Le communication nerveuse

publicité
Partie 2 :
Le communication nerveuse
TP6
Chapitre 1 :
Le réflexe myotatique, une
réponse musculaire adaptée et
coordonnée.
1. Principe et définition:
Le maintien de la posture nécessite un réajustement permanent et réflexe, de l'état de
contraction des muscles appelé tonus musculaire. Le réflexe myotatique est l’élément
principal de ce maintien.
Un coup sec porté sur le tendon d’Achille à l’aide d’un « marteau à réflexes »
entraîne un mouvement involontaire d’extension du pied : on parle de réflexes
achilléen.
De même un coup sec porté au dessous de la rotule provoque immédiatement
l’extension de la jambe…
On parle dans tous ces cas de réflexe myotatique (contraction reflexe d'un muscle
en réponse à son propre étirement).
Contraction musculaire
Contraction musculaire
Comment expliquer la réponse adaptée et coordonnée des organes impliqués ?
Hypothèse :
Correction activité 1 TP3 :
2. Une structure nerveuse adaptée:
Correction activité « Bonus » TP3 :
Les récepteurs sensoriels: (activité 3 pg 345)
Appelés fuseaux neuro-musculaires. Ils sont situés dans le muscle et le tendon et
émettent un signal nerveux lorsqu'ils sont stimulés par un étirement (provoqué par le
choc dans le cas du test du reflexe myotatique).
●
●
L'organe effecteur:
Le muscle, dont les fibres contractiles reçoivent le message de contraction (message
nerveux moteur) et qui en se contractant produisent la réponse réflexe.
Quel est le trajet des fibres nerveuses partant des fuseaux neuromusculaires ?
3 hypothèses :
● Trajet Muscle - muscle
● Trajet Muscle - moelle épinière - muscle
● Trajet muscle - cerveau - muscle
Activité 2 TP6 :
Délais entre la
stimulation et la
réponse musculaire
Contraction musculaire
Vitesse = 40 m/s.
Temps = 0,04 s
Donc distance = 1,6 m... en aller retour...donc 80 cm... ce qui correspond à la
distance muscle – moelle épinière.
Donc le message nerveux réflexe est traité au niveau de la moelle épinière.
Correction « Bonus » TP3 :
Coupe transversale de moelle épinière
Correction activité 1 TP3 :
On observe la présence de
nombreuses fibres nerveuses
dans un nerf rachidien dilacéré.
Microphotographie d'un nerf rachidien dilacéré.
Les fibres nerveuses issues des récepteurs
sensoriels, se regroupent et constituent le nerf
rachidien aux côtés d’autres fibres.
Elles véhiculent jusqu’à la moelle épinière les
messages sensoriels afférents.
Schéma généraliste d'un neurone :
●
Les fibres nerveuses (ou axones) sensitives :
Situées dans un nerf rachidien. Elles correspondent à la fibre d'un neurone sensitif et
conduisent le message nerveux afférent (sensitif) vers les centres nerveux.
●
Les fibres nerveuses (ou axones) motrices :
Situées elles aussi dans le nerf rachidien. Elles correspondent à la fibre d'un neurone
moteur (ou motoneurone) et conduisent le message nerveux efférent (moteur) vers l'organe
effecteur.
Comment se fait la circulation de l'information dans les racines des nerfs rachidiens ?
Correction activité 3 TP 6 ( et act 2 pg 343):
Tandis que les fibres nerveuses véhiculant le message afférent (sensitif) semblent
passer par la racine postérieure (dorsale), les fibres véhiculant le message
efférent (moteur) passent par la racine antérieure (ventrale).
Correction activité 3 TP6 et
Act 2 pg 345:
Les fibres nerveuses issues des récepteurs sensoriels, ont leur corps cellulaire
qui se situe dans le ganglion de la racine dorsale du nerf rachidien.
Les messages afférents sont transmis aux motoneurones qui innervent le muscle
étiré.
Ces motoneurones élaborent, en réponse aux messages afférents, des messages
efférents qui quittent la moelle par la racine ventrale du même nerf rachidien
jusqu’aux synapses neuromusculaires dont l’activation déclenche la réponse
motrice musculaire.
Schéma BILAN :
Le centre nerveux (moelle épinière) opère donc un traitement des messages afférents et
élabore en réponse un message efférent adapté.
TP7
Chapitre 2 :
Caractéristiques et propagation des
messages nerveux.
1. Un signal nerveux élémentaire: (correction TP6 partie 1)
En absence de toute stimulation, la membrane du neurone (comme celle de toutes les cellules
eucaryotes) est polarisée :
Ddp
d'environ
-70 mV
To = pénétration de l'électrode
Il existe une différence de potentiel permanente de 70mV (en moyenne) entre ses deux faces
(l'intérieur est électronégatif par rapport à l'extérieur) en relation avec une distribution inégale
des ions de part et d’autres de la membrane plasmique. Cette ddp transmembranaire est
appelée potentiel de repos ou PR
Correction TP6 partie 2
Suite à une stimulation de la fibre nerveuse (axone), on observe une modification de cet état
électrique de repos.
Peu de temps après cette stimulation, on enregistre, à distance de l'endroit où a été porté la
stimulation, une série de modifications très brèves du potentiel transmembranaire : l'ensemble
constitue le message nerveux, chaque signal élémentaire étant appelé un potentiel d'action.
Un potentiel d'action est une inversion brusque
de la polarisation membranaire.
Cet événement est local (puisqu'il se propage) et
très bref.
Le PA traduit une succession d’évènements organisés en une séquence stéréotypée :
● Une phase de dépolarisation
● Une phase d'inversion de polarité.
● Une repolarisation.
● Une phase d'hyperpolarisation.
2. propagation du potentiel d'action:
Correction TP6 partie 3 et 5
Après stimulation, le message nerveux peut être
enregistré à distance, en tout point de la fibre
nerveuse : il se propage de proche en proche, à une
vitesse variable selon le type de fibre nerveuse.
Ces PA se propagent selon une amplitude constante ( 100 mV), quelle que soit l'intensité
de la stimulation et sans atténuation du signal au cours de la propagation.
La présence d'une gaine de myéline entourant l'axone est un facteur qui favorise cette vitesse
élevée de propagation. Il y a alors une conduction saltatoire (par saut) des PA.
●
●
Question 5 pg 346 :
Décrire la relation entre l'intensité du
stimulus et la fréquence de PA.
Expliquer comment est codé le
message nerveux véhiculé par une
fibre.
Stimulation de plus en plus forte de a à d.
Si les PA se propagent selon une amplitude constante et sans atténuation, la fréquence
des PA qui constitue un message nerveux est , en revanche, variable. Le nombre de PA
par unité de temps constitue donc un codage.
Ex : plus la fréquence de PA du message
moteur est élevée, plus la contraction
musculaire effectuée en réponse sera
importante.
Contraction
faible
Contraction
forte
Correction TP6 partie 4 et 5
Au niveau des nerfs, qui sont constitués d'un grand nombre de fibres, il existe un codage
supplémentaire :
En effet, les variations d’intensité de la stimulation (stimulus) provoquent des variations du
nombre de neurones (fibres) recrutés ainsi que, sur chacun, des variations de fréquence
des potentiels d’action.
ANIMATIONS BILAN
Le message nerveux sensitif
Le message nerveux moteur
TP8
Comment se fait-il que le curare bloque la contraction musculaire alors
qu'il n'empêche pas la propagation des PA le long de la fibre nerveuse ?
Hypothèses :
●
●
Il bloque peut être la transmission du
message nerveux entre le neurone sensitif et
le motoneurone .
Il bloque peut être la transmission
du message nerveux entre le
motoneurone et la fibre musculaire
Dans tous les cas si cela est vrai on doit pouvoir mettre en évidence l'existence de
structures particulaires à ces jonctions permettant la fixation de messagers chimiques.
3. Vers une transmission chimique des messages nerveux :
a. La transmission du message nerveux entre neurones :
Correction TP8 question 4:
Prolongement cytoplasmique
= fibre nerveuse = axone du
neurone 1
Vésicule synaptique
Bouton synaptique
Membrane pré-S
Fente synaptique
Membrane du neurone
post-S
Schéma d'une synapse
Il existe un espace, ou fente synaptique ( de 20 à 50 nm), séparant la fibre nerveuse présynaptique de l'élément post-synaptique (neurone ou fibre musculaire).
Arrivé à l'extrémité de l'axone du neurone sensitf
( dans substance grise de la mep) le message nerveux
est transmis au neurone moteur : cete zone de
connexion entre deux neurones est une synapse neuroneuronique.
Question 1 pg 350 :
De la même façon, lorsque le message nerveux arrive à
l'extrémité de l'axone du motoneurone, il est transmis
à une fbre musculaire. Cete zone de connexion est
appelée jonction neuro-musculaire ou plaque motrice.
La structure et le fonctonnement de ces synapses sont comparables.
Question 2 pg 348 :
L'observaton au microscope
électronique à transmission (MET)
montre que le cytoplasme situé à
l'extrémité de la fbre pré-synaptque
content de très nombreuses vésicules.
Neurone pré-synaptique au repos (MET)
Les vésicules de la fibre Pré-S sont remplies de molécules appelées neurotransmetteurs ( =
neuro-médiateurs). Dans le cas du réflexe myotatique, le neuroT est l'acétylcholine (ach).
L'arrivée des Pa au niveau de la
terminaison pré-S déclenche
l'exocytose d'un nombre plus ou moins
important de vésicules qui libèrent alors
l'ach dans l'espace synaptque.
Neurone pré-synaptique stimulé par des PA
(MET)
Question 3 pg 348 :
Le message nerveux pré-synaptique ne peut pas franchir directement la fente synaptique..
Ce franchissement est assuré grâce à un médiateur chimique (ou neuro-transmetteur) ici
l'ach qui se fixe sur les récepteurs présents sur la membrane post-S
Question 4 pg 348 :
Les neuroT peuvent se fixer sur des récepteurs du neurotransmetteurs, enchâssés dans la
membrane post-S de la synapse.
Si la quantité d'ach libérée est suffisante, il y aura alors naissance d'un PA post-S.
Donc : au niveau de la synapse, c'est la
concentration en neurotransmetteur libéré
dans la fente synaptique qui constitue le
codage du message.
Il y a ici un codage de nature chimique.
Ex : Au niveau de la jonction neuromusculaire, plus la concentration en ach
libérée est importante, plus la fréquence
des PA musculaires sera importante et
donc plus la contraction musculaire sera
de forte amplitude.
Question 5 pg 348 : Réalisation d'un schéma fonctionnel
b. Des substances pharmacologiques qui modifient la transmission
chimique du message :
Question5 du TP8 :
Le curare doit donc se fixer sur les récepteurs présents sur la membrane postsynaptique et empêcher la fixation d'acétylcholine … uniquement au niveau de la
synapse neuro-musuclaire
Si cela est vrai :
●
●
Le curare doit avoir une structure relativement proche de l'Ach pour permettre
sa fixation sur les mêmes récepteurs.
Mais la fixation du curare ne modifie pas la configuration du récepteur, donc
pas de dépolarisation.
Question 7 du TP8 :
CURARE
ACETYLCHOLINE
Les molécules d'ach et de curare ont des structures différentes mais des parties
communes, ce qui pourrait expliquer leur fixation sur le même type de récepteurs.
Question 8 du TP8 :
Configuration fermée du récepteur quand
l'ach est fixé (6,89 A)
Configuration ouverte du récepteur quand le
curare est fixé (11,58 A)
Question 9 du TP8 : BILAN
Certaines substances chimiques, naturelles ou de synthèse, peuvent perturber le
fonctionnement synaptique.
Le curare peut se fixer sur les récepteurs de l'ach mais ne génère pas de PA : c'est un
ANTAGONISTE de l'ach.
Il provoque ainsi un relâchement musculaire durable (paralysie qui peut être mortelle :
relâchements des muscles respiratoires).
D'autres substances peuvent se lier ET activer les récepteurs de membrane post-S. Ces
molécules miment l'action du neurotransmetteur : ce sont des AGONISTES.
Animations bilan :
Stimulation faible.
Stimulation forte.
VIDEO BILAN : le réflexe myotatique
TP9
Chapitre 3 :
De la volonté au mouvement
Un accident vasculaire cérébral (AVC) est un trouble de la circulation sanguine irriguant
un territoire du cerveau.
Le terme d'accident est utilisé pour souligner le caractère soudain de l'apparition des
symptômes :
●
●
Caillot pouvant obstruer subitement une artère (artériole) cérébrale ou paroi de
vaisseau sanguin se rompant.
Ceci provoque une hémorragie cérébrale.
TP9 Partie 1
1. Comment expliquer la présence d'une hémiplégie alors que le réflexe
myotatique est intact ?
2. On peut supposer que c'est le cerveau qui contrôle les mouvements
volontaires et pas la MEP.
Si cela est vrai alors monsieur X doit présenter une lésion cérébrale qui
sera visible par une IRM.
TP9 Partie 1
Image IRM interprétée :
Phénotype clinique de monsieur X :
Hémiplégie droite : paralysie du
côté droit du corps (face,
membres sup, membres inf)
On remarque que l'AVC dont a été victime Monsieur X a causé une lésion
cérébrale (lobe pariétal hémisphère gauche) , et a eu pour conséquence
une hémiplégie ( côté droit).
Il doit donc y avoir une commande du mouvement par le cortex des
hémisphères cérébraux.
Remarque : après un AVC, la partie normalement irriguée par ce
cerveau dégénère alors et ne fonctionne plus.
D'autre part, l'hémiplégie de Monsieur X touche la région du corps située du
côté opposé à celui de l'hémisphère lésé, ce qui suggère que la commande
corticale du mouvement est controlatérale.
Enfin, en mettant en parallèle l'atteinte motrice de ce sujet et le fait que la zone
cérébrale lésée se trouve dans le lobe pariétal, on peut imaginer que le cortex
pariétal joue un rôle dans la commande des mouvements volontaires.
Deux éléments à vérifier :
●
●
Commande controlatérale du mouvement par le cortex.
Rôle du cortex pariétal dans les mouvements volontaires.
1. L'existence d'une cartographie cérébrale:
TP9 Partie 2
Coupe axiale montrant
l'activité cérébrale quand
activation motrice de la
main gauche
Coupe axiale montrant
l'activité cérébrale quand
activation motrice de la
main droite
Coupe sagitale montrant
l'activité cérébrale quand
activation motrice de la
main gauche
Coupe coronale montrant
l'activité cérébrale quand
activation motrice de la
main gauche
Coupe sagitale montrant
l'activité cérébrale quand
activation motrice de la
main droite
Coupe coronale montrant
l'activité cérébrale quand
activation motrice de la
main droite
TP9 partie 2 :
Grâce aux techniques d'IRM on remarque qu'il existe des aires motrices
spécialisées à l'origine des mouvements volontaires, situées dans le cortex
cérébral (partie superficielle du cerveau).
Il s'agit de l'aire motrice primaire, située dans le lobe pariétal en avant du
sillon de Rolando, ainsi que d'autres régions, antérieures, situées dans le
cortex frontal (il s'agit des aires prémotrices et motrices supplémentaires).
A connaître :
Les aires motrices primaires (une dans chaque hémisphère)
commandent directement les mouvements.
Document 2 pg 365
Dans cette aire, chaque partie du corps humain est associée à un territoire
défini du cortex cérébral qui assure sa commande motrice :
Les parties du corps douées d'une mobilité importante (mains, bouche...)
« occupent » une surface relativement importante de cette aire motrice.
Les aires prémotrices jouent un rôle dans la planification d'un
mouvement.
D'autres territoires du cerveau, situés plus en profondeur sont également
impliqués dans la commande des mouvements volontaires. (leur
dégénérescence est à l'origine des symptômes de la maladie de
Parkinson).
De plus, le contrôle moteur assuré par une aire motrice primaire s'effectue
sur la partie controlatérale (= du côté opposé) du corps.
Les axones des neurones du cortex moteur de l'hémisphère droits et
gauches bifurquent donc lors de leur descente. On parle de décussation
de la voie pyramidale.
●
Un AVC peut entrainer une
paralysie ( hémiplégie si elle ne
touche qu'un seul côté).
Des lésions de la moelle épinière
peuvent également entrainer une
paralysie.
On parle de paraplégie lorsque la
paralysie concerne les membres inférieurs
et la partie basse du tronc.
●
●
Une compression des nerfs rachidiens (hernie discale) peut aussi se
traduire par des troubles moteurs...
Quelle relation existe-t-il entre la commande volontaire du
mouvement par le cortex, la moelle épinière et les nerfs rachidiens ?
2. Du cerveau au muscle, les voies motrices.
Question 1 pg 364 :
Les messages nerveux moteurs qui
partent du cerveau cheminent par
des faisceaux de neurones et
descendent dans la moelle épinière.
A différents niveaux, ces neurones
sont en connexion synaptique
avec les motoneurones.
Ces voies motrices sont croisées, de telle sorte que la commande des
mouvements volontaires est controlatérale : c’est l'aire motrice de
l'hémisphère cérébral droit qui commande la partie gauche du corps (et
inversement).
TP10
L'amplitude de la réponse musculaire au cours du réflexe myotatique
varie en fonction des conditions dans lesquelles le sujet est placé...
Comment expliquer la réponse adaptée du motoneurone alors qu'il
reçoit des informations contraires?
3. Le rôle intégrateur des neurones :
Dans un centre nerveux, un neurone peut recevoir des informations
provenant de nombreux autres neurones par des milliers de terminaisons
axoniques en contact avec les dendrites ou son corps cellulaire.
A tout instant, le motoneurone de la MEP est donc soumis à l'influence de
plusieurs synapses.
Toutes ces synapses, bien qu'ayant
un principe de fonctionnement
identique, peuvent avoir des effets
opposés sur le neurone postsynaptique. Cela dépend en effet
du neuroT qu'elles libèrent.
●
●
Synapses excitatrices : Le neuroT libéré peut faire naitre un nouveau
message dans le neuro post-synaptique (si concentration suffisante).
Synapses inhibitrices : Le neuroT libéré empêche ou rend plus difficile
l'émission de PA par le neurone post-synaptique.
Le corps cellulaire du motoneurone (dans notre exemple) est donc soumis
à l'influence de plusieurs salves de neuroT différents et doit faire la
« somme algébrique » de ces informations qui se renforcent ou s'opposent.
Il y a sommation des informations, on dit qu'il les intègre.
●
●
Sommation temporelle : Intégration de messages suffisamment
rapprochés (dans le temps) transmis successivement par le même
neurone pré S.
Sommation spatiale : Intégration de messages simultanés arrivant de
différents neurones préS..
Si le résultat de cette sommation est une excitation suffisante (au dessus
du seuil), des PA sont émis par le neurone postS. Sinon le neurone reste
au repos.
BILAN :
Grâce à ses propriétés intégratrices,
le motoneurone peut envoyer un
message nerveux moteur unique
prenant en compte les informations
de diverses provenances.
La fibre musculaire ne reçoit un
message que d'un seul
motoneurone : pas de capacités
d'intégration.
TP11
Chapitre 4 :
Une plasticité cérébrale
L'organisation du cerveau (et notamment le
cortex) est globalement la même pour chaque
individu : il s'agit d'un caractère propre à
l'espèce.
Pourtant, la comparaison de cartes
motrices de plusieurs individus
montre l'existence de variations :
différences interindividuelles.
Comment expliquer l'existence de cartes motrices différentes chez
des individus alors qu'ils sont en bonne santé ?
1. Une structure cérébrale proche et pourtant différente :
Contrairement à la structure globale du cerveau, les différences
interindividuelles ne sont pas innées. Elles s’acquièrent au cours du
développement pas apprentissage des gestes... même chez l'adulte.
Une amélioration des performances se traduit par une extension de l'aire
motrice concernée.
Ces modifications peuvent arriver rapidement et ne sont pas forcément
durables... on parle de plasticité cérébrale.
2. Des capacités de récupération surprenantes :
Lors de la mise en œuvre d'une rééducation rapide la récupération peut
progresser sur une durée de quelques semaines à quelques mois.
Elle ne correspond cependant pas à une réparation de la zone lésée qui
reste détruite...
Comment expliquer qu'à la suite d'un AVC on constate, en cas de
rééducation, la récupération du déficit moteur alors qu'une partie du
cerveau est détruite ?
Des IRM montrent que cette
récupération repose sur différents
remaniements des territoires
situés autour de la zone
initialement touchée. On parle de
plasticité cérébrale.
Exemple : Plusieurs années après une
amputation, le cerveau du'un patient peut se
réapproprier le contrôle d'une main greffée.
Ceci démontre qu'au moins certaines zones du cerveau sont capables de
produire de nouveaux neurones qui peuvent s'intégrer au réseau déjà
existant.
On peut donc envisager des possibilités (dans le futur...) de traitement des
maladies neurodégénératives (destruction de neurones).
Téléchargement