La méthode clinique - Fiches de Cours et Ressources pédagogiques

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Histoire et épistémologie
Bibliographie :
-
Mariné C & Escribe. C. Histoire de la psychologie générale : du behaviorisme au cognitivisme.
(A)
-
Rusinek S. & Rusinek A. Je réussis mes études de Psychologie. (à consulter en bibliothèque)
-
Doron. R. & Parot. F. Dictionnaire de Psychologie (format poche)
Evaluations QCM = connaissances précises.
PLANNING : Présentation de la psychologie générale. (Christine Bruckert)
Cours 1 : La psychologie en tant que discipline scientifique.
a) Qu’est-ce que la Psychologie ?
b) Qu’est-ce qu’une science ?
c) La psychologie est-elle une science ?
d) Une définition de la psychologie scientifique.
e) Le psychisme humain (activité du cerveau humain) = objet d’étude de la psycho.
Cours 2 : Les champs de Psychologie
a) Le découpage en « objets »
b) Le découpage en domaines.
c) Le découpage en champs d’application.
d) Le découpage par méthodes (d’étude).
e) les domaines de la psychologie, le travail de psychologue, pourquoi faire ? Quelles sont les
grandes méthodes pour acquérir des connaissances et les exploiter.
La méthode expérimentale en psychologie (Semaine 4,5 et 6)
La méthode clinique en psychologie (C. Garitte) (Semaine 7, 8,9)
Histoire de la psychologie générale et de ses relations avec les autres disciplines du socle.(Semaine
10, 11,12)
Premier semestre on réfléchit à ce qu’est la psycho. Tous les cours seront sur coursenligne.
I.
Qu’est-ce qu’une science ?
1. Une science fait partie du système d’explication du réel, de ce qui nous entoure, l’être humain
aussi, (y compris nous). Mentale, psychique. La science n’est pas le seul moyen d’expliquer le
réel. Exemple : astronomie, physique, chimie, sociologie. Sciences molles (psychologie) /
Sciences dures (physique, chimie)
2. Y’en a-t-il d’autre : Oui !
-
La philosophie (nature de l’homme, le bien/le mal, la vérité…) Pas une science en soi.
-
Les religions dont le fonctionnement est entre autre de donner du sens à la vie, répondre aux
interrogations sur l’origine de l’homme. Donner un sens est bien une définition possible
d’expliquer. Explique aussi ce qui nous entoure, la vie, la mort, pourquoi on est sur terre etc.
-
Les mythes : mythe fondateur dans les tribus dotes primitives : tous les membres du clan
descendent d’un homme-oiseau par ex : mythe d’Adam et Eve ; mythe d’Œdipe. Cohésion
sociale. Ils peuvent faire partie de la religion, croyance commune à une explication du
monde.
-
Les contes d’enfants : Blanche Neige ou peau d’âne sont bien une façon de présenter
autrement les relations conflictuelles ou œdipiennes entre les petits enfants et leurs parents.
Méchante sorcière ressemble à la mère. Horribles. Peur chez les enfants : peur abandon,
peur d’être avaler, de disparaitre… Contes : façon de les dire, de les présenter de façon
acceptable, à distance. Prendre les éléments de la réalité pour les modifier et en faire une
réalité acceptable.
-
Les délires : (schizophrénique ou paranoïaque (=mythomane)) : le délire est un discours sur le
monde et le malade croit tout à fait à sa réalité. Mécanisme de défense contre l’angoisse.
Recréation de la réalité.
3. Mais il ne suffit pas de dire « voilà l’explication des choses » pour que ce soit une véritable
explication. Pour cela il faut des arguments, sinon des preuves.
Qu’est-ce qui différencient fondamentalement tous les systèmes d’explications du monde ? Ce sont
les arguments, les différents types d’explications du monde. Ce sont justement leurs critères de
« vérité » de validité.
-
La philosophie : la cohérence (logique) de son discours, la non-contradiction interne des
explications qu’elle donne du monde, la rationalité. Mais plusieurs explications différentes
des mêmes choses peuvent exister. C’est par la confrontation qu’on avance. Elle est forte car
elle est cohérente à l’intérieur d’elle-même, pas de contradictions qui permet l’avancé de la
pensée.
-
La religion : l’explication du monde est plus ou moins fondamentalement révélée (ex : les 10
commandements) et la validité repose sur la croyance (c’est explicite dans la plupart des
religions)
-
Le mythe : repose sur la croyance et ne pas croire au mythe fondateur, c’est s’exclure
symboliquement du clan, du groupe social, c’est se retrouver seul.
-
Les contes d’enfants : il s’agit souvent d’une re-création d’une réalité acceptable,
compréhensible, rassurante… Et puis ne pas croire aux contes (le père noël) pour un enfant
de 3 à 6 ans, c’est ne pas croire à la parole de maman, papa !
-
Délire de fou : il joue le rôle d’un mécanisme de défense contre l’angoisse, et donc pour cela
le sujet est « obligé d’y croire ».
4. Ces systèmes reposent donc essentiellement sur la croyance, sauf la philo qui repose sur la
rationalité.
Ce n’est pas du tout le cas de la science : sa validité repose sur des critères empiriques. [Qui renvoient
aux faits réels]. Pas utile de voir en philo si c’est vrai dans les faits réels, car il y aura toujours des
situations contradictoires. En dehors de la religion. Ce qui signifie qu’elle tente systématiquement de
valider l’idée qu’elle se fait du réel en la remettant continuellement en cause et la confrontant de
nouveau avec le réel à travers des observations et expérimentations techniquement rigoureuses.
En d’autre terme, c’est la méthode expérimentale qui différencie fondamentalement la Science (dans
l’acceptation moderne du terme, depuis Galilée) des autres systèmes d’explications du Réel. Est-ce
qu’il y a des systèmes supérieurs à d’autres ? Fonction différente. Comte : rien de vrai, mais important
car il a une fonction importante à une période de l’enfant. Imaginaires mais pas un délire, fonction
d’imagination de tout à chacun. Coupure de la réalité.
5. Donc la Science élabore des théories, c’est-à-dire une certaine façon de représenter le Réel,
puis et surtout confronte de nouveau ces théories au Réel.
C’est là le versant fondamental de la Science : l’élaboration de théories (scientifiques) valides. Bien
évidemment, ces théories donneront lieu à des applications, et inversement, et le plus souvent, la
demande légitime d’application (guérir le cancer, le SIDA…) entrainera la recherche fondamentale
(connaissance de la cellule, du fonctionnement des rétrovirus) => médical, application médicale.
Evolution dans la recherche. En psychologie, le profane pense surtout aux applications pratiques voire
à la recherche appliquée, et rarement à la recherche fondamentale et pourtant en ce qui concerne c
cours nous nous intéresserons surtout aux aspects fondamentaux de la psychologie. La psycho c’est
l’aspect recherche fondamentale (essentiellement, pour augmenter nos connaissances) + augmenter
nos connaissances sur le comportement « normal » commun à tous les individus, donnera des
réponses pour guérir les patients. (Application). Il n’y a pas que des psychologues dans les cabinets
mais il y a aussi des psychologues qui planchent sur la recherche. Pratique => Master
6. Les sciences se fondent sur un certain nombre de principes :
-
Le déterminisme qui postule que le monde n’est pas aléatoire, chaotique ; Il existe un ordre
logique, des régularités.
Et donc les phénomènes, évènements, les comportements… Que l’on peut observer dans la
réalité ont des causes et peuvent donc être expliqués. Par conséquent si on connait les
causes on peut donc les prédire.
-
L’empirisme [toute activité scientifique part des faits réels] :
1er temps : pour les identifier, nommer comparer, décrire, les classer, les organiser.
2eme temps pour ensuite imaginer les liens – en particulier de causalité – entre les objets
auxquels on s’intéresse.
-
Intégration théorique : Le recueil des données empiriques n’est pas suffisant ; il faut les
organiser, les structurer sous forme de modèles, théories voire de lois [ensemble cohérent de
règles capables d’expliquer un ensemble important de faits].
-
Une démarche dynamique : Dans tous les cas ces théories ne sont que provisoires : elles
s’appliquent aux connaissances du moment présent mais peuvent être remises en case quand
apparaissent de nouvelles données contradictoires.
Une théorie n’est pas juste ou vraie ou fausse… Elle n’est qu’un système explicatif compatible avec les
faits observé à un instant donné. Les Sciences nécessitent avant tout une attitude de doute et
d’humilité … rien n’est jamais acquis.
-
Dimension publique : La recherche scientifique est une activité sociale, c’est-à-dire non
individuelle.
Elle nécessite la communication des recherches et de leurs résultats à la communauté scientifique,
aux praticiens mais aussi aux non experts qui sont curieux des avancées scientifique (activités de
vulgarisation). Les modalités des travaux scientifiques effectuées et leurs résultats doivent
communicables (tous les autres chercheurs ont accès aux recherches des autres) et reproductibles
(toutes les informations sont disponibles pour que n’importe que autre spécialiste du domaine
investigué puisse. On ne sait pas comment on était faite les premières expériences.
II.
Cours 2
La psychologie est-elle une science ?
Accorder le statut de science à la psychologie ne fait pas l’unanimité. L’objet d’étude de la psychologie
est le psychisme humain et celui-ci n’est pas directement observable ni mesurable. L’activité mentale,
le psychisme humain est difficilement observable. On peut voir les actes des hommes, leur
comportement. La psychologie part alors de ce qu’elle peut observer. Les seuls objets mesurables et
observables chez l’homme sont les comportements (y compris le langage). On peut décrire les
comportements, on peut voir dans quel situation ils apparaissent ou non, et à partir de cette
observation on peut imaginer, construire, élaborer ce qu’il se passe au niveau du fonctionnement
mentale. Modèles, théories du fonctionnement mental. Une fois décrit de nouveau, ces modèles
peuvent permettre de produire. La psychologie a donc développé une démarche dite « cognitiviste »
(=de la connaissance) qui partant de l’observation des comportements et de leur mesure permet
d’inférer les processus psychiques qui les sous-tendent. Astronomie ne fait pas partie de nos champs
d’étude : On n’observe pas tous les phénomènes. Avant de connaitre tous les phénomènes
microscopiques, avant d’avoir les outils pour les voir (microbes, atomes) il faut qu’on possède certains
éléments pour expliquer ce qu’on observe. La démarche « cognitiviste » existe partout (+ chimie,
biologie). La psychologie s’intéresse à des objets qui font partie de l’appareil psychique du chercheur
lui-même d’où des précautions à prendre en matière d’objectivité. On étudie des humains, nous
sommes des humains, donc sommes-nous objectifs ? D’où le besoin qu’une personne contrôle pour
vérifier qu’il n’y a pas de problèmes, communication entre les chercheurs. Et enfin une des
spécificités de la psychologie, c’est qu’elle est à la fois sciences et pratique. C’est donc
essentiellement cette activité de recherche qui va faire appel à la méthode expérimentale pour
accroitre les connaissances sur le fonctionnement psychique avec les mêmes critères et exigences
scientifiques que toutes les autres sciences. Exigence de rigueur.
A.
D. Une définition de la psychologie scientifique
« La psychologie (en tant que discipline scientifique) se donne comme but de décrire et d’expliquer
de façon vérifiable les conduites des organismes vivants en fonction des situations physiques et
sociales dans lesquelles ils se trouvent. »
« Vérifiable » : empiriquement vérifiable, et par tous : la science est une activité socialisée.
« Organismes vivants » : ressemblances et différences entre l’homme et l’animal.
On a mis les bébés singes loin de leur mère, et on les remet ensuite dans une salle, avec d’un côté
une maman mère avec biberon et en fer, et de l’autre une maman-fourrure. Les bébés se dirigeaient
alors vers la maman-fourrure. Il allait vers la chaleur de la mère, ils allaient au-delà des besoins de
nourriture, mais vers les liens familiaux, la sécurité de sa mère etc.
« Conduite » : la conduite est un ensemble de comportements organisés vers un but, qui lui donne
son sens. Pourquoi tant d’enfants font des fautes d’orthographe ? Situation particulière.
La conduite est le point de départ de toute Psychologie !
« En fonction des situations » : la conduite s’inscrit toujours dans une situation : Conduite = f
(organisme x situations)
« Expliquer » : il existe différentes formes d’explication (description, schématisation, causalité.) et
différents niveaux d’explication (biologique, social… et propre à la psychologie).
Notre conduite est la conséquence à la fois de l’être humain que nous sommes, avec ce qu’il aime, et
dans les situations dans lesquelles il se trouve. Il n’y a jamais de raisons toutes seules.
II. les champs de la psychologie.
Il existe plusieurs découpages possibles du champ de la psychologie :
-
En domaines
-
En champs d’application
-
En méthodes
B.
Le découpage en domaines.
1. La psychologie générale dans le sens de « fondamental » renvoie aux fondements généraux
de cette discipline.
Le psychisme de l’humain adulte, l’être humain qui n’est pas obligatoirement dans l’interaction avec
les autres. Sans pathologie. La mémoire.
2. La psychologie animale. On s’intéresse à une branche de la sociologie « éthologie » = surtout
évolution biologique.
3. La psychologie d l’enfant et de l’adolescent. Psychologie du développement donc ça se
construit et se déconstruit ou la psychologie qui s’intéresse à des moments.
4. Psychopathologie
5. La psychologie différentielle.
6. La psychologie sociale. Elle s’intéresse de toutes les relations de l’individu avec
l’environnement, les autres, tous les phénomènes de leadership, influence sociale. Ce n’est
pas de la sociologie.
Facteurs amoureux.
La psychologie cognitive : tous ce qu’on reçoit par nos sens
C.
B. Le découpage en champs d’application.
1. la santé (psychiatre) :
-
champ de maladie mentale
-
les interventions auprès des malades « somatiques »
-
la petite enfance (maternité, crèche…)
2. le travail :
-
sélection, recrutement, formation, évaluation…
-
interventions psychosociologiques dans les entreprises
-
ergonomie (y compris l’ergonomie scolaire), élaboration de systèmes experts, analyse
et prévention de l’erreur humaine
-
Psychologie commerciale ; marketing, publicité, sondages…
3. L’enseignement, l’éducation et la formation :
-
psychologues scolaires
-
COP
-
les IMP, IMPro, centre spécialisés... y compris l’enseignement pour adultes, de + en +
important (formation continue)
-
L’enseignement à distance, e-learning…
4. De nouveaux secteurs issus de demande sociale :
-
Justice et marginalité
-
gérontologie
-
psychologie du sport
-
environnement (contre la nuisance sonore etc.)
-
art et culture (organiser les expositions, la manière d’exposition pour que les visiteurs
profitent le plus possible de l’exposition.)
Très peu de profileurs en France.
III.
Cours 3 :
Pour exercer il est important d’avoir des connaissances plus étendues.
III.A.1. C. Le découpage par méthodes
En psychologie, les mêmes objets peuvent être étudiés par des méthodes différentes. Il y a la
pluralité des approches méthodologiques.
1/ La méthode expérimentale, celle des sciences de la nature, celle des sciences vivant depuis CI.
Bernand. Recherche, acquisition des connaissances.
2/ La méthode clinique se définit comme l’étude approfondie de cas individuels. La méthode au pied
du lit du malade. Méthode privilégié de la médecine. Centrer sur l’individu dans sa globalité.
Psychologue du travail spécialisé dans l’embauche : il va faire l’étude de sa vie, de sa personnalité, de
son cursus, de ses compétences, il aura ainsi aussi une approche clinique (= observation individuelle
du cas)
La psychologie est à la fois une science et une pratique.
B.
Chapitre 2 : La méthode expérimentale
« Allez en psycho, vous pourrez pécho »
« Allez en psycho, ce s’ra rigolo »
« Allez en psycho, ça booste le cerveau »
Couleur utilisée : avoir un impact ou pas ?
Changement de police d’écriture, de fond, de couleurs : on ne peut donc pas savoir si c’est la couleur
qui a joué sur le choix de l’affiche.
Si chaque groupe se souvient de tout, bonne description lorsque seulement la couleur change ca
signifierait qu’elle n’a aucun impact. Et inversement.
Deux méthodes en psychologie :
Méthode clinique.
Méthode expérimentale :
 Problématique
 Elaboration d’hypothèses
 Expérience
 Traitement des résultats
 Confirmation ou infirmation des hypothèses
 Nouvelles hypothèses.

La problématique :
Ce sont les questions que le chercheur se pose sur les raison ou facteurs qui permettent de
comprendre l’existence ou l’apparition d’un phénomène, d’un comportement, d’un évènement. D’où
viennent ces questions ?
Elles sont soit : déduites de la ou des connaissances théoriques.
Induites : Problématique sur un domaine peu exploré, sur lequel on sur pose des
questions sur le terrain, sur ce qu’on observe.
Peu d’étude sur l’orthographe : pourquoi est-ce qu’il y a des enfants qui ont des orthographes quasiinnée, et des enfants qui ont autant de difficultés avec l’orthographe ? Quelles sont les raison qui
peuvent expliquer qu’on est bon ou pas en orthographe ? Et par l’observation, on constate que lors
qu’on explique qu’il y a un t à petit parce qu’on peut dire petite, c’est-à-dire qu’on leur donnait des
connaissances morphologiques, ils comprenaient mieux et faisait moins de fautes.
Problématique qui va en entonnoir : question large jusqu’à des questions moins globale.

Elaboration d’hypothèses :
L’hypothèse est une proposition de réponse provisoire à la question posée par la problématique.
L’hypothèse se présente sous forme d’affirmation
L’hypothèse peut être induite de l’observation des faits. Mais elle peut aussi être déduite des
relations déjà connues ou des théories qui les généralisent.
Une véritable hypothèse expérimentale possède un certain nombre de caractéristiques :
-
C’est une réponse adéquate à la question qu’on s’est posé dans la problématique ;
-
Testable et vérifiable
-
Réfutable et sans ambigüité
-
Vraisemblable par rapport aux résultats scientifiques déjà acquis et utiles en contribuant à
l’enrichissement des connaissances acquises.
La formulation des hypothèses :
La relation étudiée est soit :
-
Compatible avec les faits réels observés ; on dit alors que l’hypothèse est confirmée
-
En contradiction avec les faits ; on dit alors que l’hypothèse est infirmée.
3 niveaux de formulation :
-
Hypothèse théorique ou générale
-
Hypothèse opérationnelle
-
Hypothèse prédictive
Expérience :
6 classes de cm2, on a lu le texte drôle du petit Nicolas.
2 classes dictées sur le petit Nicolas. Plus de fautes sur le texte drôle.
2 classes dictées sur le texte neutre. Moins que sur le texte drôle et triste.
2 dernières classes dictées un texte triste. Moins que sur le texte drôle.
Potentiel d’attention limité, lorsqu’on fait plusieurs taches en même temps, ce potentiel se divise
suivant le nombre de tache.

L’expérience
Une expérience est une situation artificielle qui permet de valider (confirmer) ou de rejeter
(infirmer) l’existence d’un lien entre deux phénomènes.
Dans une expérience, le chercheur fait varier le déterminant supposé toute chose étant égale par
ailleurs pour observer les variations du comportement étudié. Il faut que la chose qui change ce soit
la chose qu’on étudie : la couleur, la police etc.
Trois instances :
-
Le sujet
-
La situation
-
Le comportement ou conduite
Expérience pour tester l’hypothèse du chercheur, réponse à la problématique posée. Hypothèse sous
la forme d’une relation de causalité entre un phénomène que l’on étudie, pourquoi il existe ?
Pourquoi il intervient ? On se pose des questions sur ce phénomène étudié, et l’une des raisons
possibles pouvant expliquer ce phénomène.
Les hypothèses sont toujours sous cette forme-là. La mémoire peut être influencée par la couleur des
slogans.
On aura toujours le sujet dans la situation dans laquelle il se trouve, et puis son comportement nous
intéresse car c’est notre sujet d’étude.
2 types d’expérience : on observe toujours les variations de comportements des sujets soit :

Lorsqu’on fait varier la situation pour un même sujet ou 1 groupe de sujets.
Sit 1
Cpt 1
Sit 2
=>
S
=>
Sit3
Cpt 2
Cpt 3
Sit1 (Gaie)
Sit2 (Triste)
Cpt1
=>
S
Sit3 (Neutre)
=>
Cpt2
Cpt3
Lorsqu’on fait varier les sujets sur 1 ou X caractéristiques dans une situation identique pour tous :
Sit
Suj1
=>
Cpt1
Suj2
=>
Cpt2
Suj3
=>
Cpt3
Je fais varier l’âge, le sexe, etc. = l’âge est une variable.
Les variables.
Les facteurs de causalité sont appelés variables indépendantes(VI). Le genre peut être changé.
Elles sont :

Soit provoquées

Soit invoquées
Les comportements étudiés sont appelés variables dépendantes (VD)
Toute hypothèse il y a nécessairement une VI et une VD.
L’opérationnalisation des variables
Opérationnaliser une variable, c’est la préciser en choisissant des indicateurs mesurables qui la
représentent. On devrait mettre en marche ces variables pour étudier l’objet d’étude suivant une
variable différente.
Variables contrôlées/ variables parasites :
-
Les variables qui ne doivent pas varier dans l’expérience sont appelées variables contrôlées
-
Si certains facteurs échappent à la vigilance du chercheur (voir ne peuvent pas être contrôlés
du point de vue déontologique, institutionnel…) on les appelle variables parasites.
On prend en compte s’ils sont fatigués, donc moins performant. Ceux qui n’ont pas fait d’escalade
sont plus performant – on aurait dû contrôlées la variable, soit on l’oublie, soit au finalement on ne
peut pas – deux groupes ceux qui font du sport la veille de la dictée (variable parasites), et ceux qui se
reposent. Ceux qui font du sport sont moins performant.
On peut mesurer l’intelligence par les résultats scolaires ; théorie de l’intelligence (statistiques de
PIAGE), le QI, c’est le chercheur qui définit ce terme suivant son étude.
Pas forcément les mêmes processus de mémoires : il faut savoir ce qu’on y met dans ce terme
« mémoire de rappel » (= souvenirs, amnésiques ont une mémoire qui se reconstruit souvent) ou
« mémoire de reconnaissance » (on place trois mots, et demande ensuite quels mots étaient placé
auparavant)
On choisit des indicateurs mesurables, observables.
Les mesures des variables :
Trois échelles de mesure en psychologie :

L’échelle nominale : renvoie aux variables que l’on peut uniquement dénommer

L’échelle ordinale : renvoie aux variables que l’on peut dénommer et ordonner

L’échelle d’intervalle : renvoie aux variables auxquelles on peut attribuer une mesure chiffrée
à partir d’une mesure étalon. (valeur numérique ; le poids, la taille, on peut faire un
classement car on a un étalon de référence.)
1. La frustration entraine l’agressivité.
Pourquoi on est agressif ? On essaye d’avoir une des causes : la frustration. Ce qui pourrait expliquer
l’agressivité, c’est la frustration. C’est une variation. Qu’est-ce qui dépend de quoi ? Et ce qui dépend
est dépendant.
2. La satisfaction au travail est une fonction inverse de la pression à la production.
Pourquoi on est content de travailler ? On peut l’être.
Plus on met la pression, plus on est satisfait. Ce n’est pas la production qui est dépendante des
travailleurs.
3. On retient plus facilement un matériel significatif qu’un matériel dépourvu de signification.
4. Les individus bien informés sont plus redondants lorsqu’ils s’adressent à un inferieur que
lorsqu’ils s’adressent à un égal.
Ce qui signifie qu’il a vite comprit, alors que pour l’inferieur on pense qu’il est plus lent.
« Bien informé » est une variable contrôle, car on a pris que des gens pareils qui sont bien informés.
7. Les individus agressifs assurent plus souvent le leadership mais ils en satisfont moins les
membres que les leaders non agressifs.
Pourquoi on devient leader ?
C.
Cours 5 :
V. le plan d’expérience.
Très souvent plusieurs VI dont les effets sont
-
Soit additifs :
Le psychisme humain est particulièrement complexe, et lorsqu’on trouve un moyen pour
expliquer tel ou tel comportement, on se retrouve face à la multiplicité des causes. Nos
comportements ne sont jamais provoqués par une seule cause ou facteur, c’est toujours plusieurs
facteurs en même temps qui conduit à un comportement, ce qui complique notre expérience.
Lorsqu’on fait une expérience sur une variable indépendante on ne peut pas prendre en compte
celle qui jouent en même temps, donc on doit étudier plusieurs variables indépendantes en même
temps (facteurs, causes). Elles peuvent avoir plusieurs piques sur le comportement. Les actions
s’additionnent.
Exemple : Pour mémoriser le slogan, il peut avoir la couleur et la police qui joue. On va voir comment
les deux facteurs agissent sur le comportement. On va voir qu’ils ont chacun une action sur la
mémorisation.
-
Soit interactifs :
Age
Nature
Mots
abstrait
10.84
6.84
Jeune
Agés
Du
Mots
concrets
15.37
7.52
Stimulus
Dessins
16.94
13.63
Est-ce que ça marche pour tout le monde ?
On a regardé ce que ça donnait, systématiquement ça fonctionne mieux chez les jeunes. Score
des jeunes supérieur aux âgés, ils mémorisent donc mieux. En général plus les dessins, puis mots
concrets, puis mots abstraits : il y a le coté du double codage (maison, arbre on a l’image, alors que
liberté non)
Les jeunes sont de 4 points supérieurs au vieux pour les mots abstraits. Pour les mots concrets 8
points, donc c’est là où les personnes âgées ont le plus de défaillance.
L’âge joue mais joue de manière plus forte dans certaines modalités de mot à retenir.
Comment l’expliquer ? Parmi les raisons, les mots abstraits qu’on soit jeune ou pas, il est plus
difficile de s’en souvenir, de se l’imaginer ; pour les dessins, on n’a pas besoin d’imaginer car on nous
les montre. Dans les mots concrets, il faut se l’imaginer, les personnes âgées ont le plus de mal.
C’était comme si les personnes âgés ont le plus de mal pour s’imaginer les mots.
-
Soit multiplicatifs.
Il est donc nécessaire d’organiser très précisément l’expérimentation : c’est ce qu’on appelle le
plan d’expérience.
Définition : On peut définir le plan d’expérience comme l’organisation ou structure du système de
recueil des données.
Les différents plans
a) Plans à une variable indépendante
-
Plans par emboitement ou plan à « groupes indépendants »
Il s’agit des expériences ou les sujets sont répartis dans des groupes différents, chacun de ces groupes
étant soumis à l’une des modalités de la vie ou bien possédant cette modalité. Ces groupes sont
indépendants (les sujets sont répartis dans des salles où ils connaissent une seule situation)
-
Plan par croisement ou plan « à mesures répétées »
Dans cette situation, les sujets passent successivement par toutes les modalités de la VI donc dans
plusieurs situations (plusieurs taches ou plusieurs essais d’un même tache) Il n’y a donc qu’un seul
groupe de sujets (mais dans plusieurs situation) ; on parle alors de groupes appareillés.
Dans le premier cas, la difficulté est de s’assurer que les groupes sont bien équivalent, semblable
(même Age, même état de santé, même langue maternelle) ; dans le deuxième cas on est tranquille
car ce sont les mêmes, mais il faut contrôler qu’ils ne connaissent pas les mêmes taches, il faut
prévoir alors de changer de slogan. Quelles sont les variables à contrôler ?
-
Plan test/ retest ou pré-post test
Le principe est donc de proposer :

une mesure initiale de la VD appelé pré-test.

Puis une phase d’entrainement

Et enfin une mesure terminale, appelée post-test à un groupe expérimental et à un groupe
contrôle pour comparer les performances du groupe expérimental à celles du groupe
contrôle.
Document 1 :
Groupes de sujets
Groupe de contrôle
Mesure préalable
Mesure lecture
Groupe expérimental 1
Mesure lecture
Phase d’entrainement
Mesure terminale
Méthode traditionnelle Mesure post apprentis
sage
Méthode traditionnelle Mesure post apprentis
informatique
Etudes transversales/longitudinales
Quand on veut étudier les effets de l’âge ou du temps, on peut utiliser deux types de plans :

Soit on compare à un moment donné des groupes de sujets appartiennent à différentes
classes d’âge ; cette méthode est dite transversale. (on étudiera la socialisation à 4ans, a
15ans)

Soit on compare les mêmes sujets à des âges différents ; cette méthode est dite
longitudinale. (on suit le même sujet sur différent âge)
b. Plans à plusieurs variables indépendantes

Plans factoriels
Un plan factoriel est un plan dans lequel chaque modalité d’une variable indépendante est
combinée avec chaque modalité de chacune des variables indépendantes. Dans l’exemple suivant 3X2
= 6 conditions expérimentales.
Exemples de QCM, diapos.
IV.
Cours 6 :
On travaille sur une Expérience : fréquence des mots et leur rappel : sujets avec mots
fréquents, et d’autres avec mots rares. On se base sur le temps qu’ils mettent pour reconnaitre les
mots, lors de la phase de rappelle, sur chacun de ces groupes on leur a donné deux consignes
différentes : pour l’un on leur donnait des indices de rappel et à l’autre groupe non. Combien il y a de
variable dépendante : le temps de rappel, qui est un indice de la mémoire car on travaille sur la
mémoire. Une seule mémoire fonctionne selon quoi ? Qu’est-ce qui va jouer ? La fréquence, plus les
mots sont fréquents, meilleur sera le rappel, et inversement, et s’il y a des indices, est-ce que c’est
mieux avec ? Sans ?
Indices de catégories
Sans indice de rappel
Avec indice de rappel
faible
6
10
forte
6
10
L’indice de rappel joue. Avec on une moyenne de 10 contre 6, sans. Est-ce que la fréquence
joue ? Là, on ne peut pas voir si la fréquence joue.
Exemple 2 :
Même principe mais avec de nouvelles données, est-ce qu’elles jouent les variables
indépendantes ? Oui elles jouent, car les moyennes sont différentes selon les fréquences, on le voit
par la pente sur le graphique.
Indices de catégories
Sans indice de rappel
Avec indice de rappel
faible
5
6
forte
11
12
L’indice joue, mais joue-t-il pareil que la fréquence ? Mais peu, car il joue d’un point. Il joue
de la même façon, car les deux droites sont parallèles sur le graphique, donc il n’y a pas d’interaction,
il y a le même impact de la variable.
Exemple 3 :
Indice de catégorie
Faible
Forte
Sans indice de rappel
Avec indice de rappel
2,5
6
4,3
10
Est-ce que la fréquence joue ? Oui, parce qu’on passe à deux moyennes différentes, don on a
bien un gros progrès. L’indice de rappel joue ? Oui. Il y a interaction parce que lorsque la fréquence
est faible, l’indice s’ajoute, mais de trois points, mais lorsque la fréquence est forte, ça joue sur 6
points d’écart. Les droites ne sont pas parallèles, donc elles sont en interactions entre elles.
A.
Chapitre VI – le traitement de résultat
Pour traiter les données brutes, on utilise des statistiques.
Les statistiques descriptives
Les statistiques descriptives visent à résumer l’information en :
•
Construisant des tableaux
•
Traçant des graphiques linéaires, des diagrammes des fréquences.
Il faut les compacter, les résumer. Les statistiques sont d’abord de classement, de triage et résumé de
l’information. Parce que si on a que des données brutes, on ne saura pas quoi en faire. En les
résumant on voit les tendances.
•
Calculant les valeurs résumées spécifiques à chaque échelle de mesure ;
Le mode (échelle mondiale) c’est-à-dire a modalité de la variable (la catégorie) qui comporte
le plus d’observation.
La médiane (échelle originale) qui est la valeur de la variable qui partage l’effectif de la
distribution (la série des données) en deux parties égales de part et d’autre de cette modalité.
La moyenne (uniquement dans le cas de données numériques : échelle d’intervalle ; ordinal –
la place dans la fratrie, qui divise la société en deux)
La variance et surtout sa racine carrée appelé Ecart-type. Ecart-type petit : tout autour de la
moyenne, écart-type grand, note espacée
Le bac où il y aura le plus d’étudiant sera la tendance.
B.
Les statistiques inférentielles :
Les statistiques inférentielles nous permettent d’estimer la participation du hasard dans notre
expérience, p < .25 ou bien P < .02 on le traduit par « la probabilité pour que la différence trouvée
entre les différents groupes de sujets soit dû au hasard est de 25% ou de 2%, » c’est-à-dire qu’il y a «
25% ou 2% de risques pour que cette différence provienne de tout à fait autre chose que la valeur
indépendante étudiée. »
Ils vont faire une étude qui va réaliser un test d’expérience sur 1000fois. Ces test statistiques nous
donne une idée de notre échantillon, pour voir si nos résultats sont réalisables, où qu’il y a des
variables inconnues. Tout ça c’est dû au hasard. Mais il y a une part de risque parce qu’on ne peut pas
tout vérifier. Il n’y a jamais aucun risque, c’est le chercheur qui va déterminer la part de hasard qu’il
accepte comme la marge supérieur de risque. En psycho, nos expériences n’ont pas de conséquences
sur la vie des gens. Ce n’est pas en disant que la mémoire fonctionne mieux avec les mots à forte
fréquence que faible, si je me trompe il n’y aura aucun impact sur la vie des gens.
La généralisation :
Autre interprétation du seuil inférentielles : « la probabilité du risque de ne pas pouvoir généraliser la
différence, trouvée dans notre expérience, à l’ensemble de la population de référence »
Il existe plusieurs types de généralisation.
C.
1-
QCM :
Cochez ce qui différencie la démarche scientifique des autres systèmes d’explication du réel :
La validation empirique ; l’emploi des statistiques ; les applications pratiques ; l’appui de la croyance ;
la reproductibilité.
2Confronter une théorie avec des faits réels permet de savoir si cette théorie est : vraie ; valide
; empirique
3-
Le terme psychologie sociale renvoie à : un domaine, la méthode, le champ d’application
4-
Le terme psychologie scolaire renvoie à : un domaine, une méthode, un champ d’application
5Cochez la ou les propriétés propres à l’hypothèse scientifique : Question théorique que se
pose le chercheur ; irréfutable, sans ambigüité ; toujours déduite des connaissances préexistantes
(aucune bonne réponse)
6-
Toute conduite est une relation entre un stimulus et une situation : Faux, Vrai
7La variable « vitesse de lecture » peut être mesurée selon une échelle de mesure : octogonale
; nominale ; intervalle ; ordinale (calculer en seconde, minute etc.)
8Même question pour la variable « traits de personnalité » ? Octogonale ; nominale ;
intervalle ; ordinale (pas de jugement moral)
9Même question pour la variable « niveau d’études » (mesurée par le diplôme obtenu) ?
Octogonale ; nominale ; intervalle ; ordinale
10Le principe expérimentale est le suivant : « pour que l’hypothèse soit validée, si le facteur de
causalité (déterminant ou VI) est maintenu constant, alors la conséquence comportementale (VD)
doit présenter des variations mesurables » : Vrai ; Faux
V.
Cours 7 :
Définition du mot clinique : grec ancien, donné un certain nombre de sens :
1. Lit, couche, bière pour les morts. => klinikos = médecin.
 Kiniké : soins donnés au patient alité.
2. Le travail du médecin auprès du malade, c’est l’examen individuel du malade.
Signification modernes :
1. Médecine : le travail du médecin effectué auprès du malade, examen individuel du
malade somatique.
2. A la fin du 19e il y a une extension du terme clinique, il est désormais utilisé en psychiatrie
et en psychothérapie. Clinique : examen individuel du malade mental. Sorte de folie.
3. Psychologie de façon générale, et c’est toujours l’examen individuel de l’individu normal
ou « tout-venant ». On va effectuer un examen psychologique.
4. Psychosociologie clinique : examen d’un groupe d’individus normaux. Etudier comme s’il
s’agissait d’une entité – comme dans le troisième sens.
La méthode clinique désigne l’examen individuel, l’examen d’un cas individuel (d’un
particulier dont il a des caractères spécifiques).
« C’est une branche de la psychologie qui a pour objet les problèmes et les troubles psychiques
ainsi que la composante psychique des troubles somatiques. Elle est donc l’étude des troubles
psychiques se manifestant dans des conduites normales et psychologiques et de l’intervention dans
ces conduites. »
-
Huber W. (1993)
En clinique on va travailler sur la maladie mentale ou sur l’effet des maladies somatiques ou sur
les individus normaux. L’étude de ces pathologies va entrainer une étude des comportements qui
en découle, et ainsi pouvoir intervenir.
A.
De la méthode clinique au domaine de la psychologie clinique.
1. Rapports entre méthode clinique et méthode expérimentale.
Dans la méthode expérimentale on prend un certain nombre de sujets qui ont de mêmes
caractéristiques, certes il peut y avoir des variabilités. Sur le caractère choisi ils sont identiques. On
prend les élèves qui ont suivi deux mois d’enseignement à l’école. Certains sont dans la lecture,
d’autres dans la reconnaissance des mots. On va élaborer un éthnogramme et on va élaborer, après
un traitement statistique, un sujet spécifique qui reprend tous les sujets précédant. Le sujet n’existe
pas, c’est la construction du chercheur, il est le sujet épistémique – c’est un objet (il reprend toutes
les caractéristiques de tous les autres individus).
En psychologie clinique, la conception est radicalement opposée, on considère que l’individu est
difficilement réductible à un ensemble de sujet. Parce qu’il existe des cas atypiques, ceux qu’on a par
exemple dans les cabinets. Et s’ils sont intégrés dans l’analyse expérimentale, cela modifie les critères
du sujet épistémologique. Dans la méthode expérimentale, on l’exclu car il va attirer la moyenne d’un
côté ou un autre. (Exemple des plus riches dans le revenu du SMIC). Ces gens atypiques qu’on exclut,
on doit tout de même les étudier. C’est là où la psychologie clinique intervient et sa méthode n’est
pas quantitative, mais qualitative pour étudier l’individu dans son individualité, dans sa globalité. En
méthode clinique on va essayer de relier les deux champs sur le sujet qui est devant nous.
Le domaine de la psychologie clinique et expérimentale ainsi que les deux méthodes sont deux
entités absolument nécessaires pour aborder l’étude de l’homme, conception qui ne sont plus
considéré comme incompatible. Elles apparaissent comme complémentaires en s’appuyant l’une sur
l’autre. Plus grand nombre de sujet pour l’observation, et clinique peu de sujets. La psychologie
clinique dans le cadre de la recherche va avoir avec la méthode clinique, une fonction de prospection
c’est-à-dire on est sur un objet nouveau, on ne sait pas du tout ce qu’est l’objet et on va mener des
études. Quand on aura étudié d’un point de vue clinique, des hypothèses vont se dégager qu’on va
pouvoir éprouver avec la méthode expérimentale. Elle apparait donc au stade final des hypothèses
(au présent). On se rend compte que les résultats sont contradictoires. On ne sait plus où on est, donc
on se tourne de nouveau vers les cas individuels, et on essaye de voir où on s’est trompé, avec la
méthode clinique. Est utilisé au début, mais réapparait lorsqu’il y a des oppositions avec la méthode
expérimentale. Le psychologue clinicien utilise la méthode clinique pour les aider, le praticien
s’appuie sur des connaissances qui sont issus à la fois de la psychologie clinique et expérimentale. Il
s’appuie aussi sur sa propre pratique à force de pratiquer son métier.
La démarche scientifique doit être rigoureuse, les méthodes doivent être rigoureuses pour les
deux cas, mais on verra que certaines méthodes apparaitront moins rigoureuses que d’autres,
comme la méthode clinique. C’est l’analyse de la méthode expérimentale + des méthodes cliniques
qu’on va acquérir des connaissances à peu près faibles.
Synthèse de ce qu’on a dit : Les praticiens doivent avoir des connaissances de la psychologie
clinique et expérimentale, et ils s’appuient sur sa propre pratique. De l’autre côté, les chercheurs en
psychologie clinique doivent avoir des connaissances de la psychologie clinique et expérimentale et
doivent produire des connaissances à partir de l’utilisation de l’une ou de l’autre méthode. Certains
sont aussi praticiens, mais ce n’est pas une obligation.
Pour comprendre la distinction, on peut prendre le médecin qui pratique la médecine à l’hôpital
et qui produit des connaissances à l’aide des deux méthodes.
B.
Le psychologue clinicien praticien.
Il fait de la psychologie clinique : on envisage la ou les conduites dans sa perspective propre,
on va relever le plus fidèlement possible la manière d’être et d’agir d’un individu concret qu’on a
devant soi et on va étudier ses conduites au regard des situations dans lequel il se trouve. Cette
analyse qu’on va faire, on va essayer dans comprendre le sens, et pour ça il faut comprendre la
genèse de ses difficultés, l’origine, la structure de façon à donner une signification à la conduite. Cette
recherche c’est aussi décelé des conflits qui amène à un type de conduite particulier qui son propre à
l’individu et des démarches que l’individu a mis en œuvre pour pouvoir gérer ces conflits. La
psychologie clinique va être adressée à des personnes en souffrance psychique ou mentale, on la voit
à trois niveaux différents :
-
Au niveau de la psychopathie : souffrance structurelle, la personne a une maladie mentale,
une psychose (schizophrénie ; maniacodépressif ; dépression). Elles apparaissent à
l’adolescence, à une période de la vie et dure toute la vie. Son rôle va être de repérer le
début de la maladie : des signes dans l’enfance. Le développement de la maladie et de
comprendre les caractéristiques de cette maladie chez l’individu. Espèce de bilan de la
maladie du malade. Mettre en place des thérapies.
-
Au niveau de la santé : maladie durable, l’exemple de la scherzos-en-plaque, ça touche le
corps d’une certaine façon, ça crée différents troubles autour de la maladie, du stress, de
l’anxiété. Accompagnement psychothérapeutique.
-
Passagère : deuil, chômage, divorce. Evènement que le sujet n’arrive pas à le dépasser, donc
le sujet fait appel à un psychologue. Etapes du deuil. Le psychologue va être là pour aider et
accompagner l’individu dans son travail de deuil. Dans une perte d’amis ça peut entrainer des
dépressions graves. Les individus ont logiquement les ressources pour continuer à vivre après
ces évènements passagers, par la famille, par les copains. Bilan de la difficulté du sujet et
ensuite de proposer des orientations thérapeutiques et parfois d’intervenir lui-même dans la
thérapie. Méthodes cliniques.
C.
La méthode clinique
Définition de la méthode clinique : méthode qui permet l’étude approfondie et individuelle des
sujets de manière très approfondie.
Pour cela il faut qu’on ait des méthodes (trois grandes méthodes) :
-
L’observation
-
L’entretien
-
Les tests et questionnaires (+ échelles)
Selon la souffrance du sujet, le rôle du psychologue est différent dans la mesure où cela dépend
du sujet. Grande variabilité dans les méthodes, dans les outils qu’on utilise, d’un praticien à un autre.
Science vivant où on va apprécier une théorie plutôt qu’une autre.
L’observation :
« L’observation est l’investissement d’un phénomène naturel et l’expérience est l’expérience d’un
phénomène étudié pour l’expérimentateur. » - Claude Bernard, 1865
-
Observation naturaliste.
Saisir la réalité dans son intégralité, sans a priori dans sa complexité. Lorsque l’objet d’étude est
nouveau, ou bien on étudie, on fait une observation scientifique quant au niveau expérimental c’est
confus ou contradictoire.
Démarche scientifique :
1. Observer.
On recherche els régularités (les choses qui apparaisse) de l’objet d’étude. On essaye de les décrire et
on élabore des lois.
2. Tester ces lois par la méthode expérimentale.

Quand fait-on une observation ?
Objet de recherche nouveau, objet de recherche ancien : posant des difficultés de compréhension
(contradiction des résultats issus de la méthode expérimentation) ; quand l’expérimentation n’est pas
possible (crever les yeux des enfants pour comprendre comment il évolue en étant aveugle). Les
animaux n’ont pas de langage donc on les étudie.

Démarche de l’observation :
1. Observation flottante, intuitive, non-structurée.
Personne qui n’a plus accès au langage (Alzheimer) le personnel soignant s’est rendu compte que
pendant qu’on faisait la toilette des personnes âgées faisaient des grimaces de douleur. Observation
flottante, car on ne sait pas ce qu’on cherche et ça arrive comme ça.
2. Elaboration de la question. A partir de ces observations on va créer une question sur la
douleur par exemple.
3. Construction de l’éthnogramme. Inventaire de réel : liste de variables observables : mimique
du visage (expression de déplaisir, de plaisir).
4. Pré observation, on va repérer les comportements qui ont du sens et ceux qui n’en ont pas.
Comportement qui a du sens dans un contexte et pas dans un autre, donc faire varier les
situations.
5. Construction définitive de l’éthnogramme. Exclure en connaissance de cause les non
observables.
6. Elaboration du plan d’observation : population, procédure (lieu où on observe; technique
d’échantillonnage, on prend le temps ou le comportement tous les pas de trois secondes ;
double codage – interdiction de filmer, donc on ne peut pas faire de double codage avec une
caméra, mais avec une autre personne)
7. Recueil de données
8. Interprétation des résultats
9. Conceptualisation d’une nouvelle observation ou d’une nouvelle expérience.
10. Etapes 1 à 7.
D.
Le biais de la méthode d’observation.
Du coté :
1. De l’observateur :
-
effet Rosenthal ou effet Pygmalion. Phénomènes non conscient lié aux représentations
mentales du chercheur, de ses stéréotypes ; est une prophétie auto réalisatrice qui consiste à
influencer l'évolution d'un élève en émettant une hypothèse sur son devenir scolaire.
Expérience de deux échantillons de rats : totalement au hasard, il informe un groupe de six
étudiants que le groupe n° 1 comprend 6 rats sélectionnés d'une manière extrêmement
sévère. On doit donc s'attendre à des résultats exceptionnels de la part de ces animaux. Il
signale ensuite à six autres étudiants que le groupe 6 rat n° 2 n'a rien d'exceptionnel et que,
pour des causes génétiques, il est fort probable que ces rats auront du mal à trouver leur
chemin dans le labyrinthe. Les résultats confirment très largement les prédictions fantaisistes
effectuées par Rosenthal : certains rats du groupe n° 2 ne quittent même pas la ligne de
départ. Après analyse, il s'avère que les étudiants qui croyaient que leurs rats étaient
particulièrement intelligents, leur ont manifesté de la sympathie, de la chaleur, de l'amitié ;
inversement, les étudiants qui croyaient que leurs rats étaient stupides ne les ont pas
entourés d'autant d'affection.
-
L’effet de halo, ou effet de notoriété, est un biais cognitif qui affecte la perception des gens
ou de marques. C'est une interprétation et une perception sélective d'informations allant
dans le sens d'une première impression que l'on cherche à confirmer ("il ne voit que ce qu'il
veut bien voir"). Il a été mis en évidence de manière empirique par Edward Thorndike en
19201 et démontré par Solomon Asch en 19462. Une caractéristique jugée positive à propos
d'une personne ou d'une collectivité a tendance à rendre plus positives les autres
caractéristiques de cette personne, même sans les connaître (et inversement pour une
caractéristique négative). Cet effet pourrait par exemple avoir un rôle dans des phénomènes
comme le racisme.
-
Effet de clémence – on a des sentiments pour cette personne, on va sous-estimer ses crimes.
Les théories implicites de la personnalité – la perception des évènements et des personnes
est influencé par un type de motif, d’exactitude, de représentations sur la personnalité des
individus par un très petit nombre de caractéristiques, qu’on va généraliser à la personne.
VI.
Cours 8 :
-
Les théories implicites de la personnalité : les individus ont une perception et une image des
gens, construite. Ne possède aucun critère d’objectivité, on remarque l’absence ou la
présence d’un trait de caractère en en observant un ou en, n’en observant pas. On utilise
cette technique seulement pour faire la description psychologique d’autrui.
-
L’erreur logique ; on fait des inférences entre les faits et les idées, associé deux caractères qui
n’ont aucun lieu d’être.
-
Effet de focalisation : détériore les autres souvenirs autour d’un même sujet. On se focalise
sur un objet, un trait, une action, en floutant tout ce qu’il y avait autour.
Les cliniciens n’ont pas le temps de faire une observation rigoureuse dont ils vont faire confiance
à leur intuition.
Là, on était du côté de l’observateur, qu’on retrouvera tout au long de nos études. On appliqué
ces méthodes à la fois dans l’observation et dans l’entretien.
2. l’observé
-
effet de Hawthorne, le fait qu’on sait qu’on est observé provoque un effet différent de
lorsqu’il ne le sait pas. Le contact des chercheurs, l’échange qu’il peut y avoir créé des effets,
des changements de comportement. Mayo. L’observé va agir comme il pense que
l’observateur souhaite qu’il se comporte.
L’équation personnelle de l’observateur :
Dimension sociale : l’observateur c’est un être humain avec toute sa personnalité, dimension
sociale c’est-à-dire que l’observateur et l’observé sont des êtres sociaux ayant chacun des rôles et
des attentes vis-à-vis de ces rôles. Un patient attend du psychologue qu’il l’aide. Ici on est dans
des rapports où on a des rôles, ou chacun des rôles déterminent des conduites attendu.
Dimension cognitive ou rationnelle : chacun a une connaissance du monde et une vision du
monde, des interprétations sur ces connaissances. Présupposé philosophique, politique,
psychologique, sociaux, religieux, idéologiques qui sont organisé en idée, en principe et donc il y
a des connaissances du côté du psychologue qui observe et ces principes vont avoir une
incidence sur ce qu’il va faire avec l’observé
Dimension affective : l’observateur a des désirs, des émotions, une sensibilité particulière et il a
également des qualités personnelles, des défauts, une certaine estime de lui et là encore cette
dimension va interpréter avec ce qu’il va observer. Par exemple si le psychologue est dépressif, il
peut y avoir un effet sur la qualité de ses observations, il va plus voir les comportements de la
dépression, il va être sensible à ces signes la – signe de focalisation.
 Travaille à faire sur soi, pour connaitre ces trois dimensions et que ses idées ou ses
représentations qui lui sont personnelles et non universelles, ne doivent pas interférer dans
son travail de chercheur ou de praticiens.
IV. La position de l’observateur
On est dans le champ de l’observation, on est impliqué dans ce champ. Selon cette implication on va
être dans un lien plus ou moins proche avec son objet d’étude. Il y a un axe qui va de l’extériorité la
plus complète de l’observateur à la participation.
Trois types d’observations :
-
L’observation non participante est la plus rigoureuse au niveau des données, on fait un
double codage, un éthogramme, quasi expérimentale, on va filmer. La distance est maximale
avec l’objet d’étude.
-
Il y a l’observation participante passive, il est émergé dans le milieu des sujets, et il a une
attitude passive. Il peut utiliser un éthogramme aussi et être dans un plan de quasi
expérimentale.
-
L’observation participante active, l’observateur est impliqué dans la modification des
comportements, des interactions, il provoque le patient, les changements. Il fait une analyse
de ce qu’il s’est passé.
Il peut avoir différente position : caché – ne peut pas être observation active ; neutre, il est
présent dans le champ d’action, il a un rôle banal – ne peut pas être observation active ; oublié, il va
être dans la salle d’observation et il va être dans une activité qui n’a rien à voir avec celle des étudiés
qui évite le contact avec les observé – toujours pas participante active ; espion, voiture banalisé des
policiers qui vérifie que vous ne conduisez pas trop vite, on infiltre le groupe a observer – compatible
avec les trois types ; observateur acteur ; il négocie sa place au sein du groupe, il faut que les
individus soit d’accord, et il faut une phase de familiarisation et permet de baisser les réactions de
méfiance ou de gêne (souvent utilisé dans les entreprises) – seulement possible avec la participation
active.
V. Processus d’objectivation vs processus de subjectivation.
Processus d’objectivation :
L’objectif est d’étudier les interactions entre des fillettes de 4-5 ans et leur père. Je vais
mettre en place un dispositif avec une salle de jeu par exemple, je filme et j’observe 15 minutes
d’interactions et je prends un pas de 3 secondes et je regarde ce qu’ils font. La fille refuse d’aller sur
les genoux de son père, elle prend un jouet, elle prend un chat en peluche, elle le sert contre elle, elle
l’embrasse. Je vais alors cumuler toutes les observations et je vais faire une analyse quantitative.
La position de l’observateur est extérieur, il discrimine ou se focalise sur des observations, je
vais faire n recueil des faits objectifs observé et il va y donner un sens et il expérimente ce sujet et
son but est d’expliquer la relation.
Heuristique : Le terme heuristique désigne d'une manière courante, une méthode de
résolution d'un problème qui ne passe pas par l'analyse détaillée du problème mais par son
appartenance ou adhérence à une classe de problèmes donnés déjà identifiés.
Inconvénients : difficulté de la méthode, c’est couteux en temps et en énergie. De ce fait il y a
peu d’observation objectivant dans la clinique. Alors que dans le domaine de l’enfant on en a
beaucoup car pour les enfants qui ne parle pas on a que ça. On utilise alors des échelles qui ont été
mise en place grâce à des observations objectivantes, on est que sur certains éléments d’observation.
Il y a autant d’éthogramme que de questions.
• Processus d’observation subjectivante
Certains professionnels vont préférer cette méthode de face à face sans éthogramme. Ce que
relève le psychologue est issu de ses principes théoriques. Il va donc formuler des hypothèses en
fonction de ceux-ci. Le psychologue va observer uniquement ce qu’il se passe dans le cabinet donc
certaine distance car limite phénomènes cliniques. Il va également produire une analyse qualitative
et va vouloir comprendre ce cas spécifique à partir de théories et le cas précis va illustrer la théorie.
Activité flottante en fonction de ce qu’il sait. Le type de connaissances est expériencé. La visée est
compréhensive
Intérêts : _ gain de temps et réponse rapide aux difficultés du sujet mais il faut des
connaissances et une certaine expertise.
Inconvénients : on est dans un cas clinique et on ne peut pas
Le recueil des données est peu fiable et repose sur la prise de notes pendant (qui va
interférer avec le comportement du patient) ou après à partir de souvenirs.
_les biais : il n’y a pas de contrôle. Problème de validité
L’entretien :
On fait un entretien en sachant ce qu’on veut obtenir comme observation, que l’on retrouve dans
toutes les branches de la psychologie OBJECTIF DEFINI. L’entretien est conduit par le psychologue et il
l’enregistre avec des notes ou un magnétophone ou filme dont l’objectif est de favoriser le discours
du sujet sur un thème donné. Il va objectiver la subjectivité du sujet : rendre objectif ce qui
caractérise le sujet, ce qu’il y a dans sa tête.
L’entretien se repose sur le discours, sur des échanges verbaux, on retrouve tout aussi ce qui est aussi
paralinguistique : l’intonation, les gestes, les postures, la gestion du regard. Ces comportements sont
culturels.
L’entretien peut être individuel – un seul sujet ou collectif – la voix des individus est considéré comme
une seule.
L’objectif de l’entretien est connu du sujet et du psychologue. Compréhension qui se fait par l’exposé
des sensations, des émotions, des idées, des obsessions, de peurs etc.
Au niveau de l’entretien, au niveau de la parole le sujet parle plus. Le sujet revit ses émotions parfois
de manière extrême, alors que le psychologue est dans l’empathie – c’est la faculté de ressentir ce
que l’autre ressent. L’expertise de la parole et de son analyse, c’est-à-dire qu’il sait faire les relances,
alors que le sujet n’est pas expert de sa parole, il peut le devenir après plusieurs entretiens. Il n’est
pas expert de ce qu’il produit, il n’analyse pas ce qu’il a produit. Il y a un partage des confidences, le
sujet dit des choses intime, douloureuse, et il se révèle, alors que le psychologue ne dit rien de lui, car
il n’a rien a dévoilé sur lui. La situation est habituelle pour le psychologue alors que le sujet n’est pas
dans une situation habituelle, c’est souvent nouveau pour lui. La fréquence des entretiens, la durée
déterminée, pendant que les informations sont recueillis, les horaires sont respecté, le lieu est
toujours le même à la fois pour le sujet et le psychologue, et les modalités : on est seul, avec ses
parents ? La décoration.
Les différents types d’entretien sont d’embauches, d’enquêtes, de conseils (CPE) qui sont construit
préalablement. Les objectifs sont précis, parfois il en faut plusieurs avant d’avoir atteint les objectifs.
1. L’entretien du praticien :
-
l’entretien d’anamnèse : c’est un entretien systématique qui a pour but d’évaluer l’origine et
l’évolution des difficultés de l’individu. (depuis quand il est dépressif, comment ça s’est
développé ?) on met des mots sur la genèse. Souvenirs du sujet et on sait que les souvenirs
sont travaillés (on en oublie certains). Il va essayer de comprendre au-delà du discours, des
évènements rappelé, il va essayer de comprendre cette genèse. A lui d’aller dans les trous à
oublier, soit c’est un mécanisme de défense. Les souvenirs peuvent revenir plus tard. C’est le
sujet qui parle, qui donne les informations au psychologue. Chez les personnes démentes ce
sont les aidants – souvent les femmes.
-
L’entretien a visé diagnostic : permet de faire un bilan qui sera envoyé à la famille, à l’école,
en gros aux différents partenaires du sujet. Dans ces entretiens, la première porte autour de
la demande, est-ce que c’est le patient lui-même qui a fait la démarche ? Il s’agit de
comprendre la demande, d’où elle vient – des parents, de l’école ? ; si c’est le sujet,
pourquoi ? Comment a-t-il fait ? La compréhension de la demande permet de comprendre
l’investissement du sujet pour aller mieux. Le fait de parler peut aider le sujet dans la
compréhension de ces difficultés. Ici ce ne sont qu’un bilan qui conduit ou non à une aide
plus importante. A l’issue de cette entretien, le psychologue propose une aide et les envoyer
vers des …
-
des entretiens thérapeutes où le bien être de l’individu est important. Il s’agit d’aider le
patient à dépasser ses conflits qui font qu’il est mal dans sa vie, qu’il est dépressif ou autre,
ou bien c’est l’aider de prendre en charge sa maladie somatique (grave) ou dépassé un deuil.
Le bien être est le but de ces entretiens, le bénéficiaire c’est le sujet.
2. L’entretien du chercheur : le bénéficiaire est clairement le psychologue, le sujet est là pour
faire plaisir au psychologue. Mais s’il accepte de répondre au psychologue c’est pour lui faire
plaisir mais aussi parce que l’objectif correspond à des critères qui lui sont propre et donc il
veut aider la recherche en répondant aux questions et il donne de son temps. Le psychologue
donne une consigne, dont l’objectif est de recueillir la pensée du sujet et à l’aider à formuler
ces pensées.
-
L’entretien a visé de recherche : cela sert à défricher un objet de recherche nouveau. On fait
parler les gens pour voir où on en est. J’ai mené des entretiens spécifiques sur ce qui fait rire
des enfants.
-
Vérifier des hypothèses : construction d’un questionnaire, mené des entretiens a visé de
recherche pour savoir quelle question à mettre. Etape de construction. Question des plus
ouvertes au plus fermées.

L’entretien non directif : peut être au tout début d’une recherche, difficile parce que le
psychologue doit être attentif pour repérer les thèmes récurrents, important, il doit
contrôler son attitude. Différent types de relances : l’écho ou la réitération : on répète de
manière strictement identique ce que le patient viens de dire, permet de relever un
thème saillant. Très utiliser pour les enfants ; relance du reflet du sentiment : paraphrase,
résumé, « vous pensez que … / vous croyez que… » on fait émerger ce qui est présent
dans le discours, mais qui n’est pas mis au premier plan par le sujet.
Relance l’élucidation/la clarification (A CHECHER) et l’interrogation, sont à éviter, on transforme
les questions en forme conditionnelle. Ce n’est pas un type de relance. La question directe peut
offenser.
VII. Cours 9 :

L’entretien semi-direct/semi-structuré : apparait dans le cas où on raconte l’évolution de
la maladie du sujet. Généralement on sait selon la nature de la personne et du profil du
poste du psychologue les points abordé. Mais aussi en sémiologie, lorsqu’on recherche
des symptômes de la maladie. Par cet entretien on amène le sujet a parlé sur des points
des précis qui sont des caractéristiques de la maladie. Troisième cas, on recherche des
hypothèses de diagnostic, on recherche certains troubles, c’est plus large que des termes
cliniques pour ensuite vérifier ses hypothèses et dans le cadre de la recherche c’est
quand le chercheur a des objectifs en tête de recherche, pour ensuite créer une échelle.
Quel que soit ce type d’entretien ou l’objectif, le psychologue a toujours des thèmes
particuliers en tête et il veut à tout prix que les sujets les abordent. Et donc il va amener
le sujet a abordé ces thèmes mais il le fera suivant le discours du patient. Il a une grille de
thème a abordé mais l’ordre n’est pas figé, tout dépend de ce que va dire le sujet. C’est
au psychologue de rebondir pour conduire le sujet dans la direction qu’il le souhaite. Le
sujet a l’impression de mener la chose mais il est mené par le psychologue. Cela lui
donne au psychologue une première approche pour valider ses hypothèses pour mettre
en place ses méthodes de diagnostiques. Il y a un schéma dans la tête du psychologue.
S’il a une hypothèse qui est inapproprié il doit être réactif et avoir de nouvelles
hypothèses alternatives et lorsqu’il laisse tomber une hypothèse il doit être sur de son
invalidité. C’est semi directif car suivant ce que dit que le sujet ça valide ou non les
hypothèses du psychologue.

V.
L’entretien dirigé ou structuré : interrogatoire, le psychologue va utiliser des thèses et des
échelles standardisées et il doit connaitre l’utilité de ses outils. La fidélité test et retest et
la sensibilité. Dans l’entretien dirigé le protocole est très strict, les thèmes abordés sont
décidé par le psychologue et les questions sont extrêmement précises, et la mise en
place du protocole est décidée avant l’entretien (qui se prépare). Echange de phrases
entre les deux individus et le sujet répond de manière brève au psychologue. Le test sont
présenté de manière sur un cahier et de cocher les réponses sur un cahier, réponse
forcement écrire. Le temps de passation est déterminé, parfois chronométré. La
formulation est invariable et ce sont généralement des questions fermés. On peut
graduer les réponses sur une échelle de pas du tout d’accord à complètement d’accord.
Observation des comportements dans le cadre de l’entretien.
Dans le cadre de l’entretien il y a ce que dit le sujet et ses conduites au moment des entretiens. Ces
comportements peuvent valider ou infirmer ce que dit le sujet ou alors au contraire ça permet de
savoir s’il se passe des choses qui ne sont pas dites et qu’il faut mettre en avant. Informations que
l’on récolte verbales et non verbales.
Il faut repérer le type de langage, est-ce qu’il est élaborer ou relâché, est-ce que le
vocabulaire est riche, vulgaire, précis ?
L’organisation du discours : il y a une logique ? Les idées sont liées ? Est-ce qu’il passe du coq
à l’âne ? Organisation de la pensée à travers le discours qui doit être observé ? Les hésitations, les
intonations. Et toujours au niveau du discours ce sont aussi les silences, quand est-ce qu’ils
apparaissent ? Les pauses entre les idées ? Réfléchit-il ou est-il amorphe ?
La distance qu’il y a entre le psychologue et le sujet est culturel, change suivant les individus,
est-ce qu’il se met loin, est-ce qu’il l’approche ? Où se situe-t-il dans cette distance de face à face ?
Sur le corps de l’individu :
-
Le visage : les mimiques faciales, les hochements de têtes, les petits rires, les rougeurs etc.
-
Le regard (la qualité) : fuyant, fixité, froncement de sourcils, larmes aux yeux, pleurs.
-
La gestualité du corps : les mouvements généraux, les changements de postures, ratatiné,
relevé, raide, droit, mou… Tout ce qui se dégage de son corps.
-
Les bras : le langage naturel qui va avec la parole, la gestualité émotionnelle qui n’intervient
pas dans le discours, mais qui est l’expression d’une difficulté de discours. Le sujet lui-même
peu canaliser le haut, mais pas le bas car il y a trop d’émotions.
-
Les réactions physiologiques : rougeurs, pleurs, transpirations, tremblements (voix, mains),
toux.
-
Les artéfacts : tenue des cheveux, abimés, propre, les vêtements, le maquillage.
-
L’impression général qui émane de la personne et qui fait que de manière totalement
subjectif qu’il est sympathique ou au contraire antipathique. On note ses impressions sur la
personne, certes subjective mais importante.
L’effet du contexte. Un sujet qui va parler pendant 20 minutes qu’il fait froid dehors, l’extérieur a un
impact sur sa pensée. Est-ce qu’il dit bonjour, au revoir, quels sont les premiers mots.
VI.
Le recueil des entretiens.
Subjectivité des sujets, le psychologue étant un être humain, il a des limites à sa mémoire, il faut
qu’il puisse laisser une trace de cette subjectivité qu’il laisse dans le cadre des entretiens, c’est là où
c’est difficile : on peut filmer, mais c’est rare, seulement certains cas, d’autres enregistre avec un
magnétophone et ensuite il y a donc une trace. Il y a aussi les notes mais il peut y avoir un impact sur
le sujet. La prise de note est difficile parce qu’on ne saura pas quand les prendre sans gêner le sujet. Il
peut être malade, des problèmes, il peut ne pas être très bien donc sa prise de note peut être
influencée par son état. S’il est dépressif il va plutôt voir les signes dépressifs de son patient. Effet de
Rosenthal. Plutôt du type psychanalytique il ne notera pas la même chose que s’il était spécialisé
dans la systémie, il est important de savoir l’orientation du psychologue. Grande subjectivité dans la
prise de note. Certains écrivent après l’entretien.
VII.
Passibilité du langage et intersubjectivité.
L’analyse des entretiens reposent sur la retranscription du langage, tout discours émis ne rencontre
pas forcement la pensée de l’auditeur c’est-à-dire que ce que dit le patient ne peut pas forcement
être compris de la même façon que de la manière dont le dit le sujet car on a des expériences qui
nous sont propres et tout ça constitue des représentations qui sont différentes du voisin. Tout
dépend de la subjectivité de chacun qui doit se rencontrer. Suivant où on se situe on se crée une
représentation qui nous est propre pour parler de la même chose = intersubjectivité.
1. L’analyse de contenu pour la recherche.
Définition : l’analyse de contenu n’a pas une seule définition qui rend compte d’un ensemble de
technique ou de méthodes qui a pour objectif de mettre à jour de manière objective le sens qui est
contenu dans les documents. Ce sens on va l’avoir grâce à une reformulation de ce contenu, ainsi que
son classement. Ça peut être du support écrire, dessiner, oral. On va analyser des discours politique.
Etape dans l’analyse de contenu pour la recherche :
Pré-analyse :
1. Choix des documents : on les choisit et on doit obligatoirement tous les analyser.
2. Transcription du matériel : C’est long. De façon d’exhaustive, avec les fautes – parfois illisible.
3. Lecture de ces différents documents.
Analyse :
1. Découpage en unité d’analyse : on les repère toutes, on fait des traits ou des couleurs pour
toutes les repères et quand on a tout découpé les documents on passe à
2. Catégorisation des unités d’analyses. On fait un double codage pour vérifier qu’on analyse de
la même manière.
3. Analyse quantitative : on fait des moyennes, des fréquences des catégories.
Les catégories
1. L’homogénéité : les catégories doivent être au même niveau de manière à établir des
comparaisons. Par exemple : si dans une catégorie, on voit tirer les cheveux ou agressifs n’est
pas du même niveau.
2. Exhaustivité : tous les documents qui ont été choisi et ce sont toutes les unités qui ont été
classés.
3. Pertinence : les catégories qui sont mises en évidence sont bien mises en avant avec le sujet
de recherche.
4. Représentativité : Les résultats obtenus doivent être généralisables. Il faut bien connaitre les
variables indépendantes de manières a pouvoir généraliser à une population plus grande.
5. Productivité : les données recueillis apportent des connaissances nouvelles qui vont avancer
la recherche.
Les limites de ce type d’analyse est le problème de généralisation puisque on ne peut dire des
choses que par rapport aux documents qu’on a choisi. Ceux qu’on a exclu aurait pu nous donner
d’autres informations, d’où l’importance de connaitre les critères dès le début. D’autres documents
nous auraient donné d’autres réponses. Il faut bien comprendre les hypothèses et d’où elles viennent.
Le chercheur a souvent l’impression de perdre des informations. Pour chaque étape du déroulement,
il faut que le chercheur sache bien ce qu’il fait.
La pratique
Les entretiens reposent sur la prise de note, et donc beaucoup de psychologue ne font pas
d’analyse de contenu de leur prises de notes, mais il relevé des faits saillants dans leurs prises de
notes. C’est pour cela que l’une des règles qui est respecté est que lorsque le psychologue émet un
diagnostic, il transmet les éléments du discours les plus récurant afin de valider ses hypothèses. En
conclusion sur l’entretien c’est une méthode difficile dont il faut à tout prix s’imprégner.
Repose sur un psychologue qui a une grande ouverture d’esprit, culture générale, il doit connaitre
ses propres projections, tout ce qu’il va analyser sur le sujet il doit l’analyser sur lui aussi. Ce que nous
dit le sujet dans un entretien reste secret, on ne divulgue pas les informations, on reste anonyme ; le
psychologue demande l’avis du sujet sur les méthodes qui vont suivre.
A.
Chapitre 4 : la méthode clinique armée.
Ou la méthode des tests.
I.
La clinique armée vs la clinique non armée.
La clinique non armée par des difficultés du sujet, et sur ce que le sujet en dit, c’est-à-dire sur la
parole du sujet et sur les observations qui ont été faites au cours d’entretiens. La clinique armée c’est
lorsque encore le psychologue doit traiter les problèmes d’un sujet, qu’il ne peut dépasser seul. Le
psychologue doit aider à dépasser ces difficultés qui différent de la norme, dans quelle mesures ces
difficultés entrainent le sujet dans un fonctionnement différent des autres fonctionnements
psychologiques. On va penser le sujet par rapport à un groupe de sujet. Le psychologue a alors
comme outils les tests, les échelles, les questionnaires d’où le nom de clinique armée. On n’a pas
d’hypothèses a priori qui sont formulé au fur et à mesure des entretiens, et au fur et à mesure des
réponses. Cette formulation d’hypothèses progressive s’appelle analyse progressive du
comportement individuel. Pour s’aider le psychologue a des ouvrages de référence, des manuels qui
ressentent les troubles mentaux.
Il doit faire apparaitre ce qui n’apparaissait pas vraiment lors des entretiens.
Les tests ce sont une situation expérimentale standardisé, servant de stimulus à un
comportement et ce comportement est évalué par une comparaison statistique avec celui d’autre
individu placé dans la même situation. Ce qui fait que on va pouvoir classer ce sujet examiné soit
quantitativement soit typologiquement. C’est standardisé par une tache donné au sujet avec des
consignes précises et d’un sujet à l’autre ces consignes sont strictement les mêmes. Avec la neutralité
du psychologue il ne doit pas souffler les réponses et le matériel c’est toujours le même, ainsi que le
temps de passation. Le type d’analyse est toujours le même – critère de notation. La standardisation
est importante car on va s’appuyer sur les réponses du sujet et le comparer avec d’autres sujets.
Il y a différents types de tests :
-
D’efficience (cognitifs) : niveau intellectuel – qui permettent de classer les sujets par rapport
aux autres et de dire où il se situe par rapport à son intelligence QI, ce sont ces résultats au
sous échelle qui permet de définir si le QI a bien été construits ; aptitudes dits
instrumentaux – on étudie un processus particulier par exemple la mémoire, l’attention, le
langage, la motricité, tâches diffères et on a un grand choix parmi les outils instrumentaux ;
connaissances- par exemple scolaire.
Reference statistiques : il faut qu’on est une référence dans quelle circonstance la valeur
qu’on a trouvé a du sens. L’étalonnage est une table de référence établie en faisant passer le
test sur un grand nombre de sujets que l’on appelle la population. La population a des
caractéristiques définies et doit être représentative de la population générale dans laquelle
sera utilisé le test. Elles portent aussi sur des valeurs centrales les plus communes :
moyennes et écart-type (dispersion = étalement de la population autour de la moyenne si la
courbe est normale) la mode (valeur la plus haute) la médiane (valeur coupant la population
deux parties égales), le quartile, le décile, le centile.
-
De personnalité (conatifs lié au caractéristique du sujet au niveau de son estime de soi) :
questionnaire de personnalité – on a un rectangle avec une échelle du plus bas au plus haut. ;
tests projectifs. Pas de bonnes ou de mauvaises réponses, mesurer des qualités conatives
plutôt que cognitives. Questionnaire réponse en oui ou non. Echelle réponses sur une échelle
de Likert « pas du tout d’accord » « complètement d’accord ».
Qualités métriques des tests :
-
Objectivités (contrôle de la subjectivité du psychologue)
-
Sensibilité (répartition des sujets par rapports à l’aptitude considérée, selon la loi normale)
-
Fidélité (stabilité des réponses du sujet lors de deux cotations des protocoles par des juges
différents)
-
Validité (capacité à évaluer ce qu’il est censé mesurer)
Remarque : ne concerne que les tests projectifs.
La testologie : utilisation intensive des tests montre que le psychologue ne comprend pas son sujet.
C’est ce qu’on voit chez les nouveaux psychologues. Choisir le bon test qui nous permettra de
comprendre et de faire un bon bilan.
VIII. Cours 10 :
Nous on va remonter à 100-250 ans, ce qui reste faisable. L’histoire de la psychologie générale
– du béhaviourisme au cognitivisme ça permet vraiment de comprendre de l’intérieur ce qu’est la
psychologie.
Comment marche la naissance d’une discipline, dans tous les cas c’est la même chose, le
génie des inventeurs est qu’ils ont su intégrer dans une théorie dominante, ce qui était déjà présent
en germe dans les différentes sciences dans lesquelles ils travaillaient, rien n’est jamais spontanée. Le
génie des génies est de savoir rendre cohérent dans une approche globale des modèles qui
semblaient à la base contradictoire et en reprenant ce qui était déjà émergent. On peut décrire
l’évolution d’une science comme d’abord autour d’un thème, qu’est-ce que la psyché, on a au départ
des chercheurs, des auteurs qui vont développer différentes théories dans différent domaines qui
seront souvent complémentaire ou contradictoire, et il arrive un moment donné celui ou ceux qui
vont pouvoir synthétiser et réorganiser tout ça pour créer pendant un temps la théorie dominante, ce
qui semblera fort et puissant et cohérent pour expliquer un moment donné l’ensemble des
phénomènes sur lesquelles on travaille, et puis parce qu’il y a des découvertes qui font bouger cette
théorie, le courant dominant va peu à peu s’éteindre pour faire place à de nouveaux émergences
d’approche qui vont à nouveau se bagarrer pour recréer un nouveau moment d’équilibre autour d’un
modèle qui sera le modèle dominant pendant un temps. Il l’explique dans le livre par l’idée de
paradigme dominant et puis par l’usure et les nouvelles découvertes, une diminution des théories
précédentes mais enrichi les niveaux supérieurs ou le développement supérieur. Ca équivaut à la
manière dont nous évoluons.
Les débuts de la psychologie scientifique :
Jusqu’au 18e siècle, la psychologie est une sous discipline de la philosophie et surtout dans
l’étude de la psyché entendu comme l’âme, ont appelé ca de la métaphysique en philosophie, idée
confuse mais très porteuse de ce qui était religieux, c’était la création de dieu, donc comment
expliquer le fonctionnement de cette âme, la seule manière de l’expliquer était de se référer à une
lois divine, et au mieux on pouvait ne faire qu’une introspection sur comment on faisait pour avoir
des idées, avoir la foi. Au 18e siècle va émerger deux courants philosophiques qui vont redéfinir et
révolutionner la philosophie et le support à l’émergence de la psychologie. Le premier est la
philosophe empiriste qui va définir son objet d’étude en remplaçant la notion d’âme en faits de
conscience ça veut dire, ça renvoie à l’idée au sentiment, ce qu’on ressent. Faits de conscience, le
phénomène qui est supposé pouvoir être observé ou étudier et qui échappe au poids religieux. Et s’il
s’agit de faits ça veut dire qu’on peut les décrire, les identifier, les classer et également trouver les
liens qui entretiennent ensemble et on voit que ce discours ressemble à celui de la méthode de
recherche rigoureuse. Bien entendu on n’avait pas encore les connaissances suffisantes pour avoir
une autre méthode que l’introspection. Pour ce mouvement empiriste, il y avait un autre point
important, pour les philosophes ce qu’on pouvait vraiment étudie c’est l’expérience sensitive ou
qu’on peut appeler sensorielle ; connaissance qui nous arrive par les sens. Déjà une centration sur au
départ ce qu’on pouvait observer, tout ce qui concerne la perception on dirait en psychologie. Le
troisième principe, le troisième postulat c’était que l’enfant nait complétement vierge de
connaissance, puisque les connaissances arrive par les sens, et à l’époque on ne savait pas que le
bébé voyait ou entendait déjà dans le ventre de sa mère, on croyait qu’il était aveugle et sourd avant
sa naissance. Si toute connaissance passait par les sens, le bébé ne savait rien, son esprit était une
page blanche. Ce petit homme allait construire son esprit au fur et à mesure de tout ce qu’il allait
pouvoir récolter par ses sens, et que chacune de ces informations recueillis allaient se synthétiser
pour former l’esprit. On voit quand même des propos sacrément différents de ce qu’était la
philosophie auparavant. L’âme au sens religieux était déjà à la naissance construite, elle se baladait
avant car elle était l’émanation de dieu. Compte tenu que l’enfant nait vierge, on a beaucoup insisté
sur l’éducation – Rousseau.
Un deuxième courant qui se développe aussi au 18e siècle, c’est la philosophie positive qui est
fondé par Auguste Comte. Elle se fonde sur l’établissement des faits et la recherche de lois – point de
vue méthodologique. Auguste Comte propose donc une conception évolutive à la fois de l’homme et
de la société, les choses se construisent mais surtout Comte s’oppose à la métaphysique en disant
que toute philosophie positive doit se borner à démontrer par des observations rigoureuses des lois
ou des relations régulières entre les phénomènes. Il rajoute qu’il est inutile de chercher les causes de
ces phénomènes. Tout ce qui pourrait être conjoncture, spéculatif, vu que ce n’est pas observable
doit être jeté. Il y a un deuxième aspect, on avait également un certain nombre de chercheurs dans
d’autres discipline, des physiologistes comme Weber, Wundt, Binet, Pavlov qui vont mener des études
et mené des découvertes qui vont être également le deuxième creuset de la psychologie. Cette
psychologie nouvelle et scientifique va à la fois naitre de la philosophie et puis naitre aussi d’un
glissement entre tout ce qui est nouveau en physiologie, en biologie pour arriver aux sciences
humaines. Par exemple donc de ce qu’ont pu découvrir certains scientifiques :
-
1816 : Bessel qui était un astronome et directeur du laboratoire se rend compte qu’au cours
de ses études s’est aperçu qu’un de ses collaborateurs ne faisaient que des erreurs, il a décidé
de le mettre à la porte, puis il a réfléchit que les erreurs de son collaborateur était toujours
les mêmes, allant toujours dans le même sens, et toujours dans le même rapport, il a trouvé
ça étrange, et il s’est rendu compte qu’il y avait des erreurs aussi, et que les résultats
n’étaient pas les mêmes que ceux de ses collaborateurs. Dans l’observateur rigoureuse il y a
une adéquation personnelle, qui mené aussi dans ces conditions-là des observations
spécifiques au sujet. Psychologie différence de la perception lorsqu’on étudie els différence
entre les individus.
-
Weber qui était physiologiste découvert que si on demande à une personne de dire si des
poids sont différents, pour qu’elle puisse percevoir une différence de poids minimal, en
dessous de cela elle ne le percevait pas. Une personne peut distinguer au minimum est de 3
drailles d’écart qui revient à 24g. Il y a un seuil. Ce qui est encore plus intéressant c’est qu’il a
pris une différence de poids avec des onces (29) qui valaient 8X plus lourd que la draille.
Qu’elle était la différence de poids maximal pour qu’on distingue une différence. On pourrait
se dire qu’il s’agit de rajouter 3 drailles, mais ce serait 32 onces, c’est proportionnel. Il y a
une constante dans l’écart nécessaire pour que deux mesures soient considéré comme
différentes. Les seuils qu’on a traduits par les seuils de discrimination perceptive ne sont pas
absolus mais ils sont totalement relatifs à l’objet discriminé.
Ces deux exemples montrent bien qu’il y avait des travaux montrant l’importance de la mesure
du point de vue des sciences. La mesure qui peut permettre d’ordonner des faits, des lois d’évolution,
de montrer des liens être les phénomènes. La science ce n’est pas seulement la mesure, mais ça
commence avec. Par rapport à ce qu’était la philosophie d’origine, mesure de l’âme, de la décrire, non
seulement c’était compliqué, mais c’était aussi tabou vu que c’était la propriété divine. La pomme
représente ce qu’était la connaissance, c’était impardonnable de savoir autant que dieu. L’homme
c’est autre chose, une autre essence que l’animal. Il y a ceux qui dise qu’on ne peut pas l’expliquer et
ceux qui disent qu’on pourra peut-être le faire plus tard – ce qui est scientifique.
La psychologie mentaliste associationiste.
On va donner quelque date importante :
En 1860, ce qui va marquer un des débuts de la psychologie c’est la fondation de la première
école de psychologie appelé « Elemente der Psychophysik » avec Fechner qui devient la première
référence bibliographique. Il est l’un des élèves de Weber : prof de physique qui finit par faire une
dépression ce qui pousse Fechner à se poser des questions sur les liens entre le corps et l’âme. Les
liens entre l’excitation – l’objet physique – et la sensation – le coté psychique ce qu’on ressent.
Exemple : on se pique, ou si quelqu’un vous pique ; si on la pose on ne s’en rien, si on appuie on
commence à sentir la douleur. Il faut attendre pour sentir quelque chose avant qu’on ressente
quelque chose et un moment donné on aura une sensation qui va stagner, car on ne peut plus avoir
encore plus mal « la sensation croit comme le logarithme de l’excitation ». Fechner recherche sur les
rapports entre l’excitation (objet physique, matériel) et la sensation (objet psychique). Découvre de la
1ere loi scientifique en psychologie de la perception. Il fait une synthèse sur la base d’une loi, ce qui est
dure en psychologie. Et l’intérêt d’une loi permet de prédire dans la même situation, le même fait. On
voit qu’à travers Fechner on a déjà une première étude de psychologie.
Premier laboratoire où seront formé les grands psychologues et qui va durer jusqu’à la
première guerre mondiale, le lieu où tous les chercheurs en psychologie ou d’Europe vont se former
en psychologie expérimentale. On va sélectionner l’objet d’étude, on étudie le psychisme humain
comme un objet comme un autre, d’où le terme de mentaliste, il s’agit d’une étude du mental. Le
problème est que l’objet est propre à l’homme. Les méthodes les faits psychiques ne sont pas
observables directement, la première méthode est donc introspective, c’est à dire observation des
faits sociaux de l’homme par lui-même, ce qui avait toujours été le cas ou presque. Cette
introspection même si elle n’est pas totalement objective va essayer d’être un véritable moyen
d’analyse, et de créer un véritable recueil de données personnelles et que le chercheur devra
analyser en laboratoire. Un chercheur philosophe et le père des travaux sur la mémoire ayant
effectivement à la base de la recherche sur la mémoire, il avait construit une base, un corpus de
syllabe qui ne voulait rien dire, n’ayant pas de sens et tous les matins il apprenait 10 ou 20 syllabes et
tous les soirs il notait ce qu’il se rappelait des syllabes du matin, ou il prenait les syllabes et il se
mettait en situation d’en apprendre 5, puis 6, puis 7 et il notai ce qu’il pouvait se rappeler de ces
listes. C’est de l’introspection vu que c’est l’étude de lui-même, là il relever seulement sa production
et de manière systématique. Avec cette introspection expérimentale, il a découvert une loi qu’on a
redécouvert plus tard, c’est que si on apprend une liste de mot, on se rend compte que les adultes
sans troubles de mémoires pathologiques ont beaucoup de difficulté à se rappeler plus de 7
éléments, on retrouve ce chiffre 7 et c’est ce que ce chercheur avait déjà trouvé. Ces termes vont se
placé dans la mémoire de travail, mais elle est limité dans le temps et dans la place. On a montré que
la capacité de rétention de travail et de 5 plus ou moins éléments, on peut retenir de 5 à 7 éléments.
Les enfants c’est de 3 à 5. Une méthode introspective qui a créé la rigueur, la systématique. Indice
objectif.
Nos idées, nos sentiments pouvaient être décomposé dans notre tète par des éléments
beaucoup plus simple qui permettaient en s'organisant ensemble l’élément psychique qui nous été
arrivé sur la rétine et crée l’image. Cette idée s’appuyait sur tout ce qu’on était en train de découvrir
dans les autres sciences telles qu’en biologie, en chimie. En biologie une cellule est une matière
vivante. Maintenant c’est bien plus complexe. En perception on a d’abord les sensations élémentaires
– la vision du chapeau, puis l’organisation – la réorganisation.
A. Les réactions
Au début du 20e siècle, différents chercheurs, écoles vont émerger en réaction de
l’associationnisme, a peut près en même temps dans des pays différent pour des raisons différente.
1. La gestalt-théorie – la psychologie de la forme.
Qui est né en Allemagne qu’on peut dater de 1910-1920 par la production d’article et de livres sur
lesquelles on s’appuie encore, avec les chercheurs tels que Wertheimer, Koffka, Lewin. C’est une
divergence à l’associationnisme, els faits psychiques complexes ne sont pas la somme d’éléments
simples, la forme, l’image ne correspond à la simple association des sommes qui la compose, qui ne
peut pas être simplement déduit des composants. Parmi les premières observations basées sur la
musique, une symphonie ce n’est pas simplement des notes les unes après les autres. Image d’une
femme vieille et jeune à la fois. Perception différente suivant l’environnement et le contexte.
IX.
Cours 11 :
Retrouver les éléments simples qui s’additionnent les uns les autres pour former l’élément
complexes : les faits psychiques. Les perceptions complexes sont formées par des perceptions de
base pour comprendre ce tout complexe. Ce qui intéresse les associationnismes ce sont les faits de
consciences, au mental, au psychisme qu’on appelle une sociologie mentaliste. Pour eux, grande
importance de tout ce qui est de l’apprentissage et leur méthode privilégié est l’introspection
rigoureuse et contrôle car ils n’ont pas encore les outils, les moyens vu que tout est dans la tête : il est
donc facile de chercher en se regardant soi-même pour comprendre tous ces éléments psychiques.
Les perceptions complexes ne sont pas seulement des perceptions simples mises bout à bout, elles
existent aussi en elle-même, il y a des caractéristiques propres qu’on ne peut pas déduire simplement
par la particularité de son tout.
Lewin à beaucoup travaillé sur le groupe, fondateur du dynamisme du groupe, le tout n’est pas
uniquement la somme de ces parties.
On est dans une évolution où chacune des avancés servent de bases au socle suivant, dans lequel on
va garder un certain nombre d’élément, ici beaucoup de philosophie social sur la Gestalt,
Avec Binet qui a créé le premier test d’intelligence avec J. Simon en 1911/1913. Il va s’attaquer à un
gros morceaux qui est l’intelligence, activité supérieure, langage, pensée, on retrouve tout ça dans
ses test dans la mesure du QI, autre particularité il va employer une méthode très encore utilisé
qu’on appelle la méthode comparative où il va comparer différent types d’adultes, des enfants
agissant normalement et ceux ayant des difficultés, voir les surdoués. Comparaison entre groupe, elle
va remplacer l’introspection. Pour construire ce texte, il va aller sur le terrain pour observer des
enfants sur le terrain, dans l’école. Ce qu’on peut faire sur le terrain est bien plus ouvert qu’en labo.
On retrouve de très grands noms tel que « Wallon, Re, Zazzo, Piaget » fondateur d’une école de la
psychologie normale clinique. Parmi les réactions encore on a en Angleterre, un autre courant qui
émerge au début du 20e siècle à la suite de Darwin qui fonde la psychologie animale et comme quoi il
y a des choses intéressantes, le cousin de Darwin qui s’appelle Galton va reprendre une partie et
s’appuyer sur la théorie de Darwin et va se cibler sur les différence dans les relations
interindividuelles et ça renvoie au domaine de la psychologie différentielle dont il en devient le
principal fondateur.
Freud développe l’inconscient psychoaffectif à la même époque.
Pavlov en URSS en « (1849-1936) s’intéresse au système de digestion des animaux et il se rend
compte que les chiens à qui on présentait du pâté ou/et de la viande salivait quand il entende les pas
du garçons de laboratoire qui apportait la pâté. Les chiens salivent quand ils voient de la nourriture,
et qui ne le font pas quand il n’y a pas, ce qui est totalement normale. La phase expérimentale va être
la suivante : il montre la nourriture, il salive. Puis il insère le son d’une cloque et juste après il apporte
la pâté, et au bout d’un certain nombre d’essais, en retirant la nourriture et juste en faisant entendre
le son de la cloche, le chien va saliver, comme si la cloche avait remplacé la nourriture. Remplacer par
un stimulus salivaire, ce qu’on appelle un conditionnement, il a été conditionné à saliver au son de la
cloche.
Toutes ces réactions vont mener à un changement radical des positions de la psychologie suite à ce
mouvement du behaviourisme, on passe d’une psychologie mentaliste qui s’intéressait aux faits de
conscience à une étude du comportement, le behaviourisme et que ça va entrainer de grandes
modifications autant sur le plan méthodologique. Celui qui a réellement promu le behaviourisme est
Watson avec son premier article en 1913 Psychologie as the behaviorist views it il se réfère beaucoup
a Auguste Comte ainsi qu’aux travaux des associationnismes. En France, Henri Piéron dans un article
en 1908 avait donné des idées très proches de celles de Watson, mais il a été effacé par Watson.
William James (1842-1910) est le frère d’Henri James (l’écrivain) qui pensait que la pensée a pour
fonction l’adaptation de l’individu à son environnement : toute connaissance est vraie si elle est utile
et efficace pour l’adaptation. Pour eux l’efficace est le plus important.
John Dewey fondateur du « fonctionnalisme » (ou école de Chicago) pour qui toute conduite est
adaptative.
Stanley Hall est le premier mentaliste qui a fondé le premier laboratoire de la psychologie
expérimentaliste aux États-Unis.
La révolution behavioriste -1913 (article de Watson) et 1967.
Ils vont s’opposer à l’introspection, qui s’explique avant tout par l’échec de l’introspection, les
découvertes de l’introspection sont rigoureusement invérifiables et elle vise à l’observation du
contenu de la pensée. Ce sont des images, or il y a une pensée sans images. On résonne on résout de
problèmes on calcule on organisme et pour en avoir des images c’est compliqué or l’introspection
consiste à des images. On voit bien que l’introspection a des limites outre le fait qu’elle ne soit pas
objective. Pour Watson il faut renoncer à l’introspection pour l’observation extérieur, pour observer
de manière objectif leur comportement.
C’est cette rupture à la méthode qui crée un nouvel objet d’étude, on passe d’une étude du
psychisme à une étude du comportement. Watson ne dit pas que ça existe ou non la conscience, mais
seulement que ce n’est pas un objet d’étude objectif/observable/scientifique pour une psychologie
scientifique.
Aussi bien les stimulations que les comportements que l’on peut décrire et observer. L’étude des
comportements de la conduite consiste à établir les relations qui existent entre les stimulations
venant du milieu et les réponses de l’organisme deux classes de phénomènes observables.
Réponse à une stimulation de l’environnement (c’est la cause).
Tout comportement est une réponse, une réponse à une stimulation. La stimulation est la cause, la
réponse est l’effet de la cause. Il cherche à prédire les comportements par la suite. Et tout le travail de
la psychologie scientifique est de prédire la réponse à partir de la situation, ou inversement
rechercher quel type de stimulus a pu engendre telle réponse.
On va expliquer les comportements par l’apprentissage, et uniquement par cela dont ils vont énoncer
différentes manière d’apprendre. L’apprentissage se fait par le tâtonnement : l’essai/erreur, les rats
appuient sur une manette du fromage sort, et sur l’autre il n’y a rien, ils vont de moins en moins
toucher la mauvaise manette. Ainsi que la loi de répétition, c’est parce que l’association enter un
stimulus et un bon comportement. Pour qu’un comportement disparaisse il faut qu’on est un
renforcement négatif et pour qu’un comportement soit gardé il faut un renforcement positif.
X.
Cours 12 :
C’est la répétition du mauvais comportement, qui va approfondir l’apprentissage. Car on n’obtient pas
ce qu’on veut, donc on apprend à ne plus appuyer sur le mauvais bouton. La satisfaction permet un
meilleur apprentissage.
Pour Skinner (1904-1990) il est nécessaire de prendre en compte les conséquences de l’action et de
comprendre moment la situation qui suit le comportement peut avoir un effet sur lui. C’est le lien
entre la situation et la conséquence de la réponse sur la situation qui vont rendre ses apprentissages
plus fort. Skinner insiste sur le fait que cette récompense ou punition c’est du fait du sujet lui-même,
c’est-à-dire que ce n’est pas extérieur, c’est le sujet qui va pouvoir se procurer soit sa récompense,
soit sa punition. Et il a généralisé cette théorie de l’apprentissage à des activités plus complexes.
L’apprentissage par l’objectif, qui reste dominant dans le domaine de l’enseignement, on peut monter
des séquences par objectifs pour les élèves qui doivent obtenir des compétences particulières,
proche des théories behaviouristes. C’est par sa réponse que l’animal obtient la récompense ou
provoque ou non la punition, donc sa détermine son action.
Application du conditionnement opérant dans le domaine de la thérapie aussi comme pour les tocs,
les patients sont amené à avoir des peurs, des impossibilités etc., Si on a peur des ascenseurs, l’idée
est de faire en sorte d’amener les patients à se déconditionner de cette peur. C’est leur seule
solution pour certains patients qui ne pourront pas rentrer dans une thérapie analytique (qui
fonctionne sur le langage), car elle n’est pas adaptée pour eux.
C’est le behaviorisme qui a réellement définie la psychologie autour d’un objet d’étude, car les objets
d’étude n’étaient pas encore bien défini « les comportements humains observables » ; il a également
entériné le fait que la psychologie utilisé des méthodes scientifiques particulières (observation
rigoureuse, expérimentation avec la méthode expérimentale). Ils ont porté l’intérêt particulier aux
apprentissages et ce sont les fondateurs de toutes les recherches sur l’apprentissage. En ce qui
concerne les limites, beaucoup de phénomènes restent inexpliqués ainsi que certaines conduites
peuvent être immédiatement adaptées, sans apprentissage (idée de l’insight), comme si ce qui y avait
dans l’environnement donné sens directement, ce n’est pas par répétition ou par renforcement que
les comportements sont acquis. Les liens entre stimulus et rection n’expliquent rien en eux-mêmes,
on constate seulement sans expliquer. D’où on va voir, dès les années 40, il y a eu encore des
mouvements contre les théories béhaviorismes, et pour dire que ça ne suffit pas et qu’il faut revenir
à une explication, à l’activité mentale, avec la nécessité d’afférer des structures mentales pour
expliquer l’activité mentale et les comportements.
La psychologie cognitiviste.
De 1967 ; mais elle a commencé à émerger dans les années 1940 ; elle a réellement explosé
dans les années 80 aux USA et ensuite sa divulgation arrive vraiment dans les années 1980 dans la
recherche expérimentale mais se fait lentement.
La grande différence porte sur l’objet d’étude scientifique en s’opposant au behaviourisme,
l’objet d’étude de la psychologie redevient le psychisme, l’activité mentale. C’est-à-dire aller voir,
essayer comprendre cette boite noire abandonné par les behaviourismes, savoir comment elle
fonctionne. Ce ne change pas le problème du côté « non-observable » de cette boite noire. Il avait
réglé cette question en disant qu’il fallait l’observer sous hypnose, ou par l’introspection. Elle va
répondre à une question fondamentale par le fait que si on ne peut pas observer le psychisme, on va
regarder le comportement, car ça on peut l’observer. C’est une étude rigoureuse, précise des
comportements et des situations dans lesquelles apparaissent les comportements, c’est ce qu’on
peut tout à faire observer et décrire et mesurer, mais à partir de cette observation, on va inférer donc
imaginer, quels sont les processus cognitifs qui peuvent expliquer ces comportements, donc créer des
modèles en termes d’activités psychiques, de processus cognitifs/mentaux, comment expliquer ces
comportements, ce qui peut se passer au niveau mental pour expliquer ces comportements. Ces
modèles doivent être de nouveau confrontés aux faits, on retourne à la réalité, à l’observation des
faits pour valider ou non, ces modèles. Cela s’appelle la démarche cognitivisme, ça renvoie au
système propre a notre système psychique de traitement de l’information et va s’opposer à l’affectif
et le conatif. On confronte ces modèles à des choses observables à travers l’observation et des
expérimentations.
Les choses évoluent par vagues, le courant dominant, ça bouge un peu, les gens disent
attention ce n’est pas tout à fait comme ça, et par l’accumulation de toutes ces nouvelles idées le
courant qui était dominant avant va décliner pour laisser place à un nouveau courant qui va être
pendant un temps dominant. Les nouveaux courants emmènent quand même avec eux des idées des
courants précédents.
Ces gestaltistes allemands ont émigrés aux USA et ont rencontré les behaviouristes, et ça a
ébranlés les théories behaviouristes aux USA. Une première déstabilisation de cette confrontation
entre les deux courants.
Tolman, c’est un peu un prêtre, plutôt du behaviourisme mais qui l’ennuyer, il s’aperçoit que
les rats les comportements qu’il attendait suivant la théorie behaviourisme, notamment dans ce type
d’expérience, l’étude des labyrinthes des rats. Il constitue deux groupes de rats, il faut qu’ils tournent
à gauche pour aller chercher leur nourriture, on met le rat et au bout d’un certain temps, peu
importe l’endroit d’où ils partent, ils finissent par tourner à gauche ou droite. Ce qu’on attend d’eux
c’est qu’ils tournent toujours au bon endroit pour avoir la nourriture ; la répétition. Si on était sur la
théorie behaviourisme, on devrait trouver de meilleurs résultats dans ceux qui apprennent à tourner
pour avoir la nourriture, alors que ici, c’est le premier groupe qui a le choix de tourner soit à gauche
ou droite pour trouver la nourriture, ils y a arrivent plus facilement que le groupe où il faut qu’il aille
spécialement à droite. Parce que les rats apprennent la typologie du lieu, ils s’en font une carte.
Jean Piaget (1896-1980) qui est un cognitiviste avant l’heure. Il s’agit d’une psychologie qui
s’interroge à la genèse tout le terme d’une psychologie génétique qui est différente de celle de
l’enfant. Piaget est suisse, il faut savoir qu’il était biologiste au départ, un surdoué. Il a fondé en 1955
le centre d’épistémologie génétique où des philosophes, des logiciens se retrouvaient. Il se demande
comment se construit la connaissance chez les sujets, c’est l’accroissement des connaissances d’où il
se définit comme un homme de l’épistémologie, un homme de science. Ce n’était plus des théories
non fondées, mais des théories qu’ils essayaient de valider ou de faire valider par ses collaborateurs.
Piaget a donc proposer l’un des plus fortes théories sur le fondement de l’intelligence, la théorie a été
complété, évolué, transformé, et c’est l’une des théories les plus puissantes actuellement sur le
développement, en particulier pour les enfants jusqu’à une douzaine d’années. La théorie de
l’intelligence et du développement dont les principes généraux sont les notions d’adaptations et
d’équilibrations, il prend l’exemple du bébé, chez les bébés, ils sont très vite intéressé par les objets
qui sont autour d’eux, les jouets qu’on suspend au-dessus d’eux, ils essayent de l’attraper. Ils ont du
mal à coordonner avec ce qu’ils voient et le mouvement, donc à partir du moment où il y arrive à
coordonner les deux, il attrape la balle c’est une première adaptation. Ils apprennent qu’en ouvrant la
main, ils attrapent le hochet, phase d’équilibration. Mauvaise idée des parents, on vient de lui offrir
Sophie la Girafe, et pour l’attraper il va falloir serrer la main, il peut modifier la forme de sa main pour
attraper ce qu’il veut. L’accommodation : il ajuste sa main.
Il a eu un peu de mal à poursuivre, alors qu’on apprend tout au long de la vie. Mais c’est plus
difficile après de faire des études. On atteint à chaque étape un nouvel équilibre, plus riche et plus
élaboré que le précédent, constructivisme comme échange avec le milieu, avec les autres. Et pour
avoir des structures il faut des genèses, Piaget part des toutes premières compétences de l’enfant, et
à partir de celles-là tout va s’agiter. Autre notion importante c’est la notion d’action : tout début de
l’action du sujet, du point de vue pédagogique c’est centré sur le sujet agissant, il est au cœur de son
apprentissage, de son acquisition.
Ce qui a été aussi très important dans l’installation du cognitivisme, c’est l’avancé dans les
autres disciplines sur le langage formel, la notion de feed-back, le système lui-même doit prendre en
compte les résultats pour se modifier lui-même, au départ c’était sur les systèmes mécaniques de la
cybernétique. Les théories de l’information et de la communication depuis les années 50-60 et les
avancées de la linguistiques avec Chomsky et tout ce qui concerne l’intelligence artificielle. La
psychologie cognitivisme va définir l’activité mentale comme un système de traitement de
l’information.
Cognitif qualifie les processus par lesquels un organisme acquiert des informations sur son
environnement et les élabore pour régler son comportement. Ce système cognitif sert à appréhender
le réel et saisi les informations qui viennent du réel et sert à nous les représenter, car ce qu’on a dans
la tête ce sont des représentations du réel, conserver les représentations et a l’utiliser sous forme de
langage, tout cela fait partie du cognitif. (Appréhender le réel, le représenter, le conserver, le penser,
le parler).
Tout cela pour agir au mieux de ses intérêts sur le réel, pour mieux s’y adapter. On a
longtemps opposé en psychologie « cognition » et « affectivité ». Le cognitif est à la fois dépend de
l’affectivité qui est lui-même soumis au cognitif, il y a trois grandes fonctions, trois système :
-
Le système cognitif (traiter et se représenter les données de l’environnement à leur donner
une signification qui est la cognition)
-
Le système affectivo-émotionnelle qui permet de donner une valeur personnelle a des
données de l’environnement (la peur, le bonheur, la joie, l’amour etc.)
-
Le système motivationnelle qui déclenche et oriente l’activité d’échange avec le milieu, la
commutation et les échanges sont étudier à la fois par la psychologie sociale, cognitive et
affectivo-émotionnel. C’est ce qu’on appelle la conation.
Le principe du cognitivisme peut avoir lieu aussi en clinique, observer des comportements de types
symptômes, et à partir de ceux-là on en fait des modèles de dysfonctionnement pathologique. La
démarche en elle meme peut s’appliquer à tous les objets. Et sera confronter avec le réel pour être
validées.
Les apports du cognitivisme, en sachant quand même que nous partons toujours du comportement
et de son observation pour pouvoir inférer les processus interne, on ne néglige pas les
comportements, sans eux on ne peut rien faire, on part de ce qu’on observe comme comportement
pour inférer le comportement au processus interne pour retourner au comportement pour validée ou
non, les modèles crées. Les processus interne sont indépendant, on est d’abord un corps avec un
cerveau, mais ce qu’étudie la psychologie ce ne sont pas le cerveau – a quelque exceptions près – il
s’intéresse au processus psychiques, c’est-à-dire les représentations et les structures de ces
représentations, en dehors de la neuropsychologie même s’il est quand même utile d’avoir une petite
idée dont fonctionne le cerveau. Ils peuvent être étudié pour eux-mêmes sans les autres
composantes de l’individu, si on commence à étudier et tout mélanger on ne peut rien en dire, il est
nécessaire de pouvoir étudier les processus cognitifs de les étudier en eux même et ensuite de les
étudier avec la psychologie comparative, ce qui est propre à chaque individu. La mémoire est
commune à tout le monde, et on connait les facteurs suivant les individus qui agissent sur la
mémoire.
La psychologie cognitive se donne pour objectif d’élaborer des modèles de la structure et du
fonctionnement de ce système donc elle substitue à la causalité linéaire du behaviourisme une
causalité systémique. (Pluralité des déterminants et régulation des conduites par feed-back).
Pour terminer : les limites et les risques ce sont que c’est un emploi abusif de la métaphore
informatique pour analyser les processus de pensée, on est différent de l’ordinateur, on est infiniment
moins rapide que les ordinateurs, une mémoire infiniment plus grande qu’eux. Importer des concepts
d’autres disciplines et ainsi réduire l’objet d’étude, à un objet mécanique. Ne pas prendre
suffisamment en comptes les différences entre organisme biologique (nous) et une machine
artificielle, ne pas dissocier les deux assez. Jamais on ne pourra réduire l’homme à une machine et
parfois certains modèles ou théories qui vont dans un excès de mécanisation sans doute très
inquiétante.
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