REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Université KASDI Merbah Ouargla Faculté Des sciences appliquées Département de Génie Mécanique Mémoire Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master en Génie Mécanique OPTION Géni Energétique PAR GHETTAS Charaf Eddine GHACHI Naoui THEME Etude et Simulation d’un véhicule hybride moteur MCI et moteur Electrique Devant le jury : Président : BENCHEIKH Kamel M. A.(A) U. Ouargla Rapporteur : KOURAS Sid-Ali M. A.(A) U. Ouargla Examinateurs : KHALFI Mehdi M.A. (A) U. Ouargla Soutenu le :2016 /2015 Remerciements « Je remercie dieu tous puissant qui m’a donné le courage, la force et la volonté pour achever ce modeste travail. Nous tisons en premier lieu à exprimer mes sincères remerciements à nos parents. Mes sincères remerciements à mon directeur de mémoire monsieur KOURAS Sid-Ali prof à l’université KASDI MERBAH OUARGLA pour sa patience, son soutien et ses encouragements continuels qui ont permis l’aboutissement de ces efforts en dépit des difficultés rencontrées dans ce travail. Mes remerciements également à tous ceux qui m’ont apporté leur aide De prés ou de loin à l’élaboration de mon projet de fin d’étude.» Dédicace « Louange à Dieu, le seul et unique » A notre très chers parents et notre frères et sœurs, A notre encadreur Mr. KOURAS Sid-Ali A tous notre amis ,A tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail. Table des matières Introduction générale…………………………………………...…………………….……..2 Chapitre I : GENERALITE SUR LES VEHICULES HYBRIDES 1 . Introduction …………………………………………………………………………6 2 . Les différentes architectures hybrides…………………………..…………………6 3 . Les modes de fonctionnement: …………………………..…………………………6 a. Le Stop and Start ………………………………………………...………….6 b. Le mode régénération. ………………………………………….…..……….7 c. Le mode freinage récupératif. …………………………………………...….7 d. Le mode boost ……………………………………………………….……….7 e. Le mode alternateur. ………………………………………………….…….7 f. Le mode thermique pur ……………………………………………………..7 g. Le mode électrique pur ………………………………………………………7 . Types d’architectures : ……………………………………………………………8 4 a. Architecture parallèle………………………………………………………...8 b. Architecture micro-hybride………………………………………………….9 c. Architecture série : ………………………………………………………..10 d. Architecture combinée………………………………………………………11 e. Autres architecture………………………………………………………….12 5 . La problématique de contrôle optimal…………………………………………..12 6 . Minimisation de la consommation de carburant sur cycle normalisé…………13 7 . Problème en temps-réel où le futur n’est pas connu :………………………….16 8 . Définition des classes de problèmes d’optimisation étudiés……….……………16 9 . Conclusion : ………………………………………………………………………17 CHAPITRE II: MODELISATION NUMERIQUES& SIMULINK Première partie SIMULINK 1. Introduction …………………………………………………………………19 2. Position du Problème………………………………………………………..19 3. Présentation de SIMULINK………………………………………………..20 4. Construction d’un diagramme SIMULINK……………………………….21 a) Lancer le logiciel / Ouvrir un fichier ……..……………….22 b) Sources de signaux…………………………………….…22 c) Visualiser des signaux …………………..………………….23 d) Simuler………………………………….…………………..24 e) Modéliser (Bases…)………………………...……………….24 f) Display (ou afficheur)……………………………………….25 Deuxième partie la modélisation 1. Etude thermodynamique du moteur MCI……...…………………………………26 2. Les données de base du moteur ……………………………………………..……..27 3. Les paramètres du moteur………………………………………...………………….28 4. Paramètre du temps d'admission….……………………………………………….28 5. Paramètre du temps de compression….…………………………………………...29 6. Paramètre du temps combustion….…….………………………………………….29 7. Paramètre du temps détente………..………………………………………………30 8. Etude du moteur électrique………..……………………………………………….31 a. Machine électrique asynchrones…………………………………..31 i. Stator……………………………………………..………………32 ii. Rotor bobiné…………………………………………..…………32 iii. Rotor à cage…………………………………………..………….32 iv. Rotor à double cage…………………………………...…………33 v. Rotor à encoches profondes…………………………...………..33 vi. Organes mécaniques (voir schémas ci-après)………………….33 Alimentation, caractéristiques et limites d’utilisation……………….34 b. i. Démarrage direct………………………………………………..34 i.1.Caractéristiques en régime permanent………………………………34 i.2.Caractéristiques en régime dynamique………….…..…………………35 c. Limitation du courant de démarrage………………………………...35 Démarrage étoile – triangle…………………………………………35 Insertion de résistances ou inductances statoriques………………35 Démarrage par autotransformateur………………………………36 Démarrage par gradateur de tension……………………………...36 Utilisation d’un onduleur de tension……………………………….36 d. Freinage des machines asynchrones………………………………..37 i. Freinage par contre courant……………………………………37 e. Freinage par injection de courant continu…………………………38 f.Freinage en génératrice asynchrone………………………………40 g. Freinage mécanique…………………………………………………40 9. CONCLUSION……….……………………………………………………………..42 CHAPITRE III : MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE 1. Introduction………………………………………………………………………….44 2. Définition du model ……………………………..…………………………………..44 3. Modèles utilisés pour l'optimisation avec SIMULINK……………..……………..45 4. Sélection d’une machine asynchrone (moteur/génératrice)……………...……….46 5. Batterie……………………………………………………………………………….48 6. Moteur électrique et convertisseur…………………………………………………49 7. Moteur thermique……………………………………………….…………………..50 8. Critères et variables d'optimisation…………………………….………………….51 9. Impact des fonctionnalités de l'architecture……………………..………………..52 a. Véhicule conventionnel…………………………...…………………………52 b. Résultats de la simulation…………………………….…………………….54 10. Résultats d’une hybridation partielle………………………………..……………..57 a. Cas ou les batteries son chargé (charge plus de 65%)…………....57 i. Vitesse du véhicule moins de 40Km/h…………………...…………57 ii. Vitesse du véhicule plus de 40Km/h………………………………..58 b. Cas ou les batteries ne sont pas chargé (charge moins de 65%)……….…58 11. Impact de la taille des éléments…………….………………………………………59 i . Impact de la puissance du moteur électrique sur la consommation………59 12. Impact de la variation de la capacité de la batterie……………………………….60 13. Conclusion……………………………………………………………………………62 CONCLUSION GENERALE……………………………………………..…………….63 Résumé Bibliographie LISTE DE FIGURES Chapitre I : GENERALITE SUR LES VEHICULES HYBRIDES Figure I.1: Schéma de principe de l’architecture hybride parallèle Figure I.2: Schéma de principe de l’architecture micro-hybride Figure I.3: Schéma de principe de l’architecture hybride série Figure I.4: Schéma de principe de l’architecture hybride combinée, type Prius Figure I.5: Cycle NEDC : Vitesse véhicule (haut) et rapports de vitesse imposés (bas) Figure I.6: Cycle Artémis : Vitesse véhicule (haut) et rapports de vitesse imposés (bas) Chapitre II: MODELISATION NUMERIQUES& SIMULINK Figure II.1: Méthodes de résolution des problèmes aux limites Figure II.2 : interface MATLAB lancement SIMULINK Figure II.3: les sources de signaux dans SIMULINK Figure II.4 : Visualiser des signaux dans SIMULINK Figure II.5 : lancement d’une simulation avec SIMULINK Figure II.6 : micro modélisation d’un bloc fonctionnel avec SIMULINK Figure II.7 : Exemple de modèle Figure II.8 : affichage du résultat d’un scope sur SIMULINK Figure II. 9 : Courbe de pression en fonction du volume de cylindre Légende Figure II 10: Vues en coupe Figure II.11:Le couple résistant de la charge entraînée doit permettre un démarrage Figure II.12:couple moteurs à rotor bobiné Figure II. 13: couple Freinage par contre courant Figure II.14 : couplage des enroulement du moteur sur la tension continue . Chapitre III : MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Figure III.1: géométrie du model et du véhicule Figure.III.2: couple moyen développé par le moteur durant la phase de démarrage Figure. III.3: Représentation de la consommation spécifique du moteur thermique de la Partner Figure. III.4: Représentation du couple maximal Tmax en fonction du régime we Figure. III.5: Points de fonctionnement (régime/couple) du moteur thermique superposés à la consommation spécifique. Figure. III.6: Couples, vitesses et consommation de carburant Figure. III.7: Points de fonctionnement (régime/couple) du moteur thermique en mode conventionnel et en mode hybride à la consommation spécifique. Figure. III.8: Couples, vitesses et consommation de carburant Figure III. 9: (a) consommation en énergie au démarrage, (b) énergie consommer par la batterie Figure.III.10: couple de la eharge de la batterie en fonction du temp(cas de la vittes)>40k / h Figure III.11: charge de la batterie dans le temps Figure. III.12: Consommation de carburant en fonction de la puissance du moteur électrique. Figure. III.13: Consommation de carburant en fonction du poids de la batterie LIASTE DE TABLEU TAB II 1 : caractéristique technique. TAB III 1: Etude de l' impact de la puissance maximale du moteur électrique INTRODUCTION GENERALE Introduction générale Introduction générale Après un débat de plusieurs années sur la présence ou non–d'un réchauffement climatique, la plupart des experts s'accordent à dire que la température de la terre augmente bel et bien. Cette augmentation est directement liée aux gaz à effet de serre. Parmi les gaz responsables de l'effet de serre, effet qui tend à conserver la chaleur issue des rayons du soleil, le CO2 a vu sa concentration augmenter de 30% depuis 1750, tandis que le méthane a augmenté de 150%. C'est pourtant le CO2 qui constitue le principal contributeur parmi les gaz à effet de serre, celui-ci étant clairement lié aux activités humaines: ses émissions proviennent à 90% de la combustion des énergies fossiles (produits pétroliers, charbon, Gaz naturel), et en particulier à 34%du secteur des transports, qui reste le premier secteur en terme d’émissions de gaz à effet de serre. Le CO2 n’est cependant pas un gaz polluant qui joue sur la qualité de l’air : il contribue à l’effet de serre, mais n’est pas dangereux pour l’homme. Dans le secteur des transports, la combustion des produits pétroliers dans les moteurs à combustion rejette plusieurs gaz polluants, dont trois sont particulièrement nocifs pour l’homme: 1. le monoxyde de carbone (CO):il réduit la capacité du sang à transporter l’oxygène. Il est produit suite à une combustion incomplète du carburant généralement due à un manque d’oxygène dans le mélange, ce phénomène touchant bien plus les moteurs à essence que les moteurs Diesel. 2. les hydrocarbures imbrûlés (HC) : ils sont, pour certains d’entre eux, cancérigènes, et apparaissent lors d’une combustion incomplète. Bénéficiant d’une combustion plus complète, les moteurs Diesel sont encore les plus propres sur ce point. 3. les oxydes d’azote (NOx) : ces gaz réagissent dans l’atmosphère pour former du dioxyde d’azotes générant troubles respiratoires, maux de tête et participant à la formation de smog, d’ozone de surface et de pluies acides. Jusqu’à présent, les moteurs Diesel rejettent une quantité de NOx environ sept fois supérieure aux motorisations essence. Les particules rejetées par les moteurs thermiques sont aussi très nocives pour l’homme: elles pénètrent dans les poumons, et peuvent provoquer de nombreuses maladies respiratoires et cardiovasculaires. Principalement rejetées par les moteurs Diesel, elles sont en majeure partie captées par les filtres à particules. Cependant, selon certaines études, ces derniers parviendraient à supprimer effectivement une grande quantité de particules, mais relâcheraient Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 2 2 Introduction générale en contrepartie des particules plus fines, qui rentreraient plus profondément dans les poumons. Afin de limiter les rejets de particules et de gaz nocifs des véhicules (contexte climatique très préoccupant), des normes obligent les constructeurs à améliorer leurs véhicules, en imposant des seuils maximaux d’émission de gaz polluants pour les véhicules neufs. Face à une volonté, de pouvoir disposer d’un moyen de transport écologique et qui ne soit pas dépendant du pétrole, beaucoup croyaient aux véhicules électriques, qui ont pris un véritable essor dans les années 90. Ces véhicules ne réussirent néanmoins pas à s’implanter sur le marché, et à concurrencer les véhicules thermiques, et ce malgré des atouts indéniables: absence de pollution et d’émission locale à effet de serre, silence de fonctionnement, indépendance vis-à-vis du pétrole, etc., le véhicule électrique souffrait de trop grands maux: une autonomie de moins de100km, un temps de recharge de la batterie trop long, un coût élevé du aux batteries, etc. La voiture électrique était, de plus, opposé eau concept même de l’automobile. Parallèlement à cet échec technique et commercial, les moteurs thermiques n’ont cessé de se perfectionner. Ces améliorations ne permettront cependant que de converger progressivement vers une consommation de carburant plus faible, mais pas de la diminuer notablement. Dans ce contexte global, les véhicules hybrides représentent une solution à moyen-terme ayant un fort potentiel pour la réduction de la consommation de carburant, des émissions de CO2, et des rejets de polluants. [1] Ce mémoire s’articulera autour de trois grands axes: Le premier chapitre est un travail de recherche bibliographique portant sur la description des différentes architectures hybrides et modes de fonctionnement, ici nous allons poser le problème de la minimisation de la consommation de carburant, son fonctionnement et ses différents organes. Les différents moteurs composant cette organisation ainsi que les phénomènes de transfert d’énergie en particulier (électrique mais aussi cinétique et thermique). Les apports du véhicule hybride, comparé aux véhicules traditionnels, serons ensuite abordés. Le problème de la minimisation de la consommation de carburant est ensuite déni sous la forme d’un problème d’optimisation et de commande. Les équations de ces modèles serons exposer et traiter selon leurs applications avec conditions aux limites Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 3 3 Introduction générale associées. Nous avons présenté les termes de notre model et quelque supposition de fonctionnement du système, cela a nous a permis de faire simulation d’un véhicule ordinaire et le comportement du système. Dans le deuxième chapitre nous avons étudié quelques méthodes et techniques de simulation et de modélisation : les méthodes numériques, ici nous avons présenté l’outil de simulation SIMULINK qui est une fonctionnalité de MATLAB utilisé dans notre travail pour la résolution et l’optimisation de systèmes d’équations non linéaires et couplées, en particulier le système d’équations de transfert de la chaleur, équation énergétique de moteur électrique couplée à la décharge puis la recharge des batterie associer au système. Le troisième chapitre présente la méthodologie de développement de notre modèle numérique, afin d’étudier et de modéliser la variation de la charge des batteries, l’énergie thermique dissiper et la nature du mode de propulsion utiliser sous ces conditions, l’interaction de cette dernière avec le sens du courant étais le point le plus important sur le quel nous nous somme baser pour cette optimisation . Les résultats de modélisation seront présentés et interprétés dans ce chapitre. Nous terminerons notre travail par une conclusion générale et les perspectives éventuelles à la continuation de notre travail de recherche. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 4 4 CHAPITRE I GENERALITE SUR LES VEHICULES HYBRIDES Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides 1. Introduction Un véhicule hybride possède deux sources d’énergies pour assurer sa propulsion. On appelle donc hybride tout véhicule qui, en plus de sa source d’énergie primaire, dispose d’un stockage réversible d’énergie sous une seconde forme (hydraulique avec réserve de pression, cinétique avec volant d’inertie, électrique...). Dans la pratique, il s’agit essentiellement du mariage de l’électrique et du thermique, mais cette solution est aussi utilisée pour les voitures à hydrogène qui sont également des hybrides électrique-hydrogène. Le premier véhicule hybride de série, la Toyota Prius sortie en 1997 (au Japon), a démontré les possibilités que peuvent apporter le couplage de moteurs électriques alimentés par des batteries à une motorisation traditionnelle. 2. Les différentes architectures hybrides Par définition, un véhicule hybride est un véhicule dans le quel sont intégrées deux sources d’énergie différentes, un moteur conventionnel (thermique) et un moteur électrique. On définit communément trois familles d’architectures hybrides: Les hybrides parallèles, pour lesquels le moteur thermique fournit directement un couple aux roues, Les hybrides séries, où le moteur thermique ‘est pas directement lié aux roues, Les hybrides combinés, dont l’architecture reprend les caractéristiques des hybrides série et parallèle. Selon l’architecture choisie, le véhicule hybride peut exploiter plusieurs fonctionnalités qui peuvent participer à la réduction de la consommation de carburant, ou à la récupération d’énergie électrique. [2] 3. Les modes de fonctionnement: .[3] a. Le Stop and Start Nommé aussi Stop- and-Go ou Stop Start selon les constructeurs, ce système permet au moteur thermique d’être démarré rapidement, et sans vibration, après un arrêt de courte durée. Cette fonctionnalité est en particulier destinée à être utilisée lors d’arrêt aux feux rouges, ou bien dans des embouteillages. Le gain apporté par ce système provient de la disparition de la consommation de carburant au ralenti, lors que le moteur thermique n’est pas utilisé pendant plusieurs secondes. En Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 6 6 Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides contrepartie, une faible quantité d’énergie électrique est utilisée à chaque démarrage pour ramener le moteur à son régime de ralenti. b. Le mode régénération Dans ce mode, le moteur électrique fournit un couple négatif, le moteur thermique fournissant alors un couple supérieur au couple de consigne (de mandé par le conducteur). L’énergie provenant du moteur électrique est ensuite stockée dans les batteries, afin d’être réutilise-se ultérieurement. c. Le mode freinage récupératif Il s’agit du fonctionnement d’un moteur électrique utilisé pour fournir un couple résistant, dans le but de récupérer l’énergie cinétique du véhicule sous la forme d une Energie électrique, qui est en suite stockée. d. Le mode boost Le mode boost correspond à une assistance du moteur thermique par le moteur électrique, celui-ci développant un couple positif conjointement au moteur thermique. Ce mode peut être actionné pour décharger le moteur thermique afin de placer celui-ci sur un point de fonctionnement de meilleure efficacité. Il peut aussi être utilisé lors d une importante de mande de couple, lorsque le moteur thermique développe un couple insuffisant par rapport au couple de consigne. e. Le mode alternateur. Le mode alternateur correspond au fonctionnement classique d’un alternateur que l’on trouve sur chaque véhicule. Au lieu d'’imposer un couple au moteur électrique, on impose Une consigne de tension aux bornes de la batterie(ou aux bornes de la super capacité), le moteur électrique se chargeant ensuite de réguler cette tension. Ce mode n’est pas optimal d’un point de vue énergétique, puisqu'il est utilisé, sur les véhicules traditionnels, quel que soit le point de fonctionnement du moteur thermique, même lorsque celui-ci est au ralenti. f. Le mode thermique pur Il s'agit du mode classique durant lequel le moteur électrique n'est pas utilisé. Ce mode peut être utilisé pour des raisons de rendement (par exemple, lors d'un trajet sur autoroute, pour lequel le moteur thermique est utilisé à un bon rendement), ou bien parce que la batterie est déchargée. g. Le mode électrique pur Il s’agit du mode pour lequel le moteur thermique est arrêté. Dans ce mode, les conséquences directes sont l’absence de bruit, l’absence de rejet de polluants ("zéro émission"), et une consommation de Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 7 7 Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides carburant nulle. La durée durant laquelle ce mode pourra être actif dépend de la capacité de la batterie. Si celle-ci est faible, ce mode pourra être activé durant quelques minutes tout au plus, le moteur thermique devant alors être rallumé pour ramener la batterie à un état de charge correct. 4. Types d’architectures : [4] a. Architecture parallèle Dans la configuration parallèle, les moteurs thermique et électrique sont tout deux directement connectés à la transmission, donc aux roues. Les deux moteurs peuvent participer d’une façon parallèle au déplacement du véhicule, en transmettant chacun une puissance mécanique aux roues. Sur la Figure 1.1 est représenté le schéma de principe de l’architecture parallèle, ainsi que les transferts D’énergie possibles entre les différents organes. La configuration générale de cette architecture est composée du moteur thermique, d’un moteur électrique, de la batterie, d’un inverseur (non représenté), et d’une transmission (boîte de vitesse et embrayage). Sur ce schéma n’ont pas été représentés le démarreur et l’alternateur, ceux-ci étant des éléments présents sur la quasi-totalité des véhicules en circulation. L’emplacement du moteur électrique peut être différent : celui-ci peut être situé au niveau des roues avant, ou bien en liaison avec le train arrière, pour obtenir alors un véhicule à quatre roues motrices. Une architecture hybride parallèle est complexe à contrôler, et demande un travail supplémentaire pour l’intégration physique des sources de puissance. En effet, sur l’architecture hybride parallèle, les deux sources de couple (moteur thermique et moteur électrique) sont directement reliées au train moteur, la consigne de couple devant donc être répartie à chaque instant entre les deux sources de couple. Néanmoins, des gains non négligeables peuvent être obtenus, même en utilisant des composants électriques de faible puissance et de faible capacité. Aussi, ces gains permettent de compenser le surcoût de cette architecture et le surpoids lié aux batteries et au moteur électrique. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 8 8 Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides Figure. I.1: Schéma de principe de l’architecture hybride parallèle. [5] b. Architecture micro-hybride L’architecture micro-hybride correspond à une version allégée de l’hybride parallèle, pour laquelle le moteur électrique reste constamment mécaniquement lié au moteur thermique. La liaison pourra s’effectuer de diverses manières : par engrenage, ou bien par courroie. La Figure 1.2 représente l’architecture micro-hybride, composée d’un moteur thermique et d’un moteur électrique en liaison directe avec le moteur thermique. C’est en fait la forme la plus simple des différentes architectures hybrides, puisque les véhicules micro-hybrides sont essentiellement des véhicules conventionnels équipés d’un alterno-démarreur, permettant notamment de profiter du Stop-and-Start et éventuellement du freinage récupératif. Si les gains que l’on peut obtenir sont les plus faibles parmi toutes les architectures (ils ne dépassent guère 10%), c’est aussi celle dont l’implantation des organes dans le véhicule, tels que la batterie et le moteur électrique, est la plus simple. Les inconvénients majeurs de cette architecture résident dans sa définition même : il n’est pas possible d’utiliser le moteur électrique seul pour la propulsion du véhicule, notamment à faible charge lorsque l’efficacité du moteur thermique est faible. De plus, l’énergie qui peut être obtenue lors d’un freinage récupératif sera amputée par le couple de frottement du moteur thermique (pertes par pompage et frottements moteur), puisque le moteur thermique ne peut être désaccouplé du moteur électrique, ce qui réduit la quantité d’énergie récupérable. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 9 9 Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides Figure. I.2: Schéma de principe de l’architecture micro-hybride. [5] c. Architecture série : Dans l’architecture série, seul le moteur électrique est connecté directement aux roues et leur transmet un couple. Le moteur électrique est donc dimensionné pour pouvoir assurer seul la traction du véhicule, selon la demande de couple du conducteur. La Figure 1.3 schématise le fonctionnement d’un véhicule hybride série. Le moteur électrique est alimenté soit par des batteries, soit par une génératrice entraînée par le moteur thermique, soit par un mélange des deux. Cette configuration permet à la batterie d’être rechargée soit : par le moteur thermique, via la génératrice. Dans ce cas, le moteur thermique est contrôlé de manière à fonctionner à son rendement optimum. par le moteur électrique, qui sera alors utilisé en mode générateur, lors d’un freinage récupératif. L’intérêt de cette architecture réside dans la capacité à pouvoir faire fonctionner le moteur thermique au point de fonctionnement souhaité, quelles que soient les conditions extérieures telles que la vitesse du véhicule ou la demande de couple, puisque le moteur thermique est complètement déconnecté du train moteur. En revanche, l’énergie mécanique produite par le moteur thermique est ensuite transformée en énergie électrique via la génératrice, puis à nouveau transformée en énergie mécanique par le moteur électrique. Ainsi, la cascade de rendement du train moteur est assez défavorable à la réduction de l’énergie consommée, c’est pour cette raison que les véhicules hybrides série dépassent rarement le stade du prototype. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 10 10 Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides Figure. I.3: Schéma de principe de l’architecture hybride série. [5] d. Architecture combinée La catégorie des architectures combinées correspond aux hybrides série/parallèle, appelée aussi hybride parallèle à dérivation de puissance, cette architecture intègre un moteur électrique, une génératrice, et un moteur thermique. Grâce à une gestion efficace des puissances demandées d’un coté, et fournies de l’autre, il est possible de contrôler en régime le moteur thermique, et de partager son couple entre les demandes du véhicule, et la recharge de la batterie. La Figure 1.4 schématise le fonctionnement d’un hybride combiné. Figure. I.4: Schéma de principe de l’architecture hybride combinée, type Prius. [5] Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 11 11 Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides e. Autres architectures On trouve quelques autres architectures, qui restent souvent au stade de prototypes, mais dont le potentiel est intéressant. Architecture de type parallèle, avec moteurs dans les roues. Plusieurs constructeurs ont déjà présenté des prototypes de véhicules hybrides dont deux moteurs électriques, ou davantage, sont localisés dans les roues. D’un point de vue énergétique, cette solution est idéale, puisque les moteurs sont situés au plus près du point de transmission finale de la puissance, qui se trouve au niveau du point de contact entre le pneu et la route. Notamment, cet emplacement permet d’éviter de subir les rendements des transmissions, qui réduisent sensiblement l’énergie récupérable. Par miles autres intérêts de cette architecture, chaque roue peut être contrôlée indépendamment les unes des autres, ce qui peut être intéressant pour l’utilisation de l’ESP (Électronique Stabilité Program, système de stabilisation du véhicule en courbe, agissant sur les systèmes de freinages pour corriger la trajectoire du véhicule). Les architectures hébergeant plusieurs trains épicycloïdaux, permettant une variation continue des rapports. 5. La problématique de contrôle optimal Sur un véhicule à motorisation traditionnelle, le couple fourni par le moteur thermique dépend au premier ordre de la quantité de carburant injectée. Certains actionneurs influent eux aussi sur le couple fourni par le moteur thermique (l’avance à l’allumage, dans le cas des moteurs à allumage commandé, les angles d’ouverture et de fermeture des soupapes), mais restent davantage utilisés pour limiter les fumées et les rejets de polluants. Sur les véhicules hybrides, la présence d’un ou de plusieurs moteurs électriques amène plusieurs de grés de liberté dans la façon dont une consigne de couple, demandée par le conducteur, peut être réalisée. Ces degrés de liberté peuvent être utilisés pour remplir différents objectifs, parfois complémentaires : La minimisation de la consommation de carburant, et par là même des émissions de CO2, en utilisant de manière adéquate le(s) moteur(s) électrique(s). Intuitivement, c.est lorsque l’efficacité du moteur thermique est faible que le moteur électrique pourrait prendre sa place. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 12 12 Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides La réduction des rejets de polluants (CO, NOx, HC). Ces derniers peuvent être diminués en optimisant la répartition de couple des différents moteurs, mais surtout en réduisant la durée de montée en température du catalyseur sur moteur essence, un catalyseur étant inefficace tant qu’il n’a pas atteint sa température idéale. L’absence des émissions de polluants et de la consommation de carburant, obtenue par l’arrêt du moteur thermique grâce à l’utilisation du mode électrique pur. Le bruit du véhicule est alors grandement réduit, et limité au seul bruit de roulement des pneus sur la route. Très intéressant dans les centres-villes, la durée d’utilisation de ce mode est néanmoins limitée par la capacité de la batterie .Parmi ces possibilités, la réduction du bruit ne donne pas lieu à la résolution d’un problème de contrôle, le mode purement électrique pouvant être actionné directement par le conducteur. Ce mode peut aussi être une conséquence de la loi de gestion d’énergie. La réduction du temps de montée en température du catalyseur peut être obtenue simplement en augmentant le couple du moteur thermique durant les premières secondes de fonctionnement, a n d’augmenter la température des gaz d’échappement. La réduction de la consommation, quant à elle, représente une vraie difficulté : on doit en effet choisir quand et de quelle façon utiliser le moteur électrique, et s’assurer que la batterie (ou tout autre système de stockage) garde un état de charge suffisant tout au long du cycle. Ce problème de gestion efficace des sources d’énergie peut s’écrire comme un problème d’optimisation. On distinguera alors deux problèmes différents : la minimisation de la consommation sur cycle, et la minimisation de la consommation en temps-réel. 6. Minimisation de la consommation de carburant sur cycle normalisé [7] L’intérêt principal d’un véhicule hybride provient de sa capacité à pouvoir consommer moins de carburant, comparé à un véhicule équivalent équipé seulement d’un moteur thermique. Cette possibilité existe grâce à la présence de deux sources d’énergie distinctes, ces deux sources possédant chacune une zone d’efficacité maximale qui leur est propre. De plus, le véhicule hybride peut pro ter d.une partie de l’énergie cinétique du véhicule lors d’un freinage récupératif, lui permettant de récupérer une certaine quantité d’énergie gratuite et de la stocker, celle-ci étant normalement dissipée par effet Joule dans le système de freinage. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 13 13 Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides La détermination de la consommation de carburant d’un véhicule s’effectue sur un cycle de conduit Le conducteur du véhicule doit suivre une consigne de vitesse, donnée en fonction du temps, les rapports de la boîte de vitesse étant en général imposés le long du cycle (lorsque le véhicule est équipé d.une boîte mécanique). L’évaluation de la consommation de carburant, et des rejets de polluants permet ensuite de pouvoir comparer ces résultats avec ceux d’autres véhicules ayant suivi le même cycle. Dans ce mémoire, on utilisera un cycle de référence, le cycle NEDC : New European Driving Cycle. Il est constitué de 4 séquences répétées du cycle ECE-15, constituant la partie urbaine, puis d.une partie extra-urbaine à l’aide d.une séquence du cycle EUDC (Extra-Urban Driving Cycle). La Figure 1.5 représente l’allure du cycle NEDC. Figure. I.5: Cycle NEDC : Vitesse véhicule (haut) et rapports de vitesse imposés (bas). Le cycle NEDC se distingue du cycle MVEG (dont la consigne de vitesse est identique) par ses conditions initiales au départ du cycle : le cycle NEDC nécessite que le véhicule démarre à froid, sans que le moteur ait été démarré au préalable. Cette condition est très importante, étant donné que les véhicules actuels polluent le plus lors des premières secondes qui suivent la mise en route du moteur thermique, d.une part à cause de la mauvaise combustion due à une température trop basse, et d’autre part à cause du délai nécessaire à l’amorçage du catalyseur sur véhicule à allumage commandé. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 14 14 Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides Ce cycle est directement utilisé pour l’homologation des véhicules aux normes Euro 4, et à partir de septembre 2009, aux normes Euro 5. Il constitue donc un passage obligatoire pour l’évaluation de la consommation de carburant. Cependant ce cycle est peu représentatif d’un trajet urbain. Ainsi, on considérera aussi dans ce mémoire le cycle Artemis urbain (voir [André, 2004]), correspondant à cycle de conduite réelle, donc bien plus représentatif d’un fonctionnement classique du véhicule. Figure I.6: Cycle Artemis : Vitesse véhicule (haut) et rapports de vitesse imposés (bas). La minimisation de la consommation de carburant sur cycle nécessite de connaître les efficacités des différentes sources d’énergies du véhicule. Pour cela, on fait donc appel à des modèles physiques, ou bien à des cartographies. Dans le cadre de l’évaluation et de la minimisation de la consommation de carburant de véhicules hybrides, ces derniers doivent remplir une condition supplémentaire : les états de charge des éléments de stockage d’énergie électrique (des batteries en général), mesurés au début et à la n du cycle, doivent être sensiblement égaux. Cette condition assure d’avoir une balance énergétique nulle au niveau du stockage de l’énergie électrique, c.est à dire d’avoir une consommation globale qui ne provienne que de l’énergie contenue dans le carburant. Ce problème de minimisation peut être vu comme un problème de contrôle optimal : déterminer quelle est la consommation minimale de carburant d’un véhicule hybride, sous la contrainte de fonctionnement du système électrique. La condition qui impose d’avoir un état Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 15 15 Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides de charge final proche de l’état de charge initial peut s’écrire comme une contrainte sur la valeur finale de l’état de charge, l’état de charge initial étant alors lui aussi fixé. 7. Problème en temps-réel où le futur n’est pas connu : [8] S’il est possible de connaître la loi de commande optimale sur un cycle donné en résolvant directement le problème d’optimisation, il n.est pas possible d’appliquer les mêmes techniques pour la loi de gestion d’énergie temps-réel. Sur cycle connu, la commande optimale déterminée après optimisation tient compte . à chaque instant t . de ce que se passe entre l’instant t et la n du cycle : si un grand freinage survient à la n du cycle, la commande optimale choisira de consommer de l’énergie électrique en utilisant le moteur électrique, ayant la connaissance du freinage final durant lequel le freinage récupératif pourra être activé. Sur une utilisation en temps-réel, le trajet que suivra le conducteur n.est pas connu à l’avance (si l’on exclut toute information qui pourrait être obtenue par un GPS, par exemple). Ainsi, il n.est pas possible de déterminer une loi de commande qui soit optimale d’un point de vue global, et qui nous assure d’obtenir un bilan batterie nul à la n d’un trajet. On parle alors de loi sous- optimale. 8. Définition des classes de problèmes d’optimisation étudiés [9] Le problème d’optimisation correspond à la minimisation de la consommation de carburant d’un véhicule hybride sur un cycle connu à l’avance, tout en ayant une balance énergétique nulle au niveau de la batterie entre le début et la n du cycle. Ce problème peut donc être vu comme un problème de commande optimale. Il s’agit à partir d’un état initial fixé, d’atteindre un certain état final, tout en minimisant un critère. Le système dynamique considéré dans ce problème de commande optimale est la batterie qui fournit L’énergie nécessaire au moteur électrique. L’état de charge de la batterie, noté x, constitue donc la variable D’état de ce problème de commande optimale. La consommation instantanée de carburant est notée L, et la commande définissant la répartition de couple (ou de puissance) entre les moteurs électrique et thermique est notée u. On Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 16 16 Chapitre I Généralité sur les véhicules hybrides considère aussi des contraintes de bornes sur la commande u, notées u min et u max dues aux saturations des actionneurs ; les contraintes de bornes sur la variable d’état du système dynamique sont quant à elles notées x min et x max. Les classes de problèmes de contrôle optimal qui sont étudiés dans ce mémoire sont dé nies ci-après. 9. Conclusion : Les véhicules hybrides, s’ils sont très intéressants dans la problématique actuelle de réduction de la consommation de carburant et des émissions de polluants, nécessitent aussi d’avoir un contrôle adapté, d’une par taux objectifs à atteindre, et d’autre part à leur architecture. Le contrôle d’un véhicule hybride est en effet assez différent de celui d’un véhicule traditionnel, dans le sens où, celui-ci disposant de deux sources d’énergie, un contrôleur "de niveau" doit déterminer quelle est la puissance que doit fournir chacun des moteurs. Le contrôle d’un véhicule hybride doit donc être adapté à son architecture et à ses fonctionnalités (possibilité é de récupérer de l’énergie au freinage, de couper le moteur thermique, utilisant le moteur électrique pour la traction, etc.). Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 17 17 CHAPITRE II MODELISATION NUMERIQUES & SIMULINK Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK Première partie SIMULINK 1. Introduction : Depuis plusieurs années maintenant, la simulation numérique nous a permit d’aboutir à l’amélioration des performances, de la durée de vie et des coûts des produit, ainsi qu’une meilleure appréhension des phénomènes physiques. SIMULINK essaye d'avoir le meilleur compromis réalisme physique / temps de calcul, cette méthode de travail nous permet de simplifier les équations et combinaisons d’équations complexe en blocs fonctionnels très maniables et plus important encore d’introduire la multi-physique, cela nous permet ainsi de créer des modèles spécifique a nos besoins, les enregistré dans la bibliothèque et les utilisés pas la suite. Nous commencerons ce chapitre par une présentation de l’outil de simulation SIMULINK de MATLAB employé dans notre étude, ainsi que les différentes étapes de modélisation des problèmes physiques, et la résolution des différentes équations, nous présenterons par la suite une modélisation des différentes étapes de fonctionnement d’un moteur MCI, traduire ce fonctionnement a été un point très important de notre étude, introduire ce model dans SIMULINK est la prochaine étape. 2. Position du Problème [10] La résolution d’un problème aux dérivées partielles (par exemple un système d’équations différentielles) passe par plusieurs étapes. La première consiste à déterminer les conditions aux limites du problème à résoudre, ensuite viens l’étape de la résolution qui se fait soit par des méthodes analytiques ou par des méthodes numériques. La discrétisation du domaine est une étape très importante, à prendre en considération lors de la résolution du problème. En présentant brièvement SIMULINK nous allons expliquer comment notre logiciel parvient a modélisé des phénomènes physique en équations ( principalement des équations aux dérivées partielles), et pour résoudre des équation au dérivée partielles quelles que méthodes sont représenté dans la figure suivante. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 19 19 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK Figure II.1.Méthodes de résolution des problèmes aux limites . 3. Présentation de SIMULINK: [10] Dans les dernières années, SIMULINK est devenu l'application la plus largement utilisée dans le milieu universitaire et industriel pour modéliser et simuler des systèmes dynamiques. Nous pouvons construire facilement des modèles à partir de rien, ou prendre l’un des modèles existants et le modifier. Les simulations sont interactives, donc nous pouvons changer les paramètres pendant la simulation et voir, immédiatement, ce qui se passe. Nous avons l'accès à tous les outils d'analyse dans MA TLAB, donc nous pouvons visualiser les résultats et les analyser. Avec SIMULINK, nous pouvons aller au-delà des modèles linéaires et idéals, les modèles non linéaires plus réalistes est la vrais exploitation des fonctionnalités de SIMULINK, par exemple l’étude du mouvement d’un véhicule tout en tenant compte des contraintes qui altère la bonne progression de notre véhicule ; frottements, résistance de l'air, glissement, freinage brutal et tout ce qui peut décrir un peu mieux les phénomènes réels. SJMULINK est une application servant à modéliser, simuler et analyser des systèmes dynamiques. Il prend en charge les systèmes linéaires ou non linéaires. Nous pouvant suivre cette modélisation continuellement dans le temps, ou juste partiellement. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 20 20 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK Pour la modélisation, SIMULlNK met à notre disposition une interface graphique afin de construire des modèles sous forme de diagrammes bloc. Avec cette Interface, nous pouvons dessiner des modèles avec seulement un clique et en suite faisant glisser le bloc avec la souris. SIMULINK est de loin l'une des applications les plus maniables pour la simulation que ses prédécesseurs qui exigent que nous formulions les équations différentielles et les équations aux dérivées partielles dans un langage ou un programme. SIMULINK contient des bibliothèques de blocs complètes: Continuous Blocs; Discrete Blocs; Function and tables Blocs; Math ; Sources ; Non linear blocs Sigll.t1S and systems; Sinks ; Sources, etc. 4. Construction d’un diagramme SIMULINK Les modèles sont hiérarchiques, donc nous pouvons construire des modèles en utilisant soit l'approche descendantes ou l'approche ascendante. Si nous regardons le système à un haut niveau, nous pouvons alors cliquez deux fois sur les blocs pour descendre à travers les niveaux afin de voir les détails du modèle. Cette approche fournit la perspicacité dans la façon dont un J110dèk est organisé ct comment ses parties interagissent. Nous pouvons aussi personnaliser en créant nos propres blocs. Pour commencer dans le menu File, nous choisissons New puis Model. Une fenêtre de travail « Untitlcd» s'ouvrira. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 21 21 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK a. Lancer le logiciel / Ouvrir un fichier : Figure II.2 . interface MATLAB lancement SIMULINK b. Sources de signaux : Figure II.3. les sources de signaux dans SIMULINK Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 22 22 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK Elles permettent de générer une information constante ou variable. Placer la source sur la fenêtre contenant le modèle par "glisser-déposer" et la connecter au point "d'entrée" du modèle. Régler les propriétés de la source. Double cliquer sur la source pour les ouvrir c. Visualiser des signaux : Pour visualiser la valeur (ou l'évolution) des informations présentes en différents "points" du modèle, on utilise en général des dispositifs de visualisation (ou "Sinks" dans le vocabulaire SIMULINK) Comme pour les "sources de signaux" leur utilisation se fait en 2 étapes : Placer le dispositif de visualisation sur la fenêtre contenant le modèle, par "glisser / déposer" et connecter sa (ou son) entrée(s) au(x) points du modèle où l'on désire visualiser l'information. Paramétrer (cela n'est pas toujours indispensable) le dispositif de visualisation Figure II.4 .Visualiser des signaux dans SIMULINK Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 23 23 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK d. Simuler : Pour effectuer une simulation il suffit en général de : Saisir la durée totale de la simulation (en seconde) (C) Lancer la simulation (Une barre indique alors la progression) (B) Dans le cas ou le tracé apparait sous forme de petits segments de droites il faut réduire le pas de simulation maximal (Max step size). (A) Pour cela : Menu "Simulation" "Configuration parameters" Figure II.5 . lancement d’une simulation avec SIMULINK e. Modéliser (Bases…) : En général quand on veut modéliser un système, on commence par le décomposer en différents blocs (Diagramme de blocs internes en méthode SYSML, diagramme FAST, Analyse fonctionnelle, …), ensuite on doit établir les relations mathématiques liant les sorties et les entrées de chacun des blocs. On termine en construisant le schéma bloc modélisant le fonctionnement du système. D'ailleurs il y a bien souvent plusieurs façons de le concevoir : Pour alléger le schéma du modèle, il est aussi fréquent de "cacher" le modèle d'un sous ensemble dans un bloc "Subsystem" ( ou sous système). Quand l'intérieur du bloc est "accessible", il suffit d'effectuer un double-clic sur le bloc pour faire apparaitre l'intérieur. Dans le cas contraire se sera une fenêtre de paramétrage du bloc qui apparaitra. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 24 24 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK Figure II.6 . micro modélisation d’un bloc fonctionnel avec SIMULINK f. Display (ou afficheur) Il affiche la valeur numérique de l'information. Quelques modes : Short (par défaut) : Affichage en décimal Hex : Affichage en Hexadécimal (Base 16) Binary : Affichage en binaire Scope (ou oscilloscope) Il trace l'évolution temporelle de l’information. Figure II.7 . Exemple de modèle Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 25 25 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK Quand la simulation est terminée, un double-clic sur le "Scope" fait apparaitre le tracé de l'évolution : Figure II.8 . affichage du résultat d’un scope sur SIMULINK En général l'échelle n'est pas très adaptée (Par exemple ici on a du mal à interpréter la courbe pour les valeurs minimales et maximales) Il faut donc modifier l'échelle et sélectionner les propriétés des axes Deuxième partie la modélisation 1. Etude thermodynamique du moteur MCI: [11] Le cycle de fonctionnement réel d'un moteur diesel peut être assimilé à un cycle théorique mixte. Dans le cycle réel, l'air, après son admission dans le cylindre et sa compression poly tropique connaît une transformation chimique avec le combustible. Cette combustion fournit une quantité de chaleur. Cette transformation chimique s'opère suivant: une partie à volume constant. une partie à pression presque constante. Elle se prolonge par une détente poly tropique et se termine par l'échappement des produits de combustion. Le cycle recommence avec l'admission d'air qui retrouve dans la chambre de combustion les gaz résiduels. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 26 26 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK 2. Les données de base du moteur: [12] Elles sont données parla liste suivante utile à l'analyse thermodynamique: Type de moteur Taux de compression ε Taux de remplissage ηv Coefficient de consommation d'air α Température atmosphérique T0 Pression atmosphérique P0 Température de la charge fraîche T'0 Température des gaz résiduels Tr Pression des gaz résiduels Pr Exposant moyen poly tropique de compression n1 Exposant moyen poly tropique de détente n2 Le taux de compression ε est une caractéristique géométrique du moteur car vd=vc(ε-1) ε=1+ vd vc = vc +vd vc (II.1) Le taux de remplissage ηv est le rapport entre le volume aspiré et le vo1ume déplacé pendant la compression. Le coefficient de consommation d'air α ou encore appelé la richesse est le coefficient qui spécifie les proportions du mélange air et combustible, La température atmosphérique T0 correspond à la température ambiante. La pression atmosphérique P0 est la pression qui règne dans le milieu extérieur. La température de la charge fraiche T'0 est la température du combustible en tenant compte de la réchauffe. La température des gaz résiduels Tr est la température des produits de combustion pendant le temps échappement. La pression des gaz résiduels pr est la pression qui règne encore dans le cylindre à la fin du temps échappement. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 27 27 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK 3. Les paramètres du moteur: [12] P(bar) z' n z f C'' C C' b a V (cm3) Figure .II. 9 .Courbe de pression en fonction du volume de cylindre Légende - a : début compression et tin admission. - b : fin détente el début échappement. - z : fin combustion - z' : début combustion - n : crête de la combustion et au milieu du segment zz' - C : fin compression de la courbe théorique - C' : intersection de la courbe de compression théorique et Je compression raffinée - C'' : fin compression de la courbe raffinée 4. Paramètre du temps d'admission [12] Pa = 𝑃0 (ε−1)T′0 +Pr T0 𝑇𝑎 = 𝜀 𝑇0 𝜂𝑣 𝜀𝑃𝑎 (II.2) 𝑇0 𝑇 𝜂𝑣 (𝜀−1)𝑃0 + 0 𝑃𝑟 (II.3) 𝑇𝑎 =15℃ → 𝑇𝑎 = (273.15 + 15)𝐾 𝑒𝑡 𝑇𝑎′ = 𝑇𝑎 (II.4) 𝑇𝑟 Avec : Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 28 28 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK Dans la conception des moteurs. la température T est prise la plus faible possible sinon le moteur aura des problèmes pour démarrer a froid. La pression atmosphérique est souvent prise approximativement à l’attitude de la valeur de 𝑃𝑎 = 1 bar 5. Paramètre du temps de compression: [12] La compression est poly tropique d'où: Pc= Pa εn-1 (II.5) TC= Ta 𝜀 𝑛1 −1 (II.6) Avec 𝑛1 exposant moyen poly tropique de compression La charge fraîche admise 1 8 L0= 0,23 (3 𝐶 + 8 𝐻2 − 𝑂2 ) 𝑒𝑛 𝑘𝑔 (II.7) Ou' C,H2 et O2 contenu en poids respectivement en carbone .hydrogène oxygène dans 1kg combustible Pour le gasoil: C = 0.86, H2=0,13 et O2=0.01 𝐿′ L=290 𝑒𝑛 𝐾𝑚𝑜𝑙𝑒 (II.8) La quantité d'air nécessaire à la combustion d'un kg de combustible L=α L0 en k mole La quantité des gaz résiduels Pendant la compression, à part la charge fraiche .il y' a aussi les gaz résiduels des produits de combustion qui n'ont pas été évacués lors de la phase échappement Mg= 𝛾 𝛼 𝐿0 𝑒𝑛 𝑘𝑚𝑜𝑙𝑒 Ou' le coefficient des gaz résiduels γ= 𝑃𝑟 𝑇0 (II.9) 𝑃𝑎 𝑇𝑟 𝜂𝑟 (𝜀−1) La quantité totale des gaz dons le evlindre en fin de compression Mr=L+ Mr=(1+γ) α L0 en k mole (II.10) 6. Paramètre du temps combustion [12] La quantité des produits de combustion de 1kg de combustible pour le moteur (α> 1) H O M= α L0+ 42 + 322 en kmol (II.11) Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 29 29 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK La quantité des gaz a' la fin de la combustion c'est a' dire au point Mr=M+Mg en k mole (II.12) Le coefficient de variation de molécules est défini par M μ =M z (II.13) C 7. Paramètre du temps détente [𝟏𝟐] Coefficient de détente: δ= ε (II.14) ρ La pression à la fin de détente est: Pb = Pz (II.15) δn2 La température à la fin de la détente est: Tb = δ Tz n2 −1 (k°) (II.16) Avec n2 exposant moyen poly tropique de détente Le volume du cylindre est fonction de l'angle de vilebrequin et est donné par la formule suivante: Volume cylindre=Surface de base x Hauteur Le volume occupé pur le gaz dans le cylindre est égal ml volume mort auquel nous ajoutons le volume balayé par [-e piston. Ce qui induit la formule suivante: 𝜋𝐷 2 𝑉(𝜃) = 𝑉𝐶 + ( 4 ) × (𝑅 + 𝐿 − 𝑅 cos 𝜃 − √𝐿2 − 𝑅 2 sin2 𝜃) (II.17) Vc : volume mort (clearance volume) πD²/4 : surface de base (𝑅 + 𝐿 − 𝑅 cos 𝜃 − √𝐿2 − 𝑅 2 sin2 𝜃) : Hauteur (II.18) La pression lors des deux transformations polytropiques de compression et de détente peut être exprimée ainsi ; Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 30 30 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK 𝑃(𝜃) = 𝑃(𝑉𝐶 +𝑉𝑑 ) 𝑉(𝜃) ) 𝑉𝐶 +𝑉𝑑 (II.19) ( Vc : volume mort Vd : volume du cylindre déplacé. P(Vc+Vd) : pression à la fin de l'admission Pa pour la compression polytropique ou à la tin de la détente Pb pour la détente polytropique. n : exposant polytropique. Lors de la compression, n prend la valeur moyenne n1 et lors de la détente la valeur moyenne n2. Le moteur asynchrone est de beaucoup le moteur le plus utilisé dans l’ensemble des applications industrielles, du fait de sa facilité de mise en oeuvre, de son faible encombrement, de son bon rendement et de son excellente fiabilité. Son seul point noir est l’énergie réactive, toujours consommée pour magnétiser l’entrefer. Les machines triphasées, alimentées directement sur le réseau, représentent la grande majorité des applications ; supplantant les machines monophasées aux performances bien moindres et au couple de démarrage nul sans artifice. Les caractéristiques de courant absorbé et de couple de cette machine sont bien connues (voir courbes types cijoint). Elles font apparaître très clairement une pointe d’intensité de 5 à 10 fois In ainsi qu’un à-coup de couple au démarrage. La pointe d’intensité est nuisible pour le réseau d’alimentation et il sera quelquefois nécessaire de la réduire. L’à-coup de couple est gênant pour la mécanique entraînée il peut même avoir des conséquences destructives. 8. Etude du moteur électrique : Nous allons étudier ici un seul type de moteur électrique est qui est les machines asynchrones, ce genre de machine étant le mieux adapter a une application comme la notre, nous allons expliquer dans ce qui suite notre choix. Nous allons utiliser l’appellation machine au lieu de moteur, qui est plus précise car dans notre cas la machine fonctionne en moteur et en génératrice a. Machine électrique asynchrones : Une machine asynchrone est constituée des principaux éléments suivants : Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 31 31 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK le stator (partie fixe) constitué de disques en tôle magnétique portant les enroulements chargés de magnétiser l’entrefer. Le rotor (partie tournante) constitué de disques en tôle magnétique empilés sur l’arbre de la machine portant un enroulement bobiné ou injecté. les organes mécaniques permettant la rotation du rotor et le maintien des différents sous-ensembles i. Stator [13] Les différents types de moteurs asynchrones ne se distinguent que par le rotor ; dans tous les cas le stator reste, au moins dans son principe, le même. Il est constitué d’un enroulement bobiné réparti dans les encoches du circuit magnétique statorique. Ce circuit magnétique est constitué d’un empilage de tôles dans lesquelles sont découpées des encoches parallèles à l’axe de la machine. ii. Rotor bobiné [𝟏𝟑] Le rotor comporte un enroulement bobiné à l’intérieur d’un circuit magnétique constitué de disques en tôle empilés sur l’arbre de la machine. Cet enroulement est obligatoirement polyphasé, même si le moteur est monophasé, et, en pratique, toujours triphasé à couplage en étoile. Les encoches, découpées dans les tôles sont légèrement inclinées par rapport à l’axe de la machine de façon à réduire les variations de réluctance liées à la position angulaire rotor/stator et certaines pertes dues aux harmoniques. Les extrémités des enroulements rotoriques sont sorties et reliées à des bagues montées sur l’arbre, sur lesquelles frottent des balais en carbone. On peut ainsi mettre en série avec le circuit rotorique des éléments de circuit complémentaires (résistances, électronique de puissance…) qui permettent des réglages de la caractéristique couple/vitesse. Ce type de moteur est utilisé essentiellement dans des applications où les démarrages sont difficiles et/ou nombreux ; en effet les pertes rotor pendant la phase de démarrage valant approximativement ½ Jω² ne sont pas toujours supportées par les cages. iii. Rotor à cage [𝟏𝟑] Le circuit du rotor est constitué de barres conductrices régulièrement réparties entre deux couronnes métalliques formant les extrémités, le tout rappelant la forme d’une cage d’écureuil. Bien entendu, cette cage est insérée à l’intérieur d’un circuit magnétique analogue à celui du moteur à rotor bobiné. Les barres sont faites en cuivre, en bronze ou en aluminium, suivant les caractéristiques mécaniques et électriques recherchées par le constructeur. Dans certaines constructions, notamment pour des moteurs à basse tension (par exemple 230/400 V), la cage est réalisée par coulée et centrifugation d’aluminium. On démontre que, si le nombre de barres est suffisamment grand (soit en Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 32 32 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK pratique, Nb ≥ 8xp), la cage se transforme automatiquement en un circuit polyphasé de polarité adéquate. Ce type de moteur, beaucoup plus aisé à construire que le moteur à rotor bobiné est par conséquent d’un prix de revient inférieur et a une robustesse intrinsèquement plus grande. Il n’est donc pas étonnant qu’il constitue la plus grande partie du parc des moteurs asynchrones actuellement en service. Son inconvénient majeur est qu’il a, au démarrage, de mauvaises performances (courant élevé et faible couple). C’est pour remédier à cette situation qu’ont été développés deux autres types de cages (rotor à double cage et rotor à encoches profondes). iv. Rotor à double cage [𝟏𝟑] Le rotor comporte deux cages coaxiales. L’une (fréquemment réalisée en laiton ou en bronze), externe, à résistance relativement élevée, est placée près de l’entrefer, L’autre (en cuivre), interne, de plus faible résistance, est noyée dans le fer. Au démarrage, le courant rotorique, de fréquence égale à la fréquence f du réseau d’alimentation, se situe essentiellement dans la cage externe, du fait de la faible pénétration des courants dans l’épaisseur du rotor (effet de peau). Sa relativement forte résistance réduit l’appel de courant et accroît le couple de démarrage. Au contraire, lorsque le moteur atteint son régime nominal de fonctionnement, normalement caractérisé par un faible glissement g donc une fréquence rotorique basse, la cage interne de faible résistance est parcourue par la presque totalité du courant rotorique ce qui réduit le glissement donc les pertes rotoriques. On peut ainsi, obtenir des couples de démarrage Cd de deux à trois fois supérieurs à ceux du rotor à simple cage sans trop augmenter le glissement nominal. v. Rotor à encoches profondes [𝟏𝟑] Le rotor à double cage est beaucoup plus difficile à construire que le rotor à simple cage et est donc d’un coût plus élevé. On peur pallier cet inconvénient, tout en gardant une partie de ses avantages, en construisant une cage rotorique simple avec des barres très plates s’enfonçant profondément dans le circuit magnétique. Lors du démarrage, les lignes de courant se concentrent près de la périphérie et tendent ainsi à assigner une section de conducteur apparente réduite et par conséquent une résistance rotorique importante. En revanche, en marche normale, cet effet disparaît et les lignes de courant, en occupant la pleine section de la barre, retrouvent un circuit de faible résistance. Ce type de moteur, dit à encoches profondes, est très utilisé, notamment dans le cas des moteurs à haute tension à fort couple de démarrage. Il présente cependant l’inconvénient d’entraîner une augmentation du coefficient de dispersion des enroulements, donc une diminution du facteur de puissance du moteur, et bien sûr, d’exiger un diamètre de rotor plus important. Pour remédier à ce dernier inconvénient, on a parfois fait appel à des conducteurs ayant des formes plus compliquées, en trapèze, voire en L (la base du Létant en fond d’encoche). vi. Organes mécaniques (voir schémas ci-après) [𝟏𝟑] Le stator auto-porteur reçoit de chaque côté un flasque sur lequel le rotor sera positionné grâce à des roulements à billes ou à rouleaux suivant le type de charge (axiale ou radiale). Un ventilateur est placé Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 33 33 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK en bout d’arbre sur le rotor pour le refroidissement de la machine. Il peut être remplacé par une ventilation forcée motorisée pour le refroidissement aux vitesses lentes. 1 : Stator bobiné 2 : Carter 3 : Rotor 5 : Flasque côté accouplement 6 : Flasque arrière 7 : Ventilateur 13 : Capot de ventilation 14 : Tiges de montage 21 : Clavette 26 : Plaque signalétique 27 : Vis de fixation du capot 30 : Roulement côté accouplement 33 : Chapeau intérieur côté accouplement 38 : Circlips de roulement côté accouplement 39 : Joint côté accouplement 50 : Roulement arrière 54 : Joint arrière 59 : Rondelle de précharge 70 : Corps de boîte à bornes 74 : Couvercle de boîte à bornes Figure .II 10. Vues en coupe [𝟏𝟑] b. Alimentation, caractéristiques et limites d’utilisation [𝟏𝟑] i. Démarrage direct i.1. Caractéristiques en régime permanent Il semble assez naturel de vouloir raccorder la machine sur le réseau basse tension 230/400 V 50 Hz (deux couplages sont alors possibles : étoile (Y) qui impose une tension simple à chaque enroulement ou triangle (D) qui impose une tension composée à chaque enroulement) mais il ne faut pas perdre de vue que plus la tension d’un réseau est faible, plus sa puissance de court circuit est faible, donc son Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 34 34 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK impédance interne élevée. Cela signifie pour un moteur d’une puissance donnée, que la chute de tension due au courant de démarrage sera d’autant plus importante que son alimentation se fera par un réseau de tension faible. Ces chutes de tension peuvent devenir insupportables pour le réseau comme pour le couple moteur (voir graphe ci-dessus pour une chute de tension de 20% moteur à cage simple). Lorsque le couple de démarrage est le critère le plus important, il faudra veiller à limiter la chute de tension pendant la phase de démarrage à 3% max. Ceci correspond à une diminution du couple de 6 à 8%. Il est souvent intéressant pour des moteurs de forte puissance d’opter pour des tensions d’alimentation plus élevées. i.2. Caractéristiques en régime dynamique La caractéristique couple/vitesse en régime établi ne permet pas de voir l’évolution des grandeurs pendant la phase de démarrage. Cette phase transitoire fait apparaître une caractéristique couple/vitesse quelque peu différente. On retrouve ces ondulations de couple sur le relevé de l’évolution de la vitesse en fonction du temps (graphe ci-dessus). Sur le graphe ci-dessous voici le relevé de l’évolution du courant en fonction du temps. On y relève quelques valeurs : le courant de démarrage Id = 65A et le courant d’emploi Ie = 7A pour un courant nominal indiqué sur la plaque signalétique de la machine de : In = 11 A c. Limitation du courant de démarrage Pour les moteurs à cage la solution la plus couramment employée consiste à sous alimenter la machine pendant la phase de démarrage. Il faut cependant que la charge mécanique permette cette sous alimentation car diminuer la tension dans un rapport 1/n entraîne une diminution du couple dans un rapport 1/n2. Les solutions techniques sont les suivantes : Démarrage étoile - triangle : il nécessite la sortie des 6 bornes moteur et n’est envisageable que pour des petites puissances à cause de la brutalité des régimes transitoires lors des changement de couplage. C’est un procédé extrêmement simple et peu coûteux. Le couplage nominal de la machine doit être ‘‘triangle’’. Insertion de résistances ou inductances statoriques : cette méthode permet d’avoir plusieurs crans de démarrage. Les résistances sont de type métallique ou électrolytique à variation continue. Cette solution est de plus en plus abandonnée au profit de solutions électroniques d’un coût voisin, d’un volume moindre et d’un rendement bien meilleur. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 35 35 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK Démarrage par autotransformateur à une ou plusieurs prises : il permet l’obtention d’un couple moteur plus élevé qu’avec une inductance statorique. Cette solution est également abandonnée au profit de solutions électroniques d’un coût inférieur. Démarrage par gradateur de tension : il offre les mêmes performances que la solution précédente pour un coût et un encombrement moindre. Le couple résistant de la charge entraînée doit permettre un démarrage ; il sera donc nécessairement quadratique (Cr = kΩ2 ventilation pompage…). Des fonctionnalités supplémentaires peuvent lui être adjointes (démarrage à courant constant, dégommage de pompe, rampes d’accélération et de décélération...). Courbes sur le graphe ci-dessous . Figure II.11.Le couple résistant de la charge entraînée doit permettre un démarrage Utilisation d’un onduleur de tension : Quoi que plus souvent utilisé pour faire de la peut permettre de faire un démarrage souple avec limitation du courant dans les situations ou aucune baisse du couple n’est possible. Pour les moteurs à rotor bobiné, on a la possibilité d’insérer, lors d’un démarrage, des résistances dans le circuit rotorique. Cette solution permet à la fois de diminuer le courant de démarrage et d’augmenter le couple moteur. Les résistances sont de type métallique ou électrolytique à variation continue. Dans ce cas, des solutions électroniques (gradateur rotorique) sont disponibles. Courbes sur le graphe ci-dessous Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 36 36 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK 2 C/Cn R1 1.8 1.6 1.4 R2 7 I/In 6 R3 5 1.2 C=Cn 1 0.8 R2 4 3 0.6 R1 2 0.4 R1 I=In 1 0.2 0 0 0 50 100 150 100N/Ns 0 50 100 150 Figure II.12. couple moteurs à rotor bobiné d. Freinage des machines asynchrones i. Freinage par contre courant Ce mode de freinage est obtenu par inversion de deux phases. Au moment de l’inversion, le glissement vaut presque 2, il se réduit ensuite rapidement sous l’effet du couple inverse par rapport au sens de rotation. Généralement, un dispositif électrique de coupure déconnecte le moteur du réseau au moment du passage à la vitesse nulle (g=1). Le couple de freinage moyen est, en général, supérieur au couple de démarrage pour des moteurs asynchrones à cage. La variation du couple de freinage dépend fortement de la conception de la cage rotorique. Ce mode de freinage implique un courant absorbé important, approximativement constant et légèrement supérieur au courant de démarrage. Figure II. 13 .couple Freinage par contre courant Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 37 37 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK Les sollicitations thermiques, pendant le freinage, sont 3 fois plus importantes que pour une mise en vitesse. Le nombre approximatif de freinage par heure permis par cette méthode peut être évalué comme suit : 3600[1−( Nf = 𝑃𝑈 𝑃𝑛 ) 2] 𝐼 𝑃 𝑡𝑓 [4( 𝑑 ) 2 − ( 𝑈 ) 2 ] 𝐼𝑈 (II.20) 𝑃𝑛 Ou Nf : nombre de freinages permis par heure Pu : puissance utile du moteur Pn : puissance nominale du moteur tf : temps de freinage (s) Id/Iu : courant de démarrage/courant utile de fonctionnement Le temps de freinage approximatif peut être calculé au moyen de la formule suivante : tf = 𝑘1 ( 𝐽𝑚 + 𝐽𝑐ℎ ) 0,45 (𝑐𝑚𝑎𝑥 + 𝑐𝑑 ) (II.21) Ou tf : temps de freinage (s) K1 : constante dépendant du nombre de pôles du moteur e. Freinage par injection de courant continu Dans ce mode de freinage, le moteur asynchrone est couplé au réseau et le freinage est obtenu par coupure de la tension alternative et application d'une tension continue au stator. Quatre couplages des enroulements sur la tension continue peuvent être réalisés. Figure II.14 :couplage des enroulement du moteur sur la tension continue . Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 38 38 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK La tension continue d'alimentation statorique est généralement fournie par une cellule de redresseur branchée sur le réseau. Les sollicitations thermiques sont approximativement 3 fois moins élevées que pour le mode de freinage par contre-courant. L'allure du couple de freinage dans l'intervalle de vitesse (0, Ns) est similaire à celle de la courbe Ce = f (n) et s'obtient par changement de variable d'abscisse en Nf = Ns - N. Le courant de freinage s'obtient par la formule : If = k1i × Id × √ cf −cfe (II . 22) k2 − cd Les valeurs de k1 suivant les 4 couplages sont : k1a = 1.225, k1b = 1.41, k1c = 2.12 et k1d= 2.45 Quant au couple de freinage il est donné par : π .J .n cf = 30 .T (II . 23) f Formules dans laquelle : If (en A) = courant continu de freinage Id (en A) = courant de démarrage dans la phase Cf (en N-m) = couple de freinage moyen dans l'intervalle (Ns, N) Cfe (en N-m) = couple de freinage extérieur Cd (en N-m) = couple de démarrage J (en kg.m2) = moment d'inertie total ramené sur l'arbre moteur n (en min-l) = vitesse de rotation de l'arbre moteur Tf (en s) = temps de freinage k1i = coefficients numériques relatifs aux couplages a. b. c. et d. de la figure k2 = coefficients numériques tenant compte du couple de freinage moyen (k2 = 1.7) La tension continue à appliquer aux enroulements est donnée par : Uf = K3i . K4 . If . R1 (II .24) Formules dans laquelle : Les valeurs de k3 pour les 4 schémas sont : k3a = 2, k3b = 1.5, k3c = 0.66 et k3d = 0.5 Uf (en V) = tension continue de freinage lf (en A) = courant continu de freinage R1 (en Ω)= résistance par phase statorique à 20° C k3i = coefficients numériques relatifs aux schémas a, b, c et d k4 = coefficient numérique tenant compte de l'échauffement du moteur (k4 = 1.3) Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 39 39 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK f. Freinage en génératrice asynchrone Ce mode de freinage s'applique aux moteurs multi-vitesses lors du passage à la vitesse inférieure ou aux moteurs alimentés en fréquence variable lorsque celle-ci descend. Il est impossible d'obtenir l'arrêt complet du moteur par ce procédé. Les sollicitations thermiques sont approximativement identiques à celles qui sont obtenues par le démarrage à la vitesse inférieure dans le cas des moteurs à couplage Dahlander (rapport des vitesses 1 : 2). Le couple de freinage développé par la machine asynchrone, de vitesse inférieure, fonctionnant en génératrice asynchrone dans l'intervalle de vitesse (2Ns, Ns) est très important. Le couple maximal de freinage est sensiblement supérieur au couple de démarrage du moteur de vitesse inférieure. g. Freinage mécanique Des freins électro-magnétiques (excitation en courant continu ou en courant alternatif) peuvent être montés à l'arrière des moteurs. Ils peuvent venir en complément d’un freinage électrique pour l’arrêt complet du moteur et son maintien en position sans alimentation. Ces freins sont toujours à manque de courant c’est à dire que le freinage se fait en l’absence d’alimentation du frein. Le dimensionnement et le choix de ce frein se font de la manière suivante : La loi de la dynamique permet de déterminer le couple de freinage nécessaire pour immobiliser la charge en un temps donné par la norme ou le cahier des charges. - Cf + / -Cr = JT dΩ (II .25) dt Attention Cr le couple résistant de la machine entraînée peut être un couple de freinage (signe -) ou un couple d’accélération, dans le cas de charge entraînante (signe +). La détermination de Cf permet de choisir le frein. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 40 40 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK Talle Couple freinage M mM Vitesse Max 1) N Tr/min Puissance Électrique P w Moment d’inertie du rotor et moyen avec alésage d max Masse Kg A a B b C C1 C2 c 3 4 5 3 6 12 6000 5000 4800 18 28 35 0.077 0.23 0.68 0.6 0.95 1.8 64 64 64 0.2 0.2 0.2 77 77 77 22 26 35 36 36 36 58 58 58 29 29 29 8 8 9 6 7 8 26 50 100 4000 3800 3400 54 71 80 1.99 4.02 13.2 3.1 5.4 9.4 64 77 77 0.2 0.2 0.2 77 90 90 40 48 68 36 37 37 58 63 63 29 43.5 43.5 10.5 18.5 18 9 10 11 200 400 800 3000 3000 3000 110 150 210 24.2 56.2 242 15.5 30 35 77 77 77 0.2 0.3 0.5 90 90 90 75 90 120 37 37 37 63 63 63 43.5 43.5 43.5 18 25 30 TAB II 1 :caractéristique technique. Il existe deux types de freins : les freins de positionnement et les freins de secours qui se distinguent par le travail de friction admissible (ou énergie de friction). Cette énergie dissipée dans les garnitures de frein par échauffement vaut : 1 Cfein 2 Cfein +/ −Cr Wf = . JT . Ω2 . (II .26) On pourra déterminer le nombre de freinages jusqu’à usure de 0,1 mm Nbrefr 0,1 = W0,1 Wf (II .27) On pourra également déterminer le nombre de freinages jusqu’au réglage de l’entrefer Nbrefr N = Nbrefr 0,1 . VN (II .28) Et enfin le nombre de freinages jusqu’à usure totale Nbrefr g = Nbrefr 0,1 .Vg (II .29) Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 41 41 Chapitre II modélisation numérique & SIMULINK 9 . CONCLUSION Dans ce chapitre, nous avons rappelé qu'il nous a fallu exprimer quelque phénomène physique en équation principalement des équation aux dérivées partiels puis montrer qu'il existe plusieurs méthodes de résolutions des équation aux dérivées partiels, parmi ces méthode la méthode de résolution de notre logiciel SIMULINK qui est une méthode numérique. Le rappel des méthodes avec la quelle effectue le logiciel la résolution des problèmes, nous a permis de bien apprécier les avantages de cette méthode et du choix du logiciel. La puissance de SIMULINK réside dans un éventail très large de fonctionnalité d'outil, et puis nous pouvons a chaque moment de la résolution s'amuser a mètre des SCOP dans chaque ligne et voir le résultat des équations dans chaque étape de résolution les graphique dessiné par notre logiciel sont très maniable et on peut choisir entre un affichage numérique ou analogique. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 42 42 CHAPITRE III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE 1 . Introduction Nous allons essayer dans ce troisième chapitre de modéliser les deux moteur de notre véhicule ( moteur MCI et moteur électrique ), nous allons prendre en considération les équations de mouvement et génération de chaleur ainsi que la production d'énergie totale des deux moteurs, ici deux mode de fonctionnement sont pris en compte, soit le moteur MCI tourne et le moteur électrique a l'arrêt ou l'inverse Notant que le dimensionnements du véhicule est pris en considération et est choisi optimal ainsi que le poids proportionnellement au nombre de batterie, cela pour différentes vitesses du véhicule (régime de fonctionnement) nous avons pu voire la variation des puissances, les températures dissipé, l'énergie mécanique transformé en énergie électrique , l'énergie électrique produite et celle consommé tout, un model à été définit lors de notre travail, finalement les performances d'un tel véhicule utilisant ce même model élaborés permette par la suite d'optimiser le tout pour une meilleur consommation de carburant . L’objectif est de déterminer pour un véhicule hybride donné, quelles sont les tailles et puissances des moteurs les mieux adaptées au suivi d' un cycle de fonctionnement. le principale problème est le nombre de batteries, lorsque celles-ci permettra de minimiser la consommation de carburant, tout en n'étant pas sur dimensionné. 2 . Définition du model : Le véhicule qui sert de base à cette simulation est un véhicule PEUGEOT partner, sur laquelle sont implantés des éléments de traction électrique. Ce véhicule n'existe pas dans la réalité, le choix du véhicule est purement facultatif, néanmoins il permettra d'embarquer une grande quantité de batteries lourds et volumineuses dont l'influence sur la consommation de carburant en fonction de paramètre dimensionnant (capacité, puissance, etc.) n'est pas négligeable. Dans cette étude, nous considérons qu'un moteur électrique est disposé en aval de la transmission, en liaison directe avec les roues. Le moteur thermique, quant à lui, reste indirectement lié au train avant via une boîte de vitesses classique et un embrayage, comme sur un véhicule traditionnel. L'architecture considérée ici correspond donc à un hybride parallèle. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 44 44 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Avec cette configuration, la position du moteur électrique lui permet d'être indépendant du moteur thermique, ce qui autorise donc l'utilisation du moteur électrique seul comme source de puissance, le moteur thermique étant alors arrêté. D'autre part, le fait de placer le moteur électrique au niveau des roues (au rapport de réduction près) permet de profiter pleinement du freinage récupératif, tout en ne gardant qu'un seul embrayage comme sur les véhicules conventionnels. Notre conception du véhicule PEUGEOT Partner hybridé possède les caractéristiques suivantes : la masse du véhicule est de 2010 kg. Nous considérons la même masse pour le véhicule hybridé, les batteries ne sont pas comprises, le moteur thermique est un moteur essence de60 liter de cylindrée. Consommation mixte :5.2 l/100km la boîte de vitesse est une boîte manuelle à 5 rapports.[14] Figure III.1 géométrie du model et du véhicule 3 . Modèles utilisés pour l'optimisation avec SIMULINK Les techniques utilisées pour résoudre le problème de l'optimisation nécessitent d'avoir des modèles dont le temps d'exécution soit faible. Aussi les modèles choisis, présentés par la suite, permettent de connaître les tendances d'évolution du gain en consommation lors de la variation d'une grandeur caractéristique de ces modèles. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 45 45 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Lors de l'optimisation de la répartition de couple d'un véhicule hybride sur cycle, le véhicule suit une consigne de vitesse en km/h, donnée en fonction du temps. Pour pouvoir suivre cette consigne, le véhicule doit fournir un couple aux roues, noté Trq, tel que : Trq rroues -∑ Fres = mγ (III.1) où le couple Trq correspond au couple aux roues nécessaire au véhicule pour suivre le cycle de vitesse, rroues est le rayon des roues, åFres représente les forces qui s.appliquent au véhicule (aérodynamique, résistance au roulement, etc.), m représente la masse totale du véhicule, et g est son accélération. Pour un véhicule hybride, le couple Trq peut être fournit par le moteur électrique, dont le couple est Tm, et par le moteur thermique dont le couple est Te (e comme engine). Les différents rapports de réduction mènent à l'égalité suivante : Trq(t) = Rp Rb(t)Te(t) + Rh Tm (t) + Tbk(t) (III.2) où les rapports Rb(t), Rp, et Rh correspondent respectivement au rapport de boîte (dé nit par le conducteur), rapport de pont (caractéristique du véhicule) et au rapport de réduction entre les roues et l.axe du moteur électrique. Le couple Tbk correspond au couple de freinage, quand le véhicule doit être ralenti. 4 . Sélection d’une machine asynchrone (moteur/génératrice) Le choix d’un moteur asynchrone seul doit permettre l’entraînement de la machine accouplée avec les performances imposées par le cahier des charges à savoir : Le nombre de quadrants de fonctionnement Le couple sur toute la plage de vitesse : caractéristique Cr = f(𝛺) La vitesse désirée L’accélération et la décélération souhaitées Le respect des normes pour le réseau d’alimentation énergétique : o La puissance de démarrage disponible o La consommation d’énergie réactive o Le taux d’harmoniques imposé au réseau o La compatibilité électromagnétique Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 46 46 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE 1. Il faut donc déterminer la puissance nécessaire à notre application au point de fonctionnement P U = Ce . Ω = C r . Ω (III.3) (La Caractéristique couple/vitesse de la machine entraînée doit être connue tout comme la vitesse désirée) 2. Il faut également déterminer le couple nécessaire à notre application pour les accélérations et décelérations : Ce – Cr = J T dΩ (III .4) dt (Les accélérations et décélérations souhaitées doivent être connues. L’inertie de la machine entraînée doit être connue et celle du moteur doit être estimée.) La mise en vitesse de l’ensemble moteur + charge se fera en un temps que l’on peut calculer par la formule simplifiée suivante : td = π nf .JT (III .5) 30 Ca ou td : temps de démarrage (s) nf : vitesse finale (tr/min) JT : inertie totale ramenée sur l’arbre moteur Ca : couple accélérateur moyen c’est le couple moyen développé par le moteur durant la phase de démarrage diminué du couple résistant moyen pendant la même période (Cr). 1 n Ca = n ∫0 f(Ce (n) − Cr (n))dm f (III .6) Qui peut se simplifier pour une estimation en : Ca = Cd +2 Cm + 2 CM + Cn 6 − Cr (III .7) Cd : couple de démarrage Cm : couple d’accrochage CM : couple maximal ou de décrochage Cn : couple nominal Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 47 47 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE 2.5 c/cn 2 CM 1.5 1 Cd Cn 0.5 Cm 0 0 20 40 60 80 100 120 100N/Ns Figure.III.2. couple moyen développé par le moteur durant la phase de démarrage 5 . Batterie: Pour le cas de référence à partir duquel on effectuera des variations paramétriques sur les éléments de l'architecture hybride, la batterie possède : - Une énergie spécifique, correspondant à la capacité de la batterie. Pour notre véhicule, on considère une batterie de capacité 1,3 kW/h. - Une puissance spécifique, correspondant à un courant maximal que peut débiter la batterie, sous une tension donnée. En ce qui concerne cette batterie, nous considérons la puissance de 1300W/kg. La tension de fonctionnement se situe à 300V. L état de charge de la batterie, notée x dans la suite, est une image de la quantité d'énergie présente dans la batterie. On peut raisonnablement écrire : X(t) = Q(t) Q0 (III.8) Q(t) représentant la charge de la batterie, et Q0 la capacité de la batterie. L'état de charge x varie ici entre 0 et 1. Comme on considère de faibles variations d'état de charge, on représente la batterie par une capacité, en négligeant de plus la résistance interne de la batterie. On considère par Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 48 48 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE ailleurs que la tension à ses bornes est constante, i.e. Uc(t) =Uc. À partir de l'équation régissant l'évolution de la charge aux bornes d'une capacité Ic(t) = - dQ(t) (III.9) dt Ic(t) étant le courant absorbé (ou fournit) par le convertisseur, on obtient : X(t)= - 𝑡 1 𝑄0 ∫0 𝐼 C (τ) dτ (III.10) A partir de l'expression (8.9), le courant s'exprime par Ic(t) = 𝑤𝑚 (𝑡)𝑇𝑚 (𝑡) 𝜂𝑚 𝑈𝑐 (III .11) L'équation (4.5) s'écrit à nouveau X(t) = wm (t)Tm (t) (III .12) Q0 Uc X(t) = - Kwm(t) Tm(t) (III .13) Avec K = 1/Q0Uc 6 . Moteur électrique et convertisseur Au premier ordre, le moteur électrique peut être représenté par un élément transformant de manière instantané le courant absorbé en un couple (et inversement). Le rendement du moteur est exprimé en fonction du régime de rotation Wm et du courant Ic. Le couple du moteur électrique Tm(t) = ηm(ωm , IC) UC (t)IC (t) ωm (t) (III .14) Où Uc correspond à la tension aux bornes du convertisseur relié au moteur électrique, Im est le courant absorbé (ou fournit) par le convertisseur, et hm est le rendement du moteur électrique. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 49 49 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE On considère dans cette étude que le moteur électrique possède une efficacité constante. C’est en partie cette donnée qui conditionnera l’intérêt d'utiliser successivement le moteur thermique pour régénérer la batterie, puis le moteur électrique pour réduire le couple du moteur thermique. 7 . Moteur thermique. Le moteur thermique est caractérisé par son couple Te, son régime We , et sa consommation instantanée L [Heywood, 1988]. On considère que le temps de réponse du moteur est instantané. La consommation de carburant est modélisée par une cartographie donnant la consommation en fonction du régime We (tr/min) et du couple délivré Te (en Nm). La consommation du moteur thermique s'écrit L, et s’exprimes-en (g/s). La Figure III.2 représente la consommation spécifique du moteur de la PEUGEOT Partner, d’apprêt le constructeur bien sur, qui est une image du rendement global du moteur. Sur cette figure apparaissent clairement les zones de meilleure efficacité, qui correspondent aux zones où la consommation spécifique est la plus faible. Figure. III.3: Représentation de la consommation spécifique du moteur thermique de la Partner D'autre part, le couple du moteur est limité par un couple maximal Temax dépendant du régime We, représenté par une cartographie. La Figure 4.2 représente l'allure du couple maximalTemax en fonction du régime 𝑊𝑒 . Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 50 50 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Figure. III.4: Représentation du couple maximal Tmax en fonction du régime we 8 . Critères et variables d'optimisation Le critère à minimiser reste identique au précédent : on souhaite trouver le minimum de la consommation de carburant sur un cycle prédéfini à l'avance. Pour cette étude, lorsque l'on souhaite définir certaines caractéristiques d'un véhicule hybride, plusieurs composants peuvent être définis directement par le constructeur. Modifier certaines grandeurs caractéristiques de ces composants aura de multiples impacts, qui permettent expliquer la variation de consommation : max Tm : la puissance maximale du moteur électrique. Cette valeur influe à différents niveaux, mais aura uniquement une influence sur les contraintes. a- La capacité du véhicule à passer en mode purement électrique, à couper le moteur thermique. Cela dépend directement du couple maximal que peut fournir le moteur électrique pour assurer un suivi de la vitesse de consigne. b- La possibilité de réduire le couple du moteur thermique pour passer sur des points de meilleure efficacité. c- L'énergie récupérable lors d'un freinage, ou lors d’une régénération avec le moteur thermique. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 51 51 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE La capacité de la batterie. Si celle-ci est faible, les contraintes de bornes sur l'état de charge seront souvent actives, réduisant les possibilités de réduction de consommation. On définit pour le problème d'optimisation étudié les commandes suivantes : 1. Le facteur de répartition u, représentant la répartition de couple entre le moteur électrique et le moteur thermique. Il relit le couple de consigne Trq aux couples des moteurs thermique Te et électrique Tm via les relations suivantes : Te (t) = { Tm (t) = 1 RP Rb (t) 1 Rh U(t)Trq (t) (1 − U(t))Trq (t) (III .15) 2. La commande marche / arrêt du moteur thermique : v, qui permet de commander l'état du moteur thermique noté r, dont les valeurs admissibles sont 0 et 1, correspondant respectivement à arrêt moteur thermique et démarrage moteur thermique. 9 . Impact des fonctionnalités de l'architecture. a. Véhicule conventionnel Le véhicule conventionnel est uniquement équipé d'un moteur thermique classique fonctionnant à l'essence. Celui-ci est donc utilisé pour le suivi du cycle en accélération et en vitesse stabilisée, le dispositif de freinage mécanique se chargeant de ralentir le véhicule durant les phases de freinage. Figure. III.5: Points de fonctionnement (régime/couple) du moteur thermique superposés à la consommation spécifique. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 52 52 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE L'indice de couleur est une image de l'efficacité : la couleur marron indique les zones de faible rendement, tandis que la couleur bleue foncée indique les zones de meilleur rendement (où la consommation spécifique est la plus faible). On peut remarquer que les points de fonctionnement du moteur thermique sont situés dans une zone de faible régime et faible couple, ainsi que dans une zone de régime et de couple plus élevés. Les points de fonctionnement du moteur durant ces cycles sont particulièrement défavorables. d'un point de vue énergétique, le rendement du moteur thermique étant faible. D'autre part, on peut remarquer que peu de points se trouvent dans la zone de bon rendement. Peu de points (cercles orange) apparaissent sur la Figure III.4 : les points sont en fait superposés. Cela est dû au cycle qui comporte des portions identiques répétées plusieurs fois, et au calcul du couple nécessaire au suivi de la vitesse de consigne. Le modèle ne comportant pas de modélisation du conducteur (c’est un modèle backward), le cycle est parfaitement suivi, ce qui explique que les portions du cycle qui sont identiques donnent lieu exactement aux mêmes points de fonctionnement du moteur thermique. b. Résultats de la simulation Le cas de notre simulation correspond au véhicule conventionnel, équipé en plus d’un moteur électrique de 10kW, et d’une batterie de 1,3 kWh. Le moteur électrique se trouve en aval de la transmission, permettant à celui-ci d'assurer seul la traction du véhicule, le moteur thermique étant alors éteint. Sur cette application, un démarreur suffisamment puissant permet d'entraîner rapidement le moteur thermique pour pouvoir faire du Stop-and-Start. On considère que, pour ce véhicule hybride, le poids global est identique à celui du véhicule conventionnel. L'optimisation est réalisée sur SIMULINK MATLAB. La consommation de ce véhicule hybride, après optimisation, est de 2,9 L/100 km, ce qui correspond à un gain de 29,4%. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 53 53 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Figure. III.6: Couples, vitesses et consommation de carburant Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 54 54 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE On remarque que le moteur thermique n’est utilisé que lors des accélérations, lorsque le couple de consigne est assez élevé. D’autre part, lorsqu’il est utilisé, son couple est souvent supérieur au couple de consigne, a n de recharger la batterie grâce au moteur électrique. L’état de charge décroît notablement entre t = 800 s et t = 1000 s, à cause d.une utilisation importante du moteur électrique, puis augmente durant le freinage récupératif. La Figure III.6 montre le déplacement des points de fonctionnement du moteur thermique. Une partie de ceux-ci se sont déplacés vers les zones de meilleurs rendements, tandis que les autres sont ramenés à zéro, le moteur étant alors éteint. Figure. III.7: Points de fonctionnement (régime/couple) du moteur thermique en mode conventionnel et en mode hybride à la consommation spécifique. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 55 55 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Figure. III.8: Couples, vitesses et consommation de carburant Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 56 56 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Le moteur thermique n’est utilisé que durant la deuxième et la troisième accélération, lorsque celles-ci lui permettent de fonctionner à un bon rendement. D’autre part, durant ces phases de fonctionnement, u ¸ 1 ce qui indique qu’une partie du couple du moteur thermique est utilisée pour la recharge de la batterie durant le mode régénération. Lors de ces phases de régénération de la batterie, il n’est pas toujours possible, ou optimal d’avoir un fonctionnement du moteur thermique à rendement maximum, pour plusieurs raisons : si le moteur électrique a déjà atteint son couple minimal, alors le couple du moteur thermique ne peut plus être augmenté davantage, et le point de rendement maximal ne peut être atteint. le fonctionnement en régénération permet de récupérer une énergie supplémentaire. Cette énergie supplémentaire doit pouvoir être utilisée intelligemment dans le but de réduire la consommation. 10 . Résultats d’une hybridation partielle c. Cas ou les batteries son chargé (charge plus de 65%) i. Vitesse du véhicule moins de 40Km/h Le véhicule dans ce cas précis a une propulsion spécifiquement électrique et le moteur MCI est a l’arrêt, les batteries fournisse assez de puissance au moteur pour démarrer, a cette vitesse dite vitesse de ville, nous avons envisagé de faire la simulation pour plusieurs cas de figure, par exemple plusieurs démarrages et arrêts du véhicule en cas d’embouteillage, ou aussi si il faut plus de puissance de démarrage au moteur pour que la voiture commence à rouler. La vitesse, le couple et la décharge de la batterie sont autant de figure que l’en peut visualiser. Nous remarquons des pique dans le graphe de la consommation en énergie électrique allons a la partie négative est cela est normale car, nous avons voulu simuler lorsque le véhicule marche pour une courte période donner avec juste une inertie (et qui ce traduit quand le conducteur relâche la pédale d’accélération) le moteur électrique fonctionne en génératrice et fournie de l’énergie a la batterie. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 57 57 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Figure III. 9. (a) consommation en énergie au démarrage, (b) énergie consommer par la batterie ii. Vitesse du véhicule plus de 40Km/h Ici le véhicule marche avec le moteur MCI, le moteur est conventionnel et ça consommation en fonction du couple et de la vitesse est définit en amont, dans ce cas précis a une propulsion le moteur électrique fonctionnent en génératrice et charge la batterie, quand cette dernière est charger a 100% l’énergie ainsi produite est perdus aussi tôt, il est donc nécessaire de visualiser le graphe e la charge de la batterie, et le temps mis par cette dernière a ce charger au maximum avec une vitesse de roulement (vitesse dans une autoroute) Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 58 58 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Figure.III.10 couple de la eharge de la batterie en fonction du temp(cas de la vittes)>40k / h d. Cas ou les batteries ne sont pas chargé (charge moins de 65%) Dans ce cas ci le véhicule ne marche qu’en moteur MCI, et les batteries sont continuellement en charge, la consommation en environnement urbain étant plus importante qu’en autoroute, et la vitesse idem. Les batterie prennent beaucoup plus de tems a ce charger. Figure III.11 charge de la batterie dans le temps Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 59 59 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE 11 .Impact de la taille des éléments i. Impact de la puissance du moteur électrique sur la consommation Le moteur électrique peut être utilisé pour différentes fonctions : (i) freiner le véhicule lors d’un freinage récupératif, (ii) assister le moteur thermique lors d.une demande de couple, (iii) régénérer la batterie en demandant un surplus de couple au moteur thermique, (iv) assurer seul la traction du véhicule, le moteur thermique étant alors éteint. Selon la puissance maximale et minimale du moteur électrique, certaines de ces fonctions seront soit dégradées (limitations des couples d’assistance et de régénération à cause des contraintes), soit impossibles (couple insuffisant dans le cas du mode purement électrique). Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau III.1 véhicule conventionnel HEV Moteur P=3 kw HEV Moteur P=5 kw HEV Moteur P=7,5 kw HEV Moteur P=10 kw HEV Moteur P=15 kw HEV Moteur P=20 kw Consommation (1/100km) 4,12 3,09 3 2,98 2,9 2,9 2,9 Gain(%) 25% 27,00% 27,60% 29,40% 29,40% 29,40% TAB III 1. Etude de l' impact de la puissance maximale du moteur électrique. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 60 60 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Figure. III.12: Consommation de carburant en fonction de la puissance du moteur électrique. 12 . Impact de la variation de la capacité de la batterie L’énergie aux bornes d’une batterie s’écrit 1 E= CU2 2 (III .16) Il est intéressant de connaître quelle est la variation de la consommation avec la capacité de la batterie, sans tenir compte de son poids, car cela permet d’isoler les phénomènes qui apparaissent lors de la variation simultanée de plusieurs paramètres (capacité et poids du véhicule). En accord avec le type du modèle utilisé, comme la dynamique de la batterie ! x ne dépend pas de x, ainsi évidemment que la consommation de carburant, on peut affirmer le résultat suivant : la variation d’état de charge Dx consécutive à une commande donnée ne dépend pas de l’état de charge auquel on se trouve. En conséquence, tant que l’état de charge de la batterie x ne vient pas toucher ses bornes xmin et xmax, la consommation de carburant reste la même. On remarque comme attendu qu’au delà d’une certaine capacité de batterie, celle-ci n’a plus d’influence sur la valeur de la consommation de carburant. En traçant l’évolution de l’état de charge pour les différentes capacités de batterie, on peut observer la relation liant la présence de contraintes d’états activées et leur nombre, avec la valeur de la consommation de carburant. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 61 61 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE Figure. III.13: Consommation de carburant en fonction du poids de la batterie Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 62 62 Chapitre III MODELISATION DES MOTEUR MCI ET ELECTRIQUE DU VEHICULE 13 . Conclusion Dans ce chapitre ont été présentées quelques applications d’une méthode de simulation numérique applicable au problème de l’optimisation de la répartition de puissance du véhicule hybride. Pour ce type de problème, la programmation dynamique avec SIMULINK est bien adaptée, puisqu’elle permet de prendre facilement en compte les contraintes sur la consommation de carburant et de la batterie, ainsi que l’état du moteur thermique, et la surconsommation que produit un démarrage de celui-ci. Il est aussi possible de considérer cette surconsommation pour le cas du moteur électrique pénalisant la charge de la batterie destinée à restreindre la consommation de carburant puisque le nombre d’arrêts du véhicule qui se trouvent être vraiment important en ville. Cet outil nous a permis de quantifier le gain maximum que l’on peut obtenir sur le véhicule dans notre cas un PARTNER hybridé sur. On remarque particulièrement, pour ce type de véhicule : Ce comportement, en plus d’être optimal d’un point de vue énergétique, est particulièrement intéressant dans les zones urbaines où le moteur thermique pourra être coupé. L’optimisation des paramètres de dimensionnement tend à montrer qu’un moteur électrique de 10 kW associé à une batterie de 1 kW/h est optimal sur ce véhicule. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 63 63 CONCLUSION GENERALE Conclusion générale Conclusion générale L’objectif de notre étude était de modéliser et de simuler le un véhicule hybride avec deux moteur, un moteur à combustion interne marchant avec du carburant normal (essence dans notre cas), et un moteur électrique dont des batteries assure l'énergie. Cela en appliquant le model sur un cas réel de voiture ordinaire. A travers notre étude, le mode de propulsion de la voiture est assuré soit par le moteur électrique attraction arrière, soit par le moteur MCI situer a l'avant de la voiture. D'autre structure peuvent être appliquer et le mode de propulsion sera assuré par les deux moteur en même temps, mais ce n'est pas le cas de notre étude. Nous avons pu ainsi étudier le comportement d'un véhicule normal en ville ou sur autoroute, et bien sur de confirmer notre model de simulation, les équations du modèle, les caractéristiques des mécanismes régissant les phénomènes, la vitesse, la puissance sont autant de paramètres pris en compte pour confirmer l'exactitude du model. Ainsi et dans un but d'optimisation et d'économie d'énergie (principalement de carburant), les travaux présentés dans ce mémoire ont consisté aux développements d’un modèle décrivant les interactions entre les différents paramètre que sont la puissance fourni par les deux moteur le niveau de charge des batterie la vitesse de charge et décharge de ces dernières la consommation en carburant, pour cela il était nécessaire de couplé entre plusieurs équations régissant ces paramètre. Nous avons par la suite étudié le choix de l'architecture et bien sur le choix des batteries et la voiture pouvant les contenir. Nous nous somme numériques TOOLBOX de intéressé MATLAB principalement à l'élaboration des modèles qui est a verdir SIMULINK, malheureusement et par faute de temps nous nous somme limiter a l’étude bloc fonctionnel fréquentiel et non temporelle cela est dommage car nous ne pouvons pas apprécier pleinement l'étendu de tout les paramètre entrant en jeu dans la pratique. Simulation d’un véhicule hybride moteur électrique & moteur MCI 63 63 Résume la concurrence farouche entre les constructeur automobile et l'enjeux de la performance parallèlement à la technicité et à la chute brutale de la croissance économique mondial, les grandes marques trouvent d'avantage de problèmes a commercialiser leur produit. La solution c'est l'hybride. Des moteurs thermiques associer a des moteur électrique améliorent la consommation en carburant, cet amélioration progressive converge vers une consommation de carburant plus faible, mais pas de la supprimer définitivement. Dans ce contexte global, la simulation pour une meilleur optimisation se trouvent obligatoire. Mots clés : Véhicules hybrides. moteurs thermiques moteur électrique Summary the fierce competition between the automaker and performance challenges along with the technical and the sharp fall in global economic growth, major brands are of benefit problems in marketing their product. The solution is the hybrid. combine combustion engines are electric motor improves fuel consumption, this gradual improvement converges to a lower fuel consumption, but not to delete permanently. In this overall context, the simulation for better optimization are mandatory. Keywords : hybrid vehicles. combustion engaines .electric motor ملخص المنافسة شرسة في صناعة السيارات واالنخفاض الحاد في النمو االقتصادي العالمي والمشاكل تسويق المنتجات ادي بالعالمات التجارية الرئيسية في ايجاد حلول من اجل تحسين اداء السيارات ادي بهذ هي العالمات الي تهجين السيارات ايضافة محرك كهربائي مع المحرك الحراري والهدف هوالتقليل من استهالك الوقود ولكن ليس لحذف بشكل دائم وفي هذا السياق المحاكاة افضل محرك كهربائي. محرك حراري. السيارات الهجينة: الكلمات المفتحية Annex : Bibliographie : [1] Rousseau, G., Sinoquet, D., and Ronchon, P. Constrained optimization of énergie management for a milady-hybrida véhicule. E-COSM - Rencontres Scient qu’es de l’IFP (2006b). [2] J. Scordia, « Approche systématique de l’optimisation du dimensionnement et de l’élaboration de lois de gestion d’énergie de véhicules hybrides ». Thèse de doctorat, Université Henri Poincaré - Nancy 1, 2004. [3] Sundström, O., Ambühl, D., and Guzzella, L .On implementation of Dynamic programming for optimal control problems with nal state constraints. to appear. (2008a). [4] J. Scordia, R.Trigui, B.Jeanneret, F.Badin and B.Malaquin, «Systematic elaboration of online energy management laws for hybrid vehicles ». EVS21, Monaco, April 2005. [5] Michel WASTRAETE .Formateur expert Dossier créé avec la collaboration du Groupement National pour la Formation Automobile [6]Wu,B.,Lin,C.-C., Filipi, Z., Peng, H. and Assanis, D. Optimization of Power Management Strategies fo ra Hydraulic Hybrid Medium Truck. Proceeding of the Advanced VehiCle Control Conference, Hiroshima, Japon (2002) [7] André, M. The artemis european driving cycles for measuring car pollutants emissions. Science of The Total Environment, 334-335 :73–84. (2004) [8]Lin, C. C., Peng, H., Grizzle, J., and Kang, J. Power management strategy for a parallel hybrid electric truck. Int. 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