marketing MGE

publicité
Marketing
Sommaire :
Ch1 La démarche marketing
Ch2 L'étape d'analyse / étude de marché
Ch3 L'étape de la réflexion stratégique / marketing stratégique
Ch4 L'étape de la planification / marketing opérationnel
Chapitre 1 – La démarche marketing :
Le marketing détermine la mission de l'entreprise et ses plans stratégiques :
Quels clients toucher et comment ?
Quels produits et services offrir ?
Comment les positionner .
A quel prix ?
Comment les promouvoir ?
Par quels canaux les distribuer ?
Avec quels partenaires ?
« Le marketing consiste moins à vendre ce que l'on produit qu'à savoir produire ce qu'il se vendra »
(Kotler, Dubois )
La satisfaction du consommateur est au coeur de la démarche marketing.
Les 3 fonctions du marketing :
 Fonction commerciale : vendre
 Fonction sociale : satisfaire les besoins du consommateur
 Fonction économique : maximiser la rentabilité de l'entreprise
Définition courte : « satisfaire des besoins de façon rentable »
Définition de l'AMA (American Marketing Association, 1960) :
« Le marketing est la mise en oeuvre des actions destinées à diriger le flux des marchandises ou des
services vers le consommateur ».
Définition tournée vers le management des entreprises :
« Le marketing est un processus, un ensemble de décisions et d'actes de gestion reposant sur l'étude
méthodique des consommateurs et plus largement du marché.... voir polycopié ».

une def sur le poly
En résumé :





Identifier les besoins et attentes du marché
Choisir ses marchés et ses cibles de clientèle
Offrir produits et solutions adaptées aux besoins du marché
Faire connaître et distribuer ses produits
atteindre les objectifs de l'entreprise
Apparition du marketing début XXème siècle années 10 à 50
1910 marketing = gestion scientifique de la vente
Machines lourdes : locomotive, industrie textile
Faible nombre de clients
Série courte
Puis évolution :
économie de production de masse
Offre < demande
Entreprise domine le client
Marketing = rapprocher les produits du consommateur
Objectif entreprise : contrôler coûts
Evolution : équipement primaire : réfrigérateur...
Années 50 = 30 glorieuses
Accroissement pouvoir d'achat => consommation de biens d'équipement se développe
Marchés se développent : auto, équipement ménager...
Apparition discounteurs
Apparition Mix-Marketing et cycle de vie d'un produit
Le rôle du vendeur domine
Développent étude de marché => le marketing devient une science
Année 70 : Développement téléphone, Tv couleur etc...
Marketing stratégique
Gestion de portefeuille d'activité
Elargissement du marketing à d'autres domaine (Politique)
Analyse du comportement des consommateurs
Pub et Media en plein essor
Année 70 Changement de l'environnement :
Economie de marché
Offre>Demande
Forte concurrence
Consommateur domine
Savoir communiquer
Prendre en compte les besoins des consommateurs
Segmenter le marché => trouver de nouveaux consommateurs
Deuxième grand virage du marketing des années 80 à nos jours :
Bien d'équipement secondaire qui se développent : Four micro ondes / lecteur CD …
Marketing encore plus proche du client
Segmentation par styles de vie comportements, géo-localisation
Gestion de portefeuilles clients, fidélisation, satisfaction client...
Economie d'environnement
Entreprise dépend de son milieu : technologique, économique, sociologique, politique, légal
Environnement incertain, il évolue
Offre>Demande
L'entreprise subit ou gère sont environnement (politique de leader)
Période d'aujourd'hui :
De nouvelles tendances pour un marketing de spécialité (des tendances transversales avec un certain
nombre de paramètre : éthique; écologie, sécurité
Fragmentation style de vie : différenciation
Globalisation marchés : échanges mondiaux, commerce électronique (plus de frontières)
Consommateur intelligent : volatile : satisfaction, valeur
Nouvelles technologie : production, veille, NTIC
Marketing de spécialité :
Individualisation de la consommation, produits hyper-différenciés.
Marketing relationnel : Presque 1 to 1; Nouvelles techniques d'approche du conso (marketing
direct, CRM= GRC => relation avec le client)
Etre le plus près possible du consommateur :
Le satisfaire en créant de la valeur pour le fidéliser.
Etre le plus prêt du client.
a) Les tendances sociétales emblématiques de 2010 :
Exigence de transparence
Besoin d'authenticité (recherche d'émotions / le parlé vrai des produits)
Besoin de fraternité (post crise, la fraternité reprend du sens)
Prise de conscience environnementale
Et cela dans tous les domaines de l'économie
b) Les adaptations des stratégies marketing communication :
 Simplifier : se recentrer sur l'essentiel et le fonctionnel « dépenser c'est dépasser... »
 Positiver : inventer des concepts, des produits et des communications optimistes « Evian
avec les bébés » « carrefour, je positive »
 Crédibiliser : s'engager de manière réaliste et concrète « Crédit mutuel : 94% de
confiance... » Rajouter des experts qui disent que le produit est crédible.
 Rapprocher : ré-humaniser le marketing : « Habitat => My habitat »
Tendances 2010 : Communication plus humble
recette : Simplifier + positiver + crédibiliser + rapprocher comme contribution à la recherche du
bonheur.
« Le rôle du marketing dans l'économie est donc d'organiser l'échange et la communication entre
producteurs et acheteurs ».
Marketing = discipline transversale qui prend en compte les paramètres de l'environnement dans
lequel il se situe :
 environnement économique
 environnement sociétal
 environnement de l'entreprise
3- Le rôle du marketing dans l'entreprise :
3-1 La contribution du marketing à la planification stratégiques
Marketing => satisfaction du consommateur => profit pour l'entreprise
Définir et gérer les activités dans lesquelles la firme décide de s'engager.
2 niveaux :
En amont : apporte des informations sur le marché et l'environnement de l'entreprise (marketing
stratégique)
En aval : met en place des stratégies produits-marché, pour atteindre les objectifs fixés par la
planification stratégique. (Marketing opérationnel)
Cf schéma 3-1 sur le polycopié :
Les 2 dimensions de la fonction marketing :
 analyse : phase étude, réflexion, planification
 opérationnelle : phase action
Cf schéma 3-1 le marketing stratégique :
Rôle :





analyser les besoins des individus et des organisations
Suivre l'évolution du marché de référence
identifier les produits-marchés ou segmentes : groupes de consommateurs homogènes
Evaluer la rentabilité des segments pour l'entreprise
Orienter l'entreprise vers des opportunités économiques rentables : adaptées à son savoirfaire, ses technologies, sa capacité de production.
Cf schéma 3-2 : Le marketing opérationnel :
Rôle :




mettre en place une démarche de conquête du marché.
Développer les ventes pour réaliser le CA visé.
Rôle déterminant pour l'entreprise : influence directement sa rentabilité
Proposer le bon produit, au bon prix, dans les bons circuits, au bon moment, aux bonnes
cibles de consommateurs.
a) le rôle du marketing
Comment se situe le marketing par rapport aux autres fonctions ?
Objectif 1er : la vente
Définir une offre qui dégage la meilleure rentabilité possible et améliore les performances de
l'entreprise.
Cf tableau polycopié Page 6 et 7 (3-3-la fonction marketing dans l'entreprise) petit a)
b) Organisation du marketing dans l'entreprise
2 formes d'organisation :
 Le service marketing exerce une influence prépondérante dans la stratégie et le
développement de l'entreprise.
 Le service marketing assure une fonction purement technique. (soit le commercial soit la
com).
Les différentes fonctions :
 Direction Marketing : étude, stratégie et planification, mise en oeuvre des plans d'action,
coordination et contrôle
 Direction commerciale ou direction des ventes :
* Rattachée à la direction marketing : dirige les ventes
* confiée à une direction indépendante
 Direction de la communication : communication d'entreprise (communication
institutionnelle ou corporate).
 Marketing externalisé :
*études (étude de marché, tests d'image, de produits, veille...)
*communication (publicité, promotion des ventes, relations presse, événementiel...).
Si on veut que le marketing est un rôle stratégique et pas seulement opérationnel, il faut qu'il soit
directement rattaché au PDG donc 1er étage de l'organigramme.
Organisation d'une direction marketing :
Chefs de produit, chefs de secteur, chefs de marché, chef de clientèle
exemples d'organisations :
 Par fonctions : marketing, commercial, communication
 Par produits : crèmes, shampooings, déodorants...
 Par chefs de produits : chef de produit informatique, chef de produit téléphonie, chef de
produit audio-visuel...
 Par zone géographique : pays, régions, départements, quartiers...
 Par marché : particulier, professionnel
Marketing = fonction transversales
=> besoin de travailler avec tous les départements de l'entreprise
4- Un objectif majeur : satisfaire et fidéliser le client
satisfaire des besoins des consommateurs cibles
=> développement du marché
Moyen : créer de la valeur.
4-1- Les nouveaux pouvoirs du consommateur





Choix : diversité produits et services, concurrence mondiale
Comparaison : comparateurs sur internet
Information : en temps réel, sur tous les sujets
Influence : échanger via les réseaux, donner son avis, influencer une communauté...
Auto-décision : décision d'achat personnelle, impulsive et instantanée
Enjeu du marketing :
se démarquer en donnant de la valeur à son offre. (en donnant de la valeur au produit aux yeux
du consommateur).
4-2- Satisfaire le client : le marketing de la valeur
Objectif entreprise : avantage compétitif
=> Valeur perçue = atout concurrentiel
Définition marketing management basée sur concept de valeur
Kotler, Dubois:
« La science et l'art de choisir ses marchés-cibles et d'attirer, de conserver et de développer une
clientèle en créant, délivrant et communiquant de la valeur. »
a) différentes notions de valeur :
« valeur économique, valeur d'achat, valeur d'échange » = prix à payer pour obtenir un bien.
En marketing :
 valeur perçue = éléments fonctionnels + émotionnels
 Valeur relationnelle = confiance – coût de la relation
b) Evaluation de la notion de valeur
Valeur = rapport qualité / service / prix
Qualité + => valeur +
Service + => valeur +
Prix + => valeur Valeur perçue = valeur globale – coût total
Valeur globale = ensemble des avantages que le client tire du produit ou du service.
Coût total = ensemble des coûts que le client doit supporter pour acquérir le produit ou service.
c) Importance de la notion de valeur en marketing
valeur = importance que le consommateur accorde à un produit/service.
Un client cherchera pami les produits qui lui sont proposés celui qui lui procurera le plus de valeur.
Satisfaction = état psychologique positif ressenti envers un bien, un service, une situation.
Marketing de la valeur : donner un supplément de satisfaction au client pour le conquérir et le
fidéliser.
4-3- fidéliser le client : le marketing relationnel
objectif : développer des relations à long terme avec ses clients.
A partir d'informations précises et individualisées, le marketing relationnel tisse une relation durable
avec chacun d'eux.
Ex: Crédit Agricole * «Une relation durable, ça change la vie»
CRM : Customer Relationship Management
GRC : Gestion de la Relation Client
Gestion de la relation client :
personnaliser le contact avec le client.
Bases de données :
Informations très précises et personnalisées (profil; habitudes, loisirs..)
Objectif :
Multiplier les occasions de rencontre avec le client : chèque anniversaire, avantages, points...
Exemple : programme de fidélisation Bucks d'e-bay
Intérêt CRM :
 donner de la valeur à son offre
 segmenter son offre, cibler ses clients
 mieux connaître le client, lui proposer des produits qui répondent à ses attentes.
(De plus en plus le sur mesure devient la clef du succès en Marketing).
Exemple : la garantie carré rouge, SFR a été le 1er opérateur à récompenser la fidélité de ses clients.
Pourquoi cherche la satisfaction ?
Client satisfait =
= fidèle
= achète davantage
= moins sensible à la concurrence
Réduire les coûts d'acquisition : fidéliser un client coûte 5 fois moins cher que d'en prospecter un
nouveau.
Exemple marketing relationnel :
club VIP de l'Oréal
Plus les consommatrices sont fidèles et amènent des amies, plus elles reçoivent de points. Club VIP
= outil de CRM.
Autre exemple : nouveau concept de magasins Carrefour planet, basé sur le service client, le confort
et le plaisir.
Conclusion chapitre 1- La démarche marketing
Pour construire son offre, le marketing a besoin de pouvoir s'appuyer sur des informations fiables et
précises,
l'analyse marketing (chapitre 2) va lui donner les éléments nécessaires à la prise de décision.
Chapitre 2 : l'étape de l'analyse marketing
1- Le marché
connaître le marché sur lequel on intervient
Qu'est ce qu'un marché ?
Le marché : ensemble des publics susceptibles d'exercer une influence sur les ventes d'un produit ou
plus généralement, sur les activités d'une organisation.
Marché = ensemble d'acteurs formant un système.
Système = chaque acteur dépend des autres et l'équilibre général dépend de chacun.
1-1- les marchés de grande consommation
Produits de grande consommation = produits de consommation courante vendus au plus grand
nombre.
Boissons, produits alimentaires, lessives, téléviseurs, vêtements...
Marketing = construire image attractive, différencier
Identifier :
 cibles
 besoins
 positionnement produits-marché
Force d'une marque :
 variables intrinsèques (fonction, fiabilité)
 variables externes (packaging, service associé, garantie, la com, la distribution..)
1-2- Les marchés business to business : B to B
vente de B et S à autres entreprises. Nombre réduit d'acheteurs, professionnels, bien informés,
comparent, négocient.
Marketing = convaincre l'acheteur.
Rôle majeur : force de vente, prix, qualité, fiabilité.
Publicité : renfort de notoriété.
1-3- les marchés globaux
vente à l'international.
Nouvelles règles : les Incoterms
International Commercial Terms : qui déterminent les responsabilités et les obligations d'un
vendeurs et d'un acheteurs dans le cas d'un contrat de commerce international (Assurance,
transport,prix, délais, chargement).
L'entreprise doit se poser les questions suivantes :
Quels pays ?
Quels moyens ?
Comment ?
Quel marketing ?
Quel contexte réglementaire ?
1-4- Les marchés publics à but non lucratif
Vente à l'administration, aux collectivités, aux universités, aux associations, aux ministères...aux
églises...
Procédures spécifiques :
Règle des marchés publics : Appel d'offre
2- l'environnement : analyser et comprendre l'environnement dans lequel on se situe.
Environnement = fournisseurs, intermédiaires, partenaires, clients, experts... => données
incontrôlables
2-1 – L'environnement démographique
caractéristiques de la population : taille, répartition par âge, par structure familiale, par localisation
géographique, par niveau d'éducation, par composition ethnique ou religieuse.
Caractéristique de l'environnement démographique
explosion démographique mondiale
vieillissement de la population
baisse du nombre de personnes par ménage
mobilité géographique
un niveau croissant d'éducation (augmente la demande de produits de qualité et augmentation de la
demande culturelle)
composition ethnique diversifiée (préférences alimentaires, modes de vie différents)
2-2- L'environnement économique
développement moyens de transport et de communication
=> l'internationalisation des activités et des investissements
Ouverture des frontières
=> délocalisation
Etude économique du marché par marketing :
pouvoir d'achat de la population
l'épargne et le crédit
la modification des structures de dépenses (offre de produits de crise ou pas)
2-3- L'environnement naturel
Prise de conscience :
 Préserver l'environnement
 économiser les ressources rares
 penser générations futures
développement durable
=> opportunités de marché
2-4- L'environnement technologique
Nouveauté = opportunité ou menaces ?
Evolution de l'environnement technologique
=> accélération du progrès technique
Inversement :
progrès technique => opportunité de créer de nouveaux outils d'aide à la vente.
2-5- L'environnement politico-légal
Cadre législatif, réglementaire et administratif.
 Produits AOC = intervention directe de l'Etat.
 Législation réglemente affichage et publicité des tarifs, interdit la publicité comparative.
Exemple : toute publicité pour un produit alimentaire ou une boisson doit comporter un message
sanitaire dont le but est de lutter contre le surpoids et l'obésité.
2-6- L'environnement socio-culturel
Préoccupations permanentes :
bien-être, plaisir, santé, développement durable...
Marketing :
prendre en compte les valeurs culturelles
propriété individuelle, justice démocratique, couple...
Environnement = source d'opportunités et de menaces qu'il faut analyser et évaluer.
L'environnement est donc soit source de menaces soit source d'opportunités.
3- L'analyse de la compétitivité :
évaluer ses chances de succès
Evaluer son degré de compétitivité / concurrents
=> faire émerger des éléments de différenciation
Pour bien gérer ses actions marketing :
 Bien connaître ses clients => satisfaire le consommateur
 analyser positionnement et comportement des concurrents
3-1 l'analyse des forces concurrentielles
Cf voir les 5 forces de porteur
Environnement
économique
environnement
socio-culturel
Nouveaux entrants
II
V
Pouvoir négociation =>
des fournisseurs
Intensité de la
concurrence
<= Pouvoir négociation
des clients (valable par
exemple pour les centrales d'HA)
^
II
Produits de substitution
ETAT : Environnement
politico-légal
La veille concurrentielle va être indispensable pour anticiper.
3-2- L'analyse des concurrents
a) Savoir identifier ses concurrents : réels et potentiels.
Exemple Danone :
Leader sur le marché des yaourts au bifidus.
Innovation lancée par St Hubert en 1986 avec la marque B'A.
Concurrents : Ofilus de Yoplait
Oh ! De chambourcy ?
Innovation Danone : Actimel.
Progression du segment santé du marché des yaourts : +9,4%
80% des ménages français consomment des yaourts santé.
(source ACNielsen, cumul annuel mobile 2003/2004)
Autre exemple d'analyse des concurrents : Williams / Gillette
Environnement
technique
Williams : gamme des mousses à raser. Principal concurrent Gillette.
Exemple d'analyse des concurrents Williams / Gillette
Williams : inventeur de la 1ère crème à raser en 1952, puis mousse et gel à raser
Principal concurrent : Gillette.
Stratégie de Williams : L'innovation, garder une longueur d'avance sur Gillette.
Aujourd'hui innovation avec Confort Pro.
2 types de concurrents à identifier :
 les concurrents réels : (Coca / Pepsi)
même secteur, produits substituables
 Les concurrents potentiels ou indirects : (Le tennis / Le golf) (le stylo plume / le stylo bille)
besoins similaires, même clientèle ciblée
b) évaluer ses forces et faiblesses par rapport à ses concurrents
Cf tableau dans le polycopié
Position
Caractéristique
Dominante
L'entreprise contrôle ses concurrents et dispose
d'une marge de manoeuvre considérable
Forte
L'entreprise possède une certaine indépendance
d'action et sa position à long terme ne dépend
pas des choix des concurrents.
Favorable
L'entreprise possède une compétence qu'elle
peut exploiter afin d'améliorer sa position

recopier la fin dans le polycopié.
c) évaluer les forces et faiblesses de ses concurrents
Exemple d'évaluation des forces et faiblesses de concurrents.
Les informations sont recueillies auprès de la clientèle, elles concernent 2 concurrents évalués sur 3
attributs.
Concurrent
Notoriété
Qualité produit Disponibilité
produit
Assistance
technique
Compétences
commerciales
A
+++
+++
-
-
++
B
++
++
+++
++
+++
C
+
-
++
+
+
Le B est plus efficace. Surtout sur la disponibilité produit (stocks). Si on arrive sur le marché on
attaque direct C. ou A sur ses rupture de stock et son mauvais SAV....
Evaluer la position des concurrents sur un marché
3 Variables :
 La part de marchés : %age des ventes détenues par chaque concurrents sur le marché
 la part de notoriété : la fréquence avec laquelle chacun des concurrents est cité en réponse à
la question : « pouvez me citer le nom d'une entreprise présente sur ce secteur »
 la préférence : Obtenue en réponse à question : « quelle est l'entreprise où vous préférez
acheter ce produit ? »
Règle :
pour gagner en part de marché, il faut gagner en notoriété et en préférence.
Cf Tableau évaluation de la position des concurrents sur le marché (dans le polycopié)
Exemple : bataille entre speedo et Arena dans le domaine des maillots de bain
Par de marché :
niveau mondial : speedo n1
niveau français : Arena n1, Adidas n2, Speedo n3
Taux de notoriété en france :
speedo : 55%
Arena : 95%
Objectif de speed : détrôner Arena sur le marché français.
Moyen : l'innovation.
Nouvelle combinaison LZR de Speedo, ultra sophistiquée en polyuréthane : comprime le corps et
améliore les performances.
Résultats :
 37 records du monde battus par Speedo dont 2 par le français Alain bernard
 une couverture médiatique record en France +350 articles de presse
 un rapide accroissement de notoriété pour la marque
Riposte d'Arena :
Nouvelle combinaison avec plaques de polyuréthane
Powerskin R-Evolution
Rapide mais trop tard :
nageurs sous contrat avec Speedo sont passés de 15 à 20.
nouveau challenge Speedo : s'attaquer au marché grand public => développement de la préférence
objectif marketing : 25 millions d'euros de CA en 2010 contre 16 millions en 2007.
nouvelle bataille : concurrencer Arena sur le maillot plage.
Stratégie : revoir le style, étoffer les gammes, développer la force de vente.
Anglo-saxons : couleurs flashy
Français et Italien : noir, bleu marine, imprimés discrets.
Comment évaluer les forces et faiblesses de ses concurrents ?
Faire de la veille :




sources informelles
informations publiques
internet et les réseaux
Etudes de marché
d) Pratiquer le benchmarking
benchmarks = repères, jalons
Evaluer les forces et faiblesses des concurrents en analysant ce qui marche et ce qui ne marche pas
pour s'améliorer soi-même et gagner en compétitivité.
« le benchmarking est un processus continu et systématique d'évaluation des produits, des services
et des méthodes par rapport à ceux des concurrents les plus sérieux et des entreprises reconnues
comme leaders ou chef de file, dans le but de les améliorer. »
(David Kearns, ex-président et ex-chef de la direction de Xerox Corporation).
Le point faible de la logistique Xerox / Sharp / Canon / Konica Minolta
En général on améliore ses performances de 20% en appliquant cette technique.
Origine :
amélioration de la qualité et recherche d'innovation.
Plusieurs types de benchmarking :
 interne
 concurrentiel (le plus utilisé : on compare les produits et services par rapport au leader du
marché)
 fonctionnel (compare des fonctions similaires)
 sectoriel
bénéfice du benchmarking :
gain de 20% dans l'amélioration des performances d'une entreprises.
Objectif du benchmarking : analyser ce que font les meilleurs
pourquoi ça marche ?
Comment ça marche ?
Avec quels résultats ?
Méthode de benchmarking :
comparer
analyser
adapter
e) Exemple de calcul de part de marché entre 3 concurrents
CF tableau sur polycopié
Calcul de la part de marché = (ventes marque X / ventes totales du marché) x 100
f) exemple de calcul d'évolution de CA par année.
Chiffre d'affaire (CA) en €. Evolution en %.
Cf tableau polycopié.
Evolution du CA = (CA n+1 – CA année n) / CA année n x 100
4- Le diagnostic d'entreprise : la définition du plan stratégique
Analyse SWOT :
strengths = forces, weakness = faiblesses
opportunities = opportunités , threats = menaces
Cf tableau en couleurs sur le polycopié.
4-1 L'analyse de l'environnement externe :
opportunités et menaces
opportunité : domaine dans lequel l'entreprise peut espérer bénéficier d'un avantage concurrentiel.
Avantage concurrentiel : savoir-faire et compétences permettant d'exploiter une opportunité avec
plus de facilité et d'efficacité que les concurrents.
Menace : problème ou tendance défavorable qui risque de fragiliser la position de l'entreprise sur
son marché si elle n'est pas canalisée par une action de marketing appropriée.
Analyse de l'environnement externe :
CF les 2 matrices sur le polycopié.
Synthèse des opportunités / menaces
4 situations pour l'entreprise :
 une situation idéale
 une situation spéculative
 une situation stable
 une situation préoccupante
Prendre la définition de chacun de ces 4 cas sur isaure.
4-2 l'analyse de l'environnement interne :
forces et faiblesses
Force : capacité à profiter d'une opportunité ou à faire face à une menace / contrainte.
Faiblesse : incapacité à profiter d'une opportunité ou à faire face à une menace / contrainte.
Matrice des forces et faiblesses :
CF dans le polycopié
Matrice importance-performance :
CF dans le polycopié
4-3 – Le diagnostic d'entreprise et le choix d'une stratégie
Cf polycopié + diagnostic = plan stratégique
Le choix d'une stratégie : les stratégies génériques de Michael Porter :
A) la domination par les coûts :
L'entreprise réduit son prix de revient et vend ses produits à des prix inférieurs à ceux des
concurrents pour accroître sa part de marché.
On peut l'obtenir en changeant de fournisseurs, en délocalisant, en supprimant des composants.
B) la différenciation
l'entreprise se démarque de ses concurrents en développant des produits plus perfomants, porteurs
d'attributs et de valeur.
(apple)
C) la concentration :
l'entreprise concentre ses efforts sur un ou quelques segments de marché bien identifiés.
(kiri)
Recommandations de Micheal Porter :
l'entreprise doit se focaliser sur une et une seule de ses stratégies et la maitriser pour obtenir un réel
avantage concurrentiel.
Une entreprise a une stratégie dès lors qu'elle accomplit des activités différentes de celles de ses
concurrents ou lorsqu'elle accomplit les mêmes mais de façon différente.
(Ikéa)
Chapitre 3: l'étape de la réflexion stratégique
(Le marketing stratégique)
Marketing amont :
Macro-environnement
(opportunités / menaces)
Micro-environnement
(Forces / Faiblesses)
Entreprise
Marché de référence : clients / consommateurs
Segment 1
Segment 2
Segment 3
Segment 4
Exemple de Williams qui a découpé son marché de référence (crème à raser) en 4 segments (peau
douce / difficile etc...) afin de mieux cibler.
1- Segmentation
découpage du marché en sous-ensembles
2- Le ciblage :
évaluation attractivité des segments et choix
3- Le positionnement :
définition d'une offre adaptée
4- Le choix d'une stratégie marketing
Segmenter = isoler des groupes et des sous-groupes de consommateurs ayant des comportements
identiques.
1.1- Qu'est-ce que la segmentation ?


délimiter son marché de référence
Identifier des groupes d'acheteurs ayant des besoins et des comportements similaires
(segment)
Segment = groupe d'acheteurs ayant des besoins et des comportements similaires.
Pourquoi segmenter ?
=> décomposer le marché de référence en sous-ensembles de consommateurs qui vont avoir des
attentes et des comportements d'achat homogènes.
=> Mieux connaître ses cibles de clientèle et mieux les atteindre.
Exemple de segmentation du marché de l'hygiène
Bucco-dentaire par Colgate
Très très segmenté.
Définition : gamme. Par exemple ligne Colgate total = 4 produits
Les avantages de la segmentation ?




élargir son marché (toucher des cibles de clientèle qu'elle aurait peut être pas touchée)
Développer sa clientèle et la fidéliser
Rentabiliser ses actions marketing (car moins dispersées)
Gagner en efficacité (car elles touchent une clientèle utile)
Exemple de segmentation du marché avec identification des différents segments
Produits / Positionnement / Cibles / Prix / Distribution
chaque produit à un critère spécial dans l'une de ces segmentation.
Cela donne une image de « spécialiste ».
Vers un marketing personnalisé ou one to one
Exemple l'Oréal VIP
(renforcer la relation de proximité avec son client).
Succès énorme : 10 000 inscription en quelques semaines
Autre exemple de segmentation dans le domaine du tourisme :
Composition de séjours à la carte (par pays / thème / sport / formule voyage / circuit etc...
1-2 Les critères de segmentation sur le marché de la grande consommation
a) La segmentation par avantages recherchés
économie, commodité, prestige
elle se base sur les préférences des consommateurs et sur les avantages ou services qu'ils
recherchent dans un produits.
Exemple de segmentation du marché des montres
(Yankélovitch 1964)
Sur le marché des montres :
23% des acheteurs recherchent le prix le plus bas
46% la durabilité et la qualité du produit,
31% achètent des montres comme symbole d'une occasion important
a l'époque les sociétés d'horlogerie se concentrés plus que les 31% et c'était une erreur.
Ce qui a inspiré TIMEX :
Stratégie adoptée par Timex Company :
se positionner sur les 2 premiers segments avec la marque Timex et grâce à une politique de
distribution intensive.
Autre exemple de segmentation : Mobil aux USA (restauration rapide)
étude de marché au prêt des automobilistes :
Spécialiste de la route : 16%
Les pressés : 27%
Les stressés : 15%
Les pratiques : 21%
Les économes : 20%
Avec chacun des besoins différents. Les ventes ont augmentés de 20 à 30%.
b) la segmentation sur critères socio-démographiques :
 la segmentation géographique :
pays, régions, département, villes, quartiers, le climat, les habitudes alimentaires.
 La segmentation selon le sexe ou le groupe de pairs
 La segmentation selon l'âge : moins de 6 ans, 6 à 11 ans, 12 à 17 ans, 18 à 24 ans.....
 La segmentation selon le niveau de revenu et la CSP :
revenu annuel : moins de 10.000 euros, 10.000 à 14.999, 15000 à 19999
c) La segmentation par styles de vie ou psychographique
 Style de vie : égocentrés, décalés, activistes, recentrés matérialistes, recentrés rigoristes
 personnalité : autoritaire, introverti, ambitieux...
Segmentation par style de vie ou socio-style = manière de vivre, d'être, d'utiliser son temps et de
consommer son argent.
L'intérêt de la segmentation par styles de vie en marketing :
 besoin de dresser de nouvelles typologies d'acheteurs
 besoin de suivre les modifications du contexte social
=> approche transversale du consommateur : groupes sur valeurs, attitudes, modes de
consommation sans appartenir à la même classe sociale.
Classement des individus : activités, loisirs, centres d'intérêt, habitudes de travail, opinions,
attitudes vis-à-vis d'eux-mêmes, de leur famille, de leurs amis, de leur environnement...
De nouvelles familles de consommateurs :
 adonnaissants : pré-adolescents de -10 ans
 adolescents : 18-25 ans
 papyboomers : 50-55 ans
 early adopters : acheteurs précoces, rôle d'entrainement, pouvoir d'influence
 célibattantes : femmes célibataires, urbaines, actives et ambitieuses, cultivent leur forme,
leur look et leurs passions à l'image de Bridget Jones.
 Bobos : bourgeois bohémiens, groupe « paradoxal » :votent à gauche, vivent à droite. Issus
de CSP supérieures, matérialistes, anticonformistes, veulent donner un sens à leur
consommation.
CCA : Organisme qui étudie le style de vie / de consommation des français.
Les décalés (17,3% de la population) : ouverts au changement, aventureux et dynamiques,
consomment les nouveautés.
Les rigoristes (20,1%) : rigueur et conservatisme, famille, valeurs morales, consomment
« classique »
Les égocentrés (22,5%) : jouissance matérielle, très sensible à leur image, consomment beaucoup de
services, de loisirs.
Les matérialistes (26,8%) : n'aiment pas le changement, consomment modérément et fonctionnel,
font des économies, ne prennent pas de risques, épargnent
Les activistes (13, 3%) : adultes d'âge moyen, cadres qui vivent en centre ville, aiment le travail et
prendre des risques, apprécient le haut de gamme, le standing, les vacances exceptionnelles.
Exemple de la segmentation entre les marques : Marginal (tendances chic) / FreeGun (Jeunes) /
Body Q (Marque métrosexuel => PD)
d) La segmentation par comportement d'achat :
découpage du marché en groupes homogènes de consommateurs classés selon leur connaissance du
produit, leurs attitudes et leur expériences.
Situations d'achat : situation spéciale, situation ordinaire.
Critères de segmentation comportementale :
 le taux d'utilisation du produit : petit utilisateur, utilisateur moyen, gros utilisateur.
 Le statut d'utilisateur : non utilisateurs, utilisateurs anciens, utilisateurs potentiels,
utilisateurs occasionnels et utilisateurs réguliers.
 Le statut de fidélité : nulle, moyenne, forte, totale.
 La sensibilité à un facteur marketing : prix, offres spéciales...
Exemple de segmentation par comportement d'achat sur le web :
Sur le web : ciblage comportemental
=> Connaître les habitudes de navigation des internautes. (Par l'intermédiaire des cookies)
Cf loi informatique et liberté
Intérêt pour les annonceurs
=> Adapter le contenu publicitaire des sites en fonction de l'historique de navigation de l'internaute
et de ses centres d'intérêt.
En France : débat
=> Question de l'atteinte à la vie privée.
En matière de segmentation, il y a pas de type de segmentation meilleure de d'autres, ça dépend de
chaque cas et situation.
e) La segmentation multi-critères : le géomarketing
Géomarketing : combine les facteurs géographiques et les facteurs socio-démographiques.
Analyse des caractéristiques socio-démographiques et comportementales des habitants sur un
territoire géographique donné (domicile ou lieu de travail ) ou qui y passent.
SIG Système d'Information Géographique : outil informatique permettant d'organiser et de préciser
l'information géographique sous forme de plans ou de cartes.
Donc adaptation de l'offre et optimisation des investissements.
1- 3 Le cas de la segmentation des marchés industriels :
a) la macro-segmentation, macrosegments définis par :
 le secteur d'activité du client (nomenclature INSEE : NAF nomenclature d'activités
françaises.
 La taille du client : besoins et modalités d'achat différents
 le rythme et le volume d'utilisation
 la localisation géographiques
b) La micro-segmentation, à l'intérieur des macrosegments :





la procédure d'achat adoptée
l'influence dominante au sein du centre d'achat
le degré d'utilisation du produit (utilisateurs réguliers, occasionnels, nouveaux)
les avantages recherchés
l'importance accordée au produit.
1-4 l'évaluation de la segmentation
une segmentation efficace repose sur :
a) la possibilité de mesurer le segment :
le segment est-il viable ?
Pouvons-nous obtenir des données réalistes pour mesurer son potentiel ?
b) le volume du segment :
est-il possible d'en tirer un bénéfice ?
c) la possibilité d'accès au segment :
le segment est-il accessible ?
Avec quelle facilité pourrons-nous l'atteindre ?
Conditions d'une bonne segmentation
 des critères pertinents
 des segments identifiables, mesurables, accessibles,
 représentant un potentiel d'achat suffisant,
1-5 l'évaluation de son portefeuille d'activité : la matrice BCG
Technique d'analyse du portefeuille d'activités. Sur 2 axes : 1 le marché (taux de croissance du
marché) / 2 la position de l'entreprise sur celui-ci (part de marché relative)
Chaque quartier de la matrice représente le portefeuille de DAS d'une entreprise et sert à mieux
visualiser si les DAS sont performant ou pas par rapport aux concurrents.
Vaches à lait : ils ont un faible potentiel de croissance, on estime que l'activité est déjà à maturité
et qu'elle ne va pas se développer beaucoup plus. Elle est très rentable car maitrise de l'activité peu
d'investissement à y faire, et beaucoup de profit dégagés. Le but est généralement de financer
d'autre DAS qui coutent plus d'argent. Il faut maintenir leur position.
Les poids morts : activité à faible croissance en phase descendante du cycle de vie. Soit l'entreprise
va complètement se désengager car même si ça ne lui coute rien ça ne lui rapporte rien et pourrait
utiliser les outils de production sur un autre DAS plus rentable. Le but est de se désengager ou d'y
rester mais pu longtemps.
Les DAS dilemmes : fort potentiel de croissance activité qui est amenée à se développer; mais qui
nécessitent de gros investissements financiers. C'est souvent dans des secteurs très concurrentiels.
Si l'entreprise veut gagner des parts de marché il faut pouvoir investir. Le but est de devenir un DAS
vedette plutôt qu'un poids mort. Si c'est possible il va falloir le re-segmenter pour l'amener en DAS
vedette.
Les DAS Star/vedette : quand le produit est nouveau sur la phase de lancement. croissance rapide et
l'entreprise s'auto finance sur ces DAS car elle est très bien placée sur le marché (leader ou second).
Le but est de garder cette position dominante et d'en faire un DAS vache à lait.
Limite : les activité vedette ou dilemme sont liées à un certain niveau de technologie et de
recherche et développement et elles ne sont pas aussi fréquentes que le fonctionnement de la
matrice pourrait le laisser penser. Le but premier d'une entreprise est de survivre. Elle a souvent une
activité vache à lait mais elle ne se re-segmente pas tout le temps et elle n'a pas de Das dans chaque
catégorie.
Pour utiliser la matrice, on dessine un cercle (représentant chaque activité) proportionnel au
CA du DAS par rapport au CA global. Cette matrice BCG doit guider l'entreprise dans le choix
d'une stratégie globale parce que l'on évoque toutes les activités, avec la satisfaction de plusieurs
objectifs. Le but est donc de maximiser le profit total du portefeuille (objectif de rentabilité),
optimiser le niveau de risque(objectif de sécurité), équilibrer les flux financiers entre les différents
DAS.
Interprétation de la matrice BCG :
les vaches à lait financent les vedettes qui financent les dilemmes, qui financent les poids morts.
Evaluation des produits :




ceux que l'on maintient par inertie
ceux qui rapportent de l'argent et permettent d'en financer d'autres,
ceux qui assurent la croissance de l'entreprise
ceux qui bien gérées, pourraient représenter l'avenir de l'entreprise
2- Le ciblage
5 stratégies peuvent être envisagées par l'entreprise :
a) stratégie de concentration :
une offre spécifique ciblée sur un segment. Essayé d'avoir un monopole
M1
M2
M3
P1
X
P2
P3
Avantages : bien connaître ses clients, forte marge etc...
Risque : voir apparaître un concurrent ou que la demande s'arrête
b) Stratégie de spécialisation produit :
Plusieurs segments ciblés avec une offre spécifique pour chacun.
M1
M2
M3
P1
X
X
X
P2
P3
L'entreprise se spécialise sur un type de produit et l'adapte à plusieurs segments.
Avantages : économies d'échelles,
Risque : obsolescence du produit (exemple microscopes de laboratoire)
c) stratégie de spécialisation marché :
une offre diversifiée pour un marché unique
M1
M2
M3
X
P1
X
P2
X
P3
Avantage : l'entreprise connait bien son marché
risque : elle est plus vulnérable (la LMDE et la SMERA)
d) stratégie de spécialisation sélective :
une offre spécifique sur certains marchés.
Lancer certains produits sur certains marchés en fonction des opportunités.
M1
M2
M3
X
P1
X
X
Exemple de Bouygues : BTP / téléphone / média
Risque : il faut bien maitriser tous ces marchés
P2
P3
e) Stratégie de couverture globale :
une seule offre pour l'ensemble du marché.
M1
M2
M3
X
X
X
P1
X
X
X
P2
X
X
X
P3
Exemple de IBM sur les ordinateurs.
2 stratégies :
 Marketing indifférencié : l'entreprise propose un produit et donc un plan marketing qui
s'adresse au plus grand nombre d'acheteurs possible = distribution de masse. L'intérêt c'est
réaliser des économies d'échelles.
 Marketing différencié : 2 segments sur le marché avec des plans marketing différenciés. Par
exemple Renault avec la Twingo et l'espace qui ont des plans marketing différents sur deux
segment d'un marché.
3- Le positionnement
3-1 Définition
Le positionnement est un instrument de différenciation.
On appelle positionnement la conception d'un produit et de son image dans le but de lui donner une
place déterminée dans l'esprit des clients visés.
Se positionner c'est définir, face aux concurrents, la manière dont l'offre sera façonnée, et donner au
produit une image dans l'esprit des consommateurs.
E.Leclerc = la défense du consommateur
Monoprix = le city « marché » = marché de proximité
Sony = « j'en ai révé, Sony l'a fait » => l'innovation
3-2 Les stratégies de positionnement
définir un positionnement :
 Choisir la façon dont on souhaite qu'un produit, une marque ou une entreprise soit perçu par
les acheteurs cibles.
 Mettre en place une stratégie de différenciation.
Les questions à se poser :
 quelles sont les caractéristiques d'un produit ou d'une marque auxquelles les acheteurs
réagissent favorablement ?
 Comment sont perçues les marques ou firmes concurrentes sur ces caractéristiques ?
 Quelle est la meilleure position à occuper sur un segment compte tenu des attentes des
acheteurs et des positions déjà occupées par la concurrence ?
 Quels moyens marketing mettre en oeuvre pour consolider notre position ?
Les stratégies de positionnement :
a) Mettre en avant les caractéristiques du produit :
son niveau de performance ou sa valeur technologique.
Ex: huile ISIO 3 avec de l'omega 3 contre le cholestérol.
b) Mettre en avant les solutions apportées par le produit
liquide vaisselle palmoliv pour préserver la botté des mains.
c) Mettre en avant l'imaginaire lié au produit ou à la marque
Quicksylver => la glisser
d) Mettre en avant les occasions d'utilisation du produit
Isostar, rikoré l'ami du petit déjeuné.
e) Mettre en évidence une catégorie d'utilisateur à laquelle on s'adresse
Kiri pour les enfants.
Modèle d'une carte de positionnement ou carte perceptuelle ou maping des marques :
CF schéma sur l'intranet (important)
Quelle est notre position actuelle ?
Quelle position souhaitons-nous occuper ?
Avec qui serons-nous en concurrence ?
Pouvons-nous atteindre cette position et comment ?
Possédons-nous les ressources nécessaires pour occuper cette position durablement ?
3- 3 Exemple de stratégie de positionnement :
mapping des marques de shampooings
CF schéma sur l'intranet. Sur le schéma lien de corrélation entre prix et qualité dans la tête des
clients. On voit aussi qu'il y a de la place pour un produit économique en prix et qui donne des
beaux cheveux.
Importance de la perception des consommateur.
2 attribut : 1) le coût des produits 2) la qualité obtenue
3-3 pour réussir son positionnement : accroitre sa différenciation
La différenciation est la mise en évidence de spécificités porteuses de valeur pour le client et
destinés l'offre d'une entreprise de celle de ses concurrents.
Différenciation efficace = source de valeur
différenciation doit être :







importance
distinctive
supérieure
communicable
défendable
accessible
rentable
Différentes formes de différenciation :
a) Par le produit :
forme, fonctionnalités, performance, conformité, durabilité, fiabilité, réparabilité, style, design
b) par le service :







facilité de commande
livraison
installation
formation du client
conseil
réparation
formation du personnel
c) par l'image :
 symboles et signatures
 environnement physique
 évènements
bon positionnement = simple, pertinent, original, crédible et stable.
4- Le choix d'une stratégie marketing
4-1 la stratégie du leader :
L'oréal, microsoft, arcelor mittal, lafarge
Il prend l'initiative des modifications de prix, des lancements de nouveaux produits, possède le
système de distribution le plus puissant et le budget de communication le plus élevé.
Objectif du leader : maintenir sa position.
Objectif des concurrents : regagner des parts de marché.
La solution pour le leader est donc l'innovation.
4- Le choix d'une stratégie marketing
4-2 la stratégie du challenger :
Pepsi, Quick
choix :
 accroitre sa part de marché et devenir leader
 conserver sa position
Dépend du leader : bien installé ou vulnérable
Condition : avoir avantage déterminant, se méfier du leader
4-3 la stratégie du suiveur :
Bio de Danone, explorer
Imite le leader, besoin de stratégie pour séduire le client.
Utilise des éléments de différenciation marketing :
les services, le prix, la publicité, l'amélioration de la qualité.
4-4 la stratégie du spécialiste :
stabilo boss, bridel
Ne s'intéresse qu'à une petite partie du marché, se focalise sur un créneau sur lequel il se spécialise :





de taille suffisante
avec potentiel de croissance
délaissé par concurrence
sur lequel l'entreprise a de réelles compétences
sur lequel elle puisse se défendre
Chapitre 4 : L'étape de la planification
Le marketing opérationnel ou marketing-mix
Marketing-mix : ensemble des outils dont l'entreprise dispose pour atteindre ses objectifs auprès
du marché-cible.
Marketing-mix = marketing opérationnel = 4 variables commerciales = les 4P : Product, Price,
Promotion, Place (Mc Carthy)
1)
2)
3)
4)
La politique de produit
La politique de prix
La politique de distribution
La politique de communication
Les 4 points seront détaillés par mister Lacoure
Donc :
1- La promotion : la politique de communication
Politique de communication :
faire connaître au marché le positionnement revendiqué par la marque ou l'entreprise.
Communication :
ensemble des activités qui font connaître le produit et ses avantages en vue d'inciter les clients
cibles à l'acheter.
But : optimiser les ventes, accroitre sa notoriété, développer son image de marque...
1-1 L'élaboration d'une stratégie de communication
A) Les étapes de la stratégie de communication
Stratégie de communication :
fixer un cadre, donner des objectifs et des procédures, assurer la cohérence de l'ensemble des
actions de communication.
Directement liée aux orientations de la stratégie marketing.
Stratégie de communication :
 décisions à prendre pour répondre aux objectifs
 moyens à mettre en oeuvre pour les atteindre.
a) la méthode de prise de décision
que veut-on atteindre ?
Quels sont les objectifs ?
Auprès de quelles cibles ?
Avec quelles contraintes : budget, temps...
Comment pense-t-on y arriver ?
Avec quels moyens de communication media / hors media ?
Avec quelle stratégie de création ?
Avec quelles allocation de ressource, pour quelle action ?
Avec quel calendrier ?
b) les étapes de la stratégie
(7 étapes : stratégie marketing / analyse diagnostic de la marque / choix d'une stratégie de com /
définition des différents moyens / évaluation du budget / calendrier / contrôle )
CF schéma multi-color (schéma de mise en oeuvre d'une stratégie de communication).
B- les objectifs de communication
a) classement des objectifs
point de départ : la stratégie marketing
 Quelle est la stratégie marketing ?
 Comment la communication va la servir ?
Classement des objectifs :
 intention
 proportion
 délai
Les objectifs d'intention :
ex:
 accroitre la notoriété d'un produit ou d'une marque auprès des prespripteurs
 accroitre la consommation d'un produits
 ….
Les objectifs de proportion :
- accroitre la part de marché de 30%
 accroitre le volume des ventes de 50%
Les objectifs de délai :
 planifier des actions …
b) catégorie d'objectifs :
1) Faire savoir : stade cognitif
 notoriété (connaissance marque)
 prise de conscience de l'existence du produit
 connaissance du produit
2)Faire aimer : stade affectif
 attrait pour le produit et la marque
 effet sur l'image
 préférence pour le produit ou la marque
3) faire agir : stade conatif ou comportemental
 conviction (intention d'achat)
 achat
C) démarche d'élaboration des objectifs de communication :
1) définir le rôle de la communication dans la stratégie marketing
CF schéma sur l'intranet
2) quels sont les problèmes majeurs de communication et à quel(s) niveau(x) se posent-ils ?
Cognitif, affectif, conatif ?
Exemples :
 la connaissance de certains attributs du produit ou de la marque est-elle insuffisante ? =>
stade cognitif
 faut-il ajouter ou modifier des traits d'image ? => stade affectif
 faut-il créer du trafic vers les points de vente, renforcer le caractère vendeur d'un packaging
? => stade conatif
3) Centrer les objectifs sur l'essentiel :
4) Inscrire ces objectifs dans la durée
5) Avoir une approche globale de la communications
complémentarité des actions = mix-communication
exemples :




la publicité servira l'image de marque
la communication événementielle servira à motiver les vendeurs
le marketing direct à recruter de nouveaux consommateurs
la promotion des ventes à contrer la concurrence
C) les cibles de la communication
cible de communication = ensemble des personnes visées par une action de communication.
a) La diversité des cibles
4 catégories = les 4C




consommateurs = communication marketing
collaborateurs = communication interne
capitaux = communication financière
citoyens = communication sociétale
b) les cibles de la communication et les cibles du marketing
cible marketing = acheteurs (actuels et potentiels)
cible de communication = acheteurs
+ utilisateurs
+ tous ceux qui peuvent influencer le marché : relations professionnelles, partenaires, leaders
d'opinion, journalistes, pouvoirs publics...
c) les différents niveaux de cible
 cible générale
 coeur de cible :
* utilisateurs les plus importants
* consommateurs potentiels ayant le plus grand potentiel
* leaders d'opinion
Plus la cible est vaste et plus on a intérêt à définir un coeur de cible !
D- Les types de communication : corporate, marque, produit :
a) les différents types et niveaux de communication :
 produits / services et leurs marques
 la société : communication corporate
Pour chaque type, 2 niveaux possibles :
 sur les performances : du produit ou de l'entreprise
 sur les valeurs : personnalité de la marque ou valeurs de la firme (éthique, écologie...)
Les différents types de niveaux de communication
b) Communication produit et communication de marque
1) Communication de marque :
On communique sur les valeurs qu'elle véhicule
2) Communication produit :
on communique sur ses performances
Exemple de communication de marque => Cas Benetton (des fringues)
(contraste noir et blanc, multi-race). Communication très visuel. Le message passe par l'image
uniquement.
Pub de la paix entre la chine et le Tibet.
Exemple de communication produit :
Cas Dim : concept de communication (fille en sous vêtement sur la moto).
Mis en situation dans des scènes qui correspondent à la vie de tous les jours.
Communication produit et communication de marque (suite)
Cas Leclerc grand distribution : du produit à la marque.
Ils essayent de mettre en avant les produits de leurs propre marque.
c) La communication corporate
Communication institutionnelle ou corporate : sur les entreprises.
Objectif : se construire une image de marque ou institutionnelle. (EDF avec des sportif pour le
développement propre).
Les objectifs de la communication corporate :
 en externe :
* construire une image valorisante de l'entreprise.
* envoyer des signes forts sur son ambition et ses valeurs aux actionnaires et aux milieux financiers.
 En interne : rassurer, valoriser, motiver l'interne.
Les publics cibles de la communication corporate :
Les thèmes de la communication corporate :




L'information
Les performances de l'entreprise (par exemple l'implantation dans le monde)
L'avenir, la recherche, l'innovation, la maitrise technologique
Le rôle social de l'entreprise (Danone)
(Par exemple total pour ses efforts dans le développement durable).
d) La communication globale
(donc de la com sur le produit et sur la marque + corporate)
Se construit sur les 4 niveaux de communication : produits + entreprise
Par exemple on peut communiqué avec son vrai nom (D3T distribution) pour les financier et sur ses
marques pour les consommateurs.
e) La communication de la PME :
Mix de la communication entre :
 communication corporate : financeurs pour les rassurer et diffuser une information positive.
 Communication marque/produit : clients actuels, clients potentiels
(Exemple du Groupe LIB)
4-2 les outils de communication media :
Outils media : presse, radio, TV, cinéma, affichage + internet et l'ensemble des supports on-line.
Outils hors media : plaquette et documentation, communication institutionnelle, annuaires,
marketing direct, PLV, promotion des ventes …
Communication media :
 étape 1 : choix des médias => stratégie média
 étape 2: choix des supports => plan média
a) Les médias et la publicité :
6 grands media : la presse, la TV, l'affichage, la radio et la cinéma + internet
Publicité : communication utilisant un support payant.
Audience : ensemble des lecteurs, auditeur ou spectateur d'un support media ou hors média.
Les partenaires :
 l'annonceur : tout organisme qui communique par la publicité
 les media : ensemble de supports qui relèvent d'un même mode de consommation.
Support : tout vecteur de communication publicitaire.
 Les agences : structure indépendante spécialisée. Structure indépendante de spécialistes
chargée et pour le compte des annonceurs, de la conception, de la mise en oeuvre et du suivi
des actions publicitaires.
Mise en oeuvre d'une campagne publicitaire
b) Les différents medias
1) La presse
 La presse professionnelle
 la presse grand publicitaire
* presse quotidienne :
> presse quotidienne nationale
> presse quotidienne régionale
 la presse magazine
 les gratuits
 la presse on-line
c) L'évaluation du budget
1)
2)
3)
4)
5)
l'achat d'espace = budget media
la rémunération des prestataires
les frais techniques
les études
les frais fixes ou coûts de fonctionnement du service de publicité de l'annonceur
CF tableau des dépenses
4-3 Les outils de communication hors media
a) la promotion des ventes
Objectif : stimuler la demande
b) le marketing direct
 Pas d'intermédiaire entre entreprise et client
 Double fonction : communication + vente
 Attente d'une réaction rapide du client ou prospect
Les canaux du marketing direct





Mailing postal
Fax mailing
Télémarketing
E-mailing
SMS
Les supports du marketing direct





Documentation personnalisée
Invitation
Carte anniversaire
Coupons de réduction
Newsletter numérique personnalisée
Conditions pour un marketing direct efficace




le ciblage
l'offre
la période
le suivi
Les raisons du succès :







Stratégie de segmentation et approche one to one
Fiabilité des bases de données
Evolution des modes de vie
Sécurisation moyens de paiement
Economies
Praticité et gain de temps pour le client
Attention des prospects
c) les relations publiques : les relations presse, l'événementiel, le lobbying
Evénementiel : faire parler de l'entreprise dans les media.
Relations presse : faire passer de l'information aux media.
Lobbying : faire pression sur des décideurs.
c) le sponsoring et le mécénat
sponsoring : parrainage, soutenir une personne, un organisme, une action...
Mécénat : promouvoir les arts et les lettres par des aides financières.
CHAPITRE 4 détail
Les 4 P.
CF INTRANET
1- Produit
Produit = tout ce qui est vendu par les entreprises (services et combinaisons produits/service)
« On appelle produit tout ce qui peut être offert sur un marché de façon à y satisfaire un besoin »
Produit + emballage + conditionnement + design + normes + labels + image de marque + cycle de
vie + gammes
Dimensions du produit :




Techniques
Psychologique
Esthétique
Sociale
1-1 Le politique de produit
- Phase de R&D produit lancé sur le marché
- clients l'achètent : sa part de marché augmente
- marché se stabilise : le produit devient mature
- le produit devient dépassé par la concurrence : les ventes déclinent
Les stratégies produit selon les phases du cycle de vie
Phase : lancement, croissance , maturité, déclin
Insérer un petit graphiquounet
1-2 La classification des produits
a) Les biens durables, périssables et les services
 Bien périssables
 Bien durables
 Services
b) Les biens de grande consommation
 Produit d'achat courant : 1ère nécessité, achat impulsif, dépannage
 Produits d'achat réfléchi : homogènes (mêmes caractéristiques mais différents sur la qualité :
MP3) , hétérogènes (diffères en caractéristique et en style : vêtements / meubles)
 Produits de spécialité (caractéristiques uniques, ou une image de marque par exemple
Longchamps)
 Produits non recherchés (des produits que le consommateur ne connait pas et ne recherche
pas).
c) les biens industriels
 Matières premières et composants : agricoles, ressources naturelles, produits manufacturés
 Biens d'équipement : de base (bâtiments, usines, installation fixe, accessoires (outillage) )
 Fournitures et services (encre, papier, peinture) (entretien, réparation, conseils)
1-3 Caractéristiques des produits
A) Techniques, physico-chimiques
B) D'usage
C) Psychologique
D) Associé
A PRENDRE SUR INTRANET
1-4 La politique de gamme
Assortiment = ensemble des gammes et articles
Gamme = ensemble de lignes ou familles de produits liés entre eux et répondant à un même besoin.
Ligne de produit = ensemble des produits fabriqués autour d'un même produit de base.
Mesure d'une gamme
Largeur et profondeur :
Largeur = nombre de lignes de produits proposé ou groupes de produits.
Profondeur = nombre moyen d'articles par ligne de produits. Somme de variantes offertes autour
d'un produit.
Exemple de mesure d'une gamme d'articles de sport
1-5- La gestion des gammes
a) Bien connaître ses gammes
 Les ventes et les bénéfices des différents articles d'une gamme
- Produits de base (forte rotation / pas mal de bénéfices)
- Produits phares
- Produits de spécialité
- Produits périphériques
 Le profil de la gamme : points forts / points faibles par rapport à la concurrence
b) Gérer l'étendue de sa gamme
Etendue de la gamme = largeur x profondeur
Gestion de la gamme en extension : vers le haut ou vers le bas ou dans les 2 sens
 réduit la vulnérabilité de l'entreprise
 Fidélise le consommateur
 engendre des investissements plus élevés
Gestion de la gamme en contraction ou consolidation
 Plus de rentabilité
 Plus de vulnérabilité
1-6- La gestion des marques
« La marque est un nom, terme, signe, symbole, dessin ou toute combinaison de ces élément servant
à identifier les biens et services d'un vendeur ou d'un groupe de vendeurs et à les différencier des
concurrents »
a) Les fonctions de la marque : à quoi sert-elle ?
Différencier, personnaliser, reconnaître, mémoriser
avant de lancer une marque il faut tester :






sa lisibilité
sa facilité de prononciation, de mémorisation
sa capacité d'évocation
son aptitude à être déclinée
son aptitude à être utiliser à l'étranger
sa disponibilité au prêt de l'INPI
b) Protéger sa marque
INPI : Institut national de la propriété industrielle
Propriété industrielle + propriété littéraire et artistique = protection intellectuelle
La propriété industrielle = protection et valorisation des inventions des innovations et des créations
: brevets, dessins et modèles, marques, dénomination sociale, noms commerciaux, enseignes
La propriété littéraire et artistique comprend les droits d'auteur sur les oeuvres littéraires, musicales,
graphiques, plastiques...les logiciels
La gestion des marques (suite)
A quoi sert la protection d'une marque ?
 la protéger des concurrents, la rendre inutilisable
 Obtenir des droits : monopôle d'exploitation sur le territoire français pour 10 ans,
renouvelable indéfiniment
 Pouvoir se défendre
Comment déposer une marque ?
 Faire une recherche d'antériorité sur inpi
 Choisir ses classes d'activité
 S'acquitter des frais de dépôt
c) Renforcer sa marque. Que renferme une marque ?
 Des éléments visuels : logo, sigle, graphique, couleur, forme, slogan => identification...
 Des éléments symboliques ou attributs : suscitent des perceptions, des sentiments chez les
consommateurs
 Des éléments sonores
« L'attachement à la marque se développe lorsque les clients vivent une expérience de
consommation conforme aux promesse de l'entreprise »
Marque appréciée si :
 apporte du sens
 Marque et prix sont en adéquation
=> peu chère + beaucoup de sens = peut accroître son prix
=> chère + peu de sens = peut baisser son prix
d) le choix d'une stratégie de marque
 Une marque pour tous les produits : attributs de la marque pour toutes les gammes
+ économies d'échelle
+ image de marque à tous produits
- problème sur 1 produit = impact sur toute la marque
 Une marque par gamme de produits : si produits très différents
 Une marque générique associée à un complément produit :
produits reliés à marque d'origine
 Une marque par produit : produits indépendants, forte segmentation
Autre stratégique = une association de marque ou co-branding
= association de 2 marques pour la commercialisation d'un produit.
Exemples :
Nivea Et Chantal Thomass :
nouvelle collection de maquillage dans un univers sexy
Mapa et Nivea Hand :
savoir-faire au service du soin, beauté et protection des mains
Autre stratégie : Une marque distributeur : marque produit = celle du distributeur
Exemple des marques des produits Auchan.
1-7 – Le conditionnement et l'emballage ou packaging
Les fonctions : Protection, reconnaissance, différenciation, mise en valeur.
Mise en scène logo et marque
Symbole, pouvoir d'identification et attribution à la marque
(parfum Jean Paul Gauthier)
Conditionnement = mise en condition du produit : protection, communication. 1Ère enveloppe du
produit
Emballage = enveloppe qui permet de regrouper les conditionnements : protège, utile.
Comment choisir l'emballage ou le conditionnement ?
1) définir le concept = ce qu'il doit être, ce qu'il doit faire ?
2) Choisir la forme, la taille, le style, le matériau
La gestion du packaging : vérifier qu'il remplisse ses fonctions





Protection du produit
facilité de transport et manutention
facilité de vente
facilité de consommation
facilité de conservation
Importance du packaging :
 1er contact avec le consommateur
 support de publicité
Téléchargement