des fiches de travaux liés à la préparation, à la réalisation et à la mise en service d’installations électriques et de réseaux communicants. Rachid FEKIH est enseignant au lycée Marcel Deprez à Paris. Les activités proposées dans ce livre s’appuient sur des contextes métier et des problématiques réelles, et elles couvrent : Sosefo TUIHOUA est enseignant au lycée Marcel Deprez à Paris. le domaine industriel et l’habitat tertiaire avec des thématiques communes à ces contextes : la distribution énergétique en HTA et BT, l’électrothermie, l’éclairagisme, le pneumatique, l’automatisme programmable, la GTB, la fibre optique, les capteurs… le développement durable avec une nouvelle approche pédagogique des formes d’énergies renouvelables comme le photovoltaïque, le petit éolien, les pompes à chaleur... RESSOURCES Téléchargez les ressources numériques de l’ouvrage sur www.dunod.com/contenus-complementaires/9782100576333 Pour l’élève : des documents de référence permettant de réaliser les exercices. Pour l’enseignant : le corrigé détaillé des exercices, les NUMÉRIQUES schémas à projeter en classe et leurs solutions. 66 38506 ISBN 978-2-10-057633-3 9782100576333_BacProELEEC_T2_09.indd Toutes les pages Préface de Réda FARAH Tome 1 : BAC Pro Préparer 3 ans et réussir le Bac Pro ELEEC TOME des schémas et des questionnaires à compléter pour faciliter le contrôle des connaissances ; Rachid CHAOUCHI est enseignant au lycée Marcel Deprez à Paris. 2 des connaissances scientifiques indispensables pour pratiquer ce métier (rappels de physique, formulaires...) ; Josué MALATCHOUMY est enseignant et chef de travaux au lycée Marcel Deprez à Paris. tome Cet ouvrage est un outil d’apprentissage pour tous ceux qui se préparent au métier d’électricien. Il s’adresse aux classes de première et de terminale du Bac Pro ELEEC en trois ans et contient : Bac Pro ELEEC Locaux industriels, habitat tertiaire, développement durable 2 J. MALATCHOUMY R. CHAOUCHI R. FEKIH S. TUIHOUA Bac Pro ELEEC TOME Préparer et réussir le 2 Locaux industriels • Habitat tertiaire Développement durable Josué MALATCHOUMY Rachid CHAOUCHI Rachid FEKIH Sosefo TUIHOUA Préface de Réda FARAH RESSOURCES NUMÉRIQUES 25/04/2014 11:53 LOCAUX INDUSTRIELS HABITAT TERTIAIRE 1. Distribution électrique HTA et transformateur HTA/BT .................................. 2 2. Distribution de l’énergie électrique en BT .. 17 3. Électrothermie .............................................. 39 4. Variation de vitesse des moteurs asynchrones triphasés (MAS) ......................... 65 5. Éclairagisme ................................................. 87 6. Pneumatique ................................................ 113 7. Automatisme programmable ....................... 119 8. Gestion technique du bâtiment.................. 129 9. Supports de transmission de données ou d’informations : fibre optique, CPL et liaisons radio ............................................... 145 10. Les capteurs .............................................. 157 11. Maintenance ............................................... 171 12. Mise en service ......................... à télécharger BAT-bac-elec.indb 1 25/04/14 10:45 12 Locaux industriels / Habitat tertiaire Mise en service La conformité des installations et des machines électriques permet de garantir la sécurité des utilisateurs pour les risques électriques et d’assurer le bon fonctionnement des installations (et équipements). 1. Mise en service d’une installation (d’après la NF C 15-100) Toute installation doit être vérifiée avant sa mise à disposition de l’usager pendant la mise en œuvre ou lorsqu’elle est terminée. Suite à la vérification, conformément aux prescriptions de la norme, un rapport doit être établi. Ce rapport devra comporter les observations relatives à l’inspection visuelle et aux essais effectués. Inspection visuelle (doit précéder les essais) – Elle est destinée à vérifier si le matériel électrique relié en permanence : est conforme aux prescriptions de sécurité des normes de matériels applicables ; est choisi correctement et installé conformément à la présente norme et aux instructions des constructeurs ; ne présente aucun dommage visible pouvant affecter la sécurité… Mesures et essais à effectuer : de la résistance de la prise de terre. Essai fonctionnel des dispositifs différentiels (temps de déclenchement « ΔT » et courant de déclenchement « IΔ »). Essai de la résistance d’isolement. Essai de continuité des conducteurs de protection « PE » et des liaisons équipotentielles. © Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit Mesure web-chap12.indd 1 a. Mesure de la résistance de la prise de terre La prise de terre est obligatoire et permet d’écouler les courants de fuite vers la terre. Cela permet d’éviter les élévations dangereuses de potentiel des masses et une mise sous tension accidentelle de masses métalliques ou conductrices pouvant être touchées par un individu. 1 25/04/14 10:41 Nom/prénom ......................................................................... Date.............................. Locaux industriels / Habitat tertiaire Méthode variante des 62 % avec un piquet (uniquement en schéma TT ou IT impédant) Cette méthode n’exige pas la déconnexion de la barrette de terre et ne nécessite l’utilisation que d’un seul piquet auxiliaire (S). Le piquet H est ici constitué par la mise à la terre du transformateur de distribution et le piquet E par le conducteur PE accessible sur le conducteur de protection (ou la barrette de terre). Mesure de boucle phase-PE (uniquement en schéma TT) La mesure de la résistance de terre en ville s’avère souvent difficile par la méthode de piquets auxiliaires (impossibilité de planter des piquets faute de place, sols bétonnés…). La mesure de boucle permet alors une mesure de terre en milieu urbain sans planter de piquet et en se raccordant tout simplement au réseau d’alimentation (prise secteur). La résistance de boucle ainsi mesurée inclut en plus de la terre à mesurer, la terre et la résistance interne du transformateur ainsi que la résistance des câbles. Toutes ces résistances étant très faibles, la valeur mesurée est une valeur de résistance de terre par excès. La valeur réelle de la terre est donc inférieure : Rmesurée > RTerre L’erreur de mesure (par excès) introduite par cette méthode va dans le sens d’une sécurité accrue. Pour effectuer cette mesure, on peut brancher le contrôleur sur une prise de courant de l’atelier. 2 web-chap12.indd 2 25/04/14 10:41 12. Mise en service 3/16 Locaux industriels / Habitat tertiaire Essai sous tension : La norme NF C 15-100 considère que la valeur de la résistance de boucle (résistance de terre par excès) peut être prise en compte à la place de la résistance de terre, pour satisfaire aux règles concernant la protection contre le risque de contacts indirects. La norme NF C 15-100 impose une résistance de terre maximale de 100 Ω pour un dispositif différentiel résiduel de sensibilité 500 mA. © Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit Limites de résistance de terre en fonction du calibre des dispositifs différentiels résiduels web-chap12.indd 3 Sensibilité du différentiel (IΔ) Résistance max. terre (R terre) 30 mA 1 667 Ω 100 mA 500 Ω 300 mA 167 Ω 500 mA 100 Ω 3 25/04/14 10:41 Nom/prénom ......................................................................... Date.............................. Locaux industriels / Habitat tertiaire b. La mesure des dispositifs différentiels à courant résiduel (DDR) Le différentiel interrompt la circulation des courants de défaut lorsque ceux-ci atteignent des valeurs qui ne sont plus compatibles avec la sécurité, compte tenu de la valeur de la terre (tension de contact inférieure à 50 V ou 25 V). Méthode de mesure Deux tests avec essai sous tension permettent de s’assurer du bon fonctionnement des dispositifs différentiels : La mesure du temps de disjonction « Δ T » se réalise en faisant circuler un courant de défaut de valeur fixe, égale ou proportionnelle au calibre nominal du différentiel. Temps de coupure maximal en seconde pour les circuits terminaux (NF C 15-100) 50 < U0 ≤ 120 V 120 < U0 ≤ 230 V 230 < U0 ≤ 400 V U0 > 400 V alternatif continu alternatif continu alternatif continu alternatif continu TN ou IT 0,8 s 5 s 0,4 s 5 s 0,2 s 0,4 s 0,1 s 0,1 s TT 0,3 s 5 s 0,2 s 0,4 s 0,07 s 0,2 s 0,04 s 0,1 s U0 étant la tension simple entre phase et neutre (V). La mesure du courant de disjonction (IΔ) se réalise en faisant croître le courant progressivement (rampe) jusqu’à la disjonction du différentiel. Le déclenchement doit se produire entre 50 % et 100 % du calibre nominal. La règle à respecter est IΔn/2 < IΔ < IΔn. Exemple : la sensibilité d’un différentiel IΔn est de 30 mA. Le disjoncteur différentiel ou l’interrupteur différentiel doit déclencher entre 15 mA et 30 mA. 4 web-chap12.indd 4 25/04/14 10:41 12. Mise en service 5/16 Locaux industriels / Habitat tertiaire c. La mesure d’isolement La mesure des résistances d’isolement permet de surveiller le vieillissement des installations et de prévenir par exemple les risques de disjonction intempestive des différentiels. Méthode de mesure d’isolement La tension appliquée doit être une tension continue. Elle se réalise généralement entre deux points, mais certains appareils plus évolués permettent une mesure automatique. Méthode de mesure de résistance d’isolement L’essai est effectué sous 500 V DC et la résistance mesurée entre les conducteurs du circuit de puissance et le circuit de protection équipotentielle ne doit pas être inférieure à 1 MΩ. Les seuils d’isolement correspondent à 1 000 ohms par volt de tension d’essai. Sur des machines tournantes fonctionnant au-delà de 1 000 V (haute tension), les tensions d’essai d’isolement sont couramment de 2 500 V ou 5 000 V DC. Les valeurs des résistances d’isolement sont définies selon la tension nominale du circuit testé. Les valeurs minimales présentées dans le tableau correspondent aux prescriptions de la norme NF C 15-100. La mesure doit toujours être pratiquée sur des éléments hors tension. Tension d’essais Tension nominale du circuit En dessous de 50 VAC De 50 à 500 VAC Au-dessus de 500 VAC 250 VDC 500 VDC 1 000 VDC 0,25 MΩ = Risolement min. 0,5 MΩ = Risolement min. 1 MΩ = Risolement mini. © Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit La mesure de la résistance d’isolement doit se faire entre les conducteurs actifs (L1-L2, L1-L3, L2-L3, L1-N, L2-N, L3-N) et la terre (L1-PE, L2-PE, L3-PE). Exemple de mesure de la résistance d’isolement : web-chap12.indd 5 entre les phases L3-L2 entre les phases L3-L1 5 25/04/14 10:41 Nom/prénom ......................................................................... Date.............................. Locaux industriels / Habitat tertiaire d. La mesure de continuité Elle sert à vérifier la continuité des conducteurs de terre qui assurent l’écoulement des courants de défaut. Le courant de mesure doit être de 200 mA minimum. Le contrôle des continuités doit être réalisé sous tension et avec un courant de mesure spécifique (4/24 V ; 200 mA). À ce titre, des appareils dédiés à cette opération doivent être utilisés. La continuité est bonne dès que la résistance de continuité de l’installation est inférieure à 2 Ω. Les ohmmètres ne permettent pas d’effectuer ce contrôle. Méthode de mesure Brancher l’appareil entre deux points : la barrette de terre du bâtiment et successivement les différents points de masses accessibles. Mesure de continuité (essai hors tension) e. Le test de la rotation des phases Ce test permet de vérifier l’ordre des phases des installations triphasées, afin de procéder par la suite à un raccordement correct des différents systèmes (moteurs, transformateurs…). Méthode de mesure Connecter l’appareil aux trois phases afin d’obtenir le sens de rotation positif (L1-L2-L3) ou négatif (L3-L2-L1). Test de rotation des phases (essai sous tension) 6 web-chap12.indd 6 25/04/14 10:41 12. Mise en service 7/16 Locaux industriels / Habitat tertiaire 2. Mise en service des équipements (essais requis par l’EN 60204-1) Les tests le plus souvent préconisés par les différentes normes relatives au contrôle des appareillages électriques concernent : les mesures de diélectrique ; les mesures de continuité du circuit de masse ; les mesures d’isolement ; les mesures de temps de décharge et de courant de fuite. En cas de modification ou de remplacement d’une partie électrique sur une machine déjà contrôlée, la portion concernée doit de nouveau être testée. a. Essai de continuité du circuit de protection équipotentielle Cet essai permet de s’assurer de la protection contre les défauts d’isolement (les courants de défaut doivent s’écouler facilement à la terre). On vérifie la faible résistance du circuit de masse pour assurer une protection efficace. Méthode de mesure – À partir d’une source de tension TBTP (Très Basse Tension de Protection), on procède à un essai sous 10 A/50 Hz minimum, pendant au moins 10 secondes. Entre la borne PE (terre) et les différents points du circuit de protection équipotentielle, la chute de tension maximale (avec un courant d’au moins 10 A AC, pendant plus de 10 secondes) mesurée ne doit pas être supérieure aux seuils suivants, qui dépendent de la section du conducteur PE : 3,3 V si la section PE = 1 mm2 1,4 V si la section PE = 4 mm2 2,6 V si la section PE = 1,5 mm2 1,0 V si la section PE > 6 mm2 1,9 V si la section PE = 2,5 mm2 b. Essai de rigidité diélectrique L’objectif est de s’assurer de la tenue de la machine aux surtensions (et ainsi prévenir d’éventuels claquages, courts-circuits ou explosions…). Méthode de mesure – L’essai se déroule sous une tension double de la tension nominale d’alimentation, avec un minimum de 1 000 V, à une fréquence de 50 Hz, sous une puissance minimale de 500 VA et pendant 1 seconde. © Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit L’application de la tension doit s’effectuer entre les conducteurs de tous les circuits, à l’exclusion de ceux destinés à fonctionner sous la TBTP, et le circuit de protection équipotentielle PE (masse). web-chap12.indd 7 c. Essai de temps de décharge L’objectif est de s’assurer de l’absence de tension dangereuse sur des parties accessibles. Après coupure intentionnelle ou accidentelle de l’alimentation, celle-ci ne doit plus présenter de tension dangereuse sur ses parties accessibles (ex. : bornes d’alimentation) ou sur ses parties internes. Cette mesure permet de vérifier que la machine se « décharge » correctement. Méthode de mesure – La détection de la coupure de l’alimentation enclenche le comptage du temps nécessaire à la décharge. Celle-ci doit être effective (U < 60 V) en moins de 1 s pour les parties accessibles (ex. : broches d’une prise d’alimentation), et en moins de 5 s pour les parties internes (ex. : capacités…). 7 25/04/14 10:41 Nom/prénom ......................................................................... Date.............................. Locaux industriels / Habitat tertiaire référentiel Mise en service du système SAVOIRS ASSOCIÉS S0.4 Appareils de mesure S5.1 Mise en service S6.2 Habilitation électrique FONCTIONS F3 Mise en service COMPÉTENCES C2.8 Contrôler l’adéquation C2.10 Contrôler le fonctionnement C2.11 Effectuer les mesures C2.19 Présenter au client 3-4 niveau taxonomique Avant de livrer le convoyeur au client, on vous demande d’effectuer la première mise en service. Vous êtes désigné et habilité BR. Vous travaillerez seul. On donne : Le convoyeur didactique. Les schémas électriques. Les appareils de mesure. Les EPI. Le TP est composé de cinq parties : 1 – L’inspection visuelle. 2 – La mesure de la continuité des conducteurs de terre et la mesure d’isolement. 3 – La mesure du temps et du courant de déclenchement du DDR, le test de sélectivité, la résistance de prise de terre (en mesurant la boucle phase-PE, uniquement en schéma TT), le test de la rotation des phases. 4 – La mise en fonctionnement de l’équipement. 5 – Le PV de contrôle atelier. 1. L’inspection visuelle Équipement hors tension 1) Dans le contexte du TP, les EPI sont-ils nécessaires ? Justifier. Au début de l’activité l’équipement est hors tension et la partie opérative est à l’arrêt. 2) Est-il nécessaire d’effectuer la VAT ? Justifier. 3) Inspection visuelle, contrôler chaque objet du tableau et indiquer vos observations sur les éléments non conformes. C (conforme), NC (non conforme) et NO (non observé). 8 web-chap12.indd 8 25/04/14 10:41 12. Mise en service 9/16 Locaux industriels / Habitat tertiaire Avis Objet à contrôler C NC NO Conformité aux schémas et aux plans F F F Section des conducteurs F F F Repérage des circuits (puissance, commande, information) F F F Identification des conducteurs (couleur, code alphanumérique) F F F Repérage polaire F F F Identification des circuits d’utilisation (câbles de départ) F F F Maintien des conducteurs F F F Vérification du serrage au couple et la présence de vernis (ou autre moyen) attestant de ce serrage F F F Vérification de la présence et du montage correct des rondelles sur les connexions qui le nécessitent F F F Adéquation entre les sections des conducteurs et les éventuelles cosses, et vérification de la bonne insertion et la bonne tenue du câble dans la cosse F F F Éloignement des arêtes vives (bord de tôle) F F F Traitement des conducteurs non protégés contre les courts-circuits (circuits permanents, mesures) F F F Liaisons souples, débattement des conducteurs des éléments amovibles (portes, plastrons à charnières) F F F Pénétration des conducteurs dans l’enveloppe (étanchéité, protection mécanique, absence de contrainte) F F F Disposition des jeux de barres (maintien mécanique, distances entre supports, raccords boulonnés) F F F Respect du rayon de courbure des câbles. F F F Disposition des appareils conformément aux plans F F F Conformité des appareils aux modèles prescrits (calibre, type, pouvoir de coupure, courbes de fonctionnement) (si nécessaire) F F F Sélectivité sur les circuits spécifiés, F F F Plaques signalétiques et marquages F F F Disposition des connexions, des raccordements (serrage, cloisons, cache bornes) F F F Sertissage des cosses F F F Observations à signaler Conducteurs et câblage © Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit Appareillage web-chap12.indd 9 9 25/04/14 10:41 Nom/prénom ......................................................................... Date.............................. Locaux industriels / Habitat tertiaire Protection contre les contacts directs C NC NO Présence des plastrons assurant un degré au moins égal à IP 2x ou IP xxB F F F Présence d’écrans (recommandée) assurant un degré au moins IPxxA F F F Cloisonnement si requis F F F Présence d’étiquettes d’avertissement « Sous tension ». F F F Observations à signaler Protection contre les contacts indirects pour les ensembles de classe I Vérification visuelle de la liaison électrique des châssis et structure de l’ensemble et des parties métalliques accessibles F F F Présence des liaisons équipotentielles sur les éléments accessibles (panneaux, portes) ou débrochables F F F Section des liaisons équipotentielles en fonction de la puissance du matériel installé F F F Raccordement des conducteurs de protection aux bornes des appareils s’ils en sont pourvus F F F Section des conducteurs de protection et de la borne principale. F F F Protection contre les contacts indirects pour les ensembles de classe II Vérification visuelle des dispositions propres à la classe II F F F Maintien des conducteurs pour éviter tout détachement F F F Isolement des masses et des conducteurs de protection F F F Non-raccordement des masses au conducteur de protection F F F 10 web-chap12.indd 10 25/04/14 10:41 12. Mise en service 11/16 Locaux industriels / Habitat tertiaire 2. La mesure de la continuité des conducteurs de terre et la mesure d’isolement 4) Contrôler la continuité des conducteurs de protection et des liaisons équipotentielles. Rappel : toutes les masses métalliques doivent être reliées au bornier principal de terre de l’armoire de commande et elles doivent être interconnectées pour les circuits protégés par le même DDR). Nom et référence de l’appareil utilisé : Calibre/position du commutateur : Valeur de référence d’après la norme : Rmesurée < 2 Ω Liaison équipotentielle entre : Valeur mesurée Avis Justification de l’avis C NC F F F F F F F F F F © Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit 5) Mesure de l’isolement, donner le nom des EPI nécessaires pour effectuer les essais, justifier leur port par rapport aux risques électriques. web-chap12.indd 11 EPI Débrancher les appareils électroniques (variateurs de vitesse, automates et alimentations en courant continu) car ils ne supportent pas la tension d’essai. Explication 11 25/04/14 10:41 Nom/prénom ......................................................................... Date.............................. Locaux industriels / Habitat tertiaire 6) Ouvrir tous les dispositifs de protection. 7) Débrancher le moteur. 8) Mesurer l’isolement entre les conducteurs (la tension d’essai doit être effectuée sous une tension au moins égale à la tension du réseau). Nom et référence de l’appareil utilisé : Calibre/position du commutateur : Bornes de test (isolement entre) Valeur min. attendue Tension d’essai (VDC) Valeur mesurée Avis Justification de l’avis C NC Circuit de puissance (à la sortie de Q1, moteur débranché et fermer manuellement KM2) PE et N F F F F F F F F F F F F F F F F Enroulement 1 et masse F F Enroulement 2 et masse F F Enroulement 3 et masse F F Enroulement 1 et enroulement 2 F F Enroulement 1 et enroulement 3 F F Enroulement 2 et enroulement 3 F F PE et L1 L1 et L2 L1 et L3 L2 et L3 L1 et PE L2 et PE L3 et PE Moteur 12 web-chap12.indd 12 25/04/14 10:41 12. Mise en service 13/16 Locaux industriels / Habitat tertiaire 3. La mesure du temps et du courant de déclenchement du DDR, le test de sélectivité, la résistance de prise de terre (en mesurant la boucle phase-PE, uniquement en schéma TT), le test de la rotation des phases 9) Équipement sous tension et partie opérative à l’arrêt, donner le nom des EPI nécessaires pour effectuer la déconsignation et justifier leur port par rapport aux risques électriques. EPI Explication 10) Sous la surveillance du professeur, procéder à la déconsignation de l’armoire de commande. Observations du professeur : 11) Mesurer la valeur de la prise de terre (Ra) par la méthode « mesure de la boucle phase-PE » (uniquement en SLT TT). Nom et référence de l’appareil utilisé : Calibre/position du commutateur : Tension limite (UL) = 50 V (local sec) © Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit Sensibilité du DDR général du TGBT (IΔn) = web-chap12.indd 13 Ra maximale = UL/IΔn = Avis Justification de l’avis Valeur mesurée C NC F F 13 25/04/14 10:41 Nom/prénom ......................................................................... Date.............................. Locaux industriels / Habitat tertiaire 12) Mesurer la valeur du courant de déclenchement du DDR Nom et référence de l’appareil utilisé : Calibre/position du commutateur : Sensibilité du DDR général du TGBT (IΔn) = Avis Justification de l’avis Valeur mesurée C NC F F 13) Mesurer la valeur du temps de déclenchement du DDR. Nom et référence de l’appareil utilisé : Calibre/position du commutateur : Tension simple « U0 » : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ............... Type de SLT : Sensibilité du DDR général du TGBT (IΔn) = Avis Justification de l’avis Valeur mesurée C NC F F 14) Contrôler la conformité de la sélectivité des DDR présents et conclure. 15) Vérifier l’ordre des phases et conclure. 14 web-chap12.indd 14 25/04/14 10:41 12. Mise en service 15/16 Locaux industriels / Habitat tertiaire 4. La mise en fonctionnement de l’équipement 16) Équipement sous tension et partie opérative en fonctionnement, mettre en fonctionnement le convoyeur suivant la procédure normale. 17) Tester le déclenchement du relais thermique et le fonctionnement de sa signalisation associée. 18) Vérifier le fonctionnement complet du convoyeur. 19) Mesurer les grandeurs suivantes et justifier (tapis en charge). Tension Puissance active Puissance réactive Puissance apparente Valeur indiquée sur la plaque signalétique du moteur Valeur mesurée Conclusion : 20) Présenter oralement au client (rôle joué par le professeur) le fonctionnement du convoyeur. 5. Le PV de contrôle atelier © Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit 21) Compléter les tableaux suivants. web-chap12.indd 15 La présence d’un trop grand nombre d’erreurs ou de malfaçons déclenche une reprise globale du contrôle à l’exception de certains essais qui ne peuvent être réalisés plusieurs fois sans risque pour le matériel. Mais ce procès-verbal de contrôle est conservé pour fin de traçabilité. Le PVC suivant va simplement changer d’indice. 15 25/04/14 10:41 Nom/prénom ......................................................................... Date.............................. Locaux industriels / Habitat tertiaire N° d’affaire : Indice N° (A, B, C, D, E, F) : Date du contrôle : Nom du contrôleur : Nom du câbleur : Différents contrôles Anomalies constatées Travaux à effectuer Observations Inspection visuelle Essais et mesures Fonctionnement Signature du contrôleur : Test : accordé refusé Signature et cachet du service qualité : 16 web-chap12.indd 16 25/04/14 10:41