hirurgie vasculaire - E

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hirurgie vasculaire
L'Athérosclérose
L’Athérosclérose, responsable des sténoses artérielles
la plaque d’athérome
Quelques chiffres et généralités:
la maladie athéromateuse, fléau de notre société occidentale
notion de facteur de risque : tabac cholestérol HTA diabète etc...
notion de pathologie associée: coronaires - carotides - artérite des membres inférieurs
Evolution de la plaque d’athérome
Le dépôt dans l’artère entraîne la formation de la plaque athéromateuse responsable d’une
sténose.
2 phénomènes vont se produire en même temps:
1. la formation d’un thrombus jusqu’à la thrombose totale
2. la transformation de la plaque par nécrose, celle ci s’ulcère progressivement dans la
lumière artérielle et va être à l’origine d’embolies en aval
STÉNOSE
DÉBUT DE THROMBOSE
THROMBOSE
PLAQUE COMPLIQUÉE
ULCÉRATION
EMBOLIES
Les complications aigues de la plaque d’athérome
l’embolie
la thrombose aigue
----> souffrance aigue du territoire irrigué
carotide
coronaire
rénale
mésentérique
A.des jambes
---->
---->
---->
---->
---->
hémiplégie
infarctus du myocarde
insuffisance rénale
infarctus mésentérique
ischémie des membres
hirurgie vasculaire
Les Maladies Artérielles
Travail d'équipe
Le chirurgien vasculaire travaille dans le cadre des maladies vasculaires périphériques au sein d'une
équipe réunissant :
- l'Angiologue
- le Cardiologue
- le Radiologue
Vasculaire
examens non
invasifs
bilan coronaire
examens invasifs
les Sténoses et Tromboses Chroniques :
écho-doppler
échographie cardiaque et
coronarographie
artériographie
les Anévrismes des Artères :
hirurgie vasculaire
Chirurgie endovasculaire et concentionnelle
Les possibilités de revascularisations
les possibilités de revascularisations sont fonctions :
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
de la localisation (carotide - rénale - iliaque - fémorale, etc...)
de l’étendue des lésions ( sténose courte, longue, étagées - oblitération )
des symptômes
du risque lié à la technique utilisée
des résultats connus de cette technique
du risque anesthésique
de la pathologie associée
Le chirurgien vasculaire


après avoir fait réaliser le bilan de la maladie artérielle grâce à l’équipe au sein de
laquelle il travaille ( médecin traitant - angiologue - cardiologue - radiologue )
va pouvoir proposer la meilleure solution thérapeutique
On peut schématiquement classer les traitements de la manière suivante
- les dilatations et recanalisations avec ou sans pose d’endoprothèse
- les désobstructions ou endartériectomies avec ou sans patch
- les pontages prothétiques ou veineux
Ces techniques sont complémentaires, peuvent être utilisées seules ou combinées
Les dilatations (ou angioplasties transluminales ) s’adressent surtout aux lésions limitées ( sténoses
ou oblitérations courtes )
Les endartériectomies sont le traitement de choix des lésions limitées des divisions artérielles comme
la sténose carotidienne ou le trépied fémoral
Les pontages permettent de traiter la plupart des lésions longues et complexes
Les dilatations et recanalisations artérielles
Par simple ponction ou par exposition de l’artère lors de gestes complexes le médecin travaille à
distance de la lésion à traiter par l’intermédiaire de sondes et guides en contrôlant ses gestes sous un
amplificateur de brillance (équipement radiologique)
exemple d’une dilatation iliaque par voie fémorale per cutanée
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sous anesthésie locale ponction de l’artère fémorale
au pli de l’aine
mise en place d’un introducteur à valve qui va
permettre le passage des guides et ballonets pour
réaliser la dilatation
sous scopie franchissement de le sténose à l’aide du
guide
dilatation à l’aide d’ un ballon sous pression dont le
diamètre et la longueur ont été choisis au préalable
contrôle du résultat
correction éventuelle par la pose d’une endoprothèse
contrôle final
les bonnes et mauvaises indications de dilatations
bonnes indications
sténoses courtes sur un axe
relativement sain
mauvaises indications
sténoses longues ou multifocales associées à un
athérome diffus
sténoses tronculaires à distance des
bifurcations
sténoses ostiales ou à cheval sur les bifurcations
occlusions courtes
occlusions longues avec un thrombus récent
artères de gros calibre
artères distales de petit calibre
avantages
pas de cicatrice
hospitalisation courte (24 heures)
convalescence brève
limites de la méthode
ne s’adresse pas à toutes les lésions
resténose cicatricielle
Le Système Circulatoire
Les Maladies Artérielles
les Sténoses et Thromboses Artérielles
3 localisations principales :
carotides
coronaires
artères des membres inférieurs
Les Anévrismes des Artères :
anévrisme de l'aorte abdominale
sous rénale
anévrisme poplité
Crise d'Angine de Poitrine
les Ischémies Aiguës
les autres atteintes plus rares :
coarctation de l'aorte
angiomes
traumatismes
maladies inflammatoires
compressions, etc....
les endartériectomies artérielles
La plaque d’athérome de par son épaisseur et son évolution réalise progressivement le
rétrécissement de la lumière artérielle et ainsi est la cause de l’ischémie en aval au niveau du territoire
vascularisé (manque d’oxygène de l’organe irrigué.
Chirurgicalement il est réalisé l’ablation de la plaque permettant à l’artère de retrouver son calibre,
l’organe en aval étant à nouveau normalement perfusé au décours de l’intervention
Exemple d’une endartériectomie carotidienne
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
sous anesthésie générale, incision latéro cervicale d’environ 8 cm
après contrôle de la tolérance au clampage carotidien, incision de l’artère
désobstruction délicate de la plaque avec contrôle à la vue de la bonne
qualité de l’endartériectomie en amont et en aval
suture de l’artériotomie
contrôle artériographique per opératoire du geste réalisé
les bonnes et mauvaises indications d’endartériectomies
bonnes indications
mauvaises indications
sténoses et oblitérations courtes
sténoses longues ou multifocales associées
à un athérome diffus
sténoses ostiales ou à cheval sur les
bifurcations
sténoses carotidienne et du trépied fémoral
avantages des endartériectomies
ablation de l’athérome
le plus souvent pas de matériel à laisser sur le site opératoire
très bons résultats même à long terme
( le premier pontage chez un homme a été réalisé par Jean KUNLIN à Strasbourg en 1947 )
Lorsque les lésions sont étendues ou multiples, la meilleure technique est alors le pontage artériel.
En matériel synthétique (prothèse) ou à l’aide de matériel autogène(veine saphène), le pontage court
circuite l’artère obstruée en réalisant un grand pont depuis une artère saine en amont de l’oblitération
jusqu’en aval de celle ci permettant ainsi d’irriguer à nouveau les tissus en ischémie
Exemple d’un pontage veineux fémoro-poplité sous le genou
Sous anesthésie loco-régionale le plus souvent
péridurale ou rachianésthésie.
La veine saphène interne est prélevée pour être
utilisée en position inversée
(car il existe des valvules à l’intérieur des veines
qui permet au sang de ne circuler que dans un
sens)
Dissection des artères en amont et
en aval de la zone à ponter et
interruption provisoire du flux sanguin
pour permettre les sutures
Anastomose de la veine sur l’artère donneuse au pli de l’aine,
l’A.fémorale commune (suture à l’aide d’un fil non résorbable)
Puis anastomose de l’autre bout de la veine sur l’artère
réceptrice sous le genou
l’A.poplitée basse
Après avoir rétabli le flux sanguin on contrôle la récupération
d’un flux pulsé
en dessous le pontage, vérification par une artériographie
avant de refermer
les cicatrices
les bonnes indications de pontage
toutes les sténoses et oblitérations longues en première intention
après échec d’une dilatation ou en cas de résténose ittérative
technique de choix pour revasculariser un carrefour aortique (culotte aortique) quand une dilatation ne
peut être proposée
particulièrement précieux en cas d’atteinte avancée pour sauver un membre
les plus du pontage
- possibilité de ponter des vaisseaux de petit calibre (jusqu’au dos du pied) en cas de nécessité grâce
à la technique du pontage in-situ et si la veine saphène est de bonne qualité
- volontiers
associé
- à une dilatation soit en amont soit en aval pour une revascularisation plus
efficace
- à une thrombectomie ( caillotage en aval d’une oblitération récente )
- parfois à une thrombolyse ( lyse chimique des caillots )
3 mécanismes sont invoqués dans la survenue des accidents cérébraux à partir d'une sténose
carotidienne
1) mécanisme emboliqueil est plus fréquent
- embols plaquettaires formés au contact d'une ulcération
superficiel. Ces ulcérations surviennent volontiers sur des
plaques de faible épaisseur. Elles peuvent cicatriser
spontanément ou sous anti-agrégants plaquettaires,
- embols calcaires provenant de bourgons calcifiés saillant
dans la lumière artérielle
embols tibrino-cruoriques formés au creux d'une ulcération
profonde ou provenant d'un hématome sous plaque -embols
athéromaleux constitués par la nécrose de la plaque, d'autant
plus fréquents que la plaque est volumineuse
------> conséquences thérapeutiques
Les anti-agrégants sont efficaces sur les ulcérations superficielles et peut être partiellement
sur le matériel fibrino cruorique.
Mais il n'y a à ce jour pas de moyen de différencier ces types d'embols c'est pourquoi il est
préférable d'avoir recours à la chirurgie dès qu'une plaque est serrée et qu'il existe un aspect
d'ulcération.
2 ) mécanisme thrombotique
Lorsque la carotide s'occlut, la thrombose s'étend progressivement
jusqu'à la base du crâne (cercle de Willis).
Elle peut alors progresser vers les artères cérébrales provoquant une
hémiplégie massive
------> conséquences therapeutiques
Les sténoses serrées mêmes asymptômatiques doivent être
opérées
3 ) mécanisme hémodynamique
Peut être le moins fréquent mais sûrement le plus grave.
II se rencontre en cas de lésions de plusieurs artères à
destinée encéphalique ou en cas d'atteinte isolée sans
communicante de suppléance.
------> conséquences
therapeutiques
Seule la levée de l'obstacle permet de prévenir
efficacement un accident neurologique. Les
antiagrégants sont ici inefficaces
( 1ère résection chirurgicale en 1951 par Charles DUBOST )
Dilatation de l’ aorte sous rénale, sa croissance est inéluctable sous l’effet
de la pression artérielle et au delà d’ un certain diamètre le risque de
rupture devient important. Sa croissance est exponentielle. La mortalité est
très importante ( de 50 à 80% ) en cas de rupture.
Les indications opératoires découlent de l’histoire naturelle
- diamètre < 4 cm : surveillance annuelle
- entre 4 et 6 cm : intervention si le risque est acceptable compte
tenu des pathologies associées
- diamètre > 6 cm : intervention systématique sauf cas particulier
Une augmentation rapide (>1 cm/an ) , des embolies distales ou une
compression d’organes de voisinage imposent aussi l’intervention
Traitement chirurgical : Mise à plat greffe prothétique
L’ hospitalisation est en moyenne d’ une dizaine de jours et un passage en réanimation de 3 jours
Intervention vasculaire lourde , la convalescence nécessite plusieurs semaines
les principes :
A travers une cicatrice abdominale vertical ou transversale , ouverture de l’anévrisme après
clampage, ablation du thrombus et ligature des collatérales , rétablissement de la continuité par tube
prothèse tubulaire ou bifurquée , fermeture de la poche anévrismale sur la prothèse afin de la séparer
du tube digestif.
Le saignement opératoire est compensé en utilisant des procédés de récupération sanguine
Perspectives d’ avenir
De nouvelles méthodes de traitement par voie endovasculaire sont en cours d’évaluation. La prothèse
est introduite par voie chirurgicale depuis l’artère fémorale. Elles ne s’ adressent qu’à certaines formes
anatomiques. La survenue de complications évolutives nécessitent une surveillance régulière et
parfois des gestes complémentaires.
Parallèlement des techniques laparoscopiques sont développées.
hirurgie vasculaire
Syndrôme ischémique par embolie artérielle
Migration d’un caillot sanguin en provenance du coeur et venant se bloquer dans une artère
périphérique, responsable d’une ischémie ( souffrance ) tissulaire ou de l’organe en aval de
l’oblitération artérielle aigue.
Urgence vasculaire nécessitant le plus rapidement possible une intervention visant à rétablir
le flux sanguin en retirant l’embol bloqué et sa thrombose secondaire (thromboembolectomie ).
Les causes cardiaques habituelles



troubles du rythme en particulier la
fibrillation auriculaire
les valvulopathies
cardiopathies ischémiques
Exemple: Syndrome ischémique aigue du membre inférieur par embolie iliaque :
embolectomie à la sonde de Fogarty
Sous anesthésie locale ou loco-régionale, abord de l’artère fémorale au pli de l’aine, par une
petite ouverture de l’artère et grâce à une sonde à ballonet le caillot peut être extrait de
l’artère iliaque et la thrombose de stase en aval de l’axe fémoro-poplité.
Vérification éventuelle grâce à l’artériographie
de l’extraction de tous les caillots et
rétablissement du flux sanguin
Traitement préventif
Mise en route d’un traitement anticoagulant
hirurgie vasculaire
Les Varices
Dilatation du réseau veineux
superficiel des Membres
Inférieurs
Les varices relèvent d’un
traitement chirurgical lorsqu’il
existe
une insuffisance valvulaire
Les varices posent tant un préjudice esthétique que fonctionnel et sont
responsables de complications



périphlébite ( thrombose d’une varice ) pourvoyeuse de
phlébite et d’embolie pulmonaire
hypodermite ( inflammation cutanée au dessus de la cheville )
ulcère de jambe
Les Techniques à notre disposition
Elles ont en commun :



l’ablation des veines insuffisantes
de fermer les sources de reflux ( crossectomie et perforantes )
l’ablation de toutes les dilatations visibles
La technique d’ablation de la veine saphène interne par invagination après
crossectomie reste la plus utilisée



crossectomie au pli de l’aine (1)
ablation par invagination (2)
phlébectomie complémentaires (3)
En pratique:


la technique est habituellement réalisée sous anesthésie locorégionale au cours d’une hospitalisation brève avec le maintien
d’une contention durant 3 semaines en post-opératoire et une
indisponibilité au travail d’environ 15 jours.
un suivi auprès d’un angiologue est toujours nécessaire afin
de maint
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