Le Messie dans la pâque Stephen PACHT - Association " Juifs pour Jésus " La Sainte Cène est la célébration primaire essentielle. C'est le centre de la foi en Jésus-Christ. Nous allons venir ensemble à la fin du culte pour célébrer, pour commémorer la mort et la résurrection de Jésus jusqu'à son retour. Nous allons prendre le pain et le vin pour célébrer cela et nous allons le faire par un rite qui fait partie de la fête juive la plus aimée dans le monde juif : la Pâque Juive. La Sainte Cène faisait partie de tout un repas pascal, un repas que l'Ancien Testament, la Torah et le Nouveau Testament appellent la fête des pains sans levain. Elle est aussi appelée la fête de l'Agneau Pascal. LUC CH 22 V 7, 8 et 13 " Le jour des pains sans levain, où l'on devait immoler la Pâque arriva, et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions... Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. " La Pâque est une fête de sept jours qui s'appelle en Hébreu Pessach, la fête des pains sans levain. Pendant cette période de sept jours, dans la tradition juive, nous ne mangeons rien qui contient levain ou levure. Pourquoi cela ? Et bien dans la tradition et dans la Bible, le levain est symbole de péché. Ainsi dans la tradition juive orthodoxe très traditionnelle, pendant six semaines avant la Pâque, la maison fait l'objet d'un nettoyage de printemps complet. C'est le travail de la femme de la maison. Comme vous pouvez imaginer, c'est elle qui nettoie la maison pour enlever toute trace de levain, les pains, les gâteaux, etc... Mais, je ne sais pas si vous avez remarqué dans le chapitre de Luc, il est écrit que Jésus envoya deux hommes pour préparer la Pâque, parce que dans la tradition juive, c'est l'homme qui est responsable pour la cérémonie religieuse, alors si on réfléchit, cela devrait dire que c'est à l'homme de faire le nettoyage de printemps. Mais ce n'est pas le cas. Les rabbins ont trouvé une échappatoire : la femme doit faire le nettoyage de printemps, mais elle laisse quelques miettes de levain dans la maison. Juste avant la Pâque, la veille c'est au père de revenir à la maison pour chercher le levain. La femme l'a caché quelque part dans la maison, n'importe où. Et vous pouvez imaginer que la date de la Pâque ne va pas attendre que le père ait trouvé ces miettes de pain cachées dans la maison. Alors comment les trouve-t-il à temps ? Tout simplement parce que sa femme a eu la bonté de les cacher dans le même endroit que l'année précédente et l'année d'avant ! Puis, l'homme pour trouver le levain, prend trois objets assez spéciaux : une serviette blanche, une plume et une cuillère en bois. Et, il va rechercher ces miettes de pain. Lorsqu'il les trouve, comme il ne peut pas les toucher car elles représentent le péché, il les balaie dans la cuillère en bois avec la plume et enveloppe le tout dans la serviette blanche. Puis, il descend généralement dans la cour de la synagogue. Ensuite, il y a un feu de joie où il jette ce petit paquet de levain dans les flammes. Puis, il revient à la maison, s'entoure de sa famille et déclare devant sa femme et ses enfants : " Maintenant, j'ai nettoyé ma maison de tout levain, toute levure ". Nous retrouvons ce symbole de levain comme étant le péché dans 1 CORINTHIENS CH 5, où l'apôtre Paul exhorte l'Eglise de Corinthe à enlever et ôter le vieux levain parce que Christ notre Pâque, le Messie notre Pessach a été immolé. Maintenant en tant que croyants en Jésus, chrétiens, nous sommes censés être purs et ne plus avoir de levain en nous. Cette tradition est une belle tradition et un rappel pour nous. Quand nous nous approchons de la table du Seigneur, nous demandons pardon pour le péché, le levain qui est en nous. Le levain est ajouté au pain pour le faire monter, pour le faire gonfler et le péché a le même effet dans nos vies. Cela nous rend plus enflés, plus gonflés à nos propres yeux. Une fois que le nettoyage est fait, la maison est prête pour la célébration de la Pâque. La maison a été purifiée. Lorsque nos ancêtres en Israël ont célébré la Pâque, ils étaient debout avec une ceinture autour des reins, un bâton à la main et des sandales aux pieds. En Egypte, ils devaient être prêts pour un départ hâtif. Mais, aujourd'hui, lors de la célébration de la Pâque, nous utilisons des coussins, des oreillers pour nous souvenir qu'aujourd'hui nous ne sommes plus esclaves. Nous sommes libres. Ces oreillers datent du temps des Romains où il y a eu un petit temps d'indépendance des Juifs et voilà que l'oreiller, c'est la liberté ! La Pâque commence avec l'allumage des bougies et ceci est habituellement la tâche de la maîtresse de maison. Les quatre coupes : Quand nous buvons, nous buvons traditionnellement quatre coupes de vin. Ce n'est pas pour cela que cette fête est appelée une fête de joie. Mais chaque fois que nous buvons une coupe de vin, nous nous accoudons sur le coussin ou l'oreiller et nous buvons avec la main droite. - La première coupe s'appelle la coupe de Kiddush qui veut dire la coupe de sanctification. C'est la même coupe qui se trouve sur la table du repas du Shabbat le vendredi soir. Avec cette coupe, le mari bénit l'Eternel en disant : " Béni sois-tu Ô, Seigneur notre Dieu, Roi de l'Univers qui a créé le fruit de la vigne ". Après cette première coupe, il vient trois coupes : - la coupe des plaies, - la coupe de la rédemption, qui vient après le repas et qui est le point central du message - la coupe de Hallel ou la coupe de la louange. Après avoir béni le Seigneur avec la première coupe, le plus jeune garçon normalement se met debout devant son père et il pose quatre questions en Hébreu. Ces questions sont chantées : Première question : Pourquoi cette nuit de la Pâque est-elle différente de toutes les autres nuits de l'année ? Et le père de famille répond en Hébreu selon une liturgie dans la Hagaddah, dans la narration de la Pâque. C'est une liturgie d'une centaine de pages en Hébreu qui est récitée chaque année à la Pâque : " Cette nuit de la Pâque est différente parce que c'est cette nuit que l'Eternel nous a délivrés de la main du Pharaon, de la maison de Pharaon, par son bras puissant et par sa main tendue vers nous ". L'histoire de la Pâque est un message de libération, de rédemption. Mais ce n'est pas seulement cela. Elle explique aussi le moyen de libération, le moyen de rédemption. Dieu a pourvu pour le peuple d'Israël en Egypte il y a trois mille cinq cents ans. Chaque famille devait prendre un agneau mâle d'un an, sans tache. Elle devait tuer l'agneau sans casser ses os et appliquer le sang de l'agneau sur les montants et les côtés de la porte. Et quand Dieu a vu le sang sur les portes des maisons Israélites, la mort est passée par-dessus les maisons des Israélites. Pessah en Hébreux signifie passer par-dessus. La mort a été épargnée aux premiers mâles Israélites grâce au sang de l'agneau. Et bien sûr, ce message de salut est une image d'un plus grand salut qui est venu mille cinq cents ans plus tard dans la personne de Yeshoua. Quand Jésus est venu sur terre, quand il a commencé son ministère pour la première fois, Jean-Baptiste a dit de lui : " Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ". Et tout comme les premiers agneaux étaient sacrifiés sans que l'on ne brise aucun des os, Jésus à la croix, crucifié, est mort sans qu'aucun de ses os ne soit brisé. Et tout comme ces Israélites en Egypte ont dû appliquer par la foi le sang de l'Agneau sur leurs portes pour sauver leurs vies ; et bien, nous appliquons par la foi, le sang du Messie Jésus, pour sauver nos vies. Jésus dit qu'Il n'est pas venu pour abolir la Loi, la Torah, mais pour l'accomplir, voilà l'attente messianique : l'accomplissement de la vraie foi juive. Je me considère maintenant comme pleinement juif. ROMAINS CH 2 " Le juif, ce n'est pas celui qui est circoncis extérieurement mais qui est circoncis du coeur " Ce qui veut dire que le juif comme Dieu le voudrait n'est pas quelqu'un qui est simplement circoncis physiquement mais qui a un cœur circoncis ; le cœur en recherche du Sauveur et qui trouve le Sauveur d'Israël. Deuxième question : " Pourquoi la nuit de la Pâque ne mange-t-on que des pains azymes ?" La fête s'appelle la fête des pains sans levain. Pourquoi des pains azymes ? Dans leur acte de quitter l'Egypte, les Israélites n'avaient pas le temps de faire lever le pain. Dans la tradition juive, nous avons un Matzah Tosh (Matzah vient de l'Hébreu et Tosh du Yiddish). C'est une pochette qui contient trois morceaux de pains azymes ; chacun séparé par un linge. Au repas de la Pâque, le maître de maison, le père, retire un morceau du Matzah, le brise en deux. Il met une moitié sur la table et il récite d'abord une prière en Hébreu. Puis, il donne à l'autre moitié un nom spécial : Afikomen (qui vient du grec et qui veut dire celui qui vient après). Cet Afikomen n'est pas mangé maintenant. Il est caché dans une pochette, et souvent, quand il y a des enfants autour de la table, ceux-ci doivent fermer les yeux pendant que l'Afikomen est caché. Tout à fait à la fin du repas, on doit retrouver l'Afikomen sinon le repas ne peut pas se terminer. Troisième question : " Pourquoi devons-nous manger des herbes amères la nuit de Pessach ? " Quatrième question : " Pourquoi devons-nous tremper les herbes amères dans de l'eau ? " Je vais vous l'expliquer en vous montrant l'assiette du Seder. C'est un mot Hébreu qui veut dire ordre. Et souvent, on parle du repas de la Pâque entre juifs, simplement en utilisant ce mot " Seder ". L'ordre du culte, du service, se trouve dans la Hagaddah ; et cela dure normalement quatre à cinq heures. Cette assiette du Seder a six emplacements pour mettre les nourritures traditionnelles de la Pâque. - 1er élément : Le persil. Le vert représente la vie. Avant de manger la vie, on trempe le persil dans l'eau salée qui représente les larmes de la vie. C'est une façon de dire que la vie sans rédemption est comme trempée dans les larmes, comme cela l'était en Egypte. - 2ème élément : l'oignon. Cette herbe amère est encore un rappel que la vie est amère sans la rédemption. Les Rabbins disent que comme il est écrit que le jour de la Pâque, il faut manger des herbes amères, il faut au moins deux herbes amères. - 3ème élément : le raifort qui est encore une herbe amère. Il pique quand on le mange. Chaque membre de la famille est censé manger assez de raifort afin que les larmes coulent aux yeux. C'est entrer personnellement dans l'histoire pour se rappeler que l'esclavage est quelque chose d'amer pour notre peuple. - 4ème élément : des pommes râpées auxquelles on ajoute du miel, du vin doux, des raisins et de la cannelle. On fait une espèce de pâte qui représente le mortier que les Israélites utilisaient pour faire des briques pour Pharaon. Un juif a, un jour, posé la question à son rabbin : "Pourquoi un mélange si doux pour représenter l'esclavage ? ". Le rabbin a répondu : " C'est doux même dans l'esclavage de se rappeler la rédemption à venir ". - 5ème élément : un œuf dont la coquille a été brunie qui est une marque de chagrin pour la destruction du deuxième temple. La Pâque Juive n'est pas simplement un rappel de la rédemption accomplie au temps de Moïse il y a trois mille cinq cents ans. Mais selon la tradition rabbinique, c'est à la Pâque, au Pessah, que le messie doit venir. Les rabbins disent que tout comme la première rédemption est venue à la Pâque, la rédemption finale du messie doit venir aussi à la Pâque. Alors ce n'était pas une coïncidence si Yeshoua a choisi ce jour de la fête des pains sans levain pour annoncer la nouvelle alliance. Après les mets de l'assiette, il y a un grand repas qui peut durer deux heures. Et à la fin du repas, la famille est très assoupie. Tout le monde veut aller se coucher. Mais la partie la plus importante se déroule après le repas. - 6ème élément : l'os de l'Agneau Pascal. Dans la tradition Européenne aschénaze, les juifs ne mangent pas l'agneau à Pâque ; alors que dans la tradition sépharade d'Afrique du Nord, c'est le contraire, on mange un agneau à Pâque. Mais quelles que soient les deux traditions, cet os nous rappelle les sacrifices d'agneaux qui étaient faits à l'époque où Jésus vivait sur cette terre. En l'an soixante-dix, le temple a été détruit, la ville de Jérusalem saccagée et l'autel où l'on faisait les sacrifices a été détruit. Depuis bientôt deux mille ans, il n'y a plus de sacrifice dans le Judaïsme traditionnel. Alors si on pose la question à un rabbin : " Comment peut-on avoir le pardon des péchés sans qu'il y ait de sacrifices ? " Car la Torah, l'Ancien Testament, dit clairement que sans effusion de sang, sans sacrifice, il n'y a pas de pardon des péchés. Et nous, en tant que juifs messianiques, nous croyons qu'avant que le temple fut détruit, Dieu a envoyé Yeshoua pour être notre sacrifice, notre acte de grâce, afin que le pardon de nos péchés vienne par sa vie donnée à notre place. Après le repas pascal, on doit retrouver quelque chose qui est cachée. Lorsque l'Afikomen est retrouvé par un des enfants, il le ramène à son père qui dit une prière en Hébreu. Il casse l'Afikomen en petits morceaux de la taille d'une olive et il le prend avec la troisième coupe, celle qui vient après le repas comme nous le lisons dans LUC CH 22. Bien sûr, cet acte nous rappelle la Sainte Cène, le pain sans levain et la coupe de vin. Le pain azyme luimême nous rappelle Jésus car ce pain est meurtri et percé. Les rabbins ne savent pas exactement pourquoi l'Afikomen dans la tradition Juive doit être meurtri et transpercé, mais je pense que c'est un symbole formidable qui nous rappelle Jésus qui est mort pour nous, qui a été transpercé pour nos péchés. Le prophète Esaïe CH 53 dit à propos du Messie : " C'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ". Le Messie est représenté par ce pain azyme, sans levain, ce pain sans péché. Quand Jésus a pris ce pain, Il l'a rompu en disant " Ceci est mon corps, faites ceci en mémoire de moi ". Je ne pense pas que c'était un hasard qu'Il ait choisi du pain sans péché pour se représenter. Jésus le seul homme qui a vécu sans péché, a pris un pain sans levain pour dire cela. Quelle est la signification de ces trois morceaux de pain azyme cachés dans la Matzah Tosh ? Selon les Rabbins, ces trois morceaux de pains azymes cachés dans le Matzah Tosh représentent soit Abraham, Isaac et Jacob, les trois patriarches, soit les trois divisions du peuple d'Israël, c'est à dire le peuple en général, les lévites et les sacrificateurs. Mais il y a une autre explication concernant le morceau du milieu qui a été retiré, caché, enterré et ramené à la fin du repas. Il se peut que cette vieille tradition des trois morceaux de Matzah cachés dans une cachette, soit une expression de la tri unité de Dieu. Il n'y a pas de credo dans le Judaïsme. Vous connaissez sûrement : " Ecoute Israël, l'Eternel notre Dieu, L'Eternel est Un ". Dans la tradition juive, beaucoup de juifs sont morts aux mains des chrétiens en récitant cela et en refusant le baptême. Et dans ce credo, on dit que Dieu est Un, qu'Il est " Echad ". Mais ce mot " Echad " est utilisé pour représenter un homme qui quitte ses parents, se joint à sa femme et les deux deviennent un : Echad. Et nous voyons que cet Echad, ces trois morceaux qui représentent une unité, représentent peut-être la tri unité de Dieu. C'est peut-être une vieille tradition des premiers juifs pour Jésus. Lorsqu'on me demande depuis combien de temps existe " Juifs pour Jésus ", Je réponds que cela existe depuis deux mille ans. L'Eternel a commencé avec des juifs pour Jésus qui ont annoncé l'Evangile aux non juifs et ainsi l'Evangile est devenu mondial comme Dieu l'a toujours voulu. Il se peut que ces trois morceaux représentent Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit. Dans l'Ancien Testament, on parle de l'Esprit de Dieu, du Dieu créateur qui est invisible. On parle également dans l'Ancien Testament de Dieu qui se révèle dans la personne de son Fils. Et voilà que dans le Nouveau Testament, l'évangile de JEAN commence par : " Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ". Et quelques versets plus loin, nous lisons que " la parole est devenue chair et elle a habité parmi nous ". Finalement Dieu se révèle parmi les hommes comme être humain. Voilà le défi pour moi en tant que juif. Beaucoup de mes amis juifs disent que Dieu existe, mais qu'Il se révèle en tant qu'homme ! Impossible ! C'est tout le défi de l'Evangile : Dieu un jour, s'est fait homme, est venu parmi nous, Lui qui est parfait, tout-puissant, qui est le Roi des Rois, se fait esclave et serviteur pour donner sa vie pour nous. Lorsque je vois ce Matza, ce morceau du milieu qui est retiré, c'est Jésus qui vient sur terre, qui rend visible Dieu pour nous, qui est cassé, brisé pour nous, qui est enterré et puis ressuscité. Et même dans la tradition juive, on dit que cet Afikomen représente le Messie à venir. Les rabbins disent que la troisième coupe qui vient après le repas doit toujours être du vin rouge pour nous rappeler le sang de l'Agneau Pascal. Notre Agneau Pascal, c'est Yeshoua Massiah, Jésus le Christ. Dans la tradition juive, cette coupe s'appelle la coupe du salut. Le nom Hébreu de Jésus est Yeshoua. Et voilà Jésus qui prend la coupe qui porte son nom et dit " Voici le sang de la nouvelle alliance qui est versé pour vous ". Jésus annonçait une alliance qui était déjà promise sept siècles auparavant dans l'Ancien Testament. Souvent mes amis juifs disent " Pourquoi aurions-nous besoin d'une nouvelle alliance, nous avons déjà l'alliance que Dieu a faite avec Abraham, Isaac et Jacob ? " Et je leur lis ces versets de JEREMIE CH 31où l'Eternel dit au peuple d'Israël au travers de la bouche du prophète : " Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle. Non comme l'alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main... Alliance qu'ils ont violée... Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël. Après ces jours-là, dit l'Eternel : Je mettrai ma loi audedans d'eux. Je l'écrirai dans leur coeur, et je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Celui-ci n'enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l'Eternel ! Car tous me connaîtront depuis le plus petit jusqu'au plus grand ". Et voilà la beauté de l'Evangile. Ce n'est plus un message qui est retenu par les sages, par les rabbins, pour être donné au peuple par l'intelligence. C'est une alliance nouvelle par laquelle chacun, que l'on soit petit ou grand, a la possibilité de connaître Dieu personnellement. La fin du verset 34 nous dit " Je pardonnerai leur iniquité et je ne me souviendrai plus de leur péché ". Lorsque nous venons ensemble pour célébrer la Pâque Juive, la Sainte Cène, le repas pascal, nous venons ensemble pour célébrer la mort de Yeshoua, son corps brisé pour nous, son sang versé afin que nous ayons la vie et la vie éternelle. Un rabbin m'a un jour posé gentiment la question " Qu'est ce que vous avez en Jésus que vous n'avez pas dans le Judaïsme ? ". J'ai répondu simplement " l'assurance de la vie éternelle ! ". Le Judaïsme est dans l'attente du Messie. Le Messie est venu pour annoncer la vie éternelle. Par son sang versé pour nous, par son corps brisé pour nous, nous avons l'assurance de la vie éternelle. Nous envoyons tous les six mois un courrier qui est destiné à mille cinq cents amis juifs qui ne croient pas en Jésus. Dans le Judaïsme, il y a l'attente de Jésus et nous, nous avons une certitude en Jésus. Pour conclure le repas de la Pâque, c'est tout à fait logique que nous le célébrions avec la coupe de Hallel. Après avoir célébré la rédemption finale en Jésus, nous célébrons avec des Alléluias ! avec des chants de louange. Dans l'un des évangiles, après le repas de la Pâque, Jésus est monté avec les apôtres sur le mont des oliviers en chantant des hymnes. C'était probablement les Psaumes 113 à 118 qui s'appellent les psaumes de Hallel, les chants de louange. Et, c'est approprié que l'on termine un culte par une célébration de la Sainte Cène avec des chants de louange.μ Dans la tradition juive, il demeure une chose sur la table : une petite coupe qui est mise à part et qui s'appelle la coupe d'Elie. Généralement à table, on laisse non seulement une coupe pour le prophète Elie, mais tout un couvert et une chaise. A la fin du repas, un des enfants va à la porte de la maison, l'ouvre comme en espérant qu'Elie va entrer pour annoncer la venue du Messie. Lorsque l'on a posé la question à Jésus à propos de Jean-Baptiste, Il a répondu " C'est Lui l'Elie qui devait venir " Et le rôle de Jean-Baptiste était justement d'annoncer le chemin du Seigneur. Ce prophète Jean est venu selon le prophète Esaïe, pour présenter le Messie. Jean- Baptiste a dit de Jésus " Celui qui vient après moi est plus grand que moi car Il a existé avant moi, dès le temps de l'Eternité ". Et voilà en concordance avec la tradition juive, le Messie existe depuis le commencement des temps, à la création avec Dieu. Et Dieu a tant aimé le monde qu'il y a deux mille ans, il a choisi de révéler son Messie à tous les peuples, afin que chacun puisse avoir la VIE ETERNELLE.