S - Raymond Rodriguez

17/04/17 - 769786316
Le cancer colorectal en France
● Un cancer peut être défini comme le résultat d’une multiplication anormale et incontrôlée
de certaines cellules formant des tumeurs qui se développent et se vascularisent. Les
vaisseaux sanguins favorisent alors la dissémination des cellules cancéreuses au sein de
l’organisme (métastases).
● Le cancer colorectal affecte la partie terminale du tube digestif (colon et rectum). Très
fréquemment, il complique une tumeur bénigne préexistante, le polype adénomateux. Il est
caractérisé par des constipations, des diarrhées, des hémorragies intestinales et des
douleurs abdominales.
● Le cancer colorectal est le plus fréquent en France (28 000 nouveaux cas diagnostiqués
chaque année en France), il affecte aussi bien les hommes que les femmes. Dans les pays
occidentaux, les cancers colorectaux sont responsables de 10% des décès par cancer.
● Dans 60 à 80 % des cancers colorectaux, on note la présence d’allèles mutés du gène
APC situé sur le bras long du chromosome 5. Ce gène code normalement une protéine qui
limite l’apparition des tumeurs. Lorsque le produit de ce gène n’est pas présent, un cancer
peut se développer. Dans 10 % des cas environ, la maladie survient dans un contexte
familial. Dans certaines familles présentant une prédisposition au cancer colorectal, une
version mutée du gène APC est transmise au fil des générations.
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Incidence annuelle pour 100 000 habitants de certains cancers
de populations migrantes et de populations restées au pays d'origine
(taux standardisés pour la tranche d'âge 35-64 ans)
U.S.A.
(San Francisco)
noirs
blancs
Japon
U.S.A.
(Hawaii)
Nigeria
côlon (H)
7,8
37,1
3,4
39,4
29,4
rectum (H)
9,5
29,7
3,4
15,9
21,7
prostate
1,4
15,4
13,4
72,4
31,8
sein
33,5
122,1
33,7
126,8
182,8
En général, les taux d'incidence restent pratiquement inchangés dans la première génération de
migrants mais varient dès la deuxième génération.
L'île de Hawaii est notamment peuplée de japonais ayant émigré.
D'après La Recherche n°150, décembre 1983
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Corrélation entre consommation de viande et fréquence du cancer du côlon,
établie à partir d’études épidémiologiques
menées dans des pays de niveau de vie très différents
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Liaisons entre apport élevé, ou faible, en certains constituants de la ration
et fréquence de certains cancers
APPORTS ELEVES EN
APPORTS FAIBLES EN
protéines
animales
fibres
vitamine
alimentaires
A
+
graisses
œsophage
+
côlon
+
+
sein
+
+
bronches
et poumon
alcool
+
+
+
Le signe + indique un augmentation importante de l'incidence.
(Regroupement des résultats de nombreuses enquêtes, National academy of sciences, 1982, modifié)