DEUG II : Cours de Chimie Organique (Prof. M. W. Hosseini) O Définitions et conventions : Liaison : mise en commun de 2 éléctrons ( ..) Ordre de grandeur de longueur d'une Déplacement de deux électrons liaison : Å = 10 Déplacement d'un électron Å = Angström) Transformation non réversible nm = nanomètre (1 nm = 10 Equilibre (processus réversible) -10 m -9 m) Ordre de grandeur de l' énergie d'une liaison : 100 Kcal/mol ou 100x4.18 Mésomérie (délocallisation d'électrons) Kj/mol - Nucléophile = Nu : centre riche en électrons (anionique ou neutre) : réaction avec un centre pauvre en électrons (électrophile) + Electrophile = E : centre pauvre en électrons (cationic ou neutre) : réaction avec un centre riche en électrons (nucléophile) Acide/Base : Brönsted-Lowry : Acide = donneur de H + Base = accepteur de H + Lewis : Acide = possède une lacune électronique (pauvre en électron) Base = possède un doublet (riche en électron) Remarque I : un nucléophile est souvent également une base. Cependant, en modulant l'entourage du centre riche en électrons (en créant de l'encombrement stérique) on peut obtenir un centre fortement basique mais faiblement nucléophile. Remarque II : le proton (H +) est un acide de Lewis par excellence, il possède une orbitale s vide. Effets Inductifs et Mésomères : Inductif : lié à la polarisation de liaison (moment dipôlaire : entité vectorielle donc directionnelle résultant de la différence d'électronégativité entre deux atomes formant la liaison), portée faible. Mésomère : lié à la conjuguaison (recouvrement latérale d'orbitales p), effet à longue portée, en terme d'énergie plus forte que l'effet inductif. Solvant* : liquide (gamme de température) non réactif (doit être compatible avec la réaction envisagée) capable de dissoudre (solvater) un composé (soluté). Il est caractérisé par sa constante diélectrique (ε), sa température d'ébulition : Téb(passage à l'état gaz) et congélation (solidification), sa viscosité ainsi que par son mode d'interaction avec le soluté : Solvants : protique ou aprotique. Solvant aprotique (ne possède pas d'hydrogènes polarisés ou "acide"), peut être faiblement (ε faible) ou fortement polaire (ε élevée): incapable de donner de liaisons Hydrogène. Exemples: alkanes (peu polaires), Dimethylsulfoxide (DMSO), N,N-diméthyleformamide (DMF), éthers tous polaires. Solvant protique (protonique, possède au moins un hydrogène polarisé ou "acide"), habituellement est polaire (ε élevée) : capable de former des liaisons hydrogène. Exemples : H2O, R-OH. * Compléter la liste. DEUG II Chimie Organique I Résumé par fonction I) Les ALKANES : RH : Fonction peu réactive, souvent utilisé comme solvant, inflamable *Hallogénation : Substitution Radicalaire(SR) : Souvent photochimique hν R-H + X 2 R-X Dérivé halogéné *Stabilité du radical : R . (3>2>1) *Position allylique (conjugaison) ! II) Les ALCENES : C=C : Fonction riche en électron et réactive *Addition : σ C π + A-B C CA σ CB ! C ! Addition Cis ou Trans Stéréochimie -Hydrogénation (H-H) σ C π C + H2 Catalyseur C σ H Addition Cis (catalyseur) Stéréochimie, chiralité H -Hydrohalogénation (H-X) σ C π C + H+ CH σ C + X- CH Carbocation intermédiaire σ CX Dérivé halogéné Réaction en deux étapes, passage par un carbocation * Stabilité de carbocation : C + : 3>2>1 *Réaction non-stéréospécifique *Réaction régiospécifique (Markownikov) Effet Karasch (présence de peroxide) : Passage par un radical régioséléctivité inversée car stabilité pour un radical est : 3>2>1 et l'attaque se fait par Br ! . . -Hydratation (H-OH) σ C π ! C H+ CH σ C + H 2O Catalyse acide Carbocation intermédiaire CH σ C -H + CH σ COH Alcool O2 H Réaction catalysée par proton, en deux étapes, passage par un carbocation * Stabilité de carbocation : C + : 3>2>1 (Réaction régiospécifique : Markownikov) II -Halogénation (X-X) X σ C C π + X-X C σ + X- C C X σ C X Dérivé dihalogéné Halonium intermédiaire Réaction en deux étapes, passage par un halonoium * Attaque du côté opposé (Trans addition), deux possibilités *Réaction stéréospécifique : si alcène substitué (prochiral) : chiralité (stéréochimie) ! -Oxidation H Peracide (RC(O)OOH) 1) H - (Hydrure) 2) H + (H 2O) O π + R C σ C OH σ C C OOH Peracide C σ Alcool C O H2O OH Epoxide C σ C OH Diol (glycol) Epoxide: cycle à 3 atomes tendu et réactif * Attaque de H - ou H 2O du côté opposé (Trans addition), deux possibilités *Réaction stéréospécifique : si alcène substitué (prochiral) : chiralité (stéréochimie) ! KMnO 4 dillué σ C π C + KMnO 4 Permanganate de Pottasium C OH σ C OH Diol (glycol) ! Cis-Addition *Réaction stéréospécifique : si alcène substitué (prochiral) : chiralité (stéréochimie) III K 2Cr20 7 ou KMnO 4 concentré σ R1 C R3 π R2 R1 R3 K2Cr 20 7 + C R4 C O + O C R2 Bichromate de Pottasium R4 Deux dérivés carbonylés Si Ri (i = 1-4) différent de H : deux cétones Si l'un des quatre substituants Ri = H : formation d'un aldehyde qui est oxidé en acide ! III) Les ALCYNES : C=C : Fonction riche en électrons et réactive *Addition -Hydrogénation (H-H) σ C π C σ CH π CH2 CH2 σ CX π CX2 + H2 CH + X2 CX σ -Halogénation σ C C π Alcyne CX2 σ Alkane Alcène -Hydrohalogénation (H-X) σ C π σ CX π + H-X C CH CH2 CX2 σ Régiosélectivité : Produit Markownikov ! -Hydratation (H-OH) H+ σ C π C + H-OH CH σ COH π CH2 σ CO cétone Enol Régiosélectivité : Produit Markownikov : passage par l'énol le plus stable ! -Métallation (BM) σ C π CH + B -, M + ! H + σ C C π Alcyne métallé M Alcyne métallé = Nucléophile puissant ("équivalent d'un C -") Remarques : Voir également : -CYCLOALKANES, CYCLOALCENES, Petits cycles (très réactifs) IV) Les DERIVES HALOGENES : C-X : Centre électrophile donc Fonction réactive ! IV Réactions de Substitution Nuclépphile (SN 1 : monomoléculaire; SN 2 Bimoléculaire) SN 1 : passage par un intermédiaire carbocationique (état plan), comme l'attaque peut se faire sur les deux faces, si un centre chiral est présent alors il y aura racémisation . SN 2 : Passage par un complexe activé (état de transition), l'attaque se fait du côté opposé au nucléofuge (groupe partant : halogénure), si centre chiral est présent alors il y aura une inversion de configuration. Réactions d' Elimination (E1 : monomoléculaire; E 2 Bimoléculaire) E 1 : passage par un intermédiaire cationique (état plan), l'attaque par la base (pour arracher un proton) peut se faire sur les deux faces. E 2 : Passage par un complexe activé (état de transition), le proton à éliminer et le nucléofuge doivent être antipériplanaire. Réactions de Substitution Nuclépphile ( SN) et Réactions d'Elémination ( E) peuvent être en compétition . Attention à la nature nucléophile et / ou basique , attention à la nature du solvant utilisé (solvants protiques ou aprotiques ) H Attaque par les bases (fortes) Réaction d' élimination Centre électrophile δ C C β α Liaison polarisée X Nucléofuge δ Attaque par les Nucléophiles Réaction de Substitution V) Les ORGANOMAGNESIENS : R-MgX : R presente un caractère fortement nucléophile (il peut être assimilé à un carbanion R -) :Centre nucléophile très réactif R Formation: X + Mg 0 R MgX Préparation à partir d'un dérivé halogéné et du magnésium métallique (degrès d'oxidation zéro : Mg 0). Dans le dérivé organomagnésien (RMgX), le magnésium est au degrès d'oxidation +2 (Mg II) (oxidation), par conséquant les deux charges négatives sont apportées par X - et R -. Réaction : R MgX + Electrophile R Electrophile R présente un caractère fortement riche en électron (formellement il agit comme un carbanion R -), de ce fait il présente à la fois un caractère fortement basique et nucléophile . Par conséquent, il peut agir soit en tant que nucléophile dans des réactions de substitution ( SN) soit en tant que base dans des réactions d'élimination ( E). V VI) Les ALCOOLS : R-OH : Centre acide, basique et nucléophile : Fonction relativement réactive Centre électrophile δ Liaison polarisée RC α O H Caractère acide δ H3C OH Alcool nullaire RCH2 OH Alcool primaire R1R2 CH OH Alcool secondaire R1R2 R3 C OH Alcool tertiaire Caractère basique et faiblement nucléophile Réactivité : OH + B R *Acidité : Alcool Acide R Base O Alcoolate Basique + BH Acide Le même type de réactivité est envisageable pour les thiols (R-SH). Cependant, les thiols sont plus acides et les thiolates (R-S -) plus nucléophiles OH + AH R *Basicité: Alccol Base Acide R OH2 + A Alcool protoné Base Centre nucléofuge Attention : basicité et nucléophilie (encombrement : alcool tertiaire est basique mais faiblement nucléophile) ! R O R OH2 + + Electrophile *Réactivité : Nucléophile milieu basique milieu acide Un alcool est faiblement acide, en présence d'une base relativement forte il se déprotone (formation d'alcoolate RO -). L'alcoolate est relativement fortement basique (pK a entre 16-18 (dépendant de la nature (primaire, secondaire ou tertiaire de l'alcool)) et donc également nucléophile. Un alcool est faiblement basique, en présence d'un acide relativement fort il se protone (formation d'alcoolate RO -). L'alcoolate est relativement basique (pK a entre 16-18 (dépendant de la nature (primaire, secondaire ou tertiaire de l'alcool)) et donc également nucléophile. R O Electrophile R Nucléophile + H 2O - ! Un alcoolate RO ne peut pas exister en milieu acide car il se sera protoné et donc sous forme d'alcool. + Un alcool protoné ROH 2 déprotoné et donc sous forme d'alcool. OH d'un alcool n'est pas un bon nucléofuge RO - présente un caractère fortement basique, de ce fait il présente à la fois un caractère basique et nucléophile . Par conséquent, il peut agir soit en tant que nucléophile dans des réactions de substitution (SN) soit en tant que base dans des réactions d'élimination ( E). R-OH 2+ H 2O est un bon nucléofuge ) Attention à la stéréochimie de la réaction de deshydratation des alcools en milieu acide (régle de Zaitsev). * Oxidation : Les alcools nullaires, primaires et secondaires peuvent être oxidés en carbonylés (aldéhydes, cétones, acides carboxylique). dérivés VII) Les AMINES : R 1R2 R3N : Centre très légérement acide (R1 = H), basique et nucléophile : Fonction réactive Amine nullaire NH 3 Géométrie R1 Liaison polérisée Amine primaire tétraèdrique RNH 2 δ N Amine secondaire R 1R2NH Centre Nucléophile H Caractère acide R 1R2R 3N Amine tertiaire δ R2 R 1R2R 3R 4N Ammonium quaternaire Caractère basique et accépteur de liaison H R 1R2NH + B *Acidité : Amine Acide + BH R 2R2N Base forte Amidure très Basique Acide Attention : basicité et nucléophilie (encombrement :amine tertiaire (ex : Et3N) est basique mais faiblement nucléophile) ! R 1R2R 3N + AH *Basicité: Amine Base R 1R2R 3NH + A Acide VI Amine protonée Base Cation Ammonium Une amine est très faiblement acide, en présence d'une base très forte (R-Li (organolithien ), R-MgX (organomagnésien ) il se déprotone (formation d' amidure N ). L'amidure est très fortement basique (la basicité dépendant de la nature (primaire, secondaire ou tertiaire) de l'amine)) et donc également nucléophile . Une amine est basique (pKa entre 9-12 (dépendant de la nature (primaire, secondaire ou tertiaire) de l'amine), en présence d'un acide il se protone (formation d' ammonium ). *Réactivité : H3N + R H 3N -Alkylation : X H 3N R + H3N RNH3 + R H 2N Attaque nucléophile R + NH 4 + X Equilibre acido-basique Attaque nucléophile R 2NH2 + X X R 2NH2 + H3N ! R +X R 2NH2 + NH 4 + X Equilibre acido-basique La réaction d'alkylation des amines n'est pas sélective. Souvent plusieurs produits sont formés. O O Attaque nucléophile H3N + R Cl H 3N O -Acylation : C R + Cl O Equilibre acido-basique H 3N ! C C Acide R + Cl + H3N Base H 2N C Base R + NH 4 + Cl Acide La réaction d'une amine avec un chlorure d'acide conduit à la formation d'une jonction amide ( liaison peptidique ). La fonction amide est planaire à cause de la conjuguaison du doublet de l'azote sur la fonction carbonyle (C=O) . Possibilité d' isomérie cis/trans . VII VII) Les Aldéhydes et Cétones : R 1R 2C=O (Fonction carbonyle) : Centre électrophile, basique et acide (si H présent en α) : Fonction réactive O O La double liaison Liaison polarisée Caractère basique δ C (π) donne des C R1 R2 R1 H O Géométrie réactions d'addition Double liaison π σ π Cétone Aldéhyde trigonale plane (type alcène) δ α C caractère acide La groupe carbonyle (C=O) de géométrie Centre Electrophile trigonale plane est l'une des fonctions les H plus importantes de la chimie organique. A cause de la différence d'électronégativité O O O entre le carbone et l'oxygène la laison C-O C + C C + BH est fortement polarisée. Ainsi le carbone B *Acidité : Acide présente un caractère fortement Base forte H électrophile . Enolate Carbonyle Basique Acide L'anion énolate, formé en présence d'une Attention : basicité et nucléophilie (encombrement base forte lorsqu'un hydrogène est présent ! :énolate secondaire est plus basique que nucléophile) en α de C=O (équilibre acido-basique), est un centre nucléophile ambident (densité de H H charge à la fois sur le carbone et sur O O O l'oxygène (par mésomérie ). Il peut donner C +A C + AH C *Basicité: des réactions de C-alkylation (souvent) ou Acide Base de O-alkylation . Carbonyle Acide Base La protonation de C=O rend le carbone très électrophile (déficient en électrons). O C Equilibre céto-énolique: OH C L'équilibre céto-énolique est une tautomérie et non une mésomérie car un atome (H) change de place. C'est un équilibre H Cétone (aldéhyde) O C *Catalyse basique +B Enol O C O C H Base forte Carbonyle Acide ! O C *Catalyse acide H Enolate Basique H H Carbonyle Basique *Réactivité : -Hydrogénation: R1 O C R2 Carbonyle ! Acide H Catalyseur [Ni] H2 + BH Acide O C R1 R2 H Alcool Enol H O C O C + AH Acide OH C +B A Base H OH C + AH Enol La présence de la double liaison π conduit, comme pour les alcènes, à une réaction d'addition d'hydrogène ( hydrogénation ). Le produit de la réaction est un alcool. Si on part d'une cétone, on obtient un alcool secondaire tandis que si on part d'un aldéhyde il se forme un alcool primaire (R2 = H) La double liaison C=O est nettement moins réactive dans une réaction d'hydrogénation que la double liaison C=C. Par conséquent il est possible d' hydrogéner sélectivement une double liaison C=C en présence d'une double liaison C=O. -Addition ionique : δ A δ δ B O VIII δ A A B O B O - * Addition d'hydrure (MH) : "H ") En présence d'un réactif présentant un centre électrophile et un centre nucléophile, la fonction C=O, fortement polarisée, subit une réaction d' addition (analogie avec les alcènes C=C ). Un organolithien (R-Li : Li I), un O O O H H organomagnésien (R-Mg-X : MgII) ou un H2O Hydrure Alcoolate Alcool cuprate (R-Cu-R : Cu II) sont des donneurs de lithium de Lithium de "carbanion " R -. En réalité leurs structures peuvent être compliquées. Le même type de réaction peut avoir lieu avec ! l'hydrure de lithium et de l'aluminium (LiAlH 4). Cependant pour raisonner on peut les assimiler à des R nucléophiles et basiques . * Addition d'organométallique (RM) : "R ") Alors que les R-Li sont très basiques et Li H δ δ nucléophiles, les R-Mg-X et R-Cu-R sont Li O O O R R H fortement nucléophiles et basiques. H2O Alcoolate Alcool Organolithien Le formaldéhyde (H 2C=O) donne par de Lithium l'attaque d'un organométallique un alcool La réaction d'addition ionique peut se faire en milieu acide primaire . Les aldéhydes donnent des alcools secondaires tandis que les cétones conduisent aux alcools tertiaires . H H H O O O Y ,H + Y O La protonation de C=O rend le carbone Acide Y très électrophile (déficient en électrons). * Addition de cyanure d'hydrogène (acide cyanhydrique) H-CN: H H H O O O CN , H + NC O La réaction d' hydratation de la δ Li δ H Li H Cyanhydrine CN Acide Base * Addition d'eau H 2O (hydratation) : H H H O + O O H H Nucléophile Electrophile * Addition d'alcool R- OH : O O O H Hydrate de carbonyle fonction carbonyle est réversible (équilibre chimique). Sauf des cas particuliers ( Formol (CH 2OH 2) = forme hydratée du formaldéhyde (méthanal : H 2C=OH)), l'équilibre est largement déplacé vers la forme carbonyle (C=O) . + La réaction catalysée par H d'addition d'alcool sur le C=O est également réversible . Alors que les hémiacétals ne sont pas stables (équilibre déplacé vers la forme C=O), les acétals , en particulier les acétals cycliques , sont plus stables . + *Catalyse acide (H ): O H +H R R HO O O HO O H -H R HO H Base O Hémiacétal +H R R O R O O -H Acétal R H R O R O H H R O C O H O Réactivité des énolates: fonctionnalisation en α de C=O O C O C +B L'hydrogène en α de C=O est faiblement acide (pKa 20-25). Pour arracher ce proton il faut une base relativement forte (amidure : R 1R 2N ). L'énolate est basique et nucléophile . Il réagit avec des centres acides et électrophiles . O C H Base forte Carbonyle Acide IX Enolate Basique *Alkylation: O C O C δ + R δ O C Alkylation X Nucléofuge Enolate nucléophile ! R Electrophile Si plusieurs hydrogènes sont présents en α de C=O, la réaction se poursuit ( polyalkylation ) *Aldolisation: réaction entre fonctions carbonylez O C R R δ O + Cδ O C R O C H2O R O C O Enolate nucléophile OH R = H : Aldolate R ° H : Cétolate Basique R = H : Aldol R ° H : Cétol La réaction d' aldolisation peut avoir lieu entre deux fonctions C=O identiques ou différentes (aldolisation croisée ). En générale on obtient un mélange de produits *Halogénation: O C R R O C + X X R O C Pour la réaction haloforme , le carbanion CX 3- est stabilisé par les trois halogènes attracteurs de la densité électronique. Si X = Cl, il y a formation de chloroforme (CHCl 3). +X X Enolate nucléophile -Réaction haloforme: O C R OHCH 3 O C R OH + X 3C OH+ X O C R X R X X X CH2 X O C O + C HO X + X 2C +X CH2 X O C R O C R O C HO O C R OH- H2O R OH- + CHX 3 R CHX + X CHX2 +X X X Les Arènes Réactions de substitution (S AE): Energie A -HB Hδ δ A B A H Ea' 2 Ea 1 Ea 2 Substitution A H H AdditionB B Réactif polaire Intermédiaire A H + A-B A B A Etape 2 Etape 1 Coordonnées de la réaction Remarque : la réaction d'addition est défavorisée car le produit d'addition n'est plus aromatique (perte d'une double liaison). L'énergie de résonance est ainsi perdue. Cette réaction est sous contrôle cinétique car Ea2 <<Ea'2 (la deuxième étape élimination (élimination de H +) conduisant ! à l'aromatisation) est plus rapide que l'addition de B- sur le carbocation. Les arènes ne se comportent pas comme les alcènes. Ils sont moins réactifs. L'oxydation des arènes est difficile à faire. Réactivité : A cause de la faible réactivité de l'arène (peu nucléophile à cause de la délocalisation), la réaction avec un réactif polaire A-B n' a pas lieu avec une vitesse acceptable. C'est pour cette raison que l'on utilise un catalyseur (acide de Lewis) pour activer l'électrophile. H A Electrophile ! ! A H B A Activation par acide de Lewis AlX 3): A + = X +: Halogénation; A + = "R +": Alkylation; A + = "RCO +": Acylation A+ = NO 2 +: Nitration; A + = SO 3: Sulfonation; Orientation : Pour le benzène les six positions (hydrogène substituable) sont équivalentes. Cependant, lorsque l'un des hydrogènes est substitué, les cinq autres positions deviennent différenciées (positions ortho, méta et para). Alors que pour la première substitution le problème d'orientation ne se pose pas, pour la deuxième (voir troisième) substitution la structure électronique du noyau benzénique étant changée, il se pose un problème d'orientation. Comme il s'agit d'une réaction de type électrophile, la densité électronique sur le noyau aromatique joue un rôle très important. Si la densité électronique augmente la réactivité (la vitesse) augmente : groupes activants. Si la densité électronique diminue la réactivité (la vitesse) diminue : groupes désactivants. * Le substituant peut influencer la réaction: par effet inductif (donneur ou attracteur ) par effet mésomère (donneur ou accepteur ) L'effet mésomère est à longue portée (délocallisation électronique par recouvrement orbitalaire) et joue un rôle plus important que l'effet inductif (polarisation de liaison) qui est de faible portée (distance courte) Un groupe donneur oriente la réaction vers les positions ortho et para . Un groupe accepteur oriente la réaction vers les positions méta. Substituant o,p- orienteur Donneur Activant Désactivant Substituant m- orienteur Accepteur -OH, -NH 2, -R, -OR -F, -Cl, -Br, -I -NO 2, -SO 3H, -CO 2H, -C=O, -CN