LE SYNDROME DE LA TOURETTE Le présent document se veut un résumé de l’information sur le SGT dont nous disposons au S.AI.D.E. L’information a été puisée entre autres dans le document Le syndrome de la Tourette en un clin d’œil et le dépliant Questions et réponses sur le syndrome de la Tourette, réalisés par l’Association québécoise du syndrome de la Tourette. Il a été préparé par Valérie Bonin, technicienne en travail social au Service d’aide à l’intégration des élèves (S.A.I.D.E.) du Cégep du Vieux Montréal avec l’autorisation de l’Association québécoise du syndrome de la Tourette. Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec nous au (514) 982-3437 poste 7942. DÉFINITION DU SYNDROME DE LA TOURETTE C’est un trouble neurologique, soit un désordre du mouvement caractérisé principalement par des tics moteurs et vocaux involontaires, simples ou complexes, stéréotypés, d’intensité variable, qui se développent durant l’enfance et qui peuvent persister toute la vie. Divers symptômes, tels les obsessions/compulsions, le déficit de l’attention, l’hyperactivité… y sont fréquemment associés. LE DIAGNOSTIC 1. Au moins 3 tics moteurs et au moins 1 tic vocal apparaissent occasionnellement pendant la maladie, mais pas nécessairement en même temps. 2. Les tics surviennent plusieurs fois par jour (généralement en série), presque tous les jours ou par intermittence sur une période de plus d’un an. (Sans qu’il y ait plus de 3 mois d’arrêt de tics). 3. On note une variation dans le nombre, la fréquence, le type et la localisation des tics ainsi que dans l’augmentation et la diminution de la gravité. 4. Les symptômes apparaissent avant l’âge de 18 ans. ÉVOLUTION DU SYNDROME DE LA TOURETTE Ce syndrome est incurable, mais il tend à s’atténuer au début de l’âge adulte. Il en résulte une diminution des symptômes de 20 à 30% durant cette étape du développement et les personnes atteintes vont de mieux en mieux en vieillissant. À la fin de l’adolescence, un pourcentage de 8 à 30% (selon les études) connaîtront des périodes complètes de rémission, alors qu’un autre 30% verront une diminution significative de leurs symptômes. À l’âge adulte, la personne apprend à mieux contrôler son environnement et peut plus facilement modifier ses tics pour les rendre socialement acceptables et beaucoup moins apparents. Les parents et les professionnels intervenant auprès d’un jeune qui a le SGT ne doivent pas craindre de nuire au cheminement vers l’autonomie de celui-ci. Bien l’encadrer et gérer certaines choses pour lui ne l’empêchera pas de développer son autonomie. La répétition est de mise, et le modelage est le meilleur moyen pour ces jeunes de devenir autonomes. Les personnes qui ont le SGT ont besoin d’être accompagnées jusqu’à leurs 20 ans, parce que leur autonomie se développe tardivement. LES SYMPTÔMES Les symptômes cliniques du SGT Tics moteurs : Clignement des yeux, grimaces, étirements, mouvements brusques du corps Tics sonores : Bruits avec la bouche ou le nez, verbalisations grossières Pathologies associées Déficit de l’attention (30 à 60%) : Avec ou sans hyperactivité Obsessions/compulsions (11 à 80%) : Pensée obsédante, comptage, rituels et peurs maladives Problèmes de comportement (30 à 50%) : Provocation, agressivité, manipulation, crises de rage ou de colère, personnalité antisociale, faible estime de soi Problèmes d’apprentissage (30%) Difficulté à s’organiser dans le temps, stress élevé quand des limites de temps sont imposées, difficultés d’écrire ou problèmes graphomoteurs Désordre d’anxiété : Phobies et paniques Automutilation : Se ronger les ongles, s’arracher les cheveux, se blesser soi-même, se brûler Migraines : Maux de tête intenses Troubles du sommeil : Terreur nocturne, insomnie, cauchemars, somnambulisme-somniloquie Désordre du langage : Bégaiement, etc. Exemples de tics moteurs : Simples : Clignement des yeux, grimaces faciales, hochement de tête, roulement ou haussement des épaules, étirement de la mâchoire, du cou, etc. Complexes : Mouvements brusques d’un ou des membres tels se toucher ou toucher des objets, se sentir les mains ou sentir des objets, sautiller, cracher, frapper, trépigner, donner un coup de pied, s’accroupir, etc. Organisés : Séquence de gestes ritualisés Échopraxie : Imitation des mouvements d’une personne Copropraxie : Gestes obscènes (bras d’honneur), touchers obscènes à caractère sexuel. Localisation des tics : Visage : 95% Têtes, cou, épaules : 90% Autres : 40 à 80% Exemples de tics sonores : Simples : Reniflement, grognement, éclaircissement de la voix, toussotement, cris stridents, sifflement, clappement avec la langue ou autres sons inarticulés, etc. Complexes : Jappement, émission sonore explosive, etc. Organisés : Phrases ou mots complets, etc. Écholalie (40%) : Répétition de paroles ou syllabes prononcées par quelqu’un Coprolalie (35%) : Utilisation d’un langage grossier ou obscène Palilalie : Répétition de ses propres paroles ou syllabes Les personnes qui ont le SGT ne développent pas nécessairement l’ensemble de tous les tics décrits. La coprolalie (langage grossier ou obscène) et la copropraxie (gestes ou touchers obscènes) affligent seulement le tiers des personnes atteintes du SGT, mais elles constituent les signes les plus spectaculaires et les plus connus de la maladie. De plus, les tics sont les symptômes visibles de la maladie mais ne constituent pas nécessairement la partie la plus handicapante du SGT. D’autres manifestations comme les problèmes d’apprentissage et les troubles de comportement ou les obsessions/compulsions peuvent avoir un impact sérieux sur la qualité de vie actuelle ou future de la personne. Même si les tics sont définis comme étant involontaires, la plupart de ces personnes ont une certaine maîtrise de leurs symptômes. Toutefois, cette maîtrise, qui peut durer de quelques secondes à quelques heures selon le cas, ne fait que remettre à plus tard une explosion encore plus forte des tics. Les tics sont perçus comme irrésistibles et, comme le besoin d’éternuer, ils doivent éventuellement être exécutés. Ces personnes recherchent souvent un endroit isolé pour « laisser sortir » leurs tics après les avoir maîtrisés à l’école ou au travail. Il est habituel de voir une augmentation des tics lorsqu’il y a présence de tension et de stress (même si les tics ne sont pas causés par le stress) et une diminution en période de calme ou lors d’une activité exigeant une grande concentration. Facteurs d’augmentation des tics : Le stress L’anxiété L’ennui La fatigue L’excitation Facteurs de diminution des tics : Le sommeil L’orgasme La fièvre La relaxation La concentration Facteurs influençant la performance scolaire Difficultés scolaires : -Difficulté à s’organiser dans le temps -Stress élevé quand des limites de temps sont imposées -Difficulté d’écrire - problèmes graphomoteurs Fatigue due aux troubles du sommeil Effets secondaires de certains médicaments, épuisement physique lié aux tics, Stress et épuisement liés à l’effort supplémentaire nécessaire pour se concentrer ou contrôler les tics et autres comportements inappropriés LE MARCHÉ DU TRAVAIL Les symptômes apparents tels que les tics peuvent limiter l’accès au marché du travail. Certains employeurs demeurent méfiants, voire hostiles à toute personne porteuse d’une condition aussi évidente. Même s’il y a un bon contrôle des tics dans les lieux publics, les obsessions et les compulsions, les troubles d’apprentissage qui persistent et les réactions impulsives face aux figures d’autorité interfèrent aussi avec l’adaptation au milieu de travail. Toutefois, la plupart des personnes qui ont le SGT présentent des symptômes bénins. Par ailleurs, un nombre croissant de personnes présentant des symptômes modérés ou graves ont très bien réussi dans des domaines aussi diversifiés que la médecine, l’ingénierie, le droit, le journalisme, les sports et l’informatique. Bien d’autres personnes suivent une formation dans un établissement collégial, que ce soit dans un domaine technique ou un métier. ESTIME DE SOI Les enfants et les adultes qui ont le SGT peuvent être victimes de moquerie et de harcèlement parce qu’on leur attribue des mauvaises intentions. Les tics et les mouvements apparentés, relatifs au SGT, peuvent se présenter de façon très diversifiée. Souvent, la complexité de certains symptômes rend perplexes la famille, les amis, les enseignants et les employeurs, qui trouvent difficile de croire que certains gestes ou paroles puissent être involontaires. Certaines personnes qui ont le SGT vivent donc de l’isolement et du rejet. Ceux qui réussissent le mieux, quelle que soit la sévérité de leurs tics, sont ceux qui ont une certaine capacité d’humour et qui sont capables de se faire des amis pour en parler. STRATÉGIES Dans son texte intitulé La maladie de Gilles de la Tourette et le psychologue scolaire, Rose A. Hagin, professeure de psychologie à l’Université Fordham à New-York, affirme que, dans le cas du SGT, le psychologue doit prendre tout particulièrement son temps pour faire une évaluation adéquate des besoins de la personne. « Comme la plupart des [gens], les personnes ayant le SGT pourraient ressentir de l’anxiété en se soumettant à des tests psychologiques. Ils peuvent manifester cette anxiété d’une différente manière des autres enfants qui subissent des tests psychologiques. L’inhibition des symptômes en est un exemple commun. Il arrive souvent que les [personnes] ayant le SGT arrêtent leurs tics pendant une certaine période. C’est une période bien délimitée, cependant, comme la tension nerveuse augmente et s’exprime par les tics et l’expression vocale. Cette inhibition des symptômes peut confondre les psychologues qui évaluent les problèmes d’apprentissage […] selon ce qu’ils voient seulement. Par conséquent, ils pourraient croire que les symptômes n’existent pas et que le problème n’était qu’une invention de l’imagination des parents névrotiques. Vu cette conclusion, ils pourraient recommander qu’on n’offre pas à l’enfant les services d’éducation à l’enfance en difficulté dont il a tellement besoin. Les psychologues qui réussissent à diagnostiquer la maladie de la Tourette […] évitent cette confusion en prévoyant suffisamment de temps pour faire une évaluation complète. Ils basent leurs recommandations sur plusieurs exemples de comportements en prévoyant une évaluation prolongée et en observant l’enfant dans une variété de milieux. En prévoyant ainsi les variations de comportements et d’attention qui caractérise cette maladie, les psychologues assurent une évaluation valide de ces enfants. » Même s’ils ont un quotient intellectuel semblable à celui de la population en général, plusieurs de ces [personnes] nécessitent une aide particulière. Certains souffrent de troubles d’apprentissage qui, aggravés par le trouble du déficit de l’attention et les difficultés engendrées par des tics fréquents, peuvent nécessiter un soutien spécial en matière d’éducation. Les solutions suivantes s’avèrent souvent bénéfiques à cet effet : l’utilisation d’un magnétophone, d’une machine à écrire ou d’un ordinateur pour les problèmes de lecture ou d’écriture, des examens sans limite de temps (dans une salle isolée si les tics vocaux causent des problèmes) et la permission de quitter la classe lorsque les tics deviennent hors de contrôle. Certains […] ont besoin d’un soutien spécial, tel que le tutorat individuel. Le professionnel qui établit une relation d’aide avec une personne atteinte du SGT prend note des troubles associés de celle-ci et se réfère au concept de soleil qui illustre les troubles associés du SGT. Il peut vérifier ce qui a déjà été tenté en écoutant les commentaires des parents, des professeurs et des autres professionnels qui sont déjà intervenus auprès de la même personne. En ce qui concerne les troubles de comportement associés au SGT, certaines limites doivent être clairement établies. Certains comportements restent inacceptables, comme faire mal à quelqu’un ou abîmer ce qui appartient à quelqu’un d’autre. Il faut éviter les confrontations avec la personne qui est impulsive et la prévenir si une discussion difficile doit avoir lieu. Il est préférable d’éviter les surprises et de donner de l’information pour qu’il ou elle se prépare mentalement. Au cégep du Vieux Montréal, nous croyons qu’il est préférable pour l’élève qui a le SGT de se présenter lui-même et de parler de son syndrome devant la classe en début de session. Pour ce faire, il doit avertir le professeur au préalable. Cela permet de démystifier ce syndrome, qui est souvent méconnu. L’élève peut avoir besoin de rencontres régulières avec un intervenant pour avoir un certain suivi. Il peut aussi rencontrer un psychologue et un conseiller d’orientation. Finalement, il peut être jumelé avec un tuteur-élève pour l’organisation de son temps. MOYENS FACILITANTS1 Voici quelques moyens facilitants pour améliorer les interventions […] Tics sonores et moteurs : sensibiliser et informer les différents intervenants et les élèves sur le SGT; ignorer les tics; prévoir un local de retrait pour que [l’élève] puisse extérioriser ses tics ou son agressivité; si le tic est dérangeant, suggérer à [l’élève] de remplacer son tic par un autre. Exemple : un mot vulgaire remplacé par un autre mot. Trouble d’organisation et de planification : aider [l’élève] à s’organiser de façon plus séquentielle (étape par étape); morceler la tâche; lui rappeler régulièrement l’objectif principal du travail; vérifier sa compréhension en lui permettant d’expliquer et de verbaliser sa démarche; lui fournir une liste de tâches pour l’encadrer; donner à l’enfant plus de temps pour exécuter sa tâche; ne formuler qu’une demande à la fois; la calculatrice et l’accès à l’information sont des aides précieuses pour ces élèves (journal ou cahier de bord). Pour les troubles grapho-moteurs : utilisation de l’ordinateur; réduire la quantité d’exercices; proposer des examens objectifs; fournir des notes de cours (désigner un élève scripteur); éviter les copies ou les réflexions, privilégier les conséquences directes ou naturelles; favoriser les productions orales sur magnéto-cassette. Déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité : Les lieux physiques : minimiser les éléments perturbateurs autour de [l’élève] dans la classe; dans la classe, il est préférable de placer [l’élève] près de l’enseignante; éviter d’asseoir [l’élève] près des fenêtres ou du corridor afin de diminuer les distractions; l’écoute de musique apaisante avec écouteurs peut, dans certains cas favoriser l’attention; prévoir dans la classe un espace calme pour la lecture; Tels que rédigés par Manon Juneau et Françoise Thomas, orthopédagogues, du service d’itinérance pédagogique de la Commission scolaire de Montréal, janvier 2004. 1 prévoir un endroit pour les examens; on peut demander à l’enfant de retirer de son bureau tout le matériel superflu; Le travail : morceler la tâche; insister sur un objectif à la fois; attirer son attention avant de donner une consigne ou des explications; demander à [l’élève] de répéter les explications; lors des tests, [l’élève] doit être encadré pour que le test évalue bien ses acquis et ses compétences réelles; on peut souligner les consignes importantes. L’impulsivité : lorsque [l’élève] opte pour la vitesse au détriment de la qualité des exécutions, on doit l’encourager à planifier son exécution, analyser attentivement le matériel de travail ou la donnée du problème avant de procéder et de vérifier son exécution; pour ce faire, on peut dans un premier temps réaliser ces différentes étapes exécutives avec lui, en accompagnant la démarche de règles verbalisées pour que [l’élève] puisse éventuellement utiliser ces verbalisations pour moduler ses propres exécutions. Opposition/provocation : ne pas chercher à distinguer les comportements provenant de la personnalité de [l’élève] et ceux provenant du SGT. Les comportements demeurent adéquats ou inadéquats; être plus tolérant vis-à-vis des comportements hors-normes; donner des conséquences directement en lien avec la faute commise; éviter d’être ambivalent pour ne pas laisser de place à la manipulation; encadrement ferme et rassurant; [l’élève] a besoin qu’on lui explique souvent les règles à suivre. Crise de rage : éviter toute intervention verbale; décrire la situation à l’enfant et lui expliquer ce qui s’est passé après l’événement; chercher avec l’enfant comment changer un comportement; prévoir un local de retrait pour que l’enfant puisse extérioriser ses tics ou son agressivité; couper les liens avec le déclencheur. Empathie et règles : montrer le lien entre le choix de ses comportements et la manière dont les autres y répondent; encourager les activités sportives individuelles comme le karaté ou la natation plutôt que les jeux d’équipe; diminuer le temps d’interaction sociale; privilégier la constance, la cohérence et la clarté dans les règles; enseigner formellement et concrètement les règles de vie de groupe. Obsessions-compulsions : ne pas se laisser entraîner dans les obsessions-compulsions de l’enfant; recentrer l’enfant sur sa responsabilité; ne jamais participer aux rituels; se montrer plus tolérant et plus souple devant les demandes intempestives; chercher avec [l’élève] un moyen de compenser. Anxiété : L’anxiété peut perturber [l’élève] dans ses apprentissages et sa fréquentation scolaire. Exemples de manifestations : retrait, désir de s’isoler, refus de participer à certaines activités, phobie scolaire, nervosité excessive pour un examen. baisser l’anxiété et le stress au maximum en préparant [l’élève] au changement; laisser peu de place au choix; fournir à [l’élève] une liste de tâches à accomplir pour l’encadrer. Les services offerts par l’AQST groupes de soutien (partages et conférences) ; soutien téléphonique et par courriel; distribution de documentation; journal trimestriel d’information, Info-SGT; service de location et d’achat de vidéocassettes; activités pour les enfants (camp d’été, sorties, etc.); répit parental; formation sur le SGT pour les intervenants des milieux scolaire, de la santé et des services sociaux; Autres organismes AQETA, l’Association québécoise pour les troubles d’apprentissage, 284, rue NotreDame Ouest, bureau 300, Montréal, H2Y 1T7, téléphone (514) 847-1324, télécopieur / fax (514) 281-5187, courrier électronique : [email protected], site Internet www.aqeta.qc.ca. AQEA, Association québécoise pour les enfants atteints d'audimutité, bureau provincial : 216, rue Querbes, bureau 235, Outremont, H2V 3W2, tél. (514) 495-4118, site Internet www.aqea.qc.ca. Regroupement des associations de parents PANDA du Québec, qui regroupent plus d'une vingtaine d'associations de parents qui ont un enfant avec un trouble du déficit de l'attention, avec ou sans hyperactivité. PANDA : Parents Aptes à Négocier le Déficit de l'Attention. Adresse : 2, chemin du Ravin, Sainte-Thérèse-de-Blainville, J7E 2T2, (450) 979-7788, 1-877-979-7788, site Internet www.associationpanda.qc.ca. Revivre (Association québécoise de soutien aux personnes souffrant de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires) 801, rue Sherbrooke Est, bureau 500, Montréal, H2L 1K7, télécopieur (514) 529-3083, administration (514) 529-3081, ligne d'écoute, d'information et de références Montréal (514) REVIVRE [738-4873], sans frais partout au Canada 1 866 REVIVRE [738-4873], courriel : [email protected], site Internet www.revivre.org. Fondation canadienne du syndrome de la Tourette (surtout une ressource anglophone). Chapitre de Montréal, 6815 Route Transcanadienne, Pointe Claire, H9R 1B0, téléphone (514) 697-3608, site Internet www.tourette.ca. Association des CLSC et CHSLD du Québec. 1801, de Maisonneuve Ouest, bureau 600, Montréal, H3H 1J9 Téléphone : (514) 931-1448, Télécopieur : (514) 931-9577, courriel : [email protected], www.clsc-chsld.qc.ca. Fédération des commissions scolaires du Québec. www.fcsq.qc.ca. Vous y trouverez la liste et les coordonnées de toutes les commissions scolaires du Québec. Chacune ayant son propre site Internet, vous pouvez y aller en cliquant sur leur adresse et connaître ainsi toutes les écoles du Québec. Association des Centres jeunesse du Québec. 1001, boul. de Maisonneuve Ouest, bureau 410, Montréal, H3A 3C8,téléphone : (514) 842-5181, télécopieur : (514) 842-4834, www.acjq.qc.ca. Communication-Québec (Informations générales sur les différents programmes et services du gouvernement du Québec) www.comm-qc.gouv.qc.ca. Gouvernement du Canada : http://canada.gc.ca. ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DU SYNDROME DE LA TOURETTE COORDONNÉES ET DÉTAILS SUR LES SERVICES OFFERTS AQST : Association québécoise du syndrome de la Tourette 222, boul. Henri-Bourassa Est, bureau 38 Montréal (Québec) H3L 1B9 Téléphone: (514) 345-0251 Télécopieur : (514) 858-6822 Courriel : [email protected] Site Internet : www.aqst.com À l’AQST, il est possible de louer ou d’acheter les vidéocassettes des conférences des docteurs Francine Lussier, Sylvain Chouinard et Yves Dion, celle de madame Claire Leduc et la pièce de théâtre Amélie… presque comme les autres de Piperni- Bédard. Il existe 12 groupes de soutien pour les parents ayant des enfants avec le SGT . Il existe un seul groupe de soutien pour adultes Tourette (16 ans et plus) : Les rencontres ont lieu au C.L.S.C. Longueuil Ouest (salle D) 201, boul. Curé-Poirier Ouest, Longueuil Pour informations, contacter Jean-François Laroche au (450) 670-3826 Syndrome de Gilles de La Tourette Obsessions Compulsions Troubles d’apprentissage Trouble d’organisation et planification Impulsivité Manque d’inhibition Changements d’humeur TICS SONORES et TICS MOTEURS Martine Landry Crises de rage Immaturité Anxiété Troubles du sommeil Hyperactivité Déficit de l’attention Opposition Provocation Ce soleil représente le syndrome Gilles de la Tourette dans toute sa complexité. Le centre du soleil présente les deux symptômes permettant d’obtenir un diagnostic. Une personne atteinte doit avoir eu au moins trois tics moteurs et un tic sonore dans le courant de sa vie sur une période de plus d’un an. (Pour détails, voir DSM-IV) Il arrive fréquemment qu’à ces tics s’ajoutent des troubles associés représentés par les rayons du soleil. Une personne ayant le syndrome peut avoir le centre du soleil seulement ou avoir aussi un ou plusieurs rayons comme troubles associés. Il est aussi possible qu’une personne n’ait pas encore de tics mais souffre de tous les symptômes associés représentés par les rayons. À ce moment-là, aucun diagnostic ne peut être posé car l’élément choisi comme critère de diagnostic es le centre du soleil. Martine Landry, orthopédagogue (AQST)