous avons réalisé de multiples essais d’évaluation en
modifiant les paramètres pour arriver au meilleur résultat visuelle possible. Les paramètres
d'évaluations ont donc été optimisés mais leurs choix restent subjectifs.
Comme nous l’avons déjà évoqué, le CBCT n'est pas un scanner dédié à l'analyse de la
microarchitecture. Donc si l’on veut réaliser des analyses fiables et reproductibles, il est
nécessaire d'améliorer l'étalonnage en densité avec une calibration de la densité et de mettre
au point un protocole de réalisation du scanner qui soit reproductible (position du radius,
position des coupes).
En conclusion, alors que l'analyse de la structure de l'os trabéculaire et cortical a été largement
étudiée et validée avec l'IRM et l’HR-pQCT, l’expérience avec le Cone Beam reste encore
limitée. Cette étude préliminaire a montré la faisabilité de la méthode dans l'analyse de la
structure trabéculaire du radius. Même si les résultats sont moins précis qu'avec HR-pQCT, le
CBCT pourrait permettre l'analyse d'une grande surface en un temps limité.
51
DE CHARRY
(CC BY-NC-ND 2.0)
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Charlotte de Charry: Intérêt du scanner Cone Beam dans l'évaluation de la
microarchitecture osseuse comparativement au scanner périphérique à haute
résolution.
Nbr f. ill.tab.
Th. Méd : Lyon 2014 n°147
Objectif
Le but de cette étude est d'évaluer les performances du scanner Cone Beam (CBCT) par
rapport au scanner périphérique de haute résolution (HR-pQCT) dans l’analyse de la
microarchitecture osseuse du radius distal.
Méthodes
Vingt-quatre poignets distaux ont été analysés avec le CBCT (NewTom 5G, QR, Vérone,
Italie) et l’HR-pQCT (Xtreme CT, Scanco Medical AG, Brüttisellen, Suisse) avec une taille
de pixel de respectivement de 75 (taille reconstruit) et 82 µm. Un recalage tridimensionnel a
été utilisé pour déterminer la zone commune entre les deux radius en prenant comme
référence la zone traditionnellement analysée par l’HR-pQCT. Les paramètres de
microarchitecture ont été calculés en utilisant le programme d'évaluation standard de l’HRpQCT. Les paramètres de géométrie, de microarchitecture et de densité ont été évalués par
des tests de corrélation linéaire et des tests de Bland-Altman.
Résultats
D’excellente corrélations ont été trouvées entre l’ensemble des paramètres de l’HR-pQCT et
du CBCT pour les paramètres de géométries (r=0.98-0.99), de densité (r=0.91-0.99) et de
structure trabéculaire (r=0.94-0.99). Les volumes totaux (Tt.TV, mm3) étudiés étaient presque
identiques entre les deux examens (différence moyenne = 1,75%), attestant de la qualité du
recalage 3D. Les corrélations était plus basse pour la microarchitecture corticale (r=0.800.89). Pourtant, des différences en valeurs absolues étaient observé entre les deux modalités
d’imageries pour tous les paramètres, avec une surestimation de la structure trabéculaire
(trabecular number: 1.62±0.37 vs. 1.47±0.36 mm-1) et de sous-estimation pour les paramètres
de microarchitecture corticaux (cortical porosity: 3.3±1.3 vs. 4.4±1.4 %) évalué sur les images
de CBCT comparé aux images d’HR-pQCT.
Conclusions
L'analyse de la microarchitecture du radius distal est réalisable avec le CBCT avec moins de
précision que l’HR-pQCT. Toutefois la plus grande accessibilité de cette technologie et la
plus grande taille d’acquisition pourraient permettre de réaliser des essais mécaniques sur l'os
pour une zone plus importante.
MOTS CLES:HR-pQCT, CBCT, micro-architecture, registration 3D
JURY:
Président : Monsieur le Professeur Jean Baptiste Pialat
Membres : Monsieur le Professeur Roland Chapurlat
Monsieur le Professeur Frédéric Rongieras
Monsieur le Docteur Thierry Vitry
DATE DE SOUTENANCE : le 24 septembre 2014
Adresse de l’auteur : 136 avenue Général Frère, 69008 Lyon
Mail: [email protected]
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