bac_pro_eleec_t2_chap_12

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des fiches de travaux liés à la préparation, à la réalisation et
à la mise en service d’installations électriques et de réseaux
communicants.
Rachid FEKIH
est enseignant
au lycée Marcel Deprez
à Paris.
Les activités proposées dans ce livre s’appuient sur des contextes
métier et des problématiques réelles, et elles couvrent :
Sosefo TUIHOUA
est enseignant
au lycée Marcel Deprez
à Paris.
le domaine industriel et l’habitat tertiaire avec des
thématiques communes à ces contextes : la distribution
énergétique en HTA et BT, l’électrothermie, l’éclairagisme, le
pneumatique, l’automatisme programmable, la GTB, la fibre
optique, les capteurs…
le développement durable avec une nouvelle approche
pédagogique des formes d’énergies renouvelables comme le
photovoltaïque, le petit éolien, les pompes à chaleur...
RESSOURCES Téléchargez les ressources numériques de l’ouvrage sur
www.dunod.com/contenus-complementaires/9782100576333
Pour l’élève : des documents de référence permettant de
réaliser les exercices.
Pour l’enseignant : le corrigé détaillé des exercices, les
NUMÉRIQUES schémas à projeter en classe et leurs solutions.
66 38506
ISBN 978-2-10-057633-3
9782100576333_BacProELEEC_T2_09.indd Toutes les pages
Préface de
Réda FARAH
Tome 1 :
BAC Pro
Préparer
3 ans
et réussir
le Bac Pro
ELEEC
TOME
des schémas et des questionnaires à compléter pour faciliter
le contrôle des connaissances ;
Rachid CHAOUCHI
est enseignant
au lycée Marcel Deprez
à Paris.
2
des connaissances scientifiques indispensables pour
pratiquer ce métier (rappels de physique, formulaires...) ;
Josué MALATCHOUMY
est enseignant
et chef de travaux
au lycée Marcel Deprez
à Paris.
tome
Cet ouvrage est un outil d’apprentissage pour tous ceux qui se
préparent au métier d’électricien. Il s’adresse aux classes de première
et de terminale du Bac Pro ELEEC en trois ans et contient :
Bac Pro ELEEC Locaux industriels, habitat tertiaire,
développement durable
2
J. MALATCHOUMY
R. CHAOUCHI
R. FEKIH
S. TUIHOUA
Bac Pro ELEEC
TOME
Préparer et réussir le
2
Locaux industriels • Habitat tertiaire
Développement durable
Josué MALATCHOUMY
Rachid CHAOUCHI
Rachid FEKIH
Sosefo TUIHOUA
Préface de
Réda FARAH
RESSOURCES
NUMÉRIQUES
25/04/2014 11:53
LOCAUX
INDUSTRIELS
HABITAT TERTIAIRE
1. Distribution électrique HTA
et transformateur HTA/BT .................................. 2
2. Distribution de l’énergie électrique en BT .. 17
3. Électrothermie .............................................. 39
4. Variation de vitesse des moteurs
asynchrones triphasés (MAS) ......................... 65
5. Éclairagisme ................................................. 87
6. Pneumatique ................................................ 113
7. Automatisme programmable ....................... 119
8. Gestion technique du bâtiment.................. 129
9. Supports de transmission de données
ou d’informations : fibre optique, CPL
et liaisons radio ............................................... 145
10. Les capteurs .............................................. 157
11. Maintenance ............................................... 171
12. Mise en service ......................... à télécharger
BAT-bac-elec.indb 1
25/04/14 10:45
12
Locaux industriels / Habitat tertiaire
Mise en service
La conformité des installations et des machines électriques permet de garantir la sécurité des
utilisateurs pour les risques électriques et d’assurer le bon fonctionnement des installations (et
équipements).
1. Mise en service d’une installation (d’après la NF C 15-100)
Toute installation doit être vérifiée avant sa mise à disposition de l’usager
pendant la mise en œuvre ou lorsqu’elle est terminée.
Suite à la vérification, conformément aux prescriptions de la norme, un
rapport doit être établi.
Ce rapport devra comporter les observations relatives à l’inspection
visuelle et aux essais effectués.
Inspection visuelle (doit précéder les essais) – Elle est destinée à
vérifier si le matériel électrique relié en permanence :
est conforme aux prescriptions de sécurité des normes de matériels applicables ;
est choisi correctement et installé conformément à la présente norme et aux instructions des
constructeurs ;
ne présente aucun dommage visible pouvant affecter la sécurité…
Mesures et essais à effectuer :
de la résistance de la prise de terre.
Essai fonctionnel des dispositifs différentiels (temps de déclenchement « ΔT » et courant de
déclenchement « IΔ »).
Essai de la résistance d’isolement.
Essai de continuité des conducteurs de protection « PE » et des liaisons équipotentielles.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit
Mesure
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a. Mesure de la résistance de la prise de terre
La prise de terre est obligatoire et permet d’écouler les courants de fuite vers la terre.
Cela permet d’éviter les élévations dangereuses de potentiel des masses et une mise sous tension accidentelle de masses métalliques ou conductrices pouvant être touchées par un individu.
1
25/04/14 10:41
Nom/prénom ......................................................................... Date..............................
Locaux industriels / Habitat tertiaire
Méthode variante des 62 % avec un piquet (uniquement en schéma TT ou IT impédant)
Cette méthode n’exige pas la déconnexion de la barrette de terre et ne nécessite l’utilisation que
d’un seul piquet auxiliaire (S).
Le piquet H est ici constitué par la mise à la terre du transformateur de distribution et le piquet E
par le conducteur PE accessible sur le conducteur de protection (ou la barrette de terre).
Mesure de boucle phase-PE (uniquement en schéma TT)
La mesure de la résistance de terre en ville s’avère souvent difficile par la méthode de piquets
auxiliaires (impossibilité de planter des piquets faute de place, sols bétonnés…).
La mesure de boucle permet alors une mesure de terre en milieu urbain sans planter de piquet
et en se raccordant tout simplement au réseau d’alimentation (prise secteur).
La résistance de boucle ainsi mesurée inclut en plus de la terre à mesurer, la terre et la résistance
interne du transformateur ainsi que la résistance des câbles.
Toutes ces résistances étant très faibles, la valeur mesurée est une valeur de résistance de terre
par excès. La valeur réelle de la terre est donc inférieure : Rmesurée > RTerre
L’erreur de mesure (par excès) introduite par
cette méthode va dans le sens d’une sécurité
accrue.
Pour effectuer cette mesure, on peut brancher le
contrôleur sur une prise de courant de l’atelier.
2
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12. Mise
en service
3/16
Locaux industriels / Habitat tertiaire
Essai sous tension :
La norme NF C 15-100 considère que la valeur de la
résistance de boucle (résistance de terre par excès)
peut être prise en compte à la place de la résistance
de terre, pour satisfaire aux règles concernant la
protection contre le risque de contacts indirects.
La norme NF C 15-100 impose une
résistance de terre maximale de 100 Ω
pour un dispositif différentiel résiduel de
sensibilité 500 mA.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit
Limites de résistance de terre en fonction du calibre
des dispositifs différentiels résiduels
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Sensibilité
du différentiel (IΔ)
Résistance
max. terre (R terre)
30 mA
1 667 Ω
100 mA
500 Ω
300 mA
167 Ω
500 mA
100 Ω
3
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Nom/prénom ......................................................................... Date..............................
Locaux industriels / Habitat tertiaire
b. La mesure des dispositifs différentiels à courant résiduel (DDR)
Le différentiel interrompt la circulation des courants de défaut lorsque ceux-ci atteignent des
valeurs qui ne sont plus compatibles avec la sécurité, compte tenu de la valeur de la terre (tension
de contact inférieure à 50 V ou 25 V).
Méthode de mesure
Deux tests avec essai sous tension permettent de s’assurer du bon fonctionnement des dispositifs
différentiels :
La mesure du temps de disjonction « Δ T » se réalise en faisant circuler un courant
de défaut de valeur fixe, égale ou proportionnelle au calibre nominal du différentiel.
Temps de coupure maximal en seconde pour les circuits terminaux (NF C 15-100)
50 < U0 ≤ 120 V
120 < U0 ≤ 230 V
230 < U0 ≤ 400 V
U0 > 400 V
alternatif
continu
alternatif
continu
alternatif
continu
alternatif
continu
TN ou IT
0,8 s
5 s
0,4 s
5 s
0,2 s
0,4 s
0,1 s
0,1 s
TT
0,3 s
5 s
0,2 s
0,4 s
0,07 s
0,2 s
0,04 s
0,1 s
U0 étant la tension simple entre phase et neutre (V).
La mesure du courant de disjonction (IΔ) se réalise en faisant croître le courant progressivement (rampe) jusqu’à la disjonction du différentiel. Le déclenchement doit se produire entre
50 % et 100 % du calibre nominal. La règle à respecter est IΔn/2 < IΔ < IΔn.
Exemple : la sensibilité d’un différentiel IΔn est de 30 mA. Le disjoncteur différentiel ou l’interrupteur différentiel doit déclencher entre 15 mA et 30 mA.
4
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12. Mise
en service
5/16
Locaux industriels / Habitat tertiaire
c. La mesure d’isolement
La mesure des résistances d’isolement permet de surveiller le vieillissement des installations et
de prévenir par exemple les risques de disjonction intempestive des différentiels.
Méthode de mesure d’isolement
La tension appliquée doit être une tension continue. Elle se réalise généralement entre deux
points, mais certains appareils plus évolués permettent une mesure automatique.
Méthode de mesure de résistance d’isolement
L’essai est effectué sous 500 V DC et la résistance
mesurée entre les conducteurs du circuit de
puissance et le circuit de protection équipotentielle ne
doit pas être inférieure à 1 MΩ.
Les seuils d’isolement correspondent à
1 000 ohms par volt de tension d’essai.
Sur des machines tournantes fonctionnant au-delà
de 1 000 V (haute tension), les tensions d’essai
d’isolement sont couramment de 2 500 V ou
5 000 V DC.
Les valeurs des résistances d’isolement sont définies
selon la tension nominale du circuit testé. Les valeurs
minimales présentées dans le tableau correspondent
aux prescriptions de la norme NF C 15-100.
La mesure doit toujours être pratiquée
sur des éléments hors tension.
Tension d’essais
Tension nominale du circuit
En dessous de 50 VAC
De 50 à 500 VAC
Au-dessus de 500 VAC
250 VDC
500 VDC
1 000 VDC
0,25 MΩ = Risolement min.
0,5 MΩ = Risolement min.
1 MΩ = Risolement mini.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit
La mesure de la résistance d’isolement doit se faire entre les conducteurs actifs (L1-L2, L1-L3,
L2-L3, L1-N, L2-N, L3-N) et la terre (L1-PE, L2-PE, L3-PE). Exemple de mesure de la résistance
d’isolement :
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entre les phases L3-L2
entre les phases L3-L1
5
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Nom/prénom ......................................................................... Date..............................
Locaux industriels / Habitat tertiaire
d. La mesure de continuité
Elle sert à vérifier la continuité des conducteurs de terre qui
assurent l’écoulement des courants de défaut.
Le courant de mesure doit être de 200 mA minimum.
Le contrôle des continuités doit être réalisé sous tension et avec
un courant de mesure spécifique (4/24 V ; 200 mA).
À ce titre, des appareils dédiés à cette opération doivent être
utilisés.
La continuité est bonne dès que
la résistance de continuité de
l’installation est inférieure à 2 Ω.
Les ohmmètres ne permettent pas d’effectuer ce contrôle.
Méthode de mesure
Brancher l’appareil entre deux
points : la barrette de terre du
bâtiment et successivement les
différents points de masses accessibles.
Mesure de continuité (essai hors tension)
e. Le test de la rotation des phases
Ce test permet de vérifier l’ordre
des phases des installations triphasées, afin de procéder par la
suite à un raccordement correct
des différents systèmes (moteurs,
transformateurs…).
Méthode de mesure
Connecter l’appareil aux trois
phases afin d’obtenir le sens de
rotation positif (L1-L2-L3) ou négatif
(L3-L2-L1).
Test de rotation des phases (essai sous tension)
6
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12. Mise
en service
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Locaux industriels / Habitat tertiaire
2. Mise en service des équipements
(essais requis par l’EN 60204-1)
Les tests le plus souvent préconisés par les différentes normes relatives au contrôle des
appareillages électriques concernent :
les mesures de diélectrique ;
les mesures de continuité
du circuit de masse ;
les mesures d’isolement ;
les mesures de temps de décharge
et de courant de fuite.
En cas de modification ou de remplacement d’une partie électrique sur une machine déjà
contrôlée, la portion concernée doit de nouveau être testée.
a. Essai de continuité du circuit de protection équipotentielle
Cet essai permet de s’assurer de la protection contre les défauts d’isolement (les courants de
défaut doivent s’écouler facilement à la terre). On vérifie la faible résistance du circuit de masse
pour assurer une protection efficace.
Méthode de mesure – À partir d’une source de tension TBTP (Très Basse Tension de Protection), on procède à un essai sous 10 A/50 Hz minimum, pendant au moins 10 secondes. Entre la
borne PE (terre) et les différents points du circuit de protection équipotentielle, la chute de tension
maximale (avec un courant d’au moins 10 A AC, pendant plus de 10 secondes) mesurée ne doit
pas être supérieure aux seuils suivants, qui dépendent de la section du conducteur PE :
3,3 V si la section PE = 1 mm2
1,4 V si la section PE = 4 mm2
2,6 V si la section PE = 1,5 mm2
1,0 V si la section PE > 6 mm2
1,9 V si la section PE = 2,5 mm2
b. Essai de rigidité diélectrique
L’objectif est de s’assurer de la tenue de la machine aux surtensions (et ainsi prévenir d’éventuels
claquages, courts-circuits ou explosions…).
Méthode de mesure – L’essai se déroule sous une tension double de la tension nominale
d’alimentation, avec un minimum de 1 000 V, à une fréquence de 50 Hz, sous une puissance
minimale de 500 VA et pendant 1 seconde.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit
L’application de la tension doit s’effectuer entre les conducteurs de tous les circuits, à l’exclusion de ceux destinés à fonctionner sous la TBTP, et le circuit de protection équipotentielle PE
(masse).
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c. Essai de temps de décharge
L’objectif est de s’assurer de l’absence de tension dangereuse sur des parties accessibles. Après
coupure intentionnelle ou accidentelle de l’alimentation, celle-ci ne doit plus présenter de tension
dangereuse sur ses parties accessibles (ex. : bornes d’alimentation) ou sur ses parties internes.
Cette mesure permet de vérifier que la machine se « décharge » correctement.
Méthode de mesure – La détection de la coupure de l’alimentation enclenche le comptage du
temps nécessaire à la décharge. Celle-ci doit être effective (U < 60 V) en moins de 1 s pour les
parties accessibles (ex. : broches d’une prise d’alimentation), et en moins de 5 s pour les parties
internes (ex. : capacités…).
7
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Nom/prénom ......................................................................... Date..............................
Locaux industriels / Habitat tertiaire
référentiel
Mise en service du système
SAVOIRS ASSOCIÉS
S0.4 Appareils de mesure S5.1 Mise
en service S6.2 Habilitation électrique
FONCTIONS
F3 Mise en service
COMPÉTENCES
C2.8 Contrôler l’adéquation
C2.10 Contrôler le fonctionnement
C2.11 Effectuer les mesures
C2.19 Présenter au client
3-4
niveau taxonomique
Avant de livrer le convoyeur au client, on vous demande d’effectuer la première mise en service.
Vous êtes désigné et habilité BR. Vous travaillerez seul.
On donne :
Le convoyeur didactique.
Les schémas électriques.
Les appareils de mesure.
Les EPI.
Le TP est composé de cinq parties :
1 – L’inspection visuelle.
2 – La mesure de la continuité des conducteurs de terre et la mesure d’isolement.
3 – La mesure du temps et du courant de déclenchement du DDR, le test de sélectivité, la résistance de prise de terre (en mesurant la boucle phase-PE, uniquement en schéma TT), le test de
la rotation des phases.
4 – La mise en fonctionnement de l’équipement.
5 – Le PV de contrôle atelier.
1. L’inspection visuelle
Équipement hors tension
1) Dans le contexte du TP, les EPI sont-ils nécessaires ?
Justifier.
Au début de l’activité l’équipement est
hors tension et la partie opérative est à
l’arrêt.
2) Est-il nécessaire d’effectuer la VAT ? Justifier.
3) Inspection visuelle, contrôler chaque objet du tableau et indiquer vos observations sur les
éléments non conformes. C (conforme), NC (non conforme) et NO (non observé).
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12. Mise
en service
9/16
Locaux industriels / Habitat tertiaire
Avis
Objet à contrôler
C
NC
NO
Conformité aux schémas et aux plans
F
F
F
Section des conducteurs
F
F
F
Repérage des circuits (puissance, commande, information)
F
F
F
Identification des conducteurs
(couleur, code alphanumérique)
F
F
F
Repérage polaire
F
F
F
Identification des circuits d’utilisation (câbles de départ)
F
F
F
Maintien des conducteurs
F
F
F
Vérification du serrage au couple et la présence de vernis
(ou autre moyen) attestant de ce serrage
F
F
F
Vérification de la présence et du montage correct
des rondelles sur les connexions qui le nécessitent
F
F
F
Adéquation entre les sections des conducteurs et les
éventuelles cosses, et vérification de la bonne insertion
et la bonne tenue du câble dans la cosse
F
F
F
Éloignement des arêtes vives (bord de tôle)
F
F
F
Traitement des conducteurs non protégés
contre les courts-circuits (circuits permanents, mesures)
F
F
F
Liaisons souples, débattement des conducteurs des
éléments amovibles (portes, plastrons à charnières)
F
F
F
Pénétration des conducteurs dans l’enveloppe
(étanchéité, protection mécanique, absence de contrainte)
F
F
F
Disposition des jeux de barres (maintien mécanique,
distances entre supports, raccords boulonnés)
F
F
F
Respect du rayon de courbure des câbles.
F
F
F
Disposition des appareils conformément aux plans
F
F
F
Conformité des appareils aux modèles prescrits (calibre,
type, pouvoir de coupure, courbes de fonctionnement)
(si nécessaire)
F
F
F
Sélectivité sur les circuits spécifiés,
F
F
F
Plaques signalétiques et marquages
F
F
F
Disposition des connexions, des raccordements (serrage,
cloisons, cache bornes)
F
F
F
Sertissage des cosses
F
F
F
Observations
à signaler
Conducteurs et câblage
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit
Appareillage
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9
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Nom/prénom ......................................................................... Date..............................
Locaux industriels / Habitat tertiaire
Protection contre les contacts directs
C
NC
NO
Présence des plastrons assurant un degré
au moins égal à IP 2x ou IP xxB
F
F
F
Présence d’écrans (recommandée) assurant
un degré au moins IPxxA
F
F
F
Cloisonnement si requis
F
F
F
Présence d’étiquettes d’avertissement
« Sous tension ».
F
F
F
Observations à signaler
Protection contre les contacts indirects pour les ensembles de classe I
Vérification visuelle de la liaison électrique des
châssis et structure de l’ensemble et des parties
métalliques accessibles
F
F
F
Présence des liaisons équipotentielles
sur les éléments accessibles (panneaux, portes)
ou débrochables
F
F
F
Section des liaisons équipotentielles
en fonction de la puissance du matériel installé
F
F
F
Raccordement des conducteurs de protection
aux bornes des appareils s’ils en sont pourvus
F
F
F
Section des conducteurs de protection
et de la borne principale.
F
F
F
Protection contre les contacts indirects pour les ensembles de classe II
Vérification visuelle des dispositions propres
à la classe II
F
F
F
Maintien des conducteurs pour éviter
tout détachement
F
F
F
Isolement des masses et des conducteurs
de protection
F
F
F
Non-raccordement des masses au conducteur
de protection
F
F
F
10
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25/04/14 10:41
12. Mise
en service
11/16
Locaux industriels / Habitat tertiaire
2. La mesure de la continuité
des conducteurs de terre
et la mesure d’isolement
4) Contrôler la continuité des conducteurs de
protection et des liaisons équipotentielles.
Rappel : toutes les masses métalliques doivent
être reliées au bornier principal de terre de
l’armoire de commande et elles doivent être
interconnectées pour les circuits protégés par le
même DDR).
Nom et référence de l’appareil utilisé :
Calibre/position du commutateur :
Valeur de référence d’après la norme : Rmesurée < 2 Ω
Liaison équipotentielle
entre :
Valeur
mesurée
Avis
Justification de l’avis
C
NC
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit
5) Mesure de l’isolement, donner le nom des EPI
nécessaires pour effectuer les essais, justifier leur
port par rapport aux risques électriques.
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EPI
Débrancher les appareils électroniques
(variateurs de vitesse, automates et alimentations en courant continu) car ils ne
supportent pas la tension d’essai.
Explication
11
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Nom/prénom ......................................................................... Date..............................
Locaux industriels / Habitat tertiaire
6) Ouvrir tous les dispositifs de protection.
7) Débrancher le moteur.
8) Mesurer l’isolement entre les conducteurs (la tension d’essai doit être effectuée sous une tension au moins égale à la tension du réseau).
Nom et référence de l’appareil utilisé :
Calibre/position du commutateur :
Bornes de test
(isolement
entre)
Valeur min.
attendue
Tension
d’essai
(VDC)
Valeur
mesurée
Avis
Justification de l’avis
C
NC
Circuit de puissance (à la sortie de Q1, moteur débranché et fermer manuellement KM2)
PE et N
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
Enroulement 1
et masse
F
F
Enroulement 2
et masse
F
F
Enroulement 3
et masse
F
F
Enroulement 1
et enroulement 2
F
F
Enroulement 1
et enroulement 3
F
F
Enroulement 2
et enroulement 3
F
F
PE et L1
L1 et L2
L1 et L3
L2 et L3
L1 et PE
L2 et PE
L3 et PE
Moteur
12
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12. Mise
en service
13/16
Locaux industriels / Habitat tertiaire
3. La mesure du temps et du courant de déclenchement du DDR,
le test de sélectivité, la résistance de prise de terre (en mesurant
la boucle phase-PE, uniquement en schéma TT), le test de la rotation
des phases
9) Équipement sous tension et partie opérative à l’arrêt, donner le nom des EPI nécessaires pour
effectuer la déconsignation et justifier leur port par rapport aux risques électriques.
EPI
Explication
10) Sous la surveillance du professeur, procéder à la déconsignation de l’armoire de commande.
Observations du professeur :
11) Mesurer la valeur de la prise de terre (Ra) par la méthode « mesure de la boucle phase-PE »
(uniquement en SLT TT).
Nom et référence de l’appareil utilisé :
Calibre/position du commutateur :
Tension limite (UL) = 50 V (local sec)
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit
Sensibilité du DDR général du TGBT (IΔn) =
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Ra maximale = UL/IΔn =
Avis
Justification de l’avis
Valeur mesurée
C
NC
F
F
13
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Nom/prénom ......................................................................... Date..............................
Locaux industriels / Habitat tertiaire
12) Mesurer la valeur du courant de déclenchement du DDR
Nom et référence de l’appareil utilisé :
Calibre/position du commutateur :
Sensibilité du DDR général du TGBT (IΔn) = Avis
Justification de l’avis
Valeur mesurée
C
NC
F
F
13) Mesurer la valeur du temps de déclenchement du DDR.
Nom et référence de l’appareil utilisé :
Calibre/position du commutateur :
Tension simple « U0 » : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ............... Type de SLT :
Sensibilité du DDR général du TGBT (IΔn) = Avis
Justification de l’avis
Valeur mesurée
C
NC
F
F
14) Contrôler la conformité de la sélectivité des DDR présents et conclure.
15) Vérifier l’ordre des phases et conclure.
14
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12. Mise
en service
15/16
Locaux industriels / Habitat tertiaire
4. La mise en fonctionnement de l’équipement
16) Équipement sous tension et partie opérative en fonctionnement, mettre en fonctionnement
le convoyeur suivant la procédure normale.
17) Tester le déclenchement du relais thermique et le fonctionnement de sa signalisation
associée.
18) Vérifier le fonctionnement complet du convoyeur.
19) Mesurer les grandeurs suivantes et justifier (tapis en charge).
Tension
Puissance active
Puissance réactive
Puissance
apparente
Valeur indiquée sur la
plaque signalétique
du moteur
Valeur mesurée
Conclusion :
20) Présenter oralement au client (rôle joué par le professeur) le fonctionnement du convoyeur.
5. Le PV de contrôle atelier
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit
21) Compléter les tableaux suivants.
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La présence d’un trop grand nombre d’erreurs ou de malfaçons
déclenche une reprise globale du contrôle à l’exception de certains essais qui ne peuvent être réalisés plusieurs fois sans
risque pour le matériel. Mais ce procès-verbal de contrôle est
conservé pour fin de traçabilité. Le PVC suivant va simplement
changer d’indice.
15
25/04/14 10:41
Nom/prénom ......................................................................... Date..............................
Locaux industriels / Habitat tertiaire
N° d’affaire :
Indice N° (A, B, C, D, E, F) :
Date du contrôle :
Nom du contrôleur :
Nom du câbleur :
Différents
contrôles
Anomalies constatées
Travaux à effectuer
Observations
Inspection visuelle
Essais et mesures
Fonctionnement
Signature du contrôleur :
Test :
† accordé
† refusé
Signature et cachet du service qualité :
16
web-chap12.indd 16
25/04/14 10:41
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