Rite bouddhiste

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Rite bouddhiste
KrysmaPompas veille au respect des familles et des rites funéraires, selon les préceptes de
l'Islam, alliant conscience, écoute et discrétion dans toutes les étapes du deuil…
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Symbole sur le cercueil : aucun
Type de cercueil : très simple (pour crémation)
Veillée : pas toujours
Toilette rituelle : varie selon les coutumes
Délai : selon législation en vigueur
Jours interdits : aucun. Calcul du jour favorable par les Bonzes selon le
calendrier lunaire
Représentant du culte : le Bonze
Lieu de culte : la Pagode
Cérémonie : lors de la crémation
Cimetière : crémation
Soins de conservation : pas de tradition mais le corps doit être très
présentable
Crémation : obligatoire selon certains rites
Monument au cimetière : belle tombe (communauté chinoise)
Fleurs : oui, nombreuses
Tenue : les hommes (les "endeuillés") s'habillent de blanc avec un bandeau
sur le front
Divers : à la tête du défunt, présence d'une table d'offrante avec une nappe
blanche et de l'encens, du riz, une verre de thé, une orange...
Considérée par certains plus comme une philosophie qu’une religion, le bouddhisme
est une évolution de l’hindouisme. Difficile à comprendre par les grilles de pensée
occidentales, elle propose une lecture très différente de la mort.
Le passage de la vie à la mort
La question du dernier souffle est évidemment très importante dans une philosophiereligion qui insiste sur la respiration comme lien entre le corps et l’esprit. Les
mourants prennent donc la posture du lion couché, la même position que le Bouddha
quand il expira. La tradition veut que l’on ne touche pas le corps pendant ces instants
et ceux qui suivent, pour ne pas perturber les premières étapes de la réincarnation.
Le corps, quand il est bougé, doit être saisi par le haut du crâne pour aider la
conscience à s’échapper du corps. Aucuns pleurs, aucunes lamentations ne doivent
perturber la sérénité du moment. Le désespoir affectif et social doit être contenu.
Les textes lus, le sont après la mort. Il s’agit par exemple du "Bardo ThoDol", des
extraits du Livre des Morts Tibétains. Psaumes et autres récitations doivent aider
l’âme à se guider dans les expériences psychiques de sortie du corps.
Absence de rituels stricts, mais diverses traditions
Le bouddhisme n’accorde qu’une faible importance aux gestes et à l’expression
matérielle pendant les funérailles. C’est pourquoi l’on trouve par le monde toutes
sortes d’obsèques bouddhiques qui empruntent plus aux traditions locales qu’à une
quelconque doctrine. Les rites venus d’Asie n’auront donc pas la même forme
d’expression que les rites des européens convertis au bouddhisme.
Ainsi, au Sri Lanka, où le bouddhisme est une réalité sociale bien plus présente qu’en
France par exemple, l’annonce de funérailles s’accompagne de la venue de moines
auprès de la famille. Les rites ont lieu au cœur de la journée, quand le soleil brille,
en extérieur. La famille offre alors une étoffe aux moines qui a leur tour la disposent
sur le cercueil. Des psaumes d’hommage au Bouddha sont alors récités (les Cinq
Préceptes et la prise des Trois refuges). Il est cependant difficile d’attribuer un tel
cérémonial à une supposée tradition bouddhique.
Dans d’autres régions du monde, l’inhumation ou encore la crémation peuvent être
pratiquées, accompagnées ou non de chants et autres liturgies. Au Tibet, le corps du
Défunt est, par exemple, donné aux vautours et ses os aux "Koho".
La symbolique des rites funéraires dans le bouddhisme
La mort, chez les bouddhistes, c’est l’entrée dans le Nirvana, un état d’éveil aussi
considéré comme une forme de paix intérieure. La mort, telle qu’on la perçoit en
Occident n’existe pas vraiment dans le bouddhisme. L’esprit quitte certes
l’enveloppe charnelle mais il se réincarne après quarante jours dans un état de
transition où le travail spirituel est mis à profit avant l’accession au nouveau corps.
Le rite des transferts des mérites, souvent pratiqué au sud de l’Inde, préfigure le
transfert de l’âme d’un corps à l’autre. Il s’agit généralement du simple transfert
d’un liquide d’un récipient à un autre.
Source E.NA.ME.F. - 2015
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