G7-8, Dr V. Laugel Cours du 19/09/12 de 10h à 12h Master physiopathologie Stéphane GIORGIUTTI et Geoffrey GINOT _________________________________________________________________________________ Maladies de la réparation et de la transcription INTRODUCTION Les différentes maladies que nous allons étudier vont être classées en fonction de la lésion sur l’ADN et selon les mécanismes de réparation comme nous pouvons le voir sur le schéma ci-dessous. L’ADN est sans cesse agressé ce qui cause un nombre important de lésions par jour dans chaque cellule. Si ces lésions s’accumulent sans mécanisme de réparation les cellules en questions vont alors mourir ou devenir cancéreuses. La réparation de ces lésions est fondamentale dans l’évolution des espèces. Nous allons distinguer 4 grandes familles d’agents responsables de lésions : 1. Les rayons X/ Radicaux libres / Agents alkylants : ils vont oxyder la guanine, transformer T en U ce qui va aboutir à une rupture simple brin et une perte de base. Ces lésions sont simples à réparer, la double hélice est conservée, l’information génétique est toujours présente. Elle est rapidement réparée par BER. Plus le mécanisme de réparation est important moins il supporte d’altérations. Il est tellement fondamental que s’il n’existe pas la cellule meurt donc il n’existe pas de maladie à proprement parlé. 2. Les erreurs de réplication : ce sont des mismatch (A-G / T-C) où il se fait un mauvais appariement, cette anomalie est directement due au fonctionnement de la cellule (ADN polymérase et compagnie). Des enzymes vont reconnaitre cette formation et la réparer, la non reconnaissance de ces anomalies entraine des cancers familiaux. G7-8 1/13 3. Les rayons UV/ Les hydrocarbures aromatiques : UVA oxydatif ; UVBplus énergétique, frappe l’ADN et crée une lésion de 2 bases adjacentes ; UVC crée une liaison covalente. La dimérisation de base par liaison covalente modifie la forme de la double hélice, nous aurons donc une distorsion de l’hélice qui va bloquer les enzymes de la transcription (polymérase) Le système de réparation NER va permettre la resynthèse du brin lésé. Il est donc logique de trouver une hypersensibilité aux UV lors d’une anomalie de ce système de réparation (Syndrome de Cockayne, Xeroderma pigmentosum, Trichothiodystrophie) 4. Les rayons X/ Les agents alkylants : la lésion va se produire sur les 2 brins en même temps avec la formation d’une liaison covalente entre les deux brins de l’ADN. La réparation nécessitera donc de casser les 2 brins de l’ADN puis de relier les 2 brins. Ce mécanisme de réparation nécessite donc une recombinaison-religation qui va induire des cross-over, des cassures chromosomiques. (ataxie-télangiectasie, anémie de Fanconi, Syndrome de Bloom, Syndrome de Werner I. MALADIES DE LA NER/ TRANSCRIPTION Ici, un rayon UV va frapper l’ADN, donnant une laison covalente entre 2 bases adjacentes, bloquant la fonction de la cellule. Mécanisme rapide de réparation : c’est le TC-NER (transcription couple NER). Comme nous le savons il n’y a qu’une partie de l’ADN qui est transcrite, si l’anomalie se trouve au niveau d’une transcription active de gène, la machinerie transcriptionnelle va se bloquer et bloquer la fonction de la cellule. La RNA polymérase II est bloquée par la lésion et ceci va déclencher le mécanisme de réparation. La RNApolII est toujours accompagnée de deux hélicases (XPB et XPD) qui vont ouvrir la double hélice pour permettre la transcription. CSA et CSB sont présentes lorsqu’il y a des blocages et vont reculer ou enlever la polymérase pour appeler les enzymes qui coupent le brin abimé. C’est un mécanisme de sauvetage immédiat, lorsque la transcription est bloquée Mécanisme lent : ce mécanisme est plus rigoureux et systématique, c’est le GG-NER (global genom NER), il se fait par screening de la double hélice. - XPC screen la double hélice et se lie aux anomalies de celle-ci, il a une affinité pour la G7-8 2/13 double hélice déformée. C’est une sorte de drapeau signalant l’anomalie. - XPC va appeler XPE et XPA qui sont des protéines de recrutement qui elles vont recruter XPG et XPF qui vont couper l’ADN (coupure 5’ et 3’). - Suppression de 20 nucléotides sur l’un des brins, excision, il suffit maintenant de resynthétiser en fonction du brin matrice et de lier le tout. Le problème de ce mécanisme est sa lenteur Ensuite la voie de réparation est commune aux deux voies de réparation (cf schéma) Histoire : les protéines portent leur nom XP et CS car les maladies ont permis de découvrir l’existence de ces protéines. Test de réparation par irradiation de fibroblastes : La GG-NER va être testée par l’UDS, elle consiste en l’incorporation de thymidine tritiée, les cellules vont donc l’utiliser uniquement si elles se multiplient. Si l’on met des UV sur ces cellules, il y a toujours des cellules en réplication, qui vont fixer beaucoup de thymidine tritiée et d’autres qui n’étaient pas en réplication et qui vont quand même incorporer un peu de thymidine tritiée parce qu’elles réparaient leur ADN. Ici on va donc regarder la synthèse d’ADN en dehors de la phase S, donc la quantité de thymidine tritiée incorporée après irradiation UV est proportionnelle à l’activité de réparation de la cellule. Si la cellule n’incopore pas du tout de thymidine tritiée alors que la cellule a plein de lésion sur son ADN c’est que la cellule ne répare pas. La TC-NER va être testée par la RRS, elle consiste en l’incorporation d’uridine tritiée et on va regarder comment la cellule relance sa transcription après l’avoir arrêté à cause des lésions (les lésions UV bloquaient la transcription, le fibroblaste se fige). Lors du relancement de la machine de transcription, le fibroblaste va incorporer de l’uridine tritiée, les cellules incapables de relancer la transcription ne fixeront plus d’uridine. G7-8 3/13 UDS UDS 80 80 70 Témoin normal 60 Témoin XP C 50 40 Trichothiodystrophie XPD 30 20 Témoin Cockayne 10 0 Grains par noyau Grains par noyau 70 Témoin normal 60 Témoin XP C 50 40 Trichothiodystrophie XPD 30 20 Témoin Cockayne 10 0 3 31 64 Dose UVC J/m 73 2 3 31 64 Dose UVC J/m 73 2 A. Xeroderma pigmentosum (XP) Sa première description a été faite en 1870 par Kaposi (le même que le sarcome). C’est une maladie à transmission autosomique récessive. Elle est rare (1/250 000 en Europe ; 1/40 000 en Afrique du Nord et au Japon). Il existe plusieurs groupes de complémentation : plusieurs malades avaient cette maladie et ils ont fusionné les maladies deux à deux, si deux cellules de malades différents, une fois fusionnées donnaient une cellule normale, cela voulait dire que la mutation dans les 2 protéines n’étaient pas les même : au moins 8 gènes connus : XPA à XPG + XPV (il faut rajouter de la caféine dans la manipulation d’avant pour activer les processus chez les XPVariant). Les protéines touchées sont des protéines de la voie NER (sauf pour XPV). Clinique : Dermato : Peau atrophique, sèche, parcheminée (xeroderma = peau sèche) Anomalie de la pigmentation (pigmentosum) Photosensibilité, photophobie - Susceptibilité aux cancers cutanés dans les zones exposées au soleil (+ cancers viscéraux) car certaines cellules ne sont pas détruites mais vont être réparées mais laissant une anomalie ce qui fait que ces patients ont un risque 1000 fois supérieur à la moyenne de développer un cancer cutané. Pour ce qui est des cancers viscéraux, ceci est plus surprenant, mais ils ont plus de risque de cancer du colon, de l’ovaire… d’autres agents que les UV peuvent éventuellement provoquer les même lésions de l’ADN ce qui expliquerait qu’il y a des cancers viscéraux. On appelle ces patients « les enfants de la lune » car le jour ils ne peuvent pas sortir sans être touché par les UV (même quand il pleut !) et doivent sortir totalement couvert. Il existe des associations de familles qui organisent des soirées/week end où tout se passe la nuit, cependant il faut faire attention à certaines lampes qui vont émettre des UV. G7-8 4/13 On peut voir des mélanomes ainsi que des lésions de la rétine. Ces lésions ne touchent que des parties exposées. Le problème est de détecter la maladie assez tôt pour éviter le cancer, souvent la pathologie n’est découverte que vers 5ans et le cancer est déjà présent. Clinique : Neuro : Ce qui est surprenant, c’est que dans 20 à 30% des cas de XP nous trouvons un retard mental. Il est probable que dans le métabolisme neuronal il y a une accumulation de lésions qui ne sont pas réparés et provoque une apoptose des neurones. A l’extrême ils ont une microcéphalie, un retard de croissance, un retard mental sévère, les signes dermato du XP, c’est le syndrome De Sanctis-Cacchione, qui est une forme sévère et rare de XP. Biologie : Le diagnostic se fait par biopsie cutanée pour confirmer la clinique, on irradie les fibroblastes avec des UV et l’on constate que UDS et RRS sont diminuées sauf le patient muté dans XPC où RSS est normale et les patients XPV où RRS et UDS sont normales. Les patients XPC n’ont jamais de retard mental. B. Syndrome de Cockayne / Syndrome COFS Sa première description date de 1936 par E. Cockayne sur un frère et une soeur, ces enfants ont un retard de croissance, un retard mental, une photosensibilité, une rétinopathie pigmentaire progressive, une surdité de perception, des anomalies dentaires, une dysmorphie particulière (en bec d’oiseau). On reconnait la photosensibilité mais la première bizarrerie est qu’ils sont beaucoup moins sensibles que les XP, ils ont des coups de soleil mais n’ont jamais de cancer. Il doit y avoir d’autres anomalies qui devraient être réparées par la même voie qui ne le sont pas, ou bien G7-8 5/13 ce n’est pas un problème de réparation mais de transcription et ces cellules sont incapables de relancer la transcription après tout problème, le moindre doute lors de la transcription va empêcher la relance de toute transcription, tous les organes sont donc touchés. c’est une limitation de la transcription Clinique : Neuro : - Apparition des symptômes entre 1 et 3ans pour la forme classique Microcéphalie Retard mental sévère, progressif ; sociabilité Ataxie (leur cervelet s’atrophie), chroéo-athétose, spasticité MI : démarche de « cavalier à cheval » Leucodystrophie (démyélinisation tigrée), calcifications noyaux gris, atrophie cérébrale Incapacité à synthétiser de la myéline, de l’émail pour les dents. Le moindre problème lors de la transcription va bloquer le système, donc lors d’une synthèse à haut débit il y aura une incapacité à cette synthèse à haute capacité. Ils n’ont pas de cancer parce qu’ils ont des lésions de l’ADN mais comme le cancer nécessite une lésion dans un gène protecteur mais aussi une prolifération de la cellule, or ici elle est incapable de transcrire quoi que ce soit donc ne grandira pas. Cette anomalie les protège donc contre les cancers. Atrophie progressive du cervelet vue en IRM Ils sont mutés dans 2 gènes, CSA et CSB les protéines de la TC-NER, ne font pas de cancer ET quelques patients Cockayne sont mutés dans les protéines XPD, XPB et XPG donnant des tableaux cliniques Cockayne, ceci n’a pas d’explication (à ne pas retenir mais il existe une proximité entre ces deux maladies). Syndrome de COFS(Cérébro-Oculo-Facio-Squelettique) : annexe au syndrome de Cockayne : C’est un syndrome très grave décrit en 1974, c’est une forme syndromique d’arthrogrypose à transmission autosomique récessive découverte dans une tribu indienne de Manitoba à la G7-8 6/13 base. La mutation touche plusieurs gènes et tous sont des gènes de réparation : CSB, XP, ERCC1 et l’espérance de vie est de 1 à 2ans Cataracte Cérébro Oculo Facio Squelettique Dysmorphie Microcéphalie Microphtalmie congénitale faciale Arthrogrypose Cypho-scoliose C. Trichothiodystrophie Tricho : cheveux Thio : soufre dystrophie Cette pathologie a été décrite en 1980, c’est une anomalie des cheveux par appauvrissement de leur contenu en soufre. Tous les patients ont cette caractéristique des cheveux cassants, on s’est aperçu de ça car au microscope les cheveux ont une forme de queue de tigre en lumière polarisée. Ils avaient la même anomalie aux cheveux que des moutons avaient en nouvelle zélande, les moutons avaient un problème de laine, celle-ci était cassante, ces moutons broutaient de l’herbe pauvre en soufre ce qui créait une carence. Chez ces patients ce n’est pas une carence alimentaire mais les cellules sont incapables de mettre de la cystéine dans leurs protéines donc il y a une absence de ponts disulfures dans les protéines de kératine. G7-8 7/13 Cheveux cassant au microscope à balayage Autres signes cliniques : retard de croissance microcéphalie retard mental ataxie Autant de signes qui montrent la proximité des maladies que l’on a étudié. Peau et phanères : dysplasie pilaire ; photosensibilité ; ichtyose ; eczéma Dysmorphie : faciès d’oiseau ; nez busqué ; perte du tissu adipeux sous-cutané Croissance : retard staturo-pondéral modéré à sévère ; microcéphalie Système nerveux : retard mental ; spasticité ; ataxie ; anomalies de la substance blanche C’est une maladie autosomique récessive et lorsqu’on met ces cellules en culture et qu’on les irradie, les cellules n’arriveront pas à réparer les lésions dues aux UV. Il y a certainement aussi un problème de transcription mais celui-ci est beaucoup plus difficile à mettre en évidence. Les gènes mutés sont les gènes XPD, XPB ou des gènes tels que TTDA et TTDN1. Ces patients ayant un mixe entre les anomalies de réparation et de transcription n’ont pas de cancer, ils ont des lésions de l’ADN mais encore une fois comme la transcription est défectueuse ils ne développent pas de cancer. G7-8 8/13 RECAPITULATIF : Il existe certains recouvrement entre ces dernières maladies, chez ces patients la prise en charge sera symptomatique et multidisciplinaire : orthopédie, sensoriel (vision audition), congitif (maintien des interactions sociales), protection solaire, soins dentaires. Recouvrement des pathologies G7-8 9/13 II. MALADIES DE LA RECOMBINAISON/CYCLE CELLULAIRE ATM est une plaque tournante, un lien entre la lésion de l’ADN (et donc sa réparation) et le cycle cellulaire. (ne pas retenir le schéma, HAHA) Il faut retenir que ATM et ATR sont les plaques tournantes de ce réseau et font le lien entre le DNA damage et le cycle cellulaire. Lorsqu’on a une cassure double brin il y a un blocage du cycle cellulaire. A. Ataxie télengiectasie C’est une maladie génétique à transmission autosomique récessif, 1/40 000 cas, suite à la mutation du gène ATM codant pour une protéine kinase. Tous les patients atteints de cette maladie ont une mutation dans ce gène là et sont incapables de réparer les lésions double brins de l’ADN, ils perdent donc le contrôle de leur check point car ATM « décide » de bloquer le cycle cellulaire. De ce fait les cassures double brin vont être maintenues et les cellules vont continuer de proliférer aboutissant à un cancer. Clinique neuro : le début est précoce, généralement avant 2ans, c’est de nouveau le cervelet qui va être le premier atteint et s’atrophier. Ataxie cérebelleuse, ataxie statique tronc+tête en position assise, démarche ébrieuse, dysarthrie cérébelleuse, atrophie vermienne progressive. Signes extrapyramidaux, dystonie/athétose, rigidité plastique parfois révélatrice Asynergie oculo-céphalique, contraversion oculaire. Retard mental inconstant, détérioration intellectuelle progressive. G7-8 10/13 ROT conservé sauf achiléens (neuropathie infraclinique) Clinique dermato : Télangiectasies oculaires surtout vers 4-6ans (conjonctives) Télangiectasies cutanées plus tardives (paupières, nez, oreilles, muqueuses, membres) Anomalies pigmentation (inconstantes) : taches dépigmentées, taches café au lait, cheveux blancs Vieillissement cutanéo-muqueux. Clinique immuno : en effet lors de la synthèse des Ig nous avons besoin de cassures double brin maitrisées, or dans ce cas là la cassure ne peut pas être contolée. On retrouvera des infections à répétition, respiratoires et ORL ; une hypoplasie lymphoïde avec un petit thymus et de petites amygdales ; une lymphopénie et une diminution des IgA, igG2, IgG4, IgE. Ces patients décèdent vers 20ans de lymphomes, de sarcome…on peut retarder leur décès et grace à des perfusions d’Ig on leur évite un décès vers 5ans. Clinique croissance : le patient aura un retard de croissance staturo-pondéral mais ceci n’est pas une indication aux hormones de croissance car cela augmenterait le risque de cancer. Cytogénétique : nous aurons une instabilité chromosomique, des cassures, des remaniements équilibrés et surtout un remaniement caractéristique qui est le chr 7-14, (recombinaisons illégitimes entre gènes de la superfamille des Ig) Médicalement, nous pouvons donner des immunoglobulines lorsqu’ils sont infectés, surveiller l’apparition de cancers, le problème étant que si on fait des radios, scanner, rayons X on va induire des lésions sur l’ADN, de même lors de la chimiothérapie donc traiter les cancers va en induire 10 fois plus. Dans ce groupe là on trouvera d’autres maladies moins fréquentes : AT-Like : c’est une maladie proche de l’ataxie télangiectasie, les cassures 7-14 sont encore présentes mais ici ce n’est pas le gène ATM qui est touché mais le gène MRE11 qui interagit directement avec ATM. La clinique est la même à l’exception des télangiectasies qui sont absentes. ATM-variant : Nijmegen breakage syndrome : c’est encore une autre maladie proche mais G7-8 11/13 NBS1 est touché, un interacteur direct d’ATM donc globalement ça revient au même dans la cellule, un retard mental, un retard staturo-pondéral, des anomalies pigmentaires, un déficit immunitaire, des risques de cancer mais pas d’ataxie et pas de télangiectasie. B. Anémie de Fanconi Il y a plein de gène impliqués et cette maladie est autosomique récessive. Elle va donner une pancytopénie, des risques de lymphome, de carcinome et des signes hémato surtout après 5-7ans. Ils ont un retard de croissance, un retard mental ainsi que des malformations diverses et variées.(rénales, cardiaques…) On retrouve des anomalies de pigmentation ainsi qu’un retard staturo-pondéral, une surdité comme on a déjà pu le voir dans d’autres maladies. Cytogénétique : on retrouve une instabilité chromosomique, des cassures chromosomiques multiples et des recombinaisons spécifiques augmentées par mitomycine (qui est un agent de chimiothérapie) donc la chimio par mitomycine est contre indiquée chez ces patients. C. Syndrome de Bloom Une hélicase qui devrait ouvrir la double hélice et permettre de recoller les morceaux d’ADN, si celle-ci ne marche pas on a une pathologie qui donne des cancer, un retard mental, une microcéphalie, un retard de croissance… Toujours le visage en bec d’oiseau, des anomalies pigmentaires, une sensibilité au soleil. Au caryotype on trouve des chromosomes bizarres, des chromosomes uniques, des cross over multiples lorsqu’on fait de la coloration. D. Syndrome de Rothmund-Thomson Encore la même chose, un gène muté, donnant un vieillissement accéléré, des télangiectasies, photosensibilité, un retard mental, un retard de croissance, un risque de cancer. G7-8 12/13 E. Syndrome de Werner (non détaillé) Idem, un gène muté et des anomalies qui suivent On retrouve toujours la même musique clinique et les mêmes anomalies chromosomiques. Famille des ATR : les maladies reliées à AT : On n’en sait rien actuellement mais on sait que beaucoup de maladies sont reliées à ça, il n’y aura plus de cancer ou de déficit immunitaire mais un ralentissement du cycles cellulaire donc nous aurons un retard mental et un retard de croissance staturo pondéral. Nous retrouverons donc un nanisme comme dans le syndrome de Secquel : Patients avec un nanise extrême, et toujours à tête d’oiseau, une microcéphalie, un retard mental. On s’est aperçu que ces nanismes sont mutés dans ATR et du centrosome donc du cycle cellulaire qui sont reliés à ATM et à tout le reste. G7-8 13/13