1 INSUFFISANCE CARDIAQUE , OEDEME AIGU PULMONAIRE Oedème aigu du poumon (OAP) Définition : envahissement des alvéoles pulmonaires par du plasma sanguin ayant traversé les parois des capillaires. Il s’agit d’une urgence vitale qui correspond à une insuffisance ventriculaire gauche. Cela entraîne une anomalie débit pression vitesse qui entraîne la perfusion du plasma dans les alvéoles et de ce fait une diminution de l’O2 dans le sang par effet d’espace mort alvéolaire. Etiologie : (Question 3) - décompensation aigu de l’insuffisance cardiaque qui cause une augmentation de pression dans la circulation pulmonaire, la faiblesse de la pompe du cœur gauche entraîne une stagnation de sang dans la circulation pulmonaire - Hyper tension artérielle , trouble du rythme - Altération de la perméabilité des capillaires pulmonaires par des agents infectieux ou toxique - Surcharge hydrique (Hypervolémie ) augmentation de la pression hydrostatique - Déficit en protéines (déséquilibre de la pression oncotique) - choc anaphylactique dans le cas concret nous concernant, le facteur déclenchant semble être le non respect de son régime hyposodé suivi du repas organisé par le club du 3me âge en lien avec ses antécédents d’ HTA, d’insuffisance cardiaque gauche, d’ACFA chronique et de BPCO Sémiologie : L’examen clinique : - Détresse respiratoire avec dyspnée intense et brutale. Respiration difficile avec geignement et prolongation du temps d’expiration - Asthénie importante obligeant le paient à s’asseoir - Râles à l’auscultation des poumons avec crépitants prédominants aux bases des poumons - Crachats mousseux rosés caractéristiques - Toux - Cyanose - Augmentation de la fréquence cardiaque, chute de la tension artérielle - + - œdème subaigu (entre aigu et chronique) = les symptômes s’atténuent mais lentement - Agitation et angoisse, sentiment de mort imminente - Signes d’insuffisance cardiaque préexistante : hépatomégalie, turgescence des jugulaires Les examens complémentaires - L’ ECG indispensable, qui détermine la cause (recherche trouble du rythme et :ou infarctus à évolution à l’origine de la décompensation cardiaque) - Les GDS qui permet de déterminer la gravité de l’hypoxie et de l’hypercapnie (PaO 2= 58mmHg – PaCO2= 48 mmHg) - Hémogramme à la recherche d’une anémie qui peut aggraver la dyspnée - Dosage de créatinémie en vue d’un traitement diurétique - Dosage du BNP (Brain Natriurétic peptid) dont le taux reflète la sévérité de l’insuffisance cardiaque. Peptide natriurétique de type B qui provoque l’excrétion de sodium par les reins 2 son taux est augmenté de façon importante et spécifique en cas d’insuffisance cardiaque systolique aiguë. - Dosage des enzymes cardiaques (recherche d’un infarctus) - Un bilan de coagulation avec TP et INR - Radiographie thoracique faite au lit du patient ; confirme le diagnostic en montrant des opacités pulmonaires, floconneuses, bilatérales Traitement - Poser un voie veineuse périphérique - Oxygénothérapie pour améliorer l’oxygénation des tissus (2 à 8 litres/min) - Diurétiques IV - Vasodilatateur veineux (pour le traitement des symptômes en diminuant la pression dans la circulation pulmonaire) - Cardiotoniques (pour une correction de la chute du débit cardiaque) - Relever le buste du patient et baisser les jambes - Trinitrine sublinguale puis IV (vasodilatateur) - Si agitation, administrer de faibles doses de Diasépane (Valium) - Si complication d’un infarctus du myocarde : Dobutamine ou Dopamine en PSE - Traitement de la cause Diurétiques (Lasilix) Actions : augmente l’élimination urinaire de sodium (effet natriuéritique ou saliurétique) inhibant sa réabsorption au niveau rénal. Cette déplétion a 3 conséquences : - Diminution des résistances périphériques (effet anti hypertenseur) - Excrétion importante d’eau - Modification de l’élimination urinaire de l’ensemble des électrolytes (chlore, calcium et surtout potassium) Indications : HTA, rétention hydrosodée, œdème localisé ou généralisé de l’insuffisance cardiaque dont l’OAP Contre-indications : hypovolémie, déshydratation, grossesse, allaitement, insuffisance hépatique grave et insuffisance rénale grave Effets indésirables : déplétion hydrosodée, perturbation de la kaliémie, hyperglycémie, hyperuricémie, troubles cutanés, troubles digestifs, troubles auditifs et sexuels. 3 L’INSUFFISANCE CARDIAQUE Définition générale : - Incapacité du cœur à assumer sa fonction de pompe et de propulsion du sang. Elle se traduit par une augmentation des pression en amont du ventricule défaillant Physiopathologie : Un ventricule est défaillant quand il n’arrive lus à pomper tout le sang qui le rempli. L’afflux du remplissage provoque une augmentation des pressions dans la cavité ventriculaire puis dans la cavité d’amont, l’oreillette. (principe du barrage) L’augmentation des pressions progresse donc en remontant le sens circulatoire vers les structures d’amont qui sont touchées peu à peu. L’insuffisance ventriculaire gauche : Définition : les pressions augmentent dans l’oreillette gauche, ensuite dans les veines pulmonaires et les capillaires pulmonaires. L’élévation de cette dernière provoque l’irruption d’eau (Plasma) dans les alvéoles d’ou l’essoufflement et les autres symptômes d’insuffisance ventriculaire gauche. Causes : - Les anomalies de fonction systolique : séquelles d’IDM ou d’angor, dilatation globale du ventricule gauche (Possibilité d’alcoolisation chronique), séquelles de myocardite virale, anémie profonde, troubles du rythme, HTA, atteintes valvulaires mitrales, hyperthyroïdie. - Les anomalies de remplissage : surcharge en pression du Ventricule gauche (rétrécissement aortique, HTA ), cardiopathie hypertrophique congénitale Signes cliniques : fatigue consécutive à la baisse du débit systémique, dyspnée d’effort puis de repos, dyspnée de décubitus avec risque d’OAP, cyanose, tachycardie due$ à l’hyper stimulation adrénergique, troubles du rythme, OAP brutal et révélateur, parfois des signes cérébraux par baisse du débit cérébral avec confusion, insomnie et anxiété. L’insuffisance ventriculaire droite : Définition : la pression augmentent dans l’oreillette droite, puis les veines caves puis la circulation veineuse systémique. Le foie est d’abord touché (hépatalgie) et les tissus sous cutané (OMI) . la formation des oedèmes est due à l’augmentation de pression dans les capillaires veineux sous cutanés, ce qui provoque une sortie de plasma qui infiltre les tissus. Causes : insuffisance cardiaque gauche +++, HTAP causée par une affection pulmonaire telles que bronchite chronique emphysème, EP, cardiopathie congénitale, rétrécissement mitral , affection pulmonaire chronique. Signes cliniques : œdème déclive des membres inférieurs, turgescence des jugulaires, cyanose, hépato-spléno mégalie, perte d’appétit , nausées car reflux dans les veines gastriques + - inflammation de la muqueuse gastrique, insomnie, pollakiurie nocturne, ascite (épanchement dans la cavité péritonéale) Dans les deux cas l’insuffisance cardiaque évoluée se traduit par une chute du débit cardiaque en aval du ventricule défaillant IVG : Hypoperfusion rénale => oligurie IVD : Œdème des membres inférieurs 4 L’insuffisance cardiaque chronique : Souvent, il s’agit de la conséquence d’une hypertension dans la petite ou la grande circulation au cours de laquelle le muscle cardiaque doit pomper contre la pression augmentée dans les vaisseaux. Le ventricule doit fournir doit fournir une travail plus important les fibres musculaires se modifient et deviennent pus longues et plus épaisses : il se développe une hypertrophie musculaire cardiaque. La capacité d’éjection du cœur s’en trouve diminuée. Le volume trop important de sang qui reste dans le cœur fait dilater les vaisseaux. Conseils d’hygiène de vie - Le repos permet de diminuer le travail cardiaque : partagé ente le lit position demiassise et le fauteuil, pour éviter les stases sanguines dans le poumon et les veines (risque de TVP) - Remuer souvent les jambes pour activer la circulation du sang Conseiller des bas élastiques en cas de gonflement des jambes (sur PM) - Reprise possible d’une activité à condition de s’arrêter dés le moindre essoufflement. - Durée de sommeil conseillée 8h, sieste efficace après le repas de midi. - Choisir le mode de transport le moins fatiguant et le moins énervant - Reprise progressive de certains sports (marche, vélo en terrain plat) exclure compétition et sports violents - Régime appauvri en sel : o Suppression totale de pain, biscottes lait, charcuterie, conserves, poisson de mer, crustacés huîtres, fromage, pâtisseries, eau minérale gazeuse, médicaments contenant du Na o Sont autorisés : pain et biscottes sans sel, lait sans sel, moutarde sans sel, sel diététique non sodé (lithium, potassium) en cas d’excès de sel une seule fois mais en grande quantité : risque de crise de suffocation nocturne un excès en petite quantité, mais souvent répétée entraîne des oedèmes la prise de 1 à 2 kg en quelques jours traduit un écart de régime - l’alimentation doit être équilibrée et l’obésité combattue la constipation sera soignée pour éviter les efforts violents de défection :boisson abondante légumes verts et fruits sont conseillés. Si prise de diurétique, le patient doit compenser la perte en K en mangeant des légumes et des fruits secs. 5 HYPER TENSION ARTERIELLE (HTA) Définition L’HTA se définit par une pression systolique > ou = 160mmHg et pression diastolique > ou = 95mmHg la tension normale est située autour de 14/9 (en dessous) Etiologie Cause rénale Néphropathie glomérulaire, pyélonéphrite chronique, glomérulopathie diabétique, goutte, hypercalcémie, maladie polykystique des reins, tuberculose rénale. Vasculaire Coarctation de l’aorte, sténose de l’artère rénale Endocrinienne, surrénaliennes Liée à la grossesse Toxémie gravidique Autres, toxiques : La réglisse, les AINS, la cyclosporine, les Vasoconstricteurs nasaux, la contraception par oestrogènes de synthèse, la corticothérapie prolongée. HTA est appelée essentielle quand il n’y a aucune cause évidente, mais on lui lie des facteurs de risque : - le sexe en fonction de l’age avant 40 ou après 60 ans - l’age - les ATCD familiaux - l’excès pondéral (obésité) - la consommation importante de sel (> 5g /j) facteurs favorisants : - alcoolisme - tabagisme - chocs émotifs et répétés - manque d’exercice physique Mécanisme Dysfonctionnement de la pression artérielle qui dépend de plusieurs facteurs : - facteur hémodynamique (système nerveux autonome =SNA, système Rénine/Angiotensine) - la résistance artérielle périphérique totale - le débit cardiaque Conséquences de l’HTA essentielle sont : o hypertrophie ventriculaire Gauche => altération de la fonction diastolique du Ventricule gauche, qui nécessite une hypertrophie auriculaire gauche qui 6 o o o prédispose à la fibrillation auriculaire avec un risque d’évolution vers l’Insuffisance cardiaque. Altération des artères : notamment les A. cérébrales dont elles favorisent la rupture et la sclérose par athérosclérose => risque d’AVC Les A. coronaires => risque d’ischémie myocardique Les reins : l’HTA peut entraîner une néphroangiosclérose pouvant aboutir à une Insuffisance rénale Conséquences sur la rétine Examens complémentaires o o o o o Prise systématique de la pression artérielle Fond d’œil L’ECG ou l’échocardiogramme Echographie abdominale Bilans sanguins : - Créatininémie - Kaliémie - Glycémie - Bilan lipidique (cholestérol) - Gamma GT (alcool) o Bilans urinaires : - Protéinurie - Hématurie Thérapeutique : o Diurétique (lasilix, furosémide) E.I. : asthénie, hypotension orthostatique, crampe o Bêta-bloquants EI : incapacité à s’adapter à l’effort, troubles centraux divers (mémoire, libido, dépression, hypersomnie…), syndrôme brochospastique. o Calcium bloqueur E.I. : céphalée, OMI, tachycardie o IEC (inhibiteurs de l’enzyme de conversion) : Triatech E.I. : troubles du rythme (bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire), dépression myocardique, OMI o Régime hyposodé 7 L’INSUFFISANCE MITRALE Définition : l’insuffisance mitrale est caractérisée par un reflux du sang du ventricule gauche vers l’oreillette gauche durant la systole, en raison d’une perte d’étanchéité de la valve mitrale. Physiopathologie : En amont : les conséquences de l’insuffisance mitrale dépendent de son importance, mais aussi de la rapidité de la constitution de la régurgitation. Dans les fuites abondantes, d’installation rapide, le retentissement est sévère car les régurgitations ont lieu dans une oreillette gauche non dilatée. Au contraire, dans l’insuffisance mitrale chronique, l’oreillette se dilate progressivement et joue un rôle d’amortisseur destiné à éviter une HTA pulmonaire. La tolérance fonctionnelle est longtemps satisfaisante. En aval : le ventricule gauche s’adapte en se dilatant et en augmentant sa force de contraction, ce qui permet de maintenir un volume d’éjection satisfaisant. Dans l’insuffisance mitrale chronique, à la longue, la contractibilité s’altère. Le débit cardiaque s’abaisse aboutissant à l’insuffisance cardiaque. Etiologie : - prolapsus valvulaire mitral : excès de tissu sur la valve mitrale ; la valve se ferme et s’ouvre mal, ce qui a pour effet une régurgitation de sang du ventricule gauche vers l’oreillette gauche. - Endocardite - IDM - Cardiopathie dilatée (les valvules ne se touchent plus) - Cardiopathie hypertrophique - Rupture de cordages Examens complémentaires : - auscultation cardiaque - ECG - Radiographie pulmonaire - Echographie doppler - Cathétérisme cardiaque (permet d’évaluer la fuite) Traitement : - Si fuite modérée : digitalo-diurétique, vasodilatateurs pour prévenir la dilatation ventriculaire gauche - Si fuite importante ou dilatation progressive du ventricule gauche : soit plastie mitrale (réparation de la valve sans prothèse), soit remplacement de la valvule mitrale par une prothèse (Cf annexe 1) 8 INTERET DES PRESCRIPTIONS MEDICALES ET SURVEILLANCES Nom Catégorie médicament Lasilix Diurétique hypokaliémant Diffu K Chlorure de potassium Risordan (PSE) Antiangineux Triatec Inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) Digoxine Digitalique Intérêt pour Mr Soufflecourt HTA : Hypotenseur ACFA : prévient et/ou réduit les troubles du rythme cardiaque Effets indésirables élévation de glycémie ou uricémie asthénie, malaise, crampes Surveillance clinique Poids de départ puis pesée tous les 2 jours Tension Diurèse Surv. Voie d’abord, point de ponction, trajet et débit Ttt préventif des Si Diurèse hypokaliémies hyperkaliémie : Dextro lié au diurétique insuffisance ou en curatif si rénale, diabète hémodynamique perturbée Ttt de Hypotension Pouls l’insuffisance Accélération Tension cardiaque cardiaque ECG gauche Céphalées Surv. Voie d’abord, point de ponction, trajet et débit HTA Hypotension TA surtout Insuffisance surtout après après 1ère ère cardiaque la 1 prise prise Insuffisance rénale (modif vasomotricité des artères rénales) Hyperkaliémie Toux Insuff. cardiaque Troubles du Pouls rythme et de la à bas débit ECG conduction (généralement en assoc. avec Troubles digestifs diurétique= Troubles de la lasilix) en part. vision, des quand existe couleurs une fibrillation Troubles du auriculaire rythme et de la conduction (pfs mortels) Surveillance biologique Kaliémie et natrémie (ionogramme sanguin) glycémie Kaliémie +/- glycémie Créatininémie Kaliémie Digoxinémie 9 Coumadine AVK Prévention de la stase sanguine liée à l’ACFA Prothèse valvulaire O2 Correction de l’hypoxie, hypercapnie, insuffisance cardiaque + ATCD de BPCO HTA Regime hyposodé Oxygène Hémorragie (hépistaxis, hématurie, saignements digestifs, douleurs abdo pouvant révéler un hématome profond) Céphalées Risque d’hypercapnie si surdosage (BPCO) Signes TP d’hémorragie INR Adapter posologie en fonction des résultats bio Alimentation adaptée Fréquence GDS respiratoire Débit Intégrité de la peau SAT O2 Conseils et Ionogramme sanguin observance (natrémie) du ttt Appréciation de l’adhésion du patient GDS : 15 min après avoir stopper l’O2 ; surveillance PAO2 et PACO2 Ionogramme sanguin : - potassium : diurétique (lasilix), triatec et diffu K - sodium : régime hyposodé, diurétique (lasilix) Créatinémie : Triatec, HTA Digoxinémie : surveiller surdosage en digoxine 10 EXPLICATION DES RESULTATS BIOLOGIQUES DE L’ENTREE : INR : surveillance de la coumadine en lien avec la valve mitrale et l’ACFA Le résultat est normal (normal : 2<>3) Ionogramme sanguin : - natrémie = sodium (normal 138<>142) : résultat normal ; surveillance Furosémide et Triatec - potassium (normal : 3,6<>4,9) :; le potassium joue un rôle entre autre dans la contraction musculaire : hypokaliémie = risque de troubles du rythme cardiaque. Origine de l’hypokaliémie ? (ACFA ou insuffisance cardiaque ?) Radio pulmonaire : en lien avec la BPCO et l’ insuffisance cardiaque (recherche d’une hypertrophie ventriculaire) ECG : surveillance de l’ACFA et des effets de la Digoxine (segment ST en cupule) GDS : en lien avec sa BPCO, ACFA, insuffisance cardiaque (surv. PAO2 et PACO2) PROJET D’EDUCATION POUR EVITER LA RECIDIVE : Evaluer les capacités de Mr S. à recevoir, comprendre les informations, et s’impliquer dans un projet d’éducation lié à un régime hyposodé. Evaluer ses connaissances relatives à sa ou ses pathologies et ses traitements. Educatif : HTA : abîme les artères, le cœur et les reins. Le sel riche en sodium augmente l’HTA. Le régime hyposodé est donc fortement conseillé. Conseils : - ne pas interdire au patient de manière catégorique mais aborder le sujet de façon positive - privilégier les condiments et épices (jus de citron, persil, ciboulette, cresson, poivre, ail, oignon, cerfeuil, thym, estragon, cumin, curry, paprika, piment doux, cannelle….) - éviter les eaux salées (vichy, St Yorre, Badoit…) ; ne pas resaler le plat - préférer les produits frais et surgelés : légumes, fruits, viandes peu grasses (volaille, poisson d’eau douce) aux aliments riches en sel (charcuterie, choucroute, viandes, poissons fumés, plats cuisinés, fromages, conserves industrielles) - ne pas saler l’eau de cuisson des aliments ; ne pas abuser des sels de régime (risque d’hyperkaliémie) - préférer l’huile et le beurre (sans le faire cuire) aux margarines (car plus riche en sel) - se méfier des produits de régime dits « hyposodés » car contiennent quand même du sel - demander l’avis du médecin ou pharmaciens concernant la prise de certains médicaments (comprimés effervescents, pastilles contre la toux….) 11 - réduire la consommation de café et de réglisse préférer les gâteaux faits à la maison plutôt que pâtisseries et gâteaux du commerce Hygiène de vie : - éviter les efforts physiques brutaux - privilégier la marche (30 minutes par jour) - éviter les soucis et contrariétés - éviter l’exposition au soleil sans protection 12 Annexe 1