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L’Ile de la Platière
***
le Méandre des Oves
Cette année, de novembre à juin, nous avons fait plusieurs sorties pour
découvrir la réserve naturelle de la Platière et le Méandre des Oves avec
Claire, une guide nature.
Ces endroits se trouvent au bord du Rhône, près de Sablons, à une dizaine
de kilomètres de notre école.
L’Ile de la Platière abrite une forêt alluviale. La dernière grande forêt
alluviale entre Lyon et la mer Méditerrannée. C’est une forêt humide qui
est souvent inondée car lorsqu’il pleut beaucoup, la nappe phréatique
déborde. On ne peut donc pas s’y promener n’importe quand. Le sol est
très riche en alluvions. Ce sont des graviers, sable, boue déposés par le
fleuve. Dans cette forêt, on trouve beaucoup de bois morts. C’est pour
cela que s’il y a trop de vent, on ne peut pas y aller : on risquerait d’être
blessé par des chutes de bois morts. L’Ile est traversée par une lône qui
est un ancien bras du Rhône où il y a peu de courant.
Toutes sortes d’oiseaux et de mammifères y vivent. Nous avons eu la
chance d’en voir certains. Il fallait être discret pour ne pas les déranger.
Comme c’est une espace protégé, il n’est pas permis de cueillir de plantes
ni d’emporter les insectes que nous avons observés.
En juin, nous nous sommes rendus au Méandre des Oves (un méandre est
une sorte de boucle faite par un fleuve). Là-bas, on a continué notre
découverte de la faune et de la flore. Ce n’est pas une forêt alluviale.
Nous avons vu des cultures, une prairie et surtout la mare où nous avons
pêché des insectes et d’autres bêtes. Nous avons aussi vu quelque chose
d’ancien qui s’appelle un bac à traille. En fait, il n’en reste qu’une petite
partie. C’était une installation qui était utilisée il y a plusieurs siècles pour
traverser le Rhône. Une barque était reliée à un petit câble (le traillon)
qui était accroché à un plus gros câble (la traille) fixé à un poteau sur
chaque rive. Le passeur se servait du courant pour aller d’une rive à
l’autre.
Voici maintenant ce que nous avons vu lors de nos visites…
La flore en automne
sur l’ile de la Platière
Sortie du 17 novembre
fruits du fusain dans leur
enveloppe
Baies d’aubépine
baies d’églantier
un arbre entouré de lierre, ses
lianes rappellent la jungle
une liane
On voit des boules de gui
dans les arbres. De loin on
peut les confondre avec
des nids d’oiseaux.
La flore au printemps
Sur l’Ile de la Platière
Sortie du 22 mars
un prunier en fleurs
Un peuplier
un bourgeon de peuplier, il sent très
fort la propolis (produite par les abeilles)
la ficaire
la chélidoine connue pour soigner les
verrues
l’arum d’Italie
l’ail des ours : si on le touche, nos mains
sentent l’ail
La flore en été au Méandre des
Oves
Sortie du 5 juin
Un mûrier et ses mûres : cet
arbre était très répandu à
l’époque où l’on élevait les
vers à soie car les vers se
nourrissent de ses feuilles.
l’asperge sauvage
les nénuphars en fleurs
sur la mare
Les massettes
(plantes aquatiques)
qui poussent sur le
pourtour de la mare
Les traces de vie animale sur
l’Ile de la Platière
Arbres rongés par des castors et copeaux laissés au sol,
toboggan de castors (passage rendu glissant) qui permet
d’accéder à la lône.
Tronc d’arbre piqué par le pic
épeiche.
Cet oiseau est une espèce
protégée.
Il se nourrit d’insectes et de
larves qu’il trouve par exemple
dans les bois morts.
Tronc d’arbre mort
colonisé par des
insectes xylophages
qui se nourrissent
de bois)
Empreintes de chevreuil dans le sol humide. Cet herbivore vit
dans les bois où il se cache et trouve sa nourriture. Il lui arrive
aussi de se nourrir dans les champs ou les jardins !
Milan noir cherchant les courants
ascendants. Ces oiseaux vivent sur l’Ile
de la Platière où ils trouvent de grands
arbres pour leurs nids et le Rhône pour
leur alimentation.
C’est une espèce protégée.
6 pattes,
un corps en 3 parties
(tête, thorax et
abdomen),
des antennes :
c’est bien un insecte !
L’aigrette garzette, un oiseau
échassier
photo issue du site
http://www.talence.fr/uploads/pics/Aigrette_garzet
car nous n’avons pu en
photographier d’assez près.
te.jpg
Crotte de martre (petit mammifère carnivore
de la famille de la fouine).
Une pelote de réjection de chouette
effraie trouvée dans l’observatoire. Elle
contient les poils et les os des proies
mangées par la chouette. Ceux-ci ne
pouvant être digérés, ils sont recachés.
La faune au Méandre des Oves
Sortie du 5 juin
un nid d’oiseaux dans le
creux d’un arbre
Des chenilles
qui se
nourrissent
des feuilles
de massettes.
l’une des nombreuses
grenouilles qui vivent
dans cette mare.
On peut les entendre
chanter.
Mais elles savent
aussi se faire
discrètes !
un triton (petit amphibien)
c'est un ver rouge (larve
de chironome) Un peu
plus tard, nous l’avons vu
se faire manger par un
triton.
Ce sont des notonectes
deux limnées, sortes de petits
escargots d’eau. Celle de
droite se tient à l’envers, on
voit son « pied »
c'est une larve de libellule,
à droite avec une aselle
(qui a beaucoup de pattes)
un têtard de triton et une
larve de libellule
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