Les constituants biochimiques de l`organisme humain

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LES CONSTITUANTS BIOCHIMIQUES
DE L’ORGANISME HUMAIN
I. NOTIONS DE BASE
A. LES ATOMES
Les atomes sont les plus petites unités de matière qui constituent toutes les
substances chimiques. Ils sont identifiés par un symbole formé d’une ou deux
lettre(s).
ex : H, C, O, Cu, Zn, Fe, …
Les atomes sont eux-mêmes composés de trois éléments encore plus petits : des
particules qui diffèrent par leur masse, leur charge électrique et leur localisation dans
l’atome. Ces particules sont :
- les électrons qui gravitent autour du noyau.
- les protons } qui sont localisés dans
- les neutrons } une structure centrale : le noyau
 schéma de l’atome
Les électrons tournent autour du noyau sur des couches périphériques (orbitales) de
plus en plus éloignées du noyau.
Les charges électriques : - électrons – (e-)
- protons + (p+)
- neutrons n’ont pas de charge électrique
Le nombre de protons est égal au nombre d’électrons donc l’atome a une charge
nulle, il est électriquement neutre.
Les atomes sont identifiés par leur nombre atomique, c’est-à-dire leur nombre de
protons (ou d’électrons).
ex : H1 (1 e-, 1 p+)
O8 , N7 , …
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Les protons et les neutrons sont de même masse et sont 2000 fois plus lourds que les
électrons, ainsi la masse de l’atome est quasiment égale à la masse du noyau.
La masse atomique de l’atome est égale à la somme des masses des protons et des
neutrons.
ex : H : 1 e-, 1 p+, 0 neutron  masse atomique = 1
C : 6 e-, 6 p+, 6 neutrons  masse atomique = 12
 document sur l’atome
B. LES MOLECULES
La molécule est l’association de plusieurs atomes réunis grâce à des liaisons
chimiques. La molécule est identifiée par une formule générale qui informe sur le
nombre et le type d’atome.
ex : C6H12O6  glucose
H2O  eau (2 atomes d’hydrogène, 1 atome d’oxygène)
Les liaisons chimiques sont des liaisons covalentes établies entre deux atomes
voisins.
Chaque atome cède un électron de sa couche périphérique la plus externe pour établir
une liaison.
ex : eau
Ces liaisons sont de forte énergie, difficiles à rompre. Chaque atome permet de
former un nombre précis de liaisons covalentes en fonction des électrons qu’il
possède sur sa couche la plus externe.
ex : atome H  1 liaison  il est monovalent
O  2 liaisons  il est bivalent
N  3 liaisons  il est trivalent
C  4 liaisons  il est tétravalent
Lorsque deux liaisons covalentes s’établissent entre les deux mêmes atomes, on parle
de ‘double liaison’.
La molécule peut se déformer, les atomes peuvent pivoter autour d’une liaison simple
sans la rompre.
Les doubles liaisons ne permettent pas les rotations.
Les molécules ne sont pas planes, elles possèdent des formes tridimensionnelles.
 document sur la molécule
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C. LES IONS
De par sa composition, l’atome est électriquement neutre. Il peut subir une
ionisation, c’est-à-dire l’atome peut perdre ou gagner un ou plusieurs électrons.
Dans ce cas, il acquière une charge électrique ; c’est alors un ion.
L’ion est un atome qui a perdu ou gagné un ou plusieurs électrons.
ex : Na  Na+
11e- - 1e- 10e11p+
11p+ }  excédant de la charge +
Un ion positif est un cation.
ex : Cl  Cl17e- +1e- 18e17p+
17p+ }  excédant de charge –
Un ion négatif est un anion.
L’ionisation consiste à prendre un électron d’un atome et à le transférer à un autre.
On aura ainsi formation d’un anion et d’un cation.
On peut également obtenir des molécules ionisées, surtout pour les groupements
R-COOH  R-COO- + H+ et R-NH2 + H+  R-NH3+
Des liaisons ioniques peuvent se former entre deux ions de charge opposée.
ex : sel de table NaCl
Na+ Clliaison ionique
D. LES MOLECULES POLAIRES
La molécule possède des liaisons covalentes (où il y a mise en commun d’électrons).
Les ions possèdent des liaisons ioniques (où il y a un véritable transfert d’électrons).
Il existe aussi des molécules polaires avec leurs liaisons polaires.
Les liaisons polaires sont intermédiaires ; il n’y a pas d’échange réel d’électrons,
c’est une tendance des électrons d’un atome à être attirés par un autre atome.
- ex : dans l’eau
O
liaison polaire
+
+
H H
L’oxygène est légèrement négatif, l’hydrogène est légèrement positif, donc son
électron est attiré par l’atome d’oxygène.
D’autres groupements sont capables de constituer des liaisons polaires.
Ces liaisons polaires sont le plus souvent constituées entre les atomes d’oxygène O et
d’hydrogène H, et entre les atomes d’azote N et d’hydrogène H.
Une molécule sera dite polaire si elle possède un maximum de liaisons polaires et de
liaisons ioniques.
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ex : l’H2O est une molécule polaire car il y a deux liaisons polaires uniquement.
Propriétés :
Si on met en présence plusieurs molécules polaires, il va se créer une attraction entre
les charges – d’un atome (oxygène par exemple) et les charges + d’un autre atome
(hydrogène par exemple). Cette attraction mène à la formation de liaisons hydrogènes
qui sont de faible énergie et facile à casser. Elles se font et se défont en permanence.
ex : l’eau. A basse température, il existe beaucoup de liaisons  glace, état figé.
A haute température et température ambiante  liquide, état instable.
E. LES SOLUTIONS
Une solution est formée de une ou plusieurs substances chimiques (soluté) dissoutes
dans un liquide (solvant).
Dans l’organisme, le solvant est l’eau.
Attention, toutes les substances ne sont pas solubles dans l’eau. On parle de
solubilité moléculaire : plus une molécule est polaire, plus elle sera attirée par les
molécules d’eau et plus elle sera soluble dans l’eau.
ex : NaCl se dissout dans l’eau car le Cl- et le Na+ seront attirés par les molécules
d’H20 (polaires), ainsi la liaison ionique qui les unit sera cassée.
Les molécules non polaires seront solubles dans des solvants non polaires (ex : huile).
La quantité de substance présente dans une solution s’exprime par sa concentration :
c’est la quantité de substance par unité de volume (par litre).
On peut exprimer la concentration d’une substance en grammes, c’est-à-dire le
nombre de grammes de substance contenue dans un litre de solution (en g/L) : c’est la
concentration massique.
On peut aussi l’exprimer en nombre de molécules de substance par litre de solution
(moles/L) : c’est la concentration molaire.
F. L’ACIDITE
L’acidité d’une solution dépend de sa concentration en ions H+ libres. Plus leur
concentration est importante, plus la solution est acide.
Un acide est une molécule qui peut céder des ions H+.
A l’inverse, les molécules qui peuvent se lier à un ion H+ sont des bases.
 L’acidité d’une solution s’exprime par son pH
pH = -log [H+]
pH acide
pH neutre
pH basique
1 -------------- 7 ------------ 14
solution acide
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eau pure solution alcaline
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II. PRESENTATION GENERALE DES CONSTITUANTS DE
L’ORGANISME
A. LES PRINCIPAUX ATOMES
1. LES ELEMENTS MAJEURS
Ils représentent la quasi-totalité des atomes de la matière vivante.
LES ELEMENTS ORGANIQUES
LES ELEMENTS MINERAUX
: ils représentent 99% des atomes de la matière vivante.
C,H,O,N
: ils représentent moins de 1% de la matière vivante.
Na+ , K+ , Cl- , Ca2+ , P- , Mg2+ , S-
2. LES ELEMENTS MINEURS
Ils représentent 0,01% des atomes de la matière vivante. Ce sont des oligo-éléments.
ex : Fe , Cu , Mn , Co , I , …
- Ils sont présents en très faible quantité dans l’organisme.
- L’organisme ne peut pas les synthétiser.
- Ils sont apportés par l’alimentation.
- Les manques en certains oligo-éléments engendrent des problèmes graves.
ex : manque de Fer  problème pour fixer l’O2  mort
B. LES PRINCIPALES MOLECULES DE L’ORGANISME HUMAIN
L’EAU
est un solvant. Elle représente 60% du poids corporel.
représentent 35% du poids corporel.
Les atomes sont C , H , O , N ; ils constituent des molécules importantes.
- Les glucides sont des sucres. Ils sont source d’énergie. Ce sont aussi des éléments
de reconnaissance cellulaire. Ils représentent 4% du poids corporel.
- Les lipides sont des graisses. Ce sont des réserves d’énergie, ils ont un rôle
structural. Ils représentent 12% du poids corporel.
- Les protides sont des protéines. Ils ont un rôle structural dans la cellule, et un rôle
métabolique dans la cellule (enzyme, hormone).
LES CONSTITUANTS ORGANIQUES
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- Les acides nucléiques sont responsables de la synthèse protéique. Ils portent le
code génétique.
représentent 5% du poids corporel. Ils interviennent
dans les réactions métaboliques et biochimiques et sont responsables de certaines
activités physiologiques.
ex : - Na+ et K+ : rôle dans la création et la transmission de l’influx nerveux.
- Ca2+ : impliqué dans la contraction des cellules musculaires.
impliqué dans la transmission d’informations à l’intérieur de la
cellule.
2+
- Mg : participe à la constitution des enzymes.
LES CONSTITUANTS MINERAUX
III. LES GLUCIDES
ROLE
:
- structural  rigidité (ex : cellulose)
- énergétique  réserves d’amidon (végétaux) et de glycogène (animaux)
La dégradation de l’amidon et du glycogène mène à la formation du
glucose, source d’énergie utilisable et assimilable par la cellule.
- identité cellulaire  il existe des sucres fixés sur la face externe de la
membrane cellulaire, ils servent d’éléments de reconnaissance cellulaire.
: ce sont des composés polycarbonés dont la plupart répondent à la
formule CnH2n0n (ex : glucose C6H12O6)
FORMULE
CLASSIFICATION
: deux catégories principales :
GLUCIDES
LES SUCRES SIMPLES
LES SUCRES COMPLEXES
ou oses ou monosaccharides
 une seule molécule de sucre
ou osides ou polysaccharides
 association de plusieurs molécules
Les sucres complexes peuvent être divisés en d’autres catégories :
SUCRES COMPLEXES
LES HOLOSIDES
LES HETEROSIDES
 assemblage constitué de
plusieurs molécules de sucres simples
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 assemblage combinant à la fois
des molécules de sucre et des
groupements non glucidiques
ex : glycoprotéines, glycolipides, ..
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Les holosides peuvent être divisés en d’autres catégories :
HOLOSIDES
LES OLIGOSIDES
LES POLYOSIDES
 moins de 10 molécules
de sucre simple
 plus de 10 molécules
de sucre simple
A. LES SUCRES SIMPLES
Un ose est constitué d’une seule molécule de sucre. Les oses sont des composés
possédant beaucoup de fonctions hydroxyles –OH et une fonction carbonyle. La
nature de cette fonction déterminera la classe à laquelle appartient le sucre en
question. Les deux fonctions sont :
- aldéhyde
O
 classe des aldoses
R–C
H
- cétone
O
 classe des cétoses
R1 – C
R2
En plus de cette classification, les sucres simples sont aussi classés en fonction du
nombre d’atomes de carbone qui les constitue.
sucre à 3 atomes de carbone  triose
sucre à 4 atomes de carbone  tétrose
sucre à 5 atomes de carbone  pentose
sucre à 6 atomes de carbone  hexose
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1. LES PRINCIPAUX OSES
LES ALDOSES
exemples de sucres à 5 carbones : pentoses.
H
O
H
C
O
C
H – C – OH
OH – C – H
H – C – OH
H – C – OH
H – C – OH
H – C – OH
CH2OH
CH2OH
Ribose
Arabinose
exemples de sucres à 6 carbones : hexoses.
H
O
H
C
O
C
H – C – OH
H – C – OH
OH – C – H
OH – C – H
H – C – OH
OH – C – H
H – C – OH
H – C – OH
CH2OH
CH2OH
Glucose
Galactose
La nature du sucre change en fonction de la position des fonctions –OH.
Les hexoses possèdent tous la même formule brute C6H12O6 mais des formules
développées différentes. Ces formes correspondent aux formules linéaires des oses.
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LES CETOSES
CH2OH
C=O
OH – C – H
H – C – OH
H – C – OH
CH2OH
Fructose
2. STRUCTURE CYCLIQUE DES OSES
- cas du GLUCOSE
H
O
H
C
H – C – OH
OH – C – H
il y a
interaction
entre C1 et C5
OH
C ----------
H – C – OH

OH – C – H
il y a
O formation
d’un pont
oxydique
H – C – OH
H – C – OH
H – C – OH
H – C -----------
CH2OH
CH2OH
La cyclisation des sucres à 6 carbones (glucose) se fait suite à l’interaction du
groupement –OH porté par le carbone 5 avec la fonction aldéhyde du carbone 1.
Cette interaction mène à la formation d’un pont oxydique.
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cycle pyramique
CH2OH
H
C
C
O
OH
OH
  glucose
( -OH orienté vers le haut)
C
C
C
H
H
H
…
H
  glucose
( -OH orienté vers le bas)
C
…
OH
- cas du FRUCTOSE
Le pont oxydique se constitue entre C2 et C5. On obtiendra un cycle dit
furamique.
- cas du RIBOSE
Pour le ribose, l’interaction se fera entre C4 et C1. On aura toujours formation d’un
pont oxydique.
B. LES SUCRES COMPLEXES (OSIDES)
1. LES HOLOSIDES
Ils sont constitués uniquement de molécules de sucres simples.
LES OLIGOSIDES
 cas des DIOLOSIDES (DISACCHARIDES)
- constitués de deux molécules de sucres simples
- le Maltose : association de deux molécules de glucose
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CH2OH
H
C
CH2OH
O
H
C
HO
H
C
OH
H
C
C
H
OH
C
O
C
OH
OH
H
C
OH
H
C
C
H
OH
OH
perte H2O
CH2OH
…-O
H
C–…
H
H
C
C
H
OH
-------- O -------
…-C
pont oxygène
liaison  1 - 4
OH
C–…
H
 malt, céréales
Deux molécules de glucose vont s’associer entre elles grâce à une liaison  1 – 4
constituée entre le groupement –OH du C1 d’un glucose et le –OH du C4 du glucose
suivant.
- le Lactose : 1 glucose + 1 galactose
 lait
- le Saccharose : 1 glucose + 1 fructose
 canne à sucre, betterave
LES POLYOSIDES
(plus de 10 osides)
- L’amidon :
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. réserve d’énergie végétale (ex : tubercule).
. association d’environ 3000 molécules de glucose
assemblées grâce à des liaisons  1-4.
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. on le trouve sous forme linéaire et sous forme ramifiée
(les ramifications sont reliées à la chaîne principale par des
liaisons  1-6).
- Le glycogène:
. réserve d’énergie animale (foie, muscle)
. même structure que l’amidon, mais n’existe que sous
forme ramifiée.
. taille plus importante que l’amidon.
Le glycogène a une strucutre sphérique.
Le glucose est relié par des liaisons  1-4 et ramifié en
 1-6.
- La cellulose:
. On la troue dans la paroie des celulles végétales. Elle a
essentiellement un rôle structural (donne de la rigidité aux
cellules).
. assemblage d’environ 14000 molécules de glucose reliées
entre elles par des liaisons  1-4.
. structure importante, linéaire (pas de ramifications), forme
filamenteuse.
2. LES HETEROSIDES
Association de molécules de glucose et de parties non glucidiques.
 glycoprotéines
 glycolipides
IV. LES LIPIDES
Ce sont les graisses. Ils représentent 12% du poids corporel.
:
Insolubles dans l’eau mais solubles dans les solvants organiques (éther, alcool,
acétone, …).
PROPRIETES
:
Rôle structural et énergétique.
ROLE
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- 12 -
:
Lipides simples : CLASSIFICATION
acides gras
glycérides
cérides
stérides
Lipides complexes :
- phospholipides
- sphingolipides
A. LES LIPIDES SIMPLES
1. LES ACIDES GRAS
: élément de base des lipides.
Ils sont constitués d’une longue chaîne carbonée (4 à 30 carbones) avec à son
O
extrémité une fonction acide carboxylique – C
OH
STRUCTURE
FORMULE GÉNÉRALE
:
O
CH3 – (CH2)n – C
OH
La chaîne carbonée peut comporter ou non des doubles liaisons.
- Acides gras saturés
 pas de double liaison.
ex : n=16 : acide stéarique
n=14 : acide palmitique
- Acides gras insaturés
 présence de doubles liaisons au niveau de la chaîne carbonée.
ex : acide oléique
O
CH3 – (CH2)7 – CH = CH – (CH2)7 – C
OH
- Acides gras hydroxylés
 présence de groupements hydroxyle –OH sur la chaîne carbonée.
ex :
O
CH3 – CH – CH2 – (CH2)n – C
OH
OH
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- Acides gras ramifiés
 chaîne ramifiée.
O
ex : CH3 – (CH2)4 – CH – CH2 – C
OH
CH3 – (CH2) – CH2
:
- molécules mixtes possédant :
PROPRIETES
un pôle hydrophile ( - COOH)
un pôle hydrophobe (chaîne carbonée)
- plus la chaîne carbonée est longue, plus la molécule est insoluble dans l’eau.
- la solubilité des acides gras insaturés est supérieure à celle des acides gras saturés.
- lorsque les acides gras sont placés dans l’eau, ils s’associent pour former des
micelles.
 schéma d’une micelle
2. LES GLYCERIDES
Ce sont des esters d’acides gras et d’alcool (le glycérol). On distingue des
monoglycérides, des diglycérides et des triglycérides.
Les triglycérides associent le glycérol à 3 acides gras.
H
O
H
C – (CH2)n – CH3
H – C – OH
HO
O
H – C – OH
H – C – OH
C – (CH2)n – CH3
HO
O
O
H – C – O – C – (CH2)n – CH3
O
 H – C – O – C – (CH2)n’ – CH3
O
H – C – O – C – (CH2)n” – CH3
C – (CH2)n – CH3
H
Glycérol
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HO
H
3 acides gras
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Triglycérides
Le nombre, la nature et la position des acides gras déterminent le glycéride.
Les glycérides se retrouvent dans la quasi-totalité des tissus. Ce sont des réserves
d’énergie.
3. LES AUTRES LIPIDES SIMPLES
Ils différent des glycérides par la nature de l’alcool et des acides gras.
- Les cérides (cires)
 rôle protecteur
 l’alcool est une longue chaîne carbonée
- Les stérides (stéroïdes)
 l’alcool est cyclique
ex : cholestérol, testostérone (hormone mâle), œstrogène (hormone femelle).
B. LES LIPIDES COMPLEXES
1. PHOSPHOLIPIDES
Ils sont formés à partir du glycérol.
Deux de ses fonctions –OH sont estérifiées par un acide gras.
Une autre est remplacée par un acide phosphorique (H3PO4).
STRUCTURE
:
H
O
OH H – C – O – C – (CH2)n – CH3
acide gras
H–O–P– O–C–H
O
O
H – C – O – C – (CH2)n – CH3
acide gras
H
selon la nature de ce groupement, la nature du phospholipide va changer.
Lorsque le groupement est –H, ex : acide phosphatidique
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- 15 -
PROPRIETES
:
une tête hydrophile
(groupement phosphate)
deux queues hydrophobes
(acides gras)
Ce sont les constituants essentiels des membranes cellulaires.
2. LES SPHINGOLIPIDES
L’alcool est la sphingosine. Il est relié à un acide gras et à un autre groupement dont
la nature détermine la nature du sphingolipide.
V. LES PROTIDES
Ils sont constitués de C, H, O, N, de S et de P. Ce sont des molécules de grosse taille
(macromolécules).
A. CLASSIFICATION DES PROTIDES

CLASSIFICATION STRUCTURALE
basée sur la taille et la complexité des molécules.
PROTIDES
PROTIDES SIMPLES
PROTIDES COMPLEXES
. acides aminés
. peptides
association d’un
nombre restreint
d’acides aminés (<50)
. protéines
macromolécules constituées
d’un nombre important
d’acides aminés (>50)
. protéines simples
. protéines complexes
uniquement constituées constituées d’acides
d’acides aminés
aminés associés à un
(holoprotéines)
groupement non protéique
(hétéroprotéine)
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- 16 -
 CLASSIFICATION FONCTIONNELLE
Les protides ont des rôles très divers :
- protéines structurales globulaires (composition des membranes cellulaires) ou
fibreuses (composition des tissus ; assurent l’élasticité  ex : élastine, la cohésion
 ex : le collagène, la rigidité  ex : la kératine).
- des enzymes indispensables au déroulement des réactions chimiques.
- des hormones qui coordonnent les différentes activités de l’organisme.
ex : insuline
- des protéines de transport.
ex : l’hémoglobine transporte l’oxygène dans le sang
- des vitamines qui accélèrent les réactions chimiques dans l’organisme.
- des protéines contractiles qui interviennent dans la contraction musculaire.
ex : myosine, actine
- des anticorps qui interviennent dans la défense du corps.
- des protéines de réserve qui stockent des éléments en réserve
ex : ferritine qui stocke le fer
…
B. LES ACIDES AMINES
Ils comportent une fonction acide carboxylique (-COOH) et une fonction amine
primaire (-NH2).
FORMULE GENERALE
:
R – CH – COOH
NH2
Il existe beaucoup d’acides aminés, mais seuls 20 acides aminés participent à la
structure des protéines humaines.
Selon la nature du radical –R, le nom et la nature de l’acide aminé changent.
 tableau récapitulatif
C. LA LIAISON PEPTIDIQUE
La liaison peptidique est la manière avec laquelle les acides aminés s’associent pour
former des protides complexes, soit des peptides (2 à 50 acides aminés), soit des
protéines (plus de 51 acides aminés).
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- 17 -
ex : pour obtenir un dipeptide (2 acides aminés).
O
H2N – CH – C
R1
H
+
N – CH – COOH
OH H
R2
eau
On obtient le dipeptide
O H
H2N – CH – C ---- N – CH – COOH
liaison peptidique
R1
R2
La liaison peptidique est une liaison de forte énergie, stable. Il faut beaucoup
d’énergie pour la fabriquer.
D. STRUCTURES DES PROTEINES
Chaque protéine a une structure tridimensionnelle, une configuration spatiale qui lui
est propre et qui détermine la fonction de la protéine. Si cette structure est détruite, la
protéine n’est plus fonctionnelle.
La structure des protéines est établie et maintenue par différentes liaisons sensibles
au pH et à la température du milieu dans lequel est la protéine.
Si les conditions de pH et de température du milieu varient faiblement, la structure
de la protéine est détruite et la protéine devient inactive.
1. STRUCTURE PRIMAIRE IR
Elle correspond à l’enchaînement des acides aminés grâce aux liaisons
peptidiques.
Le nombre et le type d’acides aminés détermine l’identité fonctionnelle de la
protéine.
L’assemblage des acides aminés possède toujours une fonction –NH2 terminale à
gauche et une fonction –COOH terminale à droite.
ex : ocytosine
H2N – Cys – Tyr – Ile – Gln – Asn – Cys – Pro – Leu – Gly – COOH
si on remplace Ile par Phe et Leu par Arg, on obtient une vasopressine (2
acides aminés changés provoquent un changement de nature de la protéine).
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 L’enchaînement n’est pas aléatoire, chaque séquence d’acides aminés
détermine une protéine.
2. STRUCTURE SECONDAIRE IIR
Il en existe deux types.
1ER TYPE : STRUCTURE EN HÉLICE 
C’est un enroulement de la chaîne d’acides aminés autour d’un axe vertical (par
endroits).
 cf. poly : structure en hélice
La cohésion de cette hélice est possible grâce à l’établissement de liaisons
hydrogènes entre les groupements –NH et –C=O présents sur deux acides aminés
différents et localisés sur des tours de spires différents.
Il y a environ 3,7 acides aminés par tour de spire.
Les radicaux (R  chaîne carbonée de l’acide aminé) sont rejetés sur le côté de
l’hélice.
Le squelette de l’hélice est formé par des liaisons peptidiques.
Cette structure n’est pas présente sur toutes les protéines (ex : on la trouve sur
l’hémoglobine et la -kératine).
2ND TYPE : STRUCTURE EN FEUILLETS PLISSES OU STRUCTURE 
Les liaisons hydrogènes sont établies entre les groupements –NH et –C=O des
liaisons peptidiques situées l’une en face de l’autre.
Les radicaux –R se retrouvent au-dessus et en-dessous des plans du feuillet plissé.
 structure en feuillets plissés (cf. poly)
Cette structure en feuillets plissés se retrouve souvent dans les protéines fibreuses
(ex : la -kératine, les glycoprotéines).
3. STRUCTURE TERTIARE IIIR
C’est une structure tridimensionnelle, compacte et fortement enroulée (complexe).
On la retrouve dans les protéines globulaires (ex : globuline, hémoglobine).
La structure tertiaire correspond à un repliement de la chaîne d’acides aminés dans
les trois dimensions de l’espace. On aura une structure dite « en pelote ».
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 exemple : la globuline (cf. poly)
Ici les acides aminés qui étaient éloignés vont se rapprocher.
Les liaisons entre les radicaux des acides aminés sont au nombre de quatre :
- liaisons ioniques
- liaisons hydrogènes
- liaisons hydrophobes
- liaisons disulfures
C’est la structure tertiaire qui confère à la protéine son activité biologique.
4. STRUCTURE QUATERNAIRE IVR
Elle est présente chez certaines protéines globulaires (ex : hémoglobine) et
enzymes.
Elle correspond à l’association spécifique de plusieurs chaînes d’acides aminés
différentes ou identiques.
La cohésion de cet assemblage est possible grâce à des liaisons ioniques et
hydrogènes.
L’activité biologique n’existera que lorsque les sous-unités (chaînes d’acides aminés)
seront assemblées.
ex : hémoglobine  4 sous-unités protéiques : 2 chaînes  et 2 chaînes .
VI. LES ACIDES NUCLEÏQUES
Ils sont présents dans toutes les cellules vivantes.
Ils représentent 2% du poids corporel.
Il en existe deux types : ADN et ARN.
Rôle de l’ADN : support de l’information génétique.
Rôle de l’ARN : agent permettant l’expression de cette information.
Ils sont constitués par l’association d’un grand nombre d’unités élémentaires, les
nucléotides.
 Les acides nucléiques sont des polynucléotides.
A. ELEMENTS DE BASE DES ACIDES NUCLEIQUES
Un nucléotide est formé de :
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- une base azotée cyclique
- un sucre à 5 carbones, le pentose
- un groupement phosphate H3PO4 ou acide phosphorique
1. LES BASES
Il en existe cinq :
- l’Adénine (A)
- la Guanine (G)
- la Cytosine (C)
- la Thymine (T)
- l’Uracile (U)
} bases puriques (2 cycles)
} bases pyrimidiques (1 cycle)
2. LES SUCRES : PENTOSES
Il en existe deux :
- le ribose
- le désoxyribose
RIBOSE
DESOXYRIBOSE
3. LE GROUPEMENT PHOSPHATE
C’est un acide phosphorique H3PO4.
OH
HO – P = O
OH
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4. CONSTITUTION DU NUCLEOTIDE
 cf. page 12
base + sucre = nucléoside
nucléoside + phosphate = nucléotide
La base se fixera sur le sucre au niveau du C1.
On aura interaction entre la fonction –OH du ribose et la fonction azotée –NH de la
base.
Le phosphate se fixera sur le sucre au niveau du C5.
On aura interaction entre la fonction –OH du phosphate et la fonction –OH du ribose.
Dans les deux cas, on aura départ d’une molécule d’eau H20.
B. STRUCTURE PRIMAIRE DES ACIDES NUCLEIQUES
Ils sont formés par un enchaînement de nucléotides reliés entre eux par interaction :
- entre la fonction –OH portée par le C3 du pentose du premier nucléotide.
- avec la fonction –OH du groupement phosphate du second nucléotide.
 cf. polycopié page 12
 Les acides nucléiques sont des polynucléotides.
La séquence des bases (type et ordre dans lequel elles se suivent) le long de la chaîne
de nucléotides détermine et caractérise les différents acides nucléiques.
C. L’ADN : ACIDE DESOXYRIBONUCLEIQUE
L’ADN est constituée de deux chaînes de désoxyribonucléotides reliées entre elles
par des liaisons hydrogènes établies entre les bases.
Les quatre bases : Adénine (A), Cytosine (C), Thymine (T) et Guanine (G).
Le sucre : le désoxyribose.
L’association des bases de chaque chaîne se fait par complémentarité, c’est-à-dire
à l’Adénine correspond la Thymine et à la Guanine correspond la Cytosine, et vis et
versa.
Ainsi la séquence des bases d’une chaîne détermine la séquence des bases de
l’autre chaîne.
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ex : (structure simplifiée  que les bases)
1ere chaîne :
A–T–T–G–C–A–C–C–…
chaîne complémentaire :
T–A–A–C–G–T–G–G–…
STRUCTURE PRIMAIRE DE L’ADN
:
C’est la complémentarité des deux chaînes de désoxyribonucléotides.
 cf. polycopié page 12
Cet assemblage est maintenu en place grâce à des liaisons hydrogènes inter-chaîne.
STRUCTURE SECONDAIRE DE L’ADN
:
 cf. polycopié page 15
L’ADN constitue une double hélice où les bases se trouvent projetées vers le centre
de la structure hélicoïdale.
Au niveau de l’ADN, la séquence des bases détermine le code génétique. Chaque
gène correspond à une séquence particulière de quelques nucléotides. Chaque gène
détermine un ou plusieurs caractères héréditaires (couleur des cheveux, yeux, …).
Protéines liées à l’ADN (nucléoprotéines) :
L’ADN n’existe pas à l’état libre, elle est toujours liée à une protéine. La double
hélice d’ADN est entourée d’une enveloppe protéique.
Le nombre de ces protéines est variable (300 à 500 protéines différentes chez
l’homme).
Types de protéines :
- des protéines histones : protéines basiques
Elles vont imposer à l’ADN une structure spatiale particulière correspondant à une
constriction plus ou moins centrale sur quelques micromètres de l’hélice.
ADN + histones  constituent la base de la fibre chromatinienne (cf.
chromosomes).
- des protéines non-histones moins souvent rencontrées
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D. L’ARN : L’ACIDE RIBONUCLEIQUE
L’ARN est constitué d’une seule chaîne de ribonucléotides.
Les 4 bases : Guanine, Adénine, Uracile, Cytosine.
Le sucre : le ribose.
Les ARN sont impliqués dans la synthèse des protéines, dans le décodage et la
transmission de l’information génétique.
On en distingue trois types suivant leur rôle et leur structure secondaire.
:
Elle correspond à la séquence des ribonucléotides qui constituent la chaîne unique.
LA STRUCTURE PRIMAIRE DES ARN
:
Elle est différente selon le type d’ARN et est établie grâce à des liaisons hydrogènes
intrachaîne formées entre deux bases d’une même chaîne.
LA STRUCTURE SECONDAIRE DES ARN
 ARN messagers (ARNm) : ils sont synthétisés à partir de l’ADN lors d’une étape
appelée transcription.
C’est une longue chaîne linéaire.
 ARN de transferts (ARNt) : ce sont des molécules assez petites qui se combinent
spécifiquement à un acide aminé afin de l’intégrer dans la chaîne protéique à
synthétiser.
Ils sont une forme en trèfle.
 ARN ribosomiaux (ARNr) : ils sont localisés dans de petits organistes nommés
ribosomes.
Leur structure est constituée par un très grand nombre de boucles.
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GLUCIDES
LES SUCRES SIMPLES
LES SUCRES COMPLEXE
ou oses ou monosaccharides
 une seule molécule de sucre
ou osides ou polysaccharides
 association de plusieurs molécules
LES HOLOSIDES
LES HETEROSIDES
 assemblage constitué de
plusieurs molécules de sucres simples
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 assemblage combinant à la fois
des molécules de sucre et des
groupements non glucidiques
ex : glycoprotéines, glycolipides, ..
LES OLIGOSIDES
LES POLYOSIDES
 moins de 10 molécules
de sucre simple
 plus de 10 molécules
de sucre simple
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RESUME DU COURS
:
ATOME
= + petite unité de matière constituée d’e- (en périphérie), de p+, et de neutrons (dans
le noyau). L’atome est électriquement neutre car nb p+ = nb e-.
nb atomique = nb de p+ (ou nb d’e-).
masse atomique (échelle relative au C  pas d’unité) = nb p+ + nb de neutrons.
masse de l’atome  masse du noyau
Atomes de l’organisme :
- 99% d’éléments organiques (C, H, O, N)
- 1% d’éléments minéraux (Na, K, Cl, Ca, P, Mg, S)
- 0,01% d’oligo-éléments (Fe, Cu, Zn, Mn, …)
MOLECULE
= associat d’atomes par des liaisons covalentes difficiles à rompre.
2 liaisons covalentes : double-liaison ( pas de rotations possibles).
molécules ont 1 structure tridimensionnelle (+ rotats autour des liaisons covalentes).
Molécules de l’organisme :
- 60% d’eau
- 35% de constituants organiques (glucides, lipides, protides, acides nucléiques)
- 5% de constituants minéraux
ION
atome devient ion (ou électrolyte) par ionisation  perte ou gain d’1 ou +sieurs e-.
perte  excédant de charge +  cation
gain  excédant de charge -  anion
Des liaisons ioniques peuvent se former entre 2 ions de charges opposées (ex : NaCl).
MOLECULE POLAIRE
= associat d’atomes par légère attract entre les atomes  liaisons polaires instables
(situat intermédiaire entre la liaison covalente et l’ionisat). ex : eau H2O.
Liaisons hydrogènes de faible NRJ se forment entre +sieurs molécules polaires par
attraction entre charges + et charges – (ex : glace  bcp de liaisons hydrogènes).
SOLUTION
= substances chimiques (= soluté) dissoutes dans un liquide (= solvant).
concentrat (massiq ou molaire) = quantité (masse ou nb) substance par unité de vol.
solubilité dans eau dépend du type de liaison moléculaire (polaire ou ioniq 
hydrophile ; covalente  hydrophobe).
ACIDITE
= concentration en ions H+.
pH = -log [H+]
0  pH acide  7 (pH neutre)  pH basique  14
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GLUCIDES
 rôle énergétique (glycogène (réserve)glucoseNRJ), identité Caire, structural.
formule CnH2nOn (ex : glucose C6H12O6)
2 catégories :
- sucres simples ou oses ou monosaccharides
- sucres complexes  holosides et hétérosides
Sucres
simples = 1 seule molécule de sucre.
 fonctions –OH et fonction carbonyle (aldéhyde COH aldoses ou cétone COR
 cétoses).
ex : aldoses
pentoses :
ribose
arabinose
cétoses
hexoses :
glucose
hexoses
fructose
galactose
cyclisation des sucres à 6 carbones  formation d’1 pont oxydiq entre C1 et C5.
cycle pyramiq
Sucres
complexes :
 holosides : - oligosides dont diolosides (glucose+ ?) : maltose, lactose, saccharose.
- polyosides (amidon, glycogène, cellulose)
 hétérosides (glucose + parties non glucidiques) (glycoprotéines, glycolipides).
LIPIDES
 rôle structural et NRJq.
Lipides simples (acides gras, glycérides, cérides, stérides) : éléments de base des
Lipides, fonction acide carboxylique COOH, formule CH3-(CH2)n-COOH.
Acides gras : - acides gras saturés  pas de double liaison
‘’
insaturés  doubles liaisons
‘’
hydroxylés  groupements hydroxyles –OH ramifiés
‘’
ramifiés  chaîne carbonée ramifiée
ac. gras possède : pôle hydrophyle (-COOH) et pôle hydrophobe (chaîne).
ac. gras (molécules amphipathiqs) s’associent dans eau pour former micelles.
Glycérides = esters d’ac. gras et d’alcool.
Triglycéride (ou triacylglycérol) (+ eau) = glycérol + 3 ac. gras
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Lipides
complexes : - phospholipides = à partir du glycérol + 2 ac. gras + phosphate
formés d’1 tête hydrophile (phosphate) et de 2 queues
hydrophobes (ac. gras).
- sphingolipides = à partir de la sphingosine + 2 ac. gras + ?
PROTIDES
 rôles très divers : structural, enzymes, hormones, transport, vitamines, contractile,
anticorps, réserve, …
Protides simples : acides aminés
formule générale R – CH – COOH
NH2 (fonct amine primaire)
La liaison peptidique stable et de forte NRJ unie les a.a.
Protides complexes : - peptides (<50 a.a.)
- protéines (>50 a.a.)
 structure primaire : enchaînement simple des a.a. unis par des liaisons peptidiques.
Chaque séquence d’a.a. détermine 1 protéine (bcp de possibilités).
 structures secondaires (liaisons hydrogènes entre –NH et –C=O et liaisons
peptidiques entre les a.a.) : - en hélice (structure )
- en feuillets plissés (structure )
 structure tertiaire : tridimensionnelle, compacte et enroulée ; structure « en
pelote ». Liaisons ioniques, hydrogènes, hydrophobes et disulfures.
 structure quaternaire : associat spécifique de +sieurs chaînes d’a.a. par des
liaisons ioniques et hydrogènes.
AC. NUCLEIQUES
= associat de nucléotides (nucléotide = base + pentose + phosphate).
 L’ADN : - bases : A, G (bases puriques), T, C (bases pyrimidiques)
associées par complémentarité
- sucre : le désoxyribose.
- rôle : support de l’info. génétiq.
- structure : double hélice  complémentarité des 2 chaînes liées par
liaisons hydrogènes entre bases puriqs et pyrimidiqs.
Double hélice entourée par 1 enveloppe protéique (protéine histone ou non-histone).
 L’ARN : - bases : A, G (puriques), U, C (pyrimidiques).
- sucre : le ribose.
- rôle : transmiss de l’info. génétiq.
- structure : séquence des ribonucléotides ; liaisons hydrogènes entre 2
bases d’1 m chaîne.
ARN messager = longue chaîne linéaire synthétisée à partir de l’ADN par transcript.
ARN de transfert : forme en trèfle
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ARN ribosomial : en forme de boucles ; situé dans les ribosomes.
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